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- Un ressenti équivalent??
J'aurais pu écrire la même chose que toi à la virgule près. Ce lundi même, j'avais rendez-vous avec le coach avec lequel je travaille, en lui disant que je m'étais totalement plantée sur l'objectif que je lui avais demandé de m'aider à atteindre : réussir à m'intégrer dans les milieux dans lesquels j'évolue, notamment professionnel. Mais j'en suis revenue à la même conclusion que par le passé, que je n'ai jamais réussi à accepter jusqu'ici : je peux faire tous les efforts que je veux, il y aura toujours quelque chose qui cloche, qui sonne faux. Parce que les conseils qu'il a pu me donner, les conseils donnés par les bouquins qu'il m'a conseillés, je les ai déjà appliqués, spontanément, plein de fois, en vain.
Peut-être que cette fois, je vais vraiment retenir la leçon. Mais je ne sais pas encore pour en faire quoi... Vivre uniquement au contact des zèbres avec qui je m'entends bien, c'est pas suffisant. Quelques heures par ci par là... Ça ne remplit pas une vie, et ça ne suffit pas à contrer toute la souffrance engendrée par le rejet, même si c'est déjà un vrai réconfort.
Message... supprimé ?! et compte aussi. 😶
Le ressenti a-t'il été trop fort ?!
Promis, il avait supprimé son message avant ma réponse ! C'est même pas ma faute... 😶
😄 Jamais je n'ai pensé ça @Fanny-146. :)
On ne sait jamais trop les raisons des départs...
Tu n'as pas à t'en vouloir, hein !
Ah mais si ! La faim dans le monde, c'est moi (et non, c'est pas parce que je mange tout, même si on pourrait le croire), le réchauffement climatique aussi, la mort de Johnny, le moustique-tigre, et même la rentrée des classes, c'est pour dire ! 😉
Oui, il m'a paru bien étrange cet échange quand je l'ai découvert hier soir. J'ai été très impressionnée par tout ce que tu étais capable de lire dans un simple "a" Fanny, à la virgule près 😉
On ne peut pas savoir pour le départ de Torm, ni pour aucun départ d'ailleurs. C'est perturbant, mais c'est ainsi.
Je ressens comme toi Fanny. Le naturel avec lequel je suis est si bon, quand je suis avec certains d'entre vous!
Même des personnes très proches, censées nous connaître par coeur, ont encore le "culot" de nous tirer une tête bizarre si on se permet d'être nous-même.
Hier soir, dîner en famille. Platitudes et repli de chacun derrière ses filtres et ses habitudes-certitudes. Le pire, c'est que je ressentais l'amour quand-même, de mes parents pour leurs enfants, et hier même une attention particulière de chacun pour chacun. Mais, parallèlement à cette attention et cette présence conséquente, je ressentais justement ses limites. Personne ne s'est aventuré tout au bout de son coeur, chacun est reparti avec ses questions les plus profondes. La peur, malgré les apparences, a encore gagné. Hier, c'est en ça que j'ai ressenti le gouffre, en cette incapacité des autres à aller tout au fond des choses.
Mais, comme je sais que mes parents m'aiment, même à leur façon, j'ai vu, j'ai compris hier que ce regard qu'ils me renvoient souvent, c'est un regard de peur face à l'ouverture. Ce que je veux dire, c'est que, peut-être, ce qu'on prend souvent comme un regard méprisant peut n'être tout simplement qu'un regard d'incompréhension, et un aveu d'"incapacité"(par confort intellectuel ou surtout psychologique dans la pensée et le comportement habituels) à voir les choses comme ça.
