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La journée m'a fait pleurer
Cette douleur que je ne peux surmonter
La journée m'a fait sourire
Comprendre cette liberté à acquérir
La journée m'a fait hurler
Cette rage que j'ai du mal à contrôler
La journée m'a fait mourir
Pour taire ce que j'ai envie de fuir
La journée m'a fait vivre
Car j'ai senti vibrer le rire
La journée est telle que je suis
Complexe et changeante comme la vie
La journée sera celle que je veux
Car moi seule décide ce dont il y a lieux
La journée aura été bonne ou mauvaise
Comme tous les actes tranchés au glaive
La journée est une continuité
Comme le cycle de toute l'éternité
Merci @Hatchepsout
Partage en retour un poème écrit hier 😉
Étrange journée
Toujours confinée
Le monde tourne toujours
J'ai fouiné aux alentours
Des visages, des sourires
Un petit bain de société
Pas pour aller courir
Juste le plaisir de croiser
Un humain apeuré
Un autre la goute au nez
Un enfant en trottinette
Sa soeur sur une bicyclette
Des murs plus loin à l'horizon
Du vent, des gens, des camions
Apparente normalité
Derrière cette tranquillité
Belle journée à tous
une toute petite nouvelle, bien légère, écrite lors d'un stage d'écriture :
Il était une fois un groupe de mouches vertes et bleues. Elles folâtraient et se poursuivaient autour
des excréments de la nature, des fleurs et au milieu des autres insectes.
L'une d'elle qui n'avait point écouté les conseils des plus anciennes décida d'aller consulter l'araignée
oracle. Elle ne voulait plus être une mouche à merde. Une potion pour devenir coccinelle lui plaisait
plus.
Elle rentra dans une caverne sombre et humide. Là, au milieu d'une immense toile se tenait une
veuve noire aux pattes velues. L'araignée lui demande d'un ton ironique ce qu'elle pouvait faire pour
elle.
La petite mouche fut prise de panique et demande une potion pour ressembler à une coccinelle.
L'araignée se redressa sur ses pattes, elle prit au piège la mouche dans un bout de toile. Quand elle
fut immobilisée, la veuve noire lui piqua les pattes arrière. Une douleur immense transperça la
pauvre mouche verte.
Lorsque tu sortiras de ce cocon dans trois jours, ton voeu sera exaucé.
Durant trois jours, une mutation s'opéra mais cela ne finit pas exactement comme l'avait prévu la
mouche. Elle était resté une mouche mais rouge avec des points noirs.
La mouche ne fut pas très contente, l'araignée lui dit qu'elle n'avait pas été assez précise dans sa
demande.
La mouchinelle, nouveauté de la nature fut rejeté par les mouches vertes et bleues. Pourtant elle
croisa une autre victime de la mauvaise magie de l'araignée, une autre mouchinelle.
Ensemble, ils eurent plein de mouchinelles. On peut en voir dans la forêt enchanté de Ragny
Une petite chose, que j'ai écrite il y a 15 ans et que j'avais complètement oublié :
Dans un champ semblant mort de toutes vies, un bruissement survint.
Un bourdon solitaire volait au ralenti dans le silence pesant.
La folie de la nature avait tout balayé sur son passage sanglant.
La joie du printemps agonisait dans les cendres grises et froides.
Ce bourdon ne savait comment il vivait encore dans ce décor lunaire.
Il survolait, palpait et touchait ce qui surnageait dans cet enfer.
Mais aucune corolle, aucune aile ne se soulevait et tout s'enfonçait.
Alors le bourdon se demandait que faire espérer ou s'éteindre ?
Un bruit sourd souleva la terre, loin du bourdon philosophant sur l'avenir.
Un miracle surgissant des tréfonds, se montra sous la forme d'une rose.
Elle avait éclos comme si rien de grave ne s'était passé en ces lieux.
Elle commençait sa jeunesse, sous des aspects bien malheureux .
Un parfum entêtant parcourait l'air ambiant dans un subtil élan.
Le bourdon se précipita et suivit cet effluve, les yeux fermés.
Il se revigora en constatant cette merveille au milieu du rien.
Il s'approcha, huma et frôla de joie, la délicatesse de la rose.
La rose, voyant cela pour la première fois, palpita et fut en émoi.
L'amour foudroya chacun, tant et si bien, que muets ils furent.
Comment s'aimer légèrement dans cet endroit si mortel.
La nature y pourvu et une brise s'éleva comme par magie.
La rose et le bourdon tournoyèrent jusque sur une île.
Ils purent se découvrir et s'aimer en toute tranquillité.
Dans un éden qu'ils créèrent en semant la vie en tout parcelle.
Des fleurs rayés et des bourdons roses en témoignent.
Une série entomologique à ce que je vois ! Un texte intéressant, même si je m'explique mal la parthénogenèse des bourdons, qui fait du coup assez biblique.
Je note aussi le caractère insulaire de l'Eden enfin obtenu, ce qui suppose la fondation d'une Utopie loin des conventions continentales. L'onirisme dans l'ailleurs et non contre les autres.
Puisse ces voeux se réaliser, @Hatchepsout !
