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Se réaliser

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Se réaliser
Ambre31le 13 mai 2021 à 10:34

Suite a une discussion sur un autre fil (réfléchir par soi-même) notamment a l'issue d'une discussion sur la philosophie et le bonheur, la question de comment on se réalise a été soulevée et j'aimerais bien y réfléchir ici avec vous.

On a deja évoqué donc "comment s'aimer soi-même", "comment réfléchir par soi-même", et du coup finalement qu'est ce que "soi-même" ?

Est-ce que soi-même existe dés la naissance ?

Est ce que soi-même se réalise au fur et a mesure de la vie ?

Comment on fait pour se réaliser ? par la chaine but/travail effort, par la satisfaction de ses désirs, par la création, ou autres ?

Ce ne sont que des pistes de réflexions, si vous en avez d'autres hésitez pas.

Et si vous souhaitez apporter des réponses théoriques de "grands penseurs" je n'ai rien contre pour avoir une sorte d'etat de l'art comme on dit termes scientifiques. Mais ce que j'aimerais surtout c'est qu'on en discute "en pensant par soi-même" 🙂, en étayant ses propos par notre propre expérience.
Voilà, après vous faites comme vous voulez, je ne fais que proposer 🙂.

Nevromonle 13 mai 2021 à 11:24  •   59821

Je pense que l'on ne cesse jamais d'être soi-même tout en ne l'étant plus en même temps, dans le sens où nous changeons perpétuellement.
Pour se réaliser, il faut déjà savoir ce qui a du sens pour nous : ce qui nous fait nous sentir particulièrement vivantes ! Personnellement, cela peut être notamment chanter avec d'autres personnes !

Beatrizzle 13 mai 2021 à 20:37  •   59882

Merci @Ambre31 pour proposer le sujet

Ayant pris l'habitude de vivre par procuration (c'est le côté négatif d'être caméléon je pense), j'ai mis longtemps à savoir ce qui me plaisait et ce que je voulais pour moi moi moi, j'insiste sur ce dernier mot 😉 car pour se réaliser il faut d'abord se centrer (et non pas se "égo-centrer")

Je suis d'accord avec @Nevromon "Pour se réaliser, il faut déjà savoir ce qui a du sens pour nous"

Pour commencer il a été plus facile de savoir ce qui n'avait pas de sens pour moi, par exemple travailler pour gagner de l'argent n'a pas de sens si le travail ne me plaît pas (même s'il rapporte bien), pour moi ça n'a pas de sens acheter des habits juste parce que "c'est une bonne affaire" alors que je n'en ai pas besoin, remplir ma maison de meubles parce qu'il y a des espaces vides nonplus...

Je ne juge personne, je parle juste de ce qui a du sens pour moi ou pas

Du coup petit à petit j'ai commencé à ressentir les choses que j'avais vraiment envie d'avoir ou de faire et je pense que c'est un peu ça "se réaliser"

paradoxle 13 mai 2021 à 20:50  •   59886

@Beatrizz 👍

paradoxle 13 mai 2021 à 20:55  •   59887

@Beatrizz merci d'avoir expliquer simplement et naïvement ce que j'ai tenté de transmettre un peu trop rationnellement dans un autre fil.

Beatrizzle 13 mai 2021 à 21:46  •   59897

@paradox, merci, j'essaie d'être claire mais pas évident quand même, tu me rassures😀

Amarle 13 mai 2021 à 23:19  •   59915

Intéressant sujet 👍

Je pense que notre vie est la négation d'autres vies que l'on met de côté pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises.

De ce fait, la ou les vies que nous laissons filer ne nous quittent jamais vraiment.
Elles restent en arrière plan et troublent notre accès à la plénitude.

