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- En rire de régnier
Il est toujours douloureux par définition métaphorique d'être dans les clous, et je doute que le mainstream se trouve une aspiration fakirique par défaut, mais puisqu'il ne me semblait pas incorrect de publier dans la rubrique "Discussions diverses" ce que je tiens pour des amusements dialogiques, je trouve bien étrange d'oser la catégorie "réalisations, oeuvres, galeries" car je ne réalise aucune oeuvre dont je fasse galerie. Il y aurait donc quelque chose qui se tiendrait plutôt aux frontières de l'abscons, si ce n'était probablement le ton dévolu pour qualifier les organes philosophiques paradoxaux, incompréhensibles, sybillins ou byzantins, c'est-à-dire les voyages du rien et les rires écholaliques. J'imagine incidemment que cette splendide introduction n'a aucun sens, et c'est tant mieux ; le comble si l'art en avait plus et moins que n'importe quel jeu !
Pour qui voudrait la clé en prélude, le thème du texte est dans le titre et parle de l'auteur Henri De Régnier et son temps (lequel est surnommé Monsieur Spleen dans sa biographie la plus récente ; c'est dire !).
C'est une fin de siècle à tous les coins
La jeunesse symboliste réinvente l'entrain
En disant sans rien dire, en poussant les parrains
Dont on s'approche pour en avoir et l'aval et la main.
Le vers y est plus libre mais les habitudes persistent
On voudrait tout refaire pour que tout enfin existe
On brouille les frontières mais on réinvente les mythes
Et tout le cortège d'auteurs sur la Querelle s'excite
Et l'on s'envoie de joyeuses politesses
En se livrant à des critiques pleines de bassesses
On mange chez untel, on dîne pour parler en francs
Du dernier tirage ou du journal où l'on paraît plus grand
Pendant ce temps c'est la température qui monte
Le Mercure jalonne toute ce bastion de jeunots
Sans ligne trop précise, sauf Régnier et ses mots
Qui y fait un suivisme que sa fidélité raconte.
Hélas pourtant ce poète un peu quantique
Se voit coupé en deux dans sa poétique
Avec le corps, tombeau du temps passé
Et l'esprit qui vogue vers un avenir harassé
Il a pourtant de l'esprit et bien de bons jeux
Des échecs cuisants, on peut toujours faire mieux,
Il a ce côté Valéry à l'épanchement intérieur
Ce doit être un philosophe, peut-être un penseur
Et s'il est au pinnacle d'une fortune qui ne durera pas
Qu'importe ce que la cruelle relève de ses vers fera ;
On n'écrit guère pour les siècles, lui-même s'ennuyait
Et combien de souffrances jalonnèrent ses essais !
C'est un peu l'heurt de ces écrivains de profession
Le paradoxe d'une écriture qui n'a plus sa gestation ;
La production y domine, mais on se frustre en qualité
Preuve peut-être que l'auteur s'épanouit sans être publié
Hélas pour lui, l'écriture est souvent une Sainte Adresse
Proust lui-même sut bien mobiliser le temps des lecteurs
Le paradoxe tiendrait donc dans une éternelle jeunesse
Que Régnier garda mais dont il ôta la féconde candeur
Né déjà sexagénaire, c'est un talent que l'on n'improvise
Il parlait comme un vieux sage, lui qui passait pour prodige
Mais les modes sont changeantes et le lectorat intempérant
Les contemporains ont des goûts qui sont plus dérangeants
On ne sait donc ce qu'il faudrait pouvoir être
Régnier sûrement se prit bien trop la tête
Lui qui la tint dans le cortège de son époque
Quand une page de lui mène l'érudit à la révolte.
Ah, les fortunes des textes sont des économies
On peut y trouver des flux mais guère un Esprit
N'en déplaise à Hegel, ce qui se perd et s'oublie
N'est pas forcément ce qui valait d'être honni
Aussi béni soit qui bien y pense, et en fait florès
Pour ce qu'il goûte et boit d'autres vins de messe
En sorte que le lecteur est avant tout un aventurier
Et qu'au Parnasse perdu succède l'Arche des oubliés.
