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- Pourquoi aimer semble t-il si compliqué?
J'avoue que je ne comprend pas, du moins il m'arrive de perdre (volontairement sans nul doute) ma compréhension sur le sujet.
Autant de couches entravant l'amour.
Je ne comprend pas pourquoi cela fait il si peur. Et il faut ci il faut ça, tu dois être comme ci tu dois être comme ça. Je trouve cela violent, cela enseigne juste que pour accéder à l'amour, il faut remplir des cases. Et tous s'évertueront à penser que leurs cases son ô combien spéciales, uniques. D'ailleurs tiens, d'où vient tout cet enseignement? de l'amour? Pas sûre...
Je ne comprend pas non plus pourquoi amour rime autant avec attache. Les atomes crochus, cela existe oui, faut il pour autant y ajouter des chaînes, des contrats, des cadenas? Pour moi l'amour n'exige rien d'autre que ce qu'il n'est. Et ce n'est pas une réflexion qui sort du chapeau.
Tout cela est dit avec tolérance même si cela n'en a pas l'air, sincèrement, en amont il y a "ne sois pas offensé(e) rien de personnel, et si tu l'es et bien je t'aime quand même".
J'ai entendu quelque part "aimer c'est savoir aimer pour deux". Le rejet, l'abandon, les jugements, l'humiliation ou bien la trahison doivent ils demeurer les maîtres de nos existences face à l'amour?
Pourquoi ne pas aimer ce qu'on n'aime pas? Voir s'agiter cette expression de désamour et l'aimer tout autant que ce que l'on aimerait sans se poser de question. En quoi cela serait il plus ou moins engageant qu'autre chose?
Imaginez si on faisait pareil avec la respiration, on serait tous morts! Tiens je vais attendre de respirer on sait jamais! Oh ben mince, je suis mort !
A t on besoin d'une permission pour aimer? Et j'insiste, aimer, qui n'a rien à voir avec quelconque abus du type harcèlement, obsession, dépendance affective etc...
Je comprend bien les mécanismes qui éloignent de l'amour, cela fait partie intégrante de mon quotidien, et je sais que modifier le process peut être très long, cependant et fondamentalement... il suffirait simplement... L'Amour.
.... En plus, en terme d'énergie, c'est la chose la plus écologique qui soit! 😄
6000 ans de littérature sur le sujet et ça reste un mystère.
@Merlin la toute fin du morceau m'a tellement fait rire ! 😂 Mais alors oui de chez oui, premier degré sur ce morceau, il me manque juste la cheminée et un billet pour Tahiti ! 😍
@paradox , ben peut être qu'il faudrait poser la plume ! 😜 6000 ans quand même ! Voilà que j'imagine ce que ça donnerait comme challenge pour chaque individu, 6000 ans pour révéler l'amour 😍
Salut @Atomic-Circus. 🙂
Salut les copains @paradox et @Merlin 🙂 🙂
Beau texte d'intronisation Atomic'. Mais, même si c'est bien écrit en français, j'avoue que je ne suis pas entré dedans. Je n'ai pas réussi à tout attrapé. (et pourtant je suis encore a jeun à c't'heure... ^^)
Pigé le coup des cases à remplir, et ne pas y parvenir.
Mais pas ou peu pigé la suite... 🤔
(normal, tu nous as livré une pensée instantanée, sans doute, donc certains fragments venaient de très loin en dedans, semble-t-il)
Alors, je te propose de reprendre...
De manière imagée, ça serait quoi pour toi Aimer sans frustrations et sans limitations?
Au plaisir de revenir plus tard te lire.
Hiné.
PS: En fait, c'est 6012 ans, 4 mois et 9 jours, pour être précis. Mais je crois que Paradox a la première version non-éditée.
Donc, il n'a pas les fameux correctifs de rigueur. ^^
Mouarf, c'est vraiment du n'importe quoi... 😜
Je pense que c'est comme tout.
Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, croire en l'amour ou ne pas y croire.
Finalement,au final, ça dépend de nous.
Alors surement nous sommes influencés par notre entourage.
