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Allez, je tente un truc, un jeu, auquel je risque de ne pas de trouver souvent les réponses mais qui pourrait m'aider à reconstruire un semblant de culture...
Le principe est simple, un peu sur le mode du jeu "Trouver le lieu d'après la photo" : on poste un extrait d'oeuvre -- arts plastiques, musique, littérature, etc..-- et par des questions réponses on essaie de trouver qui en est l'auteur-e. Comme pour le jeu de la photo, on peut si on en a envie utiliser directement un moteur de recherche, mais on peut aussi essayer de s'en approcher un peu au feeling, et avec les indices que donnent les réponses aux questions des autres. Et celui qui trouve, s'il est ok, reprend le flambeau. Ca vous dit?
A noter que l'avantage de ne mettre qu'un extrait pour un tableau, c'est qu'on peut masquer la signature 🙂.
Superbe idée de jeu @Ambre31 !
Au départ, spontanément, j'aurais répondu "Toulouse Lautrec" mais en zoomant, j'ai reconnu la forme particulière des ailes du moulin...la série des moulins...j'ai alors songé à van Gogh !
Et bien voilà @Galatee, félicitations! Il s'agit de Scène de rue à Montmartre : Le Moulin à Poivre - 1887 de Vincent Va, Gogh.
voici le tableau entier.
C'est donc à toi de prendre le relais si cela te dit @Galatee ?
(J'adore van Gogh, ceci explique cela...)
@Ambre31, je me creuse la tête et reviens...🙂
Super, @Galatee. Voilà, ben, moi j'atteins direct mes limites là 🙂. Je tente d'approcher vaguement le sujet et tant pis si je dis des grosses bétises... Déjà est-ce une gravure? Le mot "estampe" me vient en tête sans que je sache ce que ça veut dire, c'en est une ? et ça me fait penser à la Chine ...
Bon, ben, @Magda72 est passée devant et j'ai l'impression que mes questions sont bien à côté de la plaque, tant pis ! Qui ne tente rien n'a rien tenté 😉!
Bravo @Magda72 ! 👍 et bravo aussi à @Ambre31 pour ton esprit déductif !
Il s'agit effectivement du premier croquis réalisé en 1473 par Léonard de Vinci alors âgé de 21 ans. Il représente une vue du paysage toscan de son enfance (vallée de l'Arno).
@Ambre31, effectivement, ce dessin ressemble à une estampe et ce paysage vallonné fait penser à la Chine.
Pas évident en effet de songer à la Toscane sans y voir ses cyprès si caractéristiques.
Bravo à toutes les deux !
@Magda72, c'est donc à toi d'enchaîner ! ?
Merci pour ces mots réconfortants @Galatee. Bravo @Magda72 !
Merci, @galatee, en fait, je n´arrive pas à insérer l´image mais si je donne le lien, vous aurez déjà le nom....
Pour insérer une image, je clique, dans le champ du message, sur l'icône "image", à droite, en copiant / collant directement l'adresse url de l'image (clic "copier" sur l'image).
@Magda72 et @Galatee, on peut aller mettre notre image sur un hébergeur d'images comme zupimages par ex, et copier le "lien direct à l'image" quand on clique sur l'icone image du post. Sinon, il faut faire attention à renommer son image, sinon la réponse apparaît quand on fait "ouvrir l'image".
Merci @galatee, c´est vrai que si, sur l´URL, cela est visible de qui c´est, en copiant, tu ne le voies pas. 🙂
@Ambre, merci pour l´idée de zupimages. Et merci pour ce jeu amusant! 🙂
@galatee, ouais! Je n´ai pas mis de "Nana", cela aurait été encore plus facile! 😀
Avec plaisir @Magda72, et donc, là, tel que tu as collé la photo, quand on clique bouton droit et "ouvrir dans un nouvel onglet" ça met el nom de la photo, et donc son auteur 🙂 Bravo @Galatee du coup 🙂!
@Ambre31, cette fois, je pense, Galatee l´a su par elle-meme, mais gare à Zupimages - quand ce sera mon tour à nouveau! 🙂
Ok merci @Ambre31 pour ces infos, je n'y aurais jamais pensé ! Hey @Magda72, pour les deux, je savais ! 😂
Bon je cherche et vous reviens...
Ah, oui, je pense aussi pour Galatee! Je le dis juste parce que c'est frustant quand on voudrait chercher et qu'on se retrouve avec le nom écrit en haut de son écran 🙂 !
@Galatee, je savais que tu savais et maintenant aussi, malgré que j´essaie avec Zupimages! 🙂
Ah, ben @Madga72, c'est à Galatee là... bon en attendant qu'elle revienne, je dis une bétise si je dis Rembrandt là?
@Ambre31, presque, presque.... Ne me dis pas que l´auteur c´est Zupimages (blague!). 😀
Désolée, ce n´était pas mon tour mais j´ai voulu juste essayer Zupimages.... Ceci explique cela. 🙂
Po grave....bon du coup, attention ça risque de ne pas être facile...
C'est partie sur les chapeaux de roue, ce jeu. Et donc, c'est à @Galatee , un truc dur ?
Pas évident mais pas incontournable avec des indices et en "googlelisant" si nécessaire...
@Magda72 non ce n'est pas Brueghel.
Bravo @Ambre31 pour Vermeer !
Si vous voulez un indice, n'hésitez pas...
Cette peinture nécessite une technique particulière. Il s'agit par ailleurs d'un art "naif".
Cette peinture est typique de "l'art naïf yougoslave". Le peintre est croate et ce tableau est exposé au Musée croate d'art naïf de Zagreb.
@paradox, pas sur du bois (en principe non)
@Ambre31, il ne s'agit pas d'une icône
Vouiiii mais c'est une belle occasion, par le jeu, de faire découvrir à ceux qui ne connaissent pas ce type d'art ! 😍
En principe, la technique utilisée est celle de la peinture inversée 🙂
Effectivement, l'art naif croate, c'est un style. Je suis allé voir plein d'images mais je trouve pas celui, j'en ai trouvé qui ressemble et c'est de Bobovec, ou bien Ivan Vecenaj
@Magda72 bravo, tu as été plus rapide. En tout cas, c'est super beau tout ça, je connaissais pas, merci !
Perso, j'adore tout comme l'art naïf russe mais je manque sans nul doute d'objectivité 🤔
Excellent ce jeu @Ambre31 👍
Et j'aime beaucoup l'art naïf, je ne connaissais pas. Merci @galatee !
@Ambre, mais volontiers, moi qui n´aime pas du tout les naifs et meme pas Chagall, voici autre chose:
Pardon pour les petits bugs, j´ai copié le mauvais lien de Zupimages avant. 😬
@Ambre, tu approches très chaudement, ce n´est pas Monet. 🙂
(sinon, @Magda72, tu sais, tu peux modifier un post pendant quelques temps, en cliquant sur l'iconne orange avec le crauon en bas à droite de ton post, c'est magique on a le droit de se tromper et de se corriger sur Apie, merci @Aurel 🙂. Bon, moi j'aimerais bien parfois qu'il y aiit un CtrlZ aussi dans la vraie vie, mais non 🙁)
Un indice: Aline Charigot. Mais le peintre est un homme. 🙂
@Ambre, sans vouloir fabriquer de mauvaises rimes, ce n´est ni Manet ni Monet. 😒
Renoir ? et après j'arrête de jouer à la roulette russe 🙂 et je laisse à ceux qui reconnaissent le tableau !
@Ambre31, pardon d´avoir écrit @Ambre avant, c´est Renoir! Ta-daa! 😀
Ah ben, oui, c'est le mari d'Aline Charigot! Cool, je l'ai dit avant de googliser sa femme, hein 🙂 !
Et donc c'est le portrait de sa femme ? Elle est bien jolie. Tu peux nous mettre le tableau complet @Magda72, stp?
@Ambre31, j´ai bien vu que tu avais deviné toute seule parce que tu hésitais encore! Bravo!!! 😀
Merci @Magda72, c'est sympa d'avoir ces noms qui sortent de ma tête tous seuls 🙂! Allez, je change d'art...voici l'extrait :
"D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,"
C'est trop court, c'est le changement de registre artistique ou bien rien de tout ça qui fait qu'il n'y a eu pas de réponse cet après-midi ?
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
(J'aime bien le faire étudier aux élèves).
Je relance en poésie, c'est un peu connu, essayons de ne pas tricher... 🙂
(...)
"Il me semble être assis à table
Avec les dieux, tant je suis heureux,
Et boire à longs traits savoureux
Leur doux breuvage délectable"
(...)
Yes! C'est un des rares que je connais, et je l'adore ce poème!
Bravo @Hatsa!
Bon, là, j'ai pas du tout d'idée @Hatsa... mon inculture apparaît dans toute sa splendeur 🙂 !
Quelqu'un d'autre ?
Si vous voulez un indice je peux mais on va attendre un peu, patience patience !
🤘 Tout à fait oui, bravo ! Une merveille ce poème.
Baiser
Quand ton col de couleur rose
Se donne à mon embrassement
Et ton oeil languit doucement
D'une paupière à demi close,
Mon âme se fond du désir
Dont elle est ardemment pleine
Et ne peut souffrir à grand'peine
La force d'un si grand plaisir.
Puis, quand s'approche de la tienne
Ma lèvre, et que si près je suis
Que la fleur recueillir je puis
De ton haleine ambroisienne,
Quand le soupir de ces odeurs
Où nos deux langues qui se jouent
Moitement folâtrent et nouent,
Eventent mes douces ardeurs,
Il me semble être assis à table
Avec les dieux, tant je suis heureux,
Et boire à longs traits savoureux
Leur doux breuvage délectable.
Si le bien qui au plus grand bien
Est plus prochain, prendre on me laisse,
Pourquoi me permets-tu, maîtresse,
Qu'encore le plus grand soit mien?
As-tu peur que la jouissance
D'un si grand heur me fasse dieu?
Et que sans toi je vole au lieu
D'éternelle réjouissance?
Belle, n'aie peur de cela,
Partout où sera ta demeure,
Mon ciel, jusqu'à tant que je meure,
Et mon paradis sera là.
JOACHIM DU BELLAY
Alors mon tour de continuer, mais en tableau, comme au début:
Magnifique @Hatsa, et ça date du XVIème siècle !
Bravo @Magda72 !
@Ambre, oui, il se trouve que cette poésie était de 1542 et tout ce qu´elle dit est toujours valable. 😀
Le titre de la peinture d El Greco est: Le Gentilhomme à la main sur la poitrine
Titre espagnol : El caballero de la mano en el pecho
Merci pour les précisions !
Je relance encore en poésie
je me suis, je me réponds, je me reflète et me répercute.
Effectivement Paul Valéry 😍 😍 😍
L'homme de verre
Si droite est ma vision, si pure ma sensation, si maladivement complète ma connaissance, et si déliée, si nette ma représentation, et ma science si achevée
que je me pénètre depuis l'extrémité du monde jusqu'à ma parole silencieuse ; et de l'informe chose jusqu'au désir se levant, le long de fibres connues et de centres ordonnés, je me suis, je me réponds, je me reflète et me répercute. Je frémis à l'infini des miroirs -- je suis de verre.
Les poèmes en prose des Cahiers.
J´appréciais autrefois ("nous, les civilisations, nous sommes mortelles" ou quelque chose dans ce style) mais maintenant, cela me semble vieillot et lugubre, Paul Valéry....
(Quel bonheur aux pieds nus, je marche sur le miroir sans cesse repoli par la couche mince d'eau qui se recontracte. Je suis moi-même, et mon système ! Le ciel énorme éternue en moi. Mes réflexes s'enivrent. P. Valéry --- que je ne trouve ni vieillot ni vieilli ni lugubre, personnellement.)
@Hatsa, comme quoi, des goûts et des couleurs..... Mais comme je l´avais beaucoup lu avant..... Il fallait que je précise.....
Ben, si c'est Raphael, c'est pas Michel-Ange et c'est pas la Chapelle sixtine ...?
OK: donc même quand je trouve je me trompe 😉!!!
Je ne vais pas pouvoir prendre le relais de suite. Donc si quelqu'un est motivé, la place est libre, au moins en début de soirée !
@Ambre, je suis vite aller voir, car je ne sais pas, il parait que ce tableau est à Dresde, en Allemagne, je ne le savais pas du tout. 🥴
@Ambre, je me suis trompée aussi, à cause de Sixtine j´ai aussi pensé à la Chapelle Sixtine et je me demandais s´il y avait là autre chose que Michel-Ange.
Donc, quelqu´un veut afficher une oeuvre à deviner? 🙂
@Ambre31, mais le mot "Sixtine" était présent dans ta réponse! 😄
Bon, personne n'a pris le flambeau du coup... je regarde si je toruve quelque chose d'interessant !