@Abderian je ne connais pas ce Régnier,
mais pour sur il t'as bien inspiré !👍
C'est parce qu'il est dur de régner
Qu'il est plus délicat encore que ce Régnier !
😅
Merci la modernité et Wikipédia !
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Henri_de_R%C3%A9gnier
Je tient la lecture pour une réflexion.
On lit si souvent ce qu'on veut au fond croire.
Ainsi il peut être que, paradoxalement, lire des livres délivre et pourtant nous enferment.
Peut importe après tout si la cage est doré, agréable la musique et si dans ses miroirs, on s'y trouve moins bêtes.
Pourvu, aussi, qu'il y reste des jardins qui puissent rappeller combien, aux caprices météo, les savants sont idiots...
Chaque àge a ses raisons que des saccages réécrirons.
Quelque soient nos idées si on veut liberté, nous n'avons d'autre choix que d'apprendre à reigner en restant fédérés.
Mon livre des livres est l'univers arbitre.
À son plafond l'araîgné est l'ancêtre matricielle et quand l'enfer me ment, je reigne en mes raisons...
Merci d'être artistes et humains conviviaux...
@Zompo
Un livre est un dédale où il fait bon se perdre
Chaque ligne renvoie à un ciel létal
Où meurent les idées que l'on veut en verbe
Où naît un style plus ombilical
Aucun lecteur n'est ferré par ce qu'il lit
C'est un poisson libre de ses hameçons
Et il est plus certain encore que l'ennui
Vaincra d'un opus tout le sordide poison
Mais j'admets préférer l'esprit critique
Et la lumière d'une torche curieuse
Qui en se penchant sur un cynique
Allume des flammes plus ravageuses
Et en brûlant ainsi tout ce qui est brûlot
Dans les cendres vertueuses du champ
Elle pourra répandre la noire suie plus tôt
Pour faire croître ce qu'il y a d'étants.
Et le feu se nourrit de lui-même : c'est ça d'être solaire ! (Solaar ?)
(Afflelou en sait quelque chose, et tout bibliomane doit avoir des lunettes. Na ! :p)
Croître ce qu'il y a des temps, cher Arrobazbérian?
Tu m'en diras tant!
Te lire me détends!
Il me semblai pourtant
qu'avant l'envahissement
du vivant par l'écran,
quelques livres trop connus
causèrent bien des cris.
Parmis les poissons,
j'ai ouïe quelques requins,
mordu a l'hameçon
de malheureux bouquins,
Imposant suffisance
tels acteurs malapris,
sous prétexte d'écrits
sans guère d'efficience.
Quelques tonales idées
quelles puissent être hier,
ailleur en d'autres temps,
elles sont souvent misères
pour nager aux présents.
Si les chants sont possibles
c'est qu'les cries sont des sons
et l'écrit inaudible n'ayant pas d'diapason, il limite quelque peu
l'infini des possibles.
Je conçois cependant, qu'écrire est bien jolie et que quoi qu'un con en dise:
Longueur et largeur d'étangs font bien plus que les corses un jour d'orage.
Bises aux ouïes...
Le livre se doit d'être partage,
Et le lecteur héritage
d'une humanité équitable.
Les cris ne viennent pas de livres,
mais de lecteurs bien mal finis.
L'écriture est un échange,
qui peut même élargir nos sens.
La lecture n'empêche pas le libre arbitre,
elle le développe et le forge.
Et pour être un bon arbitre,
il faut connaître tous les corps.
Sentir le mal de partout
entraine le mal autour de nous.
La lecture n'est pas dangereuse,
Mais plutôt la bêtise qui se creuse.
Lecture et libre arbitre vont de paire
et doivent même toujours l'être.
Un prince est appelé à régner.
Araignée, araignée, quel drôle de nom pour un prince.
Faut-il lire pour s'élire ?
