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- Cabane ingals.
Un jour, j'ai démonté puis remonté et amélioré une maison en bois. C'est dans le quartier alternatif de la Baraque à Louvain-la-neuve (Belgique). Un chantier gigantesque est venu empiété sur le quartier, il fallait sauver cette maison.
Mon ex-compagne a fimé et monté ça. C'est la première étape du remontage. Du coup elle a utilisé un de mes morceaux solo basse. Ça me fait un joli petit clip.
https://vimeo.com/446208967
Si vous voulez en savoir plus sur ce quartier auto-construit (180 personnes en comptant les enfants), elle a aussi fait un reportage d'une heure : "Quartier libre" de Vinciane Zech sur vimeo. On y voit la maison (vite fait) finie. Et elle s'est encore améliorée avec les gens qui y habitent en ce moment.
P.S. : La maison se trouvait dans la prairie des moutons, du coup, la petite maison dans la prairie. François Ingals est devenu le pseudo pour mes écrits vu que c'est là que j'ai fini mon premier roman.
C'est chouette, ces expériences. Je ne pense pas que cela soit pour moi, qui recherche le fait de pouvoir complètement ne voir, n'entendre ni ne sentir personne pendant aussi longtemps que je le désirerais, pour pouvoir me régénérer et vraiment être dans la rencontre à cent pour cent ensuite quand je déciderais que je rechercherais des temps sociaux.
Tu as vécu là-bas, un peu, ou non?
@Nevromon
Ouais, 2 ans et demi. Mais c'était beaucoup trop de monde et pour moi une inertie insupportable au niveau des prises de décisions. J'ai déménagé ensuite dans une maison commune dans une ancienne ferme à 7 personnes. Ateliers bois, métal ou autre, jardin, organisation de concert dans l'étable, c'était super.
Par rapport àa ce que tu dis, il n'y aucun problème là-bas si tu désires être seul. Personne ne te le reprocherait. Mon ex vit dans sa bulle et tout va bien.
Fake news. Tout le monde sait que le père Ingalls passait son temps à juste planter des poteaux.
Sinon ça a l'air de chouettes projets.
Intéressant. Tu parles des prises de décisions, et je ne sais pas si c'est représentatif, mais l'on voit une mini-réunion pour savoir qui voulait ne pas être filmé pour le reportage, d'ailleurs. La personne qui parle dit justement que peu de monde est venu. Est-ce que l'intertie que tu as ressentie était dûe à un éventuel faible taux de participation aux assemblées?
Je crois que je ne veux, ni ne peux vivre dans un espace partagé, en partie ou non. C'est peut-être extrême, mais rien que le fait de savoir que je peux techniquement entendre ou être entendu, voir ou être vu, cela me bride pas mal dans mon épanouissement personnel chez moi. Mon chez-moi idéal est une espèce de cocon un peu hors du monde humain (mais je sais que c'est un peu fantasmé). Peut-être un chalet dans le Doubs ou les montagnes suisses?
@Clive Tu rigoles mais un jour, j'ai lu le début du livre de Laura Ingals et j'ai hulliciné sur la motivation de ce type à emmener sa famille loin de la civilisation, une ode à la liberté. Bon, je suis pas allé très loin. N'empêche que c'est affligeant ce qu'ils en ont fait avec la niaiserie qu'est cette série.
@Nevromon
je vais trop m'apesentir mais le gros du problème, c'est le nombre de gens. Fonctionner au consensus à partir de 12, 13 personnes, ça devient ardu. Sans compter ceux qui bloquent facilement et qui coupe toute spontanéïté. Ce quartier est divisé en trois sous-groupes, le notre, 17 personnes, et le plus gros 40. Comment veut-tu que ça marche ? Plus la disparité, des vieux hippies du début de l'histoire (début 70) aux punks arrachés en passant par des petites familles de bobos et tellement d'individus et de désirs disparates.
Et puis aussi c'est le décalage avec mon envie constante de fonçer, de refuser la stagnation et les plus pépères ou les plus vieux qui calmaient mes ardeurs, qui disaient non, facilement.
Cette cabane, avec les potes, on l'a démonté et remonté en dix jours. Et j'ai finis seul (ou presque) l'extension en six mois : plans, récupation du matos (j'ai quasiment rien acheté), construction, isolation, élec, creuser le fossé pour l'arrivée d''eau (cent cinquante mètres).
En comparaison, la buanderie commune en terre-paille (douche, machines à laver et congélateurs). Elle était commencée quand je suis arrivé et pas finit quand je suis parti 2 ans et demi plus tard. J'ai quand même réussi à orgagniser un lourd chantier (la terre sur la paille) qu'on finit à 7 en une journée et j'ai installé plus tard avec mon frangin de passage l'électricité. Pendant un an j'ai essayé de motiver les troupes pour l'arrivée d'eau et l'évacuation avec bassin d'épuration végétal. Pfff. J'avais jamais connu de réunions aussi pesantes et peu efficaces. Ils l'ont finit six ans plus tard.
Sans compter les embrouilles de voisinage pour une histoire d'arbres à couper qui a finit d'être plus ou moins réglée par un médiateur professionnel. Nan, mais ça va pô ?
Ça ce sont les mauvais côté, c'est quand même agréable à vivre et j'y ai passé de fameux moments, tout le monde laisse tout le monde vivre comme il l'entend. C'est le collectif à tant de monde qui est lourd. Un espace de liberté comme il y en a peu.
J'ai gardé de très bons amis mais je bien content d'en être parti. Y retourner est toujours un plaisir, c'est super un endroit avec plein de chouettes gens. Mais y habiter...
Et puis si j'ai fait tout ça, c'était pour me rapprocher de ma compagne. Quand c'était fini entre nous, je n'avais plus rien à y faire. J'ai donné la maison à une copine qui quittait son mec et qui cherchait à habiter là depuis longtemps. Je lui ai même laisser quelques meubles et la vaisselle, elle n'avait rien. Ce passage peut se retrouver dans ton fil sur la satisfaction. Sauver cette maison de la destruction et la refiler à quelqu'un dans le besoin. Je suis parti content.
oups, je me suis apesanti, c'est un sujet qui me touche plus que je le pensais. J'ai bien essayé d'amener de bonnes idées pour renouveler les modalités de fonctionnement mais 40 ans d'histoire sont difficiles à secouer. D'où mon amour du chaos adapté aux groupes humains. Celui de la théorie, j'ai posté un truc là-dessus hier soir.
De mon côté, j'ai l'impression que j'ai plus un côté moine, ou ermite, qu'autre chose. Chez moi, cela doit être un sanctuaire où me retirer du monde : ce n'est pas pour rien que je pense à vivre dans les bois, ou dans une maison troglodytique (je vivrais alors littéralement dans une grotte, comme on m'a enjoint de le faire avec mépris lorsque je me suis à de multiples reprises plaint de mes voisins de toute façon trop bruyants pour moi).
Je t'en prie, @Bouhh. J'aime que l'on me parle avec son coeur. Tu as l'air d'avoir appris un certain nombre de choses, en termes de construction. Que penses-tu des concepts de tiny houses, ou de vivre dans un contenair aménagé, une péniche...? Je m'intéresse à l'habitat alternatif, au moins théoriquement.
As-tu souvent réussi à vivre selon des principes anarchistes? Quels ingrédients (généraux) pour que cela fonctionne?
Je sais que je peux tout à fait fonctionner en collectif, et de façon très plaisante, mais pour un temps donné relativement restreint, car j'ai besoin de m'isoler relativement souvent et longtemps, sensoriellement parlant. Rien ne m'apaise et ne me reconnecte plus à moi-même.
@Nevromon
Ok, je vais essayer de prendre mon temps.
(Je t'ai mis un pavé, mon coeur à parler et il déborde, bonne lecture)
Les tiny houses ou camionnettes aménagées, oui, c'est une bonne idée. J'ai fait ça 7 ans et c'était une certaine liberté puisque tu vas où tu veux avec ta maison. D'endroit en endroit et tu es chez toi tout le temps. Et tu peux bouger seul quand tu veux où tu veux.
Elle peut être sur un terrain (acheté, prêté ou en échange de services). Seul ou à plusieurs.
Mais c'est vite petit. Sur un terrain, tu peux en avoir plusieurs, ou si c'est collectif, avoir un endroit commun, voire beaucoup destinés à ce que vous voulez.
Les containers, j'avoue que j'aime bien. C'est souvent cher quand il sont aménagés mais il existe des entreprises qui les reclyclent (en Belgique) et tu dois pas mal bosser pour être à l'aise. Mais financièrement, ça vaut le coup. Et toujours l'histoire du terrain.
Les péniches c'est romantique, faut aimer l'eau et ses remous. Mais c'est très cher à l'achat et à l'entretien. Tu as l'obligation de la sortir de l'eau tous les cinq ans pour la restaurer. Sinon, tu peux aussi bouger sur les canaux et te promener, les endroits d'accueil (avec arrivée d'eau et électricité) sont nombreux et les prix changent, me semble-t-il, suivant les communes (ou les départements d'ailleurs car c'est la DDE : Direction Départementale de l'Équipement qui gère. Se renseigner ).
Un ami vient d'acheter vraiment pas très cher un bateau plus petit qu'une péniche mais bien plus spacieux qu'un camion, il a beaucoup de taf mais quand on est bricoleur et qu'on a une maison, on s'y met.
Les troglos, c'est assez terrible. Je connais un endroit dans l'Anjou incroyable.
https://troglobal.wordpress.com/ Va voir ça, ça vaut le coup d'oeil !
Dans le coin, c'est traditionnel et la moindre maison a sa cave ou son garage dans les grottes. La roche, c'est du tuf et se sculpte à volonté. Ou bien en tailler des blocs de construction. Tu peux donc agrandir selon tes besoins au burin, c'est assez magique.
Mais il n'y a pas que dans cette région, faudrait se renseigner et comparer les prix.
Pour la deuxième partie, oui, cela fait trente ans que j'évolue dans des milieux anars, collectivistes, parfois à la limite du communisme. Mais plus avec des artisteux déjantés, ceux qui crée sans rien vendre, juste pour le plaisir. Le plaisir est une recherche générale et variée.
Soyons clair, je ne parle pas de communisme d'état, évidemment. D'ailleurs, pour l'instant, aucun pays n'a réussi le communisme, ils en sont rester aux socialismes et ont, soit stagnés, soit disparus.
