- Accueil
- Forums
- loisirs, passions et hobbies : Histoire et sciences humaines
- Combien faut-il de personnes pour lancer un changement social ? Études des chercheurs !
Propagation des idées, des vidéos de chats sur Twitter, des changements sociaux voire des révolutions.
Effet de seuil, effet domino, masse critique, etc...
voir la vidéo
Vidéo du 11 juillet 2024.
Tiens, je suis complètement passé à côté! 🤔 Et pourtant, la page des derniers sujets du jour est quasiment ouverte à la journée sur mon PC accolé à ma zone de travail-dessin. [genre 70 cm 😄] Bon, soit je devais être encore "en cavale" ou "en cavalcade" quelque part, ...ou bien tout juste avec la cruelle truelle à la main. 😅
Merci @paradox. 🙂
https://www.ladepeche.fr/2024/09/13/urgences-psychiatriques-a-toulouse-linspection-generale-des-affaires-sociales-pointe-une-situation-critique-le-chu-ouvre-des-lits-12192829.php
A propos des Hopitaux Psychiatriques ... ca n'a jamais vraiment xhoqué personne
voir la vidéo
J'sais pas trop pourquoi on en est venu à parler de ça mais pourquoi pas ?
voir la vidéo
@paradox - le système détruit tout ce que nous avions de plus précieux (le système de santé est un exemple, hélas loin d'être le seul). Et pourtant personne ne se révolte. Le système a réussi à anesthesier une grande partie de la population. Je ne crois plus a un effet de seuil pour lancer un révolution
@Timide03 Ben oui, moi aussi y a bien longtemps que je ne crois plus au grand soir et à ces fantasmes d'ados.
Mais c'est rigolo que les sciences des foules s'y intéressent.
Combien faut-il de personnes pour lancer un changement social? Bien humblement, je dirais une seule personne. Le temps que ça prendra est un questionnement.
... Tout à fait, @Yshan , une seule personne peut être à l'origine d'un véritable changement ...je pense à partir du moment où son " apport " entre en résonance avec les attentes non conscientes d'une communauté...
@Yshan C'est intéressant mais ce qui est dit par les études des foules, c'est c'est qu'une persponne peut engendrer un mouvement mais qu'il faut un certain nombre de personnes pour que ce mouvement engendre un changement.
@paradox j ai entendu, dans un épisode de thinkerview (je pourrais te le retrouver si besoin), que la bascule se faisait à 3% de la population.
et ça évoquait notamment les changements de cap de grand groupe d'oiseaux et comment ce sont les individus à la marge qui amènent cette bascule.
@gilde, exact...
Bonjour @paradox, oui, tu as bien raison à plus ou moins grande échelle dans nos communautés avec un taux de 25% de point de bascule. Mais je demeure convaincue qu'une seule personne peut engendrer le changement. Une seule action d'un individu quelconque peut créer une nouvelle perception. Mais cette perception ne sera peut-être pas comprise, élaborée ou imitée dans l'immédiat...mais le temps fera son oeuvre. Car l'être humain cherche toujours de nouvelles occasions de se redéfinir, de se questionner, de regarder ce que fait l'autre, de se comparer, d'ajuster son point de vue avec intérêt ou désintérêt. La masse critique pour que ce changment soit applicable (contagion complexe ou autre) est une question de de temps, d'urgence, de sensibilité et d'apprentissage social. C'est juste un point de vue. Merci @paradox sujet très intéressant, bonne journée!
@paradox j'ai regardé la vidéo, j'essaye de faire en sorte qu'on accorde nos violons pour la révolution tu comprends.😄
C'est très intéressant.
Déjà je me demande si ces études sont une bonne chose ou non au final, c'est d'ailleurs ce qu'il dit à la fin, a qui ces études vont elles le plus servir ?
Aux révolutionaires ou aux gouvernants ?
Mais c'est super bien expliqué j'ai bien aimé. Et donc, nous avons chacun d'entre nous, un point de bascule, et c'est ce point de bascule qui va déterminer si on suit le mouvement ou non. Et selon la situation, selon le mécontentement général ou non, le point de bascule est plus ou moins haut.
Surement qu'en ce moment ce point est bas chez beaucoup de monde d'ailleurs. Et finalement, ce qu'il explique c'est qu'au bout d'un moment, une étincelle suffit.
Ce n'est donc pas une personne qui déclenche la révolution, mais une étincelle, c'est ce qui s'est passé avec le printemps arabe.
Tout le monde avait son point de rupture très bas, l'étincelle a fait partir tous les dominos d'un coup.
