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Ressentez-vous, comme moi, le bien-être de l'Autre, comme une condition sine qua non à l'entièreté du vôtre?
Ou, autrement dit, sentez vous votre bonheur, votre joie de vivre bornés à tout jamais par cette invariable limite?
Je suis bien consciente de la non "rigolarité" de cette question, qui n'en n'est même pas une, puisque je pressens la quasi-totalité d'entre vous, et ce, malgré nos solitudes forcées, comme étant empathiques pathologiques 😄
Pour ma part, malgré l'évidence de la notion, je me demande au fond ce qu'est cette empathie, et comment elle se manifeste?...
Tout est dans le titre tant que nous ne serons pas Tous concernés je ne serais pas en Paix.
Oui Nabou, c'est ce que je ressens. Mais, avec le temps, c'est plus en toile de fond. J'arrive à vivre des moments heureux quand-même. Mais, sur le même principe que des gens se disent qu'ils ont ou non, réussi leur vie (je ne supporte pas d'entendre ça, enfin, je ne le comprends pas), ben moi je sais que tant que la moindre parcelle de mon environnement échappe à l'amour, au respect, je ne peux pas dire que je suis pleinement heureuse. Bref, je ne me sens pas être que ma personne, ma famille et tout ce qui m'entoure de proche en proche uniquement, je me sens comme un morceau du tout quoi 🙂
D'ailleurs, les moments heureux, ça ne serait pas tout simplement quand on oublie tout ça, parce-qu'on est pris dans un moment présent intense?
Je vis aussi de façon intense les instants de bonheurs a ma portée que je sais apprécier et il me suffit de peu bien souvent. Le terme réussir sa vie m'est inconnu dans la société dans laquelle je vis qui me conditionne et dont la définition est grossièrement, etudes, boulot,acquisition immobilière, mariage, enfants.ce n'est pas comme cela que je conçois la vie qui n'est ni plus ni moins qu'un loeur a mes yeux ou l'on nous fait croire que nous sommes en démocratie en nous présentant des prétendants au trône tous plus cons les uns que les autres. Bien sur il fait bon vivre en France quand on voit ce qu'il se passe a côté. Un prétexte de plus permettant des abus en tout genre... Je m'égare.. La vie est belle a certains moments lorsque nous sommes endormis
@LibertEchErie : Oui je pense que c'est cela, ta phrase de 21:12 le 22 avril. Savoir savourer et vivre pleinement des minuscules ou immenses moments de joies, ou de bonheur optimal.
Savoir et vouloir les kiffer, en dépit de ce que l'on sait sur l'horreur de la vie, des notre vie, de celle des autres proches ou à des milliers de kilomètres, et de celle de la planète.
Sinon à quoi bon, vivre dans une marée noire permanente n'a jamais fait avancer personne. Si on peut à notre niveau, donner un peu de joie, à des connus ou des inconnus.. C'est qu'on se bat à notre manière, à notre pouvoir pour ne pas nous laisser dévorer par le néant morose... (et hop histoire sans fin, neverending story)
Si on lançait, le même soir, des fumigènes ou lasers..., tous les zebres de France et de Navarre.... que cela donnerait il d'après vous? On pourrait créer un sacré évent non ?
J'imagine que ma réponse ne va être ni conventionnelle ni bien entendue (bien entendu) mais voilà ce que je pourrais exposer : je est un Autre.
Oh... zut, comme la formule est prise, on rate aussi la non-rigolarité de ma réponse.
Alors, pour être sérieux et expliciter : un peu comme Hume, le mec assis là à taper et à répondre à vos errances intellectuelles empathiques n'est fondamentalement pas le même que celui de la veille, et non seulement il est assez handicapé pour n'avoir conscience exactement des points d'ancrage qui pourraient le constituer, hors peut-être quelques horribles défauts, mais il est en outre assez taré pour en avoir conscience, si bien que, si je vous disais à tous, aujourd'hui, "vous êtes dans mon coeur comme la neige fraîchement réfugiée dans une gorge profonde", je peux tout à fait, avec un aplomb philosophique véritable, vous assurer que la personne qui gargantuesquement tient telle idée pour probable n'est pas le même que celui qui vous répondra, et, ainsi, comme cet horrible mutant dans un des épisodes de X-Men qui pouvait se multiplier en un nombre impressionnant de clones, je suis pour ainsi dire toujours cet Autre et toujours assez différent et sensible aux conditions et variations extérieures pour être aussi délicat que ces bactéries thermophiles et aussi versatile qu'un caméléon pris en marathon sur un tapis de course kaléidoscopique. Ainsi, je me suis souvent posé la question si, perdu, naufragé sur une île déserte, loin de tous et toutes (et donc, de vous, malheureux insectes avalés par ma langue infinie), je serais malheureux. Sans pouvoir l'expérimenter, je ne saurais y répondre, mais j'ai assez bon espoir de pouvoir très aisément continuer à entretenir mes conversations personnelles avec tous les autres qui se font passer pour moi.
Et ce n'est pas l'égoïsme à la Dutronc, puisqu'il n'y a pas d'ego. C'est peut-être comme être successivement chacune des pattes d'une tarentule. Il y a de quoi se poiler. Et si on suppose infantilement que chaque variation a ses amis imaginaires, assurez-vous bien que lorsque j'entre dans le hall d'une gare, j'ai l'impression d'occuper tout l'espace restant.
Et on dirait de moi que je suis infatué ? Pfff... !
Le problème avec le Abderian de haut niveau, surtout quand on sort d'un jeûne, c'est qu'on a du mal à choisir entre le pleur(de honte de son propre post) et le rire
🙂
Oui bibi. Et ? Tu toto nourri ? J'ai tenté ça et j'y ai laissé un bon morceau de bidoche. Tu connais le prix de la viande non ? Être son propre Alpha et Oméga n'est que le stade de la crise à l'ide.
Ben moi je le dis: clairement, mon petit coeur, ma grosse tête 😄 et mon estomac lunatique se régalent du retour d' Abderian et de l'heureuse conjugaison de ses diverses intelligences
Oh, que d'honneur, merci @LibertEchErie.
Mais ma foi, être entre le rire et les larmes, l'ire et les armes, lire et partir... Ah c'est peut-être la mansuétude fouleuse de mon apophantique schizophrénie qui conduit à des torrents viscéraux de syllepses imbéciles. L'adresse du maladroit, comme le gauche de l'acrobate : quel meilleur compliment que de dire d'un auteur qu'il est oxymorique (non là je passe sur le jeu de mots) ? Au fond, n'est-ce pas dire qu'il a assez de substance pour ne proposer aucun monde plat et unidimensionnel ?
Ah, puisse la littérature s'écrire au moins en 4D !
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