devenir un fossoyeur habile et rapide du soft talk, mais sans bavure et éventuellement avec bienveillance.

Comme @Morporck je vais utiliser l'humour pour dédramatiser la situation ce qui me permet du même coup de ma calmer le mental qui part dans toutes les directions!...si cela devient trop, mais vraiment trop, et que je ne peux fuir (sortir de la situaion), je m'astreins à devenir une observatrice de la scène qui se déroule (je participe très légèrement ou pas), je laisse aller mes analyses mentales se frayer un chemin dans toutes les directions (je les garde pour moi bien sûr), mais au moins durant ce temps ça le mérite de me faire rire intérieurement et de moins souffrir du soft talk! Avec de la pratique j'arrive à bien supporter...mais je dois admettre que ce n'est pas ma tasse de thé. Au fil des ans je choisis mieux les gens (petit groupe), les situations que j'accepte ou pas de participer. Je m'écoute plus! (peut-être l'âge me rend plus sélective 🤔 ) Question de choix et de me sentir bien et en paix avec moi-même le plus possible. Dans mon cas c'est beaucoup moins de social, mais la qualité des contacts que j'ai est plus authentique...pour moi ça vaut de l'or! Des petits trucs pour toi si cela peut t'aider @harrytutle, bonne soirée!

@Alcedo 😂 😂 😂 😂 😂 🤘

@harrytutle...😄 😄 les toilettes...toujours un bon dépanneur!
Je dois avouer que je l'ai utilisé beaucoup étant plus jeune.
Un appel pressant, un cil dans l'oeil, un mal de tête, quelque chose dans l'oreille, mon soulier me fait souffrir, une idée qu'il faut que je note!, quelqu'un que j'ai vu passé et que je crois reconnaître, un rendez-vous oublié....
Des trucs, des excuses que j'ai utilisé dans ma jeune époque pour fuir mon mal être (dans les situations de soft talk), ma frustration, mon incompréhension et même ma colère. Aujourd'hui, tout ça me fait bien rire (mes agissements du passé).
Maintenant, c'est liberté, humour, plaisir et bien-être avec moi-même le plus possible en tout temps et en tous lieux, si d'autres se greffent, tant mieux! sinon, heureuse quand même! Je crois que la vie c'est quand même ça, se connaître, se reconnaître, s'aimer, se respecter, se faire confiance, se dédramatiser surtout, se choisir en premier. Et qu'est-ce qui est le plus important? La perception des autres sur nous ou notre perception de soi-même...car de toute façon la seule et unique personne qui fera toujours partie de notre vie c'est nous-mêmes. Let's love ourselves and have fun! 😄

Pour moi le "small talk" n'a jamais été un problème. C'est même très simple, en fait. J'évoque des éléments de la vie quotidienne. La météo, bien sûr, est un incontournable, mais cela peut aussi être des éléments du voisinage. Genre "avez-vous vu qu'ils ont barré la route au nord du village?" Ou alors "J'ai vu que vous avez taillé vos haies, vous serez tranquille pour plusieurs années, là..." "Ne vous inquiétez pas pour la coupure de courant, je viens d'aller voir sur le site d'Enedis, c'est des travaux programmés, ça va durer jusqu'à 16h maximum...".

S'intéresser au voisinage peut être utile. On apprend des éléments très pratiques. En parlant avec ma plus proche voisine, j'ai pu, l'année après mon arrivée dans un secteur très rural, trouver un fournisseur de bois beaucoup moins cher, par exemple. Ou apprendre des choses très utiles sur la vie locale, sur la manière de se comporter pour être accepté... Et puis on peut aussi s'intéresser aux petits détails du quotidien, la vie de l'interlocuteur/trice qui est avant tout un être humain, quoi ! On peut aussi se rendre des services (j'apporte régulièrement des oeufs de mes poules, ça alimente (!) la conversation.)

