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- Et si j'ai pas envie d'être célibataire ?
Grande question que soulève ma thérapie.
On m'explique que je dois apprendre à être seule, que je dois d'abord être équilibrée seule.
Mais si j'y arrive pas, si j'ai envie d'être en couple ?
Après les injonctions à être heureux voilà que maintenant on durcit le trait et on m'inpose de l'être seule !
Moi j'aime qu'on m'aime et pas seulement mes proches.
J'aime avoir un homme dans ma vie !
Eh bien, tu en as le droit! Et je ne vois pas où il est marqué qu'on peut être totalement épanoui seul. On se pose même la question pour les prêtres...
Moi non plus je n'ai pas encore aimé ma dernière fois ( à prendre dans le sens "je n'ai pas dit mon dernier mot"...). Non mais! 😉
Moi mon problème, je pense, n'est pas d'être ou non mais d'arrêter d'idéaliser un homme, une relation, sous prétexte de ne pas vouloir être seule....
J'ai mille et une question en tête... Je pense que ce sont les réponses à ces questions qui m'aideront à me sentir bien. Avec ou sans homme dans ma vie, je dois déjà comprendre ce dont j'ai réellement besoin : être comprise, de la tendresse, être bousculée, être taquinée, qu'il ait confiance en moi .... Un peu de tout ça à la fois ? Et est-ce seulement possible d'avoir un peu tout ça à la fois ? Il me semble bien que oui 🤔
Je comprends évidemment que tu ais envie d'être en couple. Après 9 ans de célibat, je commençais à trouver le temps vraiment long et le manque était sacrément pesant.
Mais je comprends tout à fait que ça peut être important d'apprendre à être seul.e, oh combien !
Par contre, qu'on te l'impose, ou que tu prennes ça pour un ordre, c'est pas terrible non plus. Il y a des choses à comprendre dans cette histoire pour l'accepter et y travailler, en faire une injonction est pour moi totalement contre-productif.
Mon psy aussi m'a fait une leçon similaire. Il y a une sacré différence entre aller vers quelqu'un parce qu'on est en manque que d'aller vers quelqu'un parce qu'on l'aime bien. Entre boucher un trou et être attiré.e.
L'idéalisation de l'autre, le fantasme qu'on en fait, est lié à ça. Et donc le piège dans lequel on tombe. Il faut bien apprendre de ses erreurs.
Être équilibré.e seul.e. Vaste question.
Mais compter sur l'autre pour trouver un équilibre est aussi problématique, je trouve. C'est lui donner un poids.
Non ?
J'ai "besoin" d'être amoureuse et c'est là mon talon d'Achille.... C'est sûrement de ce côté que je devrais creuser. 🤔
Je suis d'accord avec @paradox.
Je comprends en même temps ton envie d'être en couple, surtout que plus longtemps on reste seul (je suis aussi seul depuis qq années), plus notre vision du couple a une tendance à être idéalisée, et on oublie qu'en même temps, c'est également des efforts à fournir au quotidien, que seul on a sombré la plupart du temps dans ses petites habitudes, dont celle de n'avoir aucun compte à rendre, de faire ce qu'on veut quand on veut, etc.
En fait, être capable d'être heureux seul, c'est éviter qu'en couple, la dépendance (dont la dépendance affective !) ne soit pas une des causes de séparation, dans le sens où elle te "distorsionnerait" la vision des red flags, tous ces éléments qui font que le couple perd de sa force, de son intérêt, même.
C'est juste une question d'équilibre.
Deux personnes capables d'autonomie feront sans doute un couple bien plus équilibré, capables de tenir dans le temps (on est bien d'accord que ce dernier point est primordial, plutôt que de cumuler les mauvaises expériences qui jouent sur ta manière de te voir dans un miroir...)
Ce n'est pas une injonction, à mon humble avis, mais juste un point important qui te permettra de mieux appréhender le couple quand tu le retrouveras...
Hello, tu dis dans ton 1er message, que l'on te conseille d'être "équilibrée seule".
Tes relations précédentes n'étaient pas équilibrées?
Souhaites tu changer ta façon de voir le couple, et ce que tu recherches chez un compagnon?
As tu besoin de réfléchir à ce que tu veux, et à ce que tu construiras?
Dans ce cas, je crois oui qu'une phase de célibat permet de se structurer, une petite introspection ça peut changer beaucoup de choses, surtout lorsque l'on est accompagné par un psy.
L'on dit qu'il faut apprendre à être solitaire, pour apprivoiser la solitude (inhérente à notre condition humaine), et finalement pour s'apprivoiser soi-même également.
Se connaitre, s'apprivoiser, ça se fait tout seul. Et c'est pas dangereux, on en sort vivant ! On découvre même de belles choses qu'on ne soupçonnait pas.
Je crois que la plus belle conquête de l'Homme, c'est la sienne ! lol
Maintenant, je ne te conseillerai jamais de te forcer à être seule, si tu es amenée à rencontrer quelqu'un ce serait dommage de passer à coté d'une possible belle histoire d'amour !
"J'ai "besoin" d'être amoureuse et c'est là mon talon d'Achille". Je comprends l'idée mais un truc me gène dans la formalution. 🤔 🙄 🤔 euuuuh ...
Besoin d'être amoureux, oui, c'est tout à fait humain. Il me semble donc que le talon d'Achille ne se trouve pas là.
Bon j'avoue, là je spécule pour défricher le terrain :
Ce que je veux dire c'est que creuser ensemble me parait plus efficace que seule et de tourner toujours dans les mêmes boucles. Ça devrait être le but de ton psy.
C'est peut-être la façon dont tu le présentes qui me fait dire ça mais le coup du "sois heureuse" est une injonction paradoxale, le bonheur ne se commande pas. Et comme on n'a pas forcément les billes pour contredire, cela devient une double contrainte, le meilleur moyen de faire bugger le cerveau (cf. wikipédia, l'article est bien foutu).
Donc soit c'est toi qui le voit (et le présente) comme ça et je me trompe, soit ton psy n'est pas malin ou alors je comprends vraiment pas sa stratégie. Mais avec les données que j'ai ici (et dans d'autres posts de ta part), j'ai vraiment l'impression qu'il y a un truc qui coince et qui ne va t'aider.
Ou bien, encore une fois, c'est toi qui le vois comme ça, et pour moi cela démontre un problème de compréhension avec ton psy. Mais j'ai la nette impression qu'il est bien plus dans la théorie que dans l'adapation de sa thérapie à ton cas. Ce qui pour moi est une faute grave et le reproche principal que l'on peut faire à la plupart des "spécialistes".
Pardon pour la digression.
Donc...
Le point que j'aimerais apporter : ce n'est pas parce qu'on a besoin d'être amoureux qu'on est forcément mal tout seul. C'est pour ça que je trouve que ton talon d'Achille doit se trouver ailleurs. Il y est lié, ça c'est clair. Mais ce besoin irrépressible cache autre chose. Cest une conséquence de ton talon, pas son identité.
Quand tu dis : "je dois déjà comprendre ce dont j'ai réellement besoin : être comprise, de la tendresse, être bousculée, être taquinée, qu'il ait confiance en moi .... Un peu de tout ça à la fois ? Et est-ce seulement possible d'avoir un peu tout ça à la fois ? Il me semble bien que oui".
Déjà, oui c'est possible, sois-en certaine. Puis, cette liste démontre que tu comprends déjà ce dont tu as besoin. Ta phrase est en soi un paradoxe.
Et conséquemment, quand tu dis : "J'ai mille et une question en tête... Je pense que ce sont les réponses à ces questions qui m'aideront à me sentir bien.",
Ben j'ai pas l'impression : des réponses, tu en as, tu en fais la preuve deux lignes plus bas... en tout cas pour la question des besoins qui te semblent essentiels. Et tu ne parles pas d'amour mais de complicité.
Et je vais faire un peu de provoc' mais cette phrase d' Irvin Yalom m'a énormément aidé : "la souffrance, c'est croire qu'il y a des réponses à nos questions, mélangé à la frustration de ne pas les trouver".
Alors peut-être juste exprimer ici ces autres questions dont tu parles, les sortir de ta tête, sortir de cette boucle. Cela suffit parfois à se rendre compte que ces questions ne comptent pas tant que ça, ou alors à aider à en faire un tri pertinent, à en faire une certaine priorisation et jeter le superflu.
C'est ça la première chose que mon psy a fait avec moi, m'aider à me débarasser des questions superflues qui me prenaient la tête comme rarement dans ma vie. À la poubelle les questions, finies les recherches de réponses !