Adopter les codes de ceux qui nous entoure c'est humain.Mais à quand la création de nos propres codes ?
C'est difficile de parler d'amour parce que autour de ce mot,il y a autant de définitions qu'il existe de personnes pour en parler.
Alors autant se faire notre propre définition,et la vivre, pleinement et sereinement.
Bonjour,
@Hinenao , tout est parti de mr Buckley hier, et effectivement l'expression a été immédiate et donc quelque peu décousue, sans doute oui. J'étais tranquillement entrain d'écouter So real, et à un moment donné le fameux "I love you, but I m afraid to love you". De là, un peu comme l'image qu'on a du dernier instant de vie où tu vois toute ta vie à 100 à l'heure, j'ai eu pour flash, tous les rapports amoureux que j'ai pu toucher de près où de loin. De loin, c'est à dire les amis, membres de la famille, inconnus etc... qui parlent aussi de leur relations puis ruptures etc... Et alors je me suis dit, ok c'est poétique etc, mais quel non sens !
Je vais essayer d'éclaircir mon brouillon (que j'estime ne pas en être un 🙂) du mieux possible, pas facile ! Pavé en vue, navrée 😄
Pour répondre à ta question, et bien je te dirai que la réponse est dans ta question. Qu est ce qu'aimer sans frustration et sans limitation? Et bien aimer sans frustration et sans limitation, en l'occurence, aimer.
Nous voilà bien, peut être qu'il est à cet étape là, temps d'imager.
Imagines l'amour comme une boule dorée dans laquelle tu baignes à la naissance. Avec le temps, les expériences, ce qu'on t'apprend, ce que tu apprends sur terre, tu finis par ne plus baigner dans cette boule dorée, mais elle est toujours là et se loge dans ton coeur. De plus en plus cachée au fil des couches que tu vas rajouter inconsciement ou non, par, entre autre, l'apprentissage des environnements dans lesquels tu vas évoluer. Durant ce temps, tu pourras même passer maître en la matière, fabricant de couches ! Créer de nouvelles recettes de couches, quel beau métier !
Tout un processus entre miettes de lueur (la boule dorée) et boues (couches) va s'installer comme une danse au rythme des battements du coeur, tout au long de la vie. Parfois dans cette danse, des danseurs y ajouteront des accessoires, des chaînes, des voiles, d'autres signeront des contrats pour faire leur représentation, parfois même des contrats d'exclusivité. Pourquoi pas tout cela à la fois !
Et, si tu veux, après avoir beaucoup dansé la boue, et c'est chouette aussi parfois, je me suis mise à danser la lueur, tu sais celle que l'on peut voir la nuit par le biais de la lune, lueur devenue lanterne, puis feu de bois, deviendra soleil. Que fait le soleil sinon briller sans se soucier de qui est d'accord, qui ne l'est pas? Il brille c'est tout ! L'ennui c'est que le soleil ça brûle n'est ce pas! Et alors quand tu es dans la boue si il y a trop de soleil, trop longtemps, tu sèches, craquelles, ça tire, ce n'est pas agréable du tout ! Alors tu te mets à l'ombre, t'évites soleil qui anihile tout. Pourquoi pas commencer par plus doux? oui, la lune? les nuages? la pluie? une lueur?
Et donc, danser la lueur, c'est un peu danser dans un mouvement anihilant les contrats, les chaînes, les voiles, les uns après les autres, oui. Danser la lune en quelque sorte. Vient un jour où danser nu, sans artifice, devient aussi naturel que respirer, après quoi c'est l'éclipse !
Et donc aimer. Là où j'en suis, cela se traduit par une danse qui fait parfois des éclipses, mais qui se situe, se stabilise plutôt, entre la lune et le soleil, d'un mouvement tendant un peu plus vers le soleil en ce moment tout de même. Il reste un peu de boue? j'y plante des roses voyons ! Des bisounours en vue? J'aurai bien aimé (en fait non !). Combien de fractures, de tendinites, de souffles au coeur, munie de ma ventoline, dansons encore !
