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- Les zèbres se reconnaissent entre eux...
Bonjour! Je suis désolé si un post semblable à celui-ci à déjà été ouvert...je ne l'ai pas vu...
C'est plutôt un sondage, et j'aimerais connaître votre ressentit quand vous rencontrez un zèbre, sans forcément lui parler, ça peut être dans sa façon d'être, sans pouvoir prouver qu'il l'est vraiment...bien que les zèbres ne sont pas tous pareil.
Pensez-vous que les zèbres se reconnaissent entre-eux?
Un masque social différent mais le même fond?
Sensation d'avoir le même regard sur le monde, d'être tout les deux derrière une vitre et d'observer le monde de la même façon. S'auto démasquer, se comprendre sans forcément échanger, savoir qui la personne est vraiment, jouer de cette ambiguïté avec une personne qui fait qu'on sait tout les deux qu'un truc fait qu'on se ressemble, sans trop savoir pourquoi? Avoir la capacité de partager le même monde que tout le monde et en même temps partager un autre monde ensemble, comme si c'était fluide, qu'on avait la capacité à s'échapper du vrai monde et d'échanger avec un regard compréhensif sur une autre "fréquence", et que les autres ne voient pas qu'on est justement en train de se comprendre? Voilà, désolé si c'est pas hyper compréhensible(et aussi pour les répétitions^^)... merci de vos réponses, j'aimerais vraiment connaître vos ressentis et vos avis sur cette sensation étrange. 🙂
Salut, je pense que quand on côtoie un peu la personne oui mais je pense aussi que des fois notre cerveau nous montre ce qu'on a envie de voir parce que ça nous fait du bien.
Personnellement je voit souvent l'intelligence de certaines personnes tout en ne sachant pas si ils sont zèbres ou non mais j'ai déjà ressenti ce que tu décris 1 fois peut-être et c'était génial sauf que plus tard la personne ayant montré d'autres facettes bcp moins géniales de sa personnalité, je doute que notre fond ai vraiment été semblable, c'est plus comme mon double démoniaque car nos façons d'atteindre nos objectifs sont radicalement opposés. Mhhh je sais pas si j'ai bien répondu en gros ma réponse c'est oui il ya un lien spécial au niveau du fonctionnement selon moi, de la réflexion, de la vision du monde etc, mais qu'il ne faut pas forcément y donner trop d'importance car si les valeurs profondes ne vont pas avec ça ne mènera à rien.
Merci pour votre réponse! Vous avez bien décrit la situation, effectivement c'est plus une ressemblance au niveau de la vision du monde et de la réflexion, pas forcément au niveau de la personnalité, même si ça joue un peu. Je penses aussi qu'on reconnait un mode de fonctionnement semblable chez l'autre, et après on peut l'idéaliser.
Hello Bridget. Je n'ai jamais vraiment repéré de zébre. D'ailleur je ne suis même pas sûr d'en être un donc voilà. Sinon une des raisons qui font que je suis sur ce site est tout simplement dû au fait que sur mon premier forum j'ai été "diagnostiqué" zébre par une autre zébre. Alors bon j'ai eu beaucoup de mal à la croire. Et bon n'importe qui peut ce tromper évidémment. Du coup c'est en principalement pour cette raison que je me suis inscroit sur apie people. Et honnêtement je ne regrette pas. Par contre cette zébrette avais tendance à diagnostiquer pas mal de personne "zébre" sur ce forum. Du coup je me demande si elle n'aurait pas tendance à avoire des jugements hâtifes ou des biais de confirmations car elle verrait des similitudes pour elle chez les autres. Mais bon qui sait. Je ne suis pas assez calé pour avoire un avis catégorique sur ça. Juste sceptique. En tout cas c'est une personne adorable que j'apprécie beaucoup. Et si elle c'est trompée sur mon cas. Et que je suis juste normopensant. Je ne lui en voudrait pas. Mais je pense quand même que ses déductions pour certains ce sont avérées justes. Aprés pour tout le monde ? Je ne sait pas par contre.
Bonjour Sebunken, oui c'est pour ça qu'un avis subjectif ne vaux pas celui d'un professionnel à mon avis, puis, tous les zèbres sont différents. Là reviens la question de notre intuition, et de celle de l'autre. Peut-on s'y fier, personnellement, j'ai rencontré, ou fais attention qu'une seule fois à un zèbre, et c'est parce que je le cottoyais. Pour l'instant, un des moyens de le confirmer, est de faire le vrai test...encore un autre débat certainement (QE...) Merci de votre réponse.
bonsoir Bridget, je ne suis pas zèbre, mais je veux bien répondre quand meme :)
je crois que dans une rencontre, ce sont les valeurs communes et des points de vues se rejoignant sur de grands sujets qui font que l'on se sent "en phase" ou non. Tt pas le vitesse à laquelle on réfléchit et le nombre de questions qu'on se pose à la minute.
c'est aussi , pour moi, l'humour. sans rire, pas d'échange possible: et l'humour n'est pas ni réservé aux normopensants, ni aux zèbres et l'on trouve dans toutes les personnalités des personnes complètement dénuées d'autocritiques et de sens de la repartie joyeuse :)
je pense avoir aperçu quelques zèbres dans mon entourage mais je ne tisserai pas des liens avec tous.
certains ont de valeurs trop loin des miennes et trouver une zone de discussion et d'échanger est trop difficile pour être plaisant.