Celui dont je parle est celui-là : "« La question communiste porte sur l'élaboration du jeu entre les différents mondes, sur l'instauration du sensible. Le communisme veut élaborer entre ceux qui vivent ensemble des modes de partage et des usages. C'est un ensemble d'actes de mise en commun de tel ou tel espace, tel ou tel engin, tel ou tel savoir. »
Ça vient de "Appel", c'est la bande à Tarnac, les autonomes. Mais ces gens sont d'un sérieux, pfff. "Nous voulons vivre le communisme, nous voulons semer l'anarchie."
Franchement, le plan prosélyte me fait plutôt flippé. Et je suis foncièrement pour un certain individualisme (cf. Wikipédia).
L'anarchie veut simplement dire sans pouvoir. Après ça tout est possible. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de règles, cela veut dire que l'on se met d'accord, ensemble, au consensus, sur les règles. Et pour moi, la base, c'est déjà de travailler sur ses propres processus de domination. Ils sont acquis par apprentissage, de génération en génération depuis les reptiles (il n'y a pas de chef dans un ban de poissons ou un vol d'oiseaux). C'est hyper important à comprendre : les principes de dominance et de propriété ne sont pas des instincts, sont des apprentissages. (H.Laborit)
Mais il y aussi des modalités à mettre en place pour éviter les prises de pouvoir. Entre gens pour qui c'est une base, ça va assez bien. Personne ne commande, c'est ce que nous avons décider ensemble qui commande (E.Morin, cnrs).
À la Baraque, dans le sous-groupe où j'étais, une ou deux personnes disaient souvent "non" aux projets proposés. Du coup, cela crée un blocage et une inertie vraiment pénible. Nous avons donc décidé qu'au bout de trois réunions sur un sujet sans trouver de solution, on passerait au vote. Nous attendions que cela arrive pour mettre au point les modalités (à la majorité ? au deux-tiers ? à mains levées ou scrutin secret ? etc). Mais cela n'est plus arrivé (le temps où j'y étais). Le relou a mis de l'eau dans son vin.
J'ai connu tellement de fonctionnements différents que je vais pas m'y mettre ici. Juste résumé ainsi : des hippies, des punks alternos (je parle pas des "punks à chien" plus proche du zonard, j'ai rien contre eux ceci dit), des néo-ruraux (j'ai du mal), des intellos révolutionnaires (pénibles), etc.
Dans ceux où j'ai le plus évolué, on se prenait la tête pas comme ça, on était une bande de tarés et on se marrait bien. Les problèmes se réglaient au fur et à mesure. Ou pas, et alors il y a scission, à chacun sa route, le monde est vaste et les endroits de plus en plus nombreux.
Et j'ai aussi eu mes périodes ours dans des lieux collectifs et personne ne m'emmerdait. S'il y a bien un point commun à tous ces lieux, c'est l'acceptation de la différence et du bien fondé de la solitude.
Un autre point commun, c'est le rapport à l'argent. Le partage d'une part, le don, le troc, etc. D'autre part n'utiliser l'argent que s'il n'y a pas d'autres solutions.
J'adore cette définition de "alternatif" du petit Robert 2008 : Qui, par la pratique, propose autre chose que ce que nous impose les sociétés industrielles et la société de consommation.
Je me définirais donc plus comme alternatif, autogestionnaire, constructiviste ou chais pas quoi plutôt qu'anarchiste (enfin si mais c'est des étiquettes et les étiquettes enferment). Et puis, l'anarchiste est révolutionnaire, le libertaire vit l'anarchie ici et maintenant. (c.f. "Le post-anarchisme expliqué à ma grand-mère" sur la chaîne Youtube de M.Onfray, c'est quand il était plus jeune et pas corrompu par la sur-médiatisation).
C'est pas fini, là ça devient délicat et intéressant.
"Quels ingrédients (généraux) pour que cela fonctionne?"
Déjà, une nom de dieu de bonne communication. Dans un reportage, un spécialiste des araignées sociales expliquait très bien ça : "Un système sans hiérarchie fonctionne quand il y a une bonne communication au bon moment".
Mais ce qui m'a le plus appris, c'est l'alternative à la psychiatrie :
« Des échanges permanents pour trouver un ajustement entre les intérêts individuels et un investissement dans des intérêts collectifs, un projet qui se bâtit sur la recherche d'un accord qui permettent la coopération des acteurs. » (Pour en finir avec la psychiatrie. Ouvrage collectif aux Éditions Libertaires).
Et bien sûr : écoute, bienveillance, échange, indulgence, etc. Tu m'as compris.
Un bouquin intéressant quoi qu'un peu ardu : https://micropolitiques.collectifs.net/ . Il se trouve à la fnac, je crois bien.
J'ai aussi vu un dossier d'un formateur en permaculture qui parle de tout ça. Il part du constat que beaucoup de collectifs splittent à cause de problèmes relationnels. J'essaierais de mettre la main dessus. Un truc qui m'avait marqué : "trop de gentillesse provoque autant de problème que trop de méchanceté".
