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- Vieillir, la belle affaire?
Trouvez-vous, comme moi, jusqu'à présent en tous cas, le cumul des années plutôt bénéfique? Le temps qui passe vous aide-t-il à mieux vous endosser, à enfin prendre corps en vous-même? Ou lorgnez-vous vos 15 ou 20 ans avec nostalgie?
Pour ma part, j'aime vieillir. Du moins, plus les années passent et mieux je me sens.
Après, il est clair qu'à 20 ans j'avais plus de patate, trop peut être d'ailleurs^^
Carrément.
C'est chiant quand t'es enfant : les autres savent toujours ce qui est "mieux" pour toi. Quelles horribles limites posées à la furie de l'existence !
Quand je regarde des vieilles photos (j'en prenais trois par jour, pour vérifier, hein, sait-on jamais), je ne me reconnais dans aucun de mes vieux clichés (sauf parfois la gueule au matin, mais des animaux arrivent aussi à présenter des traits voisins et un faciès à la ressemblance troublante). Ceci dit, ça montre que je suis revenu de loin, donc, sur le principe du verre, j'imagine que la route promet encore d'être assez longue (si je survis au moins jusqu'à demain).
Mais comme disaient mes potes zen, "y'a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur p*tain c'est le chemin !"
(Mes potes avaient un langage léger, en ce temps-là, c'est vrai)
D'ailleurs je ne pige rien aux obsessions des NT de traquer les cheveux blancs.
Je trouve que ça fait Tigre du Bengale, moi, et j'kiffe à donf !
(Heu... le jeunisme sous la bannière du grison, c'est pas un revendication sociale pour dissimuler l'angoisse d'une obsolescence impossible ? 😉)
Et sinon, on peut choisir l'insouciance de la vingtaine et la coupler à l'expérience acquise ?
Sinon, je reste telle que. Je ne suis pas tellement nostalgique, et je me trouve bien mieux sur tous les plans (vivement dans 10 ans !).
ou s'accoupler avec quelqu'un ayant la vingtaine (rrrooh que je suis vulgaire)
@patrick, je suis loin d'être sûre que ce soit un bon plan !
Tout dépend sous quel angle du plan on le prend 🙂
Bon, plus sérieusement, Justine, je pense vraiment qu'un maximum d'hommes en ont envie.. Et, franchement, qui pourrait les en blâmer? Les jeunes filles sont de plus en plus attirantes, de plus en plus parfaitement jeunes et si parfaitement moulées dans leurs leggings push up.. Ce doit être un calvaire pour beaucoup d'hommes, de devoir résister à la tentation. Mais, bien entendu, il serait indécent de parler en leur nom.. C'est toujours un peu difficile à vivre quand on est une femme, ces regards qui partent en biais et en longitudinal, mais bon, en tous cas, moi j'arrive à comprendre.. Ce qui ne veut pas dire que ça me laisse indifférente 😉
J'ai hésité à étayer mon propos. Je parlais vraiment à titre personnel, je n'irai pas voir un gamin de 20 ans, car selon moi, dans le domaine, l'expérience est tout de même plus importante que la physique.
Je comprends tout à fait cet aspect purement esthétique qu'on peut y trouver, mais pour ma part, je ne saurais m'en satisfaire. Alors désolée si j'ai paru juger, ce n'était pas du tout mon idée 🙂
Mais pas du tout Justine, tu n'as pas paru juger! Moi, peut-être déjà un peu plus... 😉 Et je suis comme toi, nulle envie de jeunots!
Perso, vieillir ça me déglingue. le passé s'accumule, limitant les possibilités de nouveau départ. 20 ans c'était le moment de faire les choses bien. Le regret des choix qui m'ont conduit à ce qu'est ma vie à l'heure actuelle est tellement pensant. j'ai tout gâché. La colère de ne pas avoir fait ce qu'il fallait quand je le pouvais. la colère de ne pas pouvoir y remédier. Il y aurait tellement de chose à changé si je pouvais revenir à mes 20 ans. Mais bon c'est pas possible. Alors j'accepte et je cherche comment vivre avec.
@Thulsa, je comprends ce que tu ressens, et pour certaines choses, j'ai aussi ce sentiment de gâchis. Le tout, c'est de réussir à prendre ces expériences doulouses et d'en faire des sortes de marches vers ce à quoi tu tends aujourd'hui. Ta vie n'est pas finie, et elle ne finit d'ailleurs jamais tant que nous sommes là. C'est toujours plus facile à dire je le sais. Je me dis aussi que j'aurais pu faire de meilleurs choix, mais je ne sais pas où ils m'auraient menée...
