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Mythologie comparée ?

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Mythologie comparée ?
Gargarinele 09 avril 2019 à 10:10

J'aimerai réaliser un genre de rapprochements des attributs et rôles des différentes divinités de l'âge du bronze au moyen âge. Un peu à la Dumezil mais en plus ludique :) ça tente quelqu'un de monter un genre de jeu de cartes roi, reine, cavalier...sur ce thème ? Pour le fun ! (Desolé si j'ai des loisirs un peu chelou).

Merlinle 09 avril 2019 à 10:17  •   8227

Le rapprochement va être compliqué ou très simple en fonction des mythologies choisies. Gréco-romaine et germano-scandinave, c'est jouable. Celtique un peu plus compliqué. Egyptienne, ça peut être un peu casse-gueule. Suméro-babylonienne aussi. Mais si tu inclus les mythologies orientales (Chine, Japon) et des Amériques (Inca, Maya...), ce ne sera plus un jeu de cartes mais un exercice de funambulisme sur un fil de coton au-dessus d'un volcan en éruption :D

Gargarinele 09 avril 2019 à 10:48  •   8229

Je sais bien le merle. J'ai commencé à monter un Excel à 5 entrées. à voir si quelqu'un veut participer. Deux neurones valent mieux qu'une non ?

Chandrale 05 mai 2019 à 22:47  •   10302

Bonjour
Nouvelle sur le site.
Mais le sujet me plaît bien.
Parceque oui je pense que des liens peuvent exister. ( Soyons modeste ). Personne ne détient la vérité.
Mais il se trouve que L'histoire avec un grand H se transmet, et que finalement toute les croyances ( j'évite volontiers le Religion) ont le même but.
Unir les uns et les autres

Gargarinele 05 mai 2019 à 23:03  •   10306

Si tu devais mettre un nom à une divinité à l'Est d'où tu habites, puis au Nord-est, au Nord, au Nord-Ouest, à l'Ouest..... bref huit divinités... lesquels proposerai tu ? Je pense que cela fonctionne à n'importe quel endroit de la terre.... à tester :)

Gargarinele 06 mai 2019 à 04:29  •   10335

Pas forcement des divinités d'ailleurs.... on peut y coller les 7 nains ou les 7 samouraïs, les chevaliers de la table ronde ou même tes Pokémon préférés :)

Gargarinele 06 mai 2019 à 04:38  •   10336

Un blogueur résume çà plutôt bien : voir la vidéo

Merlinle 06 mai 2019 à 06:56  •   10338

Pour les points cardinaux, regarde les rituels wiccans, ils adorent invoquer des divinités lorsqu'ils font leurs invocations d'ouverture de cérémonies. C'est à rapprocher du LBRP (rituel du pentagramme) qu'ils transforment parfois en remplaçant les anges par des dieux.

GaelLgle 13 mai 2019 à 03:51  •   11014

Alors il y a un ouvrage qui peut peut être déblayer un peu le terrain, il s'agit d'un livre de jeux de rôles assez vieux qui décrit les cultes et panthéons des diverses régions du monde. Il sera peut être difficile à trouver.
http://www.ludospherik.fr/9916-large_default/mythes-et-legendes-jdr-add-2eme-edition-en-vf.jpg

TomPhallosle 19 mai 2019 à 21:29  •   11455

Exemple frappant des relations entre mythologies celtes/étrusques/romaines.. Au final de cet extrait wiki, j'en déduis que Jupiter ou "Dieu le père" est le représentant du "monde souterrain" ou le Enki sumérien, le porteur de serpents. Vous en arrivez à la même conclusion que moi ?

Dis Pater :

Sa dénomination correspond exactement au Ciel-diurne indo-européen dyew-pHtér, premier de tous les dieux

Le nom Jupiter vient de l'évolution d'un nom composé (???? ????? / Zeùs pat?r signifiant « Zeus père »). La première partie du composé appartient à la famille formée sur *dyew, racine indo-européenne sur laquelle est également formé le mot latin dies. On trouve même Diespiter chez Plaute et Varron pour désigner Jupiter. Le terme Dis a la même origine que Deus, c'est-à-dire « divin » en latin.

Chez les Romains, Dis Pater est un dieu assez obscur assimilé à Pluton. Or, d'après Jules César, « (...) Les Gaulois se vantent d'être issus de Dis Pater, tradition qu'ils disent tenir des druides. C'est pour cette raison qu'ils mesurent le temps, non par le nombre des jours ; mais par celui des nuits. Ils calculent les jours de naissance, le commencement des mois et celui des années, de manière que le jour suive la nuit dans leur calcul (...) ». Quand Jules César évoque les dieux des Gaulois, il les désigne sous le nom de divinités romaines. L'affirmation relative à Dis Pater a donné lieu à plusieurs interprétations, les historiens et archéologues cherchant à identifier le dieu gaulois que César présente sous un nom latin Hadès ou Pluton.

Selon l'archéologue et chercheur au CNRS Jean-Louis Brunaux, la personnalité du dieu gaulois qui lui est comparée ne peut être comprise que si elle est mise en relation avec la croyance, transmise par les druides, de la transmigration des âmes, une forme de métempsycose au cours de laquelle l'âme du défunt s'installe dans un autre corps humain à sa mort. Dans le texte de César, c'est cette théorie qui serait évoquée, les corps humains ne sont que les véhicules de l'âme et le dieu gaulois serait le père de toutes les âmes : celles-ci seraient issues du monde souterrain qu'elles quitteraient pour gagner la vie terrestre. Pour Jean-Louis Brunaux, on peut penser que c'est dans le royaume souterrain de Dis Pater que les âmes passaient d'un corps à l'autre. Les âmes immortelles passeraient ainsi de corps en corps jusqu'à l'atteinte d'un état de pureté la rendant totalement divine : les âmes des guerriers les plus braves étant ainsi appelées à échapper au cycle des réincarnations et à rejoindre le séjour des dieux.

Selon l'archiviste paléographe Anne Lombard-Jourdan, le dieu père des Gaulois pourrait avoir été honoré sous des formes et des dénominations variées : tel peuple pouvait célébrer son culte sous tel ou tel nom selon des qualités divines mises en avant par les druides locaux. Ces appellations ont donné naissance à des dieux plus connus : chacun de ces dieux ne serait en fait qu'une hypostase du dieu Père. Cernunnos pourrait être ainsi une désignation de Dis Pater.

Selon l'historien Paul-Marie Duval, il existe des parallélismes entre Dis Pater et Sucellos. Sucellos est un dieu gaulois, représenté avec un maillet, divinité chtonienne qui possède le don de frapper et de faire renaître.

TomPhallosle 19 mai 2019 à 21:39  •   11457

Et pour sa femme avec la culture antique du "rapt et du butin" :

L'origine du culte de Minerve est obscure. On lui a longtemps attribué une origine étrangère à Rome même s'il ne faut pas exclure qu'elle ait été indigène. Varron lui attribue une origine sabine. La tradition romaine la fait venir de Faléries où son culte est attesté par des inscriptions archaïques. Un temple romain, celui de la Minerva Capta (« Minerve prise ») est celui de la Minerve de Faléries. Sa statue apparait pour la première fois lors du lectisterne de 217 av. J.-C. associée à Neptune, à l'instar du couple Athéna-Poséidon.

Selon Ovide, elle est fêtée par les artisans, les médecins et les enseignants. En ce sens, son culte se rapproche de la déesse celtique Brigit. Elle est célébrée le 19 mars lors des Quinquatries. C'est aussi le jour où les élèves remercient leurs professeurs en leur offrant un cadeau, le minerval.

