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- Comment se débarrasser des "connards" ? | 42, la réponse à presque tout | arte
citation :
Si une certaine dose d'égoïsme est nécessaire au bien-être psychologique, il arrive aussi d'être confronté à de véritables connards au comportement égoïste néfaste. En plus d'être un problème pour l'humain, ils coûtent beaucoup d'argent à l'économie.
Lien vers la vidéo :
voir la vidéo
Et hop, pour celles et ceux qui le souhaitent :
Lien vers le questionnaire évoqué dans la vidéo :
https://qst.darkfactor.org
Il y a une bonne nouvelle dans ce truc. La plupart des gens se trouvent plutôt dans le camp des "pas vraiment égoïstes". Les pas du tout égoïstes ayant le risque de se faire exploiter ; les assez égoïstes, c'est 15% ; les égoïstes parfaits, donc les parfaits connards, sont finalement très peu nombreux.
Et aussi qu'une structure hiérarchisée favorise le connard, qui représente la réussite.
J'ai fait le test ça a planté avant les résultats !
Faudra peut être que je réessaye 😄
Test fait ...
Résultat : 1,6
Ok ... je me savais " Bon Samaritain" ...et à priori assez bien intentionné 😇
Je suppose que les " 1 ..et moins " dont atteints du syndrome de Cendrillon ( la bonne poire) et les " 4 et plus" de celui des Tenardiers !
PS : pas vu la vidéo ...et pas envie...
Me sens pas concerné par l'intitulé ..Wouaff Wouaff !
... mais il est probable que celle ci dessous en soit le contre point ( 18 minutes de philo appliquée au quotidien)
En tout les cas, c'est le positionnement que j'utilise face à celui que mes relations qualifient de vrai connard : la personne dont les circonstances m'obligent à partager mon home et m'imposent la présence : la politesse., bien intentionnée ...mais froide!
voir la vidéo
Quelque chose me dit que je fais partie des connards.... Les reportages psycho d'Arte sont très intéressants. Une parodie a circulé sur youtube immédiatement après ce reportage. Je ne la retrouve pas. Hélas Heart of Glass comme dirait Blondie.
Et je peux te dire que c'était presque aussi poilant que le canular John Cena.
1.63 au test.
Je me rapproche donc de la bonne poire (syndrome de Cendrillon ou du Trop-bon-trop-con) mais avec l'âge, je me fais quand même beaucoup moins avoir par ma gentillesse, j'ai appris à me protéger. Il m'est même arrivé d'être méchant mais après mures réflexions et presque en le regrettant mais ça valait le coup, un genre de bonne leçon donné à quelqu'un qui en avait besoin.
Pour ce qui est des traits obscurs, je reste bien en dessous de 2 sur 5 (égoïsme, méchanceté, tout ça, sadisme étant le plus bas).
L'étude sur la base de laquelle le reportage a été effectué est disponible ici: https://online.ucpress.edu/collabra/article/8/1/32552/120248/They-Are-Such-an-Asshole-Describing-the-Targets-of
Premier biais culturel, l'étude est réalisée aux Etats-Unis auprès d'une population parlant anglais. Il y a donc inévitablement une influence des standards propres à la société américaine anglophone. La notion d'agressivité semble être le principal critère retenu pour décrire un "connard". Dans les pays à influence latine, l'agressivité verbale est mieux tolérée. L'hypocrisie feutrée (qu'on voit beaucoup en Angleterre - je te fais un compliment mais avec un coup de poignard dans le dos) est considérée comme violente pour beaucoup de Français, d'Espagnols et Italiens où la franchise est davantage de mise surtout dans les rapports amicaux.
Je remarque aussi que le gros du bataillon des "connards", c'est un ami ou ancien "ami" (22,5%)... ça sent le réglement de comptes entre potes... Je m'interroge. Qui est vraiment le connard là ? 😄 Perso, ça ne me parle pas. Je n'ai pas eu d'amis connards.
Arrive ensuite, le colègue ou ancien collègue (22,16%). Pourquoi pas. Les patrons ou anciens patrons ne représentent que 14%. En France, quelque chose me dit qu'on arriverait à 25%... Un membre de la famille proche, ancien ou éloigné 15,59%.... et très étonnant, l'amoureux(se) ou l'ancien amoureux(se) seulement 11,8%
Test fait ...
Résultat : 1,5
cela n'empêchera par certains de penser que je suis un vrai connard
@Timide02 ...,
Je suppose que l'on doit tous ... [même les Bons Samaritains à 0,5 de résultat] être le connard de quelsu'un 😂 😂 😂
Salut.
En express.
Spoiler (cliquer pour lire)
Video pas vue. Test pas fait.
J'ai tout simplement pas le temps.
Et puis je connais déjà la réponse
(vous aussi un peu, du moins la première partie, pour ceux/celles qui ont lu mes mille et uns pleurs, sur Apie. 😭)
Partie 1.
Je peux faire éventuellement partie des bonnes poires. Des très bonnes. Notamment si la saison est exceptionnement belle. 🙂
Sur 2023, j'essaie de remédier à ça. C'est à dire, que ça se calme et que les connards et connasses me lachent la grappe.
Partie 2.
C'était avant, durant la vie professionnelle.
(et là c'était moi qui me faisait traiter de connard éventuellement par les personnes que je protégeais. Le comble 😅)
Et là, j'étais justement pas du tout la bonne poire que certain(e)s peuvent imaginer.
Tout au contraire, sans être plus rigide que les règles à suivre, quand c'était non, c'était non.
Et j'avais même de quoi refuser lourdement et efficacement si jamais ça tentais de bypasser quand-même. ^^
Du coup, je vivais parfois un dilemne. Tendre et facilement acceptant dedans. Et peu flexible dehors.
Et en plus, j'ai fini ma carrière en expliquant aux formé(e)s, dont j'avais la charge, de chercher à appliquer les choses avec rectitude sans se laisser glisser de l'autre côté de la barrière mentale. C'est à dire, celui qui est plus confortable mais dont tu paies parfois les conséquences ultérieurement.
Honnètement, je ne pense pas que les membres d'Apie puissent m'imaginer être dirigiste et meneur d'homme.
Et pourtant, je l'ai été. (je le suis encore des fois, par déformation, quand il y a une urgence capitale à devoir gérer tout de suite....... comme dernièrement...)
Mais c'est bien quand-même quand l'équilibre se fait parfaitement entre direction et délégation.
A mon gout, je ne délègue jamais assez. J'aimerais le faire plus.
(Voire même n'être même pas concerné par le "truc" qui pose problème, qui fout la zone. Pas vu, pas entendu, pas compris. Zou, ça passe à côté! 🤘😄)
Mais comme on me voit toujours comme j'étais avant, il faut chercher à désabituer les personnes à voir selon qu'un seul profil.
C'est très difficile.
... Bref, c'était quoi déjà la question? 😄
Comment se débarraser des connards facilement?
Bah réponse simple. Dans la vie pro, c'est facile. Dans la vie perso, c'est un tout autre roman. 😅
Et des méga-bisous à tous et toutes.
(ouais, je ne suis pas que poire dedans, je suis aussi bisounours des fois ^^)
Hiné.
Merci pour cette vidéo et ce test. Intéressant.
Pour ce qui est du résultat du test, il me semble qu'il est très facile de savoir ce qu'il faut répondre pour avoir un bon score. Il ne me paraît donc pas très fiable, sauf si on ne le fait que pour soi-même, sans perspective d'affichage par la suite...
EDIT : et encore, même envers soi-même ... Sommes nous vraiment clairvoyant et honnête... pas sûre. Il manque un test associé, sur l'importance de notre image à nos yeux et aux yeux des autres. et du coup, il manque aussi les réponses de ce test nous concernant selon le regard de nos proches et moins proches.
Mon score 2,25: un peu moins qu'un demi connard (si j'ai bien compris)
Nous sommes dans une période matérialiste, qui privilégie la réussite donc le matérialisme sur les idées généreuses.
Et pourtant, je pense que je ne peux me lier en amitié ou en amour qu'avec des "cendrillon(ne)s" des gens qui font passer la Justice avant leur intéret personnel.
citation :
@paradox: 1.63 au test.Je me rapproche donc de la bonne poire C'est pour cela que tu me sembles sympathique, et c'est pour cela que ça me gènait que tu sois sensible à la propagande des "connards" parfois! J'ai été assez interloqué de découvrir que dans la vie, c'était souvent les "connards" qui étaient les moins sensibles à la propagande des connards!
1,63 au test également. Je fais partie des "trop bons, trop cons". Bon, je le savais déjà :/
@Norbert2
Je veux bien des précisions, je ne vois pas bien à quoi tu fais allusion.
citation :
tu sois sensible à la propagande des "connards" parfois
Hello 🙂 ,
Je vous propose une ouverture du sujet autour de l'expérience de pensée de la "connerie" au regard de ceux que l'on juge être des "connards".
La problématique soulevée par cette conférence de pop philosophie pourrait être celle-ci :
Dans quelle mesure la "connerie" pourrait s'apparenter à un levier de la justice contre un traitement que l'on juge inégal ?
Une typologie également articulée autour de quatre axes illustrés par les caméras cachées de François Damiens :
- La bêtise comme exploration de cette humanité qui aurait abandonné le vernis de la culture.
- La bêtise en tant qu'expérience de l'idiotie et exploration d'une idée (impliquant de tenir à son idée à Soi sans considération pour les autres).
- La bêtise, manifestation de notre servilité ou de notre incompréhension à ne pouvoir bénéficier d'un traitement égal à celui des autres.
voir la vidéo
Un peu plus de 40 minutes - c'est un peu long - qui en valent néanmoins le visionnage que ce soit pour la rétrospective faite sur le concept même de "bêtise" ou de "connerie" ou les pistes réflexives proposées.
Salut. 🙂
Bon, finalement, vidéo vue et test fait. 😄👍
(Vidéo vue d'ailleurs dans un contexte un peu surprenant. Je me retrouve à ce moment là ailleurs que chez moi. Pas forcément non plus avec des personnes avec qui ça colle naturellement pour ce genre de sujets [et même, des personnes qui ne savent potentiellement pas que je puisse fréquenter des endroits comme Apie où on puisse évoquer librement ce genre de thématiques] Bref... Puis, d'un seul coup, quelqu'un s'esclame en disant: Tiens, j'ai vu ça sur youtube, dans les suggestions! C'est un peu chelou, mais on va regarder ça durant l'apéro. Ça va nous éduquer" (dit sur le ton de l'ironie, je précise...) Bien évidemment, j'ai gardé pour moi la coïncidence que c'était un "dossier en cours", ailleurs dans ma vie non-IRL, et que j'avais promi à un @être 'paradoxal' de me re-pencher sérieusement sur la question, un de ces quatre matins... 😋 @paradox
Et, du coup, pour le test, je me suis embarqué pour le grand chelem. 🤘😄 Au moins une grosse centaine de questions reparties avant et après le choix du genre, du consentement à proposer mes résultats pour une étude scientifique, toussa, toussa, et si j'étais finalement de gauche ou de droite, politiquement parlant.
Important! A savoir que j'ai conservé en offline toutes les questions. Mais alors toutes! (que je ne vous communiquerai pas à l'avance si vous envisagez de faire le test. Taratata! C'est niet! 😜)
Bref, j'ai fait un score précis de 1.86 et j'ai apparemment un rang de 15 (Euh, là, j'ai pas trop compris. C'est bien, j'ai un rang, mais je sais pas quoi en faire... 🙄)
Par contre, il y a quelques questions qui ont été bien problématiques, et c'est ce qui m'a motivé justement à toutes les récupérer, peut-être pour éventuellement en rediscuter individuellement avec qui veut, ici. En effet, comment fait-on lorsqu'on peut tout à la fois répondre "tout à fait d'accord" et "fortement en désaccord" à certaines d'entres-elles?
