- Accueil
- Forums
- la communauté : Témoignages
- Un avant, et un avant.
Ça fait une paye.
Mon irruption içi depuis la dernière fois date désormais.
Apie-people, grand exutoire que j'ai plaintivement recherché, toute déception, découragement, tristesse, dommage, incompréhension pesante, chagrin évaporé.
Dans cette réalité traversée de malchance, il est dur, voire pénible mais nécessaire de s'inventer de la joie, de se l'offrir pour ne pas sombrer.
Si comme certains diraient aujourd'hui, nous vivions finalement dans un univers matriciel dépourvu de sens, et érigé par des savants fous, où se trouve la réalité première ? Est-ce qu'elle existe ?
Si je le pense, alors elle existe ?
La pourriture qui accompagne la longue et progressive déliquescence de l'homme apporte avec elle son lot de contradictions.
La bête immonde ricane.
Les vautours, dingos, hyènes, corbeaux compris s'esclaffent joyeusement voyant la réussite triomphale de leur entreprise, la réhabilitation des paramètres d'antan.
J'ai été cueilli par la sensibilité affectée, epleurée de ces tas de monde qui semblaient souffrir jusqu'à leur chair, jusqu'à leur âme dans leur déclaration, enfin jusqu'à ce que je me rende compte que ma nature paresseuse empathique pathologique m'empêchait de voir ce qui se mijotait...même si la petite voix intuitive de l'intérieur me harcelait d'injonctions à faire gaffe.
La base de notre existence reste la même pour chacun-e d'entre nous lorsque nous naissons, à quelques détails près suivant les spécificités culturelles d'un endroit à l'autre dans cet immense univers prison, et plus la chance, ou pas.
Nonobstant, les modalités menant à l'inévitable et stupide penchant favori de l'être humain pour son idolâtrie de la guerre sont conservées.
Le pus de son orgueil le poussant à enfreindre ces propres règles qu'il a lui-même établie, tout plein grassouillet de fatuité, sans-gêne en conservant son avantage si précieux, la quantité.
Ce desir là, est omniprésent.
Il ne s'agit pas d'un conte illusoire dans l'illusion, ni même d'un récit fictif ou bien encore là, la remémoration d'une époque révolue, non...
C'est la poursuite depuis le premier jour où l'humanité a ouvert les yeux d'une horreur perpétuelle et perpetué aucunement éculée.
Ce plaisir coupable de paysage sanguinolent, avec un attrait naturel pour l'ignorance de ces méfaits, c'est tout à fait louable, et honorable, dans un monde où les consciences sont emprisonnées dans des cachots lugubre, ou exposer à des substances chimiques mortels, rien ne doit être reproché, aucune plainte tolérée.
Ce qui compte, vulgairement dit, c'est de fermer son clapet, et d'accepter l'évidence dure à avaler, et à bien des égards je partage cela, à savoir : "la loi du plus fort" dans un monde de brute sans coeur, ni peine, parce que la vie, dans son état la plus infiniment primitive, se présente ainsi.
Je vais certainement passer pour le dernier des ignorants, des billes, des têtes de linotte ou que sais-je mais en toute franchise, je vous dirais que je n'en savais rien...
Ou plutôt avais-je un sentiment plus nuancé, mais c'est un peu plus complexe que ça.
Ainsi se présente ce paysage magnifique, peint sur cette toile splendide.
La mort qui te sourit, cornaqué par un de ces monsieurs à côté de toi qui te susurre à l'oreille "vois-tu, il ne te reste rien d'autre que le désespoir, et la chance te file entre les doigts, je t'avais pourtant prévenue".
Le piège des mots, ce mécanisme mortels d'amertume ressenti de l'intérieur, ces réminiscences persistantes qui te happent, t'emmenant à regretter cette époque d'insouciance, d'innocence naïve tendrement rassurante tout en embrassant l'avenir. Elle disparaît telle la feuille emportée par les vents de l'est, tandis que se présente à toi la rigidité, l'indifférence, l'absence de considération, les chiffres, les statistiques, la politique, le carriérisme, la culture, l'identité, la tradition froide et revêche.
La perte du nous pour le compte du soi, emprunt de forfanterie et d'inconsidération savoureuse.
