Jamais la bonne réaction

@Lia31 ... Sur ce sujet, non pas un " bon conseil " , mais juste mon témoignage :
En partant du principe que je ne suis en rien responsable des réactions d'autrui face à mes dires et mes actes, les autres les interprétant selon leurs propres filtres, croyances et projections,
je pense être ... en tous cas je suis désormais assez spontanément authentique et sincère.
À minima, c'est je crois, la base indispensable pour le respect de soi et le bénéfice perso est bien supérieur au risque pris.

Je sais aussi me taire, ou ne pas réagir ... parfois, mais dans ce cas... sans frustration.
Bises

👍

Je sais aussi me taire et ne pas réagir, sans que ça ne me pose de problème ; je suis plutôt zen en général. C'est souvent quand je manque de sommeil que c'est plus dur de retenir tout ce qui me passe par la tête.
Zozotte, tu dis qu'il faut être en adéquation avec nos désirs et envies, mais c'est ça le drame de ma vie, je voudrais en permanence une chose et son contraire. Alors comment être en phase ?
Je me moque en général de ce que pensent les autres. Mais je suis en hypervigilance constante pour éviter les phrases, attitudes qui pourraient me blesser. Parce que les blessures pour une hypersensible sont des hyperblessures.
Bon j'avoue, mes réactions sont exacerbées en ce moment parce que mon corps et ma tête ne veulent pas la même chose. Mon envie va vers un de mes collègues, alors que je sais pertinemment que c'est une trèèès mauvaise idée (homme marié, dont le comportement est souvent contraire à ce que je cherche chez les gens, à savoir respect, empathie et bienveillance, sauf qu'avec moi il est adorable 😵).
Je déteste la frustration ! Je ne sais pas la gérer. 😭
Merci d'accueillir mes états d'âmes. :-*

Salut @Lia31
Salut tous/tes.

citation :
C'est trop compliqué les relations avec les gens ! En l'occurrence au boulot. J'ai le sentiment de n'avoir jamais la bonne réaction. Toujours trop ci ou trop ça. Et souvent je me vois agir et je me dis : mais n'importe quoi ! Et puis je ressasse et je culpabilise. Et après je n'ai qu'une envie : partir loin et ne plus jamais voir les gens. Pfff

Dernièrement, avec mon épouse, on a regardé une série TV (inspirée d'un contexte réel)...
Tu vas me dire, Lia, quel est le lien avec le sujet que tu abordes dans ce topic? 🤔
Et bien que, dans cette difficile histoire, tout part souvent grave en coui*** entre les personnages, car leurs attitudes sont souvent allant aux extrèmes. Et à la fin, ça fait des morts. 😨 Quant-aux survivant(e)s, effectivement, ils/elles trouvent souvent une échappatoire tangible que dans le départ et l'éloignement. Alors que...

...Si tout ce petit monde restait calme et ne jouaient pas tout le temps sur la surréaction qui agite la petite pointe d'orgeuil, eh bien, ils/elles feraient des "affaires" comme pas permis et boiraient des paquets de coups ensemble, ce qui serait le reflet d'une certaine forme de pondération qui stabiliserait le tissus social et les relations de proches à lointaines. Bref, tout ce copieux bordel ambiant, ça fait effectivement le lit confortable d'un scénario fluctuant où on se distribue copieusement des pruneaux sans être nécessairement agenais(e), mais dans la réalité (et ce fut une réalité puisque tirés de faits réels!), bah c'est juste ultra usant... 😒

Bref, cette modeste série un peu imparfaite est une bonne illustration de ce qui peut se passer quand les relations virent à la caricature. Et cela permet de voir, en miroir ce qui va naturelllement de soi et ne va pas, dans notre société...

Par conséquent, dans la vraie vie, tu commences par enlever le pouvoir de l'orgueil à chacun(e) et très vite, ça va tout de suite mieux. Quant-à la sphère du travail - dont tu as soulevé en creux la gène contextuelle - là, sache que c'est surtout l'endroit où s'exerce juste cet exercice de l'orgeuil infondé, zone de plaisir turbulent pour certain(e)s, ou de souffrance pour d'autres. Pas étonnnat dans ces circonstances que les personnes les plus sensibles à ce paramètres, tels que les empathiques ou les HP, aient une tendance forte à l'inadaptation. Et donc, pas étonnant non plus que ça en fasse des personnes incappable de travail en "meute" ou en "groupe".

Perso, pour ne revenir qu'à ma modeste personne et mes expérience passées, j'ai connu exactement ce que tu as décrit. J'ai tenu 17 ans et puis, j'ai pu fuir. Aujourd'hui "hors jeu", je tiens vraiment à le rester 👍 👍. Et donc, je ne saurais trop que conseiller à ceux/celles qui vivent ce trouble difficile des relations 'explosives' et portnawak de ne surtout pas se culpabiliser face aux discours tels que "rentrer dans le rang" / "c'est pour tout le monde pareil" / "c'est le jeu (de la vie), ma Pauv' Lucette!" / "les plus forts mangent les plus faibles" / etc. La vie est courte, et ils/elles auraient mieux tôt à faire que de d'investir justement dans les relations pondérée et laisser les autres jouer à brasser de l'air inutilement...

Bref, plus tu sors vite de ces relations choc/contre-choc, plus tu y gagnes.

(Et oui, je sais, j'ai répondu un peu à côté de la question. Mais c'était pensé tel quel dès le départ. J'ai bien compris ton point de vue à toi, Lia, qui souhaitait exprimer un doute intra-personnel quant-à tes propres réactions. Mais là, je voulais prendre un point de vue plus haut et plus large pour tenter de couvrir une parabole complète.)

A plus tard.
Et merci d'être venue exprimer ton doute, ton auto-critique aussi et ta souffrance.
Car c'est en communiquant seulement qu'on peut changer d'azimut.


Hiné.