Bonsoir Betty, merci pour votre avis! c'est super intéressant de voir plusieurs avis, questionnements sur le sujet. Bien sûr, on peut s'entendre avec pleins de personnes car elles partages certaines choses avec nous. Ce qui est paradoxal, c'est que justement la seule personne avec qui j'ai eu un lien très particulier, avait des valeurs complètements opposés aux miennes, mais je me suis jamais senti autant pareil que quelqun (même avec des amis partageant mes valeurs), je pense qu'on avait le même fonctionnement, c'était fluide, c'est pour ça que je demandais plusieurs avis sur une sorte de symbiose dû peut être à un même regard par rapport au monde sans que ça soit forcément associé aux valeurs, d'une même sorte de raisonnement sans qu'il aboutisse forcément à une même conclusion; mais effectivement ça ne fait pas tout, et je trouve aussi que l'humour est un très bon moyen de communiquer, à mon sens même primordial.
Hello !
J'ai été détecté hpi que très récemment, durant ces derniers mois de lectures/réflexions sur la douance, j'ai pas mal réfléchi à mes cercles amicaux et j'ai dressé une liste des personnes avec qui j'ai tjrs senti un lien spécial dans la façon de raisonner. Le genre de personne où dans une conversation quand tu dis A, elle te répond B puis tu tentes D, elle te dis F et au risque de perde les autres, on avance loin et vite, c'est hyper enthousiasmant de se sentir sur la même longueur d'onde de raisonnement (sans forcément être d'accord).
J'en ai parlé avec certaines et il se trouve qu'une partie est effectivement HPI et ne me l'avait juste jamais dit.
Ce qui m'avait mis un doute sur ma capacité à ressentir ce lien c'est qu'il me semblait que statistiquement, ça arrivait p-e trop souvent. Mais finalement c'est p-e aussi logique car j'ai p-e toujours cherché ça sans savoir été en capacité de l'identifier jusqu'à maintenant.
(J'ai aussi des amis proches qui ne sont pas sur cette liste :) )
Bonjour! C'est exactement ça, et quelle chance d'avoir rencontré ce lien souvent 😀
Sans forcément lui parler... Ce n'est pas facile, même en étant hypersensible des deux côtés... Pour avoir de l'empathie, il faut de la communication.
Mais à partir du moment où l'on parle, il y a une sorte d'emphase qui se met très vite en place, où l'expression verbale ne se limite plus aux conventions sociales. Il devient très vite aisé de parler de soi et de sujets hautement sensibles sans subir la moindre once de jugement.
Je penses qu'il faut au moins avoir communiqué une fois, mais l'observation peut aussi révéler beaucoup; quand les autres voient une personne déconnectée du monde, je vois au contraire quelqu'un de très observateur, de très lucide, qui sait pas trop ce qui fait là non plus, et y'a des sourires, des regards qui pourraient vouloir dire: "je te reconnais toi, je sais qu'on a choisi une "identité sociale" différente, mais ton rapport au monde est comme le miens, bon courage pour la suite dans un monde qui n'est pas vraiment le notre"...bien évidement c'est très caricatural mais c'est l'idée...mais comme James l'a dit, si les valeurs ne vont pas, c'est trop compliqué.
Bonsoir,
Je pense sincèrement qu'entre zèbre on se reconnaît. Je ne saurais quoi dire mais il m'est déjà arrivé de rencontrer quelqu'un, et, immédiatement il m'étais évidant qu'elle était hpi. D'autres cas sont visible et je pense que chacun peut plus ou moins percevoir les zèbre, mais, qu'entre nous il y a quelque chose de différent. Ce n'est bien sûr pas pour raffermir cette différence avec les autres ou autres que je dit cela. Évidemment nous pourrions croire que ce n'est qu'une interprétation, que l'on repère certaines choses... Mais cela vas au delà.
J'ai été dans une école normale, puis dans une école pour hpi et je vous assure qu'il y avait quelque chose de fondamentalement différent.
Pour moi cela vas au delà des apparence et d'une sorte de vision similaire du monde, les zèbres savent si les autres le sont. Mais cela dépend des individus, un de mes ami m'avait assuré ne jamais avoir expérimenté cela tandis qu'une autre détectait facilement les surdoué.
Désolé pour cette réponse peut être un peu flou et répétitive.
Bonsoir, votre réponse est très claire, je comprends très bien ce que vous voulez dire, à vrai dire, je me retrouve dans votre réponse. Merci.
Bonjour,
Je me sens régulièrement proche de certaines personnes sans qu'elles ne m'apparaissent comme particulièrement zébrées, et la seule autre zèbre que je connaisse est très différente de moi.
Je crois que chaque zèbre regarde le monde depuis sa propre vitre ?
Je crois a "l'effet miroir".
Pouvoir se reconnaître entre zèbre,que l'on sois similaire ou non,se fais je crois naturellement.
Des sens d'intérêts différents,des priorités différentes.
Ce n'est pas facile a expliquer,mais oui je crois qu'un zebre reconnais un zebre.
Mais peut être même sans s'en rendre compte,sans le savoir,une partie de nous se dis "tiens,on se comprend ".
C'est une question de ressentie et d'un rapport différent au monde je pense.
entierement d'accord avec toi @emanu :)
pour faire une metaphore bidon , je ne sais plus qui disait "rien de tel qu'un Anglais pour reconnaitre un Anglais" 😛
Hello,
Je me rallie aux avis de Ana, emanu et SkaZoi. Même quand on ne sait rien de la zébritude, on s'attire et on s'identifie spontanément.
Attention cependant, comme ils le suggèrent, cette reconnaissance ne doit pas créer une attente de compréhension mutuelle excessive : il faut de la communication. Il y a assez nettement au moins deux profils différents chez les hp, et on ne se reconnaît donc pas toujours dedans. Je suis en coloc avec un hp et nous avons deux profils différents, on s'adore et on se rend fous en même temps.
@Apollos.
Wahou. Et ben. Ca c'est un sacré coup de chance. Ou hasard. Au choix.
Bonjour, merci pour ce sujet intéressant et vos réponses qui le sont autant.
Pour ma part, je ne sais pas si je repère les zèbres (ou hpi et les autres termes ou sigles), mais je vois une différence plus marquée, plus visible chez certaines personnes (comme si un zèbre était un univers ambulant 😀 et un "non zèbre" une planète, toute autant atypique mais qui ne joue pas le même jeu parmi nous). Je constate cela avec mes yeux : ça illumine, ça éclaire, autour du corps ou à travers les mots, tant l'énergie portée et déployée me paraît intense et palpable.
J'ai remarqué un certain phénomène de"résonnance " au contact d autre hp, qui nous permet de nous reconnaître.
Il suffit de quelque quelque mots.
Comme la plupart d'entre vous, je reconnais très vite un autre HPI mais étrangement, il m'intimide.
Je pense que tant d'années à fréquenter des normaux pensants m'a appris à expliquer, reformuler, traduire ma pensée avec force détails, à laisser du temps à mon vis-à-vis pour s'imprégner de ce que je tente de lui faire comprendre, à accepter qu'il répète sans grande réflexion ce que tel média proclame.
J'ai compris que lorsqu'il ne trouvait pas de réponses à ses questions il n'avait pas nécessairement besoin de fouiller le sujet.
Aussi cet HPI que je repère, même si une complicité tacite s'établit, me paralyse car je découvre un monde atypique qu'il m'a rarement été donné de côtoyer. Et puis l'effet miroir n'est pas toujours flatteur : c'est moi ce silencieux qui sait mais n'a pas le courage de bousculer l'entourage ? C'est moi ce sourire en coin qui pige le grotesque d'une situation sans la nommer ? C'est moi qui disserte longuement sur l'origine de telle croyance erronée alors que tout le monde s'en fiche ? C'est moi cet agité qui boucle en deux temps trois mouvements cette opération sans laisser aux autres le temps d'apporter leur pierre à l'édifice ? C'est moi cet écorché vif qui se mure dans le silence parce qu'un maladroit lui a signifié qu'il était saoulant ? C'est moi cet enthousiaste ? C'est moi ce taciturne ?
Me rapprocher de cet HPI ne mettrait-il pas en danger l'équilibre du groupe ? Un peu comme des jumeaux qui s'excluent parce qu'ils se comprennent tellement bien. Peut-être ai-je également peur d'être déçue. Une même vivacité d'esprit n'inclut pas les mêmes valeurs morales, la même sensibilité.
Je les reconnais, comme tu dis, assez facilement mais les caractéristiques sont variées. Avec certains cela a accroché et et d'autres m'ont paru antipathiques et pas du tout en accord avec mes caractéristiques. Idem avec ceux qu'on appelle les normo-pensants. Je ne me pose plus trop de questions quand je vais à la rencontre de l'autre et il y a donc de tout, si j'ose dire, dans mon entourage amical et / ou professionnel.
Sujet intéressant qui me parle beaucoup. Depuis que j'ai pris conscience de ma douance, j'ai tendance à repérer beaucoup plus facilement les zèbres autour de moi, et étonnamment de manière beaucoup plus intuitive que rationnelle.
Ça a commencé par un copain pour qui je ressentais un élan que je pourrais qualifier de proche de l'élan amoureux. Pourtant je suis du genre franchement hétéro et je n'arrivais pas à comprendre ce qui se jouait. En laissant un peu de temps passer, il m'est finalement apparu un jour subitement comme une évidence qu'il était lui aussi HPI. Je n'étais pas tombé amoureux de la personne physique mais de son esprit, parce qu'il raisonnait au même niveau que moi dans des plans abstraits, alors que les normaux-pensants s'arrêtent a des niveaux très concrets. Mais aussi il allait très loin dans ses réflexions avec un haut niveau de précision et de détails. C'était aussi un hypersensible hyper-émotif capable de torpiller une relation avec quelqu'un juste parce qu'il n'était pas en capacité de s'affirmer dans une situation appellant même le plus simple et le plus petit rapport de force. Je lui ai fait part de ma découverte récente de ma douance, du fait que je pensais qu'il l'était aussi et de l'existence d'un troupeau de zèbres, que d'autres appellent aussi surdoués, zappeurs, crapauds fous... Ça l'a intéressé et il a décidé de tester son QI : résultat 135. Je ne m'étais pas trompé. Je suis heureux pour lui car depuis qu'il s'est révélé, il a pas mal lu sur le sujet et il a pris une grande assurance sur le plan émotionnel, tout en conservant sa modestie et sa gentillesse.
