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- Et si on parlait de nos animaux de compagnie et de ce qu'ils nous apportent ?
Pour ma part ils m'apportent tellement. J'ai la chance de vivre avec 3 chevaux, 1 chien et 1 chat, toutes des nanas et je dois dire que c'est vraiment une source de réconfort et de stabilité. Quand je suis avec eux, mon cerveau arrête de turbiner et j'arrive à être dans le moment présent.
Je me réjouis de lire vos expériences
Je vis avec des chats depuis de nombreuses années. Mes deux premiers, frère et soeur, ont vécu jusqu'aux âges canoniques de 18 et 20 ans, et les perdre a été un déchirement, mais je savais qu'ils avaient connu une vie longue et je l'espère agréable, en me suivant dans mes périgrinations. Là, j'ai deux "jeunets" d'un an et demi, les relations se tissent, ils sont encore ados.
Entre-temps, j'ai eu un autre chat qui a été mon seul compagnon pendant 8 ans et que j'ai perdu (grave maladie) en avril 2021. Cette perte m'a démoli, j'avais avec ce chat une proximité que je n'avais pas eue avec des humains. Il y avait une compréhension mutuelle sans paroles, on sentait les émotions l'un de l'autre. Quand je déprimais, il venait s'allonger à côté de moi. Il répondait, m'accompagnait dans mes promenades, savait manifester ses besoins. Et il me manque encore.
Tout ça pour dire que pour moi il n'y a pas de différence fondamentale entre un humain et un animal, tout ce qui compte c'est le degré de proximité et l'intensité des relations que l'on crée.
J'ai aussi des poules que j'aime beaucoup, mais là, le lien est moins fort parce que l'interaction est moins profonde. Mais j'ai eu un coq (tué par un chien il y a quelques années) avec qui je ressentais aussi une grande proximité.
Salut. 🙂
Merci @Dunette pour ce nouveau sujet. 😉
Mais pour ma part, je vais peut-être te "décevoir" par mon approche. 🥴 Bientôt plus d'animaux de compagnie et ça sera très bien comme ça. 👍 Ouf! 😥
Et puis un peu comme Merlin, c'est bien d'avoir un petit matou/toutou tout mignon à la maison, mais quand c'est la fin bien des années plus tard, c'est à chaque fois assez terrifiant. Personnellement, être fossoyeur ce n'est pas comme ça que je vois la relation idéale et/ou idillique que je me fais d'un compagnon à quatre pattes, d'autant que j'ai même aussi largement enterré des compagnons qui n'étaient pas les miens. (parce que, sur le moment, les personnes de mon entourage ne pouvaient émotionnnellement pas, ou n'en avaient tout simplement pas la force physique) Donc, c'est bon, j'ai donné! Je ne ferais certainement pas de mal à quelque chat, chien, poisson rouge ou perruche que ce soit, cependant, les seaux de pleurs mélés à la transpiration du fait du trou creusé à la pioche ou à la pelle au fin fond du terrain privé, c'est terminé! 😒
citation :
Merlin a dit: "Quand je déprimais, il venait s'allonger à côté de moi. Il répondait, m'accompagnait dans mes promenades, savait manifester ses besoins. Et il me manque encore."
Très touché par ton récit anecdotique, @Merlin (et c'est sincère ce que je dis. Je ne me moque pas. Enfin, je pense que tu commences à me connaitre... ^^) Je vous imagine bien tous les deux, partenaires réciproques de bonne compagnie. Ça ferait d'ailleurs un joli dessin! (Du moins, dans mon esprit. 😄) Mais moi, je n'ai jamais eu droit à tout ça. Le dernier compagnon qui nous reste actuellement est d'une ingratitude qui frise la méchanceté gratuite. Pourtant, durant bien des années, je n'ai pas été avare de gratouilles et de jeux aussi. A une époque, j'avais même fabriqué des sortes de jouets en carton qui pouvaient se faire défoncer grave du moment que la bestiole s'exprimait dessus pour se faire plaisir. Puis les années ont passé et la relation est devenue complètement délétère. Aujourd'hui, eu égard à cet animal, je ne suis plus qu'un "esclave" qui nourrit et qui torche. 🙄
citation :
Merlin a dit: "Tout ça pour dire que pour moi il n'y a pas de différence fondamentale entre un humain et un animal, tout ce qui compte c'est le degré de proximité et l'intensité des relations que l'on crée."
Même type de relation que toi, c'est à dire qu'on pourrait aussi donner potentiellement dans une sorte d'anthropomorphisme comportemental, sauf que j'ai droit à la version infernale. 😬 Quelque fut la fin, tu peux donc chérir dans ton souvenir ces 8 années de bonheur magique. 😉
citation :
Merlin a dit: "J'ai aussi des poules que j'aime beaucoup, mais là, le lien est moins fort parce que l'interaction est moins profonde."
Pas de poules personnellement... Mais j'ai celles des voisins! 😄 Elles viennent tous les jours par un très long et étroit chemin adossé au muret d'un micro-lotissement intermédiaire entre les deux propriétés. Donc, elles en font du chemin pour venir jusque sur ma terrace et taper du bec sur le plexi de la nouvelle porte fenètre! 😅 Perso, à vrai dire, je ne m'en occupe pas trop, les ouspille un peu de temps en temps quand elle veulent entrer dans la maison l'été pour chercher semble-t-il le frais, et pour le reste je les laisse vivre leur vie de gratte-terre et de mange-vers. Quand aux interractions, il s'avère qu'elles ont bien plus de problèmes avec notre mauvais compagnon que nous-mêmes, les humains. Comme quoi, quand le caractère est mauvais, quelque soit la nature de l'individu, bah il est mauvais, quoi. 😅 (L'aurait pu être le "toutou-à-Tatie", vous savez, l'horrible bonne femme de l'autre topic que Zoz' a bien voulu fictivement prendre chez lui, par bonté d'âme [ou par dangereuse inconscience!]... Mais pas de bol, elle n'aime pas plus les méchantes bêtes que les gentilles personnes. Pourtant, ils auraient fait une sacrée paire tous les deux...) 😄 👍
Bref, on verra ce que l'avenir nous dira, mais pour moi, les meilleurs compagnons à quatre pattes, ça sera surtout ceux des autres à l'avenir.
Hiné.
Alors, j'ai un concept très personnel à ce sujet, j'adore les animaux, quand ils vivent par eux-mêmes. Et notamment pas enfermés...
Je constate aussi une fonction thérapeutique du contact et des échanges possibles, mais ça reste ponctuel.
Je suis comme toi @Merlin, mes animaux sont mes compagnons de route au même titre que les humains. J'ai beaucoup souffert du regard que portaient mes proches sur ma relation avec les animaux. Selon eux, je ne devais pas aimer les animaux plus que les humains, ce n'était pas normal. Sauf que je n'ai jamais fait de différenciation, pour moi la relation avec les animaux était tout simplement plus facile, leur langage était clair, pas tous ces parasitages qu'amène le langage humain. C'était une autre forme de langage beaucoup plus sensible, intuitive, vraie.
J'ai toujours veillé à ce que mes animaux vivent au plus près de leurs besoins. Mes chevaux sont libres d'aller et venir et c'est super intéressant de pouvoir les observer, de les voir interagir entre eux. Chacun a une personnalité bien différente. Ma chienne est mon extension et ma minette vit sa vie comme elle l'entend. Je suis touchée par la confiance qu'ils m'accordent et je me sens le devoir de ne pas les trahir. Bien d'accord avec vous aussi, la séparation est à chaque fois un déchirement mais c'est comme dans toutes les relations je me dis que je préfère prendre le risque d'aimer plutôt que de passer à côté d'une belle histoire.
Merci pour le partage 👍 Bonne soirée
citation :
je me dis que je préfère prendre le risque d'aimer plutôt que de passer à côté d'une belle histoire.
C'est beau, tellement bien dit... 🙂 Bon, moi, pour le dernier cas (le mien 😅), je ne suis pas passé à côté du dit-risque, mais je n'ai pas eu pour autant la belle histoire... 😅
... et encore, je dis ça, ce n'est pas tout à fait vrai. 😥 Il y a eu des moments drôles, des moments un peu complices,...... il y a longtemps. Mais tellement peu finalement au regard de toutes les bagarres ultérieures, les blessures aussi (la dernière remonte à la semaine dernière, tu t'occupes de la bestiole et tu finis avec un doigt en sang)... On pourrait dire que si c'était une histoire entre humains, ça serait comme un divorce. Au tout début, ce fut une idylle, puis sont venues la déception et la 'séparation'. Dans les faits, au quotidien, il n'y a aura jamais de séparation, je le sais. Pas d'abandon non plus, pas également de coup de pelle furtif derrière la tête pour chercher à abréger la relation avec l'animal, puisque l'homme peut gagner à tous les coups sur la bête, par sa supposée "supériorité" et son 'art' de la domination. Non, ça sera un dernier souffle et puis s'en va... Mais, ça ne devrait pas se passer comme ça... 😨
Bref, touché de vos récits respectifs. (plus que je ne peux l'écrire)
Vous avez ou avez eu de la chance avec vos animaux domestiques, vos compagnons.
Soyez-en très heureux/se. 😇👍
Hiné.
J'ai toujours été entouré d'animaux. Petit, des chiens et des chats, parfois des poules et un coq de barbarie super gentil. Dans tous les lieux collectifs, surtout des chiens, quelques chats, parfois des rats sympas. Et tout ce beau monde s'entendait merveille. Mais j'ai un rapport vraiment proche, une réelle complicité qu'avec quelques-uns, certains m'horripilant copieusement, question de caractère.
J'ai aussi deux chiens que j'ai accueilli car apparemment perdu ou solitaire. Une s'est reposée un hiver et à continuer sa route, un jour elle est partie. Un s'est finalement mieux habitué à un pote et est resté avec lui.
Et j'ai toujours aimé gardé ceux des autres, surtout ceux que j'aime bien.
Mais l'animal avec qui je m'entends le mieux, avec qui j'ai vraiment une communion peu commune, c'est la vache. Je me suis toujours dit qu'un jour, si jamais j'ai la place, j'en aurai une. Placide, regard profond, mélomane bien plus que tous les autres animaux que j'ai connu. Les vaches des voisins, je leur jouais de la guitare et elle se mettaient en cercle autour, curieuses, attentives et détendues. La clarinette et le chant, ça marche aussi. (On a toujours eu du mal à me croire à ce propos mais maintenant, avec youtube, y a des preuves à foison).
Pour le côté thérapeutique, @Kobayashi, une tonne d'études montrent qu'un animal de compagnie pour les personnes âgées (pas seulement mais surtout) est plus efficaces que les antidépresseurs (Guérir de David Servan-Schreber).
Merci pour ce partage @paradox je comprends très bien que tu sois touché par les vaches, elles ont un regard tellement doux et si on leur laissait le loisir de nous montrer tout ce qu'elles sont je pense qu'elles sont aussi attachantes que tous nos animaux de compagnie. Ce qui est le cas de tous les animaux d'ailleurs. Enfant je passais beaucoup de temps à jouer avec les porcelets du voisin ce sont de très bons souvenirs. Pour ma part, je rêverais d'avoir toutes sortes d'animaux pour pouvoir observer leur comportement. C'est aussi chouette de les observer interagir entre différentes races. Bon après ce n'est pas non plus le monde des bisounours, ils sont parfois durs entre eux mais je ne crois pas qu'ils soient capable d'être "faux-cul".
Je suis en plein questionnement sur les rapports aux autres êtres vivants perso...
J'ai eu des animaux dans la maison qui étaient de véritables membres de la famille au quotidien et qui se comportaient comme des humains niveau communication présence affectif etc
Et actuellement j'ai des chèvres naines donc qui vivent dehors mais avec qui les premières années les interactions étaient quotidiennes, complices, on jouait et "bavardait" tout le temps, elles me voyaient de loin même en pleine nuit au retour de soirée elles appelaient, couraient me voir et réclamaient des caresses elles aimaient qu'on leur joue de la musique etc
Depuis que je suis absente la moitié de la semaine pour le travail, et comme je cuisine quand je suis là en leur donnant ensuite des épluchures ou des bonnes choses, elles en sont arrivées à venir prendre les "cadeaux" et repartir aussi sec, puis à regarder de loin si j'ai quelque chose à la main et ne plus venir s'il n'y a rien!
Et j'ai eu la même expérience avec des humains et cela me plonge dans des abîmes de réflexion...
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