Concrètement au quotidien, je danse. Quand il y a trop de boue ici et là, je danse un peu plus loin. Quand certaines personnes veulent réapprendre à danser, je danse un peu plus près. Y'en a qui voudront revenir à la boue, pas assez de cardio ! Et ils diront des choses du genre "Je m'en vais, mais tu t'en fout tu ne m'aimes pas tu aimes tout le monde de toute façon!" Vois tu le contrat d'exclusivité? Ma danse répondrait alors "Vas, je danse aussi pour toi." Vois tu pour moi l'amour est un état, qui à l'image du soleil, anihile tout. Si tu regardes le soleil, tu ne verras rien, si tu es le soleil, tout est clair. La relation amoureuse est une expérience pouvant révéler une facette de cet état, bien souvent par les boues d'ailleurs. L'amitié en est une autre, d'expérience, au même titre que la relation amoureuse. Question de profondeur.
Pour finir (textuellement, car est il possible de finir?), dans cet état, il n y a plus de mots, plus d'interprétations, plus de questions, juste une essence, un espace qui ne s'attrape pas. Tout est à sa place, tout l'a toujours été, tout est clair, tout l'a toujours été. C'est peut être pour cela que comme l'a si joliment dit paradox "6000 ans de littérature sur le sujet et ça reste un mystère". Mystère pour qui? L'auteur ou le lecteur? Quand est il de l'acteur?
Cette tentative d'imager est tout aussi incomplète, mais tout est à sa place ! 🙂
citation :
Si tu regardes le soleil, tu ne verras rien, si tu es le soleil, tout est clair.
🤘 👍 🤘 🤩
Salut. 🙂
Salut @Zoz. 😉
Pavé en vue, navrée 😄
Pas de quoi l'être... Je suis actuellement en lecture dessus, avec un bon gros café. Je vais tout faire pour honorer le temps que tu y as mis. 😉
(réponse peu après, mélangée avec un peu de travail au crayon et des kataganas pour aujourd'hui)
A plus tard.
oups... 😨
Quote foiré. Il fallait lire:
citation :
Pavé en vue, navrée 😄
Pas de quoi l'être... Je............... et ainsi de suite...
...Peut plus éditer le message précédent. 🙄
Bon alors... Peut-être pavé aussi. 😅 Forcément.
@atomic-circus
Et en premier, merci d'avoir joué le jeu de la réécriture pour ouvrir un peu plus le champ de la compréhension mutuelle.
(Dis-donc, quand je t'ai lu, j'ai cru voir un film. C'était Interstellar mais avec en plus, des derviches tourneurs. 😄. Je déconne en disant ça, mais sincèrement c'est vrai. C'était beau, et inspirant.)
Que te répondre... Déjà dès le premier paragraphe, je me suis senti un peu troublé. Certes, là on peut parler de l'Amour dans la relation de couple. Mais cela m'a aussi fait remonter des souvenirs autres, plus larges plus universels où l'amour du prochain peut casser comme du verre, en moins d'1 seconde.
Sans entrer dans les détails trop longs et trop trashs, le souvenir qui m'était spontanément revenu tout à l'heure, c'était une après-midi toute en contraste. En schématisant, vers 15h30, quelqu'un me dit "je t'aime", écrit tel que ça dans l'email. J'ai le sourire, la banane. Je sens que mon après-midi va être intégralement portée, soutenue, par cet échange doux et prometteur... Et j'en ai besoin vu mon contexte. La vie parait donc plus belle. Et, vers 17h, je me retrouve aux prises avec quelqu'un d'autre que j'achève, après un moment savamment compliqué, par un gros coup de boule en pleine face. La personne finit par terre, ne se relève pas, geint, se tient le visage caché dans les mains en attendant les secours. Moi, je me libère de son emprise sur mon col de chemise froissé et je reviens tranquillement à mon poste de travail en étant accompagné d'une sorte de double effet Kisscool. En effet, c'est comme si je m'étais distribué un coup de boule à moi-même. Dur moment de constater que tu sois passer de la douce allégresse à la culpabilité du sentiment où tu vois par toi-même que tu as contribué, là maintenant, au grand manque d'Amour général qui façonne si souvent le rapport médiocre à l'autre... Grosse suée, je suis démonté intérieurement. Je marche en long et en large. L'autre va s'en sortir, mais dans cette affaire, on est deux à avoir perdu des boulons dans la bataille.
