Vague à l'ame
En lame de fond
Sursaute, ressaute
Va et vient incessant
Mélancolie absurde
D'un amour disparu
Sur mon île éloignée
Du paradis perdu
Le vent brisé
Fracasse mon coeur
De ton absence
Réminiscence vibrante
Illusoire et parfait
Mirage du bonheur
Fugace plaisir
De ta compagnie
PN
Âme en peine
Souffle de haine
Au plus profond de mes vaines
Enlève moi ces chaines
Mon capitaine...
A la tristesse hautaine
Un peu de jamaïquaine
Il est fâcheux de s'approprier un jeu...
Ne joue pas après moi, c'est ce que je veux !
Qu'importe que ce soit une minute ou un jour,
Après moi, il te faudra passer ton tour !
Que certains mots t'inspirent et que d'autres non,
Je ne supporte que l'on joue qu'à ma façon !
Et si le « tu » te tues,
Le jeu ne fait le « je ».
Il faut croire que je n'ai pas la même culture
Et qu'il ne faut d'ombre à cette devanture
Tout ce temps passé dans tant de librairies
À paître, se repaitre dans ces prairies
Et pourtant, ne jamais avoir rien compris
Ni même avoir finalement appris
Que le « je » bien seul, tue
Et le « tu » est le jeu.
Il est des nuits chaudes où fermant les yeux,
Je me rappelle l'odeur de tes cheveux.
Cédant ainsi à la mélancolie,
J'erre sans toutes tes didascalies.
Deux silhouettes tendrement lovées
Ne sauraient trahir l'instant précédé,
La brise légère du ventilateur
Rafraîchissant ces deux corps en sueur.
Je fouille dans ma mémoire ces sensations
Pour à nouveau sentir l'exaltation.
J'exhume tous ces doux frémissements
Dans l'espoir d'entendre nos gémissements.
Mais les souvenirs se sont érodés
Et ta fragrance hélas, s'est estompée.
De nos étreintes suaves et fiévreuses
Ne reste qu'une pâle nébuleuse.
Les sombres heures de notre histoire
Refont surface, comment agir
Faudrait-il lancer un miroir
A ces votants, les faire pâlir
Montrer que cette mixité
Est un cadeau, une richesse
Que de rester recroquevillés
N'est que l'aveu de leurs faiblesses
Trop d'égoïsme court dans nos rues
Ne nous avouons pas vaincus
Tout ce racisme décomplexé
Cette bêtise généralisée
Ne peuvent être une solution
Avons-nous besoin d'une leçon
La trahison des politiques
Leurs égos surdimensionnés
La nausée monte elle est critique
Il faut tout de même aller voter
Mais de qui ai-je donc la haine ?
Moi qui ai voté RN...
Je ne dois pas savoir ce qu'est la mixité,
Moi qui ai grandi dans les rues d'Aubervilliers...
Je ne dois être qu'un imbécile écervelé,
Moi qui n'ai pas fait normale sup après math spé...
Je ne dois pas avoir de sensibilité,
Moi qui n'écris que de piètres banalités...
Je ne dois rien avoir retenu de l'histoire,
Moi dont le grand père résista au Service du Travail Obligatoire...
Je dois certainement trop me recroqueviller,
Moi qui continue pourtant de tant voyager...
Je dois probablement vénérer le fascisme,
Moi qui incite à l'expression du pluralisme...
Je dois assurément être des plus honteux,
Moi qui ne m'insurge ni ne purge à qui mieux mieux...
Je dois faire preuve d'une plus grande ouverture d'esprit,
Moi qui ne serai pas ostracisé ici...
Puis-je implorer votre chère bienveillance,
Pour m'emmener sur la route de la repentance,
Sans me juger, m'annuler, me jeter aux hyènes,
Par le simple fait que je voterais RN ?
Aie, aie aie! l'ère de haine est là!
En carence de ressources, esclaves de nos maux, pour quels réels sommes nous parés?
L'hypocrisie Apolitique de l'esprit laique et pharmaceutique à poussé ses ouailles ahuries aux bégaiments sécuritaires.
Dix ans, peux où proue que l'armé gaze et tire sur ses foules insurgés..
En fait, cette mode est capitale pour nos démocratures.
Chez les autres c'était moins dur mais là, ça deviens clair.
L'europe c'était la paix donc ce sera la guerre!
Ces civils sont si vils que d'ici ont ne sait si s'en sont!
Il faut des traumatismes et beaucoup d'chocs pour aveugler les ptits lapins!
Il y avait donc un chemin qui passait par la barbarie vers le nationnalisme en passant par l'abrutissement.
Après, avant, ici et maintenant. Qu'y a t'il de si différent?
Il faut beaucoup de cécité pour nourrir ces cités.
Des hectares sans fleurs, des fossés putrides et des tanks agricoles.
Je crois qu'avec le plan Marshal, on s'est fait "MK ultré"
Cette poèsie n'est pas bonne mais je veux dire quand même que sans revoir nos conditions général d'utilisations et notre organisation autocratique, les médiardaires continuerons à nous dicter leur vocabulaires délétaires.
Le problème avec les autruches assistés, que nous avons l'obligation d'être, c'est qu'on est devenu incapable de s'engueuler cordialement.