Personnellement, j'appelle ça la démagogie du salaud..
Calculateur, bizarre, esprit de ruche, ouvrier, fuyant, faux-fuyant, aigri, grincheux, revanchard, désaxé mais redoutablement intelligent, là est son mérite.
Dans cet univers prison, les mots que l'on prononce ont un pouvoir, un pouvoir phénoménal d'émancipation, ou de destruction.
Le chaos qui secoue le monde ces derniers temps n'est qu'à l'étape où il pose ses miches sur le siège du nouvel empire, la panique se fait sentir.
La peur est palpable, perceptible, angoissante, la puissance de cette nouvelle vision du monde est vertigineuse, si bien que certaines personnes pensent même à en finir définitivement.
Les personnes qui, évidemment, ont l'intuition forte et savent pertinemment qu'ils sont en état d'infraction du simple fait de leur existence.
Est ce un scoop ? Que dans ma vision hautement personnelle, je ne me situe ni ici, ni ailleurs ?
Pourquoi ai-je ce sentiment obsédant de vivre dans un univers, dans un monde totalement étranger à mes besoins, à mes inspirations, ainsi qu'à mon caractère fugace, à ce que je suis finalement ?
Pourquoi m'a-t-on raconté depuis mon adolescence que l'avenir s'offrait à moi ? Que l'amour et la concorde étaient possible ? Ces phrases bateaux classiques assorties d'un plaisir sardonique de profils pisse-froids au ton maussade dans leurs vêtements cintrés..un mensonge en barre.
Considérant mon intégrité, ma personne, ma conscience comme menacé dans cet univers prison éternellement guidé par cette horloge de la conflictualité, d'autant plus à posteriori avec l'univers virtuel introduis dans l'univers matériel du faux, utile à l'échange sain, au partage, au ragotage futile devenu un immense champs de bataille, mêlant farces, mensonges, turpitudes, méchancetés, harcèlements, vulgarités, où terminent les colères putrides et nauséabondes de cette humanité malade, où se trouve donc ma place ?
Dans quelle mesure, et sous quel masque puis-je survivre suffisamment longtemps avant que la mort, notre seule vraie compagne, m'indique que l'expérience, la mienne, est arrivé à son terme ?
Je me pose sincèrement, véritablement la question.
Sortir de soi, cheminé vers l'endroit coché sur ta liste, l'oreille tendue entendant les piailleries à travers les regards soupçonneux que l'on te jete, comme le dernier des parasites, ou le plus sombre des cafards, c'est une satisfaction jouissive, une fin rassurante.
Pas pour celui ou celle qui le vit, mais pour celles et ceux qui s'en délectent, goulûment, baveusement.
Je m'en allais chez l'apothicaire pour acheter des pastilles pour les maux de gorge, pas de quoi se tortiller...
Dans ce monde gouverné par l'insalubre mentalité de l'ordure ricanant dans sa belle carrosse, il n'y a que peu d'option, c'est soit la confrontation directe, soit le silence à tout jamais, que certains du reste moins timorés que moi appellent plus généralement la soumission.
C'est l'art culturel primitif de l'animal avec un costard, en bras de chemise, des souliers brillants et rougeâtre d'exaltation.
La mesquinerie des apparences.
Dans ce cycle terrestre sans fin, auquel le temps n'affecte pas un bout d'orteils de notre folie, la peur est la balle située en milieu de terrain.
Et le jeu (enfin ce jeu pervers) consiste à savoir dans quel camp la peur, cette force de l'effroi qui t'empoigne et te fait trembler jusqu'à développer des sentiments contrastés à l'égard de la vie va se trouver, en t'attrapant par les tripes.
Les plus faibles se font bouffer par les plus forts.
J'entends ma soeur me disant comme souvent lorsque nous discutâmes "oui, mais c'est injuste"
Oui, ma sensibilité en est heurté chaque fois que je le réalise, mais la vie est injuste, le monde est injuste, les êtres humains se foutent sur la gueule depuis l'Aube de leur introduction sur cette planète (peut-être même avant) pour savoir qui sera le dernier d'entre eux debout, par nécessité biologique, ni plus, ni moins.