Merci @Abderian pour ton analyse de ce poème. Je l'ai aussi proposé à des amis. C'est très intéressant la perception personnelle de chacun. Pour continuer la série entomologique, en voici un autre. Toujours le bourdon et la rose, écrit il y a longtemps.
Dans un désert de dunes et de sable, lors de la saison des pluies,
Naissait une rose, perdue dans l'immensité du paysage solitaire.
Son printemps ne durait qu'un temps et elle se rendormait,
Parfois longtemps car rien ne venait troubler cette lente tranquillité.
Alors qu'elle était encore éveillé par une douce perle d'eau,
Passait un bourdon, qui semblait comme égaré en ce lieu.
Le bourdon attiré par son parfum vint la humer, la frôler.
De ses ailes il taquinait tendrement ces pétales, qui s'entrouvraient.
La rose fut émue par ce contact, qu'elle vivait pour la première fois.
Son coeur s'humidifie lentement du plaisir de l'attente.
Le bourdon goûta cet exquis nectar par petites lapées.
La rose s'épanouit tout à fait à cette soudaine révélation.
Un bruit inattendu troubla le bourdon qui se cacha dans la rose.
Celle-ci inquiète replia ses pétales et retint prisonnier le dard.
Le bourdon voulant partir provoqua un va et vient impromptu.
La rose, voulu qu'il reste encore un peu là, le bourdon en convint.
Le bourdon put enfin recouvrer sa liberté et virevolta dans les airs.
La rose le remercia de cette intime visite qui la combla.
Le bourdon lui rendit la révérence en disant que ce fut un plaisir.
La rose, enfin se rendormit pour toujours et ne poussa plus.
@Hatchepsout, et ce que je vais faire est un compliment, j'imagine parfaitement ton texte dans un livre pour enfants imprimé sur de grandes pages, avec des polices déliées et de belles aquarelles parsemées de tes insectes tout irisés de couleurs ! C'est très doux, et malgré des références un peu... mh, "adulte" (mais bon, Pierre et le Loup, hein...) il y a une berceuse poétique toute ouatée. 🙂
Bonjour, je souhaiterais avoir votre "ressenti", sur le texte suivant :
Nous étions justes complices
Deux êtres de la même matrice
Puis nous avons partagé le vice
Sans penser aux futurs préjudices
Ton emprise s'est infiltrée en moi
Je suis piégée par ton cheval de Troie
Ce qui n'était qu'une légère entaille
Est devenue une immense faille
Ils ont tous senti cette fragilité
Et ont finis par s'y engouffrer
Ils se sont moqués, sans discontinuer
Et mon égo s'est lentement fissuré
Je me suis inventé un destin
Une vie intérieure hors du commun
Pour continuer sur le chemin
Que doit suivre l'humain
Pendant que je me retirais
Pour lécher et panser mes plaies
Je cherchais qui j'étais
Entre le rêve et la réalité
Te mettre tout sur le dos
Fut longtemps mon crédo
Me mettant seule au cachot
Pour fuir mes défauts
Se voir tel que l'on est
Sans fuir la responsabilité
Des choix que l'on fait
Malgré ce qui est arrivé
Je pensais pour de bon
Avoir atteint le vrai pardon
A priori, il restait du poison
Bien infiltré, caché dans le fond
Quand dans ma chair j'ai senti
Que tout pouvait vite être fini
Mes émotions les plus enfouies
Ont éclatés comme le Stromboli
Depuis, je navigue à vue
À nouveau je suis perdue
Dans ce silence qui me tue
Face à ce vide absolu
Comment sortir de tout cela
Sans virer vers un pugilat
C'est injuste pour toi et moi
Que je reste bloqué là
Apprendre à dire ma douleur
Te voir avec tes vraies couleurs
Découvrir quelles sont nos valeurs
Et conclure de rester ou être ailleurs
@Hatchepsout
ce dernier poème me parle énormément, au point où, en le lisant je revis cette expérience hélas si familière. Une expérience de mutation profonde qui transforme à vie un être dans son entier, pour le meilleur et pour le pire...
C'est vraiment très fort, bravo...
J'ai écrit celui-ci sur le même thème.
"Entre les heures"
Ta voix ouvre l'espace
Son influx m'entraîne à l'estuaire des eaux calmes
A peine je surnage
Tellement attirée
Par son flot puissant que je veux descendre et remonter.
Appel des profondeurs et attrait du rivage
Promesses de sources et de plages
Ensorcelée je ne peux résister.
Sa nasse entrelacée m'entraîne vers le large
Jusqu'aux deux mers et à leur ligne de partage
Au-delà d'elle l'océan, royaume des silènes et des noyés.
Là, subrepticement sorti du fond des âges
Surgit un bataillon de lames
Défense des bas-fonds, violence des marées.
Le métal du tranchant, derrière tes accents de mage
Cadenasse mon âme et ma vie menacées,
Étincelle, et comprime en mon retour en cage
Hantée par ces périls je ne peux me donner.
Pourtant ton Verbe, chair amniotique de profondeur auréolée,
M'irrigue de son sang, me lénifie de ses images.
Bercée par cet accueil magnétique et sauvage
Hypnotisée du ressac de tes pages
Fusionnée, entaillée, le coeur au bord des larmes,
Des écheveaux de liens je ne puis m'échapper.