@Justine18, oui c'est a ça que je m'accroche: Je ne sais pas où ils m'auraient menée. Pas moyen de savoir si ça serais positif ou négatif...
C'est un gros morceau du travail que j'entreprend avec ma psychiatre: Accepter de vivre avec mon passé. Accepter de faire la paix avec celui ci. Accepter de vieillir. Accepter que la vie n'est pas fini.
Elle utilise une métaphore qui me parle bien.
En gros, mon passé, mon présent, mon future sont un équipage sur une mer démontée.
Pour survivre à la tempête, l'équipage doit accepter de travailler ensemble. Ils sont sur la même galère et ne peuvent s'en sortir que collectivement.
Je peux pas balancer celui qui m'embête à la mer.
Une place restera vacante et il manquera du monde pour faire le boulot.
Et comme tu dit ma vie n'est pas fini, Many more mile to roam!
Je trouve ça pas mal cette histoire d'équipage. C'est vrai que c'est pas évident de s'accepter tout entier, mais est-ce plus difficile que d'accepter l'autre tout entier? Je pense que la clé est là, quelque-part par là. Je ressens souvent un truc genre culpabilité quand je m'exprime sur mon mieux-être parce-qu'il est beaucoup plus flagrant, clair et net, indubitable et naturel, depuis que mon fils a fait son apparition. Du coup, je me trouve un peu limite pour faire passer à des gens qui n'ont pas d'enfant la force de l'état d'esprit qui est le mien depuis Nadir. Une chose est sûre, je n'ai jamais été dans le regret. Oui, je me suis mal jugée, mais ça, ça arrive encore, si pas plus, ou différemment. Mais pour quelqu'un qui a toujours eu du mal à faire les choses, vivre la vie simplement pour elle-même, quelqu'un qui a toujours eu du mal à se respecter quoi, quand arrive un petit être dépendant de nous, ben, y'a pas photo, y'a pas à chi.., faut que ça move, et dans le bon sens. Ça m'embête de parler de cette chance que j'ai finalement eue en ayant un enfant, et du "renouveau" que ça engendre, mais, d'un autre côté.. Je l'ai eu, comme on dit, par "accident", et après avoir connu deux fausses couches étant plus jeune. Donc, clairement, je ne pouvais pas le laisser partir. Mais je n'étais déjà plus avec le père quand je suis tombée enceinte. Bref, je vais pas raconter ma vie, là c'est déjà pas mal. En fait, ça fait un moment que je ressens le besoin de parler de tout ça ici et, même si ça peut paraître indécent ou impudique, je vais je pense en parler dans la rubrique "éducation". Depuis Nadir, pour lui, mais tout naturellement, sans avoir à le travailler, à me forcer, je tends à me tirer vers le haut. Et en plus, même si je suis une jeune vieille mère (célibataire de surcroît) et que des fois je fatigue un peu, il me donne une force! Bon, j'ai débordé du sujet, ai certainement outrepassé les bornes de la pudeur habituellement dévolue, mais, au moins, j'ai parlé de ce sentiment de "culpabilité" qui, loin de me ronger, me taraude néanmoins à chaque fois , donc presque tout le temps, qu'on parle de "comment on fait pour aller mieux" 🙂
J'ai l'impression que nous avons tous, ici présents, des parcours singuliers. On s'est même pour certains peut-être crus être des monstres.. On a beaucoup en commun il me semble. Et peu importe le parcours. On dit que l'important c'est le chemin, mais c'est plus ce qu'on en retire que ce qui a été vécu dans les faits, non? Et, ça a été difficile, ça l'est encore. Un peu moins en prenant de l'âge?
"Je me suis promis de vivre éternellement. Pour l'instant je m'en sort pas trop mal."
@LibertEchErie, pardon pour le temps de réponse, j'ai raté tes précédents postes durant le week-end...
Étrangement, j'ai plus de facilité à accepter l'autre que moi même. Du moins dans une certaines mesure. Par illustration, je suis d'un naturel à pardonner facilement les autres. Ils peuvent me faire subir de belles vacheries, je les en excuserais... (Mon côté bonne poire surement!) Alors qu'au contraire, moi, je ne me pardonne rien. Cependant, je suis de ton avis, la clé ce trouve quelque part par là.
Pour la culpabilité, c'est marrant mais c'est le contraire pour moi. Bon, pas ici sur ce forums, mais dans la vie physique, auprès de mes proches et mes amis, je culpabilise d'exprimer mon mal-être 😉 J'ai le sentiment de pourrir l'ambiance. De briser les rêves de mes interlocuteurs. D'être trop froid et terre à terre.
De tout ramener au fait que nous ne somme que des morceaux de bidoche... Certes, fait de poussières d'étoiles, mais des morceaux de bidoches quand même.
Au sujet des enfants, ma vision de la chose est un peu particulière. Toutefois j'ai appris par l'expérience à féliciter, à reconnaître et à être heureux pour les personnes qui ont des enfants. Qui y vois que le positif et le bonheurs qu'ils peuvent apporter. J'avoue être admiratif de la force et du courage qu'ont les parents.
Il sont l'éternité!
Yep l'artiste
1,2,3 nous irons au bois
4,5,6 cueillir des cerises
7,8,9 dans mon panier neuf
10, 11,12 elles seront toujours rouges
Une comptine si simple, en apparence.
Sinon, dans le même thème, je suis grand père depuis peu :)
Gargarine, oui, tu t'en sors bien jusque là, à se demander d'ailleurs si tu n'as pas un lien de parenté avec les dieux 🙂 Et bienvenue à ton petit-enfant!
Thulsa, la culpabilité que je peux ressentir à parler de mon fils, c'est par rapport aux gens qui souffrent peut-être de ne pas avoir d'enfants mais aussi parce-que, non, tous les problèmes ne sont pas résolus du jour au lendemain, parce-que l'on enfante. Et on s'en veut aussi des fois de ne pas mieux ou plus vite parvenir à river au fond de soi la paix intérieure qui permettrait au petit d'appréhender, d'emblée, la vie comme une partie de plaisir, juché sur un genre de super tapis volant mental, un coussin d'air rendant le psycho-affectif inattaquable et faisant de l'océan humain une belle vague sur laquelle surfer en toute innocence 🙂
Mais je crois que je ne m'en sors pas si mal, et puis aussi, l'enfant prend lui-même, très vite, les rênes de son chemin, aidant le parent à lui faire confiance, à croire en tout à nouveau si cela faisait défaut, bref, pour ça c'est comme pour toute histoire d'amour (saine), l'un et l'autre apportent de l'eau au moulin de la belle vie 🙂
Je n'avais pas lu ce fil depuis un moment, et j'y trouve plusieurs échos à des vécus et lectures récents.
J'ai re-visionné la vidéo que Christophe avait postée sur les surdoués et la sociabilité, parce que je l'ai partagée avec mon ex tout à l'heure. Et comme je suis en train de lire le bouquin co-écrit par carlos tinoco, j'y ai trouvé davantage que lors du premier visionnage. Et la vidéo repose sur son idée clé : les surdoués auraient avant tout un rapport différent à la mort et à la solitude. Du coup, l'idée de vieillesse me semble aussi intéressante à creuser avec sa perspective. Mais je ne suis pas encore assez avancée dans ma lecture pour percevoir l'ensemble du raisonnement et encore moins essayer de le partager.
La question des enfants me touche aussi. Je n'en aurai pas, la vie en a décidé ainsi (rien de médical, pas la peine de compatir). J'ai longtemps cru ne pas en vouloir, je sais maintenant que c'était plus une question de rencontre qu'une question purement limitée à moi-même. Mon travail pour l'accepter n'est pas terminé. Possible que le lien que je crée avec mes élèves ne soit pas étranger à tout ça. Et chaque année, j'agrandis ma "famille" avec tous ceux dont la langue fourche et qui m'appellent maman. J'en ai maintenant de tous les âges, et j'allais écrire de toutes les couleurs, mais non, au moment du lapsus, ils sont tous rouge pivoine.
Enfin, une dernière chose, suite à ma rencontre avec l'acupuncteur sans aiguilles, hier. On est vite arrivés au coeur de ma difficulté à vivre : la non-émancipation vis à vis de ma mère, malgré la distance physique que j'ai mise en espérant que ça suffirait à sortir de son emprise. Pour ce qui est du lien avec le sujet du topic, deux remarques : une futile, mais symbolique, à presque 40 ans, j'ai toujours des soucis d'acné "juvénile". Il l'a mentionné en passant, mais je sais que ce n'est pas innocent. Il n'a pas parlé des cheveux blancs que j'ai depuis mes 14 ans et que j'assume, voire que j'aime. Par contre, pour lui, mon principal boulot est d'arrêter d'être l'enfant de mes parents, pour n'être plus que leur fille. Peut-être que je me sentirai adulte si j'arrive à affronter cette épreuve qui me terrifie.
Voilà des pensées en vrac, mais je vous fais confiance pour trouver la cohérence, y repérer d'éventuelles choses qui vous parleront ou zapper si rien ne vous titille les neurones.
Je ne suis pas sûr que beaucoup de personne aient peur de la mort. Dans la majorité des cas on à peur de la soufrance physique ou morale, de la solitude ou de l'indifférence. On a plutôt peur de vivre en fait.
Je pensais n'avoir pas peur de ma mort. Je l'ai souhaitée et la souhaite encore régulièrement. Mais je suis toujours là, alors...
Par contre, avoir peur de la mort des deux ou trois créatures vivantes qui comptent pour moi, je fais très bien ! Si je veux pleurer, je n'ai qu'à penser à la mort de mon chat (qui va très bien à l'instant T, et qui n'a pas de raison de me quitter dans les heures qui viennent, mais c'est une pensée qui me fait presque instantanément pleurer depuis des années, même lorsqu'elle n'avait que 3 ou 4 ans et aucun souci de santé)
Mais à la lecture du premier tiers du livre, au re-visionnage de la vidéo, je me rends compte que c'est quelque chose qui est bien présent en moi (plus sous la forme de la peur de la solitude, c'est vrai, d'autant que je la vis au quotidien). C'est juste que ce n'est pas quelque chose de conscient. Il explique tout ça avec des perspectives anthropologiques et sociologiques que je serais bien en peine de réexpliquer ici (peut-être me faudra-t-il une seconde lecture du bouquin pour en comprendre toutes les subtilités).
Je ne sais pas si tu as regardé la vidéo dont je parlais, et qui explique le "remplissage" des conversations des NT comme une façon de "tromper la mort". En rejouant toujours les mêmes scènes, les mêmes discussions, sur les mêmes sujets, ils "arrêteraient" le temps, en revivant toujours la même journée (et là, impossible de ne pas avoir en tête le film "Un jour sans fin", et la chanson qui passe sur son radio-réveil : si je ne dors pas cette nuit, je saurai pourquoi ;) ), alors que les HP auraient besoin d'utiliser tout leur temps pour en faire quelque chose de nouveau, d'intéressant...
J'attends d'avoir lu le bouquin en entier pour me positionner vraiment par rapport à cette idée, qui m'interroge vraiment, mais sur laquelle je n'ai pas encore d'avis.
@LibertEchErie je comprend mieux ce que tu veux dire. Ça montre à quel point tu est emphatique envers les autres. Je souhaite que cette culpabilité ne t'entrave pas de le bonheur de la vie que vous partagez toi et ton fils. C'est beau de lire des mots comme les tiens, ça sent l'amour véritable et pur! Au diable la culpabilité :D!
Pour poursuivre l'échange sur les enfants, personnellement je souhaite ne pas en avoir. Par choix et convictions. Je croise les doigts pour que cela reste ainsi. Et pour tout avouer, j'ai le sentiment que c'est bien partie pour! Cependant, j'aime profondément mes filleuls et c'est toujours un plaisir de ce sentir revigorer par leur visites, leurs éclats de rires et leur innocence.
Tout comme toi @Fanny-146 je pense avoir certainement un travail à faire pour "arrêter d'être l'enfant de mes parents". Ou tout du moins ton témoignage me fait écho et me donne à réfléchir!
Pour finir, en ce qui concerne la mort, je ne pourrais vous dire si elle me fait peur ou pas. Seulement qu'elle m'attire énormément. A mes yeux elle est la grande réponse à tout. Elle seule pourra m'apporter la paix. La paix dans l'absence de conscience, de ressentie du corps physique comme de l'esprit. Elle seule pourrais donner un sens à ma vie. Elle représente pour moi le seul accès au grand Néant. Le calme, le silence. Une éternité sans sentir, sans vivre, sans bruit, sans questions, sans rien.
Mais bon, il me reste surement encore quelques beaux jours à vivre, alors sans pression. Ça viendra quand ça viendra. 🙂
@LibertEchErie
@Justine18
@patrick
Tout à fait honnêtement : depuis peu (je viens d'avoir 40 ans), je constate que je suis davantage attiré par la jeunesse, mais pas de manière sexuelle ou sensuelle, de manière générale, et je n'y vois aucun mal, car la jeunesse n'est-elle pas fascinante ? Cette capacité du corps, à cicatriser, guérir, si rapidement ; cette capacité de résistance, cette énergie absolument flamboyante, ces métamorphoses si rapides et profondes... Et cette peau, si lisse, si douce, et ces cheveux, si brillants... Cette identité encore indécise, ces possibilités infinies de mutation... Et cette ignorance, qui me rappelle aussi qu'au final, est-ce que j'en sais beaucoup plus, qu'un jeune de 20 ans ? Non. Bref : magique jeunesse !
De plus : tellement de vieux, cons, et tellement de jeunes, sages ! (et aussi, de vieux, sages, et de jeunes, cons ! Dans mon monde à moi, la valeur n'attend pas le nombre des années ; certains "jeunes" me laissent coi de sagesse et d'intelligence, de recul, d'empathie, de délicatesse).
Je crois que les femmes n'avaient pas le droit de courtiser des hommes jeunes jusqu'à tout récemment : cela n'était pas dans les moeurs. Mais je crois que cela va se développer. En tout cas je ne vois pas pourquoi elles ne devraient pas le faire. Tant que la relation est bienveillante, enrichissante, je ne vois pas le mal qu'il y a là.
Bien sûr, les vieux porcs qui accumulent compulsivement les conquêtes sexuelles toutes plus jeunes les unes que les autres, ces accros du sexe qui lorgnent sur l'adolescence, en quête perpétuelle de pouvoir et de domination : je n'en parle même pas ici, car je crois que ce n'est pas le sujet.
Je ne sais pas ce que ça donne d'être vieux, mais ce n'est pas toujours facile d'être jeune non plus, aujourd'hui
Avec cette propagande jeuniste on se sent bien vite un jeune raté, pour peu qu'on ne passe pas son temps à sortir avec des amis ou en soirée. Quelle angoisse de se sentir devenir adulte en ayant la certitude d'être passée à côté des joies de l'adolescent et du jeune adulte ! Quelle pression pour que l'on paraisse toujours parfait et resplendissant !
Quelle difficulté de vivre correctement quand on se retrouve brutalement seul
Quelle désillusion quand on voit qu'on n'a pas accompli tout ce dont on rêvait quand l'éventualité d'atteindre vingt ans nous paraissait encore inaccessible
Estimant que la catégorisation par l'âge (ou les tranches d'âge) n'est qu'une discrimination de plus, et probablement celle qui sera la plus difficile à combattre, je livre à votre sagacité deux de mes citations (anglophones et difficiles à traduire) préférées :
"Age is an issue of mind over matter. If you don't mind, it doesn't matter" (Mark Twain)
"Some people grow up, others just grow old" (auteur inconnu)
D'accord avec toi @Merlin
Pour ma part, je suis plus heureux à 49 ans.
Mais ce qui compte c'est que je suis resté jeune dans ma tête et dans mon coeur.
Pas trop intéressé par les petites jeunes qui seraient moins âgées que mes garçons, 28 et 24 ans.
J'ai toujours préféré les cougars.
Non je déconne mais les femmes à partir de 40 ans.
Oui je pense que les années, la vie nous apprends beaucoup de choses
Et comme le dis @Libertecherie à endosser ce que nous sommes.
Aussi fier de mes poils blancs qu'un dos argenté
Oh, Alumine, tu me fais de la peine. Et j'ai tellement ressenti ça moi aussi!
Mais, par exemple, tu as trouvé APIE à 21 ans, tu dois vraiment te dire que tu sais dénicher les chemins les plus salutaires.
Les étiquettes nous font TOUTES chi.r, et tout au long de la vie. Mais je trouve qu'on s'en affranchit de mieux en mieux avec le temps, surtout quand on a la chance de rencontrer un troupeau si riche que celui de notre site bien aimé 🙂
Un peu des deux. Je chérie l'année 2011 ,mon apogée la plus ressente. Mais je pense que 2019 ne sera pas si à gerber finalement !
La liberté de 2011 ,avec toutes les expériences vécues.
La savoir de ce que je veux enfin.
Et maintenant à moi de l'appliquer maintenant que la vie à un sens.
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