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- Le monde du travail en entreprise et ses problématiques politiques
Bonjour à tous,
Aujourd'hui je m'interesse au comment faire ensemble au quotidien et notamment au sein d'une entreprise suite à une discussion qui liait les besoins et là reconnaissance de tous les employés au sein d'une seule entreprise. Mon point de vue est idéaliste sur la question mais donc purement limité à ma propre subjectivité. J'avais à coeur de dire à mes interlocuteurs que la valorisation par la responsabilisation et l'autonomisation de tous face à ses propres revendications étaient là clés d'un fonctionnement interne. Mais il m'a été transmis une expérience du terrain bien difficile à traiter. Il semblerait que certains dirigeants aient à coeur d'ecouter les besoins réels de leurs employés, en termes d'horaires de travail et de priorités, bref de trouver des solutions favorables pour tout le monde. Or, le constat qui était dit, c'est que ces dirigeants n'avaient de cesse d'essayer de trouver des solutions adaptatives mais que même quand un accord était trouvé, certains employés, à priori beaucoup dans ce cas de figure, ne se sentaient pas concernés ni investis ni responsables ni reconnaissants vis à vis de l'empoyeur. Que nombre étaient prêts à critiquer et à revendiquer des besoins naturels, mais sans réinvestissement personnel, ni motivation réelle. Il semblerait que les cadres soient constamment niés et rejetés à cause de leur statut. Il semblerait que la lutte des classes commence à prendre le pouvoir par un désistement et des revendications mais sans sens collectif. J'ai parlé de la' methode De Bono pour la gestion de conflits. Mais j'aurais aimé savoir si vous auriez des idées d'amelioration pour cette situation ? C'est un sujet sensible, politique, économique. Donc en gros l'objectif est de critiquer en apportant des solutions/outils vers une réparation de lien de confiance concret et harmonieux.
Je ne sais pas si mon intervention est pertinente...
Simplement, intéresse toi à la convention des routiers, plus particulièrement à l'accord cadre des ambulanciers (où légalement on peut travailler jusqu'à 14h... en autres).
Bref ! Chacun sa perception du travail : par branche, vécu, idéologique, livresque...
Le fait est que certaines branches souffrent d'un rapport de "confiance" ?! rapport de force mal complètement inégales !!
Ma contribution... vécue (mais pas seulement).
Le problème pour l'avoir vu c'est que beaucoup s'en fichent d'être responsables (ce n'est pas leur création de boîte donc pas impliqués) ni autonomes (certains ne sont pas doués pour voir l'objectif et savoir comment l'obtenir). C'est très idéaliste de croire que tous nous sommes concernés par un objectif commun et savons comment l'obtenir
Par contre un autre débat est la hiérarchie pyramidale et la grille des salaires.
Effectivement pourquoi croire que cadrer est plus noble que produire ?
Bonjour @Marie24 tes interrogations m'intéressent bien que je n'ai aucune expertise sur le sujet, mes réflexions ne sont donc pas forcément pertinentes ...
Concernant l'expérience de terrain : tu dis que les dirigeants ont "à coeur d'écouter les besoins réels des employés" etc. Il me semble que les rapports sont déjà biaisés quand les besoins/envies des employés ne comptent pour le cadre que si le coeur lui en dit, que ça ne dépend que des bons sentiments de la hiérarchie. Autrement dit, ce que la hiérarchie donne, elle peut le reprendre l'année suivante (pour des raisons budgétaires par exemple, mais sans donner aucune raison c'est tout à fait possible aussi), il n'y a donc pas de rapport de confiance possible. Le cadre décide de ton avenir, de tes formations, de tes horaires, de ta carrière, de ton salaire parfois ... Il a un droit de veto sur toutes tes décisions, ta manière de travailler ... Il a tous les pouvoirs, il n'y a pas de rapport "harmonieux" dans ces conditions.
Par ailleurs, pourquoi vouloir que les employés se sentent "reconnaissants" ? Le rapport idéal entre une entreprise et son salarié n'est-il pas un juste équilibre entre le travail qui est fourni, et le salaire et les avantages sociaux perçus en contrepartie ? Le cadre qui cherche de la reconnaissance fragilise sa position et perd de vue ses objectifs.
Ensuite, pourquoi vouloir qu'ils se sentent "investis", "responsables" ? Quel est l'objectif recherché ? A mon sens, il n'y a qu'une manière de responsabiliser : c'est de donner des responsabilités réelles, en l'absence du supérieur hiérarchique pour ne pas censurer le débat. La confiance s'obtient si elle se donne, à mon avis, et seulement si c'est un désir formulé.
Tu le dis toi-même : les cadres sont rejetés "à cause de leur statut", c'est celui-ci le problème, pas les personnes qui incarnent ces fonctions.
Sinon, si les employés ne demandent pas de responsabilité particulière et qu'ils continuent à être utilisés comme une simple main d'oeuvre, et que "ça fonctionne", aucune raison de changer les choses, mais aucune raison non plus de s'étonner du manque d'investissement.
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