Pour enfin aller droit au but et arrêter avec ses tergiversations sans fin où chaque pseudo-réponse amène une autre question.
Et trouver les astuces qui font contourner les obstacles et avancer plutôt que de chercher à les comprendre.
Pas le temps de m'attarder mais il y a une question importante qui me vient, alors je vais suivre ta proposition @paradox et me contenter de l'écrire ici pour ne pas l'oublier et j'y reviendrai plus tard :
Je prends l'exemple de la beauté : je ne ferai pas la couverture des magazines, j'ai 45 ans, j'ai porté et allaité 3 trésors, j'ai des formes et des "cicatrices" des 20 dernières années. Pour autant j'ai enfin réussi à me trouver belle, à aimer mon corps et à le trouver désirable. Je suis femme et pas seulement mère et j'aime cette féminité. C'est tellement important me diriez vous ... Et c'est vrai ! Sauf que.... Me sentir femme sans le regard d'un autre, c'est comme aller au restaurant toute seule. On apprécie le repas mais on aurait préféré le partager 😅 Voilà par exemple pourquoi j'aime être en couple. Je me femme et désirable "surtout" quand je suis désirée 😉
Bon bah j'ai répondu à ma question sans la poser 😂
Outre le plaisir d'etre aimée, il y a aussi celui que procure le plaisir d'aimer. Comme drogue, c'est très efficace aussi. A moins que ce ne soit une énergie, qui peut être ultra puissante ou ultra destructrice, mais néanmoins une énergie vitale.
@Ambre31 j'allais justement l'écrire 😂 je suis une droguée à l'ocytocine ... Et j'entretiens mon état amoureux très longtemps....
La boîte de Pandore est ouverte, j'ai plein de choses qui me viennent à l'esprit.
Pourquoi j'aime être amoureuse ?
Aussi parce que ça m'apaise. Lorsque j' aime je suis plus calme, même en l'absence de l'être aimé.... Et vu comme je peux exploser en 10 secondes chrono.... Ça me fait du bien une mer calme avec un soleil chaud dans ma nuque ... Voilà à quoi ressemble l'amour pour moi.
@paradox, j'apprécie beaucoup les points de vue de tes messages ici ... et je valide !
Je ne vais pas reprendre ici ce que j'ai exprimé sur le sujet, il y a peu, sur d'autres fils...
Mais oui, aimer et être aimé est ce qui nourrit, enrichi et vitalise l'esprit, le corps et l'âme ... une fois dépassés la dépendance affective et le besoin de reconnaissance par un tiers, extérieur ( et là, je crois que je sais de quoi je parle)
Pour moi, le " besoin d'être amoureuse /amoureux " n'est pas un talon d'Achille mais plutôt accepter de vibrer pleinement et ne pas en avoir peur .
L'amour est pour moi la vibration la plus haute ...
@JustMyselfe .. je pense que tu dois avoir, à ce jour, un charisme évident pour beaucoup !
Me trompe ai je ?😉
Charisme et acceptation de vibrer qui, couplé à mon arrêt pour burn out, me font passer pour hyper sensible, fracturée et fragile.... Raison évoquées lors de ma dernière rupture, jeudi.... Il n'a pas l'énergie pour vivre à mes côtés toit ce que je traverse MAIS il a eu un vrai coup de coeur pour moi 🥴 que ça fait mal.... Même si je sais qu'il a raison, si lui a déjà traversé tout cela, si sa raison a eu gain de cause ... (Il est également HPI, il sait comment ça fonctionne).
Alors entre les hommes à qui je fais peur par trop de charisme et ceux à qui je fais peur par trop de fragilité .... reste ma solitude 😅
Le "une fois dépassés la dépendance affective et le besoin de reconnaissance par un tiers" de @gilde est un point important.
C'est peut-être ça sur quoi ton psy aimerait que tu travailles. Un point sur lequel il est plus facile de travailler quand on est seul.e qu'une fois attaché.e.
Surtout si on s'attache pour combler ce besoin de reconnaissance qui ne fait qu'amplifier la dépendance affective.
@JustMyselfe, and @Tous ...je ne peux que vous encourager à utiliser cet outil :
Un carnet de gratitude.
Et non, je ne suis pas hors sujet ...mais plutôt dans le concret puisque ...
Oui, c'est efficace ... confirmation par expérience perso.
https://organisersonquotidien.fr/creer-un-carnet-de-gratitude/
Je continue mon introspection :
J'ai besoin de parler avec un adulte (ok j'aime être maman mais c'est long quand je n'ai aucune autre interaction ou alors dans un cadre essentiellement pro. Je parle aussi tous les jours avec des amis mais c'est rapide, j'approfondis rarement un sujet 🤔 )
@JustMyselfe, juste parler ? parler en IRL ? par vidéo ?
Juste une question pour aider dans l'introspection peut être, @JustMyselfe pourquoi mettre sur ton profil que tu ne cherches que des rencontres amicales si tu n'as envie de rester célibataire?
@tara, bonne question 🤔 en face n'ai jamais considéré APIE comme un site de rencontre 😅 et puis il y a très peu de personnes par chez moi il me semble....
@LeZolive plutôt en local et par écrit quand la personne n'est pas là 😊
Je le fais un peu à travers le forum, mais ça ne remplit pas complètement la "fonction", ce n'est pas "intime". Discuter avec un homme dans une relation privilégiée me permet d'être femme. Ici je suis encore un peu trop "tout" 🙂
Je ne sais pas si je suis claire
Mais effectivement, je pourrais tenter 😉 je vais le modifier 😄
Voilà, je suis officiellement "en recherche amoureuse" sur ce site 😅
Je me souviens pourquoi je ne m'étais pas inscrite dans la partie "recherche amoureuse" ... Parce que je me dévoile énormément ici et je pars du principe que c'est rédhibitoire et je ne peux plus ensuite venir parler de ma relation 🤔
Un début de commencement de réponse....
J'ai besoin d'être aimé par un homme car je ne m'aime pas... À travers ce qu'il me renvoit je peux me croire autre, belle, intelligente, intéressante, cultivée. Et pour ce faire, je ne cible que des hommes qui pour moi sont de "haut niveau". Imaginez qu'un homme si bien s'intéresse à moi .... Cela me rend si fière. Je suis assez bien pour qu'il ait envie d'échanger longuement avec moi, pour m'avoir à son bras ...
Je tombe dans le pathétique. Me rends compte que c'est un cercle vicieux. Plus je fonctionne comme cela, plus je me méprise pour cela ....
Vous allez peut être me répondre que mes enfants m'aiment. Mais c'est un amour quasi -inconditionnel.
Mes amis ? Là je n'ai pas de réponse... Peut être que je considère qu'ils ne me connaissent pas complètement, autant qu'un homme qui partage mon intimité.
Le pire c'est qu'avec tous ses hommes j'ai été dans l'adaptation pour être acceptée. Je n'ai même pas réussi à être vraiment moi.
Peut-on l'être d'ailleurs ?
Voilà.... Encore plus de questions soulevées, encore moins de réponses trouvées....
Au moins je sais que je dois absolument revoir ma copie, apprendre à m'aimer, changer ce que vraiment je déteste en moi. Mais ça je me bas depuis ma naissance pour y arriver mais je n'y arrive pas... Je vous donne un exemple concret pour que vous compreniez : je réagis très fort, je peux hurler sur mes enfants, je crois bien que je hurlais sur mes copains.... Je ne sais absolument pas gérer la colère et je me hais littéralement quand je suis comme ça. J'ai honte, je veux me fuire .... 😥
Quand un homme est là.... Je me contrôle...
https://organisersonquotidien.fr/creer-un-carnet-de-gratitude/
@JustMyselfe, qq réflexions par rapport à tout ça, notamment enrichi largement par ton dernier post.
Déjà, nous n'avons pas d'identité, tu es anonyme. Quoique tu dises.
Et personne n'a le droit de juger tes propos, ta personne.
Parce que personne n'est au-dessus.
Perso, j'y ressens un gros appel au secours, à cause entre autres d'une dépendance affective assez prononcée.
Une peur du regard de l'autre. Du jugement d'autrui.
Et tu justifies le tout en remettant même en cause tes amis, tes amants.
citation :
Le pire c'est qu'avec tous ses hommes j'ai été dans l'adaptation pour être acceptée. Je n'ai même pas réussi à être vraiment moi.
Peut-on l'être d'ailleurs ?
Oui, on peut tout à fait l'être. J'ajouterais même que lors de ses relations, la clé est justement d'être soi-même, et d'avancer vers l'autre (avec réciprocité, évidemment, pour une relation équilibrée.
As-tu déjà essayé de le faire ?