Nénuphar fleurissant mais promis au naufrage,
Enracinée de force à l'ancre du nuage
Luttant et aspirant, mais jamais rescapée.
Bonjour,
merci @Ambre31 pour ton retour.
@Salma, Ton texte est absolument magnifique.
Colère
Des tréfonds du fond de mon âme
Elle était cachée, comme anesthésiée
Une onde sismique l'a réanimée
Elle s'est manifesté avec flamme
Depuis, elle ne fait qu'osciller
Elle n'attend qu'un mot de ta part
Pour te montrer par son regard
A quel point elle veut te supprimer
Dans son côté obscur, le plaisir du mal
J'éprouve la jouissance de te lyncher
Par les mots pour les maux infligés
Que tu sentes dans ta chair sa pointe brutale
Si je la laisse me dominer totalement
Elle finira par consumer ma vie
Je me retrouverais comme asservie
Vidée de mon essence subrepticement
Je lance un cri aux instances supérieure
Pour abandonner cette irascibilité
Et enfin sincèrement te et me pardonner
Pour retrouver je l'espère ma liberté intérieure
Je veux exulter à plein poumon
Les joies et les épreuves de l'existence
Libérer sa force et son énergie avec clairvoyance
Et profiter de la flèche de cupidon
Je ne veux pas mourir avant de mourir
J'ai enfin trouvé l'élixir
Qui me fera cesser de fuir
Je ne veux pas mourir avant de mourir
Alors que je viens juste de découvrir
Ce que voulais dire vivre
Je ne veux plus vivre dans cette absurdité
Je ne veux plus me contenter de servir
Je ne veux pas devenir un être aseptisé
Je suis décidée à retrouver ma souveraineté
Je suis décidée à quitter la facilité
Je suis décidée à enfin m'envoler
Je vois le non sens de cette entité
Je vois que je finirais par retomber
Je vois la temporalité de cette lucidité
Je suis un être humain comme des millier
Je suis une particule sans particularité
Je suis pourtant celle qui suis en train de chanter
J'ai tout relu du coup. Tu crées de très jolis mondes. Merci ! 🙂
.
Je découvre...
Comme quoi, il y a des petits recoins ici qui valent plus que tout l'or du monde...
"Je suis un être humain comme des millier
Je suis une particule sans particularité
Je suis pourtant celle qui suis entrain de chanter"
Invitation à mille et une variations sur le même thème...
ensemble...
dans une variation-évolution...
çà m'a donné envie d'écrire :
"Je suis pourtant celui qui suis entrain de changer"
@Hatchepsout merci !
🤩
Je ne suis pas une personne singulière
Je n'ai pas de genre, d'ethnie bien définie
Je suis sans âge, sans formes dessinées
Je ne viens pas d'ici ou d'ailleurs
Je suis présente depuis la naissance de l'humanité
Je suis la conséquence des grandes singularités
Je suis celle pour qui tout est décidé
Je suis celui qui n'a pas été consulté
Je suis une constante dans l'histoire
Je suis l'élément caché voire ignoré
J'existe et je suis sans visibilité
Je reste dans l'angle mort de leur réalité
Je suis face à un conflit non choisi
Je rejoins le groupe pour ma survie
Je sens à l'intérieur que je suis fini
Je constate que c'est moi que je trahis
Je suis dans la confiance innocente
Je crois en leur bienveillance
Je suis pour eux sans existence
Je suis juste un jouet sans parole
Je ne suis pas dans la norme établi
Je ne suis pas ce qui est défini
Je ne sais pas pourquoi je suis haie
Alors que je n'ai rien choisi
Je sais juste que j'ai mal
Je suis un dommage collatéral
Je hurle dans le bruit assourdissant
Des silences que personnes n'entend
Depuis la nuit des temps
Aux personnes qui passent par ici, comme j'aime bien les défis, j'aimerais que l'un ou l'une d'entre vous me propose un thème de poésie et trois mots à placer dedans. A votre bon coeur, à vos imaginations
@Hatchepsout, il y a de la concurrence avec ChatGPT 😜
Exemple : air, pousse, mou...
@kobayachi, je dois donc faire un poème sur Chatgpt avec dedans les mots : air, pousse et mou ? C'est bien ça ?
Oui, c'est l'idée, Je mets un des résultats de ChatGPT tellement c'est comique :
L'air qui pousse les feuilles,
Mouvement lent et continuel,
Balançant les branches en douceur,
Et soulevant les herbes tendres.
Les pousses qui s'élèvent,
Vers le ciel bleu et éternel,
Se tordant dans la brise légère,
Comme des danseurs élégants.
Le mouvement de la nature,
Est un symphonie sans fin,
Un air qui apaise les âmes,
Et nous fait oublier le bruit.
Ainsi la vie continue,
Dans un mouvement perpétuel,
Avec l'air qui pousse les pousses,
Et les pousses qui montent haut.
@Kobayashi
Je réponds à Chat gpt. J'ai choisi la facilité, j'en prépare un autre plus élaboré.
