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- S'éteindre ou ne pas s'éteindre, là est la question
Je voulais juste partager cette superbe vidéo
voir la vidéo
Il y a une version française sur Twitter si vous êtes vraiment allergiques à l'anglais :
https://twitter.com/WeDontHaveTime/status/1453212267017822215
Leur site (pour l'instant seulement en anglais mais je pense que ça va être traduit vu que c'est une agence de l'ONU) est également vraiment bien foutu avec des graphismes superbes... et la réfutation de tas d'excuses qu'on peut se donner pour ne rien faire :
https://dontchooseextinction.com/en/the-excuses/
Au moins nous, on avait un astéroïde... C'est quoi votre excuse ???
Merci !
Merci @Merlin.
Le site avec les possibilités de réponses aux fausses excuses est bien aussi.
Juste un bémol pour l'excuse 8 ( ci-après), il me semble qu'il faudrait ajouter quelques notions de frugalité, ou tout du moins de reflexion sur comment trouver son plaisir d'une manière différente sans miser sur un simple swich des énergies, sinon ce ne sera pas durable en fait...
Réponse à l'excuse 8 : " I don't want to give up holidays or my car"
"Reducing fossil fuels doesn't mean reducing quality of life. We'll stiil enjoy all teh things we love by switchning to reneawbale-powered or carbon-offset versions of them."
traduit par Google ça donne :
"Je ne veux pas renoncer aux vacances ou à ma voiture "
« Réduire les combustibles fossiles ne signifie pas réduire la qualité de vie. Nous continuerons de profiter de toutes les choses que nous aimons en passant à des versions à énergie renouvelable ou à compensation carbone. »
@Ambre31 c'est un site de l'ONU, c'est déjà énorme qu'ils se mettent à poster des trucs pareils. Mais je les vois mal prendre des positions anticapitalistes et/ou anticonsuméristes, cela voudrait alors dire que le monde a vécu une véritable révolution ;)
@Merlin, oui, cette révolution n'est pas encore là, mais ça ma paru intéressant, ici, d'expliciter les limites justement. C'est en bonne voie, car peut-être que des gens accorchés à leur confort capitaliste seront sensibilisés, mais si le message en reste là, ce ne sera qu'un e forme de légitimation de la non durabilité actuelle, donc il ne faut surtout pas s'arrêter là.
En fait, ça pose bien la question, de quel message faire passer : un radical difficilement entendable mais réaliste , ou un plus entendable pour le conformisme, qui ne produira pas les effets escomptés en terme de durabilité, mais qui peut être une phase intermédiaire nécessaire pour embarquer les conformistes (enfin les plus ouverts des conformistes quand même). Arnsperger évoque cela dans un de ses articles que je peux retourver si quelqu'un est intéressé.
Quelques citations d'une interview de l'historienne Amy Dahan :
"Nous devrions savoir maintenant que les mots ne suffisent pas. Nous en sommes à la 26e COP de l'histoire. Si on regarde l'évolution des émissions de gaz à effet de serre sur ce laps de temps, on se rend compte qu'elles n'ont jamais diminué !"
Elle souligne le (seul) intérêt des sommets internationaux sur le sujet :
"Les COP - mais aussi et surtout les rapports du GIEC - ont eu comme principale vertu de contribuer à faire monter dans l'opinion publique mondiale l'importance et la conscience du réchauffement climatique. Elles ont légitimé ce problème."
"Durant ces COP, on discute d'objectifs de long terme très abstraits, on pinaille pendant des heures sur des virgules et des alinéas. Et on élude les questions essentielles. A aucun moment, on y discute d'économie, de commerce, d'infrastructures et d'énergie. A aucun moment, on y aborde la question concrète d'une limitation de l'utilisation d'énergies fossiles, de comment on les remplace, par quoi et à quelle échéance, etc. On est donc dans une gouvernance incantatoire, autoprédictive, qui repose sur une économie de la promesse perpétuelle. Les COP sont enfermées dans une sorte de bulle, elles sont complètement déconnectées de la réalité matérielle du monde. Si bien que ce qui s'y dit ou ce qui s'y décide n'a pas d'impact. Il y a un écart entre ce qui est promis et ce qui est concrétisé."
L'intégralité de sa très intéressante interview est disponible sur le site de l'Obs (mais c'est un article payant)
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