Il n'y a pas des gens mieux ou moins bien que d'autres, à mon humble avis, il n'y a que des gens qui te correspondent... ou pas.
Nuance...
Mais je peux également complètement me planter, hein.
Tu as bien pointé le cercle vicieux. Le besoin de reconnaisance est ici pour moi flagrant. D'ailleurs, tu parles beaucoup plus d'être aimé que d'aimer. S'adapter à l'autre pour être aimé est clairement se perdre dans l'autre.
Changer ce que je déteste en moi, j'ai aussi fait ce travail. Mais il y a des choses que je n'ai pu changé mais que j'ai accepté. Il m'arrive par exemple de le dire à haute voix : "ohhh ! je m'aime pas quand je suis comme ça." Ça aide.
Par contre, si je n'ai pas changé moi, j'ai changé d'attitude.
Il faut justement apprendre à s'aimer, à s'adorer, mais aussi à se haïr, s'abominer. Ce n'est qu'après que vient l'autre.
L'amour inconditionnel, j'y crois pas trop. On peut aimer autant qu'on peut détester l'être aimé, justement parce qu'on l'aime.
C'est effectivement plus un besoin de reconnaissance plus qu'une dépendance affective je pense...
En tous cas vous écrire me fait beaucoup de bien 😉
@JustMyselfe j'adore quand tu m'écris, j'exiiiiiiiiiiiste ! 😂
Et vanne mise à part, si les qq mots couchés par ici te font du bien, t'aident à avancer, c'est encore mieux.
Mais je pense que la réalité se trouve pile poil entre l'avis de @paradox et le mien, en fait, plutôt qu'il englobe les deux.
Take care, et n'oublie pas tant qu'à faire que ce n'est pas irrésolvable, loin de là !
Je n'aime pas l'expression "dépendance affective". On ne parle pas de dépendance hydrique, de dépendance nutritionnelle alors qu'on a tous besoin de boire, de manger... et on a tous besoin d'affection.
Et je dirais pareil pour le besoin de reconnaissance. Nous sommes des êtres grégaires et nous n'existerons jamais seul face à notre miroir. C'est l'autre notre miroir, les autres.
L'affection, la reconnaissance sont selon moi des besoins universels. Psychologiser ces besoins, c'est un peu les rendre pathologiques, j'aime pas ça.
Il y a un équilibre à trouver. Et c'est pas simple. Mais c'est pas grave de pas y arriver les doigts dans le nez.
Je vais pas vous raconter mes galères amoureuses parce que ça me fait encore mal et c'est d'un banal.
Depuis que les gens ne se marient plus, peut-être qu'ils oublient qu'un couple c'est une alliance. Et j'aime beaucoup ce mot. C'est d'ailleurs le seul bijou que j'aime porter, mon alliance (mais si on grossit pour des raisons inhérentes à certains actes permis par la religion, faut pas espérer la reporter au doigt sans intervention d'un bijoutier ^^).
Et bien nous arrivons presque a une perspective de l'amour comme une réalité que la science exacte peut définir, presque sans équivoque, unilatéralement. Félicitations @LeZolive et @paradox !
Besoin d'être aimée ou besoin d'être désirée ? Besoin de reconnaissance ou besoin d'adoration ? Besoin d'amour ou besoin de passion amoureuse ? Je ne crois pas qu'aimer c'est « avoir besoin » toutefois il n'est pas toujours nécessaire d'aimer pour être et rester en couple puisque le titre de votre topic parle de célibat.
citation :
Moi j'aime qu'on m'aime
« Moi, j'aime aimer » aurait peut-être été moins narcissique ? Pas de jugement ici, loins s'en faut, j'ai seulement dans l'idée qu'admettre qu'on s'aime plus que celui qui nous aime, permet de faire ses choix en toute connaissance de cause. Mais tout ceci n'a peut-être rien à voir avec vos interrogations...
En fait ce post n'aborde pas la notion d'aimer mais bien d'être aimée. Ce sont deux choses différentes. L'amour que l'on me renvoit. Cela n'exclut en rien le fait d'aimer également.
Ma façon d'aimer n'a d'ailleurs rien à voir avec le fait qu'on m'aime ou non 🤔
Bref, c'est pas le sujet....
Et je confirme, aimer ce n'est pas "avoir besoin", mais là aussi, il n'est pas question d'aimer mais d'être aimée et oui, être aimée est un besoin pour moi. Et m'aimer plus qu'on ne m'aime est impossible pour moi. Je me tolère, je peux apprendre à m'accepter mais je doute sur ma capacité à m'aimer. Et d'ailleurs je n'éprouve aucune envie de m'aimer. Je m'ennuie avec moi-même. Le regard de l'autre m'allume, me fait briller et vibrer. Le mien sur moi est au mieux tendre et bienveillant, mais rien de plus. D'ailleurs je crois ne connaître personne qui s'aime à 100% 🤔
"Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres,
si tu t'aimes un peu alors t'aimes les autres,
c'est pas question d'orgueil, c'est question de repos,
si tu as envie de vivre, tu décourbes ton dos."
Morice Benin.
"" D'ailleurs je crois ne connaître personne qui s'aime à 100% ? "
Euh ... ben si ...moi, ma grande ...du moins je le pense .
Certainement également quelques autres sur ce forum ....ainsi que la plus part de mes relations proches et de longue date.
Perso, je mets sous la formule " s'aimer à 100% " un cocktail harmonieux de % d'estime de soi, de confiance en soi et d'acceptation de ses failles.
" Ma façon d'aimer n'a d'ailleurs rien à voir avec le fait qu'on m'aime ou non ?
Bref, c'est pas le sujet...."
Ben ... c'est p'tetre justement LÀ, qu'est le sujet ...et p'tetre qu'une formule qui apparaît comme un rejet, une negation n'est pas un refus conscient mais une porte qui s'entre ouvre vers une formulation opposée ...
Perso, je suis intimement persuadé que l'on attire ce que l'on vibre .... à tous niveaux.
(Voir l'expérience des eux métronomes)
JustMyselfe, d'après moi, la plupart des gens ont des blessures narcissiques et des comportements plus ou moins similaires aux tiens. La différence, c'est qu'ils n'en ont pas conscience, ou qu'ils le refoulent, le cachent.
C'est énorme de venir en parler ici. Très courageux de te mettre à nu comme ça.
Oui, je suis d'accord avec la teneur de l'amour qu'on se doit à soi-même que vient de donner @gilde. Il ne s'agit pas de plus que ça. Savoir se congratuler pour ses talents, ses réussites, s'apprécier pour ça, savoir se donner le respect qu'on porte aux autres, savoir se pardonner les écarts... S'aimer plus, ça serait louche.
Mais aimer l'autre plus que ça, c'est louche aussi. L'autre est nous, nous sommes l'autre. Alors, pas d'adoration. Et pas de haine non plus si ça se termine.
Mais, JustMyselfe, est-ce que tu te sentirais capable d'aimer n'importe qui à partir du moment où il t'aime? Moi ça a été le cas pendant longtemps. J'avais tellement besoin de savoir que je pouvais être aimée, que quand je l'étais, ça me suffisait à aimer. 😶
Ça n'est plus le cas. Et je pense que c'est un bon indicateur pour savoir où tu en es dans l'estime de toi...
Je suis persuadé que tout est vibration .
...et donc sur l'on peut agir sur les taux vibratoires
voir la vidéo
Évidemment, quand j'aimais celui qui m'aimait sans l'avoir choisi, ça ne durait qu'un temps plus ou moins court...
Je n'ai pas envie ici de parler de ma façon d'aimer. Pourquoi ? Parce qu'aimer c'est donner, c'est se donner et justement ici je parle de mon besoin de recevoir. Mais apparemment mon refus d'en parler fait de moi une narcissique. Le problème c'est justement que je me donne corps et âme mais pas forcément au bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Et même si on peut y voir un énorme lien avec mon besoin d'être aimé, je ne veux pas parler ici de ce que moi je donne, parce que ça reviendrait à dire "vous avez vu tout ce que je donne ? Je mérite bien de recevoir !". Hors non, ça n'est pas corrélé.
Cf le poste de LeZolive "Mais que veut on vraiment ?" et une de mes réponses :
citation :
Je suis une incorrigible amoureuse. Je vois tout de suite le bon en cet homme unique et si intéressant ? ? ? ? jusqu'à ce que je me rende compte que j'ai fantasmé à peu près les 3/4 de ce que j'ai cru vivre ou voir en lui ?Mais j'y retourne à chaque fois tête baissée
Voilà comment j'aime.