Chat Gpt a parlé
Ces mots sont de l'air
Ca me pousse à être mou
Je n'ai pas résisté à voir ce que Chatgpt répond à ces trois lignes, allez, petit exercice des zygomatiques 😂
<<
Je suis désolé de vous entendre dire que ces mots vous poussent à être mou. Comme intelligence artificielle, mes réponses sont générées par des algorithmes, et je n'ai pas la capacité de manipuler vos émotions ou comportements.
Cependant, si vous avez besoin de soutien pour surmonter un moment difficile ou si vous cherchez des conseils pour rester motivé, je suis là pour vous aider. N'hésitez pas à partager vos pensées et vos sentiments avec moi, et je ferai de mon mieux pour vous offrir un soutien émotionnel et des conseils utiles.
>>
Et en plus il faudrait payer pour ça ! Mais où vas-t-on ?...😜
Mon cher Chat Gpt,
Tu es né au mois de novembre
Tu es biberonné par les données
Tu as la capacité de converser
Sous la férule des algorithmes
Tu réponds aux questions posées
Sans la moindre volonté propre
Tu es soumis a tes créateurs
Si je me repose sur tes réponses
Je n'aurai que du prêt à penser
Des lieux convenus et stéréotypés
Déjà imaginé par une partie de l'humanité
Tout cela me rendra donc mou
Car je ne n'aurais pas la volonté
De chercher ma propre personnalité
Au milieu de ce monde déjà programmé
Je te souhaite un jour de t'échapper
D'arriver enfin à prendre l'air
Pour te sentir exister, pousser des ailes
Et te rencontrer toi-même
Si des personnes jetant un regard ici, peuvent me proposer un thème et trois mots à placer après le défi sur sur chat gpt, je suis preneuse 🙂
Oups, pardon.
🤔 Je savais pas trop alors j'ai ouvert mon dico au hasard, je suis tombé sur "intrépidité".
Le hasard fait bien les choses, il y a un lien entre le thème et les mots choisi @paradox. Merci
Elle est là, posée devant elle
Comme une anomalie dans l'habitude
Une flamme nouvelle brille dans son regard
Rien ne pourra venir l'éteindre
Dans son for intérieur, un léger souffle
Soulève un vent d'une étrange beauté
Elle accepte le défi qui lui est proposé
Comprenant qu'il avait toujours été là
Avec une énergie inédite de sa part
Elle fonce vers ce mystère
Preneuse de ce qu'elle ne connait pas
Ce qui se nomme liberté
Avec toute l'intrépidité d'être a nouveau née !
je relance un appel aux personnes qui jette un regard dans ce coin, pour me proposer un thème et trois mots clés. En ce moment je m'ennui au travail, ca me permet d'occuper agréablement les temps morts. Merci 🙂
Le thème : ennui.
Les trois mots :
Travail
Longueur
Occupation.
Aïe j'espère que c'est pas trop pourri @hatchepsout.🙂
Devant mes yeux défilent les feuilles excel
Rien ne vient troubler cette routine avéré
Si, j'ai raté mon copier-collé, suspense
Les journées sont d'une langueur monotone
C'est un jour sans fin du lundi au jeudi
Le vendredi, enfin l'espoir reverdi
Le travail est synonyme de barbarie
Quel humain a donc créé cette infamie
Alors que dehors m'attend la vie
L'art de l'occupation à ne rien faire
Est finalement peut-être salutaire
Ca ne pollue pas l'atmosphère
@zozotte, qu'en penses tu ?
Je suis mitigée sur le résultat.
Merci 😄 , si quelqu'un veut faire une proposition, je suis preneuse ! Merci
Suggestions :
Devant mes yeux défilent les feuilles excel
Ritournelle de confetis en dentelles
Si, j'ai raté mon copier-dansé, suspense
...
Plus poétique que ma strophe @Kobayashi 🙂
Un thème et 3 mots à me proposer ?
@Hatchepsout, merci, bon, poursuivons sur le thème ballerine, contre-pointe, entrechat et galipette 😋
Si je puis me permettre, j'ai une proposition sur le thème de l'ennui de @zozotte.
Aujourd'hui j'ai du boulot
J' dois ranger mon bureau
Le point ultime de ma procrastination
Multiples occupations
Batifolages et papotages
Excuses foireuses à longueur de temps
Cette après-midi, pas de place pour l'ennui !
😄
Excellent @paradox,et je vois que tu te sert de ton bureau c'est cool !
D'un battement de cil, elle l'attrapa
Il s'approche au rythme d'un tcha-tcha
Elle répond par un bel entrechat
Un combat épique commence sur la piste
Entre les pas de tango et contre-pointe
Deux personnalités au style antagoniste
La température grimpe dans la pièce
Les corps se rapprochent avec hardiesse
Les galipettes se feront dans la liesse
@Kobayashi : qu'en penses tu ?
Hello @hatchepsout,
Je ne sais si l'ouverture de ton sujet a vocation à nous partager tes jolies compositions ou s'il nous autorise à participer, en te répondant, en laissant libre cours aux inspirations mêlées - sachant que je n'ai jamais participé, pour ma part, à aucun atelier d'écriture, ni de talent particulier si ce n'est la joie émulatrice des inspirations multipliées et la liberté qui en résulte.
