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- Paradoxe sur la préservation de l'environnement
Bonsoir,
Primatologue, allant jusqu'à mettre fait passer les menottes lors d'actions pour la protections des espèces en danger, je me questionne cependant de plus en plus.
Pas de doute qu'Homo sapiens va disparaître et ça peu importe, nous ne sommes pas si bénéfiques à l'écosystème. La Planète continuera sans nous, non?
Quid des espèces en danger? Les zoos, les réserves ne sont-ils pas des musées? Quel intérêt?
Ok, je recycle, je fais ultra gaffe à l'eau, aux ressources naturelles mais franchement, quand je lis que l'Homme contibue au dérèglement climatique car il respire et mange, que les vaches devraient porter des masques, je me bidonne...
Et vous?
Cordialement
Salut,
C'est un sujet qui revient assez souvent ici. Nous sommes nombreux ici à se sentir concerné, à faire vaguement ce qu'on peut tout en se sentant quelque peu impuissant.
La planète continuera sans nous, oui, et s'en portera même bien mieux. Mais c'est pas comme si on allait disparaître du jour au lendemain. La vision générale du truc me dit que c'est pas si grave mais les visions à l'échelle individuelle, les souffrances et les drames qui s'en viennent ne vont pas être de tout repos.
Oui, les réserves sont des musées et la biodiversité diminue 20 à 100 fois plus vite que pendant le 5° extinction (dinosaures).
S'interposer comme tu l'as fait (si j'ai bien compris) et prendre le risque de se coltiner la flicaille et la justice devient l'une des seules solutions. Participer à des orgas qui s'occupent, prennent soin comme elles peuvent, du peu de vivant qui restent encore en est une autre. Je dis bravo.
Mais on est bien peu de chose face à la méga-machine globalisée et à son inertie.
Sinon, on ne contribue pas au réchauffement en respirant. Le CO2 que l'on expire vient de la biomasse, il retourne dans le cycle.
Mais en mangeant, oui, vu qu'on ne mange pas ce qu'on produit mais ce qui fait partie du flux économique et logistique qui lui, bousille tout.
Les "petits gestes", ça en devient risibles et ridicules.
Le constat est catastrophique et les solutions proposées sont grotesques, dérisoires et pathétiques.
Perso je fais ce que je peux tout en observant ce monde s'écrouler. Mais moins parce que je crois qu'on va s'en sortir que pour une question éthique de participer le moins possible au carnage.
J'ai un peu de fièvre mais je pense que parler du passé comme du futur, c'est déjà mentir.
L'enjeu de nos esclavages est dans nos façons d'appréhender nos présents.
C'est en fait la seule chose réelle sur laquelle nous avons du pouvoir et l'enjeu des administrateurs est de nous maintenir dans cette ignorance.
Travail et esclavage ont toujours été synonymes. Noël à toujours signifié nouveau soleil. Une paix sans guerrier est une illusion militaire hérité de Rome qui est en italien l'inverse de l'amour( Roma)
Je crois que la terre est un champs de bataille cosmique entre l'initiatique et l'obscurantisme.
On se plaint de l'extérieur tant qu'on à pas trouvé le courage d'être responsable.
Je considère le bilan carbonne comme un cheval de troix philosophique.
La plûpart de nos croyances et visions de l'histoires ne sont que les ingrédients des chaînes qui nous hypnotisent.
La vie trouve toujours son chemin et elle n'est ni comptable, ni administrable.
C'est une maîtresse implacable dont les dimensions dépassent de loin nos lois et matérialitées.
Vaniteux humains ne peuvent que tout perdre mais modestes étincelles survivront.
Qu'une humanité disparaîsse avec ses profanations biocidaires est une chose qui ne signifie pas que toutes les humanités disparaissent et encore moins la vie qui, je pense , est un principe éternel.
Notre science sert ceux qui la financent et ce sont des assassins comme nos phsychiàtres ne sont que des dealers serviles qui ne peuvent, en réalité rien faire pour nous quand on conscientise l'inconscient.
Les hautes potentialités de toutes sortes sont une farce des dieux faites aux scientistes et aux religieux.
La science, la politique et la religion sont trois synonymes.
Nous ne manquons pas d'eau, nous manquons de respect de l'eau.
C'est parce que nous créons le monde avec nos regards qu'on nous offrent des tamagoshies.
Ainsi, les grands administrateurs jouent de nos entendements comme d'un instrument.
C'est parce que nous avons été dressé à prendre les chemins les plus faciles qu'il sont devenu si difficiles.
Nous vivons à l'aire concentrationnaire et nous l'avons fait pour des chimères.
Si seulement il ne fallait pas toujours que j'exagère, je serais quelqu'un de bien...
Si je savais écrire, je serais peut être vivant!
Si vous n'êtes pas fous dans ce monde de fous, c'est que vous êtes complètement fous.
À nos humbles mercis...
@LaZebre
Une façon paradoxale et peut-être positive de voir les choses est aussi de se dire que c'est l'intelligence humaine qui est la raison de la venue probable de catastrophes environnementales telles qu'elles remettraient fortement en cause l'existence des humains (jusqu'à sa disparation ? ou simplement jusqu'à une disparition massive suivie d'une survie en petites bandes éparses ? à voir, pas sûr que l'on disparaisse vraiment).
Or, qu'est-ce que l'intelligence humaine, si ce n'est un trait biologique parmi d'autres hérité de la longue histoire de l'évolution, non ?
Donc, si l'espèce humaine, à cause de son intelligence, s'auto-détruit, cela voudra simplement dire que ce trait de l'évolution, l'intelligence humaine, n'est finalement pas si bien adapté que ça à son environnement dans l'histoire longue de la planète (et on n'aura même pas duré longtemps sur la surface de la Terre, quelle honte).
Au contraire, si par leur intelligence les humains arrivent à s'en sortir malgré tout, c'est qu'on n'était pas si mal que ça adapté à notre environnement...l'intelligence nous met en danger, c'est peut-être aussi la seule qui puisse nous sortir de là ?
Le problème n'est pas qu'on soit adaptés ou non à notre environnement, et c'est justement le paradoxe, c'est que nous adaptons l'environnement à nos besoins toujours plus gourmands en le rendant finalement inhabitable et en détruisant le reste du vivant.
L'une des cinq causes retenues par les historiens aux effondrements des civilisations, c'est l'incapacité de prévoir les solutions adéquates à temps. L'intelligence humaine manque clairement de vue à long terme. Et pis c'est pas les plus intelligents qui commandent.
Mais puisqu'on parle de paradoxes, je vais mettre ici un extrait de mon bouquin. Où différents personnages incarnent mes contradictions récurrentes.
Ici, la discussion tourne autour du présent sujet. Voici une réponse à celui qui croit encore qu'on va sortir et que ce bouquin (c'est très méta) va aider :
"Tu crois qu' ça suffit d' s'inventer un univers dans sa p'tite tête, d'élaborer sa p'tite utopie mentale ? Tu crois sans doute que tes connaissances vont contribuer à sauver la planète. Que d'échanger trois légumes va guérir la faim dans le monde. Que d' faire un chiotte sec va révolutionner les pensées. Qu'après avoir lu ton bouquin, les mafieux, les transhumanistes et les intégristes de tous bords vont monter des kibboutz autogérés fédérés en assemblées participatives ?
- « On ne peut imaginer une nouvelle société, une nouvelle révolution sans que la conscience ne puisse accomplir un progrès décisif », je tente de rester digne en citant Edgar Morin.
- Super, bravo ! C'est pas gagné avec la crétinisation généralisée, les téléphages qui s'identifient aux héros des jeux du "C'est qui l' bâtard qui nique tout le monde, ici ?" Mais bon peut-être, après quarante ans de guerre civile mondiale sous la grêle ou au milieu des tornades, pour les quelques survivants dans les montagnes qu'auront prévu des yourtes en plomb et titane pour les retombées nano-actives arrosées par les drones intelligents d'Amazon parce qu'il n'y aura plus personne au commande pour les arrêter."
Voilou voilou !
Quand l'intélligence de l'humanité ne l'est que vis à vis d'elle même, elle s'enferme et s'étouffe.
Quand elle l'est vis à vis de tout le vivant, elle se fait étouffer par la vanité de la première.
C'est une guerre philosophique à assumer.
Il y à un métissage à réaliser entre les potentialités technologiques, et les équilibres biologiques.
Le principe masculin explorateur ne devrai pas gouverner sans son opposé matriciel féminin.
Une égémonie féminine à peut être été aux sources antédiluvienne du machisme.
Peurs et rancoeurs perpétuent les erreurs.
Le secret de la création est le controle de l'énergie sexuelle et l'omerta sur ce sujet fait beaucoup de dégats.
Frustré et sans satiété on en veut toujours plus.
Satisfait et initié on pourrais générer de l'abondance.
L'humanité moderne est coupable d'intempérance et de soumissoon à des dogmes pathogènes.
Peut être qu'apprendre à jouir sans jaillir pourrait appaiser l'univers...
Homo sapiens ne cherche pas à s' adapter à l'environnement mais à adapter celui-ci à ses besoins de tout maîtriser et d'y puiser à court terme le plus possible, peu importe le long terme. Notre vision est à notre petite échelle d'une vie humaine et non à l'échelle géologique, voir de celle de l'univers. Mode de pensée et d'actions capitaliste et pyramidale où bien sûr l'Homme est tout en haut. Les forêts primaires sont un milieux "hostile" à l'Homme, et bien allons y, coupons, c'est plus propre! Les indigènes, nomades, gens du voyages, tous ceux qui ne sont pas sédentaires représentent un danger car difficiles à controler, alors parquons les. A Bornéo par ex, des tribus sont mortes d'avoir été sédentarisées....
Oui, Madame Zèbre, ceci est le constat de l'erreur vaniteuse qui démontre l'imbécilité de l'adjectif "sapiens", mais une erreur n'est pas inéductable et c'est sa persévérence qui est pathogène.
Nous sommes aux coeur du pays des morts, l'occident artisans de l'enfer.
Nos lâcheté intégrés et nos vertus d'autruches, sont le carburant des ravages que nous observons.
Contrairement à ce que j'ai lu par ailleur, les petit gestes par la densité de leur vibrations, ne sont pas dérisoires. Ce sont, par exemples, nos petites consommations qui nourrissent les banksters.
Chaque fois que nous nous inscrivons en "non merci" ou en créateurs d'une autonomie médicinal et spirituel, celà favorise l'éffondrement de la travaillocratie qui ravage le monde .
Seul comptes les sentiers, les origines et les buts ne sont que des chimères.
Nous n'existons que par dons...
@Zompo
Oui, les petits gestes, l'entraide, les systèmes D....Connais tu la monnaie libre G1? Faudrait que j'écrive un post là-dessus...car pour l'instant elle échappe au système
Oui, j'ai césium sur mon tamagoshie mais j'ai été incapable d'interagir pour l'instant.
L'intélligence est pour moi quelque choses de très relatif au contexte.
Je connaît beaucoup d'idiots qui sont dans leurs activités, beaucoup plus intélligent que moi.
Ma définitions personnel d'intelligence, c'est : Être avec.
Du coup, se pose systémathiquement la question: Être intélligent avec qui, quoi, comment?
Je crois que chez les musulmans, Idiot est un des noms de dieux.
Digressions à part, notre nature est, d'après moi, bien plus à réintégré qu'un quelqu'onque environement à défendre.
Parler d'environement pour notre planète, n'est ce pas déjà accepter que nous y sommes étrangés?
@Zompo
"Parler d'environnement pour notre planète, n'est ce pas déjà accepter que nous y sommes étrangers ?"
Excellente remarque. Et comme les mots forgent les pensées...
Ce n'est pas l'adjectif "sapiens" qui est imbécile, c'est de ne pas y accolé "faber" et "demens". Car on est un mélange de tout ça et bien plus. Edgar Morin a hésité à rajouter "deconans".
@ Zompo, @paradox
Qd je dis environnement, j'utilise le sens "scientifique" du thème,c'est à dire un environnement comme un écosystème dont nous faisons parti intégrante. C'est pourquoi il est important de bien définir les mots employés pour une meilleure communication car il existe toujours plusieurs définition d'un terme
Je crois qu'il ne faut pas faire une histoire personnel de l'usage des mots.
Le principal enjeu des médiardaires est de nous conduire et son et vocabulaire sont les moyens.
L'enjeu est collectif et antédiluvien.
Quand je parle de mon aversion du mot travail, chacun se défend en me donnant un des millions de mots, de concepts, de poésie et de responsabilité que ce mot à dénaturés.
Comment leur en vouloir?
La travaillocratie à 2000 ans et la bien pensance scolaire combat farouchement toute remise en cause de ses dogmes esclavagistes sous prétexte qu'elle prétend le contraire.
Ça y est, je r'exagère!
Je pense tout de même sincèrement que le son est l'outil par lequel l'humain cornaque le monde et que pour contrer une tyrannie, il faut commencer par reprendre le pouvoir sur son son...
Pour @paradox, en réponse à « On ne peut imaginer une nouvelle société, une nouvelle révolution sans que la conscience ne puisse accomplir un progrès décisif », je tente de rester digne en citant Edgar Morin.
Personnellement, je pense de moins en moins qu'il soit possible de faire effectuer un "progrès décisif à la conscience humaine", ni même de créer une nouvelle société, je pense qu'il faut faire du mieux que l'on peut avec ce que l'on a, c'est-à-dire notamment une rationalité à moitié performante, à moitié-aveugle, à moitié-capable d'avoir inventé plein de trucs depuis le début de l'écriture et les débuts de l'humanité, en changeant certes la société, mais vraiment petit à petit, et à la fois à moitié-aveugle aux destructions causées en chemin (extinctions des grands animaux terrestres, création de milieux artificiels, etc.)
Pour @LaZebre "Notre vision est à notre petite échelle d'une vie humaine et non à l'échelle géologique, voire de celle de l'univers", c'est vrai, mais je ne pense pas qu'en cela homo sapiens soit réellement pire ou meilleur que les autres vivants ? juste plus capable, du pire comme parfois de choses pas trop mal
@Mathieu007 Ben ouais, c'est bien pour ça que mon autre personnage lui répond ce qui suit.
@LaZebre J'ai aussi un compte G1 mais j'y comprend rien. J'ai gagné des points en aidant une dame en béquille à bricoler et ranger dans son jardin mais je sais pas à quoi ça sert. Si ça te dit d'ouvrir un post pour expliquer, ça me dit bien.
@paradox, ok je vais faire un post "explicatif" dès que j'ai un moment, sans parler des échanges sans monnaie taxables, le côté humain des rencontres G1 nous fait rencontrer des ...atypiques. J'ai organisé un Gmarché chez oim l'été dernier. Est-il possible ici de balancer des doc pdf télchargeables sur un fil ?
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