J'ai fait pareil avec un autre ami qui pour moi est de manière flagrante un zèbre qui s'ignore, avec une culture éléphantesqie et notoirement 2 enfants surdoués qui font des études de haut niveau, mais là ça n'a pas du tout marché. Il est plombé par des blessures émotionnelles assez lourdes et passe son temps à se poser en victime tout en étant toujours convaincu d'avoir raison sur tous les sujets. Mais aussi il n'accepte pas du tout l'idée d'être un surdoué quand je l'évoque. Il semble inconsciemment convaincu de ne pas être quelqu'un de valable tout en se plaignant que les gens ne s'intéressent pas à lui alors que c'est pourtant le cas. Il refuse tout compliment sincère et passe son temps à se poser en victime et à se complaire et se perdre dans ces schémas.
Bref, 2 zèbres, 2 profils aux antipodes. J'en connais d'autres, tous aux caractères et aux aptitudes radicalement différents. La plupart sont des gens très intéressants dont j'apprécie énormément la compagnie. J'ai par contre du mal avec les hyperactifs, leur impatience et leurs gesticulations permanentes me fatiguent très rapidement (je suis hypoactif).
J'ai fini par admettre que peut-être j'étais HP le jour où j'ai constaté que les gens de mon entourage avec qui j'arrivais à converser, l'étaient (test à l'appui, oui je sais c'est controversé mais à l'époque il fallait au moins ça pour me pousser à m'interroger sur moi-même...)
Et depuis j'en ai "repéré" d'autres, même si je pense en louper également, pour peu que nous n'ayons pas de centres d'intérêt communs et surtout, pas d'affinité.
Je dirais que ce que je remarque, c'est le degré de questionnement et l'intensité des émotions. Bien sûr il faut que l'individu exprime ses interrogations métaphysiques pour que ça se repère... Mais parfois un regard malicieux suffit pour comprendre que l'autre est sur le même mode de fonctionnement !
Bonjour une réponse rapide (dommage qu'on ne puisse pas éditer apres quelques minutes) : ça m'arrive avec des personnes avec un peu au dessus de la moyenne ou au dessus de la moyenne mais tres haut qi, je ne sais pas... peut etre que je vois quelquechose et l'autre, bof ?
je crois que la sensibilité joue aussi de mon côté. J'attire les borderlines, les narcissiques aussi... et je ne sais si tous les HP sont rêveurs... certains ne veulent peut être pas en parler non plus ?... Je me dis qu'il faudrait aussi que je reprenne mes études...
Bha moi dans mon cas je dirais que les zèbres me trouvent . Je ne sais pas si je le suis , mais mon entente avec les hp m'étonnera toujours. Je suis venu sur le site pour essayer de me convaincre de passer le test. Mais le courage me manque. Alors oui je pense que l'on s'attire mutuellement.
Voilà en résumé, ce qui se passe lorsque deux HP se rencontrent et se reconnaissent entre eux: 😉
voir la vidéo
😄
Simple et efficace. 🤘
L'important, dirais-je, est la reconnaissance (HP ou pas d'ailleurs) qui se distingue de tout "effet miroir" et, plus largement, mécanisme projectif, lesquels peuvent s'avérer, dans les faits, être de réels freins pour toute rencontre en ce que toute identification peut, potentiellement, conduire au déni d'altérité - ce qui a été d'ailleurs evoqué par plusieurs membres dans ce fil.
Si on veut, en revanche, accepter la surprise de toute rencontre sans chercher à la qualifier, à nourrir des attentes au point de sa maîtrise et donc, selon moi, de son enferrement, on accepte alors volontiers d'être joyeux et de vivre d'aussi beaux extraits que celui de Kaamelott que tu nous as proposé. 🙂
Et à mes yeux, cela n'a pas de prix ! 🤩
C'est ça @Pierro314 👍😄 mais c'est pas faux @Latikia01 😄😉
Pour l'anecdote.
La pote (Cécile) à qui je donne des cours de basse est déclarée schizo (après un gros pétage de plomb). Maintenant que je commence à comprendre les atypismes, j'ai sincèrement l'impression qu'elle est plutôt autiste d'assez haut niveau. D'ailleurs c'est la deuxième pote à qui j'ai un jour avoué ma douance (j'étais bourré), la première m'a avoué qu'elle était HP. Comme quoi, il existe une certaine connivence. Bref.
Après un cours, Cécile me propose de boire un coup chez des amis. Il y a une quinzaine de personnes dans la cour. Je suis à une table avec un geek (informatique, fan de Big Bng Théorie, etc) introverti qui parlait peu mais toujours pour faire une précision ou rectifier une erreur, et une geek (au sens large de passionnée) de l'histoire et des bouquins, ultra volubile et digressante. Un coq à l'âne passionnant mais qu'est-ce qu'elle cause, fff. Et un gars que j'entendais parler de jeux de rôle à la table d'à côté et qui est venu vers nous attiré par nos discussions, super gentil, à l'écoute, pertinent, drôle.
Donc après un heure de papote, il y avait d'un côté, une bande d'atypiques qui se rassemblent naturellement et ça part dans tous les sens, de l'autre, des sujets de base, insipides, banals à souhait.
Merci @paradox pour ton témoignage.
Après, c'est peut-être justement ceux qui ne semblent guère intéressés par des sujets autres que ceux des banalités usuelles et consensuelles qui sont atypiques. 😋
Je dois avouer que plus je vieillis, plus j'avance et plus l'anormalité de ces scènes dialogiques quotidiennes me sautent au visage au point de me sentir bigrement normale. 😅
Je me suis en effet toujours figuré qu'il était étrange de ne vouloir rester dans sa zone de confort qu'afin de se plier aux attendus sociétaux et donc, de cultiver une désirabilité sociale - ou déployer des efforts afin de ne pas être jugé voire exclu d'un groupe - au point de se cantonner à un conformisme de façade.
Est-ce pourtant un critère exclusif de ce que l'on tient pour relever de la douance ou de l'atypisme ?
Pas forcément : degré d'inhibition sociale, peur d'être soi, manque de confiance en soi, faux-self,...les apparences peuvent hélas être trompeuses pour celles et ceux qui ne s'acceptent pas et n'osent être pleinement eux-mêmes.
Toutefois, je te rejoins sur l'effet WoW qu'implique toute reconnaissance; effet qui est d'ailleurs d'autant plus criant et intense que l'on partagerait des structures avoisinantes. On comprend alors que ce sont autant de relations rares et précieuses dont il convient de prendre soin, de chérir. Je dirais même qu'on a le sentiment de toucher du doigt l'essentiel au point que la complicité est immédiate, pour ne pas dire magique. Perso, je me méfie de la magie mais ce n'est pas pour autant que je vais debunker de belles relations au peigne fin afin de les rationaliser à outrance. Accepter une part de magie c'est aussi accepter de rêver et d'être vivant.
Toutefois, gare aux projections et aux (sur)adaptations : on peut tout à fait se reconnaître en tant qu'HP ou atypiques mais ne pas parvenir à s'entendre et céder à davantage de permissivité en raison même d'une douance ou atypisme partagé. C'est peut-etre d'ailleurs là le "risque" d'une reconnaissance entre HP ou atypiques : celui-là même de nourrir un biais en raison precisement de son atypisme .
@Latikia01 D'accord aussi avec la fin mais j'ai l'impression que l'on sent assez vite si cet atypisme particulier, cette singularité particulière va convenir à la notre, s'il se passe un certain attrait ou au contraire un recul. Une jauge induite par un ressenti dû à une écoute et une observation limite analytique. Enfin... ça arrive parfois que ça se fasse si rapidement qu'on appelle ça une intuition, cet aller-et-retour parfois fulgurant entre le ressenti viscéral et l'analyse.
Non ?
Pour moi, dans les faits, cela s'avère compliqué.
Il m'est arrivé de rencontrer, tout à fait par hasard, des personnes avec lesquelles nous partagions des traits atypiques communs sans pour autant tous les partager : ce fut des rencontres foudroyantes, immédiates de complicité. Toutefois, s'agissant de l'entente, c'était sur la base des émotions et du caractère que le bas a pu blesser et les chemins se séparer : j'eus quelques amitiés dont le voile s'est ainsi déchiré. Par exemple, je suis très indépendante, je ne supporte que très difficilement la possessivité et toutes ses manifestations. Le fait de vouloir me couper l'air, envahir mon quotidien et le ressentir comme une pression permanente est hélas tout à fait délétère. Je dirais même que cela m'effraie au point du viol de mon intimité et de la négation de l'altérité. Aussi, une amie exclusive qui pour se rassurer sur notre amitié rechercherait sans cesse le conflit pour attirer mon attention ou me faire réagir, produirait nécessairement l'exact effet inverse que celui recherché. L'atypisme n'a jamais pu permettre de dépasser ce type de difficulté.
J'ai aussi connu des personnes "caméléons" dont j'ai cru, par biais et donc projection, à un atypisme. Dans les faits, il s'agissait davantage de vampirisation, d'une volonté d'accaparement des propriétés dont ils se sentiraient dépourvues. On peut mette un certain temps avant de s'en rendre compte puisque c'est un biais qui est volontairement entretenu par l'Autre dans un but précis de revalorisation narcissique. Ça c'est pour le côté hélas plus sombre et flippant. 😬
Je pense que prendre le temps dans toute relation est important pour savoir faire la différence, comme tu le dis, par une observation analytique pour ne pas dire clinique. Parfois, cela s'avère nécessaire afin de pouvoir se montrer juste.
On peut par exemple - sans même le vouloir - surinvestir l'Autre d'un atypisme qui n'est pas exactement le nôtre et induire une adaptation voire une suradaptation chez l'Autre pouvant le conduire à perdre confiance en lui eau point de douter de la pérennité du lien sans avoir le sentiment d'avoir à fournir sans cesse des efforts ou à être dans une forme de représentation. Il peut aussi s'agir d'une manifestation du "syndrome de l'imposteur".
Par ailleurs, je te rejoins complètement, il est des rencontres immédiates, fulgurantes, évidentes de sens et qui ne souffrent aucune hésitation ou analyse. Elles tombent sous le sens, sans accroc, sans heurts. Elles sont un réel choc et pourraient s'apparenter à un coup de foudre. Et là, il n'y a pas grand chose à en dire à part s'autoriser à vivre et surtout à ne pas les laisser dépérir. De telles rencontres sont suffisamment rares au point de l'improbable ou de l'exceptionnel.
@Latikia01 cela me rappelle LE joueur d'échec, Capablanca. Il disait qu'il ne voyait qu'un seul coup, le meilleur. Les implications à 3 ou 4 niveaux de cette réthorique sont fascinantes.
Egalement un syndrôme hélas répandu, celui de l'imposteur, car pour les autres c'est difficile, pour moi c'est facile, donc c'est que je me trompe, etc. Redoutable !
@Kobayashi, je pense qu'il te faudrait détailler ta référence à Capablanca de même que les implications à 3 ou 4 niveaux.
S'agissant du syndrôme de l'imposteur, j'évoquais davantage la situation où, précisément, on se met des freins parce que l'on pense - à mauvais escient - ne pas "être à la hauteur" au point de se sentir illégitime. Il est moins question dans la situation visée de facilité mais très clairement de difficulté.
Petite précision utile s'agissant de mon précédent post : quand j'évoque le fait d'investir ou de surinvestir l'Autre sans même le vouloir, je songeais à ces deux situations pouvant être rencontrées :
- celle où il pourrait exister un décalage entre les atypismes;
- celle de l'effet Barnum entre un surdoué et un non surdoué.
@Latikia01, décidément, nous avons des sujets en communs 😋
Capablanca est tout simpliment le génie des échecs. Sa déclaration sur "le seul coup" montre sa très grande intuition, qui recèle je pense un condensé de toutes ses connaissances.
Intuition 1er niveau : c'est le bon coup !
2ème niveau : je vérifie ...
3ème niveau : qu'elle est l'intuition suite à ce "bon coup" ? (nécessite de s'abstraire de l'impact affectif du meilleur coup)
4ème niveau : voir les deux meilleurs coups de suite est une probabilité très faible, est-ce que l'adversaire penses comme moi, est-ce qu'il voit la même chose que moi, qu'est-ce que je dois calculer de plus..
Dans ce 4ème niveau, on comprend tous les doutes et l'affect qui peut ressortir. Maîtriser ses nerfs, c'est à dire les émotions provenant de ces différents niveaux. Et même si on est champion du monde, on peut faire une erreur d'inattention, se relâcher une demie-seconde, perdre un fil ou deux. D'ailleurs, tout génie qu'il ait été, Capablanca a été dépassé par les joueurs de la génération suivante, avec cependant un désamour (réciproque ?) contre celui qui l'a battu en premier. Ce pourrait être un rejet en bloc exprimant tout les affects non résolus et contenu pendant les parties (vague hypothèse de ma part..). Ou alors il s'est passé quelque chose dans une de leur partie où les deux s'estime lésé, mais quoi, on ne saura jamais...
Ok merci @Kobayashi pour cette contextualisation. Cette analogie m'embête un peu dans le sens où elle aborde les relations sous l'angle de la stratégie, un peu comme si l'on partait du principe que toute relation se résumait à un en-jeu : celui de gagner ou de ne pas perdre la partie.
Dans ce que j'évoque, il n'est pas question de cela mais de la question de l'honnêteté dans nos rapports ie observer pour mieux s'observer soi afin de se montrer le plus juste possible : voir l'Autre tel qu'il est et non tel que nous projetterions qu'il soit. Seule cette démarche permet de dépasser les individualités. C'est sans doute la raison du désamour de Capablanca : peut-on réellement aimer le je quand celui-ci comporte des en-je sans se heurter à la peur de la perte ou à la stratégie du gain ?
C'est sans doute ce qu'on pourrait définir par la possession.
Ce n'est pas ce que j'ai tenté de décrire mais précisément tout l'inverse.
@Latikia01, l'exemple de Capablanca était simplement une analogie au syndrôme de l'imposteur, rien de plus. Il intervient dans les niveaux 3 et 4, doute bien connu des joueurs d'échec ou de go. Aux dames il y a moins de mouvements, c'est moins sujet à des considérations métaphysiques ou psychologiques.
L'intérêt de ces jeux de réflexion est qu'ils exarcerbent les traits psychologiques des personnes. C'est très intéressant à vivre, y compris pour soi.
@Kobayashi, d'accord, je comprends le fond de ton analogie et la grande part laissée à l'effet "boule de neige" des émotions et, plus généralement aux affects en ce qu'il peuvent comporter de délétère.
Toutefois, dans cette vision, il est question de jeu, voire d'affrontement : l'Autre est perçu comme un adversaire ou du moins perçu avec défiance ou déférence.
Le syndrome de l'imposteur n'est-il pas davantage une affaire de soi à soi (relation intrapersonnelle) dans le cadre d'un franchissement de sa zone de confort environnemental permettant d'asseoir une mauvaise interprétation des relations interpersonnelles à travers le propre regard que l'on porte sur soi - et donc ses propres défaillances, peurs et angoisses ?
Ne procède-t-il pas d'une surestimation d'autrui afin de maintenir sa zone de confort quand bien même celle-ci serait insupportable plutôt que le fait d'un comparatif des forces en présence ?
Certaines personnes pensent n'être douées que pour jouer aux Dames à tel point que les échecs leur semblent laborieux jusqu'à dénier toute fluidité et tout plaisir pris, au point même parfois d'y renoncer.