Malheurs aux peuples dont les armes sont des cailloux.
Les expériences stagnantes n'auront pas (ou plus) à recevoir compréhension et compassion, mais indifférence péjorative, ou simple réhabilitation des paramètres d'antan...
En fin de traversée, l'évolution des moyens de production se transforment, de confort aussi, ainsi bien sûr que les conditions matérielles d'existence farouchement gardées par certains privilégiés investis d'une mission "divine" tuer l'innocence, anéantir l'authenticité, quitte à perdre le sens du commun, car elle n'a jamais existé.
Seul les chiffres et le pouvoir comptent.
La paix ? Certainement pas.
La guerre ? Oui, mais si elle est économiquement avantageuse et viable pour les dessinateurs de ce monde, par pour sa lie...
Je vous remercie de m'avoir lu.
Mickael.
Oui ça ronronne hideusement,
Comme les ombres au fond de la caverne.
Le grand théâtre des ombres hyper réalistes. Nous désespérons nous d'être comme des lapins dans des phares ?
Si oui c'est un meilleur début que de s'en satisfaire.
Chemins uniques, sorties au compte gouttes.
@Mikaa, je pense à toi parfois, et je me demande si tu vas bien.
Ces discussions on en a eu déjà sur le forum, et à un moment tu semblais arriver à voir une lumière, un espoir, un plaisir de vivre.
S'est il échappé ?
Je me rappelle t'avoir envoyé une chanson pas très drôle il est vrai, je ne l'avais pas réécouter avant de la poster, je l'ai ensuite regretté.
Et il est vrai qu'après cela tu as été moins présent ici. Alors peut être suis je parano, ou peut être pas, je ne sais pas.
Mais Mickael il n'y a pas que de la haine dans ce monde, il ne faut pas l'oublier.
Bien à toi Mikaa.
@Mikaa
@zozotte a posté une vidéo très d'actualité sur le fil de Rousseau " espoir/désespoir" qui m'a positivement bien intéressé.
voir la vidéo
@zozotte salut à toi, ça fait un bail.
Pour te répondre, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis dans une phase d'effroi totale, néanmoins je ressens une grande préoccupation, une inquiétude assez forte (c'est le cas de le dire, et visiblement je ne suis pas le seul) du fait de cette odeur qui s'échappe...une odeur absolument atroce qui embaume progressivement l'ensemble du terrain dans lequel se trouve le vivant.
Elle est captable, perceptible et plus exubérante qu'auparavant, si l'on a le bon flair, cela va de soi.
Notre discussion précédente m'avait ouvert une voie de contradiction, de nuance vis à vis de cette croyance trucmuche un peu biaisée que je transportais depuis quelques années, ce qui est d'ailleurs toujours le cas.
Hélas, ce que nous pouvons, toi et moi, comme d'autres penser, présupposer logiquement compte tenu des complexités que nous savons n'engagent que nous, dans cet espace où trône l'empereur du mal.
La réalité lorsqu'elle est dicté par la majorité, la masse ballottée d'un coin à l'autre, aussi crétine et absurde soit-elle, emporte tout, par différentes stratégies qu'elles soient verbales, textuelles, ou dans les cas les plus extrêmes imposées sans condition.
Et alors, j'obéis naturellement à une prudence qui m'a toujours permis de lire une situation avec minutie.
Je l'ai fais, et les résultats ne sont pas réjouissants, loin s'en faut.
D'où ton impression compréhensible que j'aurais abandonné ou laissé tomber la "lumière", mais la lumière dont tu parles, ce n'est pas nous qui l'abandonnons, c'est l'inverse.
La vidéo que tu m'avais partagé, je m'en rappelle brièvement, n'est pas à l'origine de mon absence ou même de cette préoccupation qui a pris de l'importance par rapport aux fluctuations terrifiantes qui accompagnent actuellement ce monde.
Ce son strident désagréable, déplaisant à côté de soi qui agite le coeur et les sentiments intime la proie, ou plutôt les proies à établir des stratégies en retour.
N'importe qui, du plus niais au plus lucide, ne se laissera faire, si sa liberté et son intégrité se trouve en jeu.