Bref, pas le choix, pour arriver à tenir bon dans la sinusoïdale de ces montagnes russes émotionnelles, - car la journée de travail notamment est loin d'être finie, il faut garder le masque - pas le choix, il devient nécessaire d'appuyer sur le bouton off, et tenter d'arrêter le film des événements qui courent encore dans la tête. "Mais qu'est ce que j'ai fait... Je lui ai peut-être pété les dents, le nez. Ça va rester à vie... Putain, mais qu'est-ce que j'ai fait?..." Et là, tu t'écartes du groupe humain et tu cherches la solitude plus que tout.
Pour te reprendre par l'image, pas moyen d'aller danser avec qui que ce soit. Pas envie de penser au "contrat" non plus. Tout chasser de la tête, tout. Et un petit peu à chaque fois que ce genre de situation arrivera plus tard (en moins pire des fois, heureusement), tu meurs un peu à toi-même, et tu commences à te promettre de devoir changer un jour, sinon "la boule dorée" du creux de ton âme va fondre d'un seul coup, tel un fragile chocolat et tu risques de te perdre autant et définitivement que tu risques de perdre le contact avec les humains.
Viennent alors les prémices d'une pensée inverse, qui chaque jour se fait un peu plus forte. Tu repars d'où tu viens. Tu repars vers ton innocence. Et tu te dis un matin: "stop c'est fini. Quitte à prendre une baigne pas méritée, à l'avenir, je ne répondrais plus jamais par les coups, les clés de bras qui cassent les os, la maîtrise des faiblesses du corps, etc...", et tu commences tout doucement à sentir la chimie de ton cerveau qui se modifie. Ne plus voir les autres comme des cibles occasionnelle en carton, c'est ce qui compte le plus, ça passe par dessus tout. Même le concept de non-violence qui t'était étranger jusque là, ne l'est plus. Comme si un jet puissant au karcher avait fait sauter toutes les couches de boue autour de la fameuse "boule dorée". Car oui, le métier aidant, j'étais devenu un peu "maître et fabricant de couches" de cra-cra, tu vois... ^^
Plus singulièrement, ce que tu appelles ta "boule dorée", moi je la nomme "molécule du bonheur". Ça ne se situe pas au même endroit, mais c'est la même chose en interne, dans le for profond. C'est pour ça que j'expliquais avoir eu le sentiment que la chimie de mon cerveau se modifiait. Comme si mes synapses s'étaient retrouvés baigner dans un jus "doré" et omniprésent partout sous le crane... Amour devient alors un guide. Amour te rend encore plus empathique, te fait beaucoup moins juger. Amour te fait aussi à nouveau vibrer pour ta propre femme. Tu la retrouves comme au premier jour. Certes, elle a un peu changé physiquement et mentalement. Mais là, le renouveau te porte vraiment. Et tu ne vois plus les contrats d'exclusivité de la même manière. D'ailleurs, rendu à ta liberté, tu ressens là tout un effet catalyseur qui te fait grimper dans la "molécule" dix fois plus fort que tu pourrais l'imaginer. Et tu en arrives là où j'en suis, c'est à dire un homme qui ne pensait pas être ainsi, à ce moment de sa vie.
A présent, cette fameuse "molécule du bonheur" occupe toutes mes journées, tous mes instants. Certes, il y a encore beaucoup de réflexes défensifs enfermés dans la cage de l'expérience professionnelle et humaine des années passées. Mais tant qu'on ne cherche pas sciemment à me faire perdre tout contrôle, à me faire basculer dans le vide annihilateur, il n'y pas de quoi s'inquiéter. ^^ Seul reliquat de cette époque dont je n'arrive vraiment pas à me passer, c'est mon protège-dent qui m'accompagne souvent hors de chez moi. Au cas où il faudrait prendre une patate sans rien répondre en retour...