Il ne me semble pas que dire qu'on a besoin d'être aimé soit "narcissique", ni que la façon d'aimer et d'être aimé puissent être dissociées, ni que qu'il soit bon d'aimer l'autre plus que soit, ni qu'on soit puni d'amour parce qu'on a subi une blessure narcissique.
Ce échanges me paraissent bien compliqués et emprunt d'un jugement à l'emporte-pièce.
@JustMyselfe a me semble t il le droit de dire qu'elle a envie d'être aimée et proposser une discussion la dessus sans être jugée et ramenée à et même réduite à une dépendance affective, qui lui enlèverait tout légitimité à dire qu'elle a envie d'être aimée.
Le besoin de reconnaissance ou la dépendance affective peut ne plus être un problème si on le reconnait, qu'on en parle avec l'autre, et qu'on prend donc de la distance avec ça. Et qu'on en rigole.
@Ambre31
Non, il n'y a aucun jugement, juste des constats.
Personne ne lui retire le droit d'aimer, personne ne part d'une punition (mais d'où ça vient, ça ?¿?)
Maintenant, JustMyselfe a bien manifesté certaines choses qui lui pourrissent un peu la vie.
Alors je n'ai fait que réagir, comme d'autres d'ailleurs, en essayant de rester dans l'empathie, sans condescendance, surtout, alors je ne comprends pas ta réaction.
On n'impose rien, on peut proposer, mais face à une problématique, il me semble normal d'essayer d'apporter un début de solution.
Sinon, à quoi bon ces questions ?
Pas facile de s'ouvrir à fond sur des choses si personnelles et de recevoir les réactions, tout ça à l'écrit...
[[[ ... j' apprécie beaucoup ce fil de discussion : à partir des confidences et questionnements de l'une, emprunts d'une réelle sincérité., chacun réagit en fonction de son vécu ... ou s 'interoge, c'est mon cas, sur sa propre conception de sa relation à l' amour....
Perso, j'aime beaucoup cette expression canadienne pour dire : être amoureux .
Les Canadiens preferent dire :
'' Je suis en amour "
.... Alors, je brode autour de cette expression : perso, aimant, je suis" empli d'amour, rayonnant d'amour .
L'autre n'en n'est ni l'objet ni le sujet mais plus le révélateur d'une " extension de moi même " .... voir d'une transcendance ]]]]
@Juliette. Entièrement d'accord avec toi, mais comment faire autrement via un forum, en même temps ?
Le format n'est-il pas adapté, ou doit-on éviter ce genre de causette ?
@Ambre31 Comme @LeZolive, je trouve que tu fais un procès d'intention mais qui pour moi ressemble plus à un malentendu.
J'ai relu et je ne vois pas de jugement ni de réduction à une dépendance affective. On essaie de comprendre et d'aider en proposant des pistes et la dépendance affective étant souvent récurrente, c'est logique qu'on y vienne. Mais personne ne remet en cause "tout légitimité à dire qu'elle a envie d'être aimée." Enfin, je crois pas, j'ai pas vu ça.
Surtout qu'en creusant, on s'approche plus d'une question de besoin de reconnaissance.
Je sais que c'est délicat mais il faut parfois secouer le cocotier pour en voir les fruits tomber. Et je ne vois pas de problème quand c'est justement ce qui est demandé.
Désolé d'être un peu direct mais ne te sentirais-tu pas attaquer (tracasser ?) à travers tout ça parce que les questionnements ici ressemblent aux tiens ? Rien de méchant, hein !
Si vous voulez, pour apaiser le débat, je vous donne "ma" suite 😄
Je continue à aller sur mon site de rencontre parce que j'aime échanger, apprendre à connaître et je dois, normalement, rencontrer l'un d'eux d'ici la fin de la semaine. Il n'est pas du tout dans la séduction par écrit, je ne peux donc pas rentrer moi même dans mon jeu de séduction et c'est très perturbant 😂 et quelque part c'est rafraîchissant. On se parle "normalement". Pas de faux-semblants. Et là.... Je me dis "Tiens .... Je pourrais être juste moi-même, comme avec un collègue 🤔 Mais ça tombe super bien ! 😄 ".
Donc voilà, je suis en pleine expérience empirique 😜 et je vais rencontrer un homme qui ne cherche pas à me plaire .... Serait ce possible que je rencontre enfin une personne vraie qui m'oblige à faire de même 😱
😂
"Je vais rencontrer un homme qui ne cherche pas à me plaire .... Serait ce possible que je rencontre enfin une personne vraie qui m'oblige à faire de même "
C'est tout le bien que je te souhaite !
Kissy
Même chose !
Et reste toi-même !
(mince, aurais-je fais fuir Ambre ? ça me chagrine si c'est moi 🙁 )
Les échanges par écrit sont parfois difficiles à appréhender.
J'aurais pu aussi lui répondre mais j'avoue que j'allais dans son sens, je me suis sentie jugée 😅 mais je ne voulais pas mettre de l'huile sur le feu et accepter les avis et point de vue de chacun ...
Je continue mon journal extime ...
Une autre réponse suite à mon introspection :
Je veux rencontrer un homme qui ait envie de me tenir la main avant d'avoir envie de me faire l'amour ... En gros qui me trouve attachante avant de me trouver désirable.
Je plais aux hommes (pas tous, ne faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit), je dégage un "truc". La plupart me trouve sensuelle, craquante, etc ... Ce sont leurs dires, pas les miens. Plusieurs m'ont dit qu'ils n'avaient jamais été aussi attirés physiquement aussi rapidement. D'ailleurs très souvent ils me proposent qu'on continue à coucher ensemble après m'avoir larguée ... Véridique.
Certains essaient même de continuer à me décrire comment ils aimeraient me faire jouir ...
C'est un fait, pas une prétention, vu que ça m'apporte.... 🙄
Mais à part me parler de "coup de coeur" qu'ils ont pour moi, aucun ne voit en moi LA personnalité qui sort du lot....
Portant ils me trouvent cultivée, drôle, ayant de l'esprit et de la répartie...
Je ne suis pas prétentieuse avec eux, je les valorise, je m'intéresse vraiment à eux ...
Je ne cherche pas les conflits....
Éventuellement "je réfléchis trop" .... ça on me le dit souvent. Mais je ne suis pas parfaite et eux non plus.
Alors qu'est-ce qui me manque pour qu'un homme tombe amoureux de moi ? 😥
Soyez francs, je veux vraiment comprendre pourquoi on veut bien me "baiser" mais pas m'aimer...
Il faudrait te connaître pour ça.
Et je pense que pour le "pas m'aimer", on en est tous là, c'est vraiment pas évident à trouver.
@JustMyselfe tu es donc le genre de personne à qui on dit facilement "mais siiiiiii, tu vas trouver vite qq'un, c'est pas possiiiiiiible..." toussa-toussa.
Je te rassure, ce n'est ni spécialement féminin, ni (encore moins) unique.
Les mots que tu as écrit, on me les a tellement de fois dits.
Avec une nuance : on ne cherche pas à me baiser... 😂
Les gens qui me connaissent que baiser ne m'intéresse que si je suis émotionnellement impliqué...
Comme le dit @paradox, impossible de te dire pourquoi, je ne te connais pas.
En te lisant, j'aurais peut-être un début d'élément de réponse à ton
citation :
Je ne suis pas prétentieuse avec eux, je les valorise, je m'intéresse vraiment à eux ...Je ne cherche pas les conflits....Éventuellement "je réfléchis trop...
C'est peut-être ça le souci. Tu as sans doute du caractère, mais tu te gommes pour mettre l'autre en avant. Et peut-être trop.
Oui, valoriser l'autre, c'est bien, lui laisser de l'espace aussi.
Mais à trop en faire... ça peut aussi faire peur, voire fuir...
@LeZolive je pense effectivement que je m'efface trop. Mais j'aime tellement voir l'autre vivre .... J'aurais été une très bonne groupie je pense ? Par contre je n'avais jamais vu ça sous cet angle 🤔 c'est chiant une groupie !!!😱
Et sinon rassure toi, les hommes que je fréquente me disent tous vouloir de l'intellect également ... Mais apparemment ce n'est pas ce qu'ils souhaitent garder ....
Arrête Arrête arrette 😉 bordel ! Et toi à quel moment vis tu ? C'est bien beau d'aimer voir l'autre vivre et toi , es tu réelle ? Je parle à une ia ? Just my 2 cents #Merlin😄
Si c'était si simple 😥
J'ai mal, vous n'avez pas idée à quel point j'ai mal qu'aucun de mes 2 deniers ex m'aient dit avoir eu un vrai coup de coeur pour moi mais mettre fin malgré tout à notre relation....