Vive la fédération cosmique et quartéquintique de nos accords cordiaux.
S'engueuler cordialement c'est beau ça @zompo!
@kurama ton poème est une oeuvre à la réflexion,
qui en plus a la beauté de citer chacun de nos maux.
Soit en sur je ne ferai pas de réflexions,
qui mettraient vite fin à toutes discussions.
Pourquoi donc l'ère de haine quand on a ton parcours?
Voila qui prouve bien que tous les discours,
ne font qu'agrandir nos murs et nos tours.
Comment en sortir de ces fractures et dissensions ?
Je dirais bien en arrêtant de croire qu'on a raison.
L'ère de haine a gagné une partie,
remarque c'était facile fallait juste rassembler les incompris.
Mais peut être que ça servira,
a enfin faire comprendre que n'importe qui soit le roi,
ce qui compte c'est que l'humain passe toujours avant moi.
Débattre, sans se battre
Echanger des points de vue
Sans être acariâtre
Parler de son vécu
Ne pas être d'accord
Enrichir le débat
Sans jouer au plus fort
S'engueuler pourquoi pas
Mes amis, en vérité, je vous le dis :
De disputes, d'engueulades, ici, que nenni.
Soyez rassurés, je ne suis animé
De colère, de haine, ou bien d'inimitié !
J'avoue cependant m'être senti obligé
De contrer cette unilatérale tendance
Qui semble vouloir faire culpabiliser
Un vote citoyen de Navarre et de France.
Accordons à chacun la capacité,
D'analyser, de choisir et raisonner.
Autant que faire se peut, gardons à l'esprit :
Nul n'a l'apanage du coeur et de l'esprit.
C'est bien vrai oui,
mais il me semble que chez RN ce n'est pas trop leurs soucis.🙂
Ou alors le cachent ils bien ?
Après tout je n'en sais peut-être rien.
A chacun ses valeurs ... ça dépend, ça dépasse
Que souhaitons-nous prôner , que voulons-nous changer
Vaut-il mieux diviser pour mieux nous diriger
Ou nous organiser, sortir de la mélasse
Un pour tous, tous pour un, serait-ce une utopie
Ou bien une belle idée pas vraiment explorée
Les clowns et les pantins s'agitent en Macronie
Comme ceux de leur espèce, carriéristes avérés
Une belle idée pas vraiment exploré,
et pourtant la seule qui puisse nous sauver.
Il suffit de peu de choses pourtant,
comme de voir le monde un peu plus grand.
Les dissensions prennent de l'ampleur,
a nous de ne pas y mettre trop de coeur.
Gardons nous de céder aux facilités,
et de ne jamais laisser tomber.
L'utopie est à notre porté,
il suffit juste d'un peu plus aimer.
Je ne savais pas que sans toi, absolument rien n'est ni ne sera.
Je ne savais pas que tant que tu es là, tout est comme il se doit.
Je ne savais pas que tu étais tout près de moi alors que je te cherchais partout ici et là.
Je ne savais pas que je ne pouvais fuir car tu as su me retenir quand l'envie de partir vint à surgir.
Je ne savais pas prendre le temps de t'observer, te ressentir, juste t'aimer alors que je te savais à mes côtés.
Je ne savais pas qu'en fait tu me testais quand mes cauchemards se reproduisaient.
Je ne savais pas que c'était ta bienveillance qui m'a fait vivre ces terribles expériences.
Je ne savais pas que ce que je voyais dehors était en réalité le reflet de ce que je ne veux pas voir dedans.
Je ne comprenais pas que tu amplifiais tout ce contre quoi je luttais.
Je ne savais pas que tu étais tout simplement la vie.
Aussi belle puisses-tu être aux yeux de celui qui apprend à voir.
Un déferlement de tristesse
S'impose aujourd'hui dans ma vie.
Il tourne et se retourne sans cesse
S'éclipse et se réintroduit.
Toutes mes émotions tourbillonnent.
L'élan me fait vraiment défaut.
Je souhaite me mouvoir puis frissonne.
J'ai peur de retomber de haut.
Aveuglement et trahison,
Toute ma confiance est perdue.
Pas en moi, pas en l'horizon.
Je vais renaître, une fois de plus.
Apprendre encore de mes erreurs,
Observer mieux, prendre le temps.
Ne pas me ruer avant l'heure
Dans les bras d'un quelconque amant.
Retrouver la joie et l'envie
De l'écriture et de la rime.
Ces petites choses de la vie
Qui font sourire, qui me raniment.
Pleurer et re-pleurer encore,
Comme un reflux intarissable.
Souffrir et re-souffrir encore,
C'est un passage incontournable.
Déverser toute cette tristesse,
Accepter pour mieux digérer,
Pour décoller cette sombre graisse
De mon cerveau anesthésié.
Je veux regarder le soleil.
Mais bordel où te caches-tu ?
J'ai besoin que tu m'émerveilles
Alors pourquoi ne brilles-tu plus ?
Mélancolie et météo
Ce n'sont pourtant que des mots.
Qui s'accordent parfois un peu trop.
(Merci à Jacques et Véronique pour l'inspiration)
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