Bien sûr, je ne ferais pas ça tous les jours. Mais on peut facilement avoir divers niveaux de langage, alors pourquoi pas des niveaux de conversation ? "Qui peut le plus, peut le moins," non ?

@gilde et @Merlin,

Dans mon coin de pays (rural et rustique), une jeunesse entourées d'oncles et de tantes à profusion, étant une enfant (fille) et ado introvertie et docile (père policier avec beacoup de règles), j'ai appris rapidement le rôle qui m'était confié quotidiennement dans la célébration (party quotidien 😄) de tous les membres de cette famille. Vaisselle, popotte, garder les verres pleins, être gentille et polie avec tous (même les pas fins-fins), écouter les jérémiades sans fin, aider ceux qui avaient pris un verre de trop ( à se rendre aux toilettes, à s'habiller, à revenir au party et continuer!). C'était ainsi, une autre époque, beaucoup de rassemblements, les années 60, 70, 80, ...et familles plus nombreuses. Je ne comprenais pas ces comportements, ça me dépassait complètement, c'était une corvée à chaque fois pour moi (le bruit surtout, tous ses gens, les odeurs, être une servante et observatrice de tous ses comportements souvent déplacés).
Mais j'ai appris beaucoup grâce à eux. Le language corporel (la perception qui s'en dégage, @gilde), se tenir droite, s'affirmer, regarder dans les yeux, marcher d'un pas sûr, une bonne poigée de main bien assumée, le débit et le ton de la voix, les paroles choisies, apprendre aussi quand se taire! croire en ma destinée, ne jamais abandonner, trouver des compromis, accepter les différences (oncles, tantes, gentils, pas gentils, handicaps pas d'handicaps, riche, pauvre, malade ou pas) inclure tous et chacun sans distinction dans n'importe quelle situation.
Tout le monde se mêlaient de la vie de chacun mais ils s'entraidaient et ils savaient qu'ils pouvaient compter les uns sur les autres dans n'importe quelle circonstance, quoi qu'il arrive. C'était une époque moins individualiste dans mon coin de pays.

Je suis partie pour l'université et le travail pas mal plus loin (donc moins de rassemblements obligés), compris que j'étais plutôt du genre solitaire (que c'était très bien ainsi). Mais un jour (@Merlin), je suis revenue dans mon coin rural, la terre, la nature, le silence me manquait terriblement. Je me suis donc construite une petite vie sur une terre à bois isolée mais faisant partie d'une communauté simple, sans artifices, ni containtes. Ce retour m'a permis d'accompagner certains des membres de cette famille dans la maladie, la mort, la compréhension et l'incompréhension de la vie, et l'importance d'un geste, d'une parole, d'un regard, d'un bref instant d'échange véritable et sincère avec les gens de ma communauté. Ce n'est plus les partys d'autrefois (et ce n'est pas mon genre non plus, c'est ainsi!).... mais on s'informe, on se tient au courant, on s'échange des trucs et outils, on s'entraide, C'est ça l'amour inconditionnel entre humain!...sans trompettes, sans artifices, sans attentes, juste pour le plaisir d'échanger avec simplicité et avec le coeur.
On ne s'en rend pas toujours compte, mais il y a de plus en plus de gens qui vivent vieux, seuls, malades et isolés dans nos villes si contrôlées et encadrées par l'état et nos milliardaires. Donc....une parole, un geste, un sourire, un service, un geste d'humanité quoi!... sera peut-être le seul contact humain dans la journée, la semaine pour ces gens, quand même très important comme échange! 😉
Bonne journée à tous,
Yshan

Je ne savais pas trop quoi dire mais ici mais j'apprécié les com de @Merlin et d' @Yshan. Je m'en rapproche. Papoter pour un rien, parfois, ça reste humain.

J'imagine que ce n'est pas la même chose quand on se retrouve trop souvent dans ce cas et que rien d'autre ne se passe.
Je serai incapable d'avoir des collègues au quotidien à cause de ça, quel enfer !
Moi aussi j'irais souvent aux toilettes. 😅