Faut que je comprenne vite, j'en peux plus de pleurer....
@JustMyselfe déjà, je suis désolé pour toi. Je vis seul depuis qq années justement pour des raisons... approchantes, on dira.
L'équilibre entre ce qu'on veut donner, ce qu'on donne, ce qu'on pense donner et ce que reçoit l'autre est très complexe à mettre en place dès lors le moment où tu cherches autre chose qu'une relation minable.
Perso, ce qui est compliqué, c'est que si je suis émotionnellement impliqué, je perds environ 47,89% de mon qi.
Ou comment passer d'un côté à l'autre de la courbe de Gauss... 😂
Alors on essaye tous, et selon nos ambitions, on y arrive plus ou moins...
On peut y mettre de l'humour (ça me sauve), de la dérision, tant qu'on garde un but en place, au moins on peut se regarder dans un miroir.
Si je parle souvent d'équilibre, c'est que ce mot s'est imposé comme un vrai leitmotiv dans ma vie.
Ce qui me gêne, c'est qu'à aucun moment tu n'as cité de raisons que ces messieurs t'auraient donné pour te quitter... à moins qu'ils ne soient tous lâches et soient partis acheter un paquet de clopes sans jamais revenir ? (on peut aussi voir ça par mp, comme tu le sens !)
Ma dernière grande histoire c'est moi qui l'ai quitté car il devenait passif. Il m'a dit "c'est quand même con, certains se quittent parce qu'ils s'engueulent, alors que nous tout va bien " Mais il a reconnu qu'il ne ressentait pas l'envie de s'impliquer.....le deuxième m'a quitté très rapidement parce que je suis en arrêt pour burn out et qu'il voulait se protéger de l'énergie qu'il allait mettre en s'impliquant... Mais qu'avait eu un vrai coup de coeur pour moi... et il m'a décrit comme il avait adoré me faire l'amour et tout ce qu'il aimerait encore me faire....
@JustMyselfe vois-tu un point de comparaison sur toutes (ou presque, enfin beaucoup quoi) les fins de tes relations ?
Ça pourrait être un point de départ pour être plus efficace... une convergence à étudier.
Peut-on dire alors dire que tu es comme beaucoup, à la recherche de la perle, marre des relations-kleenex qui n'apportent rien, envie de construction avant tout, donc fuir l'éphémère ?
Pas de smiley pleureur, c'est plutôt bon signe... 😅
Mais je fuis l'éphémère, c'est pas moi qui décide d'arrêter au bout de 2 semaines ????
Je viens de réaliser un truc, je suis sûre qu'il y a une équation qui corollerait mes 3 dernières relations 🤔 : 10 ans, 2 ans et 2 semaines.... Le prochain ce sera 2h ! 😂
Alors on peut voir les choses de manière plus positive :
10 ans, une vraie relation
2 ans, la relation qui t'aura permise de passer à autre chose
2 semaines, le truc qui tenait pas la route comme on en rencontre tous.
2h, ben à part un passage dans un hôtel, effectivement, pas glop...
Finalement, y'a tellement piiiiiiiiiiiiire ! 😂
@LeZolive
citation :
Finalement, y'a tellement piiiiiiiiiiiiire ! ?
être tout le temps seule par exemple, ce qui ne lui laisserait même pas envisageable l'éventualité d'être aimée.
@JustMyselfe le 28 décembre 2023 à 20:31 o 107735
citation :
Faut que je comprenne vite, j'en peux plus de pleurer....
pour le deuxiième tu as eu ta réponse, même si tu n'en veux pas:
le burn-out, l'énergie que ça lui prendrait.
On peut être ok pour que tout ne soit pas rose, sans forcément se sentir capable de gérer une situation qui bouffe l'autre (et soi, et la relation par effets collatéraux éventuels).
note:
lu le fil qu'à partir (or post initial le jour où il avait été posté) de "le 27 décembre 2023 à 18:15 o 107666"
Oui @Roth tu as raison, c'est sûrement uniquement mon burn out qui l'a éloigné. Mais alors il n'aurait pas dû, 2 jours après avoir mis un terme, me recontacter et sauter sur la première occasion pour me dire qu'il avait eu un vrai coup de coeur... C'était sûrement parce que c'était vrai et qu'il n'avait peut être pas envie que je m'arrête à la seule évocation de mes problèmes. Il voulait peut être me rappeler que j'étais une femme intéressante malgré tout.
De toute façon, n'étant plus en contact avec lui, il va falloir soit que je m'arrête sur une explication "plausible" soit que j'accepte de ne pas en avoir.
En écrivant tout ça je réfléchis à un truc. Des ruptures j'en ai vécue. Et finalement je me suis toujours relevée, il y a toujours un moment où elles ne nous font plus mal et il y a toujours eu une belle rencontre ensuite...
Donc je crois que je vais arrêter de réfléchir sur ma vie amoureuse.... Et si son image revient, je la chasserais pour ne pas avoir mal. J'occuperai mon esprit.
Et demain soir j'ai rendez vous avec cet homme du site de rencontre. Cet homme qui, par écrit en tous cas, ne cherche pas à me charmer. Et en fait ça fait du bien 😅 pas de faux-semblants.... Donc je vais aller à notre rdv comme j'irai à celui avec un ami. Sans rien anticiper, juste le plaisir d'aller boire un verre et de refaire le monde 🙂
Merci à tous @Juliette., @paradox, @LeZolive, @cocozozo, @Ambre31, @gilde, @tara, @Seb999, @Roth. Cette discussion intense à coeur ouvert m'a libéré d'un poids. Je n'ai pas toutes les réponses mais au moins ce matin je n'ai plus envie de pleurer 😉
Je vais tout relire et synthétiser pour continuer mon introspection. Mais pas maintenant car j'ai décidé, mi-janvier, de partir seule 5 jours dans un studio en bord de mer 😉 Balades, lecture, écrire et musique seront mes seules occupations. Et le sujet principal sera MOI 😄
J'ai réalisé que je n'ai jamais été seule pendant 5 jours de toute ma vie... Je n'ai jamais vécue seule, j'ai été maman "tôt" ....
Donc je m'offre ce temps pour moi.
Ce que je retiens pour le moment c'est que je ne dois pas tout remettre en question parce qu'un homme ne veut pas de moi dans sa vie, quelque soit la raison.
Et que ma vie de femme ne se résume pas à mon rôle de "conjointe/petite amie...". Et que j'ai le droit d'aimer être aimée autant que d'aimer aimer 😉
@JustMyselfe
citation :
Mais alors il n'aurait pas dû, 2 jours après avoir mis un terme, me recontacter et sauter sur la première occasion pour me dire qu'il avait eu un vrai coup de coeur...
Il ne l'a pas fait pour toi, mais pour lui-même...
Et tes derniers mots montrent que tu as visiblement débloqué un noeud, alors petit croisage de doigts pour demain soir, et souviens-toi qu'il n'y a aucune honte à rester seul(e), parfois ça fait un bien fou...
Oui, on croise les doigts pour demain. Sois naturelle, laisse-toi aller au moment présent (ne te demande pas de quoi vous allez parler...), fais-toi juste belle, cad d'une belle humeur 😉
Merci à tous les deux 😄
@LeZolive pourquoi il l'a fait pour lui ? Peux tu, s'il te plaît, m'expliquer cette démarche ? 🙂
@JustMyselfe il y a de fortes chances qu'il n'ait juste pas assumé, par trouille peut-être, et qu'il avait voulu s'amender, se sentant ± piteux...
Il aurait voulu le faire pour soulager sa conscience...
Mais en aucun cas, à mon humble avis, et avec ce que tu as indiqué, il l'aura fait pour toi... (malheureusement, désolé !)
@JustMyselfe..
Petite réaction rapide de ma part ( dois partir dans 5 minutes)
On oublie trop souvent que, dans toute relation, nous ne sommes responsables que de 50% de la relation .... L'autre a aussi des croyances, ses projections, ses limites et ce qu'il ce qu'il estime être son image d'homme dans une relation affective...
@gilde, ce n'est que mon humble avis mais je ne suis pas vraiment d'accord avec le 50% de responsabilité.
Dans toutes nos interactions, nous sommes à 100% responsables, sauf cas exceptionnels.
Comme l'autre est à 100% responsable.
Sinon avec cette histoire de 50% on peut avoir tendance à se victimiser, jouer le Calimero.
Alors que c'est justement le fait d'assumer ses actions qui nous permet d'avancer, en étant dans une position de personne adulte, assumant ses choix.
Moué.
Pas de 50 ou 100% pour moi.
C'est sûr qu'on a toujours une part de responsabilité, par contre, mais de là à y mettre un pourcentage... 😅
Re ...
Je me suis sans doute exprimé trop succintement, plus de détails ci dessous :
https://www.christelleys.com/post/la-r%C3%A8gle-du-50-50
https://www.conseil-entreprise.org/comment-favoriser-la-relation-avec-son-superieur-hierarchique/
@Aquila, @LeZolive et @Toutesettous.
J'ai besoin de préciser que je me sens;
- Responsable à 100% de ce que je dit, fait et pense.
- Responsable à 0 % de la réaction le l'autre à mon égard.
Illustration ; si l'autre est en colère contre moi,, celle ci lui appartient. Je peux en être l'objet, je peux la comprendre ...mais je ne suis pas responsable de cette colère .
- Je ne porte que la moitié de la responsabilité de la relation en elle même.
" Jouer à Calimero ? " ...Fini pour moi depuis 2-3 ans et l'intégration de ces 50/50/ ... désormais vécue au quotidien.
@gilde.
Bien sûr qu'il n'est pas question de se récupérer le vécu de l' Autre. En plus, c'est inefficace.
Bravo pour ton intégration !?
Petit scoop..... "IL" est arrivé dans ma vie...
Sa présence est douce, nos envies se complètent. Il assume d'avoir beaucoup de tendresse à donner et d'avoir besoin d'en recevoir. Très cultivé, nos discussions sont interminables. Nos corps s'épousent à merveille...
Et surtout, nous ne nous envahissons pas malgré la fougue du début 😊
Peu importe l'avenir, j'ai retrouvé la sérénité et j'avance d'autant mieux dans ma thérapie.
Je peux donc poser une première conclusion.... Je me sens véritablement entière quand je suis accompagnée .....
Oh, eh ben dis donc, je suis bien contente pour toi JustMyselfe. J'avais hésité à te demander des nouvelles par MP. 🙂 Super!
Chouette, vraiment content pour toi.
Mais ta conclusion n'est pas objective... 😅
Justement si monsieur le rabat joie 😂 je me sens mieux quand j'ai des papillons dans le ventre 🥰 je suis on ne peut pas objective 😉 après à savoir si c'est la meilleure solution pour être "vraiment" heureuse ... c'est un autre débat mais j'm'en fiche, il est là pour le moment 😂
Rabat-joie parce que je suis heureux pour toi ?
Pffffff, on voit bien que tu n'es vraiment pas objective... 😂 😂 😂
On ne parle pas de meilleure solution, juste du fait qu'il est important d'être capable d'être heureux dans toute situation, en couple ou pas.
Mais là, comme c'est tout nouveau tout beau, logique que tu répondes de la sorte...😋
"Et si j ai pas envie d etre célibataire ? "
Alors sois autre chose ! ;)
Personnellement, j'ai redouté très longtemps la solitude. J'ai fini par être obligé d'y vivre. Bien malgré moi. Ça fait réfléchir sur l'expression "mieux vaut être seul que mal accompagné". Je ne suis pas sûr de sa pertinence. Après tout dépend des besoins des uns et des autres bien sûr. Personnellement, j'ai tellement à donner, que je préfèrerais être en couple plutôt que seul. Mais ce n'est pas le cas. Alors, je donne un peu de plaisir par la musique ou par le rire. Au moins, je me sens un peu moins seul dans ces quelques moments. Une partie de la question est de savoir si l'on peut agir, être équilibré, trouver une forme de bonheur en étant seul. Mais pour ça, encore faut-il savoir ce qu'est le bonheur. A trop tourner sur soi-même, on le perd de vue. En tout cas, c'est ce que je crains pour moi.
Le courage est beau et cette beauté se suffit à elle même, le bonheur est secondaire.
@Alaric je compatis et espère que la musique et le rire suffiront à combler ton quotidien. D'ailleurs merci pour ce que tu donnes, tu n'as pas idée de ce que les artistes m'apportent ! 😊
Depuis ce post j'ai rencontré un homme. Nous avons tous les deux des vies très remplies que nous vivons chacun de notre côté, je suis donc "seule" très souvent mais quel bonheur de pouvoir juste lui envoyer un mot doux lorsque l'envie m'en prends.
Je suis une amoureuse qui s'assume depuis bien trop peu de temps. J'ose aujourd'hui dire que sans l'amour d'un homme, sans cette connexion, je ne suis pas entière.
C'est d'ailleurs ce qui m'a plu chez lui également car dès nos premiers échanges (sur un site de rencontre) il m'a dit très simplement qu'il avait beaucoup à donner et qu'il voulait partager et recevoir, qu'il assumait complètement de ne pas avoir envie d'être célibataire. J'ai aimé sa franchise qui ne le rendait pas faible, bien au contraire, il s'assumait très bien tout seul mais ce n'est pas ce dont il avait envie au quotidien.
L'important n'est pas d'être seul ou accompagné, c'est d'oser accepter ce que l'on souhaite et il est plus facile dans notre société d'assumer d'être célibataire car cela donne une image forte ....
J'avoue ne pas avoir suivi tout ce fil de conversation.... la dernière ligne en est "il est plus facile dans notre société d'assumer d'être célibataire car cela donne une image forte ..."
Je ne suis pas complètement en accord avec ça. Tu fais quand même bien comme tu le souhaites. Cette situation te convient ? Tu penses que tu dois faire un travail ou pas sur ton rapport affectif ? Peu importe tu le feras en explorant cette nouvelle relation.
Ecouter, communiquer, ressentir, c'est déjà un bon début ;)
Hello,
Moi je comprends parfaitement ce sentiment. On se voit célibataire ou pas.
Perso, quand j'étais gamin, j'avais dix ans, j'imaginais qu'une petite copine était cachée sous mon lit, et qu'elle sortait la nuit, quand tout le monde dormait, pour venir se blottir dans mes bras. Le fantasme n'allait pas plus loin, mais déjà à l'époque, je savais que j'étais fait pour aimer.
N'importe comment, je suis fait pour ça. Aimer, créer. Sorti de là, je suis à peu près nul (et je m'en fous pas mal).
J'ai besoin d'être dans la bulle d'amour. De recevoir, mais surtout de donner. Pour moi, il n'y a rien de plus beau que le regard d'une femme qui brille, qu'on rend heureuse, qui est amoureuse, à qui on donne du bonheur. Il n'y a rien de plus beau qu'un couple heureux, des gens qui sont dans une relation de confiance, qui se sont trouvés. J'ai beaucoup lu Joan Gattuso qui parle de l'amour de façon magnifique. J'ai même fondé un couple qui a duré ving ans, sur la base des écrits de Gattuso - augmentés de mes réflexions personnelles sur la BEAUTE du sexe, du désir, si tabou et si mal vu dans notre culture judéo chrétienne si névrotique.
Une merveilleuse relation. Céleste, sacrée.
Qui a fini par sombrer à cause de mon état personnel : j'étais accablé par des événements traumatiques, des choses très dures qui me détruisaient à petit feu. Et qui ont détruit le couple, à terme.
Ce cataclysme émotionnel m'a amené à faire un énorme travail sur moi-même, assez miraculeux. J'ai demandé de l'aide, j'en ai reçue. En deux jours, j'ai fait un parcours gigantesque et je me suis rendu compte que, quoi qu'il advienne de cette relation, qu'elle ressucite ou pas, je pouvais GUERIR de tous mes traumatismes, si je voulais. Les laisser dans le passé. Refuser de porter davantage ces lourdes valises.
J'ai tout posé.
Cette rupture a été le point de départ d'une METAMORPHOSE assez radicale. Gigantesque.
A présent, je pense être en mesure de proposer une relation bien plus profonde et équilibrée. J'ai toujours en moi ce qui a attiré cette personne, le côté atypique, bouillonnant et créatif, mais je n'ai plus la part sombre qui l'a faite fuir.
JE SUIS FAIT pour être en couple. Et alors ? Oui, je trouve ça absurde, ces injonctions au bonheur, "soyez bien comme vous êtes", etc. Bon, ce sont des GENERALITES, pas plus. De bons conseils. Mais ceux-là mêmes qui te disent ça, dans quel état seraient-ils, s'ils se retrouvaient seuls un bon moment et qu'ils ne voient aucune perspective de rencontre à l'horizon ? Ces psys ou coachs, avec femme, enfant, maison, grosse voiture, piscine, ils seraient dans quel état, si demain tout tombait en ruines, si on les quittait ? Va savoir.
Facile, d'avoir une opinion toute faite, sur tous sujets. Facile, de donner des opinions ou des conseils.
Mais personne n'est à ta place !