Vous avez quatre heures
Messieurs les jurés, je vous remercie pour l'invitation
(Et pour les quatre heures qui sont d'ailleurs très bons)
Même s'il est cocasse que ce soit par l'oralisation
Qu'il me faille débattre de cette activité, solitaire,
Recluse, qui n'admet personne que soi-même
Ce contact permanent, ce regard peut-être pervers
Qui se jette, farouche, sur autrui, quand on l'aime,
Ou qui s'en détourne bien vite pour un autre
Si le premier n'a pu pleinement le satisfaire ;
Ainsi en effet va le lecteur qui lit sans pilote
Et j'imagine qu'il n'y aurait d'autres manières
Pour profiter vraiment de ce que l'on fait de la sorte
Car si le livre passe déjà pour quelque fer
Le sort en est jeté --- il faut au plus vite qu'il sorte :
Il y a trop à vivre pour se mettre à l'envers
Et se plier à la page pour glisser des revers.
Pardonnez cette introduction, mais j'aime les débuts
Et la lapalissade a le mérite de dissiper les rébus.
Ceci posé, vous reconnaîtrez aussi d'emblée
Que le lecteur fétiche ou l'apôtre de versets
N'a sûrement pas un régime ni sain ni ouvert
Et qu'à trop se reposer sur un ouvrage sévère
On finit vite par perdre le goût de la pensée
Et c'est là bien me semble le coeur de notre sujet
Je tiens toute personne pour apte à philosopher
Mais la liberté a cette faculté de pouvoir se nier
Et même le lecteur intelligent peut se châtrer
Mais faut-il blâmer seulement l'ouvrage ?
Car l'amateur sectaire partout fait naufrage ;
Un blog politique, une chaîne de vidéos
Le conspirationniste mange à tous ces restaus
Et ce n'est pas le format, le cuir ou la couleur rouge
Ni un livre noir, ni quelque autre porteur de vouges
Qui fera l'abruti ou l'esclave d'opinions délétères
Car pour être con, pas besoin d'être bien littéraire
Aussi tous ceux qui vocifèrent et prêchent une paroisse
Ont plutôt l'esprit paresseux et la page qui se froisse ;
S'ils étaient moins taiseux, s'ils savaient y faire
Ils auraient plus d'ouvrages chez eux, et plus de matières
Alors bien sûr, c'est un monde comme tous les univers
Avec des incunables perdus, des censures par-devers
Des opus précieux qui ne reçoivent aucune presse
Et une diligence faite aux polémistes qui régressent
Mais de là à accuser le livre, accusons plutôt
L'humanité la plus basse dans ses pâles idéaux
Et ne prenons rien de sacré, ni rien d'évident :
Tout outil est dangereux si son usage est impertinent.
Et vous lirez bien messieurs cette dernière ligne
Dans les deux sens que l'Histoire a tracés
Puisqu'il n'est jamais d'éditeurs indignes
Qui ne manquent de poudre pour répliquer
En sorte que tout ouvrage est une guerre ouverte
Même si quelques uns, plus sages, sont irénistes ;
On peut même écrire avec un esprit scientiste
Et l'employer pour les plus sordides alertes
Aussi le livre n'est et n'a été qu'une technologie
L'Eglise y a jeté son index pour son profit
Mais voyez combien d'ouvrages ont été brûlés
Preuve que la liberté s'y était déjà encrée
Aussi nous ne pouvons nous fier aux politiques
Ni aux régimes qui en font une propagande
Mais le pouvoir a son réseau et ses gangs
Et les centres publient ce qui est électrique
Quand d'autres organes militent pour l'éclectique
Comme toute bonne pluralité en diète démocratique :
L'important tient à le laisser telle une parole publique
Avec ses crises, ses excès et ses frustres polémiques
Parce que le livre est imparfait, comme toutes choses
Mais à le condamner, c'est souffrir d'une vie enclose
Car sans lui, combien de voyages en Chine ou en Corée
Combien même pour connaître Hugo ou bien Koyré ?
On aura bien sûr des récits souvent partiaux
Bougainville a inventé comme Marco Polo
Mais on n'y trouve au moins pas les Ch'tis à Marseille
Ou ce genre d'épisodes qui me cause de la peine ;
Allez, je le sais, le temps m'est déjà bien décompté
Le lecteur ne passe son temps à lire ces sottises ;
J'ai déjà trop écrit, d'autres devront s'exprimer
Et je me réjouis d'avance si ma prose les attise !