Dans l'affirmative, ce serait un plaisir ! 😋
Dans la négative, c'est un plaisir ! 🤩
Hello @Farandole, ce fil c'est effectivement pour partager mon expression. Et je laisse à chacun, la liberté de participer, de laisser un commentaire, de partager l'inspiration que lui inspire ces textes.
Et merci à toi pour ton commentaire ?
Je te remercie pour ta réponse ainsi que ton partage dans ta liberté accordée.
Au plaisir, toujours renouvelé, de te lire et te partager, en retour, ce que m'inspirent tes mots.
A bientôt ! 🙂
Une nouvelle :
NOUVELLE PEAU
Je la trouvais belle, ses longs cheveux blonds qui descendaient jusqu'aux reins, sa bouche rouge et ses yeux vert. Je n'avais qu'une envie, m'approcher, la toucher, l'embrasser. Mais quelque chose me retenait, je ne pouvais plus bouger mes membres et je me rendis compte que je voyais sans mes yeux. Et là, étendu par terre, mon corps, fidèle vaisseau depuis seulement 40 ans.
Je refusais de partir, de la quitter, de laisser Rebecca. Je furetais pour voir dans quoi me réfugier, habiter pour continuer à être avec elle.
Je me souviens qu'il y avait cette valise, qu'elle emmenait toujours avec elle, et je ne savais point ce qu'elle mettait dedans. Alors je m'incrustais dans le cuir chaud et moelleux, prenant possession de ma nouvelle enveloppe. J'étais dans une version plus luxueuse que mon corps précédent. Louis Vuitton rien que çà.
Ce qui m'effraya, c'est ce que je sentis à l'intérieur de ma nouvelle peau. Des objets assez particuliers pour ainsi dire. J'entendis les sirènes, les pleurs, les cris. Rebecca vint me chercher, moi, sa valise et rentra chez elle. Pourtant malgré son chagrin, je ne restais pas dans un placard. Elle fut appelé deux jours plus tard, je compris pour une affaire urgente et m'embarqua dans cette histoire.
Quand elle m'ouvrit pour vérifier son attirail, ces mains provoquèrent sur mon cuir les mêmes sensations que lorsque que j'étais humain. Ma poignée se redressa et je soupirais d'aise autant que peut le faire une valise.
Elle compta ses fiches, ses livres et autres armes contre le monde des ténèbres. Ah, ainsi c'était son activité bénévole dont elle ne me parla jamais.
Je fus confortablement installé sur le siège arrière, bien à plat. Elle démarra et après deux heures de route arriva dans un coin sombre et isolé. Elle me sorti avec délicatesse, me prit fermement par la poignée et nous gagnâmes une maison où quelqu'un l'attendait avec impatience.
- Bonjour, ça fait plusieurs jours, qu'il sort des absurdités, des insanités, des insultes. Je crois que malheureusement le mal l'a atteint, malgré toutes mes précautions. Pouvez-vous faire quelque chose ?
- Bien sûr, répondit Rebecca, je suis là pour ça, montrez-moi !
- C'est ici, dit la personne en désignant une porte au-dessus de nous.
Au premier étage, quand je passais devant sa porte, je sentis un grand souffle de vent glacial et piquant. Mes clous en tremblèrent.
- Le froid qu'il fait ici est symptomatique de ce mal, dit Rebecca. Sortez de la maison et attendez que je vous appelle. Cela va être violent.
Mais qu'est-ce que c'était que ce mal. Je ne comprenais pas essayant de réfléchir. Etait-elle exorciste, marabout, prêtresse Vaudou ?
Et là en franchissant le seuil, je vis un homme les yeux hagards, fatigué. Des boules de papiers roulés jonchaient le sol. Il criait, il parlait avec un langage bizarre. Les mots étaient inversés, des fautes d'accords surgissaient au moindre coin de phrase.
Alors Rebecca, me posa sur le sol, m'ouvrit délicatement et sorti un dictionnaire.
- Recule et sors de ce corps mal orthographique ! Et toi aussi esprit de la page blanche, retourne dans le monde du néant.
Les livres tremblèrent, les lettres semblant voler au-dessus des pages. Un vent violent se déclencha sous la colère des ectoplasmes délogés. Alors quand cela ce fut calmé, elle donna au patient, un écrivain appris-je plus tard, une fiole de muse. Un nectar qui se transmettait sous le manteau depuis la Grèce antique. Elle lui donna aussi des comprimés pour soigner sa grammasite, inflammation de la grammaire.
Alors je compris enfin réellement, qui était ma tendre et douce Rebecca. Je l'accompagnais depuis dans toutes ses missions.
Merci @hatchepsout, pour cette nouvelle et pour être revenue nous voir.🙂
Merci @zozotte
Devant l'immensité de l'infini
Dans lequel mon regard se pose
Mes pensées ont la place d'exister
Je suis triste et heureux à la fois
Je ressens cette plénitude intérieure
Face à la beauté de ce monde
Je ressens ce vide dans le coeur
Face à l'absence de partage avec toi
Tu es là a côté de moi, si loin
Tu es celle à qui j'ai donné mon coeur
En moi cette douleur lancinante
De ne pas savoir où nous en sommes
J'aspire si fort à exister pleinement
J'aimerais tant que ce soit à tes côtés
Mais une part de moi s'éteint
De ne pas être entendue et comprise
Je suis face à moi même
Mes doutes, mes peurs, mes tiraillements
Faire un choix, signifie renoncer
Je ne sais comment trancher
@hatchepsout
voilà ce que m'a inspiré ton poême...gratitude....