Bref, pavé aussi. 😅 Écrit en une passe de seulement de 10/15 minutes, environ. Sans retour, sans "ratures". Dernier texte de ma journée avant que de baisser le rideau de la table à dessin, située là, juste à côté, à 30 centimètre dans mon dos. Je me suis quand-même un peu retenu. Le sujet me semble tellement passionnant, Atomic, que je pourrais facilement te noyer sous les mots. A ce jeu là, je préfère encore t'inonder d'Amour.
A plus tard.
Hâte de comprendre si tu as tout saisi de mon "court-métrage" à moi.
Bonne nuit. 🙂
Hiné.
ah, et pour rappel, "Hinenao", ça veut dire entre autre "amour", ou "mon amour"...
Vraiment pas choisi au hasard, quoi... Tout un process mental derrière.😋
citation :
et tu commences tout doucement à sentir la chimie de ton cerveau qui se modifie.
citation :
Et tu en arrives là où j'en suis, c'est à dire un homme qui ne pensait pas être ainsi, à ce moment de sa vie.
🤘 👍 🤘 🤩
Je ne sais pas si mon commentaire est intéressant, déplacé, à sa place ou non, désolé si c'est le cas,je ne fais que passer,et je ne peux pas passer sans rien laisser,voili voilou.
Bonjour,
@Hinenao, j'ai bien compris ce que tu as écris et prendrai le temps de répondre plus tard dans la semaine, c'est le rush de mon coté cette semaine.
Et @zozotte tout est bienvenue, parfois un smiley en dit bien plus qu'un écrit, aussi joliment écrit puisse t il être ! 🙂
Bises tout le monde
@Atomic-Circus.
Pas de problème. Fais selon ta convenance.
Ici, par moment c'est aussi le rush. 😄
@Zozotte.
👍
A plus tard.
Je crois que vous avez donné la réponse. Ce n'est pas aimer qui est difficile mais pouvoir aimer...
Se défaire de toutes ces/ses couches, des plus anciennes à celles qui ne veulent pas s'enlever. Il y en a même qui "collent aux basques" et vous obligent à vous cramer vous aussi, pied, jambe, buste et jusqu'au coeur même parfois pour espérer qu'elles craquent. Et pour les plus sentimentaux, espérer une transformation...
Alors si l'amour est trop souvent maladroit c'est parce qu'il cherche en premier lieu à soigner des plaies, combler les craquelures ou failles béantes et pire encore, des manques. Cultiver d'abord l'amour chez soi, donc, oui mais pour ça nous avons besoin d'amour. Sinon sans lui cela revient à chercher quelque chose que l'on ne connaît pas.
Bon... je laisse la suite du serpent aux techniciens 😜 😉
"Alors si l'amour est trop souvent maladroit c'est parce qu'il cherche en premier lieu à soigner des plaies, combler les craquelures ou failles béantes et pire encore, des manques. Cultiver d'abord l'amour chez soi, donc, oui mais pour ça nous avons besoin d'amour. Sinon sans lui cela revient à chercher quelque chose que l'on ne connaît pas."
Je le vois bien comme ça aussi ! @MaisEncore
Bon,si je vous donne mon amour vous arriverez à vous aimer ?
Si je dois me dévouer pour casser ce cercle vicieux,je le fais.
Voila plein plein d'amour pour vous.
Mais plein hein,il part par camion la, il arrive chez vous, bougez pas !
Oh @zozotte... tu sais bien que ce n'est pas ça donner de l'amour... aller, un petit effort, mets-y les formes... (et sans l'aide de Saez !😜)
De plus, il n'est pas question ici - pour ma part - de ne pas s'aimer soi-même mais de la "capacité" générale à aimer...