Elle remplace progressivement Nerio, la compagne du dieu Mars dans la vieille religion romaine, par identification avec Athéna Niké (« victorieuse ») et Bellona. Il faut néanmoins attendre le temps de Pompée pour la voir traitée cultuellement en Athéna Niké, bénéficiaire d'une fondation de manubiis, c'est-à-dire faite à partir du prix de vente d'un butin.

TomPhallosle 19 mai 2019 à 22:05  •   11460

Histoire de Amo(n)(i)sis et de sa famille, le réunificateur de l'Egypte, vénérant un nouveau dieu souterrain "Amon" le bélier encore vénéré chez les peuples actuels dits berbères. Cette histoire familiale semble se répéter dans les différentes mythologies successives.

voir la vidéo

D'après la légende, Shiva et Vishnou se rendirent dans une forêt pour combattre 10 000 hérétiques. Furieux, ceux-ci envoyèrent pour attaquer Shiva un tigre, un serpent et un nain noir et féroce armé d'une massue. Shiva tua le tigre - il est traditionnellement assis sur une peau de tigre, car maître de la nature Pashupati -, apprivoisa le serpent qu'il mit autour de son cou en guise de collier (symbole de la maîtrise des passions), posa son pied sur le nain et réalisa une danse développant une telle puissance que le nain et les hérétiques reconnurent en lui leur seigneur.

Le dieu gaulois Cernunnos (le cornu) sur le chaudron de Gundestrup. Daniélou voit dans ce dieu cornu et phallique une similitude avec Shiva également appelé Shringin, le cornu

Le Pays de Pount, également appelé Ta Nétjer qui signifie « Pays du dieu », est un site commercial qui apparaît dans les récits de l'Égypte antique, dont la localisation est encore incertaine.
La majorité des auteurs situent aujourd'hui le site sur la côte africaine de la mer Rouge, allant des confins érythréo-soudanais au nord de l'actuelle Somalie. D'autres plus rares ont proposé une localisation de part et d'autre de la mer Rouge incluant le sud de la péninsule arabique, ou encore le Levant.

L'inde ??? Un type recouvert de mercure brille la nuit...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shiva

TomPhallosle 19 mai 2019 à 22:40  •   11468

L'invention de ce calendrier se fit progressivement. Le 21 septembre 1792, les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décidèrent à l'unanimité par acclamation de l'abolition de la royauté en France et le lendemain 22 septembre 1792 (jour anniversaire de l'adoption du premier article de la Constitution de 17893), la Convention nationale décréta que « Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_républicain

TomPhallosle 20 mai 2019 à 00:00  •   11479

Une des sources historiques peut être mal comprise si on compare cette déesse mésopotamienne et son vizir à la déesse Egyptienne Taouret et son chacal rouge (axe polaire)


Sources hittites
Le logogramme sa.gaz est mentionné dans au moins une douzaine de documents du royaume Hittite, datant de -1500 ou légèrement plus tôt. Dans plusieurs documents on peut lire la phrase suivante : Les troupes de Hatti et les troupes de Sa.gaz, Hatti signifiant le noyau de l'empire.
Deux voeux du règne de Suppiluliuma Ier invoquent parmi une liste de déités « ... les dieux des Lulahhi, (et) les dieux des Hapiri, Ereshkigal, les dieux et déesses du pays Hatti, les dieux et déesses du pays Amurru, ... »


Ereshkigal signifie en sumérien la « Dame (ERES) de la Grande Terre (KI GAL) ». Elle est la « Reine du monde d'en dessous », la « Reine des morts ». Elle apparaît pour la première fois dans les Hymnes aux temples où elle semble souveraine des Enfers en même temps que son fils Ninazu. Soeur aînée de la déesse Inanna, elle est également connue comme la mère de la déesse Manungal.

D'autre part, il est fort possible d'interpréter une des nombreuses dénominations des Enfers mésopotamiens « Irkalla » comme étant à la fois le lieu des Enfers et le nom d'une divinité maîtresse des lieux. Dans une liste des dieux paléo-babylonienne, « Irkalla » est également identifié comme nom de la déesse Allatum, assimilée à Ereshkigal.
Pendant la Troisième dynastie d'Ur, Ninazu semble disparaître de la gouvernance des Enfers pour progressivement laisser le pouvoir à la déesse : Ereshkigal figure, en effet, sans Ninazu en tête des listes des dieux auxquels Gilgamesh et Ur-Nammu offrent des présents à leur entrée aux Enfers. Elle règne ensuite sans partage, au début de la période paléo-babylonienne, dans la Descente d'Inanna aux Enfers. Dans ce mythe, elle porte le deuil de son mari Gugalanna (le « Taureau du Ciel » sous sa forme populaire) et celui-ci est associé à Ereshkigal dans la liste AN = AnumNote (sous une forme phonétiquement similaire signifiant ici « Inspecteur des canaux du ciel ») mais semble n'avoir jamais régné sur le monde des morts.

Dans la Descente d'Inanna aux enfers, Ereshkigal règne dans un « palais de lapis-lazuli », le Ganzer, et donne naissance à des enfants : les jeunes gens qui meurent sur Terre avant leur temps. Ce qui cause les douleurs d'enfantement qu'elle ressent dans la Descente d'Inanna aux Enfers. Mais pour Francis Joannes, cette affliction trouve sa source dans le malheur et la tristesse de ces humains fauchés avant qu'ils aient vécu les meilleurs moments de leur existence. Elle règne loin de tous contacts avec les vivants, assistée par son vizir Namtar, dieu de la maladie et des épidémies, et par la scribe des Enfers, Geshtinanna, soeur de Dumuzi et parfois épouse de Ningishzida. Ereshkigal s'accompagne également des sept Anunnaki -- les juges des Enfers.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ereshkigal

TomPhallosle 20 mai 2019 à 00:41  •   11481

Sérieusement, l'histoire de St Georges ne vous rappelle pas pleins d'autres histoires de héros (pas toujours réglos), de princesses (pas toujours amicales) et d'un monstre à qui les braves citoyens doivent sacrifier régulièrement, souvent dans une caverne ou un château mystérieux, et qui fini pétrifié, enchaîné, emmailloté dans un filet par le brave héro qui finit toujours par se barrer après avoir dit bonjour à la crémière ?

voir la vidéo

La Légende de Saint Georges apparait vers 1265 ou 1266, sous la plume de l'archevêque dominicain de Gênes, Jacques de Voragine dans un ouvrage intitulé la Légende dorée .

Georges de Lydda naît en Cappadoce, dans une famille chrétienne. Militaire, il devient officier dans l'armée romaine ; il est élevé par l'empereur Dioclétien aux premiers grades de l'armée.
Un jour il traverse la ville de Silène dans la province romaine de Libye, sur son cheval blanc. La cité est terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, et après un signe de croix, il le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre car il les effrayait toujours, puis le cadavre de la bête est traîné hors des murs de la ville tiré par quatre boeufs


Dans les romans médiévaux, la lance (ou dans certaines versions, une épée longue) avec laquelle saint Georges terrassa le dragon fut appelée « Ascalon », du nom de la ville d'Ashkelon en Terre sainte. Un forgeron de cette ville la lui aurait façonnée dans un acier spécial.

Le combat de saint Georges et du dragon peut être vu comme une version chrétienne du mythe de Persée délivrant la princesse Andromède attachée à un rocher et tuant le monstre marin auquel elle était offerte en sacrifice pour qu'il cesse de ravager le pays. Néanmoins, le combat livré par Persée n'a pas la dimension spirituelle de celui de saint Georges, figurant l'idéal du vrai chevalier chrétien : un héros pur et intrépide défaisant le Mal.

La trame littéraire se retrouve aussi dans le sacrifice consenti par le roi de Troie Laomédon qui offre sa fille Hésione au monstre marin Céto envoyé par Poséidon en colère de ne pas avoir touché son salaire alors qu'il bâtissait avec Apollon le mur de la ville (.....de Troie ???)

Jonas en français vient du grec ????? / Ionas, lui-même issu du prénom hébreu ?????? (YWNH, Yonah avec un h muet). Ce mot peut se traduire par pigeon ou colombe (c'est le même mot en hébreu), mais désigne dans ce contexte une colombe.
Dieu fait alors pousser un ricin qui fera de l'ombre à Jonas. Puis, il fait mourir la plante, et Jonas est fâché et accablé et exprime à nouveau le souhait de mourir : "ma mort sera meilleure que ma vie". Dieu reproche alors à Jonas de se plaindre de la mort d'un simple ricin "pour lequel tu n'as pas peiné, et que tu n'as pas fait grandir". Pourquoi Dieu n'aurait-il pas pitié, lui, d'une ville entière ? Dieu n'est-il pas libre à tout moment de pardonner au "plus de douze myriades d'humains qui ne connaissent ni leur droite ni leur gauche ?"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_de_Lydda
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jonas

Il y a de l'humour je trouve..... Ce qui est en haut est en bas.... Le ricin ou le figuier ont de très belles feuilles ;) ou "ya plus d'pâte d'amande ! Passe moi la sainte ampoule"

TomPhallosle 20 mai 2019 à 01:39  •   11483

Leur propre tradition orale tardive (l'Origo gentis Langobardorum) décrit comment les Lombards quittèrent leur Scandinavie, dirigés par deux chefs frères, Ibor et Aio, et comment ils s'établirent en Europe centrale. Elle explique aussi l'étymologie de leur nom, les « Longues-Barbes » : ce dernier aurait été donné par le dieu Wotan à la petite tribu des Winilli (signifiant tout simplement les « Guerriers »), après que les femmes de cette tribu eurent coupé leurs cheveux et qu'elles les eurent utilisés comme barbes postiches ; le stratagème, soufflé par Freia, visait à renforcer le nombre des guerriers de la tribu confrontée à une invasion de guerriers vandales, plus nombreux. Les Lombards se considéraient comme les préférés du dieu Odin.

« [...] les Lombards (un surnom sans doute, ils s'appellent probablement Uinniles, seraient venus de Norvège et devraient leur nom, non pas à ce qu'ils auraient eu de longues barbes comme on l'a longtemps cru, mais au fait qu'ils possédaient des hallebardes à longs fers, longobardi [...] ».
- Citation de Régis Boyer

Le mot « Lombard » viendrait plutôt de « longues bardes » -- en germanique, barte signifie « hache », dont dérive en français le mot hallebarde, littéralement, « hache à poignée »--, car ce peuple devait porter des armes d'hast lors de ses raids.



Vandales : L'étymologie du nom peut être liée à un verbe germanique *wand- « errer, vagabonder ». La figure mythologique germanique d'Aurvandil « vagabond brillant, vagabond de l'aube, étoile du soir », ou « Vandale lumineux » est rapporté comme l'un des « dioscure germanique »

Selon la vision traditionnelle, les Vandales ont migré du sud de la Scandinavie vers la région comprise entre les rivières d'Oder et de Vistule au cours du IIe siècle av. J.-C. et se sont installés en Silésie à partir de 120 av. J.-C. Ils sont associés à la culture de Przeworsk et sont apparentés aux Lugiens. S'étendant en Dacie pendant les guerres marcomanniques et en Pannonie pendant la crise du troisième siècle, les Vandales sont confinés en Pannonie par les Goths vers 330 ap. J.-C, où ils reçoivent la permission de s'installer de l'empereur romain Constantin Ier.

Vers 400, les raids des Huns obligent de nombreuses tribus germaniques à migrer sur le territoire de l'Empire romain et, craignant qu'ils pourraient être leurs prochaines cibles, les Vandales sont poussés vers l'ouest, traversant le Rhin en Gaule avec les Alains et les Suèves en 406. En 409, les Vandales ont traversé les Pyrénées dans la péninsule Ibérique, où leurs groupes principaux, les Hasdings et les Sillings, se sont installés respectivement en Gallécie (nord-ouest de la péninsule ibérique) et en Bétique (centre-sud de la péninsule Ibérique)

En 429, sous le chef Genséric, les Vandales entrent en Afrique du Nord-Ouest. En 439, ils établissent un royaume qui comprend la province romaine d'Afrique ainsi que la Sicile, la Corse, la Sardaigne, Malte et les îles Baléares. Ils repoussent plusieurs tentatives de reconquête romaine, et saccagent la ville de Rome en 455.


Un cataphractaire était une forme de cavalerie lourde utilisée dans les guerres antiques par un grand nombre de peuples d'Eurasie occidentale. Le terme français est dérivé du grec ???????????, kataphractos, qui signifie littéralement « totalement protégé ». Le terme de « cataphracte » peut également être rencontré en référence à l'armure portée par les cataphractaires.

Historiquement, les cataphractaires étaient des cavaliers très lourdement protégés dont le cavalier et sa monture étaient recouverts de la tête aux pieds par une cotte de mailles et étaient armés avec une longue lance appelée contus. Les cataphractaires servirent dans les armées de l'Antiquité comme une troupe de choc destinée à briser les formations d'infanterie adverse. Décrits par de nombreux historiens depuis le début de l'Antiquité classique jusqu'au Haut Moyen Âge, ils ont en partie donné naissance à la féodalité en Europe et sont les ancêtres des chevaliers et des paladins du Moyen Âge.

De nombreux peuples tels que les Scythes, les Sarmates, les Achéménides, les Séleucides, les Parthes, les Alains, les Sassanides, les Romains, les Arméniens et les Byzantins ont déployé des cataphractaires.


Les premiers royaumes indo-iraniens étaient les ancêtres des Scythes et des Mèdes qui fondèrent le tout premier empire perse en -625. C'est l'empire mède qui laissa la première preuve écrite irréfutable de croisements équins autour du VIIe siècle av. J.-C. qui permit l'apparition d'une race de cheval connue sous le nom de nisséen, issue des monts Zagros pour être utilisée pour la cavalerie lourde.
Le nisséen fut bientôt renommé dans toute l'Eurasie, et en particulier en Perse antique comme la monture de la noblesse qui, après la période de la Grèce archaïque semble avoir influencé de nombreuses races équines modernes. Avec le rôle de plus en plus agressif joué par la cavalerie, la protection du cavalier et du cheval devint primordiale. Cela fut particulièrement vrai pour les peuples qui considéraient la cavalerie comme la base de leur puissance militaire. En effet, la colonne vertébrale des armées perses telles que les Mèdes ou leurs successeurs était le cheval.



Les chevaliers, à l'époque des tournois, devaient présenter leurs armes afin de s'identifier. Ils étaient assistés en cela par leur écuyer, jeune homme chargé de tenir leur écu armorié. En général, l'écuyer s'occupait également de l'équipement du chevalier et de son cheval, et il apprenait le métier de chevalier à partir de 14 ans ; ceci explique les sens dérivés d'écuyer comme apprenti chevalier, puis comme voltigeur à cheval (au cirque).
Lorsque des figures distinctives ornent l'écu, l'écuyer qui porte l'écu peut représenter le chevalier, même en son absence. L'écuyer qui porte l'écu sur sa poitrine est d'ailleurs sans doute à l'origine des tenants, dans les ornements extérieurs des armoiries, puisque les cinq régions principales de l'écu (chef, coeur, flancs dextre et sénestre, pointe) renvoient justement aux parties du corps de celui-ci. Comme l'écuyer est vu de face, « dextre » et « sénestre » sont inversés en héraldique par rapport à leur signification primitive : la dextre de l'écuyer est à la gauche de l'observateur, et inversement.



En 1306, une ordonnance de Philippe le Bel précise que le Premier « valet tranchant », qui prendra par la suite le nom de « Premier écuyer tranchant », avait la garde de l'étendard royal et qu'il devait dans cette fonction marcher à l'armée « le plus prochain derrière le roi, portant son panon qui doit aller çà et là partout où le roi ira, afin que chacun connaisse où le roi est. »


Il est intéressant de noter que dans les autres pays, ce titre à connu une toute autre évolution. Dans le monde anglophone, où il se porte après le nom, abrégé "Esq"(esquire), il s'est démocratisé en une formule de politesse, qui n'est plus uniquement le signe de l'appartenance à la noblesse.
Aux Etats-Unis, il est souvent porté par les personnes de la magistrature et du corps diplomatique.
En Belgique, ce titre n'est pas traduit pour les francophones, qui portent juste la formule "Messire" devant leur nom.
En Allemagne, le titre de "Junker", à connu une forte popularité, et était même considéré comme plus prestigieux que d'autres, comme celui de chevalier (ritter), pourtant supérieur.
Dans le monde néerlandophone, il est considéré comme tous les autres titres, et est même parfois porté par les membres de la famille royale.
Enfin dans d'autres pays comme l'Espagne ou l'Italie, ce terme pour désigner la noblesse n'existe tout simplement pas. Leurs équivalents seraient Hidalgo pour les espagnols et Nobile pour les italiens.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lombards
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vandales
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cataphractaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Écuyer_(gentilhomme)

TomPhallosle 20 mai 2019 à 02:17  •   11484

Depuis l'Antiquité, les anciens Libyens (ancêtres des Berbères contemporains) vouaient un culte au dieu Ammon, le dieu-bélier, adoré par les Égyptiens mais aussi par les Libyens, qui pratiquaient le culte du bélier. Dans les croyances berbères, le mouton était donc un animal sacré. Dans le discours de S. Athanase contre les Gentils , il est dit que, chez les populations libyques (berbères), la brebis se nommait autrefois amen et qu'elle était vénérée comme une divinité.
Selon plusieurs historiens, le culte du dieu Ammon pratiqué en Libye antique et en Égypte antique, était d'origine berbère avant de se répandre en Égypte

Pour les Berbères, comme pour beaucoup de peuples préhistoriques, la roche est sacrée. Il existe plusieurs sites en Afrique du Nord, dont l'un des plus connus est le Cromlech de M'zora.
Le monument de Mzora est composé de cercles de mégalithes entourant un tumulus. Le plus grand d'entre eux culmine à plus de cinq mètres de hauteur. Selon la légende, il s'agit de la tombe du mythique roi libyen Antée



Dans la mythologie grecque et libyque, Antée (en grec ancien ??????? / Antaíos) était le fils de Gaïa (la Terre) qu'elle engendre seule ou avec Poséidon.
Il vivait en Libye (ou en était roi) et défiait à la lutte tous les voyageurs ; il utilisait ensuite leurs dépouilles pour couvrir le toit du temple de son père. Son palais était situé à Lixus (parfois nommée par les Anciens Lix ou Lynx) et on lui doit la fondation de Tingi.
D'après les Libyens, c'est à Tingi que serait enterré Antée. Selon Pline et Plutarque, son tombeau était situé à Tingi et mesurait soixante coudées de long (environ 27 mètres). Plutarque rapporte une anecdote selon laquelle le général romain Quintus Sertorius, doutant de la plausibilité de la légende, profita d'une expédition menée à Tingi pour faire ouvrir son tombeau. Il y aurait trouvé un corps mesurant effectivement soixante coudées de haut et, très étonné, fit immoler des victimes en respect pour le défunt et referma religieusement le tombeau. On assimile aujourd'hui ce tombeau au Cromlech de M'zora.
Il fut vaincu par Héraclès, alors que celui-ci était à la recherche des pommes d'or du jardin des Hespérides : le héros le souleva de terre puis l'étouffa.


Les caractéristiques du cromlech de M'zora en font un site unique en son genre en Afrique du Nord.

Le chromlech de Mzora est un tumulus à enceinte mégalithique de forme elliptique. Le tumulus mesure 58 mètres de diamètre est-ouest pour 54 mètres de diamètre nord-sud. En son point le plus élevé, il est haut de 6 mètres et est délimité à sa base par un petit mur de soutènement. Un ensemble de 167 mégalithes de dimension variable encercle le tumulus. Les mégalithes les plus imposants sont situés au nord du cromlech mais le plus imposant mesure 5 mètres de hauteur et est situé à l'ouest du site. Il est connu sous le nom d'el outed (le piquet en arabe), terme par lequel désignent aussi les locaux l'ensemble du site. La majorité des mégalithes sont marqués d'encoches considérées par l'archéologue catalan Miquel Tarradell comme d'origine anthropique.



Ca me rappelle l'histoire d'un autre cercle de pierre "caché sous les eaux" prés du mont Ararat.

Göbekli Tepe est un site préhistorique du Mésolithique, situé dans la province de ?anl?urfa, au sud-est de l'Anatolie, en Turquie, près de la frontière avec la Syrie. Au sud-ouest se trouve la ville de ?anl?urfa. Le toponyme turc Göbekli Tepe signifie « Colline en forme de ventre », en référence à sa forme. Le site archéologique a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en juillet 2018.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Antée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cromlech_de_M%27zora
https://fr.wikipedia.org/wiki/Göbekli_Tepe

TomPhallosle 20 mai 2019 à 03:09  •   11486

Divinité : Heimdal le Gardien des Dieux, Heimdal garde le pont Bifrost qui relie Les mondes inférieurs à Asgard
Lettre : H
Symbole : Grêlon
Élément : Air
Arbre : le Chêne, l'If ( Taxus baccata )
Herbe : Bryone ( Bryonia alba )
Pierre : la Célestine, le cristal de roche
Couleur : Bleu clair, blanc
Animal : Le Castor
Astrologie : Verseau

Hagalaz, la neuvième rune du Futhark, est la première rune du deuxième aett. Etant la neuvième rune, elle représente pour les anciens norrois le nombre sacré par excellence. En effet, le chiffre neuf représente le pouvoir du "trois fois trois", les neufs mondes repartis sur l'Yggdrasil en trois échelons :

Ásgard, le royaume des Ases
Vanaheim, le royaume des Vanes
Ljösalfheim, la Terre des Elfes
Midgard, le royaume des hommes
Jötunheim, le royaume des géants
Svartalfheim, le royaume des nains
Niflheim, le monde des brumes et de la glace
Muspellheim, le monde du feu, gardé par le géant Surt
Helheim, le monde des morts

TomPhallosle 20 mai 2019 à 12:00  •   11491

Le calendrier lune et soleil : Décalage entre mois et années


L'origine du décalage vient de la différence entre l'année tropique de 365,242 189 8 jours, qui rythme les saisons, et la période synodique de 29,530 588 853 jours, qui rythme les phases de la lune. Le rapport entre ces deux nombres est de 12,368 266 4 mois par ans, si bien que l'année a douze mois et un peu plus d'un tiers.

Le développement en fraction continue de ce rapport donne :
12/1 au premier ordre : une année comprend à peu près douze mois lunaires. Avec cette approximation, qui est celle du calendrier hégirien, l'équinoxe parcourt le cycle de douze mois tous les 32 ans.
37/3 au second ordre : il faudra rajouter à peu près un mois complémentaire tous les trois ans. Avec cette approximation, d'une année à l'autre le début de l'année musulmane se décale donc de 10 à 12 jours par rapport aux saisons (en moyenne de 10.875523... jours par an).
235/19 au troisième ordre : il faudra rajouter sept mois complémentaires tous les 19 ans. Avec cette approximation, qui est celle du cycle de Méton, la différence est de un jour complet après 312,5 années tropiques.
12628/1021 au quatrième ordre : ce cycle demandrait de répartir 376 mois supplémentaires sur un cycle de 1021 ans.
Les deux approximations ayant une valeur pratique sont 37/3 et 235/19.

La deuxième approximation signifie que d'une année sur l'autre, à date constante, la Lune aura à peu près un tiers de mois lunaire d'avance par rapport à l'année précédente, et donc retrouvera sensiblement la même position dans le ciel au bout de trois ans. Cela peut servir à prédire près de quelle constellation la lune sera pleine. En rajoutant un treizième mois environ tous les trois ans, on arrive à faire correspondre ces années de 12 ou 13 mois lunaires avec l'année solaire qui rythme les saisons. Une année à treize mois est appelée année embolismique.

Avec la deuxième approximation, il faut ajouter sept mois complémentaires tous les dix-neuf ans, au lieu de le faire en ving et un ans comme dans l'approximation précédente. Le nombre d'années séparant deux embolismes, au lieu de former un rythme régulier de [3, 3, 3, 3, 3, ...], doit être réduit deux fois par cycle à un intervalle de deux : [3, 3, 3, 2, 3, 3, 2]. Avec ce type de calendrier, tous les 19 ans, les mêmes dates de l'année correspondent aux mêmes phases lunaires. En effet, 19 années tropiques et 235 mois synodiques ne diffèrent que de 2 heures ; c'est le cycle métonique.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_luni-solaire




"Dans le 12ème chapitre de l'Exode, D.ieu nous a commandé d'observer Pessa'h au printemps. L'année embolismique du calendrier hébraïque veille à ce que celui-ci reste cohérent avec le cycle solaire de sorte que les fêtes soient célébrées au bon moment."
En hébreu, l'année embolismique est appelée « chana méoubéreth », une « année enceinte », du fait du mois supplémentaire qu'elle contient.

Les différents calculs permettant de déterminer la durée de chaque année sont connus sous le nom de « sod ha-ibour ». Sod peut être traduit par « secret » ou « conseil ».

Déclarer une année embolismique était le domaine du plus haut tribunal rabbinique : le Sanhédrine. Selon Rabbi Méïr, la procédure était dirigée par un groupe de trois juges. Rabbi Shimon ben Gamliel, cependant, enseigna que trois sages engageaient la discussion, puis deux autres se joignaient à la délibération et deux autres encore s'ajoutaient pour la déclaration finale.

L'équinoxe de printemps était le facteur qui prévalait sur tous les autres. Si elle devait tomber plus tard que la première moitié de Nissan (c'est-à-dire à partir du 16 Nissan), alors l'année était automatiquement déclarée embolismique.
Les conditions printanières devaient être également manifestes. Si l'orge en Israël n'avait pas encore mûri et que les arbres ne portaient pas encore des fruits de saison, c'était également une raison suffisante pour retarder Nissan en ajoutant un deuxième mois d'Adar.

Le Sanhédrine considérait également plusieurs facteurs non liés à la saison. Si les routes ou les ponts étaient en mauvais état à cause de la saison des pluies d'hiver, par exemple, cela empêcherait les pèlerins de se rendre à Jérusalem pour Pessa'h. Déclarer une année embolismique donnait aux équipes de voirie le temps de tout mettre en ordre.

Au 4ème siècle de l'ère commune, le sage Hillel II vit que les grands tribunaux allaient bientôt disparaître et que la procédure de déclaration des années embolismiques ne pourrait plus avoir cours. Lui et son tribunal rabbinique établirent le calendrier perpétuel que nous suivons aujourd'hui, avec des cycles de dix-neuf ans, chaque cycle comprenant sept années embolismiques.

L'année la plus longue possible est de 385 jours. Il arrive toutefois qu'une année embolismique ne dure que 383 jours. En effet, les mois de 'Hechvane et de Kislev peuvent tous deux avoir 29 ou 30 jours.

Si un contrat de location a été établi en spécifiant un prix à l'année, puis qu'une année embolismique a été déclarée, le treizième mois est inclus dans le loyer fixé. Si le contrat précise le prix mensuel, le 13ème mois doit être réglé. Dans le cas où le contrat mentionne les deux (100 par mois, 1 200 par an, par exemple), le locataire est désavantagé et doit payer pour le 13ème mois.

Comment un calendrier de 12 mois peut-il soudainement atteindre 13 mois ? Le dernier mois de l'année, Adar, devient Adar I et Adar II. Lequel des deux Adar est considéré comme le véritable Adar est sujet à débat. Tous conviennent cependant que Pourim (célébré chaque année le 14 et le 15 Adar) est célébrée en Adar II, de sorte à être un mois avant Pessa'h.

Nos sages disent : « Quand Adar entre, nous augmentons dans la joie. » Si nous augmentons chaque jour dans la joie, un mois d'Adar entier en plus signifie tellement plus de joie. Voilà quelque chose qui mérite d'être célébré !

https://fr.chabad.org/



Les druides, qui tiraient leur nom du mot celtique deru signifiant chêne, étaient vraisemblablement chargés de régler la division du temps chez les Gaulois. Leurs années étaient purement lunaires et divisées par périodes de 30 ans. La semaine paraît être la période la plus anciennement et la plus généralement adoptée pour la mesure du temps au delà du jour. ils mesurent le temps par le nombre des nuits et non par celui des jours, la nuit précède toujours le jour. Nos ancêtres comptaient donc par nuits et non par jours comme nous. C'est par un reste de cette coutume que les Anglais disent encore aujourd'hui dans leur langue ; « this day sennight, this day fortnight (d'aujourd'nuits, d'aujourd'hui quatorze nuits) ». Les anciens Germains, avaient aussi le même usage. Les paysans, dans plusieurs provinces de France, disent aussi « à nuit, » au lieu « d'aujourd'hui », ce qui pourrait bien être un reste de l'ancien usage de compter par nuits. En Occitan, anuèit signifie "aujourd'hui" (du gaulois *ad-noxt ?).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_celtique



Une embolisation est une technique ayant pour but d'injecter à l'intérieur d'une artère, une substance, un matériel qui vont permettre d'obstruer c'est-à-dire de boucher totalement cette artère.


Des années de 13 mois... mois mercedonius ?années embolismiques... Ombolismiques ? Années tropicales ? c'est sidérant !

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Notez comme George s'est fait mal à l'oeil en regardant dans le télescope... Il aurait pu devenir borgne... Et sur une carte orientée vers le Sud, le soleil se lève à gauche.... Enfin il faut regarder le monde la tête en bas. (Cf dieu Odin ou St Pierre, carte du pendu dans le Taro Rota)

En gros, je pense que ce simple documentaire résume l'histoire de toutes les mythologies. A voir pour comprendre le "début" et la "fin" des temps. Ce doc est bourré d'allusions.


PS : La prochaine fois que vous visitez une cathédrale, regardez aussi le plafond et le sol.

TomPhallosle 20 mai 2019 à 12:32  •   11493

Ce "vocabulaire" a pour origine l'astronomie mais aussi la botanique et la biologie.


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Votre pied mesure la même distance que votre avant bras du poignet au coude.

TomPhallosle 20 mai 2019 à 13:00  •   11494

Inutile de dire que ces courts documentaires peuvent être perturbants, mais ils sont fort instructifs.

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TomPhallosle 20 mai 2019 à 13:45  •   11496

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TomPhallosle 20 mai 2019 à 14:11  •   11498

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Carne Avale

TomPhallosle 20 mai 2019 à 18:39  •   11555

La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean-Baptiste sur ordre d'Hérode Antipas pour répondre au désir de sa fille Salomé, et de guérisons de malades.
Une seconde multiplication des pains a lieu ultérieurement qui implique un nombre différent de gens. Matthieu et Marc sont les seuls deux évangélistes à la relater. Certains exégèses pensent qu'il s'agit du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux « miracles » ne se déroulent pas au même endroit, dans un cas il y a cinq mille hommes, dans l'autre cas il y en a quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus est aussi différent. Par la suite, Jésus évoque d'ailleurs les deux « miracles » en les distinguant clairement (Mt 16:9-11).


[ Umar rapporte ce qui suit :

« Un jour que nous étions assis auprès de l'Envoyé d'Allah, un homme se présenta. Il portait des vêtements d'un blanc éclatant ; il avait des cheveux très noirs. On ne pouvait remarquer sur lui aucune trace de voyage et personne d'entre nous ne le connaissait. S'étant assis auprès du Prophète et l'ayant salué, il appuya ses genoux sur les siens, posa ses mains sur ses cuisses, et dit : »

Muhammad, parle-moi de l'Islâm .

« - Il consiste, lui répondit-il, à témoigner qu'il n'y a de divinité qu'Allah et que Muhammad est l'Envoyé d'Allah, à s'acquitter de la prière et de l'aumône rituelles, du jeûne de Ramadan et du pèlerinage à la Maison d'Allah, si l'on en a les moyens. »

« - Tu as répondu juste », lui dit-il. Notre étonnement fut grand de le voir ainsi poser un question à l'Envoyé et lui donner raison.

Parle-moi, reprit-il, de la foi (imân) [1] . »

« - Elle consiste à croire en Dieu, en Ses Anges [2] et Ses Envoyés ainsi qu'au Dernier Jour et au décret [3] de Sa toute-Puissance, tant pour le bien que pour le mal. »

« - Parfait, répondit-il, parle-moi du « bien-agir » (ihsân). »

« - Il consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit. »

« - Parle-moi de la Dernière Heure (Sâ'ah). »

« - Celui qu'on interroge n'en sait pas plus à son sujet que celui qui pose la question. »

« - Parle-moi alors de ses signes avant-coureurs. »

« - Les voici, répondit-il : c'est la servante qui mettra au monde sa maîtresse; on verra des bergers, va-nu-pieds et sans ressources, rivaliser en hauteur dans les édifices qu'ils bâtiront. »

Sur ce, il s'en alla. [Le Prophète] resta là un bon moment. Puis il dit : » 'Umar, sais-tu qui a posé la question ? « - « Dieu et Son Envoyé, répondis-je, le savent mieux que moi. »- « Eh bien, dit-il, c'est Jibrîl qui est venu vous trouver pour vous apprendre votre religion. »

Ce hadîth est rapporté par Muslim. (Extrait des Commentaires des 40 ahâdîth de L'Imâm Nawawî par lui-même.) ]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouraq

TomPhallosle 20 mai 2019 à 20:38  •   11625

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TomPhallosle 21 mai 2019 à 01:24  •   11650

Selon René Guénon, Om en tant que nom du Logos est également présent au début du christianisme sous la forme AUM par un monogramme représentant les trois lettres AVM se chevauchant. Pour cet auteur il s'agit d'un ancien symbole du Christ qui a été plus tard assimilé à une abréviation de Ave Maria, mais qui était primitivement un symbole réunissant les deux lettres extrêmes de l'alphabet grec, l'alpha et l'oméga, pour signifier que le Verbe est le début et la fin de toute chose. René Guénon remarquant que ce signe est alors parfois associé à un autre antique symbole du Christ, le svastika, lui aussi fort employé en Orient.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Om?

TomPhallosle 21 mai 2019 à 03:07  •   11651

#Interprétation de la vie d'un héros#

Le 3eme âge, le temps des héros (carte orientée au Nord)

Acte I : l'enfance

Héraclès # Arthur, l'année complète ou l'Hermite, le Monde, le Mat, la 9eme carte, le fils du dragon, l'écuyer Mat en étant jeune# naît à Thèbes de Zeus #le jour, la 8eme carte# et d'Alcmène #la nuit, la 1ere carte#, descendante du héros Persée #tueur de la Gorgonne, Mari, Pendore ?# et femme du roi Amphitryon #Pendragon, Epiméthée ?#.
Le roi des dieux #le nord, odin, le roi pêcheur, le pendu# a en effet décidé d'avoir un fils capable de venir en aide aux hommes comme aux dieux. Profitant de l'absence du mari, en guerre contre les Taphiens et les Téléboéens, Zeus descend de l'Olympe et, prenant l'aspect d'Amphitryon #le sud est, l'homme sauvage, le bateleur, la 2eme carte# , passe sa nuit avec Alcmène #la seule femme, le sud, la 1ere carte# après avoir persuadé Hélios #la 7eme carte#, dieu du soleil, de ne pas se lever pendant trois jours #19,20 et 21 décembre# , faisant ainsi durer sa nuit avec la femme d'Amphitryon. Dans la même nuit, Alcmène va également avoir un rapport avec son mari de retour de campagne #pour donner naissance à Hélène, Morigan issue du 2eme oeuf primordial#

Aristote, dans Histoire des animaux #les hommes# lui donne 72 enfants #les rivières de l'Atlas ?# dans sa descendance, dont une seule fille.

Alors qu'elle va accoucher, Zeus promet que l'enfant à naître ce jour-là régnera sur tous ses voisins #peuple élu#. Pour se venger des infidélités de son mari, Héra retarde la délivrance d'Alcmène en retenant les Ilithyes, déesses de l'accouchement ; elle fait naître avant terme Eurysthée, fils du roi Sthénélos d'Argos. Ainsi, Eurysthée reçoit la royauté de l'Argolide à la place d'Héraclès. Alcmène peut alors accoucher ; elle donne naissance à deux enfants : Héraclès, fils de Zeus, et Iphiclès, fils d'Amphitryon. Ils naissent tous deux jumeaux avec un jour d'écart. #les dioscures, les conducteurs nobles et roturier du chariot, un cheval béni, un cheval maudit, rite du cheval d'Octobre#

Peu de temps après la naissance d'Héraclès, Hermès #le messager Gabriel, la 6ème carte, Merlin, la lune...# enlève l'enfant et le place dans le lit d'Héra endormie : aucun des fils de Zeus ne peut devenir immortel s'il n'a tété au sein de la déesse #le Styx d'Achille ou de Siegfried#. Affamé, le bébé s'approche de celle-ci et commence à téter. Se réveillant, Héra aperçoit l'enfant et indignée, le repousse ; le lait divin se répand dans le ciel en une traînée blanchâtre, la Voie lactée #comme pour Aphrodite# .