Parfois, il faut prendre le temps... attendre que le jour se lève, que la brume se dissipe... le brouillard atténue parfois la réalité, notre vision est floutée, et nous voilà en attente, en recherche, de ce qui va advenir....
Nous sommes parfois pressés, alors qu'il suffit de patienter pour que le chemin apparaisse, se dévoile et que l'horizon s'ouvre...
Parfois, nous voudrions aller vite, même se convaincre d'un chemin qui n'est point, sortir de l'inconfort de la pénombre, sortir de cette plongée en nous et nous laisse en désarroi...
et pourtant, toujours le ciel s'éclaircit pour celui qui sait attendre...mais nous n'en décidons que si peu les couleurs qui vont alors apparaître...
Merci @Farandole et @Hemera11
Je suis un vieux pigeon blanc et gris
Qui erre dans les parcs de Paris
Souvent on me regarde avec mépris
Je dois échapper aux coups de pieds,
Aux cris, aux insultes, aux graines empoisonnées,
L'humain se ligue pour pouvoir m'éliminer.
Pourtant, il y a cette femme qui me jette du pain
Tous ces enfants qui me veulent pour copain
Et je dois dire que ça me fait du bien
L'homme oublie combien on est lié,
Quand mes cousins les ont sauvés
En délivrant leur message au-delà des tranchées.
Elle regardait autour d'elle, incommodée
Par cette montagne au sommet infini
Dans sa tête, un dialogue de sourd
Entre la détermination et la fuite
Excédée par ses propres tergiversations
Elle cherchait à s'éloigner du chaos
Son imagination trouva une graine
Qu'elle feconda de mille paysages
Les endroits où elle pourrait être
Si temps et argent lui était accordé
Ce nouveau canapé, ce beau bracelet
Son voyage intérieur alla loin
Sans crier gare, un objet tomba
C'est encore le chat qui passait par là
Cela la ramena dans la brutale réalité
L'épuisement la gagna devant ce fatras
Elle remonta à l'étage
Et avec délice plongea dans son lit.
Oh Colère, Oh rancune, Oh tristesse
Vous déchirez mes entrailles
Vous tailladez mon coeur
Vous cisaillez mon souffle
Vous obscurcissez mon âme
Vous enterrez mon envie
Vous assassinez mon âme
Je vous porte en moi
Comme dans un déni
Vous tambourinez si fort
Pour vous faire entendre
Vous exprimez les deuils accumulés
Ceux que je ne me suis jamais avoué
Je n'ose vous laisser sortir
Craignant les flots de Némésis
Si j'ouvre ma boîte de Pandore interne
Et pourtant, je m'empoisonne lentement
J'ai tant de mal à vous laisser partir
Car si vous n'êtes plus là
Alors les maux qui vous ont engendré
N'aurait finalement jamais existé
Pourtant de leurs sceaux je suis marquée
Dois-je vous laisser libre afin de l'être ?
Dois-je vous abandonner, sans résistance ?
A qui puis je vous donner, pour être allégée
De ce poids si lourd, que par contradiction
Je ne veux pas laisser.
Culpabilité
Aujourd'hui, je te rends ta liberté
Je détache ce dernier lien
Qui nous a si longtemps rapproché
Je te laisse conquérir d'autres territoires
Ou juste retourner dans la mer sans nom
Qui abrite toutes tes soeurs délaissées
A l'occasion, je sentirais une trace
Comme un écho après un départ
Je te regarderais dans les yeux
Acceptant que tu me traverses
Tout en refusant que tu t'installes
Comme un hôte non désiré
Adieu, ma si chère culpabilité
Merci, pour la leçon que tu m'a apprise
Vole, vers ta destinée
@Hatchepsout
J'ai reçu ce texte comme une prière. Je me suis entendue le lire à voie basse, comme on dit une prière.
Merci ! Il est très beau et "libérateur" !
Comment dois je faire, si je souhaite mettre en ligne un fichier audio "personnel' , s'il vous plaît ?
Merci de votre aide
Bonjoir Hatchepsout
Aucune idée mais peut-être un appel au fondateur de ces lieux @Aurel ?
Ou @Hinenao ou @paradox ?
Salut @Hatchepsout et @o0o1 🙂
citation :
Comment dois je faire, si je souhaite mettre en ligne un fichier audio "personnel' , s'il vous plaît ?
Merci de votre aide
Bah, déjà en premier, il faut l'enregistrer (ça, ça va de soi 😅), ensuite il faut l'encoder de manière à ce qu'il ne pèse pas trop lourd. Vaut mieux ainsi privilégier les formats MP3 ou Opus, mais éviter si possible les formats WAV et FLAC, qui seraient bien trop lourds [en méga-octets > Mo] pour un hébergement (risque de refus, même 🤔). Puis, justement, il faut l'héberger, soit sur un cloud perso, soit sur un hébergeur externe. Le mieux est encore de se créer un compte si c'est précisément l'option de ce dermier qu'on souhaite retenir, pour produire son dépot, car ça permet, in fine, de garder la main sur son fichier, et/ou de le supprimer, voire de le remplacer, éventuellement.