Nos préjugés dictent nos actions,notre regard face à l'autre façonne notre manière d'être et de penser.
Nous nous forgons une image de nous même calqué sur ce que les autres nous renvoie.
Alors les zèbres se reconnaissent ils entre eux peut être, mais pour cela il faut déjà savoir que nous sommes zèbres, savoir qui nous sommes vraiment, avant de chercher à savoir qui est l'autre
citation :
Nos préjugés dictent nos actions,notre regard face à l'autre façonne notre manière d'être et de penser.
Nous nous forgons une image de nous même calqué sur ce que les autres nous renvoie.
@zozotte, tout dépend justement de l'identification de soi et donc de la reconnaissance de soi par rapport aux autres. C'est précisément en considérant les différences, et donc en percevant les autres dans toutes leur singularités, que les préjugés n'ont pas lieu de commander notre regard et par conséquent nos actions.
L'erreur consisterait à s'identifier aux autres ou identifier les autres par rapport à soi : c'est en ce sens que l'on parle de projections voire d'identification projective dans le cadre d'un déni d'altérité.
Il existe en effet une différence notoire entre "s'identifier par rapport aux autres" et "s'identifier aux autres" : la deuxième proposition renvoie à un calque, à une vision amagalmée des autres, pour ne pas dire essentialisante. Le regard social est d'ailleurs un moteur puissant au conformisme, aux biais, projections. On ne s'étonnera donc pas qu'il soit un terrain fertile pour le développement d'un syndrome de l'imposteur.
A mon sens, l'altérité suppose et permet de ne pas se forger une image de soi calquée sur le regard des autres et inversement. Elle consiste au contraire à ne pas être dans un "effet miroir" et à ne pas prêter à autrui ses propres fantasmes, défaillances ou angoisses.
Après, la reconnaissance de soi passe-t-elle par son identification à la douance ? Point de reconnaissance sans identification de soi. Les deux sont intimement liés, pour ne pas dire inséparables.
Aussi, si l'on devait considérer que la reconnaissance de l'Autre dans son atypisme supposait de pouvoir, en tout premier lieu, être capable de nommer cet atypisme pour soi, j'aurais tendance à te répondre que tous les acronymes en rapport avec la douance n'ont qu'une vocation : celle désigner, de mettre des mots sur une structure afin de proposer une grille de lecture, et donc de compréhension, sur des manières atypiques d'interactions sociales avec ses pairs. Est-ce à dire que sans désignation l'on se rendrait incapable de reconnaissance ? Dans l'affirmative, aucun de nous "chevalins à rayures" ou pas ne pourrait penser Je et encore moins Nous, il, elle, iel ou Vous.
On peut très bien imaginer une personne qui ne connaît absolument rien à la douance qui en rencontrerait une autre dotée d'une structure avoisinante et douée d'une manière d'interagir similaire. Cette reconnaissance si intime et touchante n'en serait-elle que moins entière, altière et donc réelle ?
Oui tout à fait d'accord avec toi @latikia01!
Faudrait que j'arrive à mieux développer mes pensées, bravo pour tes développement 👍
Ce fameux calcage que nous faisons sur les autres,il faut nous en défaire.
Pour cela il faut aussi se défaire de ces fameuses étiquettes.
Mais pour se défaire de ces étiquettes,il faut savoir aussi les comprendre et les connaître.
Pour enfin,les dépasser.
Mais je ne suis pas sur d'être bien plus clair la!😄
@zozotte, je ne trouve pas que tu aies à davantage développer tes pensées. C'est très bien comme ça 👍
Sinon, je ne trouverais rien à dire ! 😋
Pour les étiquettes, je pose ici le lien vers une expo tip top au Musée de l'Homme :
http://nousetlesautres.museedelhomme.fr/fr/exposition/moi-autres
CQFR :
- si la catégorisation est un processus cognitif universel, les catégories auxquelles on se réfère sont sociétales et tributaires d'un contexte socio-politique. Elle peut conduire à réduire un individu à un stéréotype positif ou négatif :
"La catégorisation consiste à réunir dans des catégories des éléments que l'on considère de même nature. Ce mécanisme n'induit pas nécessairement de hiérarchie entre les catégories mais peut nous faire glisser vers une image toute faite et figée d'un individu, alors réduit à un stéréotype. Qu'il soit négatif ou positif, le stéréotype restreint les différentes facettes d'une personne à quelques traits de caractère partagés par tous ceux qui, comme lui, se voient arbitrairement rangés sous telle ou telle « étiquette ». Si catégoriser est un processus universel de notre fonctionnement cognitif, les catégories utilisées ne sont ni naturelles ni universelles. Chaque société construit les siennes et, selon le contexte socio-politique, valorise des critères de regroupement qui peuvent être religieux, culturels, sociaux ou liés à l'origine géographique."
- si chacun se définit à un niveau individuel et collectif (identités plurielles), il aura tendance à s'identifier à son groupe d'appartenance qu'il favorisera afin de se différencier des autres (étrangers à son groupe d'appartenance) :
"Ainsi le visiteur prend conscience des mécanismes par lesquels chacun se définit au niveau individuel et collectif. Nous nous identifions souvent à notre groupe d'appartenance - que nous favorisons - et nous cherchons à nous différencier des autres."
