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Film étonnant, qui traite du TDI sans jamais le dire. Cela passe d'ailleurs inaperçu dans les critiques qui restent au niveau superficiel du scénario.
Vous en pensez quoi ?
J'ai commencé à regarder mais je suis pas allé bien loin, j'ai trouvé ça moyennement bien fait, ça m'a lassé. C'est, je crois, le mode comédie sur un sujet lourd que je trouvais bien léger, superficiel.
@paradox, je comprends. Je me suis aussi posé la question. Je trouve que c'est une force de la mise en scène : avoir réussi à intégrer un cas psychiatrique lourd dans un semblant de réalité. C'est novateur et au final, encourageant. Il n'y a pas de jugement, pas de solution, juste un exemple.
je sais plus si j'ai zappé parce qu'il y avait Blanche Gardin dedans ou pour une autre raison, mais pas encore vu.
Voici ma contribution qui ne sert à rien.
Dans le genre spécial, j'ai vu "Music" hier, de Sia.
Là aussi ça a dû passer au-dessus de pas mal de monde.
Je ne connais pas assez le sujet (TSA, non HPI) pour avoir un quelconque avis sur le réalisme du film, mais ça m'a semblé assez bien foutu. Le reverrai probablement si j'en ai l'occasion.
Pas vu. Pas d'avis.
@Roth
citation :
Voici ma contribution qui ne sert à rien.
Taratata! 😄 Rien ne sert jamais à rien. 😉
... et perso, je m'aperçois que Blanche me passe tout doucement un peu à côté, progressivement. Non pas que je l'estime mauvaise. En fait, je ne la juge même pas puisque elle m'est en quelque sorte une inconnue. Donc, par conséquent, puisque je ne m'occupe pas de son actualité artistique, c'est bien d'avoir quelques retours - de-ci de-là - qui informent juste ce qu'il faut pour point devoir n'en trop savoir. Et donc chaque petite critique constructive est utile. Idem pour Sia.
voir la vidéo voir la vidéo
"Insert a coin"
"Choose your weapon."
@Kobayashi je viens de regarder le film mais pour moi il ne traite pas de trouble dissociatif de la personnalité ..enfin avis perso .
Je vois une femme d un âge adulte qui vient de subir une grosse déception et qui est dans l incertitude constante entre réussite et échec du fait de là mal traitance de sa mère défunte ( je ne voudrais pas spoiler le film ...) , mal traitance psychologique inconsciente ou par continuité éducative , je ne sais pas ...
Je vois plus une femme qui se tape une dépression ( pas au fond du lit ...) mais qui n a pas pané ses blessures de l enfance .
Elle a une hallucination visuelle certes mais elle reste consciente que ce ne peut être la réalité .Dans les TDI je crois que justement il y a une incapacité à savoir ce qui est réel ou irréel ...
Après ce n est pas un film extraordinaire mais ça ce n est que par rapport à mes goûts persistant .
Un des meilleurs films sur les TDI est pour moi shunter island
@Sandcoeur, merci pour cet éclairage intéressant. Oui, le TDI est très finement introduit dans ce film, mais il est bien présent. La scène du bus est la plus flagrante, puis ses visions.
Pour ma part, le meilleur opus sur le TDI reste Mr.Robot.
Ce qui est intéressant avec ce film "Tout le monde aime Jeanne" est son insertion dans la vie de tous les jours, ou presque. Il n'apparaît pas d'alter violent, alors que dans les cas que je connais, cet alter existe et se manifeste, jusqu'à envahir tout l'être avec l'âge (70 ans et plus).
@Kobayashi je me doutais que cette scène puisse faire penser à un TDI , mais pour ma part lorsque tu as ce genre de traumas qui est en fait la recherche he de l'amour de sa mère , tu as un tel manque de confiance en toi que lorsque tu es "paumée " que tu es au bout du rouleau tu as un tel manque de confiance en toi et de culpabilité de ne pas réussir que oui tu as un dialogue interne tel celui ci sans pour autant avoir des troubles dissociatifs de la personnalité ...
je voulais pas la faire perso mais tant pis .