Ouf, j'ai eu peur que tu m'engueules pour mon aveu sur la rentrée scolaire ;)
Je sais pas si tu as raison de mettre des "limites" au terme d'incapacité, en en faisant une question de confort. Je pense qu'il y a une réelle incapacité. Certes, les gens qui essayent vraiment sont peu nombreux, mais même ceux qui essaient sincèrement restent toujours en-deçà de la réalité. Tu penses qu'ils ont "compris", "perçu", "ressenti", et puis, ils font ou disent un truc qui te fait dire que finalement non. C'est un deuil à faire, je pense, et j'espère qu'il est plus facile si on a aussi des moments "entre nous", pour satisfaire le besoin de compréhension, de "communion", de "transparence" (je multiplie les mots sans réussir à trouver vraiment le bon, mais c'est peut-être une combinaison de tout ça et d'autres encore.
Je ne sais pas Fanny. Je ne sais d'ailleurs même pas si je suis zèbre. Je viens de prendre rdv avec happy haut potentiel, en octobre. Pour te dire que moi aussi je cherche encore des moyens de me sentir mieux...
Tout ce que j'espère c'est que, quel que soit le résultat, ça m'apporte un éclairage, une nouvelle énergie peut-être. Mais depuis que j'ai pris ce rdv, j'ai aussi peur, dans le cas où je ne rentrerais pas dans la "case" des incasables zèbres, qu'on me laisse repartir avec des doutes et du dégoût en plus...
Quoi qu'il en soit, depuis que je rencontre certains zèbres, je me sens avec eux plus moi qu'ailleurs. Et, dans mes pires craintes, que je sois totalement franche, il y a aussi celle d'être rejetée par certaines de ces personnes, dont tu fais partie.
J'ai cru au début que je m'entendrais avec tous les zèbres, et puis finalement non. Mais dans le cas où un zèbre "m'insupporte" (je mets des guillemets, parce que ca prend différentes formes), c'est comme quand ça matche : c'est intense... En me retournant sur mon passé, je me rends aussi compte qu'un certain nombre de relations amicales (et ma longue relation de couple aussi) étaient avec des HP, bien avant que je n'entende même parler du concept.
Tu as rendez-vous avec qui chez Happy HP ? (mp si tu veux)
bonjour 🙂
je peux intervenir sur le sujet ?
l'intégration dans le milieu professionnel me parle, j'ai bossu avec ma psy pendant 1 an (elle a déménagé), par contre côté relations amicales, ce n'est pas encore la foule mais bon ca ne se fait pas comme ca un ami je pense
Heureusement que tu demandes l'autorisation d'intervenir, sinon, j'aurais fait comme pour le message inaugural : "hop ! remplacé par un "a" 😈
J'ai essayé de bosser sur l'intégration sociale avec le coach qui me suit depuis quelques mois, et fausse direction, comme je l'explique plus haut. J'ai longtemps fait tapisserie, parce que je ne parle que quand j'ai quelque chose à dire qui me semble intéressant, je ne sais pas parler de la météo, et pas grand-chose à raconter de ma vie (pas d'enfant, plus de conjoint, peu de vacances, pas de loisirs...) De temps en temps une blague, qui en général faisait rire, mais aussi surprenait, parce que les autres n'avaient pas cette perception de moi. Maintenant, c'est devenu carrément insupportable de rester en salle des profs, et les rares fois où je suis amenée à échanger avec des collègues sur autre chose que du purement professionnel, ça part en cacahuète, parce qu'après de multiples échecs, je suis à fleur de peau, que les autres ne comprennent pas mes réactions et de toutes façons s'en foutent, ils voient les choses à leur manière, rien n'est grave, les mots ne sont que des mots, qui leur passent à peine par la tête avant de sortir...
Un seul ami, mais une relation compliquée, très intense, source des plus grands bonheurs comme des plus grandes souffrances, et ces dernières ont tendance à prendre le pas ces derniers temps, pour des raisons indépendantes de notre volonté, juste les circonstances de la vie. Du coup, la relation est en cours de "réajustement", je sais pas ce qu'il va en sortir.