- parce qu'occultant la diversité des êtres (altérité), l'ethnocentrisme est un terrain fertile pour les stéréotypes et les préjugés pouvant conduire à une hiérarchisation des individus :
"Cet « ethnocentrisme » s'accompagne d'une propension à voir l'autre groupe comme un « tout », occultant la diversité des êtres qui le composent. Stéréotypes et préjugés prospèrent sur ce terreau. Ils peuvent conduire à traiter de manière hiérarchique et inégalitaire les individus ou groupes désignés comme différents de soi. Pourtant, qu'elles soient individuelles, sociales ou culturelles, nos identités ne sont ni figées ni immuables : elles sont multiples, se réinventent et évoluent en permanence."
- la hiérarchisation peut conduire à l'essentialisation visant à réduire la personnalité de chaque individu à une seule composante :
"l'essentialisation, c'est-à-dire le fait de voir sa personnalité réduite à une seule composante, d'être enfermé dans une catégorie étanche.
Ainsi, l'essentialisation érige entre les êtres humains des barrières invisibles.
Au cours de l'histoire, des individus ont été classés dans des catégories en fonction de leurs traits physiques.
À chaque catégorie ont été associés des caractères moraux, psychologiques ou comportementaux censés se transmettre de génération en génération. Aujourd'hui, l'essentialisation perdure sous une forme culturelle, fondée sur des critères comme la religion ou l'origine géographique. La culture est perçue comme fixe et monolithique, alors que les identités culturelles sont dynamiques et changeantes..."
Par conséquent, le moyen de se débarrasser de ces étiquettes serait de pouvoir comprendre ces mécanismes, les observer et interroger sans cesse notre rapport à l'Autre afin de ne pas céder au jugement qui n'est autre que la manifestation a minima d'une catégorisation; et ainsi s'émanciper en renonçant à son "'identité assignée (la manière dont les autres nous voient)" au profit de son "dentité choisie (la façon dont on se définit soi-même)".
Et c'est exactement et précisément ce que tu dis @zozotte ! 🤩
J'ai juste détricoté ! 😋
@Latikia01, si les Dames plaisent et les Echecs rebutent (sisi, y'a jeux de mots 😂 ), je pense que le jeu de Go plaira grandement (ter repetita)
@Kobayashi, j'sais pas...mes pions ne sont pas à prendre ! 🤘 😄
J'ai une autre anecdote.
J'ai revu et pris un verre en terrasse avec ma dernière ex, enfin.. est-ce qu'on peut dire ça ?.. ma dernière aventure, il y a quatre ans, ça a duré trois mois.
Bref.
Au détour d'une conversation, elle parle d'un ami "assez perché, bien HP, hypersensible en tout cas"... puis elle me regarde,
- ben comme toi.
- Ben moi, on dirait bien que je suis HP aussi.
- Ça m'étonne pas.
- Toi aussi, non ?
- Ben oui." En haussant les épaules et continuant son récit.
Je précise qu'à l'époque, je ne connaissais pas les concepts même qui recouvrent les termes surdoué ou atypique en général. Jamais on avait parler de ça.
Du coup, ça fait deux ex qui me disent après coup qu'elles sont concernées par un atypisme, la première TSA avec un fils HP, la deuxième HP.
Et si je recule dans le temps, ben... celle d'avant... il ne me semble pas me fourvouer en pensant qu'elle aussi, en tant que perchée intello hypersensible en lutte contre l'injustice dévoreuse de bouquins et j'en passe, ne doit pas être loin de tout ça.
Et en scannant les amis, ceux qui sont devenus des amis assez vite, avec le prisme atypique, ben y en a un petit paquet qui mériteraient d'être candidats et quelques uns dont je suis sûr.
.
En couple d'atypiques depuis plus de quarante ans, je dirais que les atypiques s'attirent fortement.
Mais ce serait encore une généralisation atypique abusive ?
🤔
Bonjour, bonjour à vous tous ...
J'ai hier découvert ce fil de discussion, lu pas mal de vos participations récentes ... sans remonter non plus jusqu'à @ Math Usalem.
Je pense avoir perçu ce matin au réveil, pourquoi tant de vos messages m'ont autant troublé :
Leur mode d'expression ne correspond pas à mon schéma de pensée : j'ai le son ( les mots) . .mais je ne comprends pas la langue utilisée ( peut être un patois local ?)
Mon filtre, ...point de vue ...angle d'attaque ...langage informatique est différent (( ce qui ne signifie pas qu'il soit plus ...(*) " Mettre une croix dans la case correspondante)) ...et tient en une phrase,....qui, réellement vécu au quotidien pour moi . en conscience, n'est pas un concept que l'on intelectualise et qui permet de se rassurer sur la " belle image" que l'on a de ce que l'on pense être :
J'attire ce que je vibre
Je vibre ce que j'attire
.
Nous vivons en couple une vibration attractive.
Une co-compétition cohérente idéale.
Qui pousse à la reproduire encore plus que chez les neurotypiques ?
Comme sur ce forum ?
🤘
@Surderien Oui, il me semble que c'est une généralisation abusive. Sans doute nous reconnaissons-nous parfois ou souvent, à 100% ce serait étonnant. Et c'est pas pour ça qu'on est attiré forcément, loin de là.
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