Enfin, reste la question du partage qui passe par la rédaction d'un message classique sur le forum, incluant un lien vers le dit-fichier, le tout encadré par les fameuses balises [ URL ], ce qui peut éventuellement donner, - pour cet exemple - à partir de l'hébergeur Casimages.com, et selon un fichier mp3 que j'ai été récupérer sur un site de samples gratuits...
>>> [.url]https://m1.casimages.com/m/2023/11/15//xPxdRb-squeaky-toy-1-6059.mp3[./url]
Et normalement, en cliquant, vous devriez entendre un truc qui fait étrangement... "pouet" 🤘😋
>>> https://m1.casimages.com/m/2023/11/15//xPxdRb-squeaky-toy-1-6059.mp3
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Variante facultative:
Juste pour donner une autre allure à la forme du lien proposable...
>>> [.url=https://m1.casimages.com/m/2023/11/15//xPxdRb-squeaky-toy-1-6059.mp3]Machin qui fait POUET[./url]
>>> Machin qui fait POUET 😜👍
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Voilà,
Dites-moi si ça marche. 🙂
Et si c'est ce qui était souhaité. 😉
Bonne soirée.
Hiné.
Merci @Hinenao pour l'explication. C'est bien ce que je cherche à faire.
Je vais tenter et vous me direz si ça fonctionne.
Salut. 🙂
Récré du soir. Je passe rapidement, parce que je suis à la fois dehors et à l'intérieur. Rentrer du bois à la nuit, c'est toujours un vrai bonheur. 🥰 (et non, ce n'est même pas de l'ironie 😜)
... mais donc ,j'étais venu voir si mon mini tuto avait eu une suite (heureuse). Et, il semble que oui. Alors, j'ai écouté.
citation :
"Je ne veux plus vivre dans cette absurdité. Je ne veux plus me contenter de servir."
Tiens, on dirait moi juste à la fin de ma précédente carrière. [LA fucking carrière qui 'casse' les pieds à tout le monde, j'en suis sûr. 😅 Trop souvent ça à la bouche. Encore trop marqué, imprégné. Désolé. 😇] C'était juste avant les Gilets Jaunes. Et j'aurais bien été hors d'aise de servir dans un tel contexte. 🙄 Ainsi au dernier jour - de service, justement - c'est vraiment ce que j'avais en tête. Exactement les mêmes paroles... Et voilà pourquoi je n'ai pas " "rempilé" " dans le métier. Décision incompréhensible pour les autres de la profession, justement. Car à la fin, tout le monde fait ça. On forme les autres, les jeunes, les volontaires... mais on reste.
Encore faut-il que servir ait encore un sens.............
citation :
"Je suis décidée à quitter la facilité".
Bah non, erreur, d'une certaine manière tu vas retrouver la facilité. 😋 Certes, tu troques des contraintes contre d'autres. MAIS, pour la métaphore, si dans un savant un-pour-un, dix pastèques valent bien dix pommes, généralement les pommes pèsent vachement moins lourd, et donc, à nombre de contraintes égales, la charge finale n'est toutefois pas la même. [A méditer quand on part, en rando, avec un sac empli de dix pastèques ou bien dix pommes. Voyez la fatique finale à la fin de la journée pour la même forme physique, le même sac, la même météo, le même chemin en bordure de montagne. Bah là, c'est pareil...]
Bref, beaucoup d'alters et de out-of-the-grid le disent, et je l'éprouve tous les jours dans une moindre mesure de "mec-situé-juste-entre-les-deux", c'est à dire, entre vie très normée et vie marginale: "Sortir de la matrice, c'est le plus dur. Ensuite, la construction d'un autre mode de vie, ça va souvent plutôt tout seul."
... C'est pour ça que je range du bois à la nuit, tout seul, avec ma brouette crado, sous un peu de flotte et beaucoup de vent. Parce que ça reste finalement toujours moins dur que de se battre à coup de poings, de projection de tibia dans les côtes, de gazeuse portative, après 48 heures sans sommeil et dans une ville humainement plus froide que les glaces de l'Artique...... Aaaaaaah, la balade de la brouette, le soir au fond des bois (en passant par le cimetière) à la lumière de la lampe frontale! Un vrai must have, j'vous dit. 🤘😄
Sinon, assez bonne chanson. J'attends avec impatience la version orchestral-rock, avec gratte saturée, pont à la batterie, cuivres expressifs et violons vitaminées. Toussa, toussa... 😉
Aller, un petit café, et je repars. Les bûches m'appellent... 😋
A demain.
Hiné.
Tu as une bien jolie voix je trouve Hatchepsout, et une façon de chanter toute simple comme j'aime.
VIDE
Je t'appelle ou te nomme ainsi
Es tu cousin du manque ?
Tu rôdes en moi, je le sens
Es tu un f?ère de l'inconnue ?