Du coup, ça, plus ça, plus ça (et d'autres trucs encore), ça m'amène à des périodes de phobie sociale de plus en plus fréquentes et intenses, même faire les courses ou descendre la poubelle est compliqué, car les interactions avec les gens croisés me font peur. L'exception, c'est les rencontres avec les gens d'ici, parce que j'ai pas besoin de me justifier, je me demande pas toutes les deux secondes ce qu'ils pensent de tel ou tel truc que j'ai pu dire ou faire.
Au final, pour en revenir au sujet initial que vous n'avez pas lu, je finis par m'auto-censurer, m'exclure de ma propre initiative plutôt que d'attendre que les autres me virent. C'est à peine moins douloureux, mais le "à peine" a son importance.
Euh... Sinon, c'était quoi le sujet initial que seule toi a pu lire, @Fanny-146 ?
Le fait de se sentir exclu quels que soient les efforts faits, car perçu comme bizarre, différent. Enfin, en gros
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Les accords tolteques je disais donc?... Dans ce livre l auteur nous encourage à retrouver l état sauvage de la petite enfance où nous étions nous mêmes, sans artifices, à vivre le moment présent et que, si on retrouve cet état de béatitude, cela nous aiderait à retrouver notre place dans ce monde hostile. Je me demande du coup, si, pour nous les atypiques, cela ne nous isolerait pas un peu plus ? ( Je m excuse si je suis hors sujet je viens de prendre l apero). Je veux bien faire un travail sur moi même en suivant les 4 accords tolteques mais je prends le risque de passer pour plus illuminée encore.... Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ? Hic ! ????
Le multi post, record pulvérisé ! Lol
Plus sérieusement, jusqu'à quel âge faudrait-il remonter ? J'ai l'impression de n'avoir jamais connu l'état auquel tu (par l'intermédiaire de ta lecture) fais référence. Le contrôle, aussi loin que je me souvienne, déjà pour essayer d'être aimée, par ma mère à l'époque.
@Serena ah ça me rassure, je ne suis pas la seule que l'apéro a un impact sur le volume, la quantité et la qualité de bavardages :)
😄 😄 😄 L'apéro a été... 😄 😄 -sans mots- 😄 😄
Plus sérieusement, j'ai perso, du mal avec les accords toltèques. Même si je comprends l'intérêt de ces "principes" pour donner un sens à ses valeurs, je les trouve bien trop restrictifs.
D'accord avec toi @ouestlebonheur !! 😄 😄
@Fanny-146, l'enfant intérieur est toujours en nous. Peu importe ce que nous avons vécu étant enfant. La petite voix de l'enfant intérieur est toujours en nous. 😉
@Siryack : Ce qui suit est une vraie question : comment fait-on pour le trouver et / ou le reconnaître si on n'en a aucun souvenir ?
Cela recoupe une autre question que je me pose souvent : comment se connaître quand on a toujours joué les caméléons dans tous les domaines (un début de réponse avec un travail de réflexion sur les valeurs qui me guident, mais c'est bien modeste comme connaissance de soi, à mon âge )
La question de l'enfant intérieur n'est pas tant histoire de souvenirs... Plutôt une sorte de sensibilité intérieure, non formulée, non intellectualisée, lorsque nous étions enfant. Fondamentalement, chacun de nous a cet enfant intérieur en nous. Je sais bien que pour chacun, cela semble peu possible de retrouver cela par rapport à ce qu'on a vécu en étant enfant...
Pour ma part, même à travers ce que j'ai vécu dans mon enfance, je n'ai jamais perdu le fil intime de mon enfant intérieur...
Je sais que ce n'est pas facile pour tout à chacun. Mais c'est là, c'est toujours là, en chacun de nous, cet enfant intérieur.
J'ai dit ! 😜
Je n'ai pas de chemin "magique" à te faire découvrir. Seule tu chemines sur ce chemin, TON chemin. 😍
Moi, j'ai choisi la version "tourner en rond". Et là, pour le coup, ce à quoi tu fais référence ne m'évoque absolument rien. Mais ça confirme un autre truc dont je prends conscience en ce moment : la déconnexion de mes émotions personnelles, intimes. Les seules émotions dont je sois capable sont provoquées par les autres et mes interactions avec eux, et c'est de la colère à 90%.
Mais merci pour ta réponse ! 🙂
Pour le multipost, je dirai juste : la répétition est à la base de la pédagogie ! 😂 😂 😂 😂
@Fanny-146
"Maintenant, c'est devenu carrément insupportable de rester en salle des profs, et les rares fois où je suis amenée à échanger avec des collègues sur autre chose que du purement professionnel, ça part en cacahuète,"
J'ai dû rater l'info, ou bien je ne m'en rappelle plus. Instit ? Ou prof de ?
En tout cas, je dirai : "chapeau déjà si ça ne part pas en cacahuète sur les discussions purement professionnelles" ! 😄 Car en général, l'éducation, c'est un sujet où ça part "vite" !
"Les seules émotions dont je sois capable sont provoquées par les autres et mes interactions avec eux, et c'est de la colère à 90%."
Je rentre d'une soirée où on m'a affublé d'un nouveau nom : "poil à gratter" ( 😭)... Il y a vraiment des gens sans-gêne, qui se permettent de juger de l'agressivité d'une main, pour ensuite sortir les coudes, enfin le coude (😜 / Je précise, pour les âmes sensibles, que je rigole)... (sinon, ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas tout suivi, c'est une perche tendue à une certaine personne, qui va probablement s'empresser de ne pas la saisir 😋)... Donc si je suis comme du poil à gratter, il vaut mieux éviter que je te fasse face Fanny... ça risquerait de finir en colère... 😉... voire pire... on en a déjà vu partir en vrille pour moins que ça "ici"... (auto-private joke)
Bon, plaisanterie (enfin... c'est pas drôle donc est-ce une plaisanterie... bref) mise à part, les 10 % qui restent, c'est quoi ?
Déconnectée de tes propres émotions... Que se passe-t-il quand tu es seule, et que tu ne penses à personne (ce qui donc ne devrait rien déclencher s'ils sont la source de tes émotions) ? Tu ne ressens rien ?
"Le fait de se sentir exclu quels que soient les efforts faits, car perçu comme bizarre, différent."
@Serena
"Bref, quoiqu on fasse, ne sommes nous pas condamnés à l exclusion ?" Question simple : te sens-tu exclue "ici" ?
Ici pas d'enfant intérieur je crois même si on m'a déjà expliqué le concept ...
J'ai déjà bien à faire avec la voix qui me parle tout le temps ... Quoi ce sont des pensées ? M'étonne pas qu'il y en a qui sont schizophrène ? (smiley fou)
@Aurel tiens si tu pouvais faire accepter les smileys du clavier Google ça serait cool ! Merci :)
J'ai survolé les accords tolteques et j'essaie d'appliquer un peu ce que j'ai compris et que je trouve bien sur la communication. On se doit de respecter l'autre. Si on fait de l'affirmation de soi, si on est droit dans ses bottes, pas d'agressivité ... Alors les émotions de l'autre ne nous concernent pas. Elles ne sont que sa propre projection de ses peurs enfouies. Le reste des accords j'ai oublié lol
Ça m'aide à me détacher, à faire attention à ce que je dis même si ma nature de asociale est jamais très loin
@inconvenientTrutg poil à gratter ? Mais c'était gentil ? De la part d'un ami ? Je ne vais jamais à des soirées et j'ai du mal à croire que toi et d'autres ici côtoyaient des gens "sans gêne".
@Serena vis ta vie sans te préoccuper de l'exclusion. Elle n'est qu'une peur qui t'empêche d'avancer. L'important c'est d'avoir des valeurs ou des amis ? Tiens bonne question existentielle ça lol !