Je me suis reconnue dans Jeanne parce cette situation je l'ai vécue il n'y a pas si longtemps . J'ai quitté mon métier pour un autre et j'ai ( et aujourd'hui je suis capable de le dire ) réussi brillamment le concours pour être instit moi qui avais quitté l'école il y avait 28 ans avec en poche un bac scientifique et un diplôme d'infirmière .
J'attendais et j'attends ( moins mais un peu ) que ma mère éprouve une certaine fierté ou même un bravo ou c'est courageux ce que tu as fait ... rien néant si ce n'est un c'est n'importe quoi à 50 ans nana ni nana nere ... Je me suis donnée à fond comme dans tout ce que je fais et j'ai employé des méthodes peu traditionnelles et je n'étais pas prête à la méchanceté gratuite de certaines collègues et celle de 3 parents ... j'ai été soutenue par mes encadrants , supérieurs , et beaucoup de parents mais non je n'ai pas pu continué c'était au dessus de mes forces et dans mon esprit c'était cet éternel combat la valorisation ( jamais mes enfants ont eu une maîtresse comme vous , merci , maintenant mon enfant vient avec le sourire , vous êtes faites pour cette profession , regardez tous vos élèves vous écoutent vous suivent ...) et lés dévalorisation et mensonges de certains ( faire faire de la méditation c'est n'importe quoi tu vas mettre une photo de bouddha , faut pas faire ça sinon on va avoir trop de travail , l'autre taree qui lit Nietzsche, votre enseignement est inacceptable ce n'est pas comme ça que l'on enseigne en faisant des jeux ...) les derniers m'ont rappelé les on ne donne pas une si belle maison à une marié cochonne comme elle , t'es folle avec tes idées bizarres , quand est ce que tu vas être une adulte , non mais tu n'es vraiment capable de rien , et tes enfants qu'est ce qu'ils vont devenir ...liste non exhaustive ...)
Avant d'éprouver de la fierté à avoir fait de manière atypique mais qui a finctionne tu vois que c'est un échec et ça toutes ces pensées négatives viennent de rappeler ce que tu as toujours entendu , et quand tu es au bout bah oui face à un bus tu peux avoir l'idée de cette petites voix qui alternent bonne et mauvaise chose et le vide m'attire ... c'est là que j'ai fait hola ça merdouille la haut et de ce fait qu'ici par une psychologie mais comme tout cela est épuisant direction chez un psychiatre ... et là oui le diagnostique est posé par's de TDI mais une bonne depression ...
pour en sortir bah il faut arriver à se dire que ce que l'on attend de reconnaissance de sa mère on ne l'aura jamais .
Il suffit de penser à l'épisode avec le buzzer et on voit bien qu'enfant leur mère a eté disfonctionnenante ce sont les traumas de l'enfance qui reviennent et qui ne sont pas digérés ....
elle se rappelle de tout il est normal que l'image de sa mère lui revienne comme une hallucination et elle le dit elle a eu une hallucination elle c'est qu'elle n'a pu la voir car decedee . Son deuil n'est pas fait car il n'y a pas choses de régler avant son décès , qui d'ailleurs fut subit et hypercubalisznt pour les 2 enfants qui n'ont pas répondu pour x raisons quand leur téléphone a sonner .
Les TDI arrivent sans raisons " justifiables " et une fois passé la personne ne se souviens-tu pas de ce qu'elle a fait .
J'ai comme l'impression qu'il y a ici une confusion entre Trouble Dissociatif de l'Identité et schizophrénie. C'est marrant parce que depuis bien longtemps, dans les médias ou à Holliwood, c'est souvent le TDI qui est pris pour la schizophrénie (ou en tout cas un épisode psychotique). Le TDI n'a pas d'hallucination, il passe d'une personnalité à l'autre. Et là @Kobayashi, il me semble que tu prends un épisode psychotique à base d'hallucination pour le TDI.
Bon, c'est une remarque en passant alors que je n'ai pas vu la fin du film, je crois que je vais le faire. Mais je crois bien que le personnage de Blanche ici n'a pas de dissociation, de dédoublement de personnalité, elle voit et entend ce qui se passe dans sa tête. Mais ça reste léger, sans paranoïa puisqu'elle sait très bien que se sont des hallucinations. (bon, je vais voir le film en entier et je reviens pour être sûr de pas dire de bêtises).
Et puisqu'on en est à donner des références filmiques.
Un exemple de TDI (exagéré mais basé (ultra-librement romancé) sur des faits réels), 23 personnalités : Split de M. Night Shyamalan.
Un exemple de schizophrénie, en tant qu'épisode psychotique qui mène à la guérison : The Machinist (2004) de Brad Anderson (une petite merveille).
@paradox thé machiniste excellent ! Je n'y pensais plus a celui ci .
il y a aussi confusion avec la dissociation dans le cadre d'un syndrome post traumatique on sait qu'on le vit mais c'est comme si c'est une autre personne qui le vivait , certaines personnes disent qu'il voyait la scène en étant sorti de leur corps , c'est complexe à expliquer et surtout à faire comprendre . C'est on subit mais on ne ressent pas consciemment . Dans ce cas c'est un mécanisme de défense lors d'un trauma au même titre que le déni .
pour être etre "étiquettée" syndrome de stress post traumatique avec dissociation , je tiens aux nuances parce que bons nombres de personnes et même des médecins qui n'ont pas de formation psy m'ont déjà balancé des étiquettes comme schizophrène , TDI, bipolaire dans des discussions ... c'est déjà compliqué d'accepter et de comprendre les mécanismes inconscients que l'on met en place pour se protéger lors de certains faits que d'entendre cela blesse surtout quand on un manque d'estime de soi prononcé .
Intéressant, cela illsutre bien le balbutiement de la découverte du TDI. Entre autres, on ne sait pas encore si la schizophrénie est une forme de TDI, c'est possible.
Par contre, les symptômes cliniques de la schizophrénie sont bien loin de ce qui est rendu dans ce film.
Et oui, la dépression post traumatique, notamment chez les enfants, dérive vers le TDI si aucune résolution interne ou externe de se produisent.
Il faut un sacré mental pour s'en sortir seul, et encore, je pense que cela laisse des séquelles pour plusieurs dizaines d'années sans thérapies adaptées.
Je reste sur un début de TDI pour Jeanne. Et je pense que c'est bien toute la subtilité de la mise en scène, pour poser les questions sans donner de certitudes.
L'usage des dessins penche fortement en faveur de cette interprétation. Le fait de se souvenir ou pas entre les alters dépend des cas.
Bon... j'ai regardé tout le film. Et pour moi, pas de TDI là-dedans, juste une belle dépression. À aucun moment le perso ne change de personnalité, symptome de base du TDI. Les dessins ne sont que la mise en scène de ses dialogues intérieurs, tout ce qu'il y a de plus habituel chez tout le monde. Elle n'entend pas des voix qu'elle prendrait pour extérieures comme dans une schizophrénie, non plus. On l'entend juste penser.
Pour ce qui est des hallu de sa mère, rien de bien méchant, voire plutôt apaisant contrairement à des hallu de schizo qui font tourner en bourrique.
Une dépression même pas si sévère. Laisser-aller, montées d'angoisse vite passée, un certain déni.
Quelqu'un a vu la série Manniac ?
Pour le coup, je pense qu'elle est assez injustement nommée, mais j'aimerais bien avoir votre analyse de la pathologie du personnage principal...
Siouplay
@Penny, vu la pauveté de la critique en France, pas d'idée. Il y a déjà une confusion entre névrose et psychose... 😂
A priori, un délire psychotique provoqué par des drogues chez des sujets dépressifs... tout est possible, c'est la boîte de Pandore !
@Kobayashi, c'est à dire qu'il y deux personnages, dont l'un est a priori psychotique et l'autre a priori névrosé.
Et c'est sur ce postula de départ que s'ouvre la boîte de Pandore, avec ses dragées magiques et autres ondes télépathiques émises par un robot dépressif...
@Penny, le problème avec les psychotropes non évalués (cad pas des médicaments), c'est qu'ils provoquent tout et n'importe quoi. Ca met le bazard dans la chimie du cerveau, avec des conséquences multiples. Il y a en ce moment en Suisse un usage thérapeutique du LSD. Même en milieu médical, la réaction des sujets est imprévisible. C'est la loterie.
Alors, soit rassuré @Kobayashi, parce que cette (science) fiction ne fait absolument pas l'apologie des psychotropes évalués ou non.
Et elle est géniale, même en considérant son soupçon de bien pensance.
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