Pour ne reprendre que l'exemple de la valise de billets, alors je la vole ou je ne la vole pas? Mais bien sûr que je la vole! Plutôt deux fois qu'une! A moi le magot, à moi le million! (quitte à devoir faire le coup de poing avec un mafieu pas trop balaise quand-même! 😄 "Touche pas à ton propre grisbi, Tonio-la-main-froide! Sinon, j'ten colle une directe dans les gencives!..." Mais, est-ce-que ça veut dire que je vais ensuite tout garder pour moi ? 🤔 Là, nan, carrément pas. Si je sais que c'est notamment de l'argent sale, mortifère et qui n'appartient donc pas déjà à une oeuvre de charité, vous pouvez être sûr que j'en ferais au moins une redistribution à 95%. Pour que, finalement, cet argent fasse dans sa "vie" plus de bien que de mal. Et les 5% restants ne seront pas là pour m'enrichir, encore une fois, mais juste peut-être payer définitivement les factures - non voulues, puisque juste obligation à s'aligner sur de nouvelles loies en matière d'automobile ancienne, bref du racket légal - que je dois encore aux garages vintages qui oeuvrent pour les collectionneurs dans mon genre. Beaucoup de travail, mais pas beaucoup de paye. Des retard en trésorerie d'au moins un an ou deux, pour certains spécialistes. De quoi blemir! 😱 Ainsi, en réglant mes ardoises, j'aide leurs commerces à vivre pour ne pas couler (à cause de "rigolos" dans mon genre 😅). Et s'il me reste encore un euro à la fin, et bien je m'en sentirais simplement soulagé. Mais pas pauvre... Plus d'argent, pas grave. L'argent n'est qu'un outil...
Bref, je dérive... je dérive... 😅
A plus tard pour discuter éventuellement de certaines questions en particulier, et sous spoiler, évidemment, pour ne pas dénaturer le test pour ceux/celles qui voudraient le faire encore.
Hiné.
Hey @Hinenao ! 🤘
Ca va ou quoi ? 🙂
Juste un passage en mode Flash Gordon pour te remercier pour ta contribution mais également le fait d'avoir noté les questions / réponses. C'est top ! 🤩
J'y reviendrai dans un deuxième temps afin de commenter l'ensemble des réponses de tous les membres ayant participé à ce fil. 👍
J'attendais un peu pour ce faire...😋
Merci pour ce test, ça fait toujours plaisir de pouvoir aider des chercheurs dans leurs études. J'ai essayé de répondre de la façon la plus honnête possible. J'obtiens un 2.21 moyen 😈 Encore plus intéressant est l'étoile de mer en dessous, qui donne une idée des côtés les plus sombres aux moins sombres:
celui qui l'emporte est le narcissisme! :o) Félicitation à lui (on l'embrasse bien fort)
- Narcissime 3/5
- Egocentrisme 2.76/5
- Machiavélisme 2.56/5
- Psychopathie 2.45/5
- Avidité 2/5
- Désengagement moral 2/5
- Droit psychologique 2/5
- Méchanceté 1.84/5
- Egoisme 1.8/5
- Sadisme 1.64/5
Les définitions données pour chaque item permettent de relativiser un peu... :)
Coucou @AlphaGiGi 🙂
Merci pour ta contribution ainsi que ton message, c'est top ! 🤩
J'attends de voir d'autres réactions et éventuellement s'il y a des commentaires sur la seconde vidéo avant de tous vous répondre.
D'ici là, bon dimanche à tous ! 😋
En faisant le plus détaillé, je suis à 2.24, rang 28%. J'ai donc baissé. C'est relativement intéressant de faire les deux, du plus global au plus précis. Ainsi, je remarque ma tendance claire a la gentillesse et la bonté. Mais attention, gentil n'a qu'un oeil!
Le point le plus élevé face à la connerie d'autrui ou la méchanceté est le désengagement moral qui augmente chez moi. Petit côté rebelle?
Ainsi je peux laisser sur le bas côté une personne audieuse en faisant semblant de ne pas l'avoir vu, comme lui filer mon point dans la figure, même si je sais que dans les faits, ce n'est pas bien, mais à partir du moment où j'estime que cela est juste, no problemo pour moi!. Jusqu'ici, je me sens relativement en cohérence avec moi même.
Merci @Dalia, ton commentaire est très intéressant également !
Demain, je vous ferai mon retour (ça me démange du coup ! 😋 ).
Bon , je n ai pas arrêter de faire des heu ! Euh mais non ça va pas ! Mais non c'est pas possible !
Le coup de poing dans la face c'est en premier lieu non parce que ça fait mal , je suis masochismes mais il y a des limites ...
resultat 1,49 ... oui je sais ... Mais j'y peux rien ...
Coucou tous,
Les gens sont en général très masochistes, altruistes, gentils, saints, humanistes mais éventuellement opportunistes.
Ce sont seulement les gens gentils qui testent leur dark factor ???
https://qst.darkfactor.org/?site=pFBc0dwd1B0SEh6ME1tZXZ1YjdGbnlXQVBqMytubWRicyt6UlhwRW5ZbDBvbzNWTlFvOG5JV1VhbzZqUU0rcHZSNw==
(12% : 1.76 pour moi.)
J'ai obtenu un score de 2,07 (rang 23%) en prenant la version longue du questionnaire. Je trouve cependant qu'il y a de gros bémols, vu ma manière de penser. Je considère en effet que la plupart des cas sont des cas particuliers, donc que mon attitude pourrait varier (dans certaines limites) en fonction des circonstances et des gens à qui j'ai affaire.
Pour beaucoup de questions, j'ai donc mis des réponses neutres du fait de cette variabilité... Par exemple, je me fiche totalement de l'opinion "des gens" en tant que masse, mais certaines personnes que j'estime ont une opinion importante pour moi. Ou alors, je pourrais envisager de ne pas respecter la loi dans certaines situations (loi que j'estime illégitime, etc...) tout en la respectant de manière générale.
Mais c'est vrai que c'est toujours dur pour moi de répondre à un questionnaire très formaté, parce que ma première réaction face à de très nombreuses questions est de me dire "ça dépend" ;)
Certains de mes résultats m'ont beaucoup amusé : j'ai 1 (1%) en "avidité" et 1,44 (7%) en psychopathie alors que j'ai 3,40 (78%) en "droit psychologique" (whatever that really means) et 3 (67%) en égocentrisme (alors que j'ai 2 (14%) en narcissisme, go figure) ... Mais bon, les termes psychologiques me semblent toujours un peu... comment dire... biaisés ;)
C'était amusant, merci ;)
Coucou, mon score 1,44 mais je ne suis pas bisounours pour autant. Je suis de l'avis de Merlin, pour certaines questions ça dépend du contexte. J'ajouterais que pour moi il n'y a pas de notion de mérite , c'est autre chose que le mérite qui se joue. Mais bon, ce doit être mon éducation spirituelle qui me fait penser de cette manière.
Chic @Merlin ! Je ne m'attendais pas te croiser sur ce fil, une belle surprise pour moi ! 🙂
Merci pour ton retour ainsi que le tien @Angui. 👍
J'aurai un peu de retard de mon côté : je pense vous livrer mes observations afin que nous puissions tous en discuter et croiser nos regards.
Bonne fin de 1er Mai à tous et à très vite !
Hello,
interessant ce test, mème si des biais cognitifs dans les formulations,
1,64 et rang 6,
et je me découvre machiavelique (score 2,16) et narcissique (score 2,32) mais ca je savais ! mais quasiment aucune psychopathie, donc le critère sensibilité est en opposition entre ces deux items !
Merci @Farandole pour ce topic et nous avoir donné cette possibilité de participer à cette étude, mais suis surprise qu'il ne prenne pas de mail, ou d'infos, on peut refaire le test autant de fois qu'on veut et cela rentre dans les resultats ??
Hello 🙂 ,
S'agissant de cette étude, des conditions de tests et du questionnaire :
- @colorsinthedark : il me semble que ce questionnaire, à l'appui de l'étude initiale, n'est pas une enquête américaine mais allemande. D'autres études ont pu certainement s'appuyer sur les publications qui en ont découlé pour réaliser leurs propres travaux comme,par exemple, cette étude chinoise :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9564954/
- @Hemera11 : ce questionnaire a permis de recueillir des données sur plusieurs mois durant l'année 2020. L'étude est donc terminée.
Toutefois, comme pour tous les questionnaires et échelles mis en ligne, ils demeurent accessibles dès lors qu'il fut opté pour un échantillonnage des participants sélectionnés sur internet (population) et que la page web demeure accessible bien après la conduite de l'étude et sa publication.
Dans le cadre d'une étude, il existe toujours un contrôle expérimental des participants qui ne peuvent pas librement recommencer le test afin de modifier leurs résultats et ainsi fausser l'enquête. Les conditions et modalités de participation (consignes) sont clairement exposées aux participants.
Si vous avez eu la curiosité de cliquer ou de cocher, je ne sais plus, sur la case (full test sur 70 items) vous demandant si vous acceptiez de fournir vos résultats aux chercheurs, il semblerait qu'il y ait un bug que j'ai personnellement rencontré, tout comme @zozotte visiblement.
Ce que j'en déduis, hypothétiquement, est que les résultats aux tests auraient été contrôlés à partir du moment où les participants avaient clairement émis le souhait de participer à cette enquête, ce qui impliquerait un contrôle a posteriori du test en ligne. L'étude étant achevée, il me semble normal que cette fonction soit désormais inactive, en dehors de toute coïncidence.
En ce qui concerne les biais cognitifs :
- Côté chercheurs : ils sont davantage à rechercher dans l'operationalisation de l'hypothèse "de recherche" et dans le contrôle des variables. Ils ne sont donc pas à rechercher dans la passation de l'auto-évaluation en elle-même (marge d'erreur).
- Côté participants : l'objectif poursuivi d'une enquête, lorsqu'il est choisi de la réaliser via un questionnaire, repose, donc, sur le principe de l'auto-évaluation.
Cette étude ne prévoyait donc pas le recueil des avis de l'entourage proche ou médiat des participants comme l'a relevé @Ambre31.
Tout dépend des objectifs de recherche et des publications (littérature).
Au demeurant, @Hinenao, @Merlin, les variables étant contrôlées, il est normal de retrouver des questions qui peuvent sembler répétitives ou susceptibles de faire douter des réponses à fournir, afin de pouvoir procéder à des recoupements dans la perpective de pouvoir déterminer le degré de cohérence de l'ensemble des réponses fournies, ce qui n'est d'ailleurs pas sans impact sur le score obtenu.
Aussi, de mon point de vue, pour une personne qui souhaiterait tricher, on peut raisonnablement penser que s'inscrire dans une telle démarche n'aurait aucun sens dans le cadre d'une enquête anonymisée ou d'une auto-évaluation.
Malheureusement, il y a fort à parier - @Hemera11, @AlphaGiGi - que vos réponses n'aient pas été transmises aux chercheurs. 😬
Lien vers l'étude complète, à télécharger, que je n'ai pas (encore entièrement) lue :
https://exper.psy.rptu.de/hilbig/get.php?p=114
citation :
Participants and Procedure
Data were again collected via darkfactor.org (between June and August 2020) with approval by the ethics committee of the University of Koblenz-Landau (#154_2018). After completion of the D70 (but before receiving feedback), participants of Sample 3 (N = 1,964; 54% female, 2% other; mean age = 32.45, SD = 12.27 years) agreed to additionally respond to the items of two criterion measures drawn randomly from the five criterion measures described in the section below.3 Participants originated from 84 different countries, mostly from the U.S. (41%), Great Britain (14%), and Canada (5%). Parti- cipants were excluded based on the same criteria as applied in Study 1.