Moi aussi j'ai peur du rejet mais je ne mets plus aucune attente sur personne (sauf le mari mais j'y travaille) et ça m'aide beaucoup à relativiser et faire mon bonhomme de chemin sur les interactions sociales
@fanny-146 tu n'es pas obligée de bien t'entendre avec tout le monde. Mais pour avoir connue une période un peu sombre où j'étais en colère permanente contre moi (situation difficile à la maison) les relations professionnelles en ont pati. Il m'a fallu reprendre un suivi psy pour m'en rendre compte et m'apaiser. Ne plus chercher à me battre contre des moulins à vent au boulot. Ne plus être sur la défensive en permanence.
Souvent on croit que ce sont les autres la source de notre colère (ou autre émotion) mais en fait non. Ça vient de nous à l'intérieur
Bon j'arrête là mon pavé ... Insomnie quand tu nous tiens ...
@InconvenientTruth : ouaip, prof en collège, lettres classiques. Et je parle rarement "éducation" avec mes collègues, vu que ça ne les intéresse pas des masses. J'évite la salle des profs pour ne plus entendre leurs plaintes sur la connerie des élèves (sachant que je suis désormais dans un bahut cool, après 11 ans d'éducation prioritaire "hard", c'est assez agaçant de les voir à ce point déconnectés de la réalité) ou ne plus en entendre un ou deux dire à quel point ils sont merveilleux, alors qu'ils font juste leur boulot... Mon objectif cette année : être plus efficace sur une mission confiée pour la 3ème année par ma direction. La première année, comme c'était l'application à l'arrache d'une réforme de dernière minute, les imperfections étaient pardonnables. L'an dernier, par contre, je me suis laissée bouffer par les collègues qui sont venus gratter des heures sans vraiment faire leur part du boulot, et je n'ai pas réussi à trouver la façon de le dire. J'ai proposé des modifications de fonctionnement qui devraient être appliquées, pour limiter la capacité de nuisance de certains, mais ça ne me dispensera pas de rappeler à l'ordre les "resquilleurs".
(PS hors-sujet : chaque fois que je lis ton pseudo, ça me renvoie à un groupe éphémère mais ô combien doué à mes yeux : Unbelievable Truth, dont le leader était le frère de Thom Yorke. Va falloir que je réécoute tout ça...)
@ouestlebonheur : Je suis effectivement sur la défensive en permanence, fruit de mon éducation et de mon expérience. D'où vient ma colère ? D'après moi, de faits objectifs, mais peut-être qu'il y a une raison plus profonde, mais aucun psy ne m'a jamais fait évoluer là-dessus.
Par contre, je suis d'accord avec toi sur le fait de ne pas être obligé de s'entendre avec tout le monde : prise de conscience déjà faite à plusieurs reprises, peut-être bien ancrée cette fois. Mais bon, quand on est aussi seul que je le suis, difficile de ne pas rechercher un peu d'attention, de bienveillance dans le moindre contact humain...
@ouestlebonheur
J'ai écrit, après le "sans-gêne", "(? / Je précise, pour les âmes sensibles, que je rigole)". Donc, j'ai beau "écrire" dessus, j'ai beau avoir mon "avis" là-dessus, un "vrai", je ne préfère pas me lancer ici sur des suppositions "psychologie de comptoir" quant à la gentillesse ou non, la finalité ou non. Je dirai tout de même que je ne pense en effet que ce n'était pas "méchant". Après, je peux me tromper, je ne suis pas dans sa "tête".
Une amie ? Mhmhmhmh, non une "inconnue" du site...
Mais à sa décharge, je suis effectivement chiant, apparemment, donc bon... et puis en plus, j'ai des "mains agressives"... (pour ceux qui commenceraient à se monter le bourrichon, je précise que oui, le "challenge" est d'essayer de placer cela le plus souvent possible... dans quel but ? Mhmhmh, ça me fait sourire... bon après, j'ai vite m'arrêter parce que ça va devenir lourd... Quoi ?! ça l'est déjà ? merde... 😱 😄)
Sinon, je ne suis pas du genre à aller à des soirées non plus, mais comme je le répète à l'envie : qui ne tente rien n'a rien, ou encore, une chose est sûre, si tu n'essayes pas, tu ne réussiras pas... Donc si je reste sagement derrière mon ordi, je suis sûr que je ne rencontrerai "personne", en vrai je veux dire.