Non @Abderian, tu n'écris pas trop.
Parce que si tu n'avais pas écrit,
je n'en serais pas là ou j'en suis aujourd'hui.
Mais alors,j'en suis ou,hô?
Nous sommes ici sur un certain Régnier,
Et j'ai grâce à toi appris à régner.
Sur moi même, alors non,tu n'écris pas trop.
Toute personne qui déblatère
Parle sûrement trop ;
Et que dire de celle des vers
Au goût bien rétro !
Mais l'important n'est point
D'être sérieusement lu
Car les agélastes aux reins
Durs et aux rênes ténus
Forment un effroi bien scandaleux
S'ils veulent voir, de leur oeil vilain
Le peu d'affection que j'ai pour eux
Toi @zozotte, tu as le goût du rire
Qui est l'amorce d'un faire réfléchir
Puisque tout rire sait faire fléchir
Et que le concept ne peut mûrir
S'il ne se plie un peu en deux :
L'humour, c'est de la pluie en mieux.
😄
Merci,mais ces derniers temps je me rends bien compte,
que je place la moral avant le rire.
Et si je ne change pas de compte,
j'irais tout seul me faire frire.
Car oui je me lasse tout seul
de faire Monsieur moralisateur.
Tapez moi donc sur la tête,
et laissez libre cours à vos trompettes.
Je ne savais pas @zozotte si clergé
Peut-être manques-tu un peu de Tintin
Car si la morale est lourde, c'est vrai
Elle peut quand même se faire par entrain !
😀
Parfois Tintin parfois Milou rouge,
Il faut bien pour que les choses bougent
Ni trop lourde ni trop légère
La main doit avant tout faire...
😄
C'est bien vrai l'entrain faut le garder,
c'est bien tout ce qu'on ne peut pas nous voler.
Et voila que moi même je me l'ote,
Faut vraiment avoir la tête pas bien haute.
La morale de l'histoire vous savez,
c'est que c'est bien à nous de décider.
Le clergé il en faut,
mais des fois peut être pas trop.
Laissons nous donc respirer,
en laissant la vie s'apaiser.
Des malheurs il y en a,
bien assez à mon goût.
Je ne vais pas en rajouter
en pleurant à tout bout.
Car le bonheur n'attend pas
qu'on comprenne qu'il soit la.
Mais voila vous voyez,
je refais mon clergé.
Vais peut être aller à la messe,
J'y ferai surement des prouesses.
Je vais donc m'arrêter la,
En vous saluant bien bas.
Vous savez ce qui est bien quand on règne chez soi,
c'est qu'on comprend vite les problèmes et pourquoi.
Ne suffit plus ensuite qu'à rectifier le tir,
et nous voila repartis pour de nouveaux fous rires.
J'ouvrirai peut être un fil ici par la,
ou alors peut être pas je ne sais pas.
En tout cas merci pour ce fil,
qui ma foi est un peu décousu.
Désolé pour cela à l'auteur,
mais peut être bien qu'il n'y a pas de malheurs.
😇
Pas de malheurs à discuter
Le comble serait un propos fermé ;
Or si un forum est un lieu ouvert
Le mieux est encore de philosopher
Si possible à découvert
Pour ce que cela permet de mieux manger
On pourra sinon utiliser ses doigts
Mais admettez que c'est sale comme ça
Ou du moins ça ne fait pas très civilisé
De prendre à pleines mains des idées
Oh ! Vous voyez, dès qu'on passe à table
Y'a toujours un membre pour faire la morale
Quelqu'un de la famille qui dit qu'c'est sale
Mais on est poli, on se la joue responsable
Et on ne dit pas qu'il est aussi coupable
Or voyez, avec @zozotte, pas de laïus
Il autorise les doigts et d'autres processus
Parce même qu'il se fait souvent la leçon
Il est plus souple que nombre de tontons !