Et puis tu peux aussi aller voir mon roman en ligne, j'ai posté le lien dans 'Vos réalisations, vos oeuvres, vos galeries', Lecture en ligne de mon roman. C'est une histoire vaguement auto-biographique, ça m'a fait du bien de l'écrire mais c'était aussi pour donner des clefs aux alternos, un mélange entre théorie et pratique. Je n'ai aucune idée de ce que des non-alternos pourraient en penser.
C'est ultra-chargé, ça parle aussi de mes contractions, de mes questionnements, de la confrontation des différentes 'petites voix' dans ma tête (comme il est dit dans le fil sur la dépendance affective).
Pour les ours, chacun sa solution. J'ai vu dans le massif central quelqu'un habiter dans un bâteau qu'il a construit sur place, il n' y a pas besoin de permis de construire pour un bâteau. Le p'tit malin.
À propos d'auto-construction, cela dépend aussi beaucoup des mairies. J'ai vu des expulsions et destructions quand la mairie a changer de camp. Vraiment pénible. Pour ça les véhicules ou roulottes, c'est plus pénard.
C'est déjà bien, non ? Je vais m'arrêter là pour l'instant, n'hésite surtout pas à poser des question, cela me passionne. Même si, en ce moment, je suis bien fatigué de tout ça pour plein de raisons. Le collectif engendre des problèmes qu'on ne rencontre pas ailleurs mais il y a des problèmes partout, non ? Et à plusieurs cerveaux, les solutions ne trouvent plus facilement. Et il y a un côté bien pratique.
Alors déjà, merci d'avoir pris le temps d'en parler, et j'aime bien "lire les coeurs".
Une tiny house, par contre, il faut le véhicule pour tracter ça, savoir la charger, etc... !
Concernant les péniches, j'ai lu qu'il fallait beaucoup insister sur la résine protectrice concernant la coque (je crois), et au niveau de l'isolation, notamment thermique, parce que sinon, elles ne sont pas confortablement habitables en l'état.
Je sais pas trop me décider entre tous ces modes de vie : j'aime le mieux l'idée de la tiny house car ma crainte, avec l'achat d'une maison un jour (je ne sais même pas si j'y parviendrai, mais cela ne m'empêche pas d'y penser), c'est que les environs s'urbanisent ou deviennent plus bruyants. Donc avec une tiny house ou un chalet démontable et remontable, on peut éventuellement rendre ou revendre son terrain et hop !
Niveau énergie, je pensais à une une hydrolienne et à vivre près d'un ruisseau, plutôt en altitude : comme ça j'aurais de l'électricité et de l'eau (potable?) à disposition, les deux en un !
Ce qui est sympa également, ce sont les maisons à toit végétalisé : le mitage du paysage, c'est pas terrible : c'est entre autres pour ça que je préfères les matériaux et techniques de construction traditionnelles, notamment la pierre et surtout, le bois. Du bois partout. 😍
Est-ce que les gens des "différents profils" que tu as décrits communiquaient bien entre eux?
Merci pour le site sur la communauté troglodyte. Mais je crois que je suis décidément bien plus pour vivre seul, mais en réseau. Comme un réseau de loups solitaires, mais solidaires. Potentiellement à cinquante bornes les uns des autres, tranquilles dans nos chaumières. Mais quand ça irait pas ou qu'on aurait besoin d'aide pour des tâches particulières (couper du bois pour l'hiver, par exemple), on pourrait compter les uns sur les autres. Pour lutter contre l'isolement, et faire un peu de troc, notamment pour l'alimentation.
Eh ! Mais je me rends compte qu'en te lisant, en échangeant à ce sujet, je suis passé d'une idée nébuleuse à quelque chose de plus concret, merci ! ;)
Sinon, je pense que je pourrais apprécier de vivre en communauté pendant des temps donnés, de temps en temps, pour recharger mes batteries sociales, élargir un coup mes horizons, me secouer un peu, échanger chaleur humaine et nouvelles, etc...mais par contre, ce serait de la connexion à 100% limite jour et nuit pendant quelques jours, une semaine, plus...si possible pour des expériences particulières : apprendre ensemble des choses, par exemple (fauconnerie, pour ma part, par exemple :) ) ! À mélanger avec celui du dessus, peut-être?
@Bouhh, tu te recentres sur toi, maintenant?
@Nevromon
(euh, j'ai fumé quelques sticks pendant ce qui suit, je me suis lâché, mon coeur est apaisé. Et je vais bien m'amuser à analyser ça la tête froide)
Pour les péniches, le problème c'est tout le matériel et l'énergie (ou l'argent) pour être à l'aise. Mais qu'en c'est fait, y en a que j'envie carrément. Des ptits palaces.
L'idée de maisons nomades est la meilleure idée pour l'équilibre 'soi et les autres'.
Le top, c'est celle qui a des roues. Tu peux être seul sur un coup de tête, tu es chez toi devant la mer, en haut d'un col, au milieu des Landes. Plus le véhicule bouge facilement, et plus tu es libre. Mais c'est petit, à force (ma camionnette, 3,5 t. était pourtant gros gabarit).
Plus gros, avec tracteur, plus de logistique mais ça s'organise. Et le tracteur, tu peux le louer ou t'organiser pour avoir de l'aide. Les rouloteux se prêtent main forte, ou autre, tout est a inventé en permanence.
Bouger de lieu en lieu permet aussi de relier, de créer des connexions entre les gens. De faire la poste parfois.
Les maisons démontables, cabanes, châlets, yourtes, valent le coup pour le confort, ce qui n'est pas rien. Tu décides à l'avance quand et où tu dois bouger, ça s'organise. J'ai vu une yourte californienne, avec matériaux modernes assez grande et facile à monter et transporter. Avec une bulle transparente au sommet. Pour la Belgique, c'était un peu juste l'hiver, alors ils ont habillés de terre paille et toit de chaume donc ne peut plus bouger mais l'espace et chouette. Dans le sud sinon, royal.
Le container, c'est un truc de fou. Tu n'a rien a démonté, juste tu ranges bien tes affaires et tu as besoin d'un camion plateau avec grue. Un gros certes, ça doit pas être donner le transport. Et tu peux agrandir facilement, soit avec un autre pour avoir un étage, ou un atelier ou autre. Soit comme bon tu sembles. Une cave ?
Pour l'energie, un ruisseau ne suffit pas, j'en ai bien peur. Il y a plein de documentation la dessus sur le net. Et aussi sur tout ce qui est technique de construction ou d'aménagement de roulotte, juridique etc. Et même le prix du terrain suivant les régions.
Et des trucs à vendre ou échanger, parfois, l'occasion fait le laron et tu laisses les circonstances décider.
Les maisons en bois, c'est effectivement l'idéal si tu bouges pas. Le problème, c'est pour avoir un permis. Là aussi des gens parlent de leurs expériences sur Youtube. Ça dépend des communes.
Les troglos, c'était plus pour que tu vois les grottes, je connais un couple dans une petite maison avec cave troglodyte, ils l'ont agrandi en salle de concert. Tu peux te faire un sanctuaire caché si tu veux, avec accès par une trappe cachée dans la salle de bain.
L'idée d'être seul en réseau proche, ça se fait plus dans certains coins plus que d'autre. Les prix, la réputation. Il y a des coins historiques pour ça, la bretagne, l'ardèche, la creuse, l'ariège. Mais depuis trente ans que je suis l'affaire, les expériences de ce genre (et autres décroissants ) se multiplient dans des endroits encore épargnés par les précurseurs. Ça sétend partout où il y a de la place.
Pour ce qui est relation entre différents profils. Oui, la plupart du temps, ça se passe, heureusement. Quand on ne dépasse pas un certain nombre.
Déjà, il faut absoluement comprendre que le groupe est un fantasme dans la tête de ces membres. Ce n'est rien d'autre qu'un réseau d'interactions entre individus. Le mot collectif est un mot qui le fait remarquer. Parfois les réseaux font rhizome (celui de Deleuze) quand ils se rencontrent. Ils deviennent mouvants.
C'est beaucoup plus les caractères et les histoires individuels que les divergences de points de vue qui font parfois clash, mais les débats restent à l'écoute et les problèmes interpersonnelles se règlent plus ou moins facilement mais se règlent. Ailleurs que dans le collectif, dans l'intime. Avec ou sans acolyte pour faire arbitre (avec ou sans bouteille de rouge ou de joints, ou les deux. Le rouge rend sincère et le joint calme, mais y a pas de recette toute faite, héhé, une solution par problème relationnel).
Si à la base, le but commun exprimé est que ça se passe bien, l'effort est commun. Et l'humour est crucial. L'autodérision, notamment. Ça marche évidemment mieux avec les gens proches ou avec affinités fortes, je veux dire affinités : ça peut-être une passion commune sans aller plus que ça dans les échanges. Proches, c'est au moins potes et parfois amis. Mais il y a des amis avec qui je n'habiterais pas.
Dès que tu dépasses un certain nombre, je sais pas si on peut calculer un chiffre rationnellement mais dans ce que j'ai vu, ce que j'ai dit plus haut devient très, très dur. De plus, le collectif devient pesant et ça je refuse.
Allez, pour faire un peu de math : à deux personnes, une relation, une histoire, je vais dire un lien pour moins taper ; trois personnes, trois liens ; quatre, six liens ; cinq, dix liens (le pentagone plus le pentacle), tu connais le truc, à douze personnes, on monte à cent-deux, 102 histoires entre les gens. Avec son lot de clanifications plus ou moins implicites, ses replis sur soi plus ou moins visibles, les énervements moins facile à gérer. Je trouve ça malsain. Et parfois, le statu quo en mode soumis fait que tu te demandes bien ce que tu fais là.
Seul en réseau, bonne idée. Moi, j'ai fait électron libre dans des mondes à part. Plus souvent avec des gens que sans finalement, sans le prévoir. À apporter mes bras ou mes idées partout où ça me plaisait. J'étais seul quand j'ai commencé (la plupart du temps) quand j'ai tout plaqué. Je squattais un petit appart.
Et quand j'ai acheté une camionnette pour la première fois, c'était pour conduire le groupe que j'ai rejoint pour faire une tounée en Pologne et Tchécoslovaquie. (C'est clair que la façon de m'exprimer, la musique, est plus marrante à plusieurs. Mais tout seul, ça marche aussi).
Et j'y ai pris goût, j'aimais déjà super bien conduire, mais là...😍 C'est sans doute ce que je sais faire le mieux. En musique, je fais encore des pains. En conduite, ça fait vingt-huit ans que je n'ai pas eu d'accident, et seulement encore quelques dégats matériels et une cheville foulée. J'étais pas fier d'avoir rouler trop vite. Avec une voiture d'emprunt, pauvre abruti. J'ai décidé de ne plus avoir d'accident. Pour l'instant, plus un seul petit accrochage. Je conduis comme un pépé. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Seul ou avec plein de potes pour faire des trucs, avoir la place dans son véhicule. Impeccable. Allez ouvrir un squat dans le sud ou rejoindre un lieu pour un chantier ou un concert. Etc. Et toujours, seul ou accompagné. Selon tes désirs ou les circonstances. Un place dans un camoin qui bouge où il faut, c'est convoité. Chacun trouve son équilibre entre fermeture et ouverture. Trop de fermeture sclérose, trop d'ouverture disperse. Ça marche pour soi et ça marche pour un groupe.
Et j'ai vécu dans une belle camionnette 7 ans. Tiens ! Je montre le modèle.
La peinture était pas aussi propre que celui. J'avais mis des vitres et un toit ouvrant, térasse sur le toit. Mes meubles était démontables et il est arrivé quelques fois que je prenne une chambre dans un endroit quelques mois avec mes affaires et hop, j'étais reparti. Une fois, un hiver sur la mézanine dans le garage d'un squat axé mécanique. Je bossais sur le camion ou je profitais qu'il soit vide pour transporter. Il y avait souvent des pièces à aller chercher ou des camionnettes à tracter. Un jour, j'ai transporté une tonne de patates bio de la Bretagne à Paris où une demi-douzaine de collectifs ont été servi.
Et puis j'ai eu des périodes sans, où quand j'ai eu besoin de bouger, c'était moins facile de se retrouver seul et pénard matériellement. Vu qu'avec le temps, un minimum de confort est indispensble, je me retrouvais souvent, très souvent, avec des gens. Je dormais parfois par choix dans ma voiture, une passat break, tu peux dormir quelques temps en mode camping. Avec du papier et un crayon, parce que fallait que ça sorte.
Et, faute aux circonstances, ces 8 dernières années, j'ai habité avec des gens que je n'avais pas vraiment choisi. Et de moins en moins. J'ai quand même fait une tournée avec ma vieille Passat et une remorque, tu es seul quand tu roules. Et puis tu vas d'un endroit plein de gens à un autre endroit plein de gens. Seul quand tu roules, c'est mieux qu'un feu de camp au niveau hypnotique, tu avances.
Tout ça pour en venir, à ta dernière question, oui, je me regroupe. Mes efforts à tenir mes objectifs dans le collectif devenaient vains. Je faisais mes trucs, ma musique, j'ai relié mon livre par exemple. Et on organisait malgré tout un concert tous les un ou deux mois, ça relie. Mais ma place dans le collectif ne me convenait plus et je n'avais plus la force de m'en refaire une autre. Car, il y a ça dans le collectif, il faut se faire une place. L'alchimie entre une personne et un groupe est extrèment aléatoire. La magie de la roue de la fortune.
Mes maux de dos sont clairement lié à mes besoins de sollitude frustrés et un certain raz-le-bol arrivé insidieusement et non-exprimé car mal percu. J'ai donc décidé (enfin) de prendre soin de moi, c'est à dire guérir. Me faire soigner par qui il faut et m'auto-analyser comme je l'ai déjà fait avec succès. Sauf que c'est pas si simple que prévu et que je vais allé voir un psy.
Pour pas recommencer les mêmes erreurs, apprendre à ne plus avoir de regrets. Et réussir à m'exprimer le moment venu. Parce que je fais des beaux discours sur la communiccation mais dans certaines circonstances, quand trop de choses ne se mettent pas bien et que le temps manque pour tout dire, car dire pour ne serait-ce que le minimum vital, il faut que les circonstances le permettent. Et quand les circonstances sont des embroglios relationnels, affectifs et matériels mélés entre eux. Tchao.
Là-dessus, je découvre le lien entre ma proposension à me prendre la tête dans la vie, ma curiosité maladive, mes blocages, en tout cas leurs formes, mes problèmes relationnels, mon incapacité à dire non quand on me demande de l'aide et ne demander que si vraiment, après avoir essayer trois, je peux pas faire autrement, ma sensibilité à la lumière (l'hyperesthésie, j'ai un peu halluciné, mon oreille, tout ça, y a un lien ? ), etc. Je te dis pas comment ça cogite depuis. J'ai pas beaucoup bouger mon cul cette année (ce qui ne mettait jamais arriver de ma vie, une année sabatique) mais le cerveau bouffait tout le sucre.
Ça y est, j'ai emménagé seul depuis trois semaines. Je vais faire ce que j'ai prévu. Après un an et demi de kiné et d'acupuncture, passons au mental. Mais je me remets aussi au sport petit à petit. Un peu de gym genre pilates avec youtube, marche longue et intense, bientôt courir. Et je jongle avec des boules de pétanques, pour remuscler les épaules et les bras (je jongle bien). C'est super pour mon corps mais si la psychosomatique c'est l'esprit qui rend malade ou guérit. Prendre soin de son physique fait du bien au mental. Il était temps que j'arrête de faire semblant de ne pas le savoir. "Tu le dis, tu le fais" est un de mes moteurs et mon dicton anti-psy préféré.