Pour plus d'information :
https://osf.io/bc4et/
https://exper.psy.rptu.de/hilbig/#publications
@farandole, je maintiens mon propos.
Les références de l'étude statitistique sont mentionnées dans l'onglet en bas de la vidéo. Elle indique ceci "The present study focuses on the insult "asshole" in a sample of English-speaking adults in the United States recruited from Amazon's Mechanical Turk (MTurk) platform."
😅
Pour rappel, voici le lien menant au contenu des statitstiques :
https://online.ucpress.edu/collabra/article/8/1/32552/120248/They-Are-Such-an-Asshole-Describing-the-Targets-of
😅
@colorsinthedark, tu es parti du lien mentionné par Arte dans la liste de ses sources en ce qui la concerne sa vidéo.
De mon côté, mon souhait était de remonter à la source du questionnaire dont il était question dans le fil en partant des chercheurs et en me rendant directement sur leurs ressources.
Il n'était pas question pour moi de trouver la source d'information de la chaîne Arte (dont l'étude visée porte, sauf erreur, sur l'insulte "Asshole" en elle-même et non sur le score D) mais celle du questionnaire en lui-même afin de remonter à l'enquête en elle-même.
A vue de nez, cela me semblait plutôt cohérent.
@farandole je parlais de la population visée dans l'étude statistique dont Arte communique les chiffres dans sa vidéo.
Les auteurs du questionnaire sont bien allemands...
Voici le lien car la source du questionnaire c'est mieux !
https://qst.darkfactor.org/?PHPSESSID=jv9sm2l6utuo86791d7r9isp19&site=greeting&com=0
Ok @colorsinthedark 🙂
Pour en revenir au questionnaire et la variabilité des réponses, je rejoins Merlin, Angui et ce qu'évoquait en filigrane Hinenao sur le caractère général, pour ne pas dire générique, des questions posées. Il est toujours difficile de graduer ses réponses en trouvant la juste nuance lorsqu'on envisage tous les contextes possibles. Il s'agit alors de tenter de trouver un juste milieu se rapprochant le plus de notre appréciation globale. Cocher "je ne sais" permet donc d'indiquer que l'on n'est pas en mesure de se prononcer, ce qui semble être une réponse adaptée en pareil cas.
Je reviendrai dans un second temps sur le contexte dans lequel j'ai visionné cette vidéo, mes motivations quant au fait de l'avoir postée ici et mes observations sur vos réponses et en quoi elles sont toutes intéressantes.
Complément après relecture :
citation :
L'étude sur la base de laquelle le reportage a été effectué est disponible ici: https://online.ucpress.edu/collabra/article/8/1/32552/120248/They-Are-Such-an-Asshole-Describing-the-Targets-of
Effectivement, tu évoquais bien que c'était le reportage qui se fondait sur cette étude. Ce qui m'a induite en erreur, c'est le fait que ce reportage ne se base pas uniquement sur l'étude que tu as citée mais aussi sur d'autres sources complémentaires qui ont été citées par Arte également.
C'est pas pour pinailler mais cela me semble important, ne serait-ce que pour ne pas induire, bien malgré soi, un biais. 😉
J'aurais dû probablement écrire "une des études L'étude sur la base de laquelle le reportage" et non pas "l'étude" en fournissant le lien de l'étude avant mon propos. En 13:40, la vidéo précise bien que l'étude est américaine. Je pensais que c'était suffisamment clair et explicite. Comme quoi on peut être responsable de biais chez l'autre sans aucune intention de les provoquer. Une bonne leçon pour que je me montre plus clair et explicite.
Non au contraire, je trouve ça super intéressant en ce que cela nous renvoie à notre rapport à l'information, à sa compréhension, à sa sélection ou non suivant nos propres biais (on en a tous !) mais aussi, puisqu'on est sur un forum, au concept de groupe social et à ses dynamiques. Mais aussi, à la façon dont peuvent être montés les reportages dans leur volonté de vulgarisation tout en respectant un format sans risquer de tomber dans la réduction ou au contraire la généralisation.
C'est là qu'intervient tout regard critique pour peu que l'on puisse identifier ses propres biais mais aussi ceux qui pourraient exister au sein même d'un reportage considéré.
Cela renvoie d'ailleurs à de nombreux fils qui ont été ouverts, donc je ne m'étendrai pas davantage; ce n'est pas le but de ce fil. 😉
Le critère déterminant sera de pouvoir mesurer notre degré d'objectivité.
En l'occurrence, ton attention s'est focalisée sur une étude, parce qu'elle a pleinement mobilisé ton intérêt dans la vidéo, ce qui a opéré dans ton esprit une généralisation.
Ton optique, dans le contexte de rédaction de ta réponse, était peut-être, en cet instant T de pouvoir déterminer le degré de crédibilité que tu accordais à ce reportage afin de considérer si tu devais t'y fier ou pas.
En te fondant sur cette seule étude que tu as estimée être biaisée, tu as considéré que ce reportage n'était pas crédible à tes yeux au même titre, donc, que le questionnaire proposant un score D.
De mon côté, le fait même de comprendre que le reportage était réduit à cette seule étude m'a fait considérer que tu estimais que la source du questionnaire était elle-même cette étude.
Aussi, au moment de la rédaction de mon message, mon attention, au vu des réactions, s'est davantage portée sur le questionnaire en lui-même que sur la vidéo proposée.
Lorsque l'on détricote un peu, je trouve ça au contraire très intéressant donc aucun regret à avoir 😉
citation :
Je reviendrai dans un second temps sur le contexte dans lequel j'ai visionné cette vidéo, mes motivations
Le contexte ou l'environnement est toujours important à plus forte raison lorsque l'on passe un test, un questionnaire ou toute autre épreuve mobilisant notre attention, fonction de notre degré de concentration et d'implication.
J'ai donc adoré qu'@Hinenao l'ait évoqué spontanément, ce que je n'aurais pas songé à faire à l'écrit.
Et pourtant, le contexte d'un message que l'on poste, d'une vidéo que l'on regarde - j'ai appris d'ailleurs assez récemment qu'il était assez répandu de lire des ouvrages, visionner des films Netflix, des vidéos ou encore des podcast en accéléré dont je peine à comprendre le concept - ou de la passation d'un test permet d'éclairer nos dispositions attentionnelles.
Aussi, ce que l'on prend pour une digression peut en réalité être plus proche d'un sujet qu'on ne le penserait en raison de sa forme.
Un grand merci à toi, Hinenao, donc, pour cela.
citation :
(Vidéo vue d'ailleurs dans un contexte un peu surprenant. Je me retrouve à ce moment là ailleurs que chez moi. Pas forcément non plus avec des personnes avec qui ça colle naturellement pour ce genre de sujets [et même, des personnes qui ne savent potentiellement pas que je puisse fréquenter des endroits comme Apie où on puisse évoquer librement ce genre de thématiques] Bref... Puis, d'un seul coup, quelqu'un s'esclame en disant: Tiens, j'ai vu ça sur youtube, dans les suggestions! C'est un peu chelou, mais on va regarder ça durant l'apéro. Ça va nous éduquer" (dit sur le ton de l'ironie, je précise...)
Du coup, vous avez visionné cette vidéo entre amis, en mode détente, en prenant l'apéro sachant que le type de contenu proposé n'est pas leur came a priori au point de ne pas pouvoir partager tous les sujets qui te tiendraient à coeur avec eux (et non inversement ! 😅). Bon, je ne pense pas trop m'avancer en supputant que ce soit le lot de bon nombre d'entre nous, pourvu qu'il subsiste, malgré tout, des centres d'intérêts convergents - et parfois même rafraîchissants - permettant une bonne qualité d'interaction.
En te lisant, j'ai souri à l'idée de corréler une vidéo "un peu chelou" à l'éducation ou plus généralement à la curiosité d'en apprendre, potentiellement, davantage sur une thématique donnée. Un peu comme s'il s'agissait de s'en excuser ou plutôt de justifier son intérêt afin d'éviter de se faire chambrer. 😶
Après, s'agissant d'une vidéo YT, je suppose que c'est son titre qui a permis de retenir l'attention de ton ami(e) . Penses-tu que le "côté chelou" vient du fait qu'il s'agisse d'un reportage Arte et de fait, de ce que représente ou incarne cette chaîne dans ses contenus (plutôt qualifiée d'intello) ?
Ce qui a de marrant est justement que son titre "Comment se débarrasser des "connards" ?" n'a en réalité que peu de rapport avec le contenu.
Comme un parfum de putaclik dans l'air susceptible de pousser à son visionnage ou, au contraire, de conduire à s'en détourner, ce qui fut le cas pour @gilde, notamment.
Ah décidément, les stratégies marketing introduisent déjà un premier biais chez le consommateur ! 🙄
En même temps, je ne jetterai à quiconque la première pierre : je fais pareil avec les visuels des affiches des films proposés sur Netflix - même chose pour les jaquettes DVD en leur temps - avant même d'atteindre les résumés proposés. 😬
D'où la question du facteur attentionnel qui me semble primordial.
Après, tu ne nous as pas dit ce que tu as pensé de la vidéo, ce que tes amis en ont pensé, si vous avez pu échanger et partager sur ce sujet et ce qu'il en est ressorti.
Avez-vous passé le test ensemble, l'avez-vous seulement évoqué ou as-tu attendu d'être seul et au calme pour le réaliser ?
De mon côté, j'étais en coupure déjeuner - ce qui est rare - en présence d'une collègue qui est une amie, dans un moment encadré par le temps, peu intimiste et bruyant mais néanmoins détendu et joyeux. Nous l'avons visionnée ensemble, en la commentant sur certains points.
Toutes les deux, nous nous sommes fait la réflexion qu'il s'agissait d'un contenu optimiste qui permettait de relativiser notre vision des groupes sociaux du point de vue de notre référentiel. Fonction de notre environnement et de la qualité de nos interactions (milieu professionnel, amical, familial, ...), de notre rapport à l'information (par exemple, en période de crise sanitaire) et de nos dispositions intra et inter-personnelles (stress, anxiété, confiance, défiance, joie, tristesse, individualisme, égocentrisme, égoïsme, empathie,...), on peut être amenés à penser que la proportion de "cons" ou de "connards" augmente au point d'être littéralement cernés, débordés et ce, aux confins mêmes de la lassitude, de la colère, du pessimisme, voire de la misanthropie.
Cela rejoint la première réaction de @paradox que je partage.
Nous avons donc trouvé, toutes deux, que cette vidéo était non seulement optimiste mais qu'elle permettait de mettre en évidence la représentation biaisée que l'on peut avoir sur notre rapport aux gens, aux groupes sociaux et plus généralement au monde et d'amener ainsi à diminuer notre propension au jugement, voire à abaisser notre seuil d'intolérance dans certaines circonstances, quelques soient nos dispositions émotionnelles, ce dont a d'ailleurs témoigné @gilde avec son anecdote.
Au même titre, que le dicton disant que l'on est toujours le "con" d'un autre. Reste à savoir si cela fait de nous forcément le "connard" d'un autre comme abordé en filigrane par @Timide02.
Quelle différence faites-vous d'ailleurs entre ces deux qualificatifs au regard notamment de la gentillesse, de la bonté ou, plus généralement, de l'empathie ?
