L'autisme, une déficience?

L'autisme, une déficience?

Le discours officiel, celui de l'universalisme biologique fait croire que tout différence est un problème.
Donc exit l'autiste dans la société du neurotypique.

Les chiffres le montrent. Dans les différences, l'autiste est un des moins intégré dans la société.

Je vais essayer de faire comprendre à la population autistique, que la solution à leur intégration dans une société de neurotypiques, ne passe pas par l'assimilation mais par la fédération.

...
Je me prends une fois de plus la tête sur une page de ce forum, à essayer DE DÉTRICOTER CETTE IDÉE D'UNIVERSALISME BIOLOGIQUE.


-> "Ce n'est pas moi qui traite 95% de la population d'andouille en me considérant largement au dessus des autres...."

Ma réponse:
C'est vous qui les traitez les neurotypiques d'andouilles, en ne reconnaissant pas leurs différences.
Moi je connais leurs différences *

Vous ne vous rendez pas compte que C'EST EXTRÊMEMENT PEJORATIF D'ASSIMILER TOUT LE MONDE À LA MÊME ENSEIGNE. ÉTHIQUEMENT C'EST RÉPRÉHENSIBLE.

BIOLOGIQUEMENT C'EST FAUX, la nature fait des différences.

Ce n'est pas qu'ils sont cons:
C'est que, étant donné la différence de leur cerveau avec la nôtre; ils ne voient pas les choses comme nous, autistes les voyons.

L'autiste est intéressé par les formes,
Le neurotypique par les visages *

ÉTANT DONNÉ CELA,
comment voulez-vous qu'un neurotypique arrive à comprendre ce qu'un autiste pense. C'est impossible.
Sa grille de lecture est fausse, elle est sienne.

Le neurotypique pense QUE L'AUTISME EST UNE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE, c'est leur définition officielle **
CE N'EST PAS MOI, C'EST LEUR DÉFINITION **

Ils ne comprennent PAS QUE CE N'EST PAS UNE DÉFICIENCE, IL N'Y A PAS DE POSITION DE VALEUR DANS LA NATURE. LES GÈNES FONT CE QUE NOUS AUTISTES SONT, CE N'EST NI BIEN NI MAL. CE QUI EST MAL EST DE NIER CES DIFFÉRENCES, CE QUI MÈNE À LA DÉPRESSION CHEZ LES INDIVIDUS.

- ILS BASENT LEUR TEST de dépistage de l'autisme SUR CE QU'ILS SONT, PAS SUR CE QUE NOUS SOMMES.

VOUS VOYEZ LE PROBLÈME.

ILS BASENT LEURS TESTS SUR 'LA COMMUNICATION SOCIALE ET LES INTERACTIONS', ET NOUS AUTISTES SOMMES INTÉRESSÉS PAR LES FORMES *

VOUS COMPRENEZ LE PROBLÈME.

Vous ne pensez pas que nous autistes DEVRIONT AVOIR UN PROBLÈME AVEC LEUR TEST, QUI NOUS OSCTRACISENT PAR DÉFAUT, PARCE QU'IL EST BASÉ 'SUR LEURS BIOLOGIES ET PAS LA NÔTRE'.

Évidemment que leur test est éthiquement répréhensible.

VOTRE BIOLOGIE EST DÉFICIENTE PARCE QUE LA NÔTRE EST LA BONNE.
C'est ce qui est dit.
Vous ne pensez pas qu'il y a quelque chose de profondément immoral là-dedans?

Ce n'est pas tant le test, mais dans le fait que l'on vit dans une société où ils sont encore majoritaires, peut-être pas pour longtemps <- je rigole.
Une société basée sur des jeux de pouvoir (= LA COMMUNICATION SOCIALE ET LES INTERACTIONS, c'est cela).

CE QUE NOUS AUTISTES 'DÉTESTONS'.

CE N'EST PAS QUE NOUS SOMMES DÉFICIENTS EN COMMUNICATION SOCIALE ET LES INTERACTIONS, C'EST QUE CELA -NE NOUS INTÉRESSENT PAS-.

NOTRE CERVEAU RÉSOUT LES PROBLÈMES *,
ILS NE LES CRÉENT PAS.

POURQUOI NOTRE CERVEAU RÉSOUT LES PROBLÈMES ET NE LES CRÉENT PAS?