La laideur se trouve pas loin, derrière notre dos, affamée et aux aguets, je l'ai senti.
J'ai bien conscience, bien plus qu'avant désormais, que la haine s'inscrit davantage dans une volonté d'autopréservation, et pour se faire, l'autodestruction est l'option envisageable adéquate.
Mais tu l'auras sans doute remarqué, nous sommes des pantins, détachés et perdus, sans perspective autre que le besoin de jouir perpétuellement par notre "créativité" à anéantir ce qu'il y a de naturel pour un confort illusoire matériel.
Trivialement, j'ai des remontées gastriques, voilà tout.
Ma mère me faisait cette remarque dernièrement, en me disant que mon soucis est qu'à la moindre difficulté, au moindre embarras, je me morfonds et imagine le monde entier s'effondrer...que c'est par ailleurs une manie que j'ai gardé depuis l'enfance.
Et bien pas tant que ça, puisque au regard du contexte actuel, du séisme ressenti avec un soupçon d'horreur, sous couvert d'une libération de la parole, nous sommes contraints d'écouter, d'entendre, de tendre la joue pour recevoir des bourre-pifs, au nom de cette vénération étrange pour le droit de se montrer...malappris et insultant.
J'ai vraiment cette impression de me retrouver durant l'époque antique, où la plèbe était sujette à instrumentalisation, à manipulation au grand luxe des patriciens, les appréciés de l'empire (qui n'est jamais tombé d'ailleurs, comme certains voudraient nous le faire croire avec du baratin),
Bref, tout les peuples de la terre sont en conflits, nous sommes en conflit avec nous-mêmes, de façon multiple mais aussi individuelle, parce que ce principe idéaliste que nous embrassons à chaque fois de tout nos voeux, souhaitant oeuvrer pour une cause qui nous dépasse disparaît, et le processus de répartition des forces à travers le globe s'effectuant avec fulgurance, la peur entraîne alors, par voie de conséquence de la crainte, de l'incompréhension et en définitive de la violence.
La boucle, pour ainsi dire.
@Matty-san ce prélude à la morosité n'est qu'un avant-goût de ce que la foreuse monstrueuse est capable de faire.
La perfectibilité de l'exécution annoncée mène à penser que l'effet moutonnier potentiellement jouable ne sera peut-être pas qu'une simple vue de l'esprit, ce sera le rassemblement terrifiant à la façon de ce qui a précédé l'horreur de l'investiture d'un certain gars, il y a moins de 100 ans, qui à l'époque jurait faire tomber la foudre sur des gens jugés indigents, porteurs de la malchance non pas pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils...évoquaient, dans son esprit paranoïaque nourris par le sein de la folie.
Et aujourd'hui, à l'Aube du chaos succulent, l'obscurantisme renaissant, instabilité chronique gouvernementale persistante, dans tout ce marasme émerge la raison peut-être même de ma réintroduction, le bras levé.
En signe de reconnaissance, en signe de plaisirs dans l'absolu besoin d'ambiguité, en signe, peut-être, d'indifférence maladroite..
Les symboles, en tout cas, ne laisseront aucune forme de doute.
@Surderien je viens justement de la regarder, grâce à toi.
Capsule intéressante, avec une approche très cathartique, bien que un tantinet militante, de mon point de vue. Ce qui ne veut bien sûr pas dire que c'étais la volonté première du propriétaire de cette page.
@Mikaa,
citation :
mais la lumière dont tu parles, ce n'est pas nous qui l'abandonnons, c'est l'inverse.
Non non et non, très amicalement.
Mes yeux ont pleurés suite aux élections Américaines. Mais après, on fait quoi ?
C'est nous qui abandonnons ou pas, et la haine d'en face n'attend que ça d'ailleurs.
Ta lumière t'appartient.
citation :
La peur entraîne alors, par voie de conséquence de la crainte, de l'incompréhension et en définitive de la violence.
Pas que Mikaa, pas que. Ça entraîne aussi de l'entraide et de l'humain, plus que tu ne le crois.
Je ne vais pas t'écrire une tartine, c'est à nous de choisir notre voie, pas aux autres.
Pas que, je suis d'accord. D'ailleurs les études sur la peur le montrent. La peur aide à passer à l'action.
@zozotte que faisons nous ?
Sans doute ce qui a toujours suivi les étapes de transformation menant à l'autoritarisme d'état dans l'histoire, à savoir la résistance.
Avec un risque aujourd'hui clair de désunion généralisée, sa concrétisation tout du moins, voir dans le pire des cas une guerre civile, ce que évidemment je ne souhaite pas...mais j'entends cette petite musique être chantonné de plus en plus par les sangs bleus investis d'une cause "noble", au travers de fils de discussions obscures avec l'intention potentielle d'en venir aux armes, et donc la suite, tu la connais.
Tel est le plaisir premier de l'homme qui ne se sait pas, inextricablement sauvage, perdu dans les limbes de sa propre perte, traitant la vie avec indifférence froide, désinvolte, pourvu que son beefsteak soit défendu, et qu'il en sorte victorieux.
Mais qu'est-ce que je fais içi ? Qu'est-ce que je fous sur cette planète marquée par la crédulité et le verrouillage de notre pensée ?
Emprisonné par des forces obscures qui laissent courir des rumeurs sur les uns et les autres dans l'unique but qui a toujours été le cheval de troie des puissances impérialistes, la division.
Divide and rule...
Et le problème, c'est qu'il n'y a, de notre vivant, aucune échappatoire viable.
Ce n'est pas en prenant la poudre d'escampette et partir au loin dans un autre endroit du globe qui apparaitrait comme la solution, même si elle était abordable.
Le mal est partout donc cette éventualité ne sert à rien.
Choisir notre voie qui est celle qui nous convient, j'entends, et je partage cette conviction à 100%.
Toutefois, nous n'en sommes plus là.
Comment espères-tu traverser l'épreuve monumentale qui nous attend dans un monde où les points convergents de façon medusante vers une mondialisation de la haine comme tu l'dis, au nom de la liberté d'expression ?
Et les nouvelles mentalités d'aujourd'hui, à savoir une parti, grande parti de cette jeune génération est totalement désinhibée, voir enivrée par les mots des oyez oyez.
Le défi, sinon impossible, du moins difficile qui nous est présenté est de taille.
Le ciel s'obscurcit, vent se lève ? Une occasion de lever les voiles et de vérifier si on a bien préparé notre vaisseau pour la haute mer.
@Mikaa
citation :
Qu'est-ce que je fous sur cette planète marquée par la crédulité et le verrouillage de notre pensée ?
C'est à toi de déverrouiller ta pensée justement, tu comprends ? Le voila ton défi, déverrouiller ta pensée pour prendre de la hauteur, et te rendre compte que tout n'est pas aussi binaire que tu ne le crois, et aussi que l'humain a plein de ressources, bien loin de la haine ou de la résistance violente.
citation :
Qu'est-ce que je fous sur cette planète
Si chacun d'entre nous ne s'est pas fait mille fois cette réflexion c'est qu'on s'est trompé de site.
Un fois acté on trouve individuellement des espaces plus ou moins collectifs à notre dimension. Y en à pleins, même des pas lointain.
Résilience, c'est notre truc magique à nous, notre vrai avantage concurrentiel.
@Mikka
Allez, j'ai comme une envie d'un peu de poésie, ici. Le texte d'un ami que j'ai un jour mis en musique.
Inoculé dans nos têtes
Le venin de la ville avilit nos cerveaux
Il s'y insère, il s'y développe
Morsure fatale, mutant robbot
Un venin qui nous garde en vie
En faisant de nous des rivaux
Sens écrasé, serpent cravate
Sa langue basique nous suce les yeux
Nous coud la bouche, nous coupe les cheveux
Poison violent héréditaire, moisissure parasitaire
Faisant de la Terre un tombeau
À moins qu'un jour tu lèves la tête
Peuple muet d'un monde en miette
Vent de folie qui souffle de nouveau
Secret soleil, secrétion d'antidote
Un monde qui nous éveille, nous caresse, nous enveloppe
Le fleuve de nos sèves sort de son lit caveau
Il s'insurge, il déborde
Brise-barrage, montée des eaux.
Ça s'écoute ici
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !