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*** Où l'on repère de suite ceux qui ont compris. 😉 ***
Je voulais évoquer la célèbre série d'Alexandre Astier : Kaamelott
La connaissez-vous ?
L'appréciez-vous ?
Quels sont vos personnages préférés, et pourquoi ?
Aimez-vous tous les livres, série et format évoluant beaucoup ?
C'est un régal perpétuel en ce qui me concerne, avec les premiers livres. J'ai beau connaître presque par coeur la plupart de leurs épisodes, je ne m'en lasse pas et ils me font toujours autant rire.
Je pourrais presque les regarder en boucle.
Quant à Alexandre Astier, c'est une personne pour laquelle j'ai de l'estime : j'aime beaucoup ce qu'il a à dire, sur beaucoup de sujets (je vous invite à aller jeter un oeil sur Youtube pour vous en faire une idée).
Je suis d'ailleurs absolument certain qu'il est bien zébré, lui aussi.
Des personnages hauts en couleur, des répliques qui font mouche, des caricatures bienveillantes ou désopilantes... bref un régal!
Je pense également qu'Alexandre Astier est zébré... et barré (positivement, hein? 😄). Il n'y a qu'à voir son Exoconférence :
https://www.infoconcert.com/artiste/alexandre-astier--lexo-conference-104478/concerts.html
j'avais vu une analyses qui expliquait que Kaamelott respectaient l'ensemble des codes des histoires arthuriennes (notamment sur les caractéristiques des personnages) tout en l'enrichissant et qu'on devait donc considérer Kamelott comme faisant partie de ces histoires.
http://www.topito.com/quelle-est-ton-ame-soeur-dans-kaamelott-en-fonction-de-ton-mois-de-naissance
eeeet hop, relancons un vieux débat
Immense fan, ce mec.. est un génie. Les répliques et scénarios de K, m'ont toujours fait.. rire mais rire !! Avec "des phrases chocs" que tu ressors sans même y penser.
Je parlais la dernière fois de "mon petit oiseau-o a pris sa volée.." mais y'en a tellement d'autres.
Et le Alexandre.. il est sciant. Ma soeur l'a vu deux ou trois fois en spectacle dont une fois où il venait de se péter la jambe, il improvisé avec ce facteur jambe cassée, un prodige, des mots de la sciences de la philo, de la musique (ah le coquin qui va au Hellfest^^).
Une des personnalités vivante que j'admire le plus je dois dire !
"Il faut pas respirer la compote.. ça fait tousser" XD !
Ah oui j'avais oublié mais LibertEchErie a mis le doigt dessus, en plus Alexandre il est graouw ! voilà voilà.. je m'en vais à petit pas.. les bigooooteuuu (autre référence d'un chanteur waouh mais plus là)
Non.
Tiens, comme je ne ponds pas beaucoup d'analyses très doctes ou très profondes, je vais prendre un moment pour faire ch*er mes lecteurs et lancer cette question essentielle : "Comment peut-on encore rire des (séries) comiques ?"
Car enfin, le grand problème tient au fait que toutes ces formes d'humour sont pensées, orchestrées, agencées, et calibrées pour un certain public (auquel je me soustrais d'emblée). Or essentiellement l'humour devrait être une expression, une communication de l'individu, ou une vision du monde, et non une technique commerciale qui doit, sur une question de balancier psychologique et de rhétorique millimétrée, provoquer le rire et susciter l'adhésion toutes les huit secondes. D'autant que, pour renouveler le genre et les scènes, il faut multiplier les formes d'humour, ce qui suppose assez vite de sombrer dans la bouffonnerie, et dans des remakes ou des palimpsestes de milliers de situations précédentes. Les orignaux (comme Max Linder par exemple) ont grosso modo la primeur, et il y a souvent certaines touches poétiques et originales chez les plus célèbres (Marx Brothers, Charlie Chaplin, etc.), surtout que cela a au moins le mérite d'éclairer une époque et une période de l'histoire (Kaamelott dira comment on riait en notre temps). Mais toutes les séries, courtes ou longues (d'Un Gars une Fille à Scènes de Ménage en passant par Caméra Café), sont taillées selon un même modèle, et s'il peut y avoir d'heureuses trouvailles, elles sont noyées par le nombre impressionnant d'épisodes, et à moins d'être un génie, il est franchement difficile de détourner la réalité et de proposer une oxygénation salutaire dans des situations désespérément ordinaires et prévisibles. Il faut sûrement une complicité du spectateur qui *consent* à rire, car, un voisin mimerait la scène, la drôlerie aurait aussitôt disparu. Je vais pas refaire une révision du livre de Bergson (de toute façon personne n'arrivera jusqu'à cette ligne... sauf si je mets un smiley, mais non, je ne vous faciliterai en rien le travail, même pas avec des astérisques ou des couleurs), aussi je vais me contenter du mot d'Alain qui indiquait dans un de ses propos que l'ébranlement du corps mis à rire permettait de profiter des bienfaits du rire sans qu'il soit d'abord cérébralement acté. En clair, disposé à rire, on rit, sans même que la chose soit vraiment risible : on veut seulement le bien et la dope que cela procure, et l'on attend donc une dose, et c'est cette attente et cette tension qui font le plaisir et la soumission aux codes du genre.
Car enfin, le véritable humour devrait aussi collisionner la réalité et conduire à réfléchir, à déjouer nos attentes et à relever le sel de l'existence et la liberté de l'esprit. Tout cela est très difficile dans ces productions normées, et ne serait-ce que l'objectif de "déjouer nos attentes" est impossible : beaucoup se heurtent à d'énièmes recyclages & redites. Et de conclure que, par exemple, la plupart de vos interventions sont bien plus drolatiques que tous ces orchestres télévisuels, et qu'il existe des situations qui ne sont pas prévues comme plaisantes qui peuvent justement être prises ou interprétées comme tel, car c'est précisément là où la subjectivité et la créativité du spectateur peuvent revenir en force et constituer un être pensant, et non juste un simple client, débarrassé de toute nécessité d'interprétation, et donc de réflexion.
Bim, bam, boum.
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