Nous avons besoin de recevoir de l'amour pour pouvoir en donner/recevoir à notre tour. J'ai employé l'image du serpent qui se mord la queue à dessein, pour illustrer un peu les méandres dans lesquels nous nous perdons... car s'il paraît simple d'imaginer qu'il suffit de savoir se protéger soi (s'aimer comme tu dis), pour pouvoir donner ensuite aux autres sans compter (des camions gratos comme tu les proposes), et attendre sagement de croiser un jour une/des personnes qui nous aimeront à leur tour... dans l'espoir, bien sûr, de vivre dans un équilibre bénéfique et bienheureux (voire plus pour les plus chanceux ou courageux)... il reste toujours : COMMENT S'AIMER SOI-MÊME LORSQUE L'ON NE REÇOIT PAS D'AMOUR ? (inclure "l'impression" de ne pas être aimé, recevoir un amour non-adapté ou toxique etc...)
@zozotte merci infiniment ! Je prends.
Mais je m'aime en fait, je m'adore, autant que je me hais et m'abomine. Je crois que c'est aussi important pour être "avec l'autre". : "ah putain, j'aime pas quand je suis comme ça, désolé, je vais faire un effort".
Eh bien je dirais, si on me demandait comme ça, à brûle-pourpoint :
on a le droit d'aimer qui on veut, même si on n'est pas aimé de retour, la question n'est pas le droit ou pas, ces situations sont très très banales et forment le terreau de la créativité. Faites un calcul : sur toutes les chansons parlant d'amour cette année, combien parlent d'amour malheureux, non réciproque, déçu?
C'est d'ailleurs ce qui me mets sur la piste de l'hypothèse suivante: cette situation étant si banale et s fréquente, quelle idée de génie ( génie des affaires) a eu la thérapeute américaine R. Norwood d'en faire une "maladie" psychique ! Ses successeurs l'ont bien compris eux aussi :la littérature psy sur l'amour qui fait mal, ceux qui aiment trop etc, cela ne peut être que très lucratif car la peine d'amour est à la fois la chose la plus répandue au monde et l'une de celle qui fait le plus mal. Manuels, thérapies, groupes de paroles, ont fleuri dans le sillage de la lucrative Américaine et ceux qui ont vraiment été aidés ont été les portefeuilles des concepteurs ( pas hélas le coeur des clients)
Ce qui est compliqué dans l'amour est qu'il faut être deux , que l'autre n'est jamais complètement comme l'on souhaiterait et que l'amour est don de soi, donc risque.
Toute personne en couple a eu au moins une fois dans sa vie le sentiment d'être "mal accompagnée".
Un célèbre pédiatre (Aldo Naouri) disait qu'à long terme la déception de voir que l'aimé idéalisé "n'est pas si bien que cela" devrait donner lieu au travail d'"autrification", autrement dit à un processus d'acceptation de la personne telle qu'elle est. Pas si bête mais plutôt difficile...
Pour ce qui est des cadenas, ils cesseront d'apparaitre des cadenas quand vous rencontrerez la bonne personne. C'est ainsi. l'idée d'engagement fait peur à tout le monde surtout à l'état abstrait. Quand on rencontre l'amour, il ne s'agit plus alors d'un cadenas mais d'une fleur. La personne qu'on aime c'est simple, on a ENVIE de lui offrir sa liberté, son engagement.
Ok @MaisEncore je met les formes !
La livraison est arrivé !
😄
Bon, aussi,tu as raison @florence67, accepter la personne comme elle est,parce qu'elle a des défauts,et surtout parce que nous en avons aussi !
Mais quand même,je me dis ça, pourquoi ne parler d'amour que pour une seule personne ?
Pourquoi attendre de "trouver" la personne pour connaître l'amour ?
Ne peut on pas aimer la vie comme on aime une personne ?
Aimer la vie,aimer nos proches,nos amis,nos collègues de travail (si si!).
Aimer passer du temps avec eux,aimer parler avec eux,aimer lire,regarder un film,sentir une odeur ?
Aimer réfléchir,aimer ne rien faire ?
Pourquoi une seule et unique définition de l'amour ?
Apprendre à aimer disait l'autre.
Mais apprendre à aimer pas forcément une personne,mais apprendre à aimer la vie.
On a pas besoin d'être aimer pour ça.