C'est ce qui m'a motivée à poster cette vidéo ici, sans dénaturer son titre, curieuse de voir vos réactions.
Compte-tenu que j'ai l'appli Arte - et sachant que je ne poste en ces lieux qu'en pianotant sur mon téléphone - il m'a fallu rechercher cette vidéo sur YT ce qui m'a permis de vous fourni le lien vers el famoso questionnaire. 😋
J'ai pour ma part réalisé les deux questionnaires pour lesquels je ne vous donnerai pas mon avis tout de suite histoire de ne pas spoiler ou pensez-vous que l'on puisse à ce stade en parler, comme tu l'as proposé @Hinenao, en mettant un spoiler ?
Je m'arrête là pour l'instant - ayant déjà suffisamment écrit 😅 - pour poursuivre suivant vos réactions et commentaires s'il y a. 😋
Comment se débarrasser des connards ?
Peut-être une solution..😂 😂
😄
Pas étonnant à cela : quand Attila passe, seules les herbes ne repoussent pas. 😋
Source
Salut. 🙂
Réponse rapide, en deux temps trois mouvements.
On chauffe les doigts et les poignets avant de faire "claquer" le clavier...
Aller, c'est parti.
@Farandole
citation :
Un grand merci à toi, Hinenao, donc, pour cela.
De rien. 🙂
citation :
Du coup, vous avez visionné cette vidéo entre amis, en mode détente, en prenant l'apéro sachant que le type de contenu proposé n'est pas leur came a priori [...]
Ils/elles ont visionné cette vidéo en mode détente. Moi pas. Quand je me suis aussitôt aperçu que c'était un "dossier en cours" sur Apie et qui - de plus - m'intéressait, non non, j'ai pour ma part plutôt pris l'affaire au sérieux. 🤔 Mais extérieurement, ça ne se voyait pas. 😇
Important à noter: Il faut bien savoir que je suis quelqu'un qui cloisonne beaucoup ses environnements relationnels et, par conséquent, j'ouvre les vannes seulement du milieu le plus soft vers le milieu le plus hard. Que dans ce sens là. Si donc on puisse considérer qu'Apie est très soft (même si un pan entier du site est ouvert en lecture à tous publics, même les non-inscrit(e)s. Ça, je ne l'oublie jamais, faudrait pas croire! 😋), il s'avère alors que vous tous et toutes ici pouvez parfois disposer de vrais bouts de ma vie IRL, mais que l'inverse n'est souvent absolument pas possible. Ainsi, dans ma vie quotidienne de Monsieur X vivant à Saint-Marteau-les-Tenailles, infiniment peu de personnes ont le droit d'accès à la passerelle inverse. (maman, papa, ma femme, mon chien, et puis c'est tout, en gros...) Par conséquent, si j'ai à vivre un événement IRL en relation directe avec n'importe lequel/laquelle d'entre vous ici, dans le monde réel, bah, ça ne se verra pas. Et je n'en toucherais pas un mot à personne. Pour ça, je suis généralement une 'tombe' assez fiable.
citation :
En te lisant, j'ai souri à l'idée de corréler une vidéo "un peu chelou" à l'éducation ou plus généralement à la curiosité d'en apprendre, potentiellement, davantage sur une thématique donnée. Un peu comme s'il s'agissait de s'en excuser ou plutôt de justifier son intérêt afin d'éviter de se faire chambrer.
Je ne sais pas à vrai dire... 🤔 Rétrospectivement, à m'en souvenir là tout de suite de cet instant-là, je pense que cela pourrait être un mix entre "éviter de se faire chambrer tout en ne cherchant pas à déroger à l'alignement du niveau intellectuel et conversationnel du groupe" et "venez, on va aller voir des animaux de cirque! On va peut-être rigoler. Qui sait.". Honnêtement, je ne pourrais pas t'affirmer avec certitude où se trouvait exactement la position du curseur entre ces deux états, mais pour moi c'était déjà suffisamment pas sain pour tenter d'en dire à haute voix: "Ah tiens je connais la vidz. Avec un groupe de potes branchés neurones et atypie cérébrale, on en a déjà causé sur un forum d'internet".
citation :
Après, s'agissant d'une vidéo YT, je suppose que c'est son titre qui a permis de retenir l'attention de ton ami(e) .
Pas du tout, c'était tout simplement sur la première ligne des suggestions automatiques de youtube, entre Inoxtag, Mister Beast, JDG, et le coran expliqué en arabe... Houlààààà. Tu vas chercher beaucoup trop loin là... 😅
citation :
Penses-tu que le "côté chelou" vient du fait qu'il s'agisse d'un reportage Arte et de fait, de ce que représente ou incarne cette chaîne dans ses contenus (plutôt qualifiée d'intello) ?
Ouais, j'y ai pensé effectivement. Arte, chaîne de "branlé(e)" du ciboulot qui se la joueraient "Questions pour un Champion", mais en mode berlinois alternatif. 😄 Après je pense qu'il y a mille façons de se représenter Arte, par rapport à ses défauts et ses qualités intrinsèques. Perso, je suis plutôt assez largement ouvert à ses contenus (NB perso: Merci à @paradox d'avoir fait le veilleur et le lanceur d'alerte. Oui mec, tu es un vrai chic type! 👍 @Merlin a bien eu raison de t'avoir cité en exemple.) et je la considère comme une chaîne de base (ce qui n'est pas péjoratif dans mon esprit), au milieu de tous les autres médias de qualité. En fait, à mon avis, toute la télé devrait être a minima comme Arte, et ce canal ne devrait finalement que se fondre au final dans les autres formats, se hissant eux tous vers le haut. Pour ça que je dis "de base".
Ensuite, par contre j'avoue, j'ai tendance à la fuir dès qu'elle commence à ressortir ses thémas favorites en noir et blanc, sur la seconde Guerre Mondiale. Et hop, repartons pour le 3eme Reich et les portraits détaillés sur 'tonton' Adolf et ses potes barbares. Certes, il y a et il y a aura toujours des personnes qui ont/auront besoin de savoir ce qui s'est concrètement passé, il y a de cela 80 ans, dans ce qui n'était pas à l'époque l'Europe [...et pour cause... 😅]. (d'autant que dans mes deuxième et troisième cercles relationnels IRL, c'est un nom qu'on ne connaît déjà pas toujours et qu'on ne cherche même parfois à ne pas connaître. Peut-être même que la Shoah n'a jamais existé...... [bref, je vous laisse faire vous-même certaines projections culturelles et sociales assez terrifiantes pour l'avenir. 😱]) Mais bon voilà, dès qu'Arte ressort l'épouvantail nazi du tiroir, j'ai tendance à passer sur d'autres contenus, d'autres médias, tant pour moi perso, j'aimerais bien voir mourir une bonne fois pour toute cette saloperie de Führer. 80 ans qu'il s'est fait cramer dans son bunker rongé d'humidité, et il est encore là, en images et en rage baveuse, à nous haranguer par "petits écrans" interposé, comme un cauchemar jamais terminé même après s'être enfin réveillé au matin. Bref, Arte, là seulement, c'est sans moi... 😒
Mais bon, je dérive, je dérive, c'était quoi déjà la question suivante? 😅
citation :
Ce qui a de marrant est justement que son titre "Comment se débarrasser des "connards" ?" n'a en réalité que peu de rapport avec le contenu.
Peut-être qu'en allemand, format originel de tournage, cela avait plus de sens? Qui sait... Et puis, à la partie prod de Paris, où Arte doit avoir aussi son siège (j'en sais rien, je ne dis ça que pour illustrer mon idée d'une chaîne bi-nationale implantée dans des capitales principalement... 😋) un petit malin ou une petite maline s'est peut-être dit: "Et si on mettait 'connard' dans le titre à la place de 'strudel'? Hey, mais ça serait plus vendeur, tu crois pas?!!"
Pour parallèle marrant, ça me fait toujours un peu ça aussi quand je regarde éventuellement du contenu vidéaste ou cinématographique en anglais, (langue que je maîtrise la mieux, même si je ne suis pas parfait loin de là, faudrait pas croire, hein! 😅) Dans une scène quelconque, le personnage principal va donc dire à son acolyte: "Maurice, quelque chose ne va pas. Il faut que je prenne un avion immédiatement pour me rendre à Moscou!" Et, en bas de l'écran, la traduction française c'est: "Hey vieux. On a un problème. Il faut que tu m'emmènes à l'aéroport tout de suite. Les russes sont en train de nous chier dans les pattes!" Bref ouais, à peu de choses près, ça veut dire la même chose. Mais faudrait pas croire, nos cousins Grands-Bretons - ainsi que tous les pays dont la langue natale est issue de longue date du monde britannique - ont quand-même malgré tout un bon paquet de mots très proches des nôtres. 😋 Même parfois, pas besoin de se prendre la tête. Langue française et langue anglaise sont tout à fait capables de se calquer l'une sur l'autre de manière littérale. Mot pour mot. [et là, je ne parle pas des "vols" linguistiques respectifs... ] Bref, je me dis que pour l'allemand, ça ne doit pas être bien éloigné non plus. Par contre pour la/les langue/s polynésienne/s, là je confirme que la construction est plutôt radicalement différente, à l'instar d'ailleurs du japonais "qui lui ressemble". Et là, dans le cas d'une traduction en bas d'écran, oui, je pourrais être largement plus conciliant......... Mais bon quand-même, de l'anglais au français, et inversement. Souvent les traductions savamment "plantées" ou "buggées" me font péter les plombs!! 😵 (et ça fait au passage beaucoup rire ma femme 😄 qui est, elle aussi, un peu compatible avec la langue anglaise, même si moins avancée dans la maîtrise de son bilinguisme... mais elle y bosse. Elle y bosse! 🤘😋)
citation :
Comme un parfum de putaclik dans l'air susceptible de pousser à son visionnage ou, au contraire, de conduire à s'en détourner, ce qui fut le cas pour @-gilde, notamment.
Youtube est putaclic par nature. Sont tous/tes obligé(e)s! Ce sont les fameux algorithmes qui les poussent au cul sans arrêt, sinon ta chaîne tombe très vite dans les stats et te voilà relégué(e) dans la queue du peloton, voire même, derrière les dernières voitures accompagnatrices du Tour. 😭 Et que dire quand cela engage de la monétisation puisque, pour certaines personnes, Youtube est un métier? Par conséquent, quand on accède au portail de Youtube, c'est un peu comme l'idée de traverser d'un seul coup une rue piétonne où il n'y aurait que des vendeurs de journaux à la criée. Mieux vaut encore se boucher les oreilles et passer tranquillement de l'un à l'autre en ne lisant que les éléments de titres principaux sur les feuilles de chou largement tendues aux regards. "bourse" = économie ; "Nabilla" = people ; "Tom Hanks" = Cinéma ; Nordahl Lelandais = "trucs dégueulasses qui font cauchemarder la nuit ; "Nabillahl, la landaise" = Ok là, ça doit être sûrement une rubrique tirée de la plume d'un ou d'une humoriste satirique, ou bien Nab' a quitté soudain Dubaï pour venir se réinstaller en France. ("T'as même pas de shampooing à la sève de pin. Nan, mais allo quoi...") 😄.
citation :
Ah décidément, les stratégies marketing introduisent déjà un premier biais chez le consommateur !
Dans mes meilleurs souvenirs d'Arte, pas chez Adolf, je pense......... du moins, je crois. Je dis bien, "je crois"... 😜
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Après, tu ne nous as pas dit ce que tu as pensé de la vidéo, ce que tes amis en ont pensé, si vous avez pu échanger et partager sur ce sujet et ce qu'il en est ressorti.