Donc, on essaye et ce n'est pas un drame si ça ne matche pas, enfin tant que ça ne se finit pas à coups de poing dans la fontaine. Si on était fabriqué pour s'entendre avec tout le monde, le monde ne serait pas comme ça...
Oh, cela me rappelle la petite discussion entre Neo et l'Architecte, où il explique que la première matrice a lamentablement échoué parce que tout le monde s'entendait avec tout le monde et que le monde était heureux... désolé pour la digression.
@Fanny-146
Petite note à l'attention des gens qui ne sont pas, légitimement, au courant.
On ne dit pas "prof de français" mais "prof de lettres classiques" ! 😉
Une réforme de dernière minute ? A l'éducation nationale ? Nooooooon, jamaiiiiiiiiiiiiis.
Et "l'école de la confiance" ? ça vend du rêve hein ?!
Bon, curiosité quand tu nous tiens, ça me titille (on dirait que ce verbe a été fait pour moi... je dis ça parce que ça fait directement écho à mon prénom) : c'est quoi la fameuse mission confiée par la direction ?
J'ai tout un tas de blagues hors-sujets qui pointent le bout de leur nez, mais bon passons... certaines vont encore dire que je suis fan de la théorie du complot (en rajouter une couche sur mes premiers mots 😉 : check).
P.S. : si vous vous posez des questions quant à la cohérence de certaines remarques, je signale qu'il y a ici et là quelques clins d'oeil directement en lien avec la soirée d'hier... donc si vous n'étiez pas là, normal que les "liens" ne soient pas évidents... quoique, certains me diront peut-être, que même en ayant été là-bas, les "liens" que j'ai fait n'étaient pas évidents à voir... ce à quoi je répondrai : encore fallait-il qu'il y en ait un... 😄
@InconvenientTruth : coordination du dispositif "devoirs faits". Tu vois rien de bien extraordinaire.
Et j'aime bien l'expression lettres classiques, plus rapide que de dire français, et latin, et grec ancien, mais y en a pas dans mon bahut. Tu vois, pas du tout envie de me la péter, juste d'économiser les mots. Je ne me présente jamais comme "enseignante de lettres". J'aime pas le côté pompeux. Selon les interlocuteurs, je zappe d'ailleurs régulièrement les langues anciennes, mais ici, pourquoi pas préciser, même si je suis bien plus passionnée par le côté enseignement que par ma "spécialité", choisie parmi plein d'autres choses qui auraient pu m'interesser.
@Fanny-146
Loin de moi l'idée d'insinuer que tu te la pètes avec "lettres classiques". J'ai bien compris ton explication quant au "spectre" plus large que le seul "français".
Je disais ça avec une bonne intention : je connais, et comprends, certains collègues de lettres qui sont un peu "agacés" qu'on les réduise au "français", comme s'ils ne faisaient que de la grammaire et de l'orthographe. D'autant plus qu'on leur tombe souvent dessus en leur disant : "ah mais, que font les profs de français, les élèves ne savent plus écrire ni parler français !".
Et sinon, "devoirs faits", rien de bien extraordinaire ?!
Je trouve que cela est justement très important. La majorité des élèves de nos jours ne savent pas ce que veut dire "travailler". Donc s'assurer qu'ils ont fait leurs devoirs, comme il faut, et en leur ayant apporté un soutien qu'ils n'auraient peut-être pas eu à la maison, c'est très positif.
En plus, cela leurs donne des habitudes, et à l'époque du zapping et de l'instantanéité, ce n'est pas une mauvaise chose.
Je pourrais parler de cela très longtemps car après 7 ans de soutien de 1, 2 ou 3 h quasiment tous les soirs après les cours dans mes différents lycées, j'ai eu l'occasion d'observer, de discuter "l'envers du décor" des élèves.
Alors si les devoirs étaient justement plus souvent et efficacement faits, cela changerait beaucoup le cours du lendemain en classe. On arrêterait peut-être de compter sur un "alea jacta es" 😉. (noooooooooooooon, ne me demande pas la traduction en grec ancien !!!!! 😱 😂)
Effectivement, l'aide aux devoirs n'a rien de révolutionnaire, mais c'est tellement efficace. Ça n'aurait jamais dû être supprimé ou laissé à la discrétion des bahuts sur moyens propres. Pour une fois que c'est pas une usine à gaz...
@InconvenientTruth j'aime bien la psychologie de comptoir lol mais je vais m'arrêter là aussi ne connaissant pas la personne ni le contexte
@Fanny-146 oui si les seules interactions sociales sont à ton boulot et qu'au final tu ne les aime pas, autant essayer de t'économiser. Après tu fais partie d'une association, tu fais du sport, ...
@ouestlebonheur
Je dois reconnaître que même s'il arrive que je me fasse sniper "gratuitement", comme tout le monde, je suis apparemment très doué pour donner le bâton pour me faire battre ! 😄
Si les gens prennent ou non le bâton, la manière dont ils le prennent, l'intensité avec laquelle ils "frappent", la régularité avec laquelle ils répètent les "coups" : tout cela est assez révélateur je trouve.
Cela me fait penser à deux personnes que j'ai en face de moi : on pourrait penser qu'on connaît vraiment les gens quand tout commence à foutre le camp, quand ça commence vraiment à être difficile. On voit alors qui tient la barre, ou essaye de la tenir, malgré la tempête, ceux qui se planquent dans la cale, ou encore ceux qui sont les premiers à passer par dessus bord pour s'échapper, ceux qui restent prostrés sur le pont ou ceux qui maudissent le satané dieu qui les a poussés dans cette folle aventure.
Et non, pour ceux dont le regard s'illuminerait à cause de la remontée irrépressible de désirs inassouvis, je ne pratique pas le SM ! 😜 😂
@ouestlebonheur : j'ai tenté de reprendre la musique en septembre dernier : au bout de 6 mois, j'étais toujours dans mon coin. Hormis le "bonjour" lancé en arrivant, je n'avais toujours pas trouvé le moyen d'échanger le moindre mot avec les gens autour de moi. Ca m'a fait plus de mal que de bien, et j'ai laissé tomber. ça va être compliqué maintenant de réessayer, dans ce cadre-là ou un autre. J'ai lu des choses là-dessus, sur "comment bien communiquer", j'ai échangé là-dessus avec les psys que j'ai pu voir, le coach que je vois actuellement, et les recettes toutes faites ne me correspondent absolument pas. Ce sont des choses que j'ai essayé de faire par le passé (ne pas critiquer, écouter plus qu'on ne parle, etc), mais ça ne m'a jamais permis de trouver ma place, et désormais, je n'y arrive même plus. Je n'arrive pas à prendre les gens "par petits bouts", discuter avec tel ou tel de cinéma parce qu'on a cet intérêt commun, avec tel autre de musique parce qu'on aimerait les mêmes choses... Soit une relation est entière (ce qui en veut pas dire qu'on est obligés d'être d'accord sur tout), soit je n'en vois pas l'intérêt, malgré la solitude qui me bouffe (pendant les vacances d'été, je peux être des semaines sans parler à personne d'autre que mon chat et la caissière de supermarché quand j'arrive à sortir de chez moi pour faire les courses (et pourtant, vivant seule, j'ai pas le choix, mais je suis parfois à la limite de mourir de soif (l'eau du robinet me rend malade, pas d'autre choix que d'acheter de l'eau en bouteille) pour réussir à me bouger...