Allez, je tente un tout autre registre des paroles de chanson :
"Mais tu es l'un, et l'autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensemble"
Très belles paroles...je crains de ne devoir avoir un petit indice 🤔
S'agit-il d'un groupe ?
Oui, il s'agit d'un groupe, et l'autre indice qui est une aiguille dans une meule de foin... cette chanson a été publiée sur apie dans chansons zébrées et aussi dans un autre fil d'ailleurs. et elle a même inspiré une belle tartine de vers apiens 🙂 ! Ca fait beaucoup d'indices d'un seul coup là @Galatee!
Je crois me souvenir ! Tu avais publié une vidéo de Fauve en la commentant...
et oui, je ne vais la remettre, encore, mais pour ceux qui veulent aller l'écouter, c'est Blizzard de Fauve, et je conseille la version longue.
Bravo @Galatee,
C'est à toi !
Je vais justement l'écouter en me concentrant sur ma recherche 😋
Voici quelques vers, qui me tiennent à coeur :
"Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas"
Effectivement très jolis, mais je n'ai aucune idée. Des noctambules en auront peut-être! Bonne nuit 🙂
Et ben, personne n'a une idée ?
@Galatee, tu nous mettras un indice d'ici ce soir, à moins que quelqu'un n'ouvre une piste avant ?
Je te donne quelques indices...
Début vingtième... Whitman français j'ai envie de dire) ... Connu
Oui, c'est ça, je l'ai trouvé dit par Prévert himself.
voir la vidéo
Je tente un truc pas si facile. Une chanson d'un gars bien connu, encore vivant. Mais est-ce que vous connaissez cette magnifique chanson ?
Quand je rentrais chez moi
Il était assis là
Sur son vieux rocking-chair
À regarder mourir le temps
Il avait de longs cheveux blancs
Et la peau bronzée
Mon grand-père
[...]
Et c'est comme ça que je l'ai vu
Un soir que j'avais rien prévu
Sauter par-dessus la fenêtre
Et puis courir dans le jardin
En poussant des cris de gamins
Des cris d'enfants qui vient de naître
[...]
Je propose J.Higelin -- parce que je sais pas... J'ai eu un flash d'un moment précis de ma vie en te lisant @paradox et que ça me ramène à lui -- allez savoir (ces cerveaux🙄 )
Toujours pas.
Indice. Ce gars n'est pas mort mais il fait plus parler de lui avec ses interventions médiatiques qu'avec ses chansons.
(Hey @paradox, bien vu ! 🙂 @Hatsa, sans même lire son intervention, je savais qu'elle l'avait 😉
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent commes des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.)
Il est monté sur le tilleul
Et il s'est planté là tout seul
Le poing levé jusqu'aux étoiles
En souriant de ses fausses dents
Tout ce qu'il gardait en dedans
De ce silence sans escale
Et là, les yeux en fond des cieux
Il a engueulé le bon dieu
Comme on gueule après un patron
[...]
@Galatee Bien joué ! Francis s'est bien fait bouffer par le showbiz (et la coke) mais il avait de bien belles chansons.
voir la vidéo
Si vous me permettez de proposer...
"Avant j'avais peur d'être pas normal
Quand j'vois les gens normaux j'suis fier d'être pas normal."
C'est ton indice @paradox qui m'a clairement mis sur la voie. Je n'en connaissais, jusqu'à présent, qu'une seule de Lalanne : "On se retrouvera".
@Hatsa, s'agit-il des paroles d'une chanson ?
Rap contemporain, une quarantaine d'années, album primé...
Allez indice album : La fête est finie.
Allez, on continue avec de la prose. Ca pourrait bien aller très vite. Cet auteur est fort bien connu ici, je crois 🙂.
"Toutefois il se peut faire que je me trompe, et ce n'est peut-être qu'un peu de cuivre et de verre que je prends pour de l'or et des diamants. Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche, et combien aussi les jugements de nos amis nous doivent être suspects, lorsqu'ils sont en notre faveur. Mais je serai bien aise de faire voir, en ce discours, quels sont les chemins que j'ai suivis, et d'y représenter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse juger, et qu'apprenant du bruit commun les opinions qu'on en aura, ce soit un nouveau moyen de m'instruire, que j'ajouterai à ceux dont j'ai coutume de me servir."
Sérieux, personne n'a une petite idée ? Il est sans doute parmi les auteurs les plus cités sur Apie ...
Encore un rationaliste donc...
Et tu sais moi à part les mystiques et les poètes anarchistes 😂 😂
Non je plaisante .. 😬
Ben, en fait, en lisant on se demande s'il l'était vraiment ou si on l'a mal interprêté comme souvent... Tu as un nom @Hatsa?
Oups, désolée @Opicino, mais bien sûr, c'est extrait de l'intro du discours de la méthode de Descartes !
Bravo ! à toi si ça te dit ?
@Ambre31 et c´est toujours bon de préciser - Alberto Giacometti, "Trois hommes qui marchent". 🙂
Ah, c'est rigolo, ce sont des noms enfouis dans ma mémoire depuis mes études d'archi en gros, soit... 1/4 de siècle. Ca fait tout drôle quand ça ressort, on se demande ce que c'est que ce mot là qui résonne si bien avec ce qu'on voit 🙂
Merci @Magda de m'avoir fait ressentir ça !
@Opicino, tu veux faire deviner une oeuvre ou tu passes la main ?
Et bravo @Bagheera, tu prends le relais en attendant @Opicino?
OK..un texte ancien, mais d'actualité, hélas.
"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s'y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d'Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes. L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées...
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..... que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l'émotionnel, l'instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de s'interroger, penser, réfléchir.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n'y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l'euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu'il faudra entretenir) sera celle d'être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur. L'homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu'il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l'être un troupeau. Tout ce qui permet d'endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l'éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé...
Toute doctrine remettant en cause le système doit d'abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels"
Ca fait froid dans le dos !
Edit : Alors maintenant que je sais qu'on parle d'obsolescence de l'homme de Günter Anders, en fait, il n'invite pas à faire cela mais décrit un processus qu'il dénonce au contraire. C'est bien cela ?
Pardon je vais pourvoir à cette énigme d'abord et ensuite vous en soumettre une. Cette phrase d'est de Gunther Anders et c'est marrant parcque je suis en train de lire son catacombe de Mollusine.
Oui, Günther Anders, « l'obsolescence de l'homme » 1956"
Next !
Donc une oeuvre étrange et drolissime écrite par un qui fait causer de lui et de son oeuvre memement. Son oeuvre et lui sont intriqués au point que le titre appelle l'auteur.
donc voici : Après la grande peur qu'il eut en ce foutu dimanche de Pentecôte, bien que chaque dormant de porte en mainte localité d'Izod fût taché du sang généreux d'Erse et qu'un pavé sur trois de chaque rue soit glissant du sang des héros, en appelant aux cieux pour les autres' alors que les pigeons bruyants épanchaient des larmes de joie, notre vil prodigue n'eut jamais le commun culot corporel d'exciter ci et là au calme tandis que la foule des autres portait le chandelier, les étudiants comme les profiteurs, populaisse en liasse défilait en rond à grand renfort de placards, ran pata plan, chantant l'hymne de Mary Ô Lit, extrait du Maître Livre de Poésie Patriotique, O pure et pia Bella !" Étonnant non ?
Comment c'est flippant le texte de Gunther, du post-Orwell hyper sérieux qui a été mis à exécution. Affolant.
Merci @Bagheera, je ne connaissais pas Gunther Anders, j'ai jeté un oeil à sa page Wiki, il a l'air passionnant.
(En attendant, je peux proposer comme j'ai jadis sauté mon tour, comme vous voulez ! 🙂 )
@galatée, s´il te plait, s´il te plait. @Ambre31, je crois que je me suis plantée...
😄
"Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître.
C'était par une triste nuit.
L'aile des vents battait à ma fenêtre ;
J'étais seul, courbé sur mon lit.
J'y regardais une place chérie,
Tiède encor d'un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement."
Pas grave, je vais le reproduire ici, peu m'importe qu'il soit long ! 😉 Bravo ! 🙂
La nuit de décembre
LE POÈTE
Du temps que j'étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s'asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu'au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d'une main,
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l'âge où l'on croit à l'amour,
J'étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D'une main il montrait les cieux,
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J'étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu,
Que je l'ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C'est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J'ai voulu m'exiler de France ;
Lorsqu'impatient de marcher,
J'ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d'une espérance ;
A Pise, au pied de l'Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l'Atlantique ;
A Venise, à l'affreux Lido,
Où vient sur l'herbe d'un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J'ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d'une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d'un monde ignoré,
J'ai suivi l'ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J'ai revu ce que j'avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J'ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j'ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j'ai voulu dormir,
Partout où j'ai voulu mourir,
Partout où j'ai touché la terre,
Sur ma route est venu s'asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j'aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l'Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m'avertir.
Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t'appeler.
Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître.
C'était par une triste nuit.
L'aile des vents battait à ma fenêtre ;
J'étais seul, courbé sur mon lit.
J'y regardais une place chérie,
Tiède encor d'un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d'amour.
Tout ce passé me criait à l'oreille
Ses éternels serments d'un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu'ici-bas ce qui dure,
C'est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d'oubli.
De tous côtés j'y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire,
En pleurant j'en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t'en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l'orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N'a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n'a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ;
Elle vient s'asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n'a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l'ombre où j'ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l'ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j'aime, je ne sais pas
De quel côté s'en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m'as nommé par mon nom
Quand tu m'as appelé ton frère ;
Où tu vas, j'y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
@galatee , merci d´avoir recopié toute la poésie, c ´est beau, ce qui me frappe c´est:
"Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m'avertir.
Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir." (Alfred de Musset, voir ce que Galatée a copié ici).
Merci merci! 🙂
Christo!
J'ai vu le Pont Neuf en bleu 🙂! Sympa encore un nom qui ressort des profondeurs 🙂!
Bon, quand même vous ne voulez pas qu'on cherche un peu les vers d'Opicino, moi ça me gêne de les laisser en plan comme ça... On pourrait avancer à plusieurs, et au pire finir avec Google ... non?
(Je ne posterai ici que ce qui m'est cher, je vous aurai prévenus ! 😉 )
Je reposte la proposition d'@Opicino du coup :
citation :
Donc une oeuvre étrange et drolissime écrite par un qui fait causer de lui et de son oeuvre memement. Son oeuvre et lui sont intriqués au point que le titre appelle l'auteur.
donc voici :
"Après la grande peur qu'il eut en ce foutu dimanche de Pentecôte, bien que chaque dormant de porte en mainte localité d'Izod fût taché du sang généreux d'Erse et qu'un pavé sur trois de chaque rue soit glissant du sang des héros, en appelant aux cieux pour les autres' alors que les pigeons bruyants épanchaient des larmes de joie, notre vil prodigue n'eut jamais le commun culot corporel d'exciter ci et là au calme tandis que la foule des autres portait le chandelier, les étudiants comme les profiteurs, populaisse en liasse défilait en rond à grand renfort de placards, ran pata plan, chantant l'hymne de Mary Ô Lit, extrait du Maître Livre de Poésie Patriotique, O pure et pia Bella !"
Étonnant non ?
@Ambre31, bravo!!! J´espère que tu as aimé Christo, moi j´ai aimé ce qu´il a fait un peu partout dans le monde. Alors, à toi maintenant! 😍
@Ambre31 , @Opicino , @galatee , oui, il faut que la lumière se fasse sur l´extrait proposé par Opicino et mes lumières n´y suffisent pas.... . Je crois que Galatee a raison que c´est mieux de poster les choses qu´on aime plutôt que ce qu´on déteste! 😀
Pour la proposition d'@Opicino, pour l'instant, je sèche...
Et c'est encore mieux encore @Magda72 de poster des "bouts de soi" plutôt que ce que l'on aime 😉
Bon, j'ai même fait une recherche Ecosia, avec des petits bouts et ça ne donne rien. Ok, je vous trouve un truc "en attendant @Opicino", ou alors Godot, on ne sait plus à force 🙂!
" Je voulus cent fois me tuer, mais j'aimais encore la vie. Cette faiblesse ridicule est peut-être un de nos penchants les plus funestes : car y a-t-il rien de plus sot que de vouloir porter continuellement un fardeau qu'on veut toujours jeter par terre? D'avoir son être en horreur, et de tenir à son être? Enfin de caresser le serpent qui nous dévore, jusqu'à ce qu'il nous ait mangé le coeur? "
Ah mince je reviens et c'est le boxon désolée, ce texte est moins connu que le premier rédigé par l'auteur en question qui est de bon ton de connaître au mieux d'avoir lu (personnellement je ne suis pas parvenue jusqu'au bout). Ce premier livre fortement recommandé par la doxa littéraire mais d'un accès délicat a jeté un grand trouble sur la littérature mondiale.