Ce que j'en ai pensé: Courtement sur l'instant et en pensées toutes intérieures. Ok, étape 1 faite 👍. Visionnage réussi! Dès retour à la maison, je vais me re-pencher plus sérieusement sur le topic Apien de "chez nous" et voir si je m'engage ou pas dans le test.
Ce qu'ils/elle en ont pensé: Bon y a quoi d'autre à mater? Et sinon, ce soir, on fait des pâtes ou du riz. Bon finalement il reste du gratin, c'est bien le gratin aussi...
Est-ce-qu'on a pu échanger: Pour quoi faire? 😅 Et qui c'est qui va faire réchauffer le gratin pendant ce temps là? 🤔 Car c'est toujours meilleur le gratin un peu réchauffé, non?! 🙂 Plus sérieusement dit, oui avant, j'aurais tenté d'engager la conversation, sans nécessairement qu'on se mette à faire le test dans la foulée, de manière collégiale ou individuellement séparés. Mais à présent, avec la maturité et le parcours de vie, j'arrive mieux à sentir le moment du décrochage où on passe de "ça pourrait être intéressant" à "bon, revenons à la vie ordinaire! C'est bien trop pointu ces sujets-là pour nous concerner en fait...", et donc j'anticipe mieux et me délivre mieux aussi des grands moments de solitude qui, ensuite, accompagnent toujours la fin du même constat: "Non décidément, je ne pense pas comme mon entourage. Je suis vraiment d'une autre essence." (... et de devoir, avec soudain un gros coup au moral, me lever du canapé pour aller rejoindre finalement la table où le gratin réchauffé attends de vivre le supplice de sa dernière heure, entre quatre ou cinq assiettes encore propres et déjà avides de nourriture...)
...et partager sur ce sujet et ce qu'il en est ressorti:
Il n'en est rien ressorti. En fait c'est juste un heureux hasard ce jour là d'avoir croisé, IRL, une vidéo liée à un sujet entièrement apien. Une coïncidence, en somme. Je pense que, de tout le petit groupe, il n'y a que moi qui puisse y penser encore et y revenir également, à loisir, aujourd'hui. Ouais, c'est un peu triste, je le sais. Je suis d'accord. Mais c'est ainsi ma vie. Mon environnement relationnel IRL ne peut pas être souvent compatible avec des visées propres à des interrogations HPI ou HPE. C'est comme ça. Bon à côté de ça - et je le mentionne parce qu'on pourrait vraiment croire parfois que je pourrais être condescendant, limite à leur "cracher à la gueule" - ils/elles ont aussi d'autres qualités que, chez les HP, on ne trouve pas systématiquement.
En fait, mon meilleur des souhaits serait de pouvoir mixer tout ce petit monde, au quotidien. Les gens d'ici et les gens de là-bas. Mais tout le monde sait généralement aussi qu'on émulsionne parfois pas longtemps de l'huile et du vinaigre dans une vinaigrette de base, sans liant intermédiaire. Et donc, tout se re-sépare automatiquement dès que ça revient un petit moment au repos. Bref que d'efforts pour finalement un résultat assez décevant et pas toujours reconductible... 🙄
citation :
Avez-vous passé le test ensemble, l'avez-vous seulement évoqué ou as-tu attendu d'être seul et au calme pour le réaliser ?
Seul. Que seul. Et bien seul. Et à un moment où je sais - selon les habitudes des créneaux horaires - que le téléphone ne va probablement pas sonner non plus pour éventuellement me demander ce qu'il y avait comme ingrédients dans le fameux gratin qu'on s'est tous/tes englouti, parce que personne n'a eu la présence d'esprit d'en noter la liste auparavant. (oui, parce que parfois, en plein taf, en plein dessin, des appels basiques comme ça, ça arrive pour de vrai. Et non, ce n'est pas une "fantaisie" rarissime, hélas.) Bref, faire ça dans un one-shot continu.
citation :
De mon côté, j'étais en coupure déjeuner - ce qui est rare - en présence d'une collègue qui est une amie, dans un moment encadré par le temps, peu intimiste et bruyant mais néanmoins détendu et joyeux. Nous l'avons visionnée ensemble, en la commentant sur certains points.
Quelle chance! 🤩 J'ai jamais vécu ça non plus au travail. Bon, des questionnaires rapides, à la volée, pour savoir si la nouvelle recrue féminine en 95C BCBG (Beau Cul Belle Gueule) était plutôt "par devant" ou "par derrière", oui. Mais des gros tests sociaux éducatifs au moment du café, non jamais. Félicite-toi, donc, d'avoir une collègue en or! (et depuis, comme je bosse seul, loin de tout ça, bah les pauses-déjeuner à la cafet' du travail ne sont plus une question qui se pose du tout. Et c'est très bien comme ça... 😄👍)
citation :
Au même titre, que le dicton disant que l'on est toujours le "con" d'un autre. Reste à savoir si cela fait de nous forcément le "connard" d'un autre comme abordé en filigrane par @-Timide02.
Nan, je ne crois pas systématiquement qu'être "le con" d'un(e) autre (ce qui n'est pas faux!) fasse automatiquement de soi "le connard" d'un(e) autre. Parce que, basiquement, pour être un connard ou une connasse, il faut quand-même revendiquer un certain level de "merde intellectuelle", ce que le con ne fait pas obligatoirement. Il/elle vit juste sa vie de con/ne sans même parfois prendre conscience que ses actions sont juste bêtes et chiantes. C'est pour ça qu'on est tous/tes un peu "le con d'un autre", en vérité. On ne s'en rend en fait compte - quand on n'est pas trop con/ne justement - qu'a posteriori de nos actions stupides. (et moi le premier d'ailleurs... 😅)
citation :
Quelle différence faites-vous d'ailleurs entre ces deux qualificatifs au regard notamment de la gentillesse, de la bonté ou, plus généralement, de l'empathie ?
Le connard/la connasse, on pourrait quand-même dire que c'est une personne davantage méchante. D'où l'intérêt de la terminaison en "ard" qui en "rajoute une couche", à la fin de la définition même du mot originel.
D'ailleurs, on retrouve le même décalage pour un autre mot qui, lui, est complètement passé dans le langage courant en ayant perdu au passage le poids de sa marque péjorative. il s'agit du mot "motard". En effet, le/la rouleur/euse de moyenne à grosse cylindrée est un ou une motocycliste, au départ. Rien d'autre. Mais comme durant longtemps les comportements des deux-roues n'étaient pas autant réglementés (...quoi, j'entends dans le fond de la salle que, parait-il, ça existe encore! 😄), eh bien les attitudes publiques, en mouvement et en circulation, étaient souvent considérées comme déplorables, au regard des moeurs et du civisme le plus élémentaire alors que ces motocyclistes "libérés" ne se voyaient, eux, que "voltiger" avec talent de voiture en voiture et de carrefour en carrefour... Bref le motocycliste est vite devenu un motard. Une sorte de connard de la route. (Et au moins pour ça, pour l'avoir vu, les filles casquées sont quand-même plus civilisées. Bravo mesdames. Un très bon point pour vous! 👍)
... et, si ma mémoire est bonne, et @Pierreveur pourrait accessoirement nous le confirmer (j'en serais d'ailleurs enchanté 😇), je crois que cet usage séparé entre motocycliste et motard est toujours en vigueur au Canada. Se déclarer "motard" lors d'une soirée entre amis, c'est un peu se faire passer direct pour le connard de service donc. 😅 Dans ce cas là, bien préciser - notamment si on a fini par choper le bel accent québecois - qu'on est bien français de France, à la base. Et rien d'autre. 😅
Bonne aprem! 🙂
Des bisous.
A plus tard.
Hiné.
@Hinenao Petite précision : en allemand, ils ne parlent pas de connards dans les interviews mais disent régulièrement arschloch (prononcez arch-lor), trous du cul. Mais le titre, je sais pas.
😀Arschloch-avec une pointe de mépris
Péter plus haut que son c..
Québec :peter plus haut que son trou
Wallon: pondre plus haut que son derrière
Occitan: pareil au roi qui gardait les vaches ? C est amusant de comparer les versions ( pour Wikipedia aussi des fois, ça vaut le coup de comparer)
@Hinenao, au Québec, l'utilisation du mot « Motard » est surtout associé à des groupes criminels, dont notamment les tristements célèbres « Hells Angels ». On parlera donc de « motocyclistes » lorsqu'il n'est pas question de « motards » liés à des groupes criminalisés, et on utilisera « mortards » pour ceux qui y sont liés.
Salut. 🙂
Merci beaucoup @Pierreveur d'avoir réagi aussi vite. 🙂👍
Super!
citation :
au Québec, l'utilisation du mot « Motard » est surtout associé à des groupes criminels
Donc j'avais pas tout à fait vrai. J'avais raison de douter un peu... 😅
citation :
dont notamment les tristements célèbres « Hells Angels ».
Pardon par avance pour la digression pas en relation avec le fil conversationnel de ce topic. Pour ça que je le passe sous spoiler.
Spoiler (cliquer pour lire)
Perception un peu différente en France, notamment, et même encore en 2023. En matière de réseaux criminels et traffics, nul doute qu'ici ça se passe comme de l'autre côté de l'Atlantique, mais pour l'instant le pacte de non-agression passé depuis des lustres avec les Banditos (MC pas moins important que les HA, notamment sur-représenté dans le sud de la France - région Provence-Alpes-Côte-d'Azur principalement) tient toujours! Et fort heureusement. 😅 D'où une ambiance moins délétère dans "les coins chauds à bikers". Pas de meurtre de rue, et pas de réglements de compte au grand jour. Ça reste en apparence soft et plus discret. Pas vraiment de Mom Boucher omniprésent dans les villes.
Et pour anecdote marrante, lorsque j'avais 15 ans, le premier salon de tattoo où je vais débarquer un après-midi ensoleillé pour montrer mes premiers flashs - à qui veut bien me les prendre - sera un salon totalement affilié Hells. Vu ma p'tite gueule de boutonneux et mon carton au format raisin - souvent plein - que je me trimballe tout le temps dans les rues piétonnes environnantes, c'est vrai que j'aurais pu me faire jeter de là en deux temps trois mouvements. Mais non, ça s'était plutôt bien passé, et même s'ils ne m'ont rien pris en définitive, parmi mes créations, tous ces mecs très musclés, dont certains avec les fameuses ailes tatouées ou patchées sur les vêtements, avait été plutôt amusés, cordiaux et respectueux avec le frèle minet que j'étais... (après, je ne dis pas qu'ailleurs ça aurait pu se passer exactement pareil, hein. 😅 C'est la vie, c'est comme ça... Mais, ça reste un bon souvenir. 😉)
Merci encore, Pierre, pour toutes ces précisions.
Hiné.
Hello et merci pour vos contrib ! 😍
Je suis en vrais congés - chose plutôt rarissime elle-aussi 😅 - donc je propose de vous répondre par petits blocs, suffisamment compacts et précis, mais digestes...pour le sans gluten, c'est moins sûr, mais je persévère ! 😄
Tout d'abord, merci @Hinenao d'avoir pris le temps de la réponse. 🙂
citation :
Ils/elles ont visionné cette vidéo en mode détente. Moi pas. Quand je me suis aussitôt aperçu que c'était un "dossier en cours" sur Apie et qui - de plus - m'intéressait, non non, j'ai pour ma part plutôt pris l'affaire au sérieux. Mais extérieurement, ça ne se voyait pas.
Ce qui me semble intéressant est justement le fait qu'une vidéo ait pu réunir, qui plus est dans un moment convivial, des ami(e)s qui, quelque en soit la raison, n'auraient jamais songé pouvoir regarder un tel contenu tous ensemble.