Dans une autre version, Alcmène abandonne son enfant par crainte de la vengeance d'Héra. Athéna convainc cette dernière d'allaiter le bébé, mais Héraclès tète trop goulûment et Athéna doit le rendre à sa mère.
Alors qu'Héraclès est encore bébé, Héra envoie des serpents #comme Alexandre# pour le tuer, mais celui-ci les étrangle sans difficulté. Alertés par les cris des femmes, Alcmène et Amphitryon accourent et trouvent les serpents morts. Amphitryon convoque alors le devin Tirésias, qui prophétise les hauts faits du héros et son apothéose. #les héros semblent avoir survécus à une maladie de prime jeunesse, troubles du sommeil ?#

Dans une autre version, Amphitryon (Pendragon) dépose lui-même les serpents pour découvrir lequel des deux enfants est le sien et lequel est le fils de Zeus. Ce récit implique qu'Amphitryon soit au courant de l'infidélité de sa femme. Sur quelques vases de Grande-Grèce, on le voit d'ailleurs empiler du bois autour d'un autel près duquel Alcmène s'est réfugiée ; il s'apprête à y mettre le feu quand Zeus envoie un éclair pour dissuader Amphitryon et deux nuages pour éteindre les flamme. #le bûcher contre l'hérésie, sacrifice et choix d'Abraham#

Pffff à suivre, c'est évidemment pleins d'erreurs et d'incomplétudes.

TomPhallosle 21 mai 2019 à 09:26  •   11657

Il est probable que dès Thoutmôsis IV un nouvel axe solaire ait vu le jour à Karnak quand ce roi érigea le grand obélisque de son grand-père Thoutmôsis III, dans le but d'identifier un peu plus encore Thèbes à Héliopolis.

Dans un songe, Thoutmôsis IV n'avait-il pas été choisi par le grand Hor-em-Akhet, « l'Horus dans l'Horizon », l'Harmakhis grec, dont le Sphinx de Gizeh était l'incarnation ? Il poursuivit ainsi la solarisation de Karnak que Hatchepsout avait inaugurée avant lui en élevant des obélisques à l'intérieur même du temple et à l'est de celui-ci.

Cette solarisation, Thoutmôsis IV la voulut encore plus grandiose par l'érection de son obélisque unique, symbole de la divinité solaire, à cette époque encore indissociable d'Amon, le dieu dynastique.

Ainsi, Amenhotep III, à la fin de sa vie, était le Soleil couchant, le Rê-Atoum d'Héliopolis, Amenhotep IV son fils Shou. Dans l'hypothèse probable d'une corégence entre Amenhotep III et Amenhotep IV, le père vieillissant aurait donc régné depuis la rive occidentale dans son palais de Malquata, tel le soleil couchant prêt à rejoindre le royaume d'Osiris, tandis que le fils aurait régné depuis la rive orientale, à l'est de Karnak, au sein d'un ensemble de sanctuaires dédiés à l'astre solaire naissant.

Karnak et son dieu Amon-Rê auraient été le trait d'union entre les deux souverains dans une théologie royale calquée sur le modèle héliopolitain. Le décès du premier vint rompre cet équilibre et remit en question l'architecture théologique et sa traduction temporelle. Amenhotep IV changea son nom de couronnement en Akhénaton, « Celui qui est utile à Aton ». Il sera dorénavant l'image terrestre du dieu unique « Horakhty qui se réjouit dans l'horizon en son nom de Lumière qui est dans Aton », menant ainsi à son terme l'évolution en cours

Ces sanctuaires furent construits en dehors de l'enceinte d'Amon-Rê, à l'est. Le temple principal était nommé Gempaaten (gm p? jtn), ce qui signifie « Aton est trouvé ».
Les autres étaient appelés Hout benben (?wt bnbn, « Le Château de la Pierre Benben »), référence directe au sanctuaire d'Héliopolis, Roud-menou (rwd mnw n jtn r n??, « Solides pour l'Éternité sont les Monuments d'Aton ») et Teni-menou (tnj mnw n jtn r n??, « Exaltés pour l'Éternité sont les Monuments d'Aton »). Le Gempaaten ne semble pas avoir eu de plafond, de telle sorte que les tables où étaient déposées les offrandes étaient directement exposées aux rayons d'Aton

Dans l'écriture hiéroglyphique, le nom du dieu Sed est déterminé par le glyphe du canidé (loup saharien) debout. Son nom et son culte sont très anciennement attestés. Dès la Ire dynastie, les annales du pharaon Den rapportent qu'en la 38e année de règne, la fête de la naissance de Sed a été célébrée. Plus tard, sous la IIIe dynastie, les annales de Khéops semble à nouveau nommer ce dieu mais la citation est malheureusement très obscure et lacunaire. Jusqu'à présent, les sources archéologiques ne font pas un lien direct entre le dieu Sed et la fête-Sed. La connexion entre cette célébration et le dieu chacal Oupouaout est plus solidement nouée

Smenkhkarê. gendre et successeur d'Akhenaton après une probable corégence, meurt à la fin d'un règne éphémère. Le pouvoir revient alors au fils cadet d'Akhenaton, alors âgé de neuf ans : Toutânkhaton, qui a épousé Ankhésenpaaton, la troisième fille d'Akhenaton. Avec la disparition d'Akhenaton s'éteint le culte d'Aton. Au bout de trois ans, Toutânkhaton quitte Amarna ; il adopte le nom de Toutânkhamon, restaure le culte des dieux traditionnels et rend au clergé les biens dont l'avait dépouillé le "misérable d'Akhetaton"

TomPhallosle 21 mai 2019 à 09:57  •   11659

Dans la culture égyptienne, le lac sacré, qui accompagne souvent un temple, est le siège de nombre de croyances religieuses.

L'eau de ce lac proviendrait directement du Noun, l'Océan des origines, qui environne la terre. Elle est le siège des mystères liés à Osiris ainsi que l'un des éléments de la cosmogonie égyptienne qui intervient à la fois dans les rituels de purification et dans de nombreuses offrandes.

Lac sacré du temple de Karnak

Le dernier état du lac sacré de Karnak a été attribué à Thoutmôsis III. Un nilomètre construit dans l'angle nord-ouest du lac servait à mesurer la hauteur de la crue.

TomPhallosle 22 mai 2019 à 00:00  •   11802

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TomPhallosle 22 mai 2019 à 11:54  •   11817

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TomPhallosle 22 mai 2019 à 11:56  •   11818

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TomPhallosle 22 mai 2019 à 11:57  •   11819

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Égéon e.?e?? masculin invariable
(Mythologie grecque) Dans la mythologie grecque, un des trois Hécatonchires, géants aux cent bras, nés d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Avec d'autres géants, il seconda Zeus et les Olympiens dans leur lutte contre les Titans, qui furent vaincus et emprisonnés dans le Tartare. D'autres versions mythiques en font un ennemi des dieux qui fut foudroyé par Zeus et enseveli sous l'Etna.
Tel Égéon qui, dit la légende, avait cent bras et cent mains, qui, de ses cinquante gueules et de ses cinquante poitrines, crachait un feu ardent, lorsque contre les foudres de Jupiter il agitait autant de boucliers et tirait autant d'épées, ainsi Énée, victorieux, se déchaîna par toute la plaine, une fois son glaive échauffé. -- (Virgile, Énéide, Livre X)
(Astronomie) Satellite naturel de la planète Saturne.

De aíx (« chèvre ») ; voir aígeos (« de chèvre »).
https://fr.wiktionary.org/wiki/??????#grc

donc aix en provence = chèvre/eaux en provence


Représentation symbolique du signe Capricorne.

Données clés

Période
Du 22 décembre au 20 janvier
Place dans le zodiaque
10e signe
Élément
Terre
Polarité
Féminin
Mode
Cardinal
Maison associée
Maison 10
Astre(s) gouvernant(s)
Saturne et Mars
Opposé polaire
Cancer


Le signe astrologique du capricorne, lié aux personnes nées entre le 22 décembre et le 20 janvier en astrologie tropicale, correspond pour celle-ci (la plus populaire en Occident) à un angle compris entre 270 degrés et 300 degrés comptés sur l'écliptique (le cercle des signes du zodiaque) à partir du point vernal. Il est associé à la constellation du même nom en astrologie sidérale.

Dans quelques cosmologies, le Capricorne est lié à l'élément classique de la terre ; il partage cet élément avec le taureau et la vierge. Claude Ptolémée dans son Tetrabiblos a rejeté les décans, mais les maîtres des décans d'après Teukros (Ier siècle apr. J.-C.) nous sont connus: le capricorne est lié à Jupiter (1er décan) à Mars (2e décan) et au Soleil (3e décan).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Capricorne_(astrologie)

Ptol avait plus de 10 tribus/territoires à gérer...

1, 2, 3 nous irons au bois... (côte nord de l'Afrique ? hiver ? cartes 1, 2, 3 ?)

TomPhallosle 22 mai 2019 à 12:21  •   11820

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Il y a un lien ;)
Cf entre autres Avalon du cycle Arthurien ou :
http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/images/Artemis_Rome_Ephese_02.html
le "lait divin" de Pan Dor :)

TomPhallosle 22 mai 2019 à 13:55  •   11828

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TomPhallosle 22 mai 2019 à 16:34  •   11835

Selon cette hypothèse, ce récit de l'Arche trouve son origine dans deux sources, le document sacerdotal (P) et le document non-P (auparavant appelé document jahviste J). La source non-P est la plus ancienne des deux : elle est vraisemblablement rédigée au royaume de Juda, à partir de textes et de traditions encore plus lointaines, et aurait vu le jour peu après la séparation des deux royaumes de Juda et d'Israël, vers l'an 920 av. J.-C. Le récit non-P est de facture plus simple que la version sacerdotale : Dieu envoie les eaux pendant quarante jours (150 dans le document P). Noé, sa famille et les animaux sont sauvés (sept couples de chaque animal pur, ou peut-être simplement sept animaux purs, le texte hébreu étant ambigu sur ce point).

Noé construit ensuite un autel et procède à des sacrifices, puis Dieu s'engage à ne plus tuer ainsi tout être vivant. Le document jahviste ne fait cependant aucune mention d'une alliance passée entre Dieu et Noé

C'est également à la source sacerdotale que l'on doit le corbeau (le texte jahviste contenant pour sa part la colombe), l'arc-en-ciel, ainsi que l'évocation des « sources du grand abîme et [des] écluses du ciel », le document jahviste se contentant de dire qu'il a plu. Tout comme la source jahviste, l'auteur du texte sacerdotal a dû avoir accès à des textes et à des traditions plus anciennes, aujourd'hui perdues.

Ainsi, par exemple, le texte jahviste annonce le sacrifice de sept de chacun des animaux purs (conformément à la tradition biblique), tandis que le texte sacerdotal réduit ce nombre à un seul couple, étant donné qu'aucun sacrifice ne saurait être effectué selon les règles sacerdotales avant que n'advienne le premier prêtre, Aaron, du temps de l'Exode.


Le Temple de Barbar est un site archéologique de Bahreïn situé dans le village de Barbar, au nord-ouest de l'île principale.
Il s'agit en fait de trois temples considérés comme faisant partie de la culture de Dilmun, édifié en l'honneur du dieu Enki, maître des eaux douces souterraines et de la sagesse, et de son épouse Ninhursag.
Le plus récent d'entre eux a été redécouvert par une équipe d'archéologues danoise en 1954 dirigée par Peter Vilhelm Glob, et dégagé huit ans plus tard par ses compatriotes Hellmuth Andersen et Peder Mortensen.
Le temple contient deux autels et une source d'eau naturelle dont on pense qu'il ait tenu une signification spirituelle pour les fidèles.
Les deux autres temples qui ont été découverts sur le site, datent d'environ 3000 av. J.-C..
Lors de la fouille du site de nombreux outils, armes, poteries et de petits morceaux d'or ont été trouvées, qui sont maintenant exposés au Musée national de Bahreïn. La plus célèbre pièce découverte était une tête de taureau en bronze.

L'homologue de Noé dans la mythologie grecque, ainsi, est Deucalion. Deucalion et Pyrrha, montés dans une barque, parviennent au sommet du mont Parnasse (équivalent au Mont Ararat où arrive Noé).

Dans certains textes sanskrits, un terrible déluge est censé n'avoir laissé qu'un seul survivant, un saint nommé Manu, sauvé par Vishnou sous la forme d'un poisson

L'histoire de Yima (Jamshid), dans la tradition zoroastrienne, propose un récit très similaire, si ce n'est que l'élément menaçant toute vie est la glace, et non l'eau.

Dans la mythologie chinoise, il est dit que Nuwa créa l'Homme à partir d'argile, et qu'il combla les trous du ciel avec des pierres colorées à la suite d'un grand déluge provoqué par Gonggong, le dieu de l'eau.

Selon un mythe du peuple amérindien Tohono O'odham, seul Montezuma (ou Moctezuma (mythologie)) et son ami, Coyote (Coyote (mythologie)) ont survécu au grand déluge. Coyote avait annoncé l'arrivée du déluge, ce qui a conduit Montezuma à anticiper la construction d'une arche pour se sauver, arche qu'il a placé au sommet des monts Santa Rosa en Arizona.


Néarque
Lors des noces de Suse célébrées en 324, il épouse la fille de Barsine et de Mentor, le frère de Memnon de Rhodes. Il tentera à la mort d'Alexandre de faire reconnaître comme roi, Héraclès, le fils illégitime d'Alexandre et de Barsine.


Probablement née vers 365 av. J.-C., elle est l'aînée des filles d'Artabaze1. Son frère plus âgé qu'elle, Pharnabaze, va se distinguer dans la lutte contre Alexandre le Grand avant de se rallier à lui.
Vers 358 av. J.-C., Artabaze se révolte avec d'autres satrapes contre le pouvoir central de l'empire perse lors de la période troublée correspondant aux derniers mois du long règne d'Artaxerxès II. Il s'allie avec deux chefs mercenaires grecs, deux frères, Mentor et Memnon de Rhodes. Cette alliance est scellée par le mariage d'Artabaze avec la soeur des deux mercenaires et de Barsine avec Mentor (en 355 av. J.-C.). Il est très probable que cette dernière union ne fut pas consommée, du fait du très jeune âge de la princesse (8 ans). En 354 av. J.-C., Artaxerxès III est vainqueur des satrapes révoltés et de Mentor. Celui-ci fuit en Égypte, alors indépendante, tandis que Memnon, Artabaze et Barsine se réfugient à la cour de Philippe II de Macédoine, à Pella. C'est sans doute là que Barsine rencontre le futur Alexandre le Grand, de 8 ou 9 ans plus jeune qu'elle. De plus, la princesse parle parfaitement le grec2. Elle reste à la cour de Pella une douzaine d'années quand, en 342 av. J.-C., son mari, Mentor, qui s'est mis au service d'Artaxerxès III depuis 346 av. J.-C., obtient le pardon pour Artabaze et sa famille. Suite aux retrouvailles avec son mari, Barsine donne le jour à une fille

En 340 av. J.-C., son mari meurt. Elle épouse alors le frère de ce dernier, Memnon de Rhodes. Lorsque Memnon devient le chef des troupes envoyées contre Alexandre, Barsine reste à la cour de Darius III, dans l'entourage des femmes et des filles du roi achéménide. C'est ainsi qu'elle devient prisonnière des Macédoniens après la bataille d'Issos. Veuve une seconde fois, Barsine devient rapidement la maîtresse d'Alexandre. Plutarque l'explique par le fait