Le second que je vous présente, également mais il est jugé abscons et à raison, il est illisible. C'est une invention de À à Z. Il faut pour l'apprécier, aimer les mots.
les deux bouquins ont paru chez Folio et approchent le millier de pages.
Et ben, c'est rapide oui @Magda72, tu as mis moins de temps à répondre que moi à trouver mon inspiration 😉. J'ai adoré lire Candide et il fait partie de mes guides encore maintenant.
Bon, alors on se le trouve cet auteur d'@Opicino? Je pense qu'il nous faut des indices encore plus aidant @Opicino. On est largués là !
Ce livre a paru en 1939 et son titre a pour initiales FW....
@Hatsa , bravo! Degas et @Bagheera aussi! Pouvez-vous trouver une solution pour Opicino? 😬
@Hatsa , en attendant, à toi te proposer quelque chose! 🙂
Ok @Magda72 ... Je propose donc un autre texte... En attendant que nos curiosités soient rassasiées...
"Il était une fois, dans le monde du Couchant, une vaste cité, prospère et lumineuse, où étincelait l'esprit. En cette ville-lumière vivait un homme, un sage entre les sages, dont l'étrange métier était de penser. L'existence à ses yeux ne se réduisait pas à de vains bavardages. Il chercha le secret des choses et des êtres, explora la poussière des grimoires, étudia les pages des modernes, et écrivit autant de lignes qu'il en déchiffra. Un jour enfin, il déclara :
- L'enfer, c'est les autres.
Mais je ne crois pas, moi, que le penseur ait ainsi exprimé la vérité... entière.
Bah, ouais, ROusseau, c'est l'homme nait bon, c'est la société qui le corromp... mais bon, ça m'y a fait penser, en miroir à Voltaire aussi 🙂.
Alors non ni Rousseau ni Sartre même si oui c'est une citation de Sartre dans le texte.
Hum... Pour J.J. je réfléchis. Vais relire le texte. Ça peut servir. 😇
J'aurais dit Sartre aussi pour la phrase connue mais le reste du texte... Ça lui ressemble pas
Oui au XV ieme siècle un poète déclarait ce que d'autres ont proclamé ensuite. Il s'agit du poète Djami un poète persan.
JJ : Jim Jarmush ? Joan Jett ? Jean Jaures ? Jean Joubert ? Jean Jousel ?
Oui @Hatsa c'est bien lui et l'oeuvre est Finnegans Wake :) bravo 👍
Eh bien c'était pas facile. C'est grâce aux indices. J.J. et F.W. m'a fait me dire que ce n'était pas un auteur français... Pas lu cette oeuvre. A rajouter sur la liste. 🙂
Je vous donne deux indices c'est un conte philosophique et épique (absolument poétique) publié posthume en 1989.
Non @paradox il n'est pas français.
Autre indice écrivain philosophe et homme politique Afghan. Il a été assassiné la veille de ses 60 ans.
En attendant de laisser les joueurs éventuels jouer un peu et comme j'ai relevé bravement le défi James Joyce, je propose quelque chose de plus facile :
"En laissant la couleur nous remuer, et toucher la profondeur de notre âme, elle nous émeut, elle nous met en mouvement, et nous fait ainsi entrer dans la joie la plus pure. Laissez la couleur venir en nous, c'est se laisser emplir par la vie. Vous avez découvert le chemin le plus direct pour retrouver la joie d'être."
(Peintre français)
@Hatsa , merci, et en attendant pour l´autre réponse, voici, c´est facile je crois:
@Hatsa ouais! La balle est dans ton camp (en attendant la réponse manquante!) 😉
" la douleur est aussi un plaisir, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, - allez-vous-en ou bien apprenez-le : le sage est aussi un fou".
En attendant, voici un écrivain (qui disait, entre autres - peindre à la fresque, feindre à la presque):
Cocteau, le dessin. Et j'avais pas vu la signature, c'est caratéristique.
Le profil de Jean Marais est assez caractéristique, en effet 🙂
bien vu @Bagheera.
Euh, à moi... ... ...
Je sèche un peu là, je vais chercher un truc mais si quelqu'un me devance, c'est cool.
André Robillard, collection art brut, Lausanne, Vaud, Suisse.
😀
(Je sais pas si tu sais @Bagheera mais Robillard joue dans un groupe, encore maintenant à 70 balais, les cratères lunaires . Un pote joue de la basse et Robillard tape sur des trucs ou dit ses textes cosmiques. C''est étonnant).
Ca serait chouette de faire deviner aussi des auteurs de musique, mais ça me paraît compliqué à poster juste des bouts...
Ah tiens, un truc cosmique....ça me donne une idée...le temps que je cherche...
Ok, j'ai trouvé.
C'est fait par qui, pourquoi, et où ?
Et oui, il y a aussi de la musique lors de la cérémonie...je la mettrai après (sinon, vouz allez avoir la réponse dans la vidéo)...
@Opicino 👍
Oui ! Ah je t'espérais sur le coup !
Le voyageur de minuit : tome 1 : ego monstre.
Et vous avez eu droit au premier paragraphe du Prologue, pour vous donner envie -- peut-être -- de le découvrir (le livre, son livre-miroir tome 2 : le rire des amants et l'auteur).
@Bagheera C'est pas des pygmés qui font des expériences de transe par la douleur, un genre de truc initiatique ?
Du coup @Opicino , tu peux aussi proposer un truc. On commence à avoir l'habitude de faire deux énigmes en même temps.
Alors, la première photo, c'était à la base juste pour vous faire patienter...mais oui, c'est sous l'eau...
La 2ème photo (l'énigme), alors, pas des pygmées, pas de transe, douleur à la fin possible (si mal fait), mais c'est pas le but, et oui, c'est en quelque sorte initiatique, mais pas seulement.
Et ils ne servent pas de contre poids pour actionner un moulin ou plutot un piston pour aller chercher de l'eau ?
Pas de contre-poids, pas de piston, et pas de recherche d'eau.
Merci @Hatsa pour la référence au titre énorme.
bon je propose un texte long mais intense.... des indices y sont inclus ... bonne pioche :)
Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir. Voilà ce que je suis. Je crois que j'ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n'y comprends rien, j'ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs. En plus, je suis superstitieux comme ce n'est pas permis: enfin, assez pour respecter la médecine. (Je suis suffisamment instruit pour ne pas être superstitieux.) Oui, c'est par méchanceté que je ne me soigne pas. Ça, messieurs, je parie que c'est une chose que vous ne comprenez pas. Moi, si! Evidemment, je ne saurais vous expliquer à qui je fais une crasse quand j'obéis à ma méchanceté de cette façon-là; je sais parfaitement que ce ne sont pas les docteurs que j'emmerde en refusant de me soigner; je suis le mieux placé pour savoir que ça ne peut faire de tort qu'à moi seul et à personne d'autre. Et, malgré tout, si je ne me soigne pas, c'est par méchanceté. J'ai mal au foie. Tant mieux, qu'il me fasse encore mal!
Il y a longtemps que je vis comme ça - dans les vingt ans. Maintenant j'en ai quarante. Avant, j'ai été fonctionnaire, maintenant je ne le suis plus. J'étais un fonctionnaire méchant. J'étais grossier, c'était une jouissance. Je ne prenais pas de pots-de-vin, vous comprenez, il fallait bien que je me dédommage - ne serait-ce que comme ça. (Mauvaise pointe, mais je ne la barre pas. Je visais l'effet comique en l'écrivant; maintenant je comprends assez que je ne cherchais qu'à crâner, d'une façon ridicule - je ne barre rien, exprès!) Parfois, les solliciteurs s'approchaient de ma table pour un renseignement, je grinçais des dents en guise de réponse et je ressentais une jouissance insatiable quand j'arrivais à leur faire de la peine. J'y arrivais presque toujours. Ils étaient presque tous béni-oui-oui - eh, des solliciteurs. Mais parmi tous les gandins il y avait surtout un officier que je ne pouvais pas voir en peinture. Il refusait absolument de se soumettre et faisait un tintouin odieux avec son sabre, je lui ai fait la guerre six mois durant. Et je l'ai eu. Il l'a mise en sourdine. Mais bon, c'était quand j'étais jeune. Et cependant, messieurs, savez-vous ce qui, surtout, faisait le fond de ma méchanceté? C'est là qu'était le noeud de l'affaire, c'est là qu'était la saleté la plus nauséabonde, qu'à chaque instant, même dans mes montées de bile les plus irrépressibles, je comprenais honteusement que non seulement je n'étais pas un homme méchant - je n'étais même pas aigri: je ne passais mon temps qu'à faire peur aux moineaux, et je trouvais là toute ma satisfaction. J'avais l'écume aux lèvres, mais il m'aurait suffi qu'on m'apporte une poupée, qu'on me donne du thé avec du sucre, je me serais radouci - je vous le jure. Même, l'émotion m'aurait serré la gorge - après, sans doute aurais-je grincé des dents contre moi-même, de honte, et j'aurais eu des insomnies pendant des mois. Je suis comme ça.
J'ai menti plus haut, en disant que j'étais un fonctionnaire méchant. J'ai menti par méchanceté. Les solliciteurs ou l'officier, c'était un jeu, rien d'autre; en fait, je n'ai jamais pu devenir méchant. Je ressentais à chaque instant au fond de moi une foule, oui, une foule d'éléments les plus hostiles à la méchanceté. Je les sentais grouiller à l'intérieur, ces éléments hostiles. Je savais bien qu'ils y avaient grouillé toute ma vie et qu'ils ne demandaient qu'à jaillir au-dehors, mais je refusais, je refusais, oh oui, je refusais de les voir jaillir. Ils me martyrisaient jusqu'à la honte; ils en arrivaient à me donner des convulsions - et comme j'ai fini par en avoir assez, mais assez! Tout doux, messieurs, n'auriez-vous pas l'idée que je bats ma coulpe devant vous - que tout se passe comme si je vous demandais pardon de je ne sais quoi?... Je suis sûr que oui... Bah, pensez ce que vous voulez - moi, je vous assure que ça m'est égal...
Non seulement je n'ai pas su devenir méchant, mais je n'ai rien su devenir du tout: ni méchant ni gentil, ni salaud, ni honnête - ni un héros ni un insecte. Maintenant que j'achève ma vie dans mon trou, je me moque de moi-même et je me console avec cette certitude aussi bilieuse qu'inutile: car quoi, un homme intelligent ne peut rien devenir - il n'y a que les imbéciles qui deviennent. Un homme intelligent du XIX° siècle se doit - se trouve dans l'obligation morale - d'être une créature essentiellement sans caractère; un homme avec un caractère, un homme d'action, est une créature essentiellement limitée. C'est là une conviction vieille de quarante ans. Maintenant j'ai quarante ans - et quarante ans, c'est toute la vie: la vieillesse la plus crasse. Vivre plus de quarante ans, c'est indécent, c'est vil, c'est immoral. Qui donc vit plus de quarante ans? Répondez, sincèrement, la main sur le coeur! Je vous dis, moi: les imbéciles, et les canailles. Je leur dirai en face, à tous ces vieux, à tous ces nobles vieux, à ces vieillards aux cheveux blancs, parfumés de benjoin! Je le dirai à la face du monde! J'ai bien le droit de le dire, je vivrai au moins jusqu'à soixante ans. Je survivrai jusqu'à soixante-dix! Et jusqu'à quatre-vingts!... Ouf, laissez-moi souffler.
Vous devez croire, messieurs, que j'ai l'intention de vous amuser? Là aussi, vous faîtes erreur. Je ne suis pas du tout le boute-en-train que vous croyez, ou que vous croyez peut-être; mais si ce bavardage vous énerve (je sens qu'il vous énerve), et s'il vous vient l'idée de me demander: qui suis-je au juste? - je vous réponds: je suis un assesseur de collège. J'ai été fonctionnaire, pour me payer mon pain (seulement pour cela), et puis, l'année dernière, quand un de mes lointains parents m'a laissé six mille roubles d'héritage, je me suis pressé de démissionner et je me suis installé chez moi, dans mon trou. J'y habitais avant, dans ce trou, mais maintenant, je m'y suis installé. Ma chambre est moche, elle est sale, elle est au bout de la ville. Ma bonne est une paysanne, elle est vieille, elle est bête et méchante - en plus, elle pue que c'est insupportable. On me dit que le climat de Petersbourg me fait du mal et qu'il est très coûteux de vivre à Petersbourg avec des moyens aussi misérables que les miens. Je sais cela mieux que ces conseillers si sages, si doués d'expérience, mieux que les béni-oui-oui. Eh bien, je reste à Petersbourg: je ne sortirai pas de Petersbourg! Si je ne sors pas, c'est que... Ah, mais ça n'a rigoureusement aucune importance, que je sorte ou que je ne sorte pas.
Bon, @Bagheera je vais déjà essayer de savoir où c'est.
En Australie ?
Bon, alors en Afrique.
Et t'as bon pour Dostoîevski, bravo.
Un entrainement pour une épreuve des jeux olympiques quelque part en Amazonie ?
Alors....cette pratique à débouché sur une activité occidentale, il y a bien une sorte de compétition, mais pas au sens sportif du terme,
par contre, ça n'est pas un entraînement, et c'est pas en amazonie.
Une compétition avec la nature ? Genre la traversée d'un ravin, d'une rivière ?
Ce serait en Océanie ?
Oui pour océanie, et non, pas une compétition avec la nature.
C'est du saut à l'élastique primitif ?
Ah, j'ai trouvé je crois
"PORT-VILA, dimanche 3 mai 2015 (Flash d'Océanie) - Le très emblématique « Saut du Gol », sur l'île de Pentecôte (Vanuatu), a été, ces derniers jours, au centre de vives tensions entre tribus rivales, dont certaines veulent empêcher la tenue de cet événement touristique en-dehors de la saison préconisée par les chefs coutumiers."
Ça rigole pas les traditions là-bas :
"Ces tensions ont trouvé leur paroxysme le samedi 25 avril 2015, lorsqu'un groupe de chefs à la tête de plus d'une centaine de villageois de Wawan et de Panas se sont rendus en masse à Lonorore, où devait se tenir une de ces cérémonies de saut dans le vide à partir de tours construites en bois.
Armés de machettes et de haches, ils ont alors abattu l'une de ces tours, construites pour l'occasion, le tout devant un groupe de touristes ébahis.
Le Grand Chef Peter Watas, qui préside aux destinées du Malbangbang (Grand Conseil des Chefs de l'île), a par la suite assumé le fait qu'il avait été à l'origine de cette expédition pour, selon lui, « protéger l'autorité coutumière ».
Alors, oui, c'est bien le Saut du Gaul (ou Gol, ou Nagol), au Vanuatu, sur l'île de Pentecôte.
Et oui, la bas, on ne badine pas avec le droit coutumier. En plus, ils ont fait plein d'efforts, ils ne sont plus cannibales depuis presque 70 ans 😄
Et, je ne dirais pas que c'est un saut à l'élastique primitif, même si c'est la pratique ancestrale qui a inspiré le saut à l'élastique moderne, et faire cesser la pratique touristique ne peut être que bénéfique. Outre que cela fait passer les autochtones pour des sauvages, en plus, les lianes ne sont pas adéquates toute l'année pour ce genre de cérémonie, cela a déjà résulté en de sérieuses blessures, voire la mort (dont une fois devant la reine d'Angleterre quand l'archipel était un condominium). L'élasticité des lianes, et la construction des plateformes de saut sont primordiales, pour celui qui veut espérer survivre à la cérémonie.
Bref, de bons souvenirs....et à ton tour de jouer.
voir la vidéo
"la pratique ancestrale qui a inspiré le saut à l'élastique moderne", c'est vrai que c'est mieux dit.
Dommage qu'ils ne soient plus cannibales, ça ferait du nettoyage de touristes, ce serait pas plus mal pour la planète. (hum hum, déso..., troisième degré).
Alors, c'est à moi donc :
"Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S'il m'est nécessaire au contraire, c'est qu'il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l'artiste à ne pas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d'artiste parce qu'il se sentait différent apprend bien vite qu'il ne nourrira son art, et sa différence, qu'en avouant sa ressemblance avec tous. L'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher. C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s'ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel."
Bah, les touristes sont majoritairement des Aussies, pas forcément une grande perte 😈
Sinon, discours du 10 décembre 1957, à Stockholm, non ?
@Bagheera 🤘
Bon t"es trop fort, toi ! Je croyais que ça mettrait un peu de temps mais t'es incollable.
En même temps tu n'as pas dit qui s'était.
Donc, @Bagheera et @Magda72, vous avez tous les deux donner un bout de bonne réponse. Au premier qui veut pour la suite.
@Ambre31
Oups j'arrive avec 300 ans de retard on dirait. J'ai enfin vu ta question sur la photo de Gaudi.😄
Coucou @Sebunken, ca fait longtemps 🙂. Je me disais qu'il pourrait te plaire ce jeu 😉!
Ah tiens....
Donc la question.
Qui a tiré plus de 500 fois contre des OVNIS ?
Qui / Quand / Comment / Où / Pourquoi ?
@Ambre31
Salut. Ben oui il a l'aire cool. C'est sympa en tout cas. Par contre je suis assez inculte dans ce domaine. Mais ce n'est pas grave j'aime bien lire les réponses et en apprendre un peut plus. Depuis un certains temps je ne suis plus aussi souvent sur les forums en général mais ce n'est que temporaire. Le temps de réarranger et de mettre en ordre certaines choses dans ma vie. 😉
@Bagheera
Je me suis torturé la tête pour comprendre l'idée (ou la question-piège) que tu proposes (pas longtemps, hein). Alors j'ai tapé ta question dans les recherches.
Et j'ai trouvé ça :
"Un dossier fait de 500 photos prises par l'armée et de 16 heures de films (8mm) qui, eux, sont toujours classés secret défense. LA RENCONTRE AVEC L'OVNI Le dossier va nous apprendre que fin novembre 1977, le colonel Hollanda et ses hommes ont passé des nuits entières dans la jungle amazonienne pour accumuler un maximum d'informations."
Mais je n'en sais pas plus. C'est ça dont tu parles ?
Ben, l'art en général, il y a plein de domaines justement, m'étonnerait qu'il n'y en ait pas un ou deux qui te parle.
Prends soin de toi enb tout cas, à bientôt @Sebunken!
@paradox, non.
Un indice...?
Ceux qui ont fait ça ont / auraient eu des pépins.
Sur ce coup là, c'est presque cadeau. 😉
@Bagheera , pas de réponse de ma part mais je te remercie, j´ai appris une nouvelle chose: But no one in the intelligence community uses the term UFO anymore. The new moniker is Unidentified Aerial Phenomenon, or UAP.
@Bagheera
Ben, je sèche.
Ovni, c'est à prendre au sens général ? Pas une question d'extra-terrestre. Ça me parait évident mais je suis crevé et intrigué.
pr, pr, pr. Purée, ça carbure dans la cafetière mais... non.
C'est des gens qui ont tiré sur des trucs volants non-identifiés mais en fait ils ont tirés sur des avions ou autres. Du coup, ils ont eu des problèmes ?
Je me prends la tête, je voulais dormir mais ça ménerve de pas trouver. Euhhh ! Je suis tomber sur des sites fascinants. 😵 😂
Il y en a un qui parle de la forme des machines volantes extra-terrestre : des soucoupes, des triangles ou des pépins. 😂
Et pis on est dans un fil art, non, c'est quoi le rapport ?
Bref...
Je donne ma langue à la panthère.
Certains se sont déjà vigoureusement battus contre des PAN ( phénomène aérospatial non identifié) / OVNI, sisi, et pas qu'un peu.
On peut parler de la bataille des PIPS (voire si on est joueurs, traduire ça par la bataille des pépins..)
C'est un incident qui s'est produit le 27 juillet 1943, dans le cadre de la campagne des Aléoutiennes de la Seconde Guerre mondiale. En préparation de l'attaque de l'île de Kiska prévue pour le mois d'août suivant, la marine américaine a formé le groupe opérationnel 16.22 (TG 16.22) sous le commandement du contre-amiral Griffin, qui était alors centré sur les cuirassés Mississippi et Idaho.
Le 27 juillet, à 80 mi ( ~130 km) à l'ouest de Kiska, le TG 16.22 a commencé à capter une série de contacts radar inconnus. L'ordre a été donné d'ouvrir le feu, et 518 obus de 14 pouces (360 mm) des deux cuirassés ont été tirés, mais ils n'ont pas été touchés, par contre, le souffle a endommagé des bâtiments américains..
À l'époque, le radar était encore une technologie nouvelle et peu fiable, et les conditions météorologiques autour des Aléoutiennes étaient particulièrement mauvaises. La visibilité était atroce, comme c'est normalement le cas dans cette région. Aucun navire de guerre japonais ne se trouvait en fait à moins de 200 mi ( ~320 km). L'auteur Brian Garfield suppose, sur la base d'analyses effectuées par des capitaines de bateaux de pêche modernes des Aléoutiennes, que les Pips/Blips/PANs/échos radars non identifiés étaient des vols denses de puffins fuligineux ou à queue courte, des espèces de pétrels migrateurs qui passent par les Aléoutiennes en juillet chaque année.
Mais bien sûr, ça aurait pu être aussi des aliens, des atlantes, ou des fantômes, qui effrayés par la puissance de feu de la navy, sont retournés dans leur(s) univers respectifs...ou pas.
Selon un expert : Il n'existe aucun véhicule capable de filer vers la surface de la mer a plusieur centaines de km/h, disparaître d'un coup, puis réapparaître pour recommencer, et finalement disparaître
Jusque là, je suis assez d'accord avec l'expert
Ces appareils doivent être équipés de dispositifs extra-terrestres, voire anti gravité, et sont trans-média, ce que la technologie ne sait pas faire.
Mouaip....
Appareils, il n'y a pas....par contre, des PAN
voir la vidéo
Merci @Bagheera. Ca élargit effectivement notre culture générale, mais juste une question en quoi trouves-tu que c'est une oeuvre d'art (objet de ce fil) 🙂? Ta question n'aurais pas été plus adaptée dans le Quizz Sciences ?
Un spectacle est un oeuvre d'art, et je pense (mais je peux me tromper) qu'une telle somme de bêtise est un spectacle pour le moins divertissant, qui s'inscrit pas mal dans la régression et la superficialité des arts depuis un peu moins d'un siècle. C'est bien Marcel Duchamp qui disait "bête comme un peintre", alors pourquoi pas "bête comme un militaire qui tire sur des bêtes".
Mais si il "faut" que ce soit une oeuvre d'art, soit..
C'est quoi, ça vient d'où, ça sert à quoi ?
Et points supplémentaires pour ceux qui peuvent me dire ce que représentent les spirales...😜
Ah, Marcel Duchamp ! Ma référence de base, mon maître à penser l'art, si je puis exagérer ainsi.
Bon, ton excuse est quelque peu tiré par les cheveux mais elle se tient, je trouve (chuis pas très objectif vu que tu as cité Duchamp, mais bon).
@Ambre31, excuse et justification acceptées ?
Bon, t'es sacrement pointu, toi. pfff !
Tu mets une grosse pièce dans la fente et des cacahuètes sortent du nez et roulent dans les spirales.
Merci pour ton explication @Bagheera ! Elle me semble constituer une belle introduction pour l'ouverture d'un fil sur ce qu'est l'art (encore un sujet qui pourrait bien nous occuper un moment 😉) !
Pour ta nouvelle devinette, encore une remarque, a priori, ici, la question de base de ce jeu est "de qui est-ce..." ... mais dans tes 3 dernières énigmes (passsionantes) il n'y a pas d'auteur, les questions poirtent plus sur le quoi, ou pourquoi... Je suis toujours pour l'ouverture,dans la mesure où cela convient au plus grand nombre... ce qui apparaîtra (ou pas) dans la participation et les propositions au fil des différents joueurs.
Cette statue me semble africaine, serait-elle une objet anémiste pour invoquer la fertilité, en introduisant je ne sais pas quoi dans la fente. Et poru les spirales, à part représenter les boucles de cheveux, au bout des tresses, je ne vois pas.
Thank you @Ambre31 👍
Sinon si jamais elle n'est pas Africaine. Peug être est elle Aztèque ou Maya ?
Pour l'énigme, non, ça n'est pas africain.
Pour le reste, faut-il qu'il y ait un nom d'artiste connu ? / célèbre ? / occidental ? pour qu'une oeuvre soit reconnue d'art, ou belle ?
Je dois avouer que je suis peu ému par les oeuvres en boîte de Piero Manzoni di Chiosca e Poggiolo, et infiniment plus par l'auteur inconnu de ça
Ou bien ça
Ou alors ça
@Bagheera , mais c est tout à fait normal, on n est pas "ému/e" sur commande, moi, par exemple, Picasso et pour les films, Bergman, me débectent royalement, un petit graffiti du coin peut m émouvoir jusqu aux larmes (dépend du coin géographique, je suis en voyage actuellement). 🙂
@Bagheera, bien sûr que ce n'est pas la célébrité d'un auteur qui donne la valeur à une oeuvre en tout cas de mon point de vue. Mais du coup puisque le thème de ce fil est de trouver l'auteur pourquoi pas pousser justement jusqu'à découvrir des auteurs peu ou pas connus, même si cela amène à en savoir un peu plus sur les habitudes des habitants des cavernes.
La sculpture, c'est dans le village Bamta, au sud-ouest de l'Himalaya, non ?
Mais à part faire joli (parce que c'est super beau), je vois pas.
Himalaya...non, du tout....et oui, c'est utile, très...
Je vous aide ?
C'est pas loin de quelque chose dont on a parlé récemment...
En fait, j'ai une question, est-ce qu'on comprendrait mieux si on avait l'ensemble de la photo, ce qu'il y a en dessous?
Ah, les grottes de Chauvet, ça aussi ça me touche. Grave. Le film de Werner Herzog est magnifique.
Bon, sinon, la sculpture, c'est pas un distributeur de cacahutes, ok, bon, euh...
Un masque, un truc qui te grandit, la fente sert à voir ?
Alors, oui pour l'océanie, et non, il n'y a rien de spécial par terre, c'est juste le sol
Ou alors un instrument agricole pour séparer les graines, et les autres ils dansent pour moudre le grain avec leurs pieds ?
Il s'agit d'une sculpture totem : un tambour à fente du Vanuatu, plus spécifiquement originaire de l'île d'Ambrym.
Les spirales sont, sauf erreur, un symbole de prospérité (forme spécifique des dents de cochons ).
@Ambre31 a trouvé la fonction de ce totem ! Il s'agit bien d'un instrument de musique mais aussi un moyen de communication, notamment dans le cadre du déroulement de cérémonies rituelles de grade (tous les totems symbolisent un ancêtre dans toute sa puissance, sa protection et sa "bienveillance", oserais-je dire).
Alors, l'objet, c'est un tamtam / tambour fendu, qui vient du pacifique sud / mélanésie.
Il est constitué d'un tronc d'arbre dur, fendu, et évidé (avec des cailloux, des bout de corail, et avec des braises), le but étant d'obtenir les meilleurs résonnances, sans pour autant percer le tronc.
Parfois, au dessus, il y a des sculptures de figures tutélaires. On peut en trouver au centre des villages, mais aussi au bord des plages.
A l'aide de bâtons de divers bois, il est possible d'obtenir différents sons et notes, étonamment graves, et puissantes, qui s'entendent loin, mais vraiment loin, selon le terrain, et le sens du vent, on peut les entendre à plus de 10km.
Leur but est n'est pas de juste "faire du bruit", mais de "parler"...parler à la communauté (comme par exemple faire revenir tout le monde au village), parler à la nature, parler aux exprits, mais aussi communiquer avec les villages voisins / îles voisines. Parce que oui, ces tamtams ont aussi le rôle de transmetteur, et certains "anciens" savent parler/écouter la langue de la percussion.
Au point, que les expats appellaient ce système "radio cocotiers" (car oui, cette forme de communication peut se pratiquer en tapant sur les troncs de cocotiers, mais un tronc évidé émet un son bien plus fort), pratique pour annoncer l'arrivée du bateau de vivres, celle d'une campagne de vaccination au dispensaire, ou de transmettre le message "les blancs ont voulu tuer une vache, ils en ont flingué 7, venez tous, il y a de la viande pour tous les villages"...très pratique, efficace, rapide.
Bref, une version auditive du télégraphe Chappe, similaire dans son concept au cor des alpes.
Et les spirales, ce sont des dents de cochon, très, mais alors TRÈS importantes là bas.
Ces tambours sont représentés sur les billets de banque de 500 Vatu, et les dents de cochon sont simplement sur le drapeau du pays.
Félicitations, et au suivant.
Bravo @Galatee, c'est a toi!
Puis-me permette une suggestion @Bagheera ?
Tu ne creerais pas un autre fil jeu, genre "c'est quoi, c'est pour quoi, ca sert a quoi, etc..." ou tout autre appellation qui te viendrait ? Moi j'aime vraiment beaucoup chercher tes énigmes !
@Ambre31, je t'en prie, c'est bien toi qui a trouvé la première ! 🙂
Merci @Galatee, mais je n'ai trouve qu'un indice en décrivant un dessin expressif et par ailleurs, contrairement aux apparences je n'ai pas de temps pour Apie cet après midi 😉. Fais toi plaisir 🙂!
@Ambre31, je te propose alors que nous fassions toutes deux une propositions, comme il est possible de se creuser la tête sur deux énigmes. 🙂
Comme à mon habitude, je me creuse la tête et vous reviens. 🙂
Bon, je vous préviens, cela ne va pas être facile.
Ce sera sans doute un jeu de piste car vous ne la retrouverez pas en googlisant 😋
En fait, la question, c'est de découvrir la question, c'est ça ? 😜
Et les initiales de la réponse, ça ne serait pas J P R par hasard ?
😄
Je ne vois pas ce que le "P" vient faire dans cette histoire 😉, mais je te l'accorde, il s'agit de retrouver l'auteur ainsi que le nom de l'ouvrage, duquel cette illustration est extraite. 🙂
Attention @Bagheera, je me fie à l'édition française. Ah ah je suis dure en affaires ! 😋
😄
Bravo, ce fut rapide ! 👍
Je te laisse le soin de révéler le titre de l'ouvrage et de son auteur. 🙂
Je me creuserai davantage la tête la prochaine fois ! 😉
Bon, alors, la réponse..
Jean (Pierre) Rambosson, Histoire des astres illustrée ou l'Astronomie pour tous.
Bon, on y va...
Alors, simple...
C'est qui, et il a fait quoi ?
Alors...je ne vais dire que des bêtises, 😋
Pour l'énigme, j'ai pensé à l'Asie...un empereur ou un Roi. Pas spécialement un guerrier en raison de l'absence d'armure. Il me semble par ailleurs discerner un motif se rapprochant de la forme d'un dragon.
Dynastie chinoise, cela n'y ressemble pas...
J'ai pensé à la culture des Mongols et même au Népal.
Avec cet indice qui me fait songer à l'Arche de Noé, j'avoue être...perplexe 🤔
On trouve plusieurs orthographes pour Uta Napishti
Ce texte fait partie des plus anciens textes des humanités. Traduit du summerien, écriture cunéiforme sur tablettes...d'argile
Et même si jamais c'était pas ça la réponse à l'énigme de @Bagheera, si vous voulez une possible traduction du déluge dans l'épopée de Gilgamesh, j'ai trouvé cela Ici
Tu es sur une piste. Mais dificile de ne pas en dire trop, sinon c'est trop facile de trouver a coup de Google.
Il est connu et quasiment vénéré dans certaines partie du monde, pour autant, en occident, personne ne le connaît. Et pourtant, il y a des statues de lui, et il est sur des timbres.
Cet homme était un visionnaire, et il à fait des choses extra-ordinaires, tellement que l'occident à tout simplement nié la possibilité même de ces actions.
Et les révolutions scientifiques qui en ont découlé ont incroyablement aidé les occidentaux, et permi d'avoir un monde tel qu'on l'a maintenant.
Il n'est ni roi, ni empereur, pas pas loin.
Un indice, il était musulman, et se déplaçait avec plus de 25'000 personnes.
Aucune envie de chercher sur Google personnellement j'aime mieux jouer vraiment.
Punaise, c'est l'amiral Zheng He...j'ai dû fouiller un bon bout de temps dans ma mémoire 😬
Merci @Hatsa pour ce lien très intéressant.
Pareil pour moi, je préfère jouer, incontestablement. 🤘
Félicitations Galatée, c'est bien l'amiral Zheng He...tellement important, et tellement inconnu en occident.
Sa vie est fascinante..
Né en 1371 dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, son nom initial est M? S?nb?o (chinois simplifié : ??? ; chinois traditionnel : ??? ; pinyin : M? S?nb?o ; Wade : Ma³ San¹-pao³). Zheng He était un Hui, un Chinois Han musulman. Il est également possible qu'il soit d'origine cham musulmane, lorsque le royaume Champâ arrivait jusqu'à la bordure méridionale du Tonkin avec le Yunnan au Nord. Le préfixe honorifique Hadji (Al hadj) indique qu'il est allé à La Mecque, comme son père et son grand-père2. Le trône impérial a eu plusieurs hauts dignitaires d'origines ethniques diverses.
On ne connaît que peu de choses sur son enfance. Descendant direct de Sayyid Ajjal Shams al-Din Omar, le premier gouverneur du Yunnan nommé par la dynastie mongole des Yuan au XIIIe siècle, il est lui-même fils du gouverneur du Yunnan3. Lors de son enfance, la province est envahie par l'armée impériale, campagne au cours de laquelle son père trouve la mort.
Carte historique des pays et des villes de 1402, dite carte Kangnido4, réalisée d'après des cartes chinoises de 1330 et 1370 et des données persanes.
Carte chinoise décrivant les expéditions de Zheng He.
Âgé de 13 ans, lui-même est capturé et castré, comme il est de coutume pour les fils des chefs de guerre rivaux prisonniers, destinés à faire partie des eunuques de la Cour impériale, un rôle offrant une relation privilégiée avec l'empereur. Il gravit peu à peu les échelons. Entré dans les faveurs de Zhu Di, Prince de Yan, ce prince ambitieux dont il est l'un des stratèges usurpe le trône impérial de Chine en 14025 et devient Yongle (qui signifie « Félicité éternelle »), le troisième empereur de la dynastie Ming. M? S?nb?o change en 1404, son nom en Zheng He, après la bataille de Zhenglunba près de Pékin, et c'est ce titre qui lui vaut d'être choisi pour commander plus tard la plus imposante marine du monde6.
Le troisième empereur Ming reste unique dans les annales de l'histoire de la Chine : Yongle désire étendre les limites de la Chine, aussi bien vers le Nord (transfert de la capitale de Nankin à Pékin en 1409) que vers le sud (occupation du royaume du ??i Vi?t en 1407). Il fait de Zheng He l'amiral de la flotte impériale, sans que celui-ci ne soit jamais allé en mer. Il lance la construction de centaines de navires à Nankin, alors capitale impériale, sur le Yangzi Jiang (ce qui réduira de moitié la couverture forestière du sud de la Chine) et ordonne de grandes expéditions exploratrices dans tout l'océan Indien. En tant qu'amiral, Zheng He effectue sept voyages de 1405 à 1433.
La flotte compte environ 70 vaisseaux et 30 000 hommes à son apogée.
Après la découverte d'un gouvernail énorme lors de fouilles dans le sud-est de la Chine et en se fondant sur un récit datant de près de 100 ans après l'époque de Zheng He, certains spécialistes affirment que ces vaisseaux pouvaient atteindre 138 mètres de long et 55 mètres de large et comptaient neuf mâts7.
Un parchemin bouddhiste datant de l'époque de Zheng He et représentant des vaisseaux à quatre mâts semble infirmer cette thèse : ceux-ci n'auraient alors mesuré qu'une soixantaine de mètres de long.
Ces dimensions sont comparables à celles des grandes « caraques » des marines européennes, à la même époque (les navires d'exploration sont nécessairement plus petits et plus maniables, comme la caraque Santa Maria de Christophe Colomb, construite environ 70 ans plus tard, qui mesurait trente mètres de long et huit mètres de large).
Les expéditions chinoises authentifiées
La girafe ramenée par Zheng He en 1414 fut qualifiée de qilin. Peinture de Shen Du, artiste de la cour des Ming.
La préparation des expéditions est méticuleuse, avec par exemple la fondation d'un institut des langues étrangères à Nankin8.
Les échanges commerciaux sont nombreux. D'un de ces voyages, il ramène une girafe de Malindi, un bourg swahili (actuel Kenya), qui est considérée en Chine comme un exemplaire du qilin, un animal légendaire. De l'or, de l'argent, de la porcelaine et de la soie sont échangés contre de l'ivoire et des animaux exotiques, tels le zèbre, le dromadaire ou l'autruche.
Zheng He explore, durant toutes ces années de voyage :
les côtes de l'Asie du Sud-Est (notamment Java et Sumatra dans l'actuelle Indonésie) ;
de nombreuses îles de l'océan Indien (notamment l'actuel Sri Lanka).
La dernière expédition de Zheng-He.
Il remonte la mer Rouge jusqu'en Égypte et descend les côtes africaines jusqu'au Mozambique.
C'est à la suite d'une de ces expéditions qu'en 1414, le sultan de Malindi (dans l'actuel Kenya) inaugure des relations diplomatiques avec la Chine.
Ces expéditions offrirent des occasions militaires : Zheng He mit un terme aux raids du pirate Chen Zuyi dans le détroit de Malacca, qui relie l'océan Indien à la mer de Chine méridionale. Par ailleurs, il affronte avec succès, sur terre, les forces du Royaume de Kotte (actuel Sri Lanka).
Ça, c'est JUSTE sa dernière expédition.
On peut lui attribuer, entre autres, l'utilisation des cartes (imprimées), de la boussole, de l'astrolabe, il avait résolu le problème du scorbut (il y avait des bateaux-fermes sur lesquels poussaient le soja), l'utilisation de l'eau douce comme lest pour les bateaux, qui étaient de taille gigantesque, certains parlent de la taille d'un terrain de foot.
Et oui, il a ramemé des animaux en chine, l'image ci-dessus est la reconstitution de la coupe d'un de ses bateaux.
En 2002, une thèse, d'un militaire britannique Gavin Menzies soutint qu'une partie de la flotte aurait contourné le sud du continent africain pour remonter l'Atlantique jusqu'aux Antilles ; une autre partie aurait franchi le détroit de Magellan pour explorer la côte ouest de l'Amérique et, finalement, une troisième partie aurait navigué dans les eaux froides de l'Antarctique. Les côtes de l'Australie auraient même été atteintes lors de ces voyages d'exploration<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. Ils seraient donc, selon Menzies, les premiers à avoir fait le tour du monde<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.
En 1503, une flottille portugaise vogue à son tour vers l'Inde, et plus précisément vers le port de Cochin. Elle doit y rejoindre le navigateur Afonso de Albuquerque. À la tête d'un des navires, le capitaine António de Saldanha, qui sera le premier Européen à accoster sur le site de l'actuelle ville du Cap, en Afrique du Sud, consigne ce qu'il apprend dans l'océan Indien.
Il note que les habitants de Socrota, petite île au large de l'actuel Yémen, se souviennent que bien avant les Portugais, d'autres navires sont arrivés de très loin, avec à leur bord des équipages « aussi blancs » qu'eux*. Et au moment de décrire Kollam, en Inde, il affirme qu'il y a sur place des descendants de ces expéditions, et que ces gens sont des « Chinois », des vrais, venus des confins de l'Asie.
Quelques années plus tôt, le souverain de Calicut n'est lui-même pas spécialement étonné par l'arrivée des Portugais ; juifs, musulmans, chrétiens, nombreux sont ceux qui, marchands ou religieux, les ont précédés dans sa cité-État, une escale fréquentée depuis fort longtemps. Mais, fait notable, ce râja leur propose d'installer leur comptoir dans des remparts fortifiés utilisés autrefois par les Chinois, qu'on n'a plus vus de longue date.
Bien plus loin à l'Est, dans les années 1510, Tomé Pires décrit comment le détroit de Malacca, carrefour maritime clé entre la mer de Chine méridionale et l'océan Indien depuis des millénaires, a participé dans un passé relativement récent à un « ordre chinois du monde », et comment l'ombre de la suzeraineté de l'empire plane encore sur les lieux. En 1528, le sultan de Johor, entrant en contact avec les Portugais, propose de leur payer ce qui revenait autrefois « au roi de la Chine ».
Pendant leurs « découvertes », les Européens consignent une multitude de vestiges chinois datant d'une époque révolue : du patrimoine urbain sur les côtes indiennes du Kerala et du Coromandel, mais aussi à Ceylan (l'actuel Sri Lanka), aux Maldives ou sur l'île de Tanah, dans l'Indonésie actuelle. Ils remontent le fil de cette emprunte, omniprésente en mer de Chine méridionale, jusqu'à entrevoir la tanière du dragon, à Macao.
Pour mesurer la trace que la Chine a laissé jusqu'au Kerala, plusieurs éminents chroniqueurs de l'époque, dont le naturaliste Garcia de Orta, évoquent dans leurs écrits l'existence, à Cochin, d'une stèle chinoise en pierre vieille d'un siècle. Elle semble pratiquement fonder la légitimité du pouvoir du souverain local ; un objet jalousé par ses voisins, et tout particulièrement le râja de Calicut, tant sa charge symbolique est forte.
Gaspard Correa affirmera plus tard que dans le pays de Cananor, plus au Nord, une légende racontait, en 1498, que l'Inde serait un jour « dominée par un roi venu de très loin, avec des gens blancs, qui feraient beaucoup de mal à tous ceux qui ne seraient pas leurs amis ».
D'autres Blancs, confirme-t-il, venus à la fois de Chine, de Malacca et des Ryukyu, en mer de Chine orientale, sont arrivés bien avant. Mais il ne s'agissait pas des conquérants de la prophétie, selon les sorciers.
Bref, sans les chinois et Zheng He, il y aurait certes eu Marco Polo, par contre on peut sérieusement discuter au sujet de Vasco de Gama, Christophe Colomb (qui n'a JAMAIS mis les pieds aux USA du reste), Amerigo Vespucci, James Cook, Bougainville, Jeanne Baret (ah tiens, vous avez entendu parler....d'ELLE ?), Darwin, Magellan, Bougainville, La Peyrouse, etc etc.
Enigme suivante SVP ?
citation :
Merci pour cette bio @Bagheera 👍
Descendant direct de Sayyid Ajjal Shams al-Din Omar, le premier gouverneur du Yunnan nommé par la dynastie mongole des Yuan au XIIIe siècle
Mes deux p'tits doigts me faisaient hésiter entre un descendant d'une dynastie chinoise et mongole.
J'ai été troublée par les éléments que sont coiffe, cape, absence d'armure et le symbolisme du dragon.
citation :
Enigme suivante SVP ?
Amiral, oui, Amiral ! 😉
Je vous propose de découvrir l'auteur de cette page de manuscrit ainsi que son ouvrage.
@galatee , c´est dur pour déchiffrer, mais j´ai pensé au dialogue avec le roi...
Voici la question suivante, assez facile je crois, même si la question est .... en allemand, qui a dit: "Ich bin ein Berliner"?
Voici aussi un indice imagé:
"Ceci n'est pas un beignet."
Ah, pardon, c'est belge, pas allemand. 🙂
Kennedy qui s'est pris pour le King.
@galatee , ouais!!!
Il aurait dû dire: Ich bin Berliner, tout simplement... Ajouter un article en a fait un beignet.
Bon Kennedy je ne connaissais pas mais Le petit prince, j'avais le 33t petite et j'ai acheté et relu le livre il y a peu. Mais je n'ai pas réussi a déchiffrer 🙁 et n'au sans doute pas assez insisté en me disant que je ne connaîtrais pas l'auteur... Dommage 🙁 et Bravo Magda72!
@Ambre31 , mes déductions se concentraient d´abord sur le dialogue et j´ai même pensé à Alexandre Dumas qui a beaucoup de dialogues, mais je suis parvenue à lire le mot "roi", alors.... Mais je n´étais sûre de rien, aussi bien cela aurait pu être quelqu´un d´autre, après tout...
@Ambre31, je pense qu'il faut aussi se fier à son intuition et ne pas hésiter ! 🙂 Le Petit Prince est une vraie merveille. Enfant, j'écoutais aussi (mais en version "mange-disque" 45T 🙂 ) en alternant avec le Carnaval des Animaux 😍
@Magda72, non ce n'est pas Pascal. Cet auteur n'est pas un philosophe, à proprement parler. 😉
Qui a dit...
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »
😈
@Bagheera , uniquement parce que d´autres sont tombés dedans comme Ségolène Royal (à part la bravitude des chinois...). 🙂
Voici le temps de retourner aux pinceaux et faut pas les emmêler, un peintre russe que vous trouverez probablement aisément:
(Je ne jouerai pas sur ce coup là 😉
Magnifique peinture que tu nous proposes là @Magda72 !)
@Galatee , parce que tu sais? Mais pourquoi pas jouer? Tu es son arrière-petite-fille? Et alors, tu peux jouer quand même.... 😀
😄 non pas du tout @Magda72, je laisse les autres découvrir...🙂
La signature en bas a gauche à bien aidé, je dois l'avouer 😀
@Bagheera , @Galatee , zut zut zut, on n?est jamais trop vigilant! 🙂 La signature, pour mon regard, était noyée dans la mer, certainement....
Je penche pour une momie dont les doigts furent sectionnés (pillage de bijoux) sauf les majeurs car il sont sans anneau pour permettre le tir a l'arc. Sauf que l'on ne tire pas des 2 mains ....
Et il reste un anneau ...... hargggghh je vais chercher toute la journée !!! C'est malin 🙄
Pas mal, pas mal @Melanoe ! 🤘 🙂
J'aurais bien dit "une radio de Jul" mais c'est juste pour me marrer ! 😂
Les 2 mains sont attachées. Doigts sectionnés. Anneau non récupéré..... russe ? Médiévale ? Viking ? Celte ?
Bon, tu donnes d'autres indices @Bagheera ? ça stagne un peu là 🙂.
C'est l'atelier de Mengele. Et la radio, c'est les bras coupés de Vera Alexander qui lui font un doigt chacun.
La personne n'est pas célèbre, elle est célébrissime.
La première photo est un pastiche de ce qu'elle à fait.
Cette personne à fait, découvert, et appris plein de choses. Entre autres, cette personne à appris en autodidacte et en urgence la mécanique automobile.
Sa vie mériterait qu'en en fasse un roman.
Sur la dernière photo, on peut voir 50% de cette personne.
Difficile de vous en dire plus sans que la réponse ne soit évidente...
Einstein ?
Ses 50% (racourci qui mériterait débat...) seraient sa femme Mileva Maric.
"Il a fait naître les rayons X" selon cette source https://albert-einstein.fr/inventions-decouvertes/
A eu maille à partir avec un problème de mécanique auto, qu'il n'aurait su résoudre et aurait été moqué à ce propos.
Mais si ici, on est plus dans la science que dans l'art, j'ai l'impression qu'on sort du fil. Il y a un quizz science, sinon. Les deux sont parfois très lié, je dis pas mais ça n'aide à savoir vers où chercher.
Bon, j'ai sorti Rötgen pour la radio mais il est pas célébrissime. Dans les noms connus qui ont bossé sur les rayon X, il y a Tesla. ???
Allez, je lance un autre de qui est-ce en attendant :
"Par ma foi ! Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela."
Oui, j´adore Molière, il y avait aussi cette phrase, de mémoire "Je ne le connais ni de grand-mère ni de grand-père" (parlant de grammaire) dans cette pièce du Bourgeois gentilhomme, @Ambre31. Mais je vais voir ce que je vais demander... 🙂
J'adore quand ces connaissances sortent de moi sans que je n'en ai aucune conscience ... 🙂 Mondrian !
@Ambre31 , ouiiii!!! 😍 C´est Mondrian!
Merci de concocter une nouvelle énigme! 😀
@Ambre , comme j´ai proposé au hasard, je n´ai aucune idée où cela peut se trouver..... Mais toi, tu sais? 😍
Ben oui, je sais, je te propose de chercher encore un peu, c'est facile.
Merci @Ambre , qu´est-ce qu´on apprend avec toi: c´est au bord de sa piscine dans sa maison à Costa Brava si j´ai bien compris?
Dans sa maison à Port Lligat, juste à côté de Cadaquès sur la Costa Brava. C'est un endroit magique à visiter si vous passez par là, ou plutôt ça mérite le détour 🙂 et penser à réserver longtemps à l'avance 🙂.
https://annima.fr/visiter-la-maison-de-dali-a-port-lligat/
Bravo donc @Magda72, c'est à toi !
J´ai un grand plaisir de présenter un grand (1m 90) artiste contemporain!
(j'aime bien, ils sont moins bien ceux d'Ikéa, désolée je sors 🙂)
Je vous laisse chercher je ne connais pas du tout.
Oznoon, très chère @Magda72. Il a exposé à la Vilette il y a quelque temps déjà. 😉
@galatee , je crois qu´Oznoon avait engagé Junior Fritz Jacquet... Mais corrige-moi si ce n´est pas exact, du moins c´est ce que j´ai cru....
En tous cas, pour Oznoon tu as raison, @galatee , à toi de proposer quelque chose!!! 😍
Mais par souci de promotion, voici Junior Fritz Jacquet avec une autre oeuvre en papier, il se dit "plieur de papier" plutôt "qu´origamiste".
J'ai répondu trop vite ! J'ai donné le nom de l'expo...le créateur est bien Fritz Jacquet ! 🙂
@galatee , mais quand tu auras 5 secondes, merci de relancer.... 😍
Laisse-moi quelques minutes, j'ai quelque chose sur le feu ! 😂
Que penserais-tu de nous donner quelques solides indices @Galatee?
Avec plaisir @Ambre31 ! 🙂
Mon indice est que ce n'est pas l'auteur qui a illustré les pages du manuscrit de son roman.
Il s'agit d'une illustratrice moderne bien que l'auteur en question ne soit pas un contemporain. 😉
Il vous suffira de retrouver l'auteur ainsi que le titre de son roman pour gagner. 🙂
Deuxième indice : il a fini comme le personnage de ce roman-ci, avant de mourir.
Il a sombré dans la folie, à la fin de ses jeunes jours, effectivement 😉
@paradox, hélas non. Il s'agit d'un écrivain beaucoup plus vieux, dont l'écriture s'apparentait initialement au réalisme. 😉
Hello @Hatsa 🙂
A deux ans près sur la date de naissance...
Il ne s'agit pas de Lautréamont mais d'un écrivain qui a ensuite "basculé" dans le genre fantastique 😉
Effectivement @Hatsa ! 👍
Il s'agit d'une des 17 aquarelles réalisées par l'illustratrice Mélanie Roy, dans le cadre de la reproduction du manuscrit du Horla de Maupassant.
Que tu sois environné par le chant d'une lampe ou par la voix de la tempête, par le souffle du soir ou le gémissement de la mer, toujours veille derrière toi une vaste mélodie, tissée de mille voix, où de temps à autre seulement ton solo trouve place. Savoir quand tu dois intervenir dans le choeur, c'est le secret de ta solitude : de même que c'est l'art de la relation véritable : se laisser tomber de la hauteur des mots dans l'unique et commune mélodie.
@Magda72
Oui Rilke note XVI de Notes sur la mélodie des choses. Une merveille littéraire. 🙂
@Opicino : Mêe Lo D'y des choses ?
(Entre parenthèses notez l'extrême justesse de cette perspective de ces couleurs dans l'angle ... fichtre ). Il aimait les coins.
@Hatsa! Bravo bravo! C´est Vermeer! (Pas Danone 😄 )
Je crois que Danone l´a utilisé car les droits d´auteurs sont déjà dans le domaine public....
À toi, Hatsa! 🙂
Voici d'abord le point de vue de la plénitude et de la réjouissante positivité : la complexité infinie n'est que l'aspect problématique d'une intelligibilité intelligible elle-même à l'infini (...) Dans ce vaste problème où le donné ne cesse de poser de nouvelles questions et de promettre de nouvelles réponses, où l'esprit ne cesse d'apporter de nouvelles solutions et à nouveau d'interroger, il y a en quelque sorte à penser infiniment, comme il y aura, dans l'avenir, à développer inépuisablement et à connaître sans fin. (...) Mais cette optimisme renvoie à un pessimisme corrélatif qui en est, pour ainsi dire, le verso. L'infini n'est pas seulement le futur toujours ouvert devant l'effort de notre esprit et la pénétration de notre pensée ; il est encore, pour qui s'attendait à la perfection et à la circonscription de la chose, l'inachèvement ; il est l'informe et l'indéterminé ; il n'est pas seulement une possibilité inépuisable de méditation, il signifie encore l'impossibilité d'enserrer ; on n'en a jamais fini de comprendre (...) ce qu'il est impossible de comprendre (...) : l'esprit de finesse, de plus en plus attiré dans les entrailles de l'intelligible, est de plus en plus saisi d'angoisse devant la grandeur immense à étreindre, de plus en plus incapable de traiter le tout comme une chose. Cette décourageante négativité n'est-elle pas une positivité lue à l'envers ?
Tout à fait Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien, oui tome 1.
Tu vas très vite @Magda72, j'espère que certains prendront le temps de lire ce passage tout de même, il est excellent je trouve.
Donc, comme le disait @Hatsa , prière de lire le passage de Jankélévitch posté par Hatsa avant de deviner l´auteur de ce tableau:
@Hatsa , oui! J´adore! Le Bal du Moulin de la Galette cette fois, mais j´adore tout ce qu´il a peint! 😍
(J´espère que tu avais lu le passage posté par toi - non, blague of course!).
À toi! 😍
Le monde de la relation se construit dans trois sphères.
La première est la vie avec la nature ; la relation y bute au seuil du langage.
la deuxième sphère est la vie avec les hommes ; la relation y devient explicite.
La troisième sphère est la vie avec les essences spirituelles ; la relation y est muette, mais elle engendre un langage.
@Hatsa, aucune idée ... serait-ce un philosophe ? Krishnamurti 🙂?
Non ni l'un ni l'autre.
Il est philosophe, conteur et pédagogue.
Juif d'origine allemande.
Né au 19eme mort au 20eme.
Ah, ben j'avais raison sur le fait qu'il était philosophe, c'est déjà un début 🙂
Oh pardon je vous ai induit en erreur il est d'origine viennoise.
@Ambre31 , tant que @Opicino cherche une oeuvre, je me permet de présenter une poésie très connue, en pensant aussi à @Jane:
"Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;"
C´est sans doute superfacile, donc, à votre avis, qui l´a écrit?🙂
@Magda72, je laisse le soin à @Jane, comme une pensée ailée et si elle le désire, de répondre à ton invitation, dans l'attente de la proposition de @Opicino. 🙂
N'oublions pas, non plus, l'énigme proposée en son temps par @Bagheera. C'est qu'il nous faudrait manifestement un indice supplémentaire.
Cette personne a directement sauvé des milliers de vies. Indirectement, les implications de ses découvertes sont innombrables.
Cette personne a embauché entre autre sa fille, c'est elle qui est en photo ci-dessus. Sa fille aussi est extrêmement célèbre.
Ah non, Wilhelm Conrad Röntgen n´avait pas d´enfants.... zut....
Cette personne voulait faire des études supérieures, mais cela lui a été interdit.
Plus tard, cette personne à voulu étudier la médecine, mais à changé de voie car il y avait trop d'étudiants étrangers.
Cette personne était excellente en beaucoup de choses, mais particulièrement en mathémathiques
Plus tard, cette personne a vécu une rencontre magnétique.
Pierre Curie, cela recoupe un peu la réponse de Galatee...?
Ola Ola je manque à mes devoirs (une habitude ...hélas).
donc voici quel est l'auteur mystère de ceci (qui est géant jugez plutôt) :
" je serai libre d'aller mystiquement ou vulgairement, ou savamment.."
Possiblement Rimbaud, en 1874, lettre découverte dans les archives familiales de la famille Andrieu, non ?
@Bagheera je m'incline et te félicite. Dans quel tiroir cette lettre ? :)
Alors, le tiroir, je ne sais pas, je dois activer le mode hacker ? Il doit bien y avoir une webcam qui traîne dans le coin 😂 😈
Sinon, ce qui m'avait amusé à l'époque, c'est que la lettre avait été écrite de Londres, 1 an après la semaine sanglante de la commune (de Paris), que Verlaine (est-ce que je dois expliquer les relations Verlaine - Rimbaud ?) faisait partie du Cercle d'études sociales (fondé en janvier 1872), sur recommandation de...Jules Andrieu. Ce cercle était à la fois un groupe d'entraide pour les communards en exil, un lieu de débats et, comme son nom l'indique, un centre d'études.
Et parmi ses membres il y avait un certain Karl Marx.
Parfois, l'histoire est amusante.
Tak !
Marie Salomea Sk?odowska, connue plus tard sous le nom de Marie Curie. Ça faisait un moment que vous tourniez autour...mais oui, c'est une femme !
À qui on a gentiment expliqué que, les études, pour une fille, mauvaise idée.
Son père, W?adys?aw Sk?odowski, enseignait les maths et la physique, et après l'interdiction faite par les Russes des démonstrations en laboratoire, il a acheté les équipements pour enseigner à ses enfants. Son père était "un peu trop" indépendantiste, on y reviendra.
Marie, à qui on explique que non, les études supérieures, pour une femme, pas une bonne idée, donc illégal, et donc elle va suivre une université clandestine Flying University / Uniwersytet Lataj?cy, clandestine et patriotique, et qui accepte les femmes.
Marie, qui va à paris, et s'engage comme gouvernante, pour payer les études de médecine de sa soeur (à charge de revanche).
Marie, qui voulait faire médecine, mais comme il y avait trop d'étudiant(e)s dans la branche, finit par choisir physique et chimie.
Marie, qui étudiait, pour oublier qu'elle avait froid, et qu'elle avait faim.
Marie, qui reçoit des titres en phyque et finit par décrocher un travail dans un laboratoire industriel.
Marie, qui cherche de la place pour travailler, et qui via un ami lui présente un certain Pierre Curie, qui recherche un assistant pour travailler sur les propriétés magnétiques de certains métaux.
Pierre qui propose le mariage à Marie, qui refuse parce qu'elle veut retourner en Pologne, Pierre qui lui dit qu'il s'en fout, même si il doit finir prof de français.
Marie, à qui on explique que non, décidément, la place d'une femme, c'est pas à l'université de Krakovie, et qui se dit que finalement, la France, c'est pas si mal que ça...et Pierre non plus.
Marie, qui se marie (!) donc avec Pierre, à l'église...sa robe de mariée, vous la connaissez, elle s'en est servie pendant des années comme son habit de laboratoire.
Marie, qui cherche un sujet de thèse, et entend parler des Rayons X (on y arrive), et de l'uranium.
Marie, qui utilise ses compétences acquises dans un labo industriel, et qui a l'idée d'utiliser un électromètre mis au point par Pierre pour prouver que les radiations viennent de l'atome d'uranium lui même, ce qui établit la radioactivité, et casse le dogme de l'atome insécable (alors que c'est la définition même du mot atome a-tomos, qu'on ne peut pas couper).
Marie, qui a une fille, tout en travaillant à extraire de l'uranium dans un cabanon, ni chauffé, ni même étanche, sur des échantillons le plus souvent donnés par les industriels.
Pierre, qui se rend compte que Marie est sur une découverte révolutionnaire, et qui décide de l'aider dans ses recherches.
Marie, qui découvre que certes, il y a de l'Uranium, mais aussi un "autre" truc, qu'elle décide d'appeller Polonium, comme ça, alors que son pays est divisé (encore pour un moment) entre la Russie, l'Autriche et la Prusse.
Marie, qui découvre un truc encore plus puissant que le Polonium (et que vous avez tous respiré un jour), le radium, et qui appelle ça, la radioactivité...
Et là, le comité nobel décide de donner le prix Nobel à Henri Becquerel et.... Pierre Curie...parce que les femmes, hein...
Du coup, Magnus Gustaf , mathématicien et membre du comité s'en offusque, viole le secret, et en informe Pierre, qui remet les pendules à l'heure...sèchement...
Donc, la voilà première femme a recevoir le Prix Nobel...aller le chercher en personne à Stockholm, heu non..ils ont des recherches à faire.
En prime, 2ème enfant...les femmes sont multitâches, non.
Ils ont failli partir à Genève, alors du coup, Paris leur accorde un laboratoire (presque) digne de ce nom.
En 1906, Pierre décède d'un bête accident, courir en traversant la rue sans regarder, pas une bonne idée.
Marie ne sa laisse pas abattre, malgré une opinion publique misogyne et xénophobe (enfin, ça n'a pas vraiment changé...une sale étrangère SAUF quand elle remporte des prix internationaux, auquel cas, elle est française)...en plus, elle couche avec un homme marié, et plus jeune qu'elle, une honte...donc la rumeur la fait passer pour juive...parce que..pourquoi pas.
Comme elle a découvert le Radium, 2ème prix Nobel, en chimie cette fois...bien que certain au comité essayent de le bloquer...Marie leur fair alors remarque que "Le prix nobel, c'est pour la découverte du polonium et du radium", et qu'il "n'y as pas de lien entre son travail scientifique et sa vie privée"...prenez vous ça dans les dents..
Ensuite, c'est la guerre...et on arrive au sujet de l'énigme.
La radiographie, elle connaît, elle sait faire...et elle veut aider. Elle propose de faire fondre ses médailles en or du nobel..refus de la France, alors elle utilise l'argent du prix pour aidre à l'effort de guerre mais pas seulement.
La doctrine à l'époque sur le front c'était "on rapatrie les blessés pour les soigner loin du front"...et comme ça, ils meurent en route.
Avec l'aide de Henri Coutard médecin, et Claudius Regaud, directeur du Pavillon Pasteur de l'Institut du Radium, elle étudie l'anatomie, et la mécanique.
Elle met en place dès 1914 le premier centre de radiologie opérationnel, et décide de mettre au point des unités mobiles de radiologie. Pour faire cela, elle demande de l'aide au corps médical, qui lui dit d'aller s'occuper de ses affaires, aux militaires, pas mieux. Du coup elle a construit de sa propre initiative la première unité mobile en empruntant et adaptant la voiture de la princesse de Polignac. Pour le courant électrique, elle installe une dynamo, elle prend son propre matériel de recherche sans usage, et puis elle va inaugurer en personne avec son chauffeur-laborantin expérimentateur (Louis Ragot) une première campagne en visitant les hôpitaux du front engorgé de blessés. Ce que l'argot militaire a désigné sous le nom de « p'tites Curies », sont des véhicules de tourisme équipés d'appareils Röntgen avec une dynamo alimentée par le moteur du véhicule, et pouvant donc se rendre très près des champs de bataille et ainsi limiter les déplacements sanitaires des blessés. Les véhicules permettent aussi de prendre des radiographies des malades, opération très utile pour situer plus précisément l'emplacement des éclats d'obus et des balles et faciliter l'opération chirurgicale, soit différée soit immédiate sous le dispositif radiographique. Marie Curie transforme l'Institut du radium déserté en août 1914 en véritable école de radiologie, pour former des bataillons de jeunes femmes aide-radiologistes37. Elle a aussi participé à la création de 150 postes fixes de radiologie, au sein des hôpitaux militaires.
Elle a besoin de fonds, qu'elle obtient auprès des femmes, elle a besoin de bras, de cerveaux, de compétences, les hommes sont des soldats, pas grave, elle va former des femmes (pendant la 1ère guerre mondiale, n'oubliez pas le contexte, hein).
Avec ces voitures surnommées les "petites Curies", la chercheuse se rend elle-même au plus près du front, le plus souvent accompagnée de sa fille Irène, âgée seulement de 17 ans. Au total, elle effectue 45 missions entre 1914 et 1918, dont 11 en Belgique. Pour Roseline Debaillie, il s'agit d'un véritable tournant dans sa vie : "Elle voulait faire quelque chose de pratique pour aider les blessés. Elle ne voulait pas se cacher dans son laboratoire, mais souhaitait se rendre sur le terrain. La radiologie était des plus utiles car elle permettait d'aller au plus profond pour mesurer là où la balle ou les éclats étaient logés".
Malgré l'utilité de son engagement, Marie Curie rencontre des difficultés. Au sein de l'armée française, tout le monde ne voit pas d'un très bon oeil les allers-retours de cette femme, simple civile, sur le front. Réprimandée par le directeur du service de santé militaire, la chercheuse lui tient tête dans un courrier et assume sa mission. Elle veut porter secours aux poilus français et à ce pays qu'elle appelle affectueusement "la brave petite Belgique". "À Furnes, j'ai fait des examens radiologiques dans le but de rendre des services. Le roi et la reine des Belges m'ont tous les deux exprimé leur désir de me voir continuer mes efforts", écrit-elle.
Connue pour sa détermination à toute épreuve, Marie Curie ne s'embarrasse pas des convenances, surtout pas en temps de guerre. Toutefois, en consultant les archives du Musée Curie à Paris et ceux de la Bibliothèque nationale de France, Roseline Debaillie découvre une autre facette de sa personnalité : "Elle a examiné elle-même 1 200 blessés. Un témoin a raconté : 'Madame Curie, si souvent froide et lointaine, est exquise avec les blessés. Des paysans, des ouvriers se montent effrayés avec les appareils, et demandent si l'examen va leur faire mal. Marie les rassure : vous verrez c'est comme une photographie'. Elle a un joli timbre de voix, des mains légères, beaucoup de patience et un respect immense de la vie humaine'".
Si, au départ, l'initiative fut accueillie non sans réticence par les médecins militaires, l'apport des « Petites Curie » au profit des blessés changea les mentalités. Au total, ce sont dix-huit camionnettes légères qui sillonnèrent sans relâche les différents champs de bataille, de la Marne, de Verdun, de la Somme... Quant à Marie Curie, elle se dévoua à cette mission pendant toute la durée de la guerre, jusqu'à obtenir son permis de conduire, en 1916, pour conduire directement ses missions, accompagnée de sa première fille Irène, encore adolescente.
Les archives citent le nombre de plus d'un million de blessés ayant été secourus grâce à ces installations, dont un millier par Marie Curie en personne. En 1918, la radiologie devient un outil familier de la médecine. Marie Curie milite alors pour une technique révolutionnaire, la radiothérapie : « Après les rayons qui dévoilent, les rayons qui soignent ».
Pendant qu'elle y est, elle utilise des aiguilles de verre remplies de radium (de son propre stock) pour desinfecter les plaies des malades, donc l'air de rien elle invente la radiothérapie (et un processus indiustriel massivement utilisé encore de nos jours, pourquoi vous croyez que certains fruits / aliments ne pourissent pas).
Quand aux applications industrielles de la radiographie, je n'en parle même pas (mais bon, si vous êtes sur un PC, ou que vous avez une voiture, ils ont été passés aux rayons X)
Bizarrement, l'histoire semble avoir oublié tout ce qu'elle à fait perdant la guerre, les féministes, pas mieux, et pourtant, sans elle...
Et il a fallu 1995 pour que son corps soit placé au Panthéon.
Avec son époux Pierre Curie, elle refuse la Légion d'honneur. Pierre Curie déclare : « Je n'en vois pas la nécessité ». Selon Ève Curie, Marie l'aurait acceptée si elle lui avait été donnée pour « fait de guerre » à la suite de la mise en place des « petites Curies »..mais cela n'a pas été fait.
Et ce sont bien les rayons X qui l'ont tuée comme elle le pressentait du reste.
De fait, lorsque le corps de Marie Curie a été exhumé en 1995, l'Office français de protection contre les rayonnements ionisants "a conclu qu'elle n'avait pas pu être exposée à des niveaux mortels de radium de son vivant". Ils ont souligné que le radium ne présente un risque que s'il est ingéré et ont émis l'hypothèse que sa maladie était plus probablement due à son utilisation de la radiographie pendant la Première Guerre mondiale.
Ah oui, et sa fille a aussi reçu un prix nobel, mais c'est c'est une autre histoire.
bon ok, tant pis pour vous, on va baisser en qualité ^^
"Le bar est plein de solitude
Mon amour n'est plus de saison
Je ne bois pas par habitude
Mais pour douter de ma passion"
qui est l'auteur de ces paroles ?
Souvenir quelque part en moi, lointain.... Yves Jamait ou Renaud ...
Renaud, tu chauffes, mais il n'est que l'interprète, l'auteur est à trouver
Ok ok Renaud a écrit la plupart de ses textes sauf quelques-uns... E. Mitchell, J.Clerc, Coluche il me semble ... Bref, je n'arrive décidément pas à me souvenir du titre de celle-ci mais je penche pour Coluche ou Eddy... 🙄
Renaud ?
Ha la je vois pas,il a chanté un album qu'avec des textes de Brassens, alors je dirais Brassens ?
Je crois bien que c'est Coluche, et le titre "soleil immonde" @Hatsa
@Zozotte, hé non pas brassens
@paradox, hé non pas Fréhel
@Hatsa, @Heidi bravo a toutes les deux c'est gagné!
"soleil immonde" de Coluche interprété par Renaud
voir la vidéo
parfaite pour la saint valentin !
à toi donc @Hatsa, @Heidi confirme ta réponse avec précision! :)
Je relance.
Il faut apprendre
À notre regard
À éclairer la vie
Au moment où elle s'éloigne
Et pâlit
À la ramener
Entre nos mains émues
Afin que la musique de la terre
Et du vent
Annonce
Plus qu'une saison d'euphorie.
C'est une chanson @Hatsa?
Le début me dis quelque chose, mais pas la suite !
Alors je ne vois pas du tout moi!
Pas Rimbaud.
Homme, contemporain, poète et romancier. Pas français mais francophone.
Non ce n'est pas Aimé Césaire malgré mon amour pour les poètes de la négritude.
Petit indice, il est originaire d'un pays d'Afrique.
L'Afrique étant vaste, j'affine, du Nord.
Pas du tout, malgré la passion qui m'y lie (mais c'est Moyen-Orient, Maalouf, il est libanais).
Ah, d'accord, autant pour moi 😄
Tahar Ben Jelloun peut-être @Hatsa?
Ah oui nos réponses se sont croisées !
Bravo oui c'est lui 😍
Tu as l'honneur de relancer et moi de me casser la tête à chercher ! 😄
Ah ben quand même! 😄 😉
Très beau! Vraiment très très beau!
Je précise quand même que c'est le poème 19 du recueil Poèmes Peintures
Mais je ne saurai pas poster une photo sans que la réponse apparaisse je pense... Je dois donc opter pour un texte... 🤔
Bon, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais... Voici :
"Manger est un poison pour l'esprit. Manger ne satisfait pas plus la faim que boire, la soif. La nourriture, sexuelle ou autre, ne satisfait que les appétits. La faim est autre chose. Personne ne peut assouvir la faim. La faim, c'est le baromètre de l'âme. Comme l'extase en est la norme."
"Si nous étions lucides, instantanément l'horreur de la vie quotidienne nous laisserait stupides."
"Nous avons coutume de considérer que nous formons un grand corps démocratique dont les membres sont liés entre eux par une communauté de sang et de langage, et dont l'unité indissoluble est assurée par tous les modes de communication qu'ait pu tramer l'ingéniosité de l'homme ; nos vêtements, notre alimentation sont identiques ; nous lisons les mêmes journaux (exactement, titre, poids et tirage mis à part) ; nous sommes le peuple le plus collectiviste du monde, hormis quelques peuplades primitives que nous tenons arriérés dans leur développement. Et pourtant...
Pourtant, malgré tant d'apparences qui sembleraient prouver que nous sommes étroitement liés et apparentés ; que nous vivons en bons voisins ; que nous avons bon caractère ; que nous sommes serviables, compatissants, fraternels presque, nous sommes un peuple solitaire, un troupeau morbide et dément, se démenant de tous côtés dans une rage frénétique et jalouse ; un peuple qui voudrait oublier qu'il n'est pas ce qu'il croit, un peuple qui n'est pas réellement uni ; dont les individus n'ont, les uns pour les autres, aucun dévouement réel, aucune attention réelle, ne sont, en vérité, que des unités brassées par Dieu sait quelle main invisible, selon une arithmétique qui n'est pas notre affaire."
...j'avais tiré cette conclusion que les hommes qui trempaient le plus dans la vie, qui la moulaient, qui étaient la vie même, mangeaient peu, dormaient peu, ne possédaient que peu de biens, s'ils en avaient. Ils n'entretenaient pas d'ilusions en matière de devoir, de procréation, aux fins limitées de perpétuer la famille ou de défendre l'état. Ce qui les interessait, c'était la vérité, rien que la vérité. Ils n'accordaient de valeur qu'à une forme d'activité: créer.
Oh, disons que c'est la première lecture d'un livre qu'on m'a mis dans les mains (et pas n'importe qui, un type avec qui on se "rentrait" un peu dedans, qui me prenait pour qui je n'étais pas..., alors même qu'il était une "star" dans tout Lille à l'époque). Et j'ai pris une claque, mais j'avais 20 ans 🙂 Suite à cette lecture, j'ai compris qu'il m'avait comprise, au moins un peu, et qu'il me respectait.
Le problème, c'est que je n'arrive pas à mettre la main sur l'extrait qui m'a le plus bouleversée. Et que, bien sûr, ce livre, je l'ai prêté à un de ceux qui ne rendent pas, même quand on leur dit qu'on y tient 🙁
Cet extrait parle de ce que l'on ressent quand on aime passionnément...
Pourquoi @Opicino, ça te déplaît?
Aussi, c'est la première fois que j'ai lu un auteur qui écrivait un peu comme on parle, ou comme on pense, sans autre fioritures. Avant ça, je n'avais d'yeux que pour les tournures joliment enrobées... Ou les poèmes. Lui, puis un peu plus tard, quand quelqu'un me l'a mis dans les mains, John Kennedy Toole "La conjuration des imbéciles". L'apparente vacuité du quotidien qu'il narrait, tellement plein de tout en fait, d'un amour de la vie comme abandonné à lui-même, ça me parlait beaucoup...
La réponse c'est H. M. dans S.
Le problème, c'est que je ne sais pas quoi vous faire chercher....donc tant que je n'ai pas trouvé d'idée, je vous laisse chercher 😉
Oui il est étonnant : sa trilogie en ux contient de magnifiques pages, on tourne une page et paf ça éblouit. Merci @Juliette pour ce rappel à propos d'un écrivain dont on parle peu désormais Henry Miller. :)
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