En fait, j'ai trouvé l'angle de cette émission, consistant à aborder un sujet qui demeure sérieux avec une certaine légèreté - jusqu'à livrer des témoignages dans toute leur spontanéité, voire même leur crudité - plutôt sympa. Les différents intervenants se sont prêtés à une introspection décomplexée ce qui permet au spectateur de l'être également, en se détendant un peu sans tomber dans du "lourd" ou sous le joug d'un regard moraliste ou culpabilisant.
En gros, parce que ce sujet traite d'un sujet sérieux auquel on est tous confrontés - à commencer par soi - sans le dramatiser pour autant, il permet de réunir et d'informer plus qu'il ne divise, quelque soit son background.
Cette forme de légèreté dans le sérieux permet d'aborder ce sujet délicat avec curiosité et enthousiasme au point de rassembler autour d'un apéro.
C'est ce que je retiens et trouve assez fort dans le prolongement de l'optimisme de cette démarche.
Car, en effet, s'il y a bien une chose sur laquelle on s'accordera tous c'est que s'il y avait moins de "connards", le monde se porterait mieux ou, en tout cas, on s'en porterait mieux (j'y reviendrai).
citation :
Important à noter:
(...)
Il s'avère alors que vous tous et toutes ici pouvez parfois disposer de vrais bouts de ma vie IRL, mais que l'inverse n'est souvent absolument pas possible. Ainsi, dans ma vie quotidienne de Monsieur X vivant à Saint-Marteau-les-Tenailles, infiniment peu de personnes ont le droit d'accès à la passerelle inverse. (maman, papa, ma femme, mon chien, et puis c'est tout, en gros...) Par conséquent, si j'ai à vivre un événement IRL en relation directe avec n'importe lequel/laquelle d'entre vous ici, dans le monde réel, bah, ça ne se verra pas. Et je n'en toucherais pas un mot à personne. Pour ça, je suis généralement une 'tombe' assez fiable.
Je trouve ça plutôt sain au contraire, notamment au regard de la douance qui relèvant de l'intime, n'a pas pour vocation à être inscrite sur une pancarte accrochée à son cou ou dans le dos 🙁 (même si, fonctionnellement, cela revient au même du point de vue du coup sauf à s'accoutrer d'un brassard ou d'un dossard pour un résultat, somme toute, identique), excepté dans la sphère affective où pouvoir mettre des mots permet de pleinement accéder à l'Autre et inversement. Verbaliser permet de s'affranchir d'une zone grise où se situent les maux. D'autres fois, cela peut être hélas, aussi, un carnage.
Bref, tout coming out n'a de sens que lorsque l'on est contraint au déni au point de ne pas pouvoir etre Soi. A défaut, il n'apparaît pas particulièrement utile de devoir nommer ce qui est observable bien malgré soi.
citation :
Honnêtement, je ne pourrais pas t'affirmer avec certitude où se trouvait exactement la position du curseur entre ces deux états, mais pour moi c'était déjà suffisamment pas sain pour tenter d'en dire à haute voix: "Ah tiens je connais la vidz. Avec un groupe de potes branchés neurones et atypie cérébrale, on en a déjà causé sur un forum d'internet".
D'où l'intérêt d'un forum tel qu'Apie où il est rendu possible de s'exprimer librement, spontanément sans crainte d'un jugement ou de quolibets sur la structure intime de son être.
Tu sais, en réalité, c'est moins souvent une question d'alignement intellectuel, social ou culturel, qu'un décalage emprunt de beaucoup de maladresses où l'image sociale (même entre ami(e)s) demeure malgré tout en toile de fond : on a tous des rôles que l'on s'assigne ou que l'on nous assigne, que l'on le veuille ou non dont il peut s'avérer problématique ou plus coûteux cognitivement d'en sortir. C'est donc souvent, la "voie du milieu", d'un moindre mal, qui est choisie.
En pareil cas de figure, comment aurais-je réagi ?
J'aurais évoqué avoir vu également passer cette vidéo Arte, au même titre que l'ami(e) qui eut spontanément le réflexe d'en parler.
Pourquoi serait-ce possible dans un sens et pas dans l'autre quand on y pense ? Qu'elle ait été postée sur Apie, sur YT ou lors d'un zapping quelconque, quelle différence ?
citation :
Pas du tout, c'était tout simplement sur la première ligne des suggestions automatiques de youtube, entre Inoxtag, Mister Beast, JDG, et le coran expliqué en arabe... Houlààààà. Tu vas chercher beaucoup trop loin là...
Ah ah, pas si sûr que j'aille chercher trop loin ! 😋
Car, parmi les suggestions poussées par l'algo, il y a celles que l'on ignore, que l'on choisit de visionner (ou pas) ou bien qui ne marquent absolument pas l'esprit au point de s'en souvenir. 😉
J'y reviendrai dans un second temps. 🙂
À plus tard ! 🙂
De façon à "boucler" ce fil de mon côté, je ne vais pas répondre en usant de quote. Ma réponse aura donc l'allure d'un régime (EDIT : mouais, en me relisant après-coup, pas trop en fait ! 😅 )
A l'appui de celle-ci, un renvoi vers un podcast cité par @GrosMarin dans ce fil, qui plus est si vous entendez commenter plus avant, les points développées dans les 6 épisodes proposés :
https://www.apie-people.com/forum/loisirs-passions-et-hobbies/histoire-et-sciences-humaines/neuneurosciences-cerf-veaumais-quel-cerveau-95955
citation :
Albert Moukheiber propose une série de 6 épisodes - 10mn chaque, maxi,- sur le fonctionnement du cerveau :
1-l'attention et le filtrage de l'info
2-L'interprétation de l'info
3-Le contexte de l'info
4- Comment le cerveau remplit le vide
5- Le faux souvenir, qu'est-ce donc?
6- Et quand le cerveau perd les pedales: l'impact du srress sur nos ... neuneurones.
10 mn, c'est le temps moyen d'attention des adultes; donc si intervention en groupe, prévoir une accroche toutes les 10mn et aussi des pauses de 1 à 2 mn entre chaque tranche de 10 mn.
voici la première :
« Votre cerveau filtre l'info : la force de l'attention, avec Albert Moukheiber (1/6) | saison 1 »
voir la vidéo
Et si cela vous intéresse, on peut en suivre le fil car chaque épisode est suivi, sur YouTube, du suivant .
Il s'avère que nos posts se complètent dans ce que j'ai évoqué en filigrane dans ce fil et dans d'autres également, au regard de :
- nos perceptions
voir la vidéo
- nos interprétations
voir la vidéo
- l'importance du contexte
voir la vidéo
- la reconstruction de la réalité via nos perceptions
voir la vidéo
- la reconstruction du passé par celle de faux souvenirs individuels et collectifs
voir la vidéo
- l'impact du facteur stress dans notre rapport à l'interprétation au sein de nos interactions sociales :
voir la vidéo
Au final, si l'aspect marketing gouverne la course aux clics dans celle des programmations, des affiches Netflix couplée à celle des algo, le putaclik est à double tranchant :
- il peut inciter à la prudence au regard d'un contenu que l'on jugerait peut crédible et à juste titre en le croisant avec la source de l'article (média, auteur, chaîne, documentariste,...) ou d'une thématique donnée (exemple des sciences humaines)
ou, au contraire,
- inciter à visionner du contenu en fonction de notre appréciation (valence) croisée d'au degré de fiabilité accordé - et donc à celui de crédibilité - accordée à la source et/ou au contenu.
Une source peut être jugée crédible mais son contenu peu concluant ou inversement.
Dans les faits, quand une source est jugée fiable, son contenu est jugé comme crédible. Toutefois, la réciproque est rare : des contenus sont jugés crédibles de sorte que leur source seront donc considérées comme fiables.
Pourquoi ? Parce qu'au delà du seul putaclik, il existe des procédés permettant de jouer sur facteurs cognitifs - attentionnels et situationnels tels que décrits dans les courts épisodes supra - de nature à susciter l'adhésion en augmentant la valence positive (vs valence négative s'agissant d'autres médias, d'autres contenus). C'est ainsi qu'est pratiquée la désinformation faisant appel à notre voie émotionnelle - perceptive - afin de court-circuiter notre voie analytique (raison).
L'immense difficulté est que pour s'aligner sur ces stratégies, les sources crédibles proposant du contenu (infos fact-checkées, sourcées,etc...) vont employer ces mêmes procédés afin de faire appel à notre voie analytique (raison) de façon à "court-circuiter" cette fois-ci notre voie émotionnelle plus perméable à l'adhésion en raison des facteurs attentionnels et situationnels (contre-désinformation faisant appel aux debunks).
Or, pour stabiliser l'ambiguïté, notre cerveau peut - en raison du contexte et du facteur stress - vouloir abaisser son coût cognitif. Dans ces conditions, tout élément de persuasion sera alors perçu comme une contrainte, voire une double injonction, entraînant exactement l'effet inverse du résultat escompté : c'est ce que l'on appelle un "effet de réactance" (rejet) en rapport avec nos interprétations pouvant induire ou renforcer un biais de croyance. Dans ce cas précis, c'est donc la désinformation qui gagne du terrain - en l'alimentant hélas parfois de nouveaux arguments - alors même qu'on souhaitait "ré-informer".
Bref, je ne vous apprendrai rien de plus que ce que vous connaissez déjà, ne serait-ce que au regard des procédés employés en guerre froide. Les techniques de désinformation et de ré-information s'en inspirent largement au point d'être devenues - assez dramatiquement - des leviers usuels en matière de stratégie, de marketing et de communication mais aussi, plus inquiétant, en matière relationnelle dans le but de dominer, contraindre, instrumentaliser et/ ou isoler (manipuler).
En définitive, nous partons de nos perceptions à partir d'un capital de connaissances couplé à tous les éléments relatifs à nos biographies personnelles, qui, par le truchement de mécanismes cognitifs, nous permettent d'interpréter le monde et donc, notre rapport à l'information, dans le cadre de nos interactions, de notre environnement mais aussi de nos dispositions attentionnelles et situationnelles. Et ce capital, sous l'effet de stimuli qui plus est dans un cadre interactionel, est constamment mis à mal par une volonté de stabilisation de l'ambiguïté.
Avoir bien cela à l'esprit c'est comprendre que les seules voies analytiques et émotionnelles s'avèrent à elles-seules incapables à rendre compte de la seule valence positive ou négative, et donc du degré de crédibilité et de fiabilité, que l'on accorderait à une source.
C'est la raison pour laquelle, l'observation demeure essentielle dans notre rapport à toute information au delà de la simple valence (appréciation) afin de toujours pouvoir interroger nos biais, que l'on use de notre voie analytique (plus coûteuse cognitivement) ou émotionnelle (diminution du coût cognitif), et ne pas hésiter à aller plus loin, au delà de l'information elle-même afin de toujours pouvoir la retracer dans son contexte (bibliographique, historique, courant, source, etc...).
Dans les faits, il y a plutôt un système de mise en balance de nos voies analytique et émotionnelle selon des mécanismes beaucoup plus subtils mais en somme, c'est l'idée.
Après ce laïus posé, d'une traite, comme une pêche - j'espère qu'il s'avérera compréhensible et d'une quelconque utilité - on peut considérer que les reportages Arte font une fixette sur Adolph tout comme estimer qu'il s'agirait, au contraire, de nourrir le souhait d'entretenir un devoir de mémoire couplé à celui de l'information sans y voir une quelconque apologie comme cela pourrait être le cas sur des plateformes surfant sur la vague d'une fascination pour le coup assez malsaine.
De la même façon, on peut considérer qu'il s'agit d'un putaclik et passer son chemin alors même que sa fonction serait de pouvoir ne pas s'adresser à un public averti mais oeuvrer pour sensibiliser un plus large public aux sciences cognitives et humaines qui, s'il faut le rappeler, marchent, ensemble, main dans la main (pluridisciplinarité).
Si cette vidéo réunit au point d'être visionnée et partagée dans son oeuvre vulgarisatrice, c'est justement à mon sens pour que l'on puisse en discuter, à table, entre potes, en famille et pourquoi pas entre collègues. Ça n'a que peu de rapport, en fait, avec le fait d'être acronymisé ou non.
Le questionnaire, c'est encore autre chose : il n'était pas l'objectif de ce fil mais donné à titre accessoire. Pourtant, la plupart d'entre vous, ne se sont concentrés que sur ce test.
Ma question est donc la suivante : qu'est ce qui vous a motivé à participer à ce questionnaire et à en publier les résultats ?
J'ai déjà noté la curiosité, le côté ludique et intéressant.
En outre, j'ai également relevé que beaucoup d'entre vous ont considéré que ce questionnaire visait à mesurer votre échelle de "gentillesse" alors que celle-ci n'était qu'un item parmi d'autres items.
Qu'est ce qui vous a poussé à considérer qu'un taux se rapprochant de 1 (échelle de 1 à 5) était corrélé avec un niveau de gentillesse - et donc à un "angélisme" - plus important ?
De la même façon, pourquoi des scores plus élevés mais toutefois dans une moyenne tout à fait acceptable pouvait être corrélés à une moins grande "gentillesse" et donc au fait d'être potentiellement plus "connard" qu'un score plus bas ?
citation :
Le questionnaire, c'est encore autre chose : il n'était pas l'objectif de ce fil mais donné à titre accessoire. Pourtant, la plupart d'entre vous, ne se sont concentrés que sur ce test. Ma question est donc la suivante : qu'est ce qui vous a motivé à participer à ce questionnaire et à en publier les résultats ?
En général, j'évite la consultation des vidéos données dans un sujet, parce que je trouve ça trop chronophage. En plus je ne suis pas une grande fan de vidéos, en tant que source, je préfère aller directement aux articles scientifiques des gentils chercheurs (si j'ai le temps). Par contre je suis très fan des tests divertissants du type "quel pokémon êtes vous?", alors pourquoi pas tester le "quel vilain méchant êtes vous?".
Clairement ce qui a du guidé mon postage détaillé des résultats est mon 3/5 en narcissisme (chasser le naturel et...) 😇
J'ai posté les résultats détaillés parce que je trouvais le ranking des différents items plus intéressants que la moyenne. Et aussi parce qu'il fallait bien rendre à Gauss ce qui est à Gauss et préserver une véracité statistique à ces distributions, dont les résultats étaient jusqu'à présent trop biaisés vers le 1.
Oui c'est donc l'amour des sciences qui m'a fait poster :)
@AlphaGiGi, mes hommages ! 😄
citation :
En général, j'évite la consultation des vidéos données dans un sujet, parce que je trouve ça trop chronophage. En plus je ne suis pas une grande fan de vidéos, en tant que source, je préfère aller directement aux articles scientifiques des gentils chercheurs (si j'ai le temps). Par contre je suis très fan des tests divertissants du type "quel pokémon êtes vous?", alors pourquoi pas tester le "quel vilain méchant êtes vous?".
Je fais partie également de cette population qui n'est absolument pas friande des vidéos et de YT - que j'emploie essentiellement pour visionner de la musique- d'une part parce que cela me contraint à une attention - et donc à une mobilisation excessive pour moins de contenu et donc de rendement - et d'autre part, en raison du fait que recontextualiser une vidéo requiert beaucoup trop d'observation.
Et puis, il y a mon amour de la lecture et cette touche vintage de gratte-papier passionnée. 🥰
S'il ne s'agissait pas d'une vidéo relative à une émission de vulgarisation me permettant de pouvoir en discuter et découvrir d'autres études que je pouvais possiblement croiser entre elles, je ne l'aurais assurément pas visionnée dans un tout autre cadre - son titre m'ayant plutôt fait songer à du développement personnel ou à un sketch de Florence Foresti 😅.
citation :
Clairement ce qui a du guidé mon postage détaillé des résultats est mon 3/5 en narcissisme (chasser le naturel et...)
C'est ce qu'il y a précisément d'intéressant avec ce questionnaire - dont l'objectif n'était pas celui de concevoir une nouvelle échelle d'évaluation des troubles de la personnalité via une meta-analyse collective 😋 - : sans être surpris pour autant du score, on peut l'être davantage des ranking des différents items.
citation :
J'ai posté les résultats détaillés parce que je trouvais le ranking des différents items plus intéressants que la moyenne. Et aussi parce qu'il fallait bien rendre à Gauss ce qui est à Gauss et préserver une véracité statistique à ces distributions, dont les résultats étaient jusqu'à présent trop biaisés vers le 1.
😄
En principe, trois items au max, à mon sens, peuvent se démarquer, en hausse par rapport aux autres.
En termes de personnalité, il existe plusieurs combinaisons possibles fonction des trajectoires et biographies individuelles, indiquant la présence de mécanismes de défense ou stratégies d'adaptation face aux épreuves et aux difficultés. Le score final est moins important que le ranking des différents items et est par nature, dynamique, ce qui est logique : d'une part parce plus le nombre de questions augmente, plus il s'en trouve nivelé, comme l'a indiqué @Dalia mais aussi parce que les questions posées sont clairement binaires pour tout participant qui ne serait pas doté, à mon sens, d'un niveau de psychopathie élevé et, par conséquent, assez peu hermétique à l'idée d'obtenir un score élevé. 😅
Il me faudrait passer en revue toutes vos contrib pour qu'on puisse évoquer les items dont on pourrait s'attendre à une corrélation, comme l'évoquait, de mémoire, @Hemera11. Aussi les définitions qui sont fournies - et il me semble que tu l'avais évoqué d'ailleurs @AlphaGiGi - peuvent être illustrantes.
Par exemple, on peut s'avérer être stratège en tant que réponse à un environnement sans pour autant avoir un défaut dans le registre de l'empathie ou faire état d'un sadisme et donc obtenir seulement un score de 1 sur l'item "psychopathie".
Au final, un score plus élevé, mais "dans la moyenne" d'un score global de 3, permettra de conclure à des stratégies d'adaptation à l'environnement plus optimales qu'un score moindre. Toutefois, les ranking plus élevés permettront d'observer quels mécanismes de défense nous avons pu ou su mobiliser dans le cadre d'une adaptation dynamique à notre environnement. Tout dépend des items, de leur combinaison et du ranking.
Ce questionnaire est intéressant en termes d'auto-évaluation pour cette observation, de dédramatisation mais aussi, je vous rejoins, pour l'amour des sciences et de la recherche @AlphaGiGi, @Hemera11.
Par ailleurs, les chercheurs à l'initiative de cette étude peuvent être contactés par mail.
Après une relecture attentive, le consentement au questionnaire est bien recueilli en amont et non à la validation du test (ce qui est logique). Le bug rencontré n'avait rien à voir avec la clôture de l'étude. Les modules complémentaires - auxquels j'ai pu avoir accès après coup malheureusement - semblent très intéressants et beaucoup plus nuancés au regard de nos interactions sociales.
Enfin, il est précisé que les données récoltées seront conservées 10 ans afin d'aider à la recherche. Aussi, le questionnaire étant accessible, quand bien même l'étude initiale serait terminée, je pense que nos réponses contribueront, malgré tout, à participer à la recherche dans le cadre d'études croisées. 🤘
Dsl: c'est bien long, finalement.
les mots pour le dire sont venus aisément... Mais l'énergie pour les relire et en ôter souvent ne s'est pas profilée à l'horizon de ces 04h du matin 😉
Pourquoi ai-je fait le test?
alors, ce n'est pas faire un test, simplement.
C'est, sur un site de discussion sur lequel je viens pour me changer les idées, pour pouvoir dialoguer avec des supposés pairs, il y a un test.
Automatiquement, cela m'apparaît comme bénin, sans danger, pas forcément bienfaisant ni bénéfique. Mais en tout cas anodin.
Et je me suis donc souvenue à la lecture des différents posts qui ont suivi le test , que finalement chez les humains, il y a bien souvent assez peu de choses anodines. Et donc assez peu de zones entièrement secures. C'est important de le garder en mémoire. Rien que pour cela, merci.
Donc, le test, parce que je trouve toujours distrayantes ces écritures.
Ensuite , après avoir lu attentivement le post detaillé ( voies analytiques, voies émotionnelles et balance des paiements ), la mémoire des cours de psycho sociale m'est revenue en même temps que s'effaçait mon petit sourire amusé et crétin.
Je m'explique : il paraît que quelqu'un a dit, un jour, quelque part, il semble qu'il y a fort longtemps, que, pour s'y retrouver un peu dans la vie, il y avait trois critères à suivre :
Le bon,
Le beau,
Le bienfaisant.
Je ne suis pas certaine de l'ordre exact des critères dans la citation d'origine.
Pour le beau, je m'arrange sans aucun problème, car c'est tellement subjectif et culturellement dépendant, que j'estime que cela n'a aucun intérêt de s'y appesantir. Je parle au sens de l'esthétique. Et encore, il faudrait que je module mon propos... Mais bon...d'ailleurs en écrivant ceci, je me rends compte qu'il faudrait quand même que je m'interroge un petit peu sur le beau, justement, quand on voit apparaître les non-couleurs comme critères esthétiques actuels; l'impact de l'esthétique sur le cerveau doit pouvoir constituer un sujet d'étude intéressant.
Pardon...un sujet de discussion intéressant. Parce que pour l'étude, je suppose que ça a déjà été fait. Sinon, pas de non couleurs dans les marchandises .
En revanche il y en a deux critères avec lesquelles je ne peux absolument pas m'arranger, c'est le bon et le bienfaisant.
À ce jour, je n'ai jamais vu que la psychologie sociale ait quoi que ce soit à voir, ni avec l'un ni avec l'autre.
La psycho sociale, m'est toujours apparue comme l'étude des moyens de manipuler les masses.
Je n'y vois rien d'éthique.
Si,avec l'âge, je vois moins bien de près, en ce qui concerne l'horizon, ça va très bien. Merci
Et, du coup, finalement, je suis contente d'avoir fait ce test, pour me distraire et permettre à mes neurones d'échapper à leur cadence infernale... D'une part.
D'autre part parce que cela m'a permis de me remettre les pendules à l'heure : dans aucun test, il n'y a quelque chose de bon pour l'humain.
Pour savoir où et comment quelqu'un se situe, il suffit d'une part de l'écouter.
D'autre part de l'amener à questionner sa position. Et à partir de là, la vie peut assez souvent reprendre ses droits.
Ce qui me semble nettement plus interessant que d'oeuvrer à figer les etres dans des pseudos positions qui n'ont rien à voir avec le vivant . Mais peut être tout à voir avec un principe culturel: nous serions ce que nous faisons.
Inversion classique de la causalité dans une dynamique sociale ... perverse. Inféoder, au sens premier, les etres au Pouvoir- rarement soucieux du bien-etre des etres.
Et je pense que cela n'a rien à voir avec la science au sens vrai du terme. En revanche, avec la connaissance comme fille de son époque, oui.
Donc, l'écoute, plutôt que les tests , dans la decouverte de l'autre, de soi ... que voici un joli d'etude: c'est quoi, l'écoute, pour nous, en fait ?
