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- Et bio ça vous parle?
Je précise que j'étais berger en chèvre du rove, élevage pastoral. A vous...
Et surpris de ne rien voir sur le sujet. 9 passages pas une réponse. On se regarde beaucoup le nombril mais pas trop le reste sur ce site. Un peu de provocation c'est vrai mais quand même ?
Soit patient @leberger, certains fils mettent quelque jours à avoir une réponse, nous ne sommes pas si nombreux à participer sur le forum et même parmis les participants certain comme moi n'ont probalement rien n'a dire sur le sujet. Où quand bien même ils aurait eu le temps de lire le message, peut être n'ont-ils pas eu le temps de développer une réponse comme ils l'auraient voulu.
Tout ça pour dire : laisse les choses venir comme elles viennent.
Bien l'biojour!
Le principe bio est apparu dans les années 70 je crois.
Les fondateurs de Nature et Progrès c'était rendu compte qu'on s'empoisonnait en empoisonnant pour cultiver.
Faut bien consommer les déchets de l'industrie militaire et pétrolière.
Association incluant les clients, j'ai fini par quiter Nature et Progrès quand je me suis rendu compte que je faisais plus de km pour qu'on se créer une administration parallèle que pour ma propre activité. À NP, on se visite-enquête les uns les autres plus les réunions de compte rendu et d'agrémentation collective.
C'est un système de garantie participative.
C'est bien en théorie.
En pratique, c'est comme pour tout le monde, la route, bla bla, la route, bien pensance, la route, la route, la route.
On finance ce qui nous étouffe en luttant contre ce qui nous étouffe...
Et puis toujours l'administration et des tonnes de théories que l'on peine à suivre.
Le progrès est une involution vaniteuse qui empêche de faire des progrès.
J'ai choisi la prostitution du bioficiel que je quiterai dés qu'il n'y aura plus de crédit d'impot.
Au delà d'une nourriture moins toxique pour les clients, c'est encore un truc qui divise sournoisement les gens.
Un paysans bio ne peux rien acheter à un non bio au risque de perdre son agrément et du côté des trust chimiques il se diffuse par colporteurs, l'anathémisme tranquille.
C'est bien pensance nouillagiste de bio-connots versus exploitation agricole cultivateur de subvention.
Des deux côté, il y a autant de travaillocrates qui pense sauver le monde de l'esclavage par l'esclavage.
Du coup, amants frustrants des synergies et du vivant dynamique, j'en deviendrais phylantrope.
Dur dur d'écrire, de cueillir et de guérir en même temps .
En dehors des tiques et de l'inévitable boréliose on digère beaucoup de choses aux jardins indiens.
Morts aux coeur du pays des morts.
Notre alicament principal est un mélange mouvant dont la liste n'est jamais exhaustive.
Je ne la fait qu'au marché en révisant ma cueillette.
Je jardine avec à la ceinture un "sac à vivre" et la plupart des herbes autochtones qui font concurences à nos rares légumes, se retrouvent au menu.
Chénopode et amarante sont préférés cuites avec les courgettes, tomates et cornes d'abondances que nous avons la chance de cultiver en abondance.
Le tout à l'huile d'olive acheter à l'année en italie par achat groupé.
Sel, poivre, curcuma sont systémathique.
Nous ne consommons presque rien qui ne soit issu de l'agriculture biologique.
Le café que je bois trop viens d'une coopérative zappatiste.
On paye d'avance et à l'année aux prix fixé par les indiens cultivateurs.(interdit à la revente)
Bolloré à l'monopole du transport.
On échappe pas encore au grand reich.
Mon plat fétiche, c'est le mesclun.
En ce moment par ordre aproximatif de volume:
Chicoré sauvage, pissenlit, plantain, égopode, potentille, mauve, framboisier, ciboulette aillé, basilic tulsi, basilic, persil chinois(chiso), menthe lacustre, menthe velu, lierre terrestre, tagette minuta, thym serpolet...
Je passe de lyme à la frime et vice versa mais tout ça est aussi vrais qu'la vérité est changeante.
Quand il fait l'été comme en c'moment, je n'mange que ça à midi.
Un grand bol avec des graines de courges, de la levure de bière, du "fruits des friches"( fromage de chèvres sans présure que l'on fabrique et consomme toute l'année. Interdit à la vente)
Le tout accompagné d'une sauce moutarde, vinaigre de cidre, huile d'olive, sel poivre curcuma.
Cette année, alors qu'il y en a plein, je n'ai pas mangé d'escargots.
Je les fait bouillir 20 minutes avec sel et serpolet.
Une douzaine dans le mesclun, c'est top.
Pour tout les fruits secs, riz, millet, sarrasin, boulgour, lentilles ainsi que savons, lessive et produit vaisselles, on achète par groupement d'achat quatre fois par ans.
Voilà, cher Leberger,
Longueur et largeur des temps font plus que les corses un jour d'orage!
Je m'confesse car j'ai beaucoup pécher.
Que l'algorytmie nous protège...
Bio l'bien jour...
J'ai aussi arrêté nature et progrès tout le monde s'en fout et l'état en premier... sinon plutôt très proche de tes positions ! Bien content qu'on puisse en parler ici. Je veux dire d'essayer de partager. Je viens encore de croiser quelqu'un qui m'a dit ne pas croire en la bio... mais c'est vrai que la terre est plate alors...
sinon t as un thème " cuisine et gastronomie " plutôt désert en ce moment...
Oui, c'est vrais Marvina, j'y ai pensé en bitsant ici.
Mon côté trans-fil, désolé.
Je crois que j'ais oublié l'pourpier dans ma description du mesclun.
Mais en fait, j'l'ai oublié aussi à la cueillette d'hier.
Il est arrivé tard cette année.
Mon chevrier d'fils à commencé à s'en prendre aux mûre.
Il a ramener 3 kg de la garde de ce matin.
Du coup, je vais commencer à vendre des confitures aux marché.
Voici deux ans que ce fruit sauvage palie la rareté des pêches, prunes, poires, pommes, cerise.
De toute façon quand il y en a beaucoup, on peut pas tout gérer.
Il faudrait plus d'être humains ici mais vivre en campagne est aussi difficile à supporter que moi.
Faut bien m'aimer pour vivre ici.
Je suis l'arbre le plus vieux et compliqué du terrain.
Avant c'était un désert vert et toxique.
Se plaindre en ville est pour l'instant plus facile.
Ça deviendrai même presque obligatoire des fois.
La terre doit être laissé aux lobbie de l'industrie et à ses soldats fonctionnaires.
La solde des armées de la guerre économique contre le vivant se décline en subventions.
Le noyer nous promet beaucoup de noix cette année malgrés une semaine de gel au printemps.
Le climat est bipolaire et tout va bien.
Sur la table, il y a toujours une bouteille de kéfir de fruit, une de kéfir de lait, une de kombucha, une d'eau avec de l'argile au fond, une sans argile et une bouteille de nigari.
On a pas de frigo mais plusieurs congélos débranché pour le stokage des vivres à l'abris des insectes et rongeurs.
Quelques fois il y a du monde, moderne et impatient.
Ils voudraient réformer avant d'partir ailleur, autrement, à un autre moment faire la révolution pendant qu'ici on gère, on répare, on assume et on s'démerde avec l'or dur du progrès.
Cette année l'orme perds des branches.
Il aura mis 20 ans avant de tomber malade.
Je le prend pour un majestueux et ancestral symbole de commerces harmonieux.
Il rejette et s'est transformé en buisson pour survivre mais j'en transplante toutes les automnes.
Je crois qu'un jour ils revivrons.
Salutation nombriliste des bios de là.
Tu as oublié les figues? Mais il n'y en a peut-être pas chez toi. Ici de la grosse violette pâle aux jaunes. Les chèvres et les chiens s'en sont régalés. Et moi aussi. Par contre les champignons c'est la catastrophe. Et c'est bien triste.
Le bio pour moi, c'est surtout selon les moyens. Pour les légumes, j'ai du bol, c'est à vingt minutes à pied, direct chez le maraicher, produits nickels, prix corrects. Pour le reste, le bio d'Aldi, de Lidl, quand y en a pour tel produit. Parfois, quand je craque, un tour au bio, fruits secs en vrac, levure de bière et quelques plaisirs coupables (vu le prix indécent).
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