Les libertés s'acquièrent avec audace, même une liberté intellectuelle. Mais pour la liberté matérielle faut y mettre du sien.
Inventivité. Audace. Construction, de soi et du monde.
Concernant les péniches, pour ces logements comme pour les autres, je pense qu'il faudrait que j'échange avec des gens qui ont sauté le pas.
Plus le temps passe, et plus je pense à un chalet démontable ou à la rigueur à une tiny house, je ne sais pas trop.
Hum, je vais aller de nouveau traîner sur daru toits alternatifs, parce que j'ai pas trop idée de ce qui est faisable, niveau autonomie énergétique (au moins en électricité).
D'accord, concernant le blog pour les maisons troglodytes. Cela dit, j'ai l'impression que c'est assez cher, d'après mes recherches : c'est assez prisé.
Ok, pour les "réseaux de solitaires". Je pense de plus en plus à des coins comme la Creuse pour y vivre...
Est-ce que tu as souvent croisé des gens qui disaient, voire pensaient honnêtement être à fond pour un collectif, mais que ce n'était pas leur but profond, et cela se vérifiait dans leurs actes?
Parfois, je me demande si je pourrais fonctionner en collectif ou en coopération : je peux me brancher, me connecter aux autres et oeuvrer pour l'harmonie, mais si l'on n'en fait pas de même avec moi, je m'investis tellement que je m'épuise. Et je ne veux pas garder pour moi mon empathie et mon sens de la coopération. Je me vois comme une espèce de super unité de soutien, je fais le lien entre des gens ou groupes qui peuvent avoir des tensions entre eux, puisque je déteste le conflit. Ça s'est vérifié plusieurs fois (au théâtre ou au boulot). Mais j'ai besoin d'être également soutenu fortement, et de pouvoir complètement m'isoler, en écoutant par exemple le son des arbres, ou en regardant d'autres animaux vivre paisiblement.
Est-ce que dans un groupe, cela fonctionnait mieux si il y avait un certain nombre de gens plutôt stables physiquement et psychiquement, voire terre-à-terre? Ou cela peut très bien tourner avec des rêveurs frapadingues éparpillés uniquement...? (a priori, j'ai tendance à penser que le plus efficace, ce sont des groupes de quatre ou cinq personnes avec des qualités, caractères, goûts, compétences différents, mais des valeurs communes à tout prix, par contre)
Je sais qu'en tant que compagnon, je suis quitte ou double : si j'ai l'impression de subir la situation, de ne pas pouvoir être écouté, que je n'ai pas vraiment envie d'être là et me sens captif, ne peux pas me ressourcer, je vais me plaindre un peu de tout. :/
Alors que quand les besoins ci-dessus sont remplis, je vais plutôt être l'inverse, être plein d'énergie, "positif", cimenter, jouer le barde améliorateur d'humeur, faire des blagues et des singeries, injecter de la joie et du bonheur.
Pendant un été, j'ai vécu de façon semi-nomade : j'étais avec un pote (que je prenais pour un ami à ce moment-là, mais après ce séjour qui s'était pourtant vraiment bien passé à mon sens, il a disparu de la circulation du jour au lendemain... :/ ). On avait des points de chute ici et là à jours fixes. Une voiture, un gps, un réchaud, des tentes, duvets, etc. On choisissait de partir quand on avait l'impression de s'encrasser, et reprendre la route libérait nos quelques tensions. On a choisi l'un de nos points de chute parce que l'on allait à une initiation d'astronomie au Pic du Midi quelques jours plus tard et que ce village s'appelait Orion ! Là-bas, à la sauce "J'irai dormir chez vous", on allait chercher le maire pour savoir si on avait le droit de camper et si oui où, en-dehors d'un camping : j'accostais les quelques passants, étais dans le lien. On a été voir son père et sa troupe de théâtre. Ils jouaient de la musique pour un centre social (je crois). Je me suis mis à chanter, et j'ai vu les sourires s'élargir sur les visages des têtes qui se tournaient dans ma direction. On a vu la pièce de la troupe de son père, on est ensuite allés acheter à manger sur le marché de cette ville médiévale en compagnie des deux jolies cousines de mon pote. Il m'a appris un peu d'escrime médiévale. Je me suis vraiment senti bien et en vie, durant ces vacances-là. Je suis un peu ému en y repensant : mon seul "souci" était de gérer ma faim (on faisait de gros petits-déjeuners là où on était hébergés, puis on mangeait léger durant la journée). On faisait tout sur concertation, spontanément, de façon fluide. J'ai jamais vu quelqu'un comme lui : il était toujours de bonne humeur et partant pour tout, toujours ouvert.
citation :
En musique, je fais encore des pains.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Hum. J'aime pas trop rouler seul, à part si j'ai des trucs stimulants à écouter. Mais parfois, ça me permet de faire le point avec moi-même, de chanter, de me défouler par rapport à une dispute ou situation conflictuelle passée.
Quand tu dis :
citation :
un certain raz-le-bol arrivé insidieusement et non-exprimé car mal percu
tu veux dire que ne l'as pas exprimé parce que toute remise en question des derniers groupes auxquels tu étais affilié était dévalorisée et "rejetée d'emblée"?
citation :
J'ai pas beaucoup bouger mon cul cette année (ce qui ne mettait jamais arriver de ma vie, une année sabatique) mais le cerveau bouffait tout le sucre.
Je comprends beaucoup, ça : je fais un travail de fond sur moi plutôt invisible, mais cela n'empêche pas qu'il me prend beaucoup d'énergie.
Je me suis un peu remis à faire du sport, chez moi, notamment parce que j'ose pas aller à la piscine, par peur du coronavirus : un programme d'abdominaux, présenté sous la forme d'un "défi" durant un mois. Lorsque je l'aurai terminé et si je le tiens, je le maintiendrai puis y ajouterai de petites séances de rameur, trois fois par semaine.
Moi, j'aurais peur de jongler avec des boules de pétanque, surtout après m'être probablement cassé un orteil ! : o
Et c'est là que tu me dis : "Je jongle avec soixante-cinq boules de pétanque. Simultanément. ". 😄
Tu tiens le coup, à vivre seul? Moi, par moments, j'ai un peu de mal, mais c'est surtout quand j'entends du bruit.
Bonjour,
Désolé si je n'ai lu ce fil qu'en diagonale, mais pour info, une cabane de jardin de moins de 20 mètres carrés (et de moins de 12m de haut) ne nécessite pas de permis de construire, une simple déclaration en mairie suffit. Et avec 20m2, on peut déjà s'aménager une petite habitation confortable. C'est ce que j'ai prévu comme agrandissement de mon petit chez moi dès que j'en aurai la possibilité.
Salut,
très intéressant tout ça les gars.
Pour la suite, je suis plutôt emballé par le solo/duo en réseau, mais plutôt sédentaire rapport au maraichage, en réseau de préférence, sinon en solo aussi. J'ai testé quelques années le van, et même la tiote caravane mais pas longtemps c'est chiant à trimballer.
Vivre surtout dehors vu le manque de place donc bof en hiver, même si j'ai fait quelques nuits dans le Morvan, sans chauffage, juste pour faire un peu de photo nature au petit matin. Bref ... donc un bout de terrain avec idéalement 4 murs et un toit dessus, pas trop grand pour bricoler ça vite bien et pas trop cher, puis autour des ilots de 20m2 selon les besoins. Un puit ou une rivière. J'ai déjà ça mais en périphérie d'une petite ville ( en face c'est les champs ) donc transposer ça en cambrousse, comme quand j'étais môme.
Merci pour la prose, je m'abonne à ce fil 👍
Merci, @Merlin. Comme le dirait une copine renarde : "Note pour plus tard...?". 😄
@Leon71 : je crois qu'il faudrait quand même au minimum filtre l'eau douce que tu pourrais trouver sur ton terrain, par contre. 🤔
oui bien-sûr, il existe plein de solutions pour approcher l'autonomie complète, la filtration de l'eau et ses tests réguliers, un compromis solaire/éolien/groupe electro, gestion des déchets ...
Et pour commencer, limiter ses besoins bien-sûr, en solo/duo, ça peut se réduire à pas grand chose.
Une petite anecdote ... je connais un couple dans le Vercors qui vit perdu dans les hauteurs, l'hiver pas possible de les rejoindre en voiture. Ils ont l'eau à la source depuis toujours, bin les Zofficiels sont finalement venus jeter un oeil pour voir comment mettre un compteur sur ce point d'eau !!!! Je ne connais pas la fin de l'histoire mais déjà l'intention est balaise !! La connerie est sans bornes 🙄
Je n'ia rien à rajouter. Mais wahou.😉
C'est toi le bonhomme aux cheveux grisonnants sur la vidéo ?
@Leon71 @Sebunken
Et vous avez pris le temps de regarder le reportage entier ? https://vimeo.com/372175866
ah non, c'est pas ça que j'ai vu .... attends faut keuj retrouve ...
Un tiote video en plan fixe, on y voit quelques personnes remontant une cabane, et au fond une pelleteuse en action .... ça te parle ? .... Ça peut bien être quelqu'un d'autre que toi @Bouhh .... chui pas fiable 😄
Avec une bonne grosse basse solo en zik ??? Non ??? Dis-moi pas qu'c'est pas toi ??
@Leon71 Ça fait plusieurs fois que tu dis que tu aimes me lire (tu n'es pas le seul apparemment). Cela me touche énormément et me motive pour mon prochain roman (j'ai du mal à m'y remettre). Mais si tu veux, j'ai écrit un truc qu'on peut trouver ici :
https://www.atramenta.net/lire/chaos-et-construction/82093
Et aussi, j'ai commencé des mémoires, les premiers jets (y a encore du boulot) se trouve ici quand je m'appelais encore Franch :
https://www.apie-people.com/forum/communaute/temoignages/memoires-39859
Bonne lecture
c'est ça .... Franch ... c'est par là que j'ai vu une tite vidéo bien bassée, je retrouve les images sur celle de vimeo vers la 34ème minute ...
Ok je note tes références ... merci
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