PARCE QUE L'INTÉRÊT DE NOTRE CERVEAU,
EST SUR LES FORMES,

IL SE FOCALISE 'SUR LES FORMES'. PAS SUR LES VISAGES.
L'INTÉRÊT SUR LES VISAGES,
C'EST L'INTÉRET DES NEUROTYPIQUES.

LE FAIT, QUE NATURELLEMENT, NOTRE CERVEAU A UNE INCLINAISON SUR LES FORMES,
VA FAIRE QU'IL VA FINIT PAR RECONNAÎTRE 'LES PATTERNS',
ET DONC 'TROUVER LES SOLUTIONS'.

CE N'EST PAS QUE NOUS AUTISTES ARRIVONS À SOLUTIONNER LES PROBLÈMES MIEUX QUE LES NEUROTYPIQUES,
C'EST QUE NOTRE CERVEAU 'EST ORIENTÉ SUR LES FORMES' ET QUE LE LEUR EST BASÉ SUR LES VISAGES.

Nous autistes arrivons à trouver une solution à un problème même complexe. Le neurotypique, lui est intéressé PAR LES INTERACTIONS SOCIALES *

La communication sociale et les interactions ne peuvent qu'arriver à une confrontation sociale, car personne ne sait se contenir 100% du temps.
LA NATURE DE LA COMMUNICATION EST PAR DÉFAUT LE CONFLIT.
LA COMMUNICATION POLARISE, ET LA POLARISATION, ON LA DÉTESTE CHEZ L'AUTISTE

POURQUOI?
CAR NOTRE CERVEAU EST AXÉ SUR LES FORMES.

VOUS COMMENCEZ À COMPRENDRE le problème des tests et de la normalisation sur la communication sociale et les interactions?

Cette société de Neurotypiques NE PEUT QUE SE POLARISER D'AVANTAGE, c'est la nature de son cerveau axé sur les visages, IL CHERCHE LE CONTACT VISUEL AVEC D'AUTRE VISAGES,
'-POUR ÉTABLIR DES RAPPORTS DE FORCE-'.
Le contact visuel, est là pour établir un rapport de domination, l'homme est un animal comme un autre.

Nous, autistes détestons le contact visuel avec d'autres visages.

L'autiste est différent, ce jeu de puissance entre les uns et les autres ne l'intéresse pas.

PARCE QUE SON CERVEAU -EST BASÉ SUR LES FORMES-, il est attiré par la formes, les rapports de force sont donc pour lui, par nature, ÉTRANGES.

Vous commencez à comprendre, LA DIFFÉRENCE ENTRE L'AUTISTE ET LE NEUROTYPIQUE.

POUR CONCLURE DONC SUR LE NEUROTYPIQUE ET LE PROBLÈME QUI'L REPRÉSENTE AUJOURD'HUI POUR L'AUTISTE.

...ne comprenant cette différence fondamentale dans les formes plutôt que les visages, ILS PRENNENT LES GESTES STÉRÉOTYPÉS DES AUTISTES POUR DES ERREURS DE FONCTIONNEMENT.

Ils doublent leur erreur d'interpérétation de l'autiste, en appliquant 'leur grille de lecture' basée sur la communication sociale et les interactions.

ALORS QUE LES GESTES STÉRÉOTYPÉS DES AUTISTES N'EST LA RÉSULTAT DU STRESS DE VIVRE PARMI UNE MAJORITÉ DE NEUROTYPIQUES. 'OBSÉDÉS PAR L'ÉTIQUETTE SOCIALE' (LA COMMUNICATION SOCIALE ET LES INTERACTIONS) ET LE BIEN COMPORTEMENT POUR PRENDRE -SA PLACE DANS LA SOCIÉTÉ-, CE QUI NOUS EST ÉTRANGERS CAR NOTRE CERVEAU MARCHE SUR LES FORMES.

AUTREMENT DIT, LEUR NÉVROSE CRÉE LA NÔTRE,
LEUR STRESS CRÉE LE NÔTRE.

DONC QUI EST À L'ORIGINE DU PROBLÈME DU STRESS CHEZ L'AUTISTE?
-LE NEUROTYPIQUE-.

TANT QUE N'AURONS PAS COMPRIS CELA, NOUS AUTISTES, ALLONS RENFORCER LEUR MODÈLE BASÉ SUR LA COMMUNICATION SOCIALE ET LES INTERACTIONS,

CE QUI VA RENFORCER LEUR NÉVROSE,
ET CELA VA NOUS RETOMBER ENCORE UNE FOIS DESSUS.

LE NEUROTYPIQUE, N'EST PAS LA SOLUTION DE L'AUTISTE,
C'EST SON PROBLÈME.

LA SOLUTION C'EST DE SE FÉDÉRER;
DES GROUPES DE PRESSION
pour FAIRE PRESSION SUR LEUR GROUPE.


* Études
Facial expression recognition as a candidate marker for autism spectrum disorder: how frequent and severe are deficits?
https://doi.org/10.1186/s13229-018-0187-7
(Des sensibilités et spécificités diminuées pour reconnaître des expressions émotionnelles faciales de différentes intensités sous-tendent les déficits de reconnaissance émotionnelle spécifiques au trouble du spectre autistique.)
Diminished sensitivity and specificity at recognising facial emotional expressions of varying intensity underlie emotion-specific recognition deficits in autism spectrum disorders
https://doi.org/10.1016/j.rasd.2016.11.003
(Déficits de reconnaissance des émotions faciales et attitudes implicites envers les émotions chez les adolescents atteints de troubles du spectre autistique à haut niveau de fonctionnement.)
Deficits in facial emotion recognition and implicit attitudes toward emotion among adolescents with high functioning autism spectrum disorder
https://doi.org/10.1016/j.comppsych.2018.12.010
(Activité cérébrale des adolescents atteints de troubles du spectre autistique à haut niveau de fonctionnement en réponse à des mots émotionnels et à des émoticônes faciales.)
Brain activity of adolescents with high functioning autism in response to emotional words and facial emoticons
https://doi.org/10.1371/journal.pone.0091214

**
Critères diagnostiques pour le trouble du spectre de l'autisme :
Pour répondre aux critères diagnostiques du TSA selon le DSM-5, un enfant doit présenter des déficits persistants dans chacun des trois domaines DE LA COMMUNICATION SOCIALE ET DE L'INTERACTION (voir A.1. à A.3. ci-dessous), ainsi que au moins deux des quatre types de comportements restreints et répétitifs (voir B.1. à B.4. ci-dessous).
A. Déficits persistants dans la communication sociale et l'interaction sociale dans plusieurs contextes, tels que manifestés par les éléments suivants, actuellement ou par le passé (les exemples sont illustratifs, non exhaustifs; voir le texte) :
1. Déficits en réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, d'une approche sociale anormale et d'une absence de conversation normale en aller-retour ; à une réduction du partage des centres d'intérêt, des émotions ou des affects ; à l'absence d'initiation ou de réponse aux interactions sociales.
2. Les déficits dans les comportements de communication non verbale utilisés pour l'interaction sociale, allant, par exemple, d'une communication verbale et non verbale mal intégrée ; à des anomalies dans le contact visuel et le langage corporel ou à des déficits dans la compréhension et l'utilisation des gestes ; à une absence totale d'expressions faciales et de communication non verbale.
3. Les déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter son comportement à différents contextes sociaux ; à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis ; à l'absence d'intérêt pour les pairs.
Précisez la gravité actuelle :
*** B. Des modèles restreints et répétitifs de comportement, d'intérêts ou d'activités, se manifestant par au moins deux des éléments suivants, actuellement ou dans le passé (les exemples sont illustratifs, non exhaustifs ; voir le texte) :
1. Mouvements moteurs stéréotypés ou répétitifs, utilisation d'objets ou de la parole (par exemple, des stéréotypes moteurs simples, alignement de jouets ou faire tourner des objets, écholalie, phrases idiosyncratiques).
2. Insistance sur la même chose, adhérence inflexible aux routines ou aux comportements verbaux ou non verbaux ritualisés (par exemple, une détresse extrême face à de petits changements, des difficultés lors des transitions, des schémas de pensée rigides, des rituels de salutation, le besoin de prendre le même chemin ou de manger la même nourriture tous les jours).
3. Des intérêts hautement restreints et fixés, anormaux par leur intensité ou leur focalisation (par exemple, une forte attache ou préoccupation envers des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou persistants).
4. Hyper- ou hyporéactivité à l'entrée sensorielle ou un intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l'environnement (par exemple, une indifférence apparente à la douleur/à la température, une réponse négative à certains sons ou textures, un odorat ou un toucher excessif d'objets, une fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements).