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- Gloire à cette douceur locale !
Matin midi et soir tu ravis mon palais,
Et moi qui n'entends rien aux délices sucrés !
Je ne m'en lasse pas et y reviens toujours
Comme un éternel retour, un élan d'amour.
Et ce désir sans cesse m'étreint telle l'ivresse
Cette douceur tendresse jamais ne me délaisse
Douce suave heureuse mousse savoureuse
Tout l'été, toute l'année me rend heureuse.
La plupart sont fades mais ceux de Garazi !
Explosion des sens, un hymne à la vie, un cri.
Cette sensuelle gourmandise, sucrée
Fait frémir et les sens et le corps et la vie !
Et les effluves, de la rue, nous donne envie
Je te prendrai avec mon thé, ô cannelé !
😀
J'avoue que, perçu ainsi, ça donne en effet très envie ! 👍
Reste à attendre le Web... 10.0 pour en avoir au moins l'olfaction ? 😇
Ah, voilà donc ce sursaut religieux : l'intense vénération de l'Unique ; je comprends mieux ! 😄
(Saint-Jean-Pied-de-Port est donc si petit qu'une seule échoppe suffit au paradis ? Ah, Paris devrait s'en inspirer ! 😋 )
Je le confirme pour y être allée encore cet hiver et non, nous ne trouvons pas même chez les plus grands maîtres les bons macarons que nous trouvons chez nous, mais là, par contre, dans deux maisons. Une ici même et l'autre sur Saint Jean de Luz (et Biarritz). Mais ils font livrer, si jamais... 😜
Et d'ajouter que partout des trésors il y a
A Paris vers chez toi vers chez moi
Et qu'il n'y a qu'à ouvrir ses mirettes
Pour cueillir la beauté des palettes
Des couleurs des nuances des substances
Partout se meuvent, c'est évidence !
Mais permets-moi d'encenser ce cannelé
Substance moelleuse et raffinée
Et je n'en fais pas la publicité ici
Juste un hommage à sa poésie.
Et les plus grands artistes les font aussi dans leur chaumière !
Effectivement !
Et j'aime cuisiner, beaucoup
Et y passe du temps, beaucoup.
Mais parfois comme il est délicieux
De s'offrir le petit luxe de se faire cuisiner
Une douceur, un biscuit, un petit mets
C'est un peu comme dire adieu
A cette cuisine où souvent solitaire
J' y invente, y concocte et y erre
Partageant enchantant les petits on y rit
Décorant devorant on y cuit
Mais il est agréable je l'avoue de s'offrir
De temps en temps le luxe de ne rien cuire
Et de partager des sourires.
(Au demeurant les cannelés sont d'une simplicité incroyable à faire mais bon faut bien faire vivre le commerce local et ma poésie 😋 ).
"(Au demeurant les cannelés sont d'une simplicité incroyable à faire mais bon faut bien faire vivre le commerce local et ma poésie ? )." 😄
Ok Hatsa, donc pour ton acte III, il te faut composer autour du plaisir du partage alimentaire, car tu l'effleures ou le mentionnes en passant, mais tu n'as encore rien dit qui ait valeur ontologique !
Et je pourrais bien faire un Acte IV sur le rapport qu'un petit corps de deux ans entretient avec la nourriture, mais comme il risque d'y avoir des scènes choquantes pour les amateurs de cannelés, il me faudra sûrement ouvrir un fil à accès restreint, pour préserver les cannelés les plus sensibles ! 😋
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