La vie est la, devant nous, à nous de la saisir,sans attendre.
Il y a toujours des raisons pour être triste.
Mais toujours des raisons pour aimer aussi, c'est à nous de choisir.
J'ai entendu un truc chouette. Quand on aime une personne pour son physique, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'attirance. Quand on aime l'intellect, c'est de la complicité. Quand on aime son statut, c'est de l'opportunisme. Mais quand on aime par amour, on ne sait jamais pourquoi.
@zozotte whouah, avec un chargement pareil, y en a pour tout le monde !
Sinon, t'as pas complètement tord mais ici, ça parle surtout de trouver (ou de rester avec) l'être aimé. Non ?
Et dans un polar que je lis en ce moment, d'une ancienne médecin légiste devenu écrivain, où tu sens le côté atypique de l'héroïne dans ses relations, je viens de lire une bien belle phrase. "Les relations personnelles sont votre Nemesis car il est impossible d'avoir une relation satisfaisante que vous êtes perfectionniste. Il est impossible d'avoir une relation amoureuse qui vous contente." in Une mort sans nom de Patricia Cornwell. C'est un polar bien noir.
citation :
Les relations personnelles sont votre Nemesis car il est impossible d'avoir une relation satisfaisante que vous êtes perfectionniste.
Jolie phrase oui.
Il faut peut être donc se débarrasser de notre perfectionnisme alors non?
Je l'ai été aussi.Avec moi même surtout,et aussi avec les autres.
Mais c'est chiant à la longue non?
Perfectionnisme au nom de quoi,et de qui?
Arrêtons d'être perfectionistes avec nous mêmes oui,et fichons la paix aux autres avec leurs défauts.
Nous n'avons qu'une vie,et on va la passer à regarder nos défauts ?Il faut jeter tout ça, à la poubelle,aux oubliettes,hop.
Perfectionniste de rien du tout, juste nous mêmes.On fait ce qu'on peut,et les autres aussi.
Alors oui,on peut aimer, parce qu'on lâche prise,enfin.
Et oui ,il y en a pour tout le monde dans le camion !😄
Etonnant ce fil 😜 , plein de circomvolutions et pirouades(c) en tous genres.
Restant encore en phase d'éclaircissement du genre humain, j'arrive à quelques constats.
D'abord, la confusion du moi/toi. Dans une relation on est 3, toi, moi et la relation. Il y en a qui pense qu'a toi, un peu à la relation et pas à moi. D'autres c'est l'inverse. L'équilibre en la matière reste l'exception.
Ensuite il y a une question de charge, mentale, temporelle, affective, etc. Il me semble que plus l'âge avançant et plus ces charges s'accumulent. Par exemple, une personne avec 3 enfants et 2 parents doit se soucier de 6 personnes de base. Alors quand une septième personne arrive dans le jeu quille, mieux vaut monter au septième ciel et y rester 😂 . Car le dernier arrivé reste en dernier, n'est-ce pas ?
Et toujours cette question d'énergie. Je ne désigne pas la gesticulation vaine et circonstancielle dans le quotidien des uns et des autres. Je parle de l'énergie que chacun à en lui, ce qui reste quand on est tout seul. Il me semble que pour beaucoup de personnes célibataires, c'est l'énergie du désespoir. Donc descente au fond du trou, etc. dans la mine, d'où l'expression faire grise mine. 😜
Bref, comment on fait pour sortir de tout ce bazard ?
[En attente de la réponse d'atomic-circus.
La vie des fois, c'est pas facile, par moment c'est rush, et donc il faut savoir patienter pour reprendre le fil.
En attendant, c'est avec plaisir que je lis silencieusement chaque nouvelle intervention.]
Bonjour tout le monde ! 🙂
Effectivement @Hinenao , pas facile de replonger dans un sujet que mon esprit a déjà en quelque sorte clôturé ! Mais on s'y tient !
Avant tout, effectivement, ce poste a eu pour vocation de s'intéresser à l'Amour, non nécessairement l'amour amoureux, qui comme il me semble l'avoir évoqué, est un aspect, une expérience menant à... mais dont on peut aussi parler il en va de soi.
