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- Un bonhomme....c'est quoi?
Suis tombée par hasard sur cette vidéo.J'avais envie de la partager avec vous.
Après" balance ton quoi", je voulais que l'on entende la belle personne que peut-être "un homme ",avec ses ressentis,ses craintes ,sa vulnérabilité,son amour,sa gentillesse,son sens de la responsabilité .Ce n'est pas si simple parfois d'être un homme...Ça sonne de manière différennte chez beaucoup.Il y a quand même des hommes tendres,à l'écoute,intelligents ,respectueux de la femme,ayant un humour délicat, dans ce monde de bruts! Je crois que ces interviews mettent en évidence ceux dont on parle peu ,mais qui sont si agréables à rencontrer et avec lesquels on ne se lasserait pas de partager!
Eva
Voilà...libre à vous d'aller voir toutes les autres vidéos.
Si vous souhaitez en discuter le post est ouvert.
Eva?
Coucou chéri...(mon fils) qui est ici...
Un peu pour toi JF....Mon bonhomme ....
Ta mère.
C'est cool de ta part ce partage. Sujet brûlant. J'ai pas encore tout écouté mais je le ferais. C'est pas souvent que les hommes parlent de leur masculinité. Mais c'est une masculinité apprise, acquise par l'éducation et le mimétisme.
Personnellement, j'ai été élevé par une mère masculine et un grand frère féminin, je n'ai donc jamais adhéré au mythe de la séparation des sexes, nous avons tous en nous une partie plus ou moins cachée de l'autre sexe. Quand la théorie du genre est arrivée sur la place publique, j'ai soufflé de soulagement : je ne suis pas seul ! Enfin, je connaissais déjà les idées de Georges Groddeck sur le sujet, médecin généraliste et psychothérapeute du début du 20° siècles, considéré comme le père de la psychosomatique, auteur d'une ode à la libération des femmes par elles-mêmes et défenseur du droit à l'homosexualité. Il prenait en compte la bisexualité intrinsèque de l'être humain dans ses traitements psychiques des maladies organiques. Après... l'orientation sexuelle est une histoire de goût, faut juste pas se mentir à soi-même.
Moi, je suis hétéro (même si j'ai vécu deux trois expériences avec des garçons, c'est finalement pas trop mon truc mais faut bien essayer pour être sûr). J'ai pas mal traîné dans les milieux queers, parce que j'ai vraiment du mal à me retrouver entouré de mecs trop mecs et de filles trop filles, c'est comme s'ils n'étaient pas entiers et qu'ils n'arrivent pas à tomber le masque, c'est superficiel.
Je suis (encore à 51 ans) d'une timidité maladive, je suis vite impressionné voire tétanisé par une fille qui m'attire, surtout quand c'est elle qui vient vers moi (c'est con). (j'emploie souvent "fille" et "garçon" plutôt que "femme" et "homme", c'est mon côté gamin).
Et j'ai longtemps cru que les filles ne voulaient pas de moi parce que j'étais pas assez macho. Et puis je me suis demandé si c'est les filles qui voulaient pas de moi ou c'est c'est moi qui comprenais rien au jeu de la séduction. Mais j'ai compris, les filles ne veulent pas de moi parce que je comprends rien. Enfin, j'ai quand même eu de chouettes histoires parce qu'il y a des chouettes filles.
Et merci Nala pour rappeler ce sketch de Blanche Gardin, je suis fan. Et c'est vrai que j'aime qu'une fille me titille la prostate, ça fait parti de la sexualité masculine même si peu le savent (ou l'avouent comme dit Blanche).
Ça fait du bien de se livrer, j'écouterais tout et je dirais ce que j'en pense plus précisément.
citation :
Personnellement, j'ai été élevé par une mère masculine et un grand frère féminin, je n'ai donc jamais adhéré au mythe de la séparation des sexes, nous avons tous en nous une partie plus ou moins cachée de l'autre sexe. Quand la théorie du genre est arrivée sur la place publique, j'ai soufflé de soulagement : je ne suis pas seul !
Un mythe @franch ? Non, une réalité naturelle, objective et rationnelle.
On pense toujours à l'aune de son corps et a fortiori de son sexe.
Epicure, Nietzsche, Montaigne, Camus ont développé une vision qui est la leur, parce que leur propre corps était en souffrance. Il en va de même pour Saint Paul qui déteste tout ce qui se rapporte à la sexualité ; il mentionne par exemple "l'épine plantée dans sa chair".
Je ne peux pas penser comme une femme parce que je ne connais pas ce que vivre dans un corps de femme implique. Je ne connais pas l'enfantement, les règles, le lien maternel, etc.
La théorie du genre est juste un déni de l'altérité, un refus du naturel typique, presque stéréotypé, tant la plupart de ses adeptes son faciles à cataloguer dans le paysage politique. Alors bien sûr, cela ne veut pas dire que l'opinion inverse est vraie en tous points.
Moi ce qui me fatigue c'est ce dualisme incessant ; cette nécessité à penser les choses les unes contre les autres plutôt que de les associer.
Ne pourrait-on pas essayer d'imaginer qu'être homme ou femme, c'est à la fois naturel et culturel, que l'on naît homme ou femme et qu'on le devient aussi ?
@Chershire Tout à fait d'accord avec ta dernière phrase et je n'aime plus le dualisme que je combats. Et oui, physiquement, l'enfantement est la différence. Mais comme le dit Georg Groddeck, toi t'intéresse à la psychanalyse, "notre inconscient ne sait pas si on est un homme ou une femme" et les hommes qui prennent du bide expriment inconsciemment leur désir d'enfanter. Mais là je me lance dans un débat sans fonds, notre Ça (celui de Groddeck, pas celui que Freud lui a piqué pour le réduire à la pulsion. cf, Ça et moi, préface de Roger Lewinter, Gallimard, 1977, Correspondance Freud/Groddeck)
oups, j'ai cliqué "poster" par mégarde. Les voies de notre Ça sont impénétrables.
C'est marrant, j'étais certaine que tu allais réagir @Cheshire 😂 😉
Oui @Berengere, @Cheshire a réagi. Et pour le meilleur je trouve.
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