Perso, je comprends tout à fait ton ressenti. Même chose ici. A tort ou à raison, je me crois fait pour ça. Aimer, et créer. Le reste, bof... Médiocre, système D, on fait comme on peut, pas plus.
Après, on a peur. On se dit qu'après avoir connu un amour grandiose et merveilleux, peut-être qu'on n'aura pas une seconde chance, la possibilité de revivre une magnifique histoire ?
Je me dis que mon cataclysme personnel m'a grandi. M'a permis de guérir de mes vieilles souffrances, ce qui devait peser lourd. Me rendre moins disponible, patient, attentif, attentionné, etc. Je me dis que si une personne sent, intuitionne, ce que j'ai à offrir, elle viendra vers moi. Elle est sans doute déjà en train de me chercher - c'est exactement ce que dit Joan Gattuso, et je n'ai pas cessé de croire en sa façon de voir les choses. C'est juste que par-dessus le miracle de cette belle rencontre (en tous points conforme à ce que décrit Gattuso, justement), il y avait AUTRE CHOSE à l'oeuvre, quelque chose de totalement destructeur - si moche que je ne veux même pas en parler.
Or, cette autre chose, je l'ai renvoyée dans le passé. Depuis, je n'y ai plus du tout pensé. Soldé, apaisé, résolu. C'est la vie, ça a été mon passé, on avance, ça n'est plus que mon passé.
Je crois, je me plais à croire, que j'ai beaucoup à offrir. J'ai grandi. Et j'ai toujours cette si haute et belle idée de l'amour, ces conceptions qui font de moi quelqu'un qui a ENVIE d'offrir, de partager, et qui s'implique à fond dans une relation, s'il a confiance.
Alors oui, moi je comprends. Tu n'es pas faite pour rester seule. Et si ça se trouve, depuis que ce post circule, tu ne l'es plus ! Et je te le souhaite vraiment ! 🙂
@JustMyselfe,
Vouloir imposer le célibat c'est déjà une erreur en soi, puisqu'on penserai à tort savoir mieux que toi ce qui te comblerait un de tes besoins, et sans t'expliquer en quoi ça serait un " + " pour toi. Et je rejoins @Gloubiboulga , j'espère que depuis le temps tu as trouvé quelqu'un de bien.
- J'ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans la vie c'est de finir sa vie tout seul... mais c'est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver c'est de finir notre vie entourée de personnes qui nous font se sentir seul.
· Ne mets pas la clé de ton bonheur dans la poche de quelqu'un d'autre
(Robin Williams)
Hello everybody,
Je vais mieux. Je me remets peu à peu du coup dégueulasse qu'on m'a fait en avril dernier. Je remonte la pente. Je me suis servi de ce choc pour m'obliger à changer, à bouger en profondeur.
Je n'ai pas voulu rentrer dans la méfiance, perdre toute capacité de croire en autrui. J'aurais eu largement de quoi, mais ça m'aurait condamné à rester dans le passé, et je veux avancer. J'ai revu mon ex, mais elle s'est montré tellement odieuse que ça a tué mes sentiments pour elle. Maintenant quand je la vois, je pense mensonge, manipulation, trahison, tromperie, cruauté. Oui, elle s'est montré plutôt cruelle.
J'ai failli avoir une relation avec une femme très bien, passionnante, vraiment beaucoup de qualités. Mais en cours de route, elle a fait une brusque rechute. Son état de santé s'est dégradé, perte de connaissance, urgences, etc. Deux tumeurs. Elle m'avait prévenu, car elle avait des mauvais résultats d'analyse : si ça recommence, je renonce, je garde mes forces pour mes enfants, etc. Bon, je comprends. Je pense à elle, j'espère qu'elle s'en sortira, mais son état est grave.
Depuis, je continue mon chemin, je bosse sur moi-même, j'essaie de m'améliorer, de cultiver une dimension positive, me tourner vers la lumière, me remettre en question, devenir une belle personne. Je sais que j'ai beaucoup à offrir et je ne veux pas me laisser dévaloriser par la trahison qui m'est arrivée. Si mon ex compagne ne veut plus de moi, ça ne m'enlève pas mes qualités, et il y aura bien quelqu'un d'autre qui y sera sensible, et viendra vers moi. Je veux croire que tout n'est pas encore écrit dans le livre de ma vie amoureuse. La preuve, cette relation naissante, qui a été fauchée net, mais ça m'a fait un bien énorme d'y croire à nouveau, de sentir que mon coeur s'emballait pour quelqu'un. Je n'oublierai pas cette personne et quelqu'un m'a dit que si elle s'en sort, elle reprendra contact avec moi. Et je veux bien le croire.
Pour l'instant, je discute beaucoup, avec un tas de gens, et j'essaie d'apprendre.
Mon album va sortir bientôt. A la rentrée, j'aurai peut-être l'occasion de donner des cours de piano, ça m'arrangerait car au niveau financier, c'est assez désastreux.
J'ai hâte que cet été finisse. C'est le plus horrible de toute ma vie. Trompé, trahi, largué, placé devant le fait accompli... Et en plus, mon ex habite tout près de chez moi et je n'arrête pas de la rencontrer, ça me gonfle.
En septembre, d'autres choses vont se mettre en place, je le sens. Et je prépare intérieurement une place dans ma vie pour celle qui viendra. Je cultive des pensées tendres, d'ouverture, d'accueil.
Bises à vous, et à suivre, au plaisir de vous lire,
((( belle description d'une énergie sur j'estime , à te lire, très positive, @Gloubiboulga )))
@Gloubiboulga,
je croise les doigts pour toi ^^
je ne sais si ça peut t'aider, ou au moins te donner un sourire:
"le pire des mépris est l'indifférence" => tu croise ton ex? soit poli et gentil. elle va avoir LA HAINE, et toi la satisfaction de la faire fulminer, car elle n'aura pas eut le stroke de te mettre mal à l'aise, d'importer encore à tes yeux.
on passes trop peu de temps sur cette terre pour le perdre à haïr ou envier ^^
Je déterre un peu le sujet mais comme je travaille un peu dessus en ce moment, je me suis dis que je pouvais me permettre d'ajouter deux ou trois idées.
Le postulat qui consiste à être heureux seul me semble juste dans le sens où il vient se greffer des émotions positives sur la solitude. Je me fais des sushis maison, je pars à Rome une semaine, je m'achète une moto pour me faire la route Napoléon, je prends des cours de batterie etc. Tout ce qui va nous permettre d'associer la solitude à des moments positifs va de facto nous retirer la peur de la solitude.
Ainsi, si je mets en couple parce que j'ai peur de la solitude, je me met très vraisemblablement avec la première venue (ou le premier venu). Quelqu'un de sympa, pourquoi pas un petit coup de coeur à la base, et zou on s'aime, on habite ensemble, on rejoue nos blessures d'enfance, on se fait du mal et le couple devient douloureux. Si j'ai toujours peur de la solitude (qui en vrai est le célibat, on est jamais seul, il y a toujours des gens autour de nous) je vais persister dans mon couple qui me rend malheureux. Mais quel est l'intéret de se mettre en couple si on est plus heureux célibataire finalement?
En définitif, oui j'aurais largement intéret à faire la paix avec ma solitude. Ce n'est pas une injonction, c'est un conseil très avisé.
D'autant que ça fait la différence entre "j'ai besoin d'être en couple" (parce que j'ai peur d'être seul) et "j'ai envie d'être en couple" (parce que même si je suis heureux seul, j'ai envie de partager des trucs et de vivre des moments forts).
En outre, et je m'arrêterais là pour le moment, avoir peur de perdre l'autre (parce qu'on a associé la solitude à des moments détestables) est le meilleur moyen pour perdre l'autre. Ecoutez les paroles de "ne me quitte pas" de Brel. C'est magnifique oui. Mais mettez vous à la place de l'aimée: est ce que vous aimeriez vivre avec quelqu'un qui sera l'ombre de votre main, l'ombre de votre chien? Sans doute pas. La posture est tout sauf glamour. Il a peur de la perdre, et il va la perdre.
@Crabe_Fantome, ...
Et zou ...je vais faire mon " faux vieux sage " de service ...:
Crois en mon expérience : la solitude n'a aucun rapport avec " le sentiment" de solitude ! ...et un sentiment, une fois identifié comme tel, mieux sa racine/écho identifiée, peut être modifié ... puisque , selon moi, une émotion comme un sentiment n'est jamais permanent et acquis ad vitam.
Une fois auto comblé, je dirais même ... entier je n'ai i plus eu " besoin ' de quelq'un d'autre...Du coup ... surprenant dans un premier temps ...je me suis fait plein de nouvelles relations, des amitiés réelles, et un type de relation de couple...( ... chacun chez soi au quotidien mais "couvou " par textos matin et soir ...)
@gilde,
La solitude nous renvoie à l'ostracisme qui était une condamnation à mort jadis. Aujourd'hui quand bien même on le voudrait, la quasi superficie de la planète est habitée et trouver un lieu de "solitude" (et surtout quand on est très charmantement accompagné avec du désir mutuel, ou tout simplement pour soulager sa vessie tranquillement) c'est mission impossible!!! Y a toujours quelqu'un créboudiou ;)
Le sentiment de solitude en revanche est parfaitement réel. Mais effectivement c'est un sentiment. Il a été conditionné et régulièrement validé durant notre vie et comme tu le dis, on peut identifier le pourquoi et le comment on a associé le sentiment de solitude à quelque chose proche de l'abandon, ou de la mort, plutôt que du calme et de la sérénité.
De là oui le fameux "arrête de chercher et tu trouveras" arrive. ça a l'air magique mais finalement ça trouve une explication dans notre posture. Je vais caricaturer mais si je débarque en boite avec un pote, moi j'ai la dalle, j'ai les crocs qui poussent et un peu de bave qui coule, et j'hurle "Voglio una donna" (Fellini), en me frottant comme un vieux chat galleux à leurs souliers vernis, mes chances passent sous le zéro absolu. Alors que mon pote qui est tout heureux de venir écouter de la musique, danser, profiter de la soirée parce qu'il est complet, il n'est pas dans le besoin. BIM mon pote, c'est toi. Et là effectivement les gens sont attiré par la joie et la sérénité que tu dégages.
@Crabe_Fantome Juste pour préciser, Brel refusait qu'on dise que Ne me quitte pas est une chanson d'amour. C'est une chanson de désespoir absolu, une descente aux enfers.
@paradox
Et pourtant quoi d'autre que l'amour pour nous plonger en Enfer ? C'est par amour qu'Orphée y est descendu, et son espoir y a été perdu.
C'est en s'accrochant à l'espoir que l'amoureux de Brel souffre. C'est toujours ce même espoir qui nous fait rester dans des relations douloureuses. Peut être après tout que l'amour est innocent ?
Salut @Crabe_Fantome
Et bienvenue sur Apie. 🙂
(mes amitiés au Hollandais-Volant.)
Pour faire simple (et parce que je suis un peu cramé. Pas beaucoup dormi, on va dire. 🙂) je suis on ne peu plus d'accord avec toi. 🙂👍 Mais ceci à un détail près. Orphée, tout comme "l'amoureux de Brel" sont des personnes fictionnelles. Donc symboliquement, s'il y a effectivement un peu d'intérêt à suivre leurs péripéties par effet d'empathie. Reste quand-même qu'elles sont farpaitement fictionnelles... 😅 Et nous, pas. Ce qui veut dire que, si l'égarement et la douleur amoureuse peuvent être beaux chez de tels sympatiques personnages, ça reste malgré tout une sacrée corvée à vivre pour les personnes de chair et de sang que nous sommes... Ce qui me fait donc relativiser toujours tout emballement philosophique autour de ces questions de vie tout à fait pragmatiques et concrètes. Ainsi, c'est quand-même bien mieux de trouver assez rapidement sa vraie moitié, ici bas, (du moins, en l'espace - si possible! - des 33000 jours et quelques dévolues à nos modestes vies) que de vivre éternellement dans l'espoir que...
Courage à tous/tes les célibatendurant(e)s. 🤘
Mes meilleurs souhaits de vraies rencontres en lve to lve.
Hiné.
(a rencontré sa [deuxième et autre] moitié de manière assez inattendue.
On lui avait dit - à Elle -: "tu vas voir, c'est un brave garçon!" :😜
Et, Elle, a eu l'innocente et douce sottise de les croire.
Ouf, mais quelle chance incroyable pour moi!! 😅
Sinon, je serais peut-être moi aussi, à ce jour, sur "liste d'attente"...)
Merci @Hinenao !
Si Orphée et l'amoureux douloureux sont des personnages de fiction, ils sont aussi des instances réelles de notre psychée. Normalement si on a un peu vécu, on a tous vécu la place d'Orphée, la place de l'amoureux qui en chie, la place d'Euridice et la place du plus du tout amoureux en pleine génance avec l'amoureux qui en chie qui vient frapper à notre porte à minuit sous pluie. On a donc tous été cet amoureux en larme, on s'est tous interrogé sur le pourquoi de l'amour, on s'est tous juré qu'on y retournerait plus, et on y est tous retourné et on a tous refini en larme à nouveau. Je suis réel, tu es réel, et pleins d'autres (dont un couple d'amis qui en chie accuellement, sont réel).
Et bien même à notre niveau, je trouve ça beau. Mais j'ai une notion du beau très personnel 😄 Je trouve qu'un couple qui se déchire, une rupture dans les cris, des larmes à faire déborder les océans, c'est de l'humain. De l'humain qui s'est jeté dans le vide en croyant, comme les enfants, que l'amour allait les sauver et leur apporter un bonheur inconditionnel. Des enfants naïfs à mille lieues d'imaginer qu'en entrant en couple, il allait rejouer toutes leurs blessures d'enfances. Il y a ce passage dans la tragédie du roi Lear, même si la version de Kurosawa est ma préférée: "L'homme vient au monde en pleurant, et lorsqu'il n'a plus de larmes, il meurt."
J'ai une certaine addiction à l'intensité, et j'avais une belle rupture bien suppurante (désormais presque entièrement derrière moi) et dans un moment de souffrance, il y avait cette petite voix qui me disait "tu aime l'intensité? alors profite de ces souffrances, vis les à fond! De toutes façons elles aussi ne sont que passagère, comme tes moments de bonheur".
Alors est ce que c'est vraiment une corvée? Ou une opportunité de prendre son baton de pellerin, un cahier, un crayon, un rendez vous chez le psy, et de plonger au plus profond de nous pour un voyage rempli de surprises, de souffrances et de joies pour enfin nous rencontrer?
Ce que je trouve dommage, sauf erreur de ma part, c'est que c'est pas la souffrance que nous apprenons sur nous même. Brel plonge au fond de lui, trouve peut être une peur de rejet, trouve une stratégie de soumission pour essayer de faire perdurer son histoire à laquelle il pense être attaché... On ne pense pas à ça quand l'autre nous regarde amoureusement, quand elle nous tient la main, quand elle nous embrasse. Heureusement quelque part qu'elle nous menace de partir parce qu'elle s'ennuie avec nous, heureusement qu'elle a rencontré cet homme au supermarché, heureusement qu'elle nous traite comme une merde en nous disant qu'elle déjà bien gentille de nous aimer et que personne ne voudrait de nous... parce que ce sont ces souffrances qui nous conduisent dans nos profondeurs. Le "heureusement" est un peu provocateur mais c'était pour indiquer que c'est "grace" à la souffrance qu'on apprend.
Maintenant est ce que "la moitié" n'est pas aussi ce mythe du prince charmante et de "c'est la bonne" ? Est ce que moi même je peux me considérer comme une moitié? Pas seulement un quart ou un huitième? Est ce que la capacité, à moi seul, de combler quelqu'un? Qui en retour pourra me combler à elle ou lui seule? Est ce que j'ai assez de puissance en moi pour lui apporter un sentiment de sécurité et de faire perdurer une passion? Est ce qu'elle pourra répondre à chacune de mes envies? Pouvoir communiquer avec un haut niveau, la poésie, l'art, la tendresse, l'attention, la sensualité, la sexualité, l'humour, être musicienne ou artiste, maitriser les philosophies orientales et occidentales, la physique kantique etc etc etc etc... rien qu'avec cette liste je dois accepter de réaliser que "ma moitié" sera plutôt "ma 99% des 1% que je pourrais lui apporter en échange". Alors je peux répartir sur plusieurs personnes, entre elle et des amis et des forums et mon club de physique kantique, et mon groupe de jazz etc. Et elle pourra répartir sur plusieurs personnes aussi entre moi, des amis, des forums, ses clubs de curling et son groupe de yoga. Parce que de toute évidence, si elle veut être complète, elle ne doit pas tout miser sur moi parce que je ne pourrais jamais la satisfaire entièrement. Et vice versa.
Et donc oui, le miracle c'est qu'un couple se correspond totalement, un yin yang. Un couple fictif à mon avis. Sauf peut être durant la période passionnelle du début... ma préférée avec la rupture: ce sont les deux moments où il se passe quelque chose de puissant dans le couple. Qui a dit masochiste? 😅
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