@grosMarincitation :
Dsl: c'est bien long, finalement.
les mots pour le dire sont venus aisément... Mais l'énergie pour les relire et en ôter souvent ne s'est pas profilée à l'horizon de ces 04h du matin
Ce n'est certainement pas moi qui y trouverais à redire, d'autant plus qu'en voulant faire court, je fais dans la longueur et qu'en me relisant, je me fais la réflexion d'avoir oublié des pans entiers de bribes de réflexion. 😅
Et l'on met plus de temps à se relire qu'à écrire, je suis d'accord ! 😋
citation :
Pourquoi ai-je fait le test?
alors, ce n'est pas faire un test, simplement.
C'est, sur un site de discussion sur lequel je viens pour me changer les idées, pour pouvoir dialoguer avec des supposés pairs, il y a un test.
Automatiquement, cela m'apparaît comme bénin, sans danger, pas forcément bienfaisant ni bénéfique. Mais en tout cas anodin.
D'où l'importance des dispositions dans lesquelles l'on se trouve et de ce que l'on attend d'un test. Cela peut renvoyer aux enjeux que l'on pourrait y placer.
Il m'a semblé, pour ma part, souhaitable d'aborder cela en la forme d'un questionnement direct :
- d'une part parce que cela avait été abordé en filigrane par @Ambre31 de la même façon
qu'@Angui a évoqué l'absence de « mérite ».
Il m'est donc apparu que tout le monde n'avait pas le même rapport à l'auto-évaluation, ni la même approche de celle-ci tantôt intimiste ou vouée à faire l'objet d'un partage.
De mon côté, je dois avouer avoir été surprise qu'un bon nombre d'intervenants aient partagé leur score global, sans plus de détails. Ma première réaction fut de me faire cette réflexion, intérieurement : "Mince, j'espère que l'on ne va pas tomber dans une forme de surenchère et que ce fil ne se limitera pas à juste poster un score".
Deuxième effet kiss cool au sujet du questionnaire en lui-même : j'eus le sentiment qu'il avait été compris comme une mesure du degré de gentillesse ou de bonté, ce qui aurait pu s'expliquer par une influence de la vidéo en elle-même, le factor D ayant été présenté de manière assez manichéenne (côté angélique vs démoniaque). Cela etait susceptible de nourrir un biais. Pour celles et ceux n'ayant pas visionné la vidéo, un même biais aurait pu être généré par le choix du titre même de l'emission - et, donc, en rapport direct avec la possible dénaturation du sujet abordé en lui-même - ou encore par le résumé de celui-ci. C'est la raison pour laquelle j'ai abordé la problématique du putaclik.
C'est d'ailleurs ce qui m'a amenée, très précisément, à vous questionner ouvertement et ce, à plus forte raison lorsque je lis que les questions posées semblent comporter des biais cognitifs chez les chercheurs au point que certaines, d'entre elles, n'ont visiblement pas permis de rendre compte de manière satisfaisante d'une réponse certaine à fournir, fonction du contexte.
Ce sont autant de points abordés dans les différentes réactions qui, couplées aux miennes, m'ont conduite à ouvrir la voie à l'echange sans pour autant le faire trop prématurément afin de laisser libre court à d'autres réactions, comme l'a d'ailleurs suggéré @Hinenao.
En raison de l'ouverture de plusieurs sujets croisés, concomitamment et postérieurement à ce fil - esprit critique, debunking d'une video Arte, bienveillance - ce qu'a évoqué d'ailleurs @Hinenao et, qu'en parallèle, tu as posté des liens super intéressants, j'ai songé qu'ils constituaient une bonne base commune tout en permettant de recentrer les échanges sur ce fil-ci.
citation :
Et je me suis donc souvenue à la lecture des différents posts qui ont suivi le test , que finalement chez les humains, il y a bien souvent assez peu de choses anodines. Et donc assez peu de zones entièrement secures. C'est important de le garder en mémoire. Rien que pour cela, merci. Plutôt que de le penser, j'ai opté pour un questionnement ouvert, à charge pour les intervenants sur ce fil d'y répondre ou pas.
citation :
Donc, le test, parce que je trouve toujours distrayantes ces écritures.
Ensuite , après avoir lu attentivement le post detaillé ( voies analytiques, voies émotionnelles et balance des paiements ), la mémoire des cours de psycho sociale m'est revenue en même temps que s'effaçait mon petit sourire amusé et crétin.
En même temps, il m'a semblé souhaitable d'y faire référence puisqu'abordé en filigrane : des chaînes considérées comme crédibles, en ce que suppose le degré de fiabilité accordé à leur contenu, peuvent nous rendre plus perméables à des docu dont les montages s'avèreraient, à la marge, être douteux, voire fallacieux. Est-ce pour autant qu'il faille taxer Arte de chaîne conspirationniste au vu de la qualité des contenus qu'elle propose ?
J'ai fait un écart, certes, pour le souligner parce que cela me semblait important, crucial même : face à l'infobésité, aux contenus qui évoluent rapidement en fonction de la demande et de l'audimat, on peut effectivement assister à une dégradation des contenus, voire à des loupés.
Est-ce pour autant que tout un chacun dispose des clés nécessaires pour être capable de faire la différence et ainsi séparer le bon grain de l'ivraie ?
Est-ce qu'en voulant alerter, pour la bonne cause, cela ne peut pas conduire à l'effet inverse (effet de réactance) au risque d'entretenir une défiance des médias mainstream, défiance sur la base de laquelle se construit tout contenu voué à désinformer, en prétendant mieux reinformer en adoptant les mêmes procédés objectifs des débunkers eux-mêmes, versant par la même une confusion telle que l'on puisse se retrouver dans une incapacité réelle de traitement efficient de l'information ?
Tout cela s'avère être un exercice périlleux : perso, je préfère partir d'un rapport à l'information qui est équilibré afin de pouvoir me montrer critique vis-à-vis d'un docu Arte, par exemple, que de songer m'égarer sur YT pour entendre parler un mec, qui parle d'un mec qui parle d'un auteur (je grossis le trait) ou alors cela suppose de bénéficier au préalable d'un socle solide de connaissances et d'être bien aguerri pour pouvoir faire la différence. Et encore ! Est-ce que les seules connaissances suffisent toujours face à tout procédé d'instrumentalisation du plus grossier ou moins dramatique au plus fin et catastrophique ?
Et faire la différence suppose aussi de comprendre comment fonctionne notre cerveau dans un cadre interactionnel où la multiplicité des interventions peut vite aboutir au « téléphone arabe » où l'on ne lit pas tout le fil, en ne se basant que sur la dernière intervention et en emboîtant le mouvement.
J'ai posé ici mon laïus car il s'est invité naturellement dans l'articulation de mes réponses. J'aurais pu, en réalité, le poser ailleurs et n'importe tout.
citation :
À ce jour, je n'ai jamais vu que la psychologie sociale ait quoi que ce soit à voir, ni avec l'un ni avec l'autre. Ce constat peut être dressé pour toute branche de la psychologie au même titre que toute étude ou découverte en sciences dès lors qu'elles s'avèrent être instrumentalisées dans l'optique d'un moyen et non d'une fin. Est posée ici la question de l'intention.
citation :
La psycho sociale, m'est toujours apparue comme l'étude des moyens de manipuler les masses.
Des outils de compréhension, des clés de lecture ne sont pas forcément des moyens en rapport avec l'action et donc avec ce que l'on fait de ces outils. Elle ne fait, en outre, que mettre en lumière les mécanismes d'emprise sociale, d'enjeux présents dans les dynamiques de groupes qui n'ont pas besoin de récupération en soi, pour hélas exister par elles-mêmes. Par la connaissance que nous en avons, il est ainsi possible d'être plus lucide et donc attentif à nos interactions par une observation de Soi et de l'Autre certes plus critique mais sans doute plus tolérante aussi, certainement. Seule la connaissance de ces mécanismes permet de développer, à mon sens, des alertes internes au delà de sa seule perception dans son rapport à l'Autre. Quelles sont les clés pour faire la différence si ce n'est la connaissance couplée à l'expérience sociale ?
Typiquement, Gustave le Bon n'a pas souhaité, bien que ses travaux aient été complétés ultérieurement, rédiger un manuel de manipulation des foules à l'attention des dictateurs, pas davantage que Machiavel, à leur même attention ou qu'Einstein, dans un tout autre domaine, ne nourrissait la volonté de raser des villes entièrement, réduisant à néant des populations civiles et les futures générations ainsi que la faune et la flore. Pas davantage d'ailleurs qu'il n'aurait pu imaginer l'espace d'un instant que ses découvertes puissent être instrumentalisées en temps de guerre ou comme levier brandi pour asseoir une diplomatie précaire de maintien de la paix et des frontières.
citation :
Je n'y vois rien d'éthique.
Il n'y a aucune éthique dans les moyens que se donne toute forme d'instrumentalisation.
]Et, du coup, finalement, je suis contente d'avoir fait ce test, pour me distraire et permettre à mes neurones d'échapper à leur cadence infernale... D'une part.
Et je te rejoins : de mon côté, j'ai fait ce test dans l'optique d'une légèreté serieuse, au calme, de retour chez moi. De même que des amis qui l'ont fait également. Cela nous a permis de discuter comme on le fait ici, de manière détendue.
A noter que j'ai posté le lien vers ce questionnaire avant de realiser les deux tests proposés (hors modules complémentaires), dans un élan spontané, en me posant tout de même la question, au moment même où je validais mon post, de savoir si l'on prendrait le temps de visionner la vidéo ou s'il ne serait, en définitive, que question du questionnaire et des différents scores. Après avoir hésité, je me suis ensuite dit que tout le monde avait le choix et demeurait libre; qu'une fois le lancement de ce sujet, ce n'était certainement pas à moi de le circonstancier à coups de disclaimer.
citation :
D'autre part parce que cela m'a permis de me remettre les pendules à l'heure : dans aucun test, il n'y a quelque chose de bon pour l'humain.
Je plussoie. 🙂
citation :
Pour savoir où et comment quelqu'un se situe, il suffit d'une part de l'écouter.
D'autre part de l'amener à questionner sa position. Et à partir de là, la vie peut assez souvent reprendre ses droits.
Ce qui me semble nettement plus interessant que d'oeuvrer à figer les etres dans des pseudos positions qui n'ont rien à voir avec le vivant .
Mais peut être tout à voir avec un principe culturel: nous serions ce que nous faisons.
Inversion classique de la causalité dans une dynamique sociale ... perverse. Inféoder, au sens premier, les etres au Pouvoir- rarement soucieux du bien-etre des etres.
Et je pense que cela n'a rien à voir avec la science au sens vrai du terme. En revanche, avec la connaissance comme fille de son époque, oui.
Si nous n'étions que ce que nous faisons, sans doute ne serions nous que de fats ignorants. Toutefois, la Science ne se place pas sur un même terrain, ne faisant que compléter, s'articuler avec les sciences humaines afin d'en être le tuteur.
citation :
Donc, l'écoute, plutôt que les tests , dans la decouverte de l'autre, de soi ... que voici un joli d'etude: c'est quoi, l'écoute, pour nous, en fait ?
On pourrait également le voir comme un point de départ à l'écoute et au partage, loin des scores et des étiquettes dont on souhaiterait ou avons à coeur de nous départir.
A-t-on, en effet, vraiment besoin d'un test pour s'en convaincre ?
Ajout après relecture :
Est-ce pour autant qu'il faille taxer Arte de chaîne conspirationniste au vu de la qualité des contenus qu'elle propose ?
Assurément, non. Toutefois, c'est davantage, à mon sens, notre rapport à l'information qui doit être équilibré par l'observation couplée de nos biais.
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