Et la plénitude, c'est notre aphrodisiaque pour traverser la vie en y prenant un intérêt.
C'est l'homme. Une machine cognitive incapable de vivre des années sans passe-temps.
Et finalement ne pas se réaliser, c'est peut être juste la frustration de ne pas vivre toutes les vies qu'on s'estime capable de mener ?
Est ce que c'est n'est pas justement la meilleure vie possible, de vouloir être tous les moi possible ?

zozottele 13 mai 2021 à 23:39  •   59917

Oui @Amar,mais vouloir être tous les moi possible,ce n'est pas forcément y arriver ?
Alors nous serions frustrés ?
Avoir la meilleure vie possible,se serait donc juste de ne pas être frustrés ?
On se fixe des buts,et ensuite, vaut il mieux les atteindre ou non?
Je ne sais pas,mais j'aime bien ton message Amar !

Amarle 13 mai 2021 à 23:57  •   59923

Je pense que raisonner en terme de "la vie" est un peu monolithique.
Nous sommes différentes personnes, tout le temps. Nous le choisissons, ou non.
Nous sommes l'addition, voire l'intrication de plusieurs vies.
Aussi bien physiquement que mentalement.
Physiquement : nous n'avons aucun atome commun avec notre moi de quelques années en arrière => sommes nous toujours la même personne ?
Mentalement : la soupe de connaissances/informations dans laquelle nous baignons change constamment => notre perception de notre vie s'en trouve-t-elle changée également ?

Pour moi l'homme est un écosystème dépendant de son milieu. Le milieu change, l'homme aussi.
Je trouve donc "saint" de vouloir s'ajuster au mieux à son environnement, car l'environnement, c'est un peu nous.

Je me dis que avoir le sentiment de ne pas se réaliser c'est justement l'hyper-lucidité du moi.

Ambre31le 14 mai 2021 à 00:02  •   59924

Merci pour ces réponses! Se réaliser, serait donc, d'abord, une évidence, on est quoiqu'on fasse @Nevromon, mais aussi une prise de conscience, plus facile à faire en partant du négatif @Beatrizz @paradox , et une acceptation d'être plusieurs moi nécessairement frustrés @Amar et @zozotte.

Ca me parait de très bonnes pistes déjà, merci !

Et @Amar est déjà allé plus loin, pendant que j'écrivais... avec la conscience de ne pas se réaliser. Qui effectivement se pose ce genre de question, en fait, à part nous 🙂 ?

Amarle 14 mai 2021 à 00:21  •   59926

Effectivement @Ambre31, notre vrai "différence" c'est peut-être notre lucidité.

paradoxle 14 mai 2021 à 02:33  •   59933

@Amar j'ai bien aimé aussi tes tirades.
L'hyper lucidité me pose beaucoup de problèmes aussi. Mais j'ajouterai après @Ambre31 qu'une autre différence existe. Notre imagination. Qui permet de prévoir, de jouer en fantasmes les frustrations, de décider de s'en foutre, de ne pas s'ennuyer, de trouver des solutions, d'accepter les aléas comme un challenge raté "ah, j'l'avais pas vu venir celle-là". Tout ça quoi. Bien utilisée et en communication avec notre lucidité, c'est bien pratique.

Beatrizzle 14 mai 2021 à 21:03  •   59988

@Amar tu dis "Pour moi l'homme est un écosystème dépendant de son milieu. Le milieu change, l'homme aussi",

je voudrais revenir dessus car il y a deux façons de s'adapter l'une c'est justement s'adapter à son milieu (par exemple s'il fait froid je vais mettre un pull) et l'autre c'est adapter le millieu à nous (par exemple s'il fait froid je vais mettre le chauffage) mes exemples sont très simples mais il suffit de voir les tunnels, ponts ou édifices colossaux pour voir comme nous avons adapté le milieu à nous

Il y a forcement une relation entre le milieu et l'homme mais ce n'est pas parce que l'on change que l'on se réalise (à mon humble avis), je me suis adaptée à la situation covid et je ne me sens pas plus réalisée qu'avant,

par contre prendre la décision que je ne laisserai plus quelqu'un me parler mal et le moment venu dire le nécessaire pour que la personne change d'attitude quand elle s'adresse à moi, là oui (j'adapte le milieu à moi car c'est l'autre qui change), c'est toujours une relation entre le milieu et moi, par contre si je devient aussi hostile que la personne qui me parle mal je n'aurais pas l'impression de me réaliser (je m'adapte au milieu car c'est moi qui change)

je ne sais pas si je suis claire....

Terencele 14 mai 2021 à 21:31  •   59993

J'aime assez la vision d'Amar, très bouddhiste dans le fond, peut-être que nous ne sommes faits que de cela, d'interactions, de relations, de liens, au même titre que tous les phénomènes, que tout ce qui existe, aucune réalité autonome, rien que de l'interdépendance.
Et peut-être qu'avec un soi en construction permanente on se réalise comme on réalise un film, son film le plus important, le film de sa vie, en tant que réalisateur et en tant qu'acteur, en temps réel et en choisissant consciencieusement le script, les rôles principaux, les rôles secondaires, les figurants, les décors, le cadre, les lumières. L'idée ce serait de faire un beau film, authentique, qui dirait un peu de ce que nous sommes (comme Camping 2 ?) en sachant qu'il ne serait jamais reçu exactement comme nous le souhaiterions mais qu'importe. "Voilà ce que j'avais envie de dire avec ce film, voilà ce que j'ai envie de faire de cette vie". Je crois que tout a son importance dans l'histoire, si c'est un autre qui réalise mon film, je ne vais pas m'y retrouver, si je ne suis pas à ma place en tant qu'acteur je serai mauvais, si le décor ne m'enchante pas je sais que j'aurai envie de recommencer ailleurs. J'ai l'impression qu'on se réalise quand tout est là et quand tout est là on le sait, on le sent, on entend cette voix mystérieuse et pourtant si familière qui vient nous le confirmer, "c'est exactement là que tu dois être". Comme elle peut hurler aussi quand on n'est plus aligné, "nom de Dieu mais qu'est-ce que je suis en train de foutre ?".
J'ai aussi en tête des analogies musicales, je me dis que se réaliser c'est finir par connaître précisément les notes qui composent l'accord que nous jouons en propre, l'harmonie spécifique qui nous définit, ce qui change ce sont les instruments mais une fois armé de ce savoir intime, nous sentons quelles notes et quels accords viennent créer la dissonance, "frotter" douloureusement et nous empêcher de nous exprimer librement.
J'aime bien ce sujet merci en tout cas.

Amarle 15 mai 2021 à 00:53  •   60005

@Terence effectivement mon propos réside dans l'interaction.
Comme si la société était un seul gros cerveau et que chaque homme était un neurone.

Mais j'avoue que j'ai un peu de mal avec l'expression "se réaliser".
Elle implique une fin. Un état au delà duquel réside la finitude. L'accomplissement. Terminé.
Or la finitude c'est l'horizon de l'homme.
Il le voit. Il est là. Mais en même temps il s'échappera toujours. Mais à courir après, l'homme se meut, et même s'émeut parfois. L'homme vit.

Et c'est précisément ça pour moi le point.
Je pense que s'employer à atteindre la finitude, c'est la finitude.
Un peu bizarre, mais ça tient dans l'idée que le vrai moi, le bon, celui que je dois atteindre, m'attend bien sagement quelque part. Et je vais m'employer à l'atteindre.
Et pendant que je m'emploie à cela, je ne pense pas à... la mort.
En effet, l'homme est un mouvement, qui bouge et fait bouger.
Il a une peur de la fin car ce serait la fin du mouvement. Pour ne plus y penser, il se créer des choses qui le maintiennent en mouvement.
Et l'idée de se réaliser fait partie de ces choses selon moi.

estel08le 15 mai 2021 à 20:42  •   60072

Bonsoir à tous, je trouve ce sujet très intéressant et " se réaliser" peut d'avoir différents sens selon moi. Tout dépend ce que l'on veut et des attentes que l'on se fixe. "Se réaliser" n'est pas pour moi être riche ou carrériste, par contre il s'agit d'un enrichissement intérieur comme avoir la vie la plus en adéquation avec soi. Personnellement, j'ai cherché à apporter aux élèves ce que je n'avais pas eu élève à l'école et je sens que je vais devoir me spécialiser (le choix de mon métier n'est pas anodin). C'est un cheminement long pour comprendre et accepter ce qui est important pour soi ne l'est pas forcément pour les autres. Ce qui compte c'est de ne pas avoir de regrets.

Ambre31le 16 mai 2021 à 00:21  •   60092

L'existence, réalisation fondamentale @Nevromon, peut être prise en conscience, en négatif @Beatrizz @paradox.
Merci @Amar et @paradox pour attirer l'attention sur nos différences, l'hyper lucidité et l'imagination qui, combinées nous permettraient de cheminer dans la vie ( je ne suis pas sûre pour ma part de maîtriser la gestion de l'imaginaire comme tu le suggères @paradox).
Se réaliser, en interaction permanente avec ses différents moi nécessairement frustrés, le temps qui passe,@Amar et @zozotte, et son écosystème, comme si vivre, et donc ne pas mourir, c'était chercher à se réaliser sans fin @Amar. @Beatrizz élargit même la notion à l'influence qu'on peut avoir sur les autres le rendre son écossytème bénéfique pour soi.
Merci @Terence pour la métaphore du réalisateur-décorateur-acteur d'un film qui me parle bien.
Enfin vous évoquez @Terence et @estel08 avec vos mots ...
citation :
"c'est exactement là que tu dois être". (@Terence)
et "la vie la plus en adéquation avec soi [...] C'est un cheminement long pour comprendre et accepter ce qui est important pour soi ne l'est pas forcément pour les autres. Ce qui compte c'est de ne pas avoir de regrets." (@estel08)

... un concept que j'aime beaucoup, la sérendépité ( je préfère en anglais, serendipity, ça sonne mieux 🙂), quand tout semble en cohérence, à sa place ( est-ce que ça, finalement ce serait le bonheur ?), et en revenant sur la connaissance en négatif évoquée plus tôt a contrario de ce qui ne colle pas.

Ambre31le 17 mai 2021 à 12:02  •   60320

A noter, ce que j'évoque en parlant de serendipity, avec les mots de @Terence, d'autres l'appellent synchronicité (utilisé par @Roth il y a peu ailleurs). Je préfère serendipity, car il y a beaucoup plus qu'une notion de temporalité me semble-t-il, dans ce qui s'y passe.

Ambre31le 17 mai 2021 à 13:04  •   60326

M'est venue la reflexion que se réaliser, s'était rendre réel son soi.

Je rebondis ici sur le fil de @paradox sur les faux-selfs et sa synthèse du Je, du moi et des faux-selfs, et fais écho à la reflexion de @Juliette... sur ce fil, sur sa difficulté à rester elle-même, dans un environnement pour lequel elle se modifie.

Il y a donc le Je, qui est le vrai soi. Il y a le Moi, qui est la conscience du Je=soi. Il y a un environnement dans lequel le Je arrive en naissant, avec lequel il interagit nécessairement. Et il y a les faux-selfs qu'on a pu se construire pour faciliter ces intéractions, dans certaines situations difficiles. On peut contrôler ces faux-selfs, en jouer, mais on peut aussi les subir quand ils réapparaissent comme un réflexe, indépendamment de notre volonté, provoqués par une situation qui fait écho, probablement aux situations antérieures qui les ont fait naître. Mais les nouvelles situations étant différentes de la situation initiale, ces faux-selfs ne sont plus forcément adaptés à la situation présente et peuvent provoquer alors de nouveaux problèmes, au lieu d'en résoudre.