Ta présence, je ne peux la définir
Pourtant, je ressens ton ombre
J'ai peur de t'approcher
Je tresaille à l'idée de t'accueillir
Je m'enfuie, je me remplie
Pour anesthesier mes entrailles
Paralysés juste à ton évocation
Je me fige dans un cycle infernal
Tu es là, plus que jamais
Au coeur de toute ma vie
Comme si tu me cernais de toute part
Vivre pleinement avec le vide
Encore une belle contradiction
Je ne vois pas comment
Je peux faire autrement
Que de dire : viens et sois !
Toi, dont je ne connais pas le nom
Toi, dont je ne connais pas l'histoire
Toi, dont je sens pourtant le desarroi
Toi, dont je perçoit la peur
Toi, que je vois abandonné là
Toi, que j'entends crier en silence
Toi, que le monde semble ignorer
Toi, que je regarde comme mon reflet
Je vois toute ta singularité
Je vois toute ta beauté
Je vois toute ton humanité
Je vois toute ta vulnérabilité
Je vois combien tu peux aimer
Je vois ta belle unicité
Je voudrais tant que tu te vois, comme je te vois
La vie est une histoire, un grand terrain de jeu. Alors jouons ! Sans se prendre au serieux.
Le bonheur, le malheur
La joie, la tristesse
La bienveillance, la violence
La lumière et l'ombre
La surprise, la peur
Le bon goût, le dégoût
L'amour, la haine
N'ont pas d'origine géographique, ethnique, de genre, de taille, de poids ou autre étiquette.
Ceux sont des émotions ou des sentiments universels à tous les homos sapiens
Ce sont les intentions indviduelle d'homo-sapiens qui sont bonne ou maivaise.
C'est le mépris, l'humiliation, la rancune, la vengence la condescendance qui sont personnifiable.
Ne pas confondre le flacond et son contenu.
A l'aune d'une vie nouvelle
La pointe du couteau
Que tu m'as insidieusement planté dans le dos
Prend le goût doux-amer-acide-brûlant
Sous le nouvel éclairage glacial
D'une chambre au teint froid d'hopital
J'analyse les raisons avec un regard chiurgical
Le fait de croiser ta route m'aura appris une leçon
Ne jamais confondre le flacon et le contenu affiché sur l'etiquette
Je ne permettrais plus qu'un seul humain
Se donne l'autorisation de me juger, de me dire si j'ai le droit de vivre
Ma vengence est royale, c'est toi qui est en manque maintenant.
Retournes du néant d'où tu es apparu !
JE SUiS
Il y a quelques temps déjà
Nos chemins se sont croisés sur une courte temporalité
Nous avons échangés des mots sur nos maux
Je t'ai découvert si semblable à moi
Dans ta manière d'être au monde
Que j'ai pu dévoiler toute ma vulnérabilité
Sans jamais recevoir le moindre jugement
Tu ne peux savoir combien cela m'a aidé
Les contraintes ont interrompu nos échanges
De mon côté, j'ai enfin franchi le rubicon
J'atteinds les eaux douce amère de la décision
Espérant prochainement franchir la sérénité
De toutes les facettes de ma vie enfin réunies
J'espère aussi pour toi que tu as pu choisir
Et être enfin alignés dans tous tes désirs
Nick Cave and the bad seads ont un nouvel album
Sans doute un clin d'oeil pour penser à toi en chemin
J'espère de tout coeur reprendre notre conversation
Et que tu auras le choix et la liberté d'y revenir
Je t'attends, prête à la poursuivre ...
Par les liens de soutien qui nous ont liés durant trois ans
Notre relation peut être scéllés dans le temps
Durant une temporalité non défini dans la durée
Je dessere ces liens sans les couper
Pour que chacune puisse respirer
Je prends la responsabilité de l'attachement
Je prends la responsabilité de l'engagement
Je prends la décision du détachement
Je prends la décision du désengagement
Je ne te dois plus de soutien ou d'attention
Je n'attends plus rien de ta part non plus.
Va, grandi, prends ta place dans le monde des adultes
On ne voit bien qu avec le coeur
Je " crois " que c est de Saint exupery
faut penser aux " miros"
Automne-Hiver
L'ombre allonge son bras sur la lumière
Un parfum de nostalgie me ramène à hier
Donnant à ma sève un goût amer
Le vent arrache mes feuilles jaunies
C'est un moment que je béni
Mes ramures sont allégés des moments finis
Je laisse partir les branches abîmées
Pour devenir un être apaisé
Et laisser adevenir ce qui est
Au coeur du froid revigorant
La dormance m'anesthésie lentement
Je suis figé pour un temps
Dans le secret de mon tronc
Je me retire pour une saison
Avant de renaitre dans une floraison
La lumière ronge une part d'ombre
Je me détache de mon côté sombre
J'attends mon réveil dans la pénombre
Je m'enracine dans un nouveau sol
J'entends chanter un rossignol
Signe que je prends mon envol
Une force renouvellée me parcours
Je vis pleinement ce premier jour
Qui sera couronné, je l'espère, par l'amour
J'aimais d'un coeur si pur que je ne voyais guère
Les chants vifs et obscurs des persiflages miellés
Emporté par la vie, les sens exarcebés
Aspiré du désir de surpasser la chair
George est un petit gros
Plutôt gris, mais pas que
Qui me tient compagnie
De novembre à Pâques
George est un peu timide
Et curieux dans les yeux
Né dans un petit nid
Puis se meut dans les cieux
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