Amour et amitié

Avez-vous déjà eu de vrais amis ?

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Avez-vous déjà eu de vrais amis ?
Jamesle 14 octobre 2019 à 10:11

Je pose cette question pour faire une sorte de sondage.
Ma définition d'un VRAI ami est quelqu'un sur qui à la fois : vous pouvez compter en cas de problème ou de besoin (comme un frère) , qui comprennent réellement comment vous réfléchissez et avec qui vous vous amusez vraiment sans avoir besoin de drogues ? (alcool et bedo compris)
Dans ma vie j'ai biensur connu des personnes réunissants un ou plusieurs de ces points mais jamais tous à la fois.
Pourtant je pense que c'est indispensable rien qu'à une base d'amitié épanouissante, pour ma part en tout cas.
Si je devais décrire mon meilleur ami selon ces critères alors mon meilleur ami est mon inconscient, sauf que mon inconscient c'est moi.
Sommes nous nos seuls véritables amis ?
J'aimerai vraiment que vous me fassiez part de vos expériences d'amitiés en cours, ou passées afin que je puisse avoir matière à réfléchir.

Même un oui, un non ou un pas vraiment suffisent à repondre à ma question, j'ai juste besoin d'avoir plus d'éléments que ma propre vie ne m'en donne pour faire des théories
N'hésitez pas à me dire si vous pensez que ma vision d'une vrai amitié est trop utopiste
Merci d'avance

Fropople 14 octobre 2019 à 10:47  •   21681

@James, pourrais tu développer ta pensé sur ce qu'est un vrai ami pour toi ?
Tu donnes deux "caractéristiques" de ta définition de "VRAI ami" et en dessous dis que tu en as connu des personnes réunissant plusieurs de ces points mais jamais tous 🤔 , mathématiquement sur une liste de 2 éléments, plusieurs = tout 😜
Pourrais-tu essayer de mieux définir/ décomposer ce que tu cherches et attends d'une amitié idéale ?

Pour ma vision des chose, je te dirai que nous n'avons pas tous les même besoin en terme d'amitié, j'ai un petit groupe d'ami que je connais depuis la fin de primaire/début du collège, je m'entends très bien avec eux et pourtant j'ai l'impression qu'on pourrait être "d'avantage amis" par rapport à un idéal d'amitié.
C'est un "défaut" (je ne sais pas si inné, ou bien acquis par notre culture, probablement un mélange des 2) que de toujours vouloir plus et ne jamais réussir a se satisfaire de ce qu'on a. Est-véritablement un mal que d'avoir différents amis répondant à différentes attentes et besoins plutôt qu'un seul ami qui matcherai à 100% 🤔 ?

Merlinle 14 octobre 2019 à 10:50  •   21683

Je crois que l'amitié c'est comme l'amour, c'est une forme d'alchimie dont tous les paramètres ne sont pas forcément rationnels. J'ai quelques amis proches, certains depuis de nombreuses années, et ce sont des gens sur qui je peux compter, oui, et dont je sais qu'ils ne me jugeront pas quoi qu'il arrive. Ca ne veut pas dire qu'ils comprennent forcément comment je réfléchis, mais qu'il y a une harmonie des échanges avec eux.

criquetle 14 octobre 2019 à 12:35  •   21687

J'ai un ami qui rentre dans tes critères.

Cependant, j'ai toujours trouvé ca curieux de mettre des critères pour dire "un tel est mon ami".

J'ai des gens, que je considère comme amis, alors que je ne compte clairement pas sur eux pour m'aider en cas de besoin, parce qu'ils ne peuvent pas, ou parce qu'ils ne veulent pas. Pourtant, je ne les considère pas moins proche que mon "vrai ami"


Ami est un mot, mais pour moi, la définition doit etre vaste: nous sommes tous des humains, et au final chaque relation pourrait avoir son propre mot.

Ainsi je ne parle pas d'amitié, mais plutôt de "ma relation avec un tel"

Asacksle 14 octobre 2019 à 18:07  •   21694

Je rejoins criquet et Merlin, je pense aussi que l'amitié est plutôt une alchimie dans la relation; j'ai par exemple, des amies datant du lycée avec lesquelles le lien n a jamais été coupé, l entente et l harmonie sont là dans les échanges depuis tout ce temps, je les vois régulièrement, pour autant aucune d'entre elles ne pourra me comprendre en totalité, (et heureusement moi je trouve).

Et en effet, comme le dit Fropop plus haut à propos des différents amis apportant différents besoins, je me situe plutôt dans ce genre de relation amicale. Je compose avec les qualités de chacunes et au final la relation est satisfaisante pour toutes ?

Peut-être que je me trompe totalement, mais je ne suis pas à l'aise avec les relations amicales exclusives, ça m'inspire une certaine dépendance selon comment on investit la relation d'amitié, et je ne trouve pas cela épanouissant au final...

Gottheimle 14 octobre 2019 à 19:37  •   21697

@James
Je me reconnais pas mal dans ta définition du mot ami.

Malheureusement, je partage aussi le fait de n'avoir jamais vraiment connu quelqu'un qui y corresponde, au point de me demander si je suis capable d'avoir des amis.

@Fropop
Mon frère de pinaillage, permets-moi de chercher la petite bête dans ta remarque 😈 : si on décompose, James mentionne bien non pas deux mais trois critères. Fiabilité, compréhension mutuelle et complicité.

Quoique très similaires et étroitement imbriquées (la complicité est impossible sans la compréhension mutuelle) ce sont bien deux choses différentes. 😉

Tu peux très bien être à même de comprendre un collègue de boulot et vice versa, mais en dehors du boulot vous n'interagissez pas plus que ça et tu ne le trouves pas non plus particulièrement marrant. 😋

Fropople 14 octobre 2019 à 20:43  •   21704

En effet @Gottheim, je suis allé un peu trop vite dans ma lecture et n'ai pas été assez subtil dans mon analyse 😵 , tu marques un point 😉

Juliette...le 14 octobre 2019 à 21:44  •   21711

Très insatisfaite au niveau de l'amitié.
Et, je dois l'avouer, bien souvent "restée sur ma faim" aussi dans les relations amoureuses...
Les relations les plus poussées que j'aie eues, amicales ou amoureuses, pour me combler un moment, devaient se teindre de leurres.
Je ne veux plus de ça. Je m'efforce donc d'être la plus franche possible, avec moi-même et avec les autres, et jouis donc d'un maillage relationnel restreint et pour échanges occasionnels.
Certaines rencontres faites sur ce site me donnent l'impression que l'on peut vivre des relations plus complètes. A suivre... 🙂

ouestlebonheurle 14 octobre 2019 à 22:00  •   21718

Je n'ai pas su garder d'amitié au fil des années. J'ai bcp de mal avec le concept de se voir souvent, et d'organiser des choses chez moi. Alors j'ai des gens (hommes) au boulot avec qui j'aime bien plaisanter de temps en temps, mais ça s'arrête là.
Sinon c'est un peu mon mari même si au fil des années je lui en dit de moins en moins sur mes pensées pour se préserver un peu d'espace

Intéressant de voir vos réponses 😄

Jamesle 15 octobre 2019 à 00:35  •   21742

OK, déjà merci pour toutes vos réponses pertinentes ! Ça fait plaisir et je suis d'accord avec la plupart des choses que vous avez dites, je vais essayer de répondre à tout ce que je peux ce qui permettra en même temps de préciser ou je veux en venir par le terme " vrai ami" je pense ( @Fropop )

Pour moi une personne réunissant les 3 points que j'ai évoqué ne match pas nécessairement à 100%, c'est juste la base d'une amitié pour moi, et je dis bien juste pour moi. C'est de ce genre d'amitié que je parle

@Merlin je suis d'accord avec toi, seulement pour moi l'harmonie entre moi et mes amis est souvent insuffisante au pont que je me demande ce que je fous là parfois et est-ce que je reviens seulement par peur d'être seul ? Je ne m'amuse vraiment que quand je m'abruti à l'alcool et que du coup tout ça n'a plus la moindre sorte d'importance vu que je me sens hilare et enthousiaste pour tout sans raison, pas besoin d'amis donc.
@criquet
Pour avoir eu une fois quelqu'un que j'ai considéré comme premier et seul vrai jusqu'à ce jour (mais je me suis trompé ce n'était qu'un égoïste très malin qui avait senti que j'étais fidèle et dévoué en amitié ) je pense que le fait d'avoir un " vrai ami" (selon mes critères encore) rend les autres relations plus faciles car vous ne leur demandez pas ce qu'il ne peuvent pas vous donner car quelqu'un vous le donne déjà, comme quand tu as trouvé la femme de tes rêves, après tu t'en fous de l'indifférence des autres alors que peut-être ça t'aurais touché si tu avais été seul tu vois ce que je veux dire ?
@Asacks
Je sais pas trop quoi répondre je pense que j'ai déjà répondu ducoup, et je suis d'accord avec toi sur les relations exclusives, seulement ce n'est pas ce que je veux dire, je parle seulement d'une seule relation épanouissante (autrement que par le fait de ne pas se sentir seul et de rigoler de temps en temps) sur toutes les autres relations qui biensur gardent leur importance, bien que moindre, pour mon bien-être.
@Gottheim
Je pense que tu as très bien compris où je voulais en venir malgré le fait que je n'ai pas beaucoup détaillé, c'est la question que je me pose, pouvons nous avoir des amis comme beaucoup en ont ? Leur compréhension mutuelle les poussent à être complices puis à se faire confiance et à être digne de confiance car ils tiennent l'un à l'autre pour ces raisons + leur qualités mutuelles en dehors de ça
Mais quand la compréhension ne va que dans un sens les choses deviennent vite complexes non ? C'est mon avis
@juliette...
"Les relations les plus poussées que j'aie eues, amicales ou amoureuses, pour me combler un moment, devaient se teindre de leurres." c'est exactement ce que je ressens, que ce soit d'un côté ou de l'autre trop de leurres maintiennent l'amitié solide jusqu'à ce qu'ils apparaissent au grand jour et la c fini car tu vois le vrai visage de la personne, la vrai "couleur" de son âme, sa vraie nature, et ce n'est pas du tout la personne que tu pensais et que tu affectionnait... Ou alors tu joue la personne qui n'en donne pas trop afin de ne pas attirer de profiteur et des que tu en donne un peu tu te rend compte que la personne profite et ne te rend rien ou ce genre de trucs. Mais à quoi bon être faux, je préfère être vrai et naturel autant que possible, tant qu'à se sentir seul, autant l'être pour de vrai mais en restant fidèle à ce que nous sommes.
@ouestlebonheur
J'ai du mal avec le fait de garder des amitiés dans le temps aussi, je me lasse assez vite des faux semblants des mensonges des gens ou même du fait qu'on évolue dans des directions opposés malgrés le fait que je les affectionne toujours pour ce qu'ils sont, je n'ai pas spécialement envie de les voir... Ca serait ennuyant et ça entacherait la belle relation qu'on a eu car elle a duré le temps parfait avant que je me lasse, ou alors je devrais être faux ce que je refuse.
Si ce n'est pas indiscret que veux-tu dire par " pour se garder de l'espace"?

Jamesle 15 octobre 2019 à 00:38  •   21743

Dsl pour les fautes et oublis de mots !

Jamesle 15 octobre 2019 à 01:28  •   21744

Et au fait @Fropop je pense qu'en vouloir toujours plus est inné ( et accentué par la société) c'est ce qui nous permet d'avancer dans notre vie en tant qu'être vivant, si un chien chasse tous les jours de petits animaux avec difficulté et qu'un jour il se rend compte qu'il peut en avoir un gros, meilleur et sans se fatiguer, il choisira sûrement le gros, lent et succulent, car guidé par ses sentiments et sensations de bien-être ! parfois les mauvais sentiments sont injustifiés, mais quand ils le sont, ils nous aident à savoir de quoi nous avons besoin c'est leur but premier, je pense qu'on doit les apprivoiser en tant qu'humain en société et en tirer le meilleur mais ce n'est que mon avis !

ouestlebonheurle 15 octobre 2019 à 11:27  •   21760

Espace pour soi. Un couple n'est pas une fusion mais je le vois maintenant comme 1+1=3 alors donner "tout" à son conjoint c'est se donner le risque de se perdre dans le noyau formé

Fropople 15 octobre 2019 à 13:40  •   21766

@James, je te rejoins sur le fait qu'il faut écouter nos sentiments en particulier les "mauvais" qui sont des alerte de choses nous dérangeant qu'il faudrait changer, améliorer. En revanche je pense qu'on s'attache trop à toujours chercher "mieux", chose que nous enseigne la société et notre culture occidentale trop individucentrique à mon goût.

On peut je pense très probablement se passer de beaucoup de chose que l'on considère comme nécessaire à notre époque. (cf le message de @Merlin à 10:59 dans ce sujet-ci : https://www.apie-people.com/forum/loisirs-passions-et-hobbies/philosophie-et-spiritualite/indecidables-absolus-20810 )

Pour le bien de tous et la pérennisation de la vie sur Terre, il faut m'est avis qu'il faut arrêter cette obsession de croissance, d'en vouloir toujours plus

Juliette...le 15 octobre 2019 à 19:02  •   21808

Alors là, je ne suis pas du tout d'accord avec ta comparaison Fropop.
Je ne vois pas du tout le rapport entre -réclamer plus de qualité dans les rapports humains et -accumuler toujours plus, y compris de faux amis...
Une copine qui sort sa parade nuptiale à chaque fois que tu as un compagnon, une autre qui profite toujours qu'il y ait du monde pour essayer de te casser devant les autres, un copain qui finit par te sauter dessus après des années d'amitié, une nuit où tu demandes à pouvoir dormir chez lui... Bon, c'est vrai, l'amitié homme-femme, entre célibataires en tous cas, c'est souvent voué à l'échec, ou à une histoire d'amour...
Enfin, sans avoir envie de m'épancher encore une fois sur mon vécu, toutes les amiEs que je croyais avoir ont fini par m'apparaître comme des filles, puis des femmes, boursoufflées par la jalousie et l'esprit de compétition et, merde, il faut bien le dire, asséchées par une carence assez fatale en valeurs humaines. Mais je précise que, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, mes espoirs n'ont pas complètement tari 🙂

Fropople 15 octobre 2019 à 20:07  •   21813

@Juliette... Ma comparaison faisait suite à celle de James sur le chien qui chasse des proie, mon cerveau à dériver vers la consommation abusive de l'être humain envers les ressources. désolé pour le HS ^^"
Pour revenir au sujet de la qualité d'une amitié, en effet, il me semble normal de chercher une relation qui nous satisfasse le plus possible. Mon interrogation porte d'avantage sur cet envie intarissable du toujours plus, toujours mieux qui me semble excessive. Revoir un peu à la baisse nos attentes permet à mon sens de bien mieux supporter les petits défauts inévitables qu'il y aura, et donc d'apprécier d'avantages ces amitiés imparfaites.

Fropople 15 octobre 2019 à 20:07  •   21814

(doublons 😒 )

katian_le 15 octobre 2019 à 20:31  •   21816

et si j'essayais de devenir mon meilleur ami ? 😉

Jamesle 15 octobre 2019 à 21:53  •   21823

@ouestlebonheur
D'accord, merci de ta réponse ! D'ailleurs je vais essayer d'avoir ça en tête pour mes prochaines relations, merci encore.
@Fropop
Je n'estime pas avoir une envie interissable de toujours plus en espérant un jour trouver quelqu'un qui me comprenne, qui soit loyal et avec qui je m'amuse... Enfin bref je pense que je vois où tu veux en venir seulement j'ai déjà revu mes attentes à la baisse dans ce domaine, en faire plus serait m'oublier pour les autres, ce qui est malsain et ne m'aiderai pas à avancer vers plus de bonheur (je dis ça d'expérience) je ne parle pas d'acheter une ps4, les amis c'est important pour le bien être, c'est dans notre nature d'animaux sociaux. Peut-etre pas pour absolument tout le monde, mais pour moi oui.
@katian_
Tu parles pour moi ? Si oui je pense déjà être mon meilleur pote par défaut ahah mais c'est différent d'un vrai ami quand même

Du coup ce que je retiens c'est que pour l'instant dans vos messages aucun n'a rencontré de vrai ami comme je le décris... C'est fou quand même, mais comme l'a dit Juliette je garde espoir moi aussi, on verra bien

Julienle 16 octobre 2019 à 08:26  •   21845

Salut James, salut à tous,

Tu pars de la définition d'un mot, et tu cherches à retrouver exactement le contenu de ce mot, dans la réalité. Si tes relations ne correspondent pas exactement au mot dont tu recherches l'incarnation, alors tu es deçu. Tu en viens même, peut être, à reprocher å certaines personnes, d'avoir echoué à correspondre à ta définition personnelle d'un mot, et tu les as alors sortis de ton dictionnaire intime.

Tu es comme la plupart de nous tous ici, tu t'inventes une réalité imaginaire, par l'intermédiaire d'un mot, d'un concept, d'une idée, d'un idéal, d'un mythe, d'une fiction, d'un rêve, et tu cherches ensuite à conformer, façonner la vie selon cet idéal imaginaire et théorique. Maladie des mots, de la pensée, de l'imaginaire, qui détruisent la vie !

Combien d'entre nous fonctionnent de même avec les concepts amour, courage, vérité, confiance, honnêtete, justice, entraide, soin, générosité, français, intelligent, surdoué, etc ?

Au lieu de s'entêter å vouloir façonner le réel selon l'idee que l'on s'en fait, pourquoi ne pas accueillir la vie telle qu'elle est, les gens tels qu'ils sont dans le moment, sans essayer de savoir qi l'on pourra bientôt en faire un "ami" ou un "pote" ou un "frère" ou une "âme soeur" ou quelque autre mot auquel on va essayer de le faire corresppndre ? Accepter l'imperfection chez l'autre, et le caractère changeant, instable, de sa "personnalité", de ses valeurs, de ses croyances ? Ne pas coller un mot au front de l'autre, pour se l'approprier ? Ne pas l'idéaliser, pour ne pas en être deçu ? Ne pas imposer un cahier des charges, un contrat, avec des droits et des devoirs, à celui pour qui l'on ressent des affinités ?

Moi je n'ai aucun ami, juste des êtres humains dont les lignes de vie se mêlent à la mienne, pour une intensite et une duree de moi inconnues.

Julien

Merlinle 16 octobre 2019 à 08:27  •   21846

@James je n'ai jamais dit que je n'avais jamais rencontré de vrais amis. Au contraire. Mais ma définition d'un véritable ami ne correspond apparemment pas à la tienne, c'est tout :)

ouestlebonheurle 16 octobre 2019 à 10:44  •   21856

@julien
<<Tu es comme la plupart de nous tous ici, tu t'inventes une réalité imaginaire, par l'intermédiaire d'un mot, d'un concept, d'une idée, d'un idéal, d'un mythe, d'une fiction, d'un rêve, et tu cherches ensuite à conformer, façonner la vie selon cet idéal imaginaire et théorique. Maladie des mots, de la pensée, de l'imaginaire, qui détruisent la vie !>> 🤔
C'est bien mon problème dans mon couple et l'éducation de mes enfants.
A force de vouloir atteindre un idéal que j'ai façonné dans ma tête on ne sait comment, je n'ai jamais fait attention à eux et aux choses importantes.
Merci de montrer que je ne suis pas seule à fabriquer une réalité imaginaire inatteignable 🙂

Mirobellele 16 octobre 2019 à 11:15  •   21860

Bonjour à toutes et à tous,
Oh comme je te comprends parfaitement @Juliette. J'ai vécu (et vis encore) ce que tu décris si bien. Tu as choisi le verbe qui correspond le mieux : sauter. Et du côté de mes "amies", tant qu'elles me considèrent comme l'handicapée, tout va bien. Lorsqu'un homme s'intéresse à moi, là rien ne va plus, faites vos jeux. Euh je m'égare.
C'est difficile à expliquer mais j'ai constaté que les femmes supportent encore moins qu'on préfère une personne comme moi. Leur égo en prend un sacré coup car dans leur petite tête, je ne vaux pas grand chose.
Ce n'est pas pour la ramener avec mes handicaps, ils font partie de moi et jouent un rôle important dans les relations amicales, amoureuses ou encore professionnelles.
Je peux me tromper mais j'ai l'impression que l'amitié entre hommes est moins compliquée qu'entre femmes. Je suis encore d'accord avec toi @Juliette.quand tu parles d'esprit de compétition entre femmes. C'est sûr qu'il existe aussi chez les hommes avec une différence dans certains cas. Par exemple, si deux amis sont intéressés par la même femme, celui qui parviendra à la séduire sera considéré comme un tombeur, un héros. Une femme sera considérée comme une...
Qu'en pensez-vous ?
Et pour te répondre @James, je ne crois pas et cela me rend triste.

ouestlebonheurle 16 octobre 2019 à 11:58  •   21865

Pour revenir au sujet amitiés, en fait je crois que je n'aime pas les amitiés fille.
Du plus loin que je me souvienne c'était hyper compliqué d'être sur la même longueur d'ondes, et de savoir faire durer l'amitié. En plus à la faculté n'ayant pas vraiment d'inhibition et mon besoin de reconnaissance, j'ai été la menace des filles autour des garçons ... Ça a fait baisse mon estime de moi. Ce qui me semblait normal n'était apparemment que drague et sal#*pe ...
Et après les études et mon déménagement pas rencontrée de filles je bosse dans un environnement de mecs. C'est quand même plus sain. Sauf quand ça tourne autour de blagues ou commentaires sexistes en ma présence. Ce qui m'a empêché d'être féminine les 1eres années de carrière ayant peur du regard de 1000 mecs sur site ...
La dernière amitié fille que j'ai eu et qui m'a donné espoir il y a 4 ans est décédée il y a 2 ans. Paix à son âme.

Depuis je fais qqes sorties avec un ou 2 potes mecs sans le mari. Mais ça ce compte sur les doigts de la main sur l'année.

C'est quand même plus facile une amitié entre mec. Je ne sais pas expliquer mais en amitié on discute on rigole. Faut pas chercher de sous entendu parce que je suis une fille.

Juliette...le 16 octobre 2019 à 12:26  •   21871

Je ne comprends pas bien, en quoi prétendre à des relations plus vraies, plus profondes, plus "classe", peut valoir qu'on nous assène, une fois de plus, ce genre de morale culpabilisante qui consiste à nous dire qu'on cherche à faire des autres ce qu'ils ne sont pas, à se palucher les neurones sur des concepts abstraits et non avenus...
Je ne suis pas parfaite, je suis faillible, je merde régulièrement. Mais, merde, je crois pouvoir dire que je consacre une partie majeure de mon énergie vitale à ce que tout le monde aille pour le mieux. Et, oui, je travaille sans cesse à mon amélioration dans les rapports humains. Donc, tout comme @James, @Mirobelle, par exemple, ben je suis juste régulièrement déçue, dégoûtée (pourvu que ce ne soit jamais blasée) par le peu de cas que font certains du respect de l'autre, a fortiori quand on fait genre on est amis. @Julien, je ne suis même pas sûre que l'on parle de la même chose...

Mirobellele 16 octobre 2019 à 14:59  •   21884

Ok @ouestlebonheur, malgré mes différentes expériences, je reste ouverte car chaque personne est unique, par contre, je ne me lancerai plus dans une amitié aveuglément.
Ma question est peut-être stupide mais avez-vous, eu, toi et @Juliette, des amies HP ?

Fropople 16 octobre 2019 à 15:31  •   21886

@Juliette Je comprends ton dégoût et ta déception de ne pas trouver suffisamment de respect même avec des "amis", cependant, bien que j'aimerai également trouver plus de respect et d'écoutes chez tout un chacun, ma position de ne pas trop en attendre des autres est ce qui me sert de protection, pour ne pas sombrer seul dans des sentiments désagréable. Je ne peux pas changer les autres et les forcer à m'écouter ou me respecter donc, je garde
une certaine distance qui m'évite cette déception. Je ne dit absolument pas que c'est LA solution, c'est uniquement ma réponse à ce manque de connexions sincères entre les individus.
J'espère que tu n'avais pas pris mes propos comme si j'assénais une moralité, ce n'était qu'une évocation de ma vision de la chose, vision très subjective de mon expérience personnelle 😉
Je ne pense pas non plus que @Julien cherchais à t'asséner un discours moralisateur, c'est je pense (corrige moi si je me trompe ;)) sa déception et son dégoût du coté "insatisfait perpétuel" des Français ^^

Juliette...le 16 octobre 2019 à 15:52  •   21893

Je n'ai relevé absolument rien qui m'ait gêné dans tes propos @Fropop. Et même ceux de Julien. De toutes façons, pour ma part, je vogue, y'a pas de souci. Je ne me plains même pas forcément d'avoir peu d'amis. Je parlais de profondeur dans les rapports humains. Moi aussi je suis ma meilleure amie. J'aime les gens. J'aime partager. Je ne peux pas m'en empêcher. Je m'enflamme parfois et ai envie de sauter en plein dans le coeur des choses, mais je n'agresse jamais personne et repars la plupart du temps avec ma mine un peu tristounette et mes doux rêves, voguer ailleurs. Mais rien ni personne ne peut empêcher les gens comme moi de ressentir les choses ainsi. Quand @James me parle de ses attentes (mais en fait il n'attend pas hein, il est sûrement tout le temps à essayer de provoquer le meilleur pour tous), ben je me reconnais, voilà tout, et je lui dis que je connais cet état. Et je pourrais en parler des heures mais ça ne changerait rien.
Ca ne m'empêche pas d'être bienveillante, ouverte à toutes les rencontres, et toujours en joie de partager quelques expériences, voire quelques instants, avec plein de gens que je respecte.
Mais, et pour répondre à @Mirobelle, j'ai beaucoup de plaisir à rencontrer des gens d'APIE. Non, je ne pense pas avoir eu d'amiEs HP, des amis, oui, pas mal. Enfin, à mon sens, étant donné d'ailleurs que je ne suis pas moi-même testée. 🙂

Julienle 16 octobre 2019 à 16:21  •   21904

On pourrait déplacer un peu le terrain de discussion en creusant la définition du mot "ami" : Personne qui de la part d'une autre est l'objet d'un attachement privilégié; celui, celle qu'on aime et/ou qui aime.
A.- [L'attachement est de nature affective]
1. [Il exclut la relation amoureuse]
a) [L'attachement est de nature princ. affective, mais distinct des affections familiales et de la passion amoureuse. Subst. corresp. amitié]

Où le mot "attachement" fait son apparition !

Alors voilà, on s'attache à quelqu'un. L'autre s'attache à nous.

Mais il me semble que, bien souvent, on s'attache à l'image, que l'on se fait de ce quelqu'un : on l'a rencontré(e) une dizaine de fois, on sent des affinités immédiates, des points communs dans le parcours, la sensibilité, la vision du monde... On pense qu'on "connaît" cet autre, sur la base de ces quelques rencontres. On devient "ami" avec cette synthèse partielle d'un vécu entier, qui se présente devant nous, et qu'on appelle "ami".

Et puis, quelques temps après, on découvre une partie de la personnalité de cet ami, un pan de son passé, une tendance jusqu'ici non-manifestée, une peur qu'on croit nouvelle, mais qui avait toujours été là, en latence... et qui nous déplaît, avec lequel on se sent en désaccord. Et alors on est déçu. L'osmose parfaite, la fusion idéale, sont brisées.

On était certain de connaître l'autre, et on s'est trompé.

Combien de temps faut-il, pour pouvoir être en mesure d'affirmer avec certitude, que l'on connait quelqu'un ? Une personne avec derrière elle, vingt, trente, quarante, cinquante années de vie sur cette terre ? Cinquante fois 365 jours d'expériences, de sensations, de blessures, de sentiments, de croyances, de combats, d'accumulation de connaissances...

ouestlebonheurle 16 octobre 2019 à 17:50  •   21919

Pas d'amiEs HP à ma connaissance. Je ne sais que depuis 4 ans. Et en regardant mon parcours je ne pense pas en avoir croisé.

De toute façon ça m'épuise cette scénographie de faire attention à ce qu'on dit ou fait. Je pense que mes angoisses de nouveautés sociales viennent de là. Et même les gens que j'apprécie je ne sais pas ce qu'ils pensent réellement de moi et je ne le saurais jamais vu le peu d'intimité qu'on a en commun

Jamesle 17 octobre 2019 à 01:20  •   21959

@julien

Je ne me sens pas du tout concerné par ce que tu décris, je ne suis pas du tout dans ce mode de pensée, tu interprète très mal ce que je dis, si tu as un problème avec le mot amis je peux définir ma question par : avez déjà rencontré une personne répondant à ces critères, c'est tout. je sais même pas quoi dire de plus. je veux juste apprendre de l'expérience d'autres gens qui, je pense, me ressemble afin d'avoir une vue plus complète des choses comme je l'ai dis. Tu ne me connais pas, ne me dis pas des "tu es comme si, tu fais comme ça" je ne suis pas toi, on fonctionne différemment donc parle pour toi ou pour les gens que tu connais mais pas pour moi en tout cas, merci
@Juliette
C'est exactement ça

Julienle 17 octobre 2019 à 06:17  •   21964

Alright, James

Chounoursle 03 juillet 2020 à 15:08  •   43158

J'ai la chance d'avoir exactement 3 amis qui sont présents depuis près de 30 ans pour 2 d'entre eux et ils ont une importance capitale pour mon équilibre. On se connaît par coeur et on est conscients de nos défauts respectifs, on a des parcours de vie différents et on n'est pas toujours d'accord sur tous les sujets mais l'amitié qui nous lie nous permet d'aborder tous les sujets sans avoir peur d'être jugé. Il n'y a pas de tabous et la tolérance est naturellement présente. On peut parler librement de ses problèmes les plus intimes et c'est pour moi une source de soulagement énorme. En plus, il me semble inconcevable que ces amitiés puissent avoir une fin et c'est une pensée rassurante.
J'ai toujours envie de rencontrer des nouvelles personnes mais j'ai déjà le principal avec ces amitiés là.

Hatsale 04 juillet 2020 à 11:02  •   43172

S'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui durera toute la vie. Oscar Wilde.

L'amitié m'a souvent déçue... Est-ce que ça venait des autres ? De moi ? De moments "manqués"?... Je ne sais pas. Je ne jugerai pas. Ça m'a enseigné.

Ma meilleure amie ? La vie et tout ce qu'elle m'enseigne me montre m'offre à vivre à être à déployer...

Aujourd'hui j'ai un bel entourage, quelques personnes, très peu finalement puisque assez sauvage et solitaire mais sociale par la force de ma nature, mais j'ai la sensation qu'on continuera de s'accompagner encore longtemps. Des personnes bien différentes de moi et qui ne me comprennent pas forcément dans tout ce que je suis mais avec qui je peux parler de certaines choses, partager certaines choses, pas tout bien sûr mais de l'amour, un amour sain, beau car il y a écoute, attention, entraide, non jugement, attachement sain. Des confidences aussi. Et avoir leur regard permet aussi à mon prisme de s'enrichir.
Quant à l'amitié homme- femme, elle est effectivement compliquée entre célibataires mais faisable, je pense.
L'essentiel étant l'amour la communication le partage l'acceptation, je pense.
Mais c'est pas possible avec tout le monde.

Aussi, je pense que trop d'exigences ne permet pas non plus d'aimer simplement car cela nous fait glisser dans le jugement ( et je suis qqun d'exigeant avec moi-même et donc fatalement avec les autres... piège ? illusion du mental ?....Mais on peut faire un travail sur soi n'est-ce-pas...).
Ainsi, le jugement empêche la liberté et l'amour de se déployer.
L'attention est une jolie clé et lorsque l'on se sent bien avec quelqu'un, partager, approfondir, devient naturel. Peu importe si ce sont des personnes neurotypiques ou atypiques ou autre... Il y a simplement des personnes que l'on reconnaît et qui nous reconnaissent...

L'essentiel est invisible pour les yeux.

Être son propre ami est donc un bon début.

Abderianle 11 juillet 2020 à 22:28  •   43290

Un propos intéressant que celui d'@Hatsa. En plein ego-trip, oui, il faut bien s'aduler et s'aimer, mais le critère "s'amuser sans recourir à certaines drogues pourtant reconnues pour leur efficacité sociale" rend la chose difficile, car un bon Narcisse ne saurait se passer de lui-même. Le problème d'un ami qui ne vous met pas en contradiction avec vous-même, qui ne vous tance ou ne vous critique jamais aux moments ad hoc, c'est qu'il devient un peu comme un roman moderne : vous perdez votre temps à le parcourir. Une relation n'est-elle pas profitable lorsqu'il y a une certaine relation agonistique ? L'ami doit-il toujours être le complice ? N'est-ce il pas aussi l'adversaire de vos défauts et de vos facilités de pensées ? L'ami doit-il toujours être auréolé de bienveillance, ou n'est-ce pas celui à la chaussure bien dure et à la jambe bien dressée ?

Oui, un psy pourrait noter sur sa feuille : "Amitiés : tendance BDSM. A suivre. Médication ?" Mais à ce titre-là, la vie vous le rend déjà bien.

Ashitakale 18 juillet 2021 à 07:46  •   63878

J'ai quelques amis mais ce n'est pas dingue, très très peu en fait.
Mon inconscient surtout, comme j'ai pu le lire plus haut.
Je crois surtout que je suis ma victime sur cet aspect, d'avoir beaucoup d'amis.
En général, les gens m'apprécient beaucoup et pour ceux qui m'horripilent, ils s'en posent bien la question. Je suis positif, blagueur, léger, respectueux, intéressant et aime surtout aider mon prochain. Donc forcément, on m'aime beaucoup ! Surtout quand tu es grand, fort, sachant bricoler de mille manières.

Mais étrangement, le retour des ses gens me laissent perplexe. Soit je me sens exploité, soit juste intéressé de temps en temps mais malgré tout rarement dans la gratuité, l'épanouissement, le plaisir d'être ensemble.
A les croire, si si ! Ils m'adorent mais j'ai tout de même quelques incompatibilités. Comme il me saoul de faire du relationnel pour dire d'en avoir, que je choisis plus vers qui je vais aller par attirance et non intérêt, comme je préfère comprendre l'autre, apprécier ses contours que de faire valoir mon ego, ma réussite professionnelle, mon patrimoine et mes voyages effectués....
Ben... comment dire, très vite je m'emmèrde, vraiment beaucoup. Et puis avec le temps, quand je l'ai revois, les fossés ce sont tellement creusés, cerebralement surtout, que je n'y trouve plus ma place.
Surtout, que j'ai eu une période tellement difficile financièrement, à calculer financièrement mes déplacements de tous les jours, faire de la recup, du black, du cumul d'emploi que ces gens qui ont hérités et/ou bien réussi, ou juste rester bien sagement dans leur emploi me sont devenus étrangers.
Je viens d'un milieu plutôt aisé, avec une certaine idée de la relation sociale et déjà rien que part ça, je me retrouve fort en décalage.
Mais aux vues de années de merde que j'ai du subir, heureusement que mon inconscient était mon meilleur ami, je serai devenu fou.
C'est compliqué ce sujet.
En tout cas, les êtres avec lequel ça passe le mieux sont les femmes androgyne, aller savoir pourquoi. Et à la fois, je suis tellement féminin dans ma tête que ça ne m'étonne pas.
Car les péteux égocentriques, hommes comme femmes, je ne peux pas 😄

Chrysalidele 18 juillet 2021 à 18:44  •   63886

intéressant et complexe, ce post.
On dit souvent que c'est dans l'adversité qu'on sait si on a des amis, et ça a été le cas pour moi l'année passée.

L'amitié, plus jeune, adolescente, c'était TRES important et j'étais très exigeante, tout "à la vie à la mort", ça faisait rire ma mère, mais pour moi c'était très sérieux. J'ai toujours été très entourée car élevée par un père (sans doute HP) et hyper sociable, donc j'ai toujours recherché l'Amitié, et j'en ai vu beaucoup de choses positives, très solidaires (mais c'était une autre époque!).
Avec mon grand âge😉 je réalise que j'ai beaucoup d'hyper sensibles ou HP auprès de moi, et ça reste donc des amitiés très fortes, avec des discussions non superficielles.
Il y a eu des périodes de solitudes subies, ou choisies, mais ce que je constate, c'est qu'il y a vraiment des degrés et du coup je m'adapte mais surtout je suis tolérante, car je me rends compte que les premières impressions sont parfois fausses, j'ai des collègues que je jugeais sans intérêt, et qui sont devenus des essentiels à ma vie. Le moment de ta vie où tu rencontres les gens va aussi jouer dans la réceptivité à nouer des liens ou pas.
J'ai eu plus de "vrais" amis, à partir du moment où j'ai arrêté d'en chercher. Tout est devenu plus naturel. Mais je suis aussi une grande fidèle et ai pu garder quelques amis d'enfances...
Comme je dis souvent : il n'y a pas de règles!

PrinceLathorle 18 juillet 2021 à 20:13  •   63889

Bonjour James

je suis assez d'accord avec ta definition de l'amitié, sauf qu'elle est exclusivement à sens unique !
Pour moi, un ami c'est ce que tu decris, plus le fait que pour lui c'est exactement pareil : il sait qu'il peut compter sur toi, tu comprends comment il reflechit, et tu l'amuses.
On est vraiment dans une bijection, sinon cela montre que l'un des deux est plus 'ami' que l'autre, et que donc cela ne durera peut-etre pas.

Egalement, pour moi, les valeurs, les points communs sont aussi tres importants. On peut etre attiré au debut par quelqu'un de different, mais pour moi ces 'amitiés' n'ont pas tenu, car à un moment c'est compliqué pour lu icomme pour moi de continuer à tisser / entretenir des liens trop artificiels. Avec quelqu'un qui te ressemble, je trouve les liens plus solides, car mieux ancrés dans le reel.

Enfin, je pense que ce qui tue l'amitié c'est que ton ami ne soit pas l'ami de ton conjoint. C'est dur quand l'alchimie ne fonctionne pas, et les amis de non amis ne sont pas toujours nos amis 😭

Ce n'est que mon avis bien sur, !

Gee28le 19 juillet 2021 à 10:06  •   63896

Comme @PrinceLathor je pense qu'une amitié ne peut exister que si elle est à double sens.
J'ai toujours eu très peu d'amis, je me lassais vite des gens. Par contre, j'ai vécu de très belles amitiés car, quand j'ai un ami, je donne beaucoup, ce qui m'a permis de rencontrer des personnes merveilleuses.
Malheureusement, la vie nous a souvent séparés, j'ai du mal à rester en contact longtemps avec des personnes qui sont trop loin de moi. C'est mon seul regret, il y a des personnes avec lesquelles j'aurais aimé continuer.

J'ai gardé un seul ami depuis près de 30 ans. Nous avons eu une aventure puis je savais que je ne pouvais pas vivre avec lui car je lui aurais fait du mal. Il vit aux Etats-Unis, il nous arrive de ne pas nous parler pendant des années puis, quand nous nous retrouvons, nous passons quelques minutes à raconter nos vies respectives et, ensuite, c'est comme si nous nous étions quittés la veille. C'est l'une des seules personnes pour laquelle je pourrais faire n'importe quoi et je sais qu'il en est de même pour lui.

Dernièrement, j'ai commencé à parcourir les réseaux sociaux comme celui-ci et j'ai pu rencontrer des personnes merveilleuses. Le contact étant en sens inverse, on connait d'abord le fond de la personne et ensuite on voit la surface. Cela m'a permis d'apprécier des personnes très différentes de moi que je n'aurais peut-être même pas regardées dans la vraie vie et voir que, finalement, nous avons beaucoup plus en commun que je l'aurais pensé. J'ai tissé des liens d'amitié forts, je vais même traverser la France dans quelques jours pour aller voir 2 personnes qui sont devenues des amies après avoir dialogué sur internet. Je les ai déjà rencontrées plusieurs fois, ce n'est plus le virtuel qui nous lie, nous sommes passées au réel depuis longtemps. Il y a toujours un petit temps d'adaptation entre ce que nous connaissons de la personne et l'image que l'on voit quand on la rencontre, mais le décalage disparait vite et je n'ai jamais été déçue.
J'ai réalisé que, finalement, il existe des personnes avec lesquelles je peux avoir de véritables affinités, malgré leurs différences car les similitudes peuvent être bien cachées à l'intérieur de chacun.

PrinceLathorle 19 juillet 2021 à 11:48  •   63898

C'est drôle ce que tu dis @Gee28, mon amie de 35 ans est justement celle avec laquelle il ne s'est rien passé (enfin, moi je voulais, mais elle m'a gentiment envoyé promener).... du coup cela créé des liens très forts, et comme toi on a l'impression de s'etre toujours quitté la veille.
Mais là on touche le sujet des amitiés femme-homme, qui pour moi rajoute une pincée de seduction, un soupcon de desir, à la difference d'une amitié homme-homme ou femme-femme (mais en sommes nous bien sûr ?)

Gee28le 19 juillet 2021 à 12:20  •   63900

Je parle plus de l'amitié hommes-femmes ayant toujours été amie avec des garçons/hommes depuis mon plus jeune âge. J'ai eu quelques copines, mais c'est la première fois dans ma vie que j'ai, depuis un peu moins d'un an, une femme que je considère comme une amie. Les autres sont tous des hommes.
D'ailleurs, je lui ai déjà dit que, si nous étions intéressées par les femmes, nous serions ensemble et elle n'aurait plus le problème de chercher un homme qui la comprenne (je sais, ce sont des choses qui ne se disent pas, mais je suis très naturelle...😜)
Je trouve que les femmes font trop d'histoires, trop de jalousies, les relations sont trop compliquées. Il est plus facile d'avoir une relation saine avec un homme.

Par contre, je suis d'accord qu'il y a souvent ce rapport de séduction entre un homme et une femme, mais pas toujours. J'ai eu des amis avec lesquels il n'y a jamais eu aucune ambiguité. Je ressens beaucoup les choses donc je suis quasi sure qu'il en était de même pour eux (on ne peut jamais être sûr à 100% de ce que pense l'autre).

Désolée, je dévie un peu du sujet...

Valdessle 19 juillet 2021 à 22:55  •   63909

C'est peut être un peut clichés mais, mon seul ami c'est mon chien, il est la quand je suis heureuse et quand je suis triste, quand je chante et quand je pleur. J'ai longtemps voulut me faire des amis mais j'ai jamais vraiment réussi, et puis un jour je me suis liée d'amitié avec un petit chiot abandonné, et depuis ont est inséparable :)

EmyYokale 08 août 2021 à 17:27  •   64895

J'ai eu un ami jusqu'à il y a 2 mois. Mon meilleur ami. Zébré, on se comprenait sans même avoir à parler. On avait l'habitude de discuter toute la nuit, on pouvait tenir 12h à faire le tour du monde. Parfois, on savait à distance que l'autre n'était pas bien. Avec lui, pas besoin de me cacher. C'était génial ! 3 ans et demi d'amitié.
Mais en mars cette année, tout a chaviré. J'avais déjà ressenti de l'attirance pour lui, mais je ne voulais pas creuser le sujet car j'ai quelqu'un depuis 5 ans à qui je tiens énormément. Donc pas la peine d'aller lever un lièvre. Notre amitié était belle et parfaite ainsi.
Sauf que lui a levé ce lièvre, il avait besoin de savoir, et ça a tout fichu par terre. Du coup, il est sorti de ma vie il y a 2 mois et j'en souffre énormément. Mais on n'arrivait plus à communiquer ensemble une fois qu'on a su tous les deux que l'attirance était réciproque et qu'elle nous poussait l'un vers l'autre. On a commencé à se voir différemment, à avoir des attentes, à remarquer ce qui nous convenait ou pas chez l'autre, à se disputer chose qui ne nous était jamais arrivé.
Ca restera toujours un gros regret pour moi d'avoir perdu cet ami si important pour moi.

Am-Stram-Gramle 02 avril 2022 à 17:53  •   78495

L'amitié est un concept étrange auquel, je n'ai jamais rien compris même après plusieurs explications venant de personnes différentes.
En même temps, je n'en ai pas besoin pour être heureux au quotidien. 🙂

Juliette.le 02 avril 2022 à 18:06  •   78498

Pas beaucoup d'amis (à la longue), mais une propension de plus en plus forte à traiter l'Autre comme un ami.

iM9quuphle 02 avril 2022 à 18:44  •   78506

@Juliette. 🙂

Juliette.le 02 avril 2022 à 18:46  •   78507

@iM9quuph, je pars juste du principe que chacun fait ce qu'il peut, comme il le peut... 😉

iM9quuphle 02 avril 2022 à 18:58  •   78512

citation :
traiter l'Autre comme un ami

citation :
chacun fait ce qu'il peut, comme il le peut

je ne peux qu'être d'accord

Stabbquaddle 01 juillet 2022 à 09:43  •   83132

Non, pas vraiment.

Je ne souhaite pas entrer plus dans le détail ou l'analyse de ton message, mais je n'ai jamais eu de grande complicité en amitié.
Peut-être que ça me plairait, peut-être que ça me manque, je ne peux pas le savoir.

Hinenaole 01 juillet 2022 à 23:17  •   83179

Salut. 🙂
Puisque ce sujet de 2019 remonte, on va aider aussi à le faire revivre...

Est-ce-que j'ai des VRAIS amis?
Est-ce-que j'ai eu de VRAIS amis?

Oui, j'en ai un. Un premier. Il habite à seulement 10 kilomètres de chez moi, et pourtant ce n'est pas forcément une personne avec qui une telle relation aurait pu se construire au fil du temps. Nous avons des vies très différentes. Mais vraiment tellement différentes... Son temps est d'ailleurs beaucoup plus compressé que le mien et quand on se retrouve (environ une fois par semaine), bah là, ça fait des étincelles, des frictions marrantes car, tous deux, on nécessite de se caler alors sur le timing de l'autre, et parfois c'est pas triste...

Et puis j'ai aussi un autre ami, loin. Très loin. On n'est même pas de la même culture, de la même langue. A tour de rôle, tous les jours, on se "passe le soleil", comme on dit, car chacun vit sur une face du globe. A quoi dans le fond je sais que c'est un ami, lui aussi? Et bien parce que nous avons réussi à atteindre une sorte de zone médiane où chacun possède une grosse part de l'adn culturel de l'autre. Et depuis déjà longtemps à présent. Et quand on se parle, on ne cherche pas à trouver la meilleure langue des deux qui convienne le mieux. On se parle, un point c'est tout. La langue choisie est simplement en fonction du point de départ du sujet du jour, ou du référent géographique. Et puis, un vrai ami, ça vient à la maison, même du bout du monde. Et lui, ici, chez moi, il est déjà venu plusieurs fois! Respectivement, moi pas, hélas. Mais ça, c'est uniquement le satané covid et mon ancien métier qui l'ont empêché. Bientôt, ce manquement sera réparé. Tout mon être tend vers ça depuis 2 ans environ.

Enfin, est-ce-que j'ai eu des amis? De ceux ou celles qui m'ont trahi? Peu, heureusement... De ceux qui sont morts, beaucoup trop hélas. 20 ans, 36 ans, 42 ans, 52 ans ........ Entre 2013 et 2016, ils ont été neuf à partir. J'y ai gagné un trauma. En 2020, je m'en remettais seulement. A la maison, il y a encore des trucs à certains. Des livres, des vêtements, un bonnet, un bloc-note... mêmes de vieilles clopes. Après barbeques, ils sont repartis un jour ou un autre, chez eux, en oubliant tous ces p'tits machins là. Ils ne se doutaient sûrement pas que leurs maigres petites affaires insignifiantes allaient leur survivre, et pour longtemps. Des fois, c'est encore étrange de voir une empreintes digitale laissée par le propriétaire de tel ou tel objet, et qui miroite dans un rai de lumière. Dans ces moments-là, sans que je ne parvienne à garder le contrôle, le temps s'arrête inexorablement et, en songe, je pars vite en nostalgie... J'ai finalement tout mis dans un carton commun. Que je ne peux pas jeter évidemment, vous vous en doutez. C'est impossible. Mais si j'ouvre encore parfois la boite, je sais quoi est à qui, et inversement, sans l'ombre d'un doute... Tout ça, d'une certaine manière, c'était juste.... hier.

Le plus dur pour moi reste le cas de J. . Je dois beaucoup à ce jeune homme qui aurait pu d'ailleurs être mon fils par notre singulière différence d'âge. Avec lui, par son aide, j'ai permis à ma vie de faire un bond en arrière et de mettre en cohérence finalement l'homme que je suis devenu avec celui que j'ai été, il y a très longtemps. Réunification, fusion et soudure du Moi. Réparation de la fracture profonde. Tout ça, je le dois à ce p'tit gars là. Tout plein de bons conseils a-t-il été, et j'ai tout pris comme si ce fut moi, finalement, son petit frère. Quel paradoxe! J. et parti à l'âge tout rond de 20 ans sur une sortie de route incompréhensible et tragique. Un âge où on n'a généralement encore que peu construit dans la vie. (et c'est quand on est vieux, concrètement, qu'on se rend compte de ça, en fait...) Tout restait alors à écrire pour lui. L'appartement qu'il cherchait pour la rentrée, son taf tout neuf aussi dans la boulange et sa petite amie de tout juste quelques semaines également, qui, elle, n'a pas compris soudain pourquoi il faisait "le mort" à l'autre bout du fil. Ni sms, ni message. Plus rien. Je m'en souviens encore, cela a été un effondrement véritable que de devoir arriver à lui dire les choses... Depuis, je porte sur ma tenue moto un patch commémoratif unique, brodé, pour ne jamais oublier l'étoile filante qu'il a été.



Car, il y a les amis qu'on a au moment présent.
Les amis qu'on perd, éventuellement.
Et ceux qu'on refuse de perdre.


Hiné.

Caro43le 02 juillet 2022 à 13:53  •   83211

Oui, j'en ai déjà eu. Ma plus longue histoire d'amitié a duré 25 ans ... elle s'est terminée parce que même après 25 ans et une compréhension sans commune mesure l'une de l'autre, nous avons pris des chemins différents.
Elle est THPI, nous nous comprenions sans nous parler (du premier jour où nous sommes rencontrées à 15 ans) et nous savions toujours quoi dire pour conseiller l'autre ou parfois juste s'écouter.
Nous avons traversé des moments très difficiles (par exemple, j'ai eu un grave problème de santé lorsque j'avais 36 ans, elle était effondrée et habitait loin mais a pris le premier train pour me rejoindre).
Alors oui, je pense que c'était une vraie amie, elle réunissait à elle seule la définition de l'amitié. Et pourtant nous avons toujours été très différentes ?

Et par contre je ne pense pas être une amie pour moi même. Je me respecte mais je suis loin d'être capable de m'apporter tout ce qu'un ami m'apporte.

Kobayashile 03 juillet 2022 à 16:51  •   83287

@Caro43, l'estime de soi est la première pierre, celle qui tient tout le reste !

Caro43le 03 juillet 2022 à 20:12  •   83291

Je m'estime mais je ne suis pas mon amie ?

Surderienle 04 juillet 2022 à 13:32  •   83317

.
oui, j'ai eu des amis avec qui je partageais principalement confiance et confidences.

Ma meilleure amie sur les bancs de la fac est devenue peu à peu mon amie à vie. Une réciprocité de complicité positive +++

Et l'évidence d'avoir des enfants et de leur transmettre cette méta amitié a sû dépasser l'ordinaire. (3)

Ainsi, chaque jour, depuis plus de 30 ans, on découvre un peu plus que cette super amitié se situe bien au delà de l'amour fou...

On compose et on se recompose en couple de HPI en-vie d'amitié avant tout.

Et l'amitié à ce stade c'est notre réussite infinie.
😍

Mais il y a eu des passages difficiles, et six mois de séparation. Mais la recomposition se fît...
On a tous les deux compris que notre affinité était aussi complexe que passionnante...
Chacun gardant, en parallèle, son petit jardin se-crée...

À suivre...
🙂

Wanitakucingle 07 mai 2023 à 21:20  •   96257

Question très intéressante.

Il se trouve que des évènements très difficiles de ma vie m'ont conduite à me replier sur moi-même pendant plusieurs années et à l'occasion de la nouvelle année, c'était le passage en 2020 si je ne me trompe pas, un ancien pote de promo que je n'avais pas vu depuis 20 ans, soudain m'envoie un message en me disant qu'il a pensé à moi et qu'il a eu envie d'avoir de mes nouvelles. Interloquée, je lui ai alors demandé, ce qu'il s'était passé pour qu'il m'envoie un message au bout de 20 ans. Il me répond qu'il a rêvé de moi. Le connaissant, ça m'a plus fait peur qu'autre chose.

Suite à cela, je me suis sentie extrêmement mal, parce que je me suis demandé "Qu'est-ce qu'un ami?" "Comment définit-on un ami?" "Comment je peux savoir si j'en ai?" Je me suis retrouvée chez une psy, un type de thérapie que j'avais pas encore essayé, et j'ai fini par me rendre compte que si, j'ai des amis, peu, parce que c'est pas dans ma nature non plus d'aimer être entourée d'une bande d'amis, mais plutôt préférer à chaque fois, un ou une amie, mais une amitié solide.

J'aime bien la façon dont Montaigne parlait de son amitié avec La Boétie suite au décès de celui-ci. Quand on lui avait demandé ce qui faisait qu'ils étaient amis, il avait répondu "Parce que c'était lui, parce que c'était moi." Et c'est vrai, ça ne s'explique pas.

J'ai des amis depuis 25 ans pour certains, et à ma connaissance, aucun n'est HP. Aucun ne comprend vraiment ma façon de fonctionner, mais ils m'acceptent et ils savent que même s'ils ne comprenent pas tout, on est là, l'un pour l'autre. On se voit peu parce qu'on est éparpillé dans le pays, mais c'est pas grave. Ce qui compte et qui fait qu'on peut être amis depuis si longtemps, c'est qu'on a des valeurs en commun, c'est ça le socle de notre amitié.

Hemera11le 07 mai 2023 à 22:49  •   96294

Puis-je affirmer, "quand j'aime, c'est pour la vie"
car cela est certain, ce qui me lie à mes amis est l'amour...je pourrais décliner l'amour en philia, storgé, agapé...
Parfois l'éros s'en est mêlé, mais il en est resté, presque toujours, un des trois compères...
Il y'a les amitiés "régulières", nourries de notre quotidien, mais souvent ces amitiès rencontrent des temps d'absence, de silence, la vie quoi...il est rare pour moi que le lien de plusieurs décennies restent constant dans le temps, mais il peut renaître à tout moment, par le hasard, mais parfois aussi dans l'épreuve, les miennes et les leurs....
Je me souviens de cette amie, avec qui nous nous voyions quelques fois par an, les circonstances de notre quotidien nous ont éloigné, puis un souci de santé m'a clouée chez moi allitée plusieurs longues semaines... et soudain, elle est venue tous les samedis matins, me tenir compagnie quelques heures, apporter quelques fleurs de son jardin, installant le vase dans ma chambre, quelques gourmandises du marché, faisant un brin de ménage, de rangement...
Je me souviens de cette autre amitié, un appel après presque 10 ans de silence, la vie encore, et en quelques minutes, nous avons retrouvé nos codes, notre passé, notre lien...et nous avons alors choisi de ne pas tant laisser passer le temps, je crois qu'il a fallu trois mois avant que nous trouvions un we commun, nous l'avons posé dans nos agendas.... puis à nouveau trois mois avant de pouvoir trouver une date suivante...
et beaucoup d'autres histoires ainsi....
il y'a des amitiés avec des personnes avec qui j'ai perdu le contact, mais je sais, au fond, que la relation pourrait renaître si nous nous retrouvions...
et puis il y'a aussi les amitiés déchues, elles sont rares, mais malgré tout, l'amour reste intacte en mon coeur... c'est difficile à exprimer ces amitiés, parfois des histoires d'amour, qui ne sont plus, mais pourtant mon esprit continue d'honorer ces amitiés, de souhaiter le meilleur, de me remémorer les bons souvenirs... mais parfois on aime d'amour ou d'amitié des relations qui ne sont pas bonnes pour nous, dont il faut alors se défaire de la relation, ou bien simplement nos chemins, notre possible partage, notre rapport au monde different trop, mais les sentiments, eux, peuvent perdurer...
Puis, de rares fois, dans ma vie, il y'a eu des amitiés par erreur, avoir donné "à tort" ma confiance, mon amour, et que vraiment ni amour, ni amitié, ne puissent survivre à ce qui a été vécu...

Tomoele 18 mai 2023 à 01:57  •   97648

on dit loin des yeux loin du coeur. Bas pour mes cercles ça marche pas. Ya ce besoin frénétique de se donner des nouvelles, de parler de nos problèmes comme de nos joies. On partage tout. On croise nos infos. On est plus ou moins connecté selon les liens. Mais je ne vais pas rouler sur mes amis qui sont parents et gèrent l'énergie comme ils peuvent ^^.

Bref oui avec tous les démanagements de Paris vers d'autres contrées fait que mes rangs de proximité sont perdus. Mais ce n'est pas grave, c'est la vie et je ne me sens pas abandonnée pour autant. L'amour peut être très fort même a distance. Et quand on se voit c'est la transcendance.

Bref j'en ai peu des très proches, mais les liens que je crée, j'essaie qu'ils soient riches sans m'épuiser.


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