😉
@Abderian tu es inouï tu sais,
De tout voir si profondément.
Moi je me demande souvent,
pourquoi empêcher aux idées,
de pouvoir s'envoler.
Dans le monde tout le monde se plaint du monde.
Et pourtant sortez de nouvelles idées, vous allez le sentir passer.
Pourquoi donc empêcher aux gens,
de pouvoir s'envoler ?
M'est avis que ça rassure,
de rendre les gens pas très sur.
"Ne croyez pas en vos idées,
ça pourrait me tracasser!"
Non vraiment décidément,
Le changement c'est pas pour maintenant.
Alors moi j'ai pris le parti,
de ne plus suivre aucun parti.
Parce que quoi qu'on en dise,
il y aura toujours des caprices.
Alors je m'en vais rigoler,
Et laisser la vie bien filer.
À chacun son idée,
moi j'arrête les débats.
Car quelque soit le combat,
Il y a toujours des coups bas.
La voici la solution,que chacun suive son parti.
Plus de critiques ni d'ego,
a chacun son bistrot.
Me voila donc bien quitte,
et vous laisse prendre la suite.
😇
Chacun va son petit bonheur de chemin
Celui cependant qui le mieux ceint
Est encore le parti apolitique d'en rire ;
Point toutefois le rire tel un tic poli
Ni le rire mièvre d'une bimbo trop sexy
Peut-être pas celui du bon Dali
Ni encore de Baudelaire aux malappris
Point le rire qui a la fièvre jaune
Ni le rire pauvre de qui fait le clone
Ni non plus le rire du clown dément
Pas plus que celui des fous semblants
Mais peut-être le rire du penseur
Qui n'a pensé à rien depuis des heures
Ou le rire du linguiste qui n'a pas dit mot
La vie ne lui causant ni tracas ni maux
Peut-être le rire absurde souple qui étire
Qui fait des ris forts et le fonds d'un méta-rire
Afin de négliger le rire dépressif et pascalien
Qui le hâte pour éviter les larmes le lendemain
Être métayer du rire ou bien charpentier
Donne ce rire charpenté ou ce rire râblé
Car l'on ne saurait guère ce tonus blâmer
Pour ce qu'il est tore par son grand gosier
Avec un rire qui a des trous au milieu
Un rire qui vous fend et triangle en deux
Un rire soyeux ou un rire déluvien
Un rire qui repasse le ciel au fusain
Un rire de fusée, même, pour faire l'astronaute
Le rire après tout est le plus généreux des hôtes
Comme un Père Noël qui est hotte toute l'année
Le rire est sûrement le plus gratuit des jouets.
(Pensez donc à la fable qui n'a été écrite
Par la Fontaine malgré ses vifs mérites ;
Ne mettez jamais un agélaste à ses zestes côtés
Ou le rire de l'Homme pourrait en propre l'user
Au point que le malheureux bonhomme aille en crever
Comme la grenouille qui avait la nef de rivaliser !)
De tout mon égo d'bistrot,
Z'en zozotte, bravo.
Je relirai près d'un dictionnaire
D'un addicte et sans critique plaizir!
Oh, ce n'est qu'une suite de barres dont je ne suis pas le fondateur et que les plus sages d'entre nous doivent bien connaître :
voir la vidéo
😄
J'ai pas trouvé "agélaste" dans mon dico de 1993 mais ça m'empêche pas d'apprécier ces sources et leurs heureuses résurgences!
A nos bonnes heures...
"Agélaste" tient peut-être de l'hapax, oui, donc ne blâmons pas trop ton bon dico !
Le terme vient de Rabelais, lequel, formé du grec (le mot comme l'auteur ^^), signifie "celui/celle qui ne rit pas". En général ce terme visait tous les pontifes sérieux et les lecteurs hermétiques au style rabelaisien et aux listes audacieuses qu'il y figurait.
On pourrait donc tenir "progélaste" pour son antonyme, et "eugélaste" pour qui aurait le bon rire, et "pangélaste" pour qui rirait de tout, et d'autres encore pour tous ceux qui le veulent. 😄
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