Dans la première partie de ton témoignage (l'email je t'aime) je dirai ceci qui m'est venu ce matin : « Tant que nous avons besoin d'amour, nous ne sommes fondamentalement pas dans l'amour, nous sommes dans le manque d'amour. » La fameuse boue. Qui va ici se traduire par une réaction aux différents évènements que tu as décrits. Stimulus agréable, réduisant le manque, l'email. Stimulus désagréable, augmentant le manque, la bataille s'en suivant la culpabilité, savant mélange de miettes dorées et de boue.
Et tu l'illustres bien, il s'agit à ce moment-là d'émotions, ce qui n'implique pas à proprement parlé ce que j'appelle, l'Amour. Et il est tout à fait normal de s'inscrire, par le biais de notre vie, dans des expériences menant à... C'est le travail de clarification comme le beurre qui devient ghee et imputrescible.
citation :
« et tu commences tout doucement à sentir la chimie de ton cerveau qui se modifie »
Oui, avoir fait une expérience clé, à fort impact, dans la boue, peut nous mener à une réaction d'opposition à ce que l'on vient de vivre qui elle-même peut être une porte d'entrée à une réorganisation de notre structure interne. Les actes qui en découleront viendront ancrer cette réorganisation, parfois de façon radicale, parfois encore et le plus souvent, au fur et à mesure des actes plus ou moins cohérents à la volonté initiale de réorganisation.
Ce que tu appelles la molécule du bonheur est un fragment de cette boule dorée (qui n'est pas que de l'Amour ou du bonheur). Un gros fragment, fragment tout de même. La façon dont tu décris les effets d'Amour, telle une entité, m'indique que nous parlons ici, le même langage, via l'expérience vécue d'une profondeur qui n'implique à ce moment-là personne d'autre que notre êtreté. Et effectivement ce que tu « vibres » n'est plus une réponse à un stimulus mais vient bien de ta propre essence, qui elle n'est pas sous l'influence des émotions telles que nous pouvons les vivre au quotidien. Et effectivement, quand cela arrive, cela ne prévient pas et donne à un certain plan cette fameuse phrase « je n'aurai jamais cru devenir ainsi ». Phrase indiquant d'ailleurs la présence de boue. 🙂
Tu as, semble-t-il passé un (ou plusieurs) pallier(s) significatif(s) de ce que j'aime bien nommer "le dossier Amour" tel que j'ai expressément et plus que partiellement essayé d'en décrire la nature. Rien de mieux que l'expérience au-devant des mots pour vraiment saisir ce que verbe cache sous son aile. Et comme tu l'as confié avec discernement, il reste encore un peu de boue ! Ces prochaines clarifications se feront aussi, en cohérence à ta première volonté, dont les actes ont déjà bien entamé le processus.
Pour les contrats, je te rejoins aussi quelque part. Il ne s'agit pas d'être contre la notion de contrat, mais plutôt d'observer la façon dont on l'emploi et ce qu'on y écrit. J'ai écrit cette partie (sur les contrats) dans le sens de ce que j'ai bien trop souvent constaté, les fameuses chaînes. Amour peut non seulement briser ces chaînes mais peut aussi reformuler et impliquer Responsabilité dans ses "clauses" si on peut appeler cela ainsi. Ce sujet sur les contrats (au-delà du thème de l'Amour) est aussi vaste et complexe qu'intéressant.
Je crois n'avoir rien oublié concernant ton partage, si tu souhaites faire un focus sur une éventuelle omission de ma part n'hésites pas à me le signifier. 🙂
Ah, le contrat, un bon sujet. En France on est à côté de la plaque ! Ca fait le beurre des avocats et maintenant aussi des notaires.
Donc, abolition de la communauté par défaut et contrat obligatoire avec clause de revoyure style CDD, à 5 ou 10 ans, inclus évidemment les conditions de sorties du contrat. Au moins, on sera plus proche de la réalité actuelle de la société. Marre que les vessies soient prises pour des lanternes, ou l'inverse...😵
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