Fanny :
Je suis totalement en phase avec tes interventions. Enseignant aussi, la salle des profs est juste risible. Des collègues qui se vendent des savons, des parfums et qui se regardent le maquillage. Des collègues qui font des blagues désobligeantes... Les éternelles litanies sur la direction ou les élèves... Et évidemment les commérages sur les uns et les autres...
On a l'impression d'avoir affaire au bal des egos. Chacun est meilleur que l'autre évidemment : meilleur prof, meilleur mari, meilleur sportif, grand séducteur... Tout cela est si loin de préoccupations métaphysiques.
Aucune discussion intelligente... Jamais ! Rien de profond...
Mais je dois bien avouer que je ne sais si ce sont les autres qui m'excluent ou si c'est moi qui le fais. Sans tomber dans la culpabilisation à outrance, je me dis que je ne dois pas tomber dans la bipolarité de mes perceptions. Je pense que chacun est tel qu'il est et qu'il est factice de le vouloir autrement. L'intelligence a toujours été, dans l'histoire de l'Homme, le fait de pouvoir s'adapter. Cette intelligence là, je ne la possède pas et ça n'est pas de la faute des autres. Je ne veux donc, aujourd'hui, mettre en avant le haut potentiel comme bouclier de mes lacunes.
Pour le côté solitude, je pourrais reprendre exactement les mêmes mots. Il y a des jours, souvent aux vacances, où je ne parle à personne. Ce qui me peine le plus c'est de ne pouvoir partager. Le partage est tellement essentiel à mes yeux. Il permet de connecter les intellects et les émotions de chacun des protagonistes de cet échange.
Avec ce constat, je ne pense pas, pour autant, que la solution serait de rencontrer davantage de personnes hp. Et c'est là où je diverge un peu de beaucoup. Je pense cela tout aussi artificiel que de parler de la météo.
J'aime les personnes qui me touchent, celles qui brillent à mes yeux. Je pense que ça n'est pas à la WAIS de décider avec qui je devrais m'entendre ou non. Ça me parait un peu trop radical.
Si je reviens sur ton dernier point, je dois dire que j'avais la même réserve que toi, et puis, j'ai essayé. Après avoir réfléchi aussi au fait que parmi les gens avec qui j'avais eu des relations importantes, amicales ou amoureuse, le pourcentage de HP était statistiquement bien plus important que la "normale", et ce bien avant de savoir pour moi ou que les autres ne sachent.
L'autre truc, que j'ai compris au bout d'une ou deux sorties APIE, c'est que je ne m'entendrais pas avec tous les HP, et que finalement, c'est pas grave. Je m'attends aussi à ne pas trouver d'atomes crochus avec certains, quand on aura un peu épuisé le sujet de la douance. Avec ceux que j'ai vus le plus souvent, on a commencé à discuter d' autres choses, et pour le moment, c'est plutôt positif, et je vais pas me priver de ces moments là pour une question de principe. Tout comme je ne demande pas leur chiffre de QI aux personnes que je rencontre (mais à vrai dire, je n'en rencontrais plus... ).
Un dernier espoir : qu'en trouvant ma place, je sois un peu plus à l'aise avec moi-même, et que ça finisse par se ressentir de façon globale, pas seulement avec les gens d'ici.
C'est, bien évidemment, tout à fait louable comme stratégie. Chacun marche de la manière la plus appropriée pour ne pas tomber. ^^
J'ai un parcours différent du tien. Ceci explique sans doute cela. J'ai souvent été ami avec des personnes brillantes mais je n'ai jamais voulu cela dans ma vie de couple. Je trouvais cela d'un ennui profond. J'avais besoin de la différence pour apprendre.
Ceci-dit, ça ne semble pas avoir fonctionné plus que cela. Mais comme pour énormément de personnes au quotidien.
Quant aux principes, il s'agit plutôt d'une réalité qui se fait loi et non l'inverse.
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