Mais dans tout ça, comment se réalise notre Je=soi, si se réaliser est rendre réel quelque chose qui ne l'est pas. Ca pose aussi la question de ce qu'est le réel. Et là, pour ne pas retomber dans les discussions ontologiques sur ce qui est et ce qu'on en perçoit, je vais me borner à expliciter que ma posture est constructiviste : pour moi, je ne peux que percevoir le réel selon ma propore subjectivité, donc je ne peux déterminer ce qui est réel ou pas.

Donc ce qui est réel, à mes yeux, n'est ce que je perçois comme réel. Et c'est à mon avis la question qui se joue aussi dans "se réaliser". A priori, on se réalise à chaque fois qu'on agit, et encore plus qu'on interagit. Pourtant, on n'a l'impression de se réaliser que quand on y voit une adéquation avec son Moi, c'est à dire l'idée que l'on se fait de son Je-soi, idée qui évolue avec nos expériences (mais est-ce que pour autant le Je-Soi évolue ?).
Du coup, comment se construit le moi ? En agissant/interagissant, le Je=soi devient réel, et c'est la vision de cette réalisation qui nous apparaît comme étant notre moi ? On pense, on a une idée de notre moi, on imagine, on réfléchit, tout ça est de l'ordre de la conception, mais cela devient réel, quand on pas à l'action /interaction. Evidemment cela se complique avec les faux-selfs, qui nous font agir/interagir différemment qu'aurait fait le Je=soi et perturbent l'image que nous construisons de notre moi.

Peut-être alors faudrait-il revenir au fondement de ce qui nous fait agir/interagir, pour retrouver un Moi qui s'approche plus du Je= soi. Revenir au désir fondateur de l'action//interaction. Et c'est peut-être ce que vous dites, en revenant dans vos posts, tous à quelque chose de plus ressenti, plus émotionnel (pas sûre du mot) : "ce qui a du sens pour nous" de @Nevromon, ou le "la meilleure vie possible,se serait donc juste de ne pas être frustrés ?" qu'évoquent @Amar et @zozotte, "quand tout est là on le sait, on le sent" de @Terence, ou encore "Ce qui compte c'est de ne pas avoir de regrets" d'@estel08, et il me semble que @Béatrizz évoque aussi ce ressenti dans son propos, mais sans que je puisse citer des mots en particulier.

Si se réaliser c'est rendre réel son Je-soi, alors, cela se fait de toutes façons en permanence, par nos actions/interactions, sauf quand on se retranche finalement. Quand on se retranche, qu'on se met en réflexivité, on s'occupe non pas de se réaliser, mais de construire notre Moi, prendre conscience de notre réalité, et se préoccuper de savoir si cette réalité est bien cohérente avec nos désirs.

Rothle 17 mai 2021 à 13:59  •   60329

citation :
@Ambre31le 17 mai 2021 à 12:02 o A noter, ce que j'évoque en parlant de serendipity, avec les mots de @Terence, d'autres l'appellent synchronicité (utilisé par Roth il y a peu ailleurs). Je préfère serendipity, car il y a beaucoup plus qu'une notion de temporalité me semble-t-il, dans ce qui s'y passe
.

sérendipité et synchronicité sont surtout 2 notions distinctes. même si tu peux te retrouver avec de la sérenpidité à l'occasion d'1 synchronicité ( pour le contraire: je ne sais pas, au sens où je les envisage, c'est pas si évident que ça. suis pas un spécialiste de la question de toutes façons, le terme même de synchronicité, je crois que j'en ai su la définition et mesuré la portée qu'il y a 1 an 1/2 environ).
Dans un cas comme dans l'autre, pour ma part je m'intéresse au factuel, pas tellement au spirtiuel, même si parfois ça interpelle.

Je suis tombé sur ça par hasard en cherchant un texte sur la synchronicité:
"La sérendipité, c'est le hasard qui fait bien les choses. La synchronicité, c'est l'idée que ces bonnes choses n'arrivent pas par hasard" in https://www.brunhilde-mag.com/index.php/2020/11/13/serendipite-et-synchronicites-hasard-intuition-ou-messages-de-lunivers/
Voir ça sinon: https://histoiredintuition.com/2020/04/06/la-serendipite-lart-dalchimiser-le-hasard/

Pour la notion de synchronicité, je ne savais même pas jusqu'à aujourd'hui que c'était basé sur la psycho de Jung. Que les faits, les liens.
En plus je suis peut-être abusif dans mon crible, parce que si par exemple le matin j'entends un chanson d'un artiste, et que le soir en regardant un film cet artiste joue dans le film, ou que j'entends la chanson du matin ou une chanson de l'artiste, je mets ça dans la case synchroniciité ( pour mon emploi d'hier soir c'était ben plus dans le contexte usuel vu que j'avais dû voir le film moins d'1 avant et que le premier post que je lisais sur le forum était en lien direct avec des points abordés dans le film).

[/ Off Topic]

paradoxle 17 mai 2021 à 15:20  •   60340

Dans la sérendipité, c'est le hasard qui crée l'occurrence, dans la synchronisité, "quelque chose" te fais signe. C'est une heureuse coïncidence vu par la rationnalité d'un côté et de l'autre vu par ... je trouve pas le mot mais c'est trop mystique pour moi.

Ah tiens, j'avais pas lu, @Roth , on a les mêmes définitions.

paradoxle 17 mai 2021 à 15:46  •   60345

"les faux-selfs, qui nous font agir/interagir différemment qu'aurait fait le Je=soi et perturbent l'image que nous construisons de notre moi."
Tu touches un truc @Ambre31, c'est bien ça le faux-self, quand le masque est pris pour le Moi.

Pour continuer dans du constructivisme, se réaliser c'est se rendre réel à son Je, du coup. Et l'idée de la réalité se construit dans la relation, dans l'interaction, donc se réaliser passe par l'interaction. Tu as raison de le soiligner.

Les regrets, c'est importants aussi. Yrvin Yalom, psychothérapeute existentiel dont j'adore les romans, à la fin d'une thérapie, donne rendez-vous au patient dans cinq ans avec le devoir de ne pas avoir de regrets d'ici là.

Rothle 17 mai 2021 à 15:47  •   60346

ce côté "mystique", "spirituel", j'y suis pas sensible dans ce cadre-là justement.
Mon cerveau fait juste les liens, les analogies, qui mettent en évidence la sychronicité, qui ne serat pas nécessaiirement saillante sinon.

Dans la sérendipité tu as un événemnt qui par le hasard en permet un autre, alors que dans la synchronicité tu as deux événements disctincts qui se retrouvent liés mais sans lien causal.

Ambre31le 17 mai 2021 à 15:58  •   60348

@paradox et @Roth, pour moi la serendipity, n'est pas du tout mystique. Elle est justement très concrète quand on réussit, dans le réel à être en réel équilbre entre soi et son environnement. Il s'agit d'une certaine manière être en éveil, se tenir prêt et saisir les éléments du réel environnant qui nous correspondent ici et maintenant. @paradox, cela te parle d'audace, je crois.

paradoxle 17 mai 2021 à 16:01  •   60349

ok, c'est plus clair. Et dans la synchronicité, c'est justement ce 'sans lien causal' que la rationnalité appelle un heureux hasard. Et les spirituels un signe.
Donc la sérendipité aussi peut être interprétée par les deux visions. Il suffit de prendre la hasard pour ce que c'est ou pour une entité, volonté quelconque.

Rothle 17 mai 2021 à 16:29  •   60351

niveau côté mystique ( enfin sur ce que j'ai survolé de la questton sur les divers liens donné via moteur de recherche).:
sérenpidité non, synchronicité plus


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