Par contre ils ne disent pas quelle a été cette étincelle je crois non? C'est dommage ce serait bien de le savoir.
Mais donc, une révolution peut partir de n'importe où, n'importe quand. Une seule personne ou une seule étincelle finalement, tout est dans le point de bascule de chacun d'entre nous,m.
Et si nous le savons avec une vidéo, les gouvernants le savent aussi.🙂
C'est le jeu du chat et de la souris quoi, qu'est ce qui fera tomber les dominos ?😄
@zozotte
Une page wikipédia résume assez bien le départ des printemps arabes. En Tunisie, le mot étincelle est (tristement) à prendre au pied de la lettre.
"La révolution tunisienne est une suite de manifestations insurrectionnelles en Tunisie en décembre 2010 et janvier 2011 ayant débuté après que Mohamed Bouazizi, vendeur de légumes ambulant de vingt-six ans, s'est immolé par le feu le 17 décembre 2010 devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid. Ce suicide a entraîné une vague de colère chez les habitants de la région de Sidi Bouzid, pauvre et surtout agricole. La colère se propage à Kasserine et dans tout son gouvernorat, ainsi qu'à d'autres villes de l'Atlas, comme Jendouba, avant de toucher le Sud tunisien pour enfin gagner la capitale, Tunis."
Mais n'oublions pas que cela a totalement capoté. Ce sont les islamistes qui ont profité du chaos social et politique, qui "nous ont volé notre révolution" comme l'ont dit les gens là-bas. Financé par le Qatar et autres.
En Occident, ceux qui s'y préparent le mieux, ce sont les groupuscules néo-fascistes. Ils n'ont ont déjà fait le coup dans les années 20 et 30. Financés par les gros industriels pour saper les révoltes ouvrières.
Et quand tu vois ce qui se passe avec les milliardaires en ce moment, la guerre de l'information, l'offensive réactionnaire hyper efficace, l'autoritarisme que cela engendre, je suis pas bien sûr qu'on puisse être très optimistes.
Je crains que @paradox n'ait raison. Il y a effectivement un mouvement de fond pour un changement, un mouvement qui est présent dans la plupart des pays du monde, et qui a pris le pas dans les "grands pays", ceux qui mènent la politique mondiale. Dans les pays dits "démocratiques", ces mouvements ont réussi à focaliser les mécontentements, les désirs de changement. Mais pas dans le bon sens.
Il y a en effet une sorte de "révolution" en marche, mais une révolution autoritaire. D'un côté, la Russie et la Chine ont verrouillé leurs pays (avec des moyens effrayants côté chinois que l'on commence à implémenter en France au nom d'une prétendue sécurité). De l'autre, c'est la révolte des "braves gens", mais pas pour obtenir davantage de liberté ou de solidarité, mais pour revenir aux "vraies valeurs" d'un âge d'or fantasmé. C'est cela, le terreau de Trump, Orban, Meloni et chez nous, Le Pen, Wauquiez, Retailleau... jusqu'à des Macron, Bayrou et consorts qui sont prêts à pencher de leur côté ou, à minima, leur fournir un "ennemi à abattre" pour prendre le pouvoir.
Alors oui, on pourrait me qualifier de pessimiste. Je crois au contraire être réaliste. Les quelques groupes qui s'auto-organisent pour un monde meilleur ne feront pas le poids. Et le balancier de l'histoire, pour au moins quelques années (plus probablement décennies) va dans le sens des autoritaires et du fric qui est derrière. Le temps qu'il aille éventuellement dans l'autre sens, les dégâts à la planète (et à nos sociétés) seront irréparables.
@paradox et @Merlin je ne dis pas que vous avez torts hein, ce n'est pas le cas.
Mais je ne dis pas que vous avez raison non plus.
Raison sur le passé oui, bien-sûr. Mais raison sur le futur, comment est-ce possible ? Para tu cites beaucoup Edgard Morin et tu as raison, difficile d'avoir quelqu'un de contemporain avec autant d'expérience que lui! Et il dit bien que l'histoire peut changer du tout au tout, en peu de temps, autant négativement que positivement.
Alors on peut être réalistes pessimistes tout autant que réalistes optimistes. Mais au final, qu'est ce que ça change ? Pour moi tout, car l'histoire reste à écrire, et je crois que le pessimiste entraîne le pessimisme, et l'optimiste entraîne l'optimisme.
L'histoire va suivre l'une ou l'autre voie, et elle sera déterminée par l'un ou l'autre...
C'est mon avis bien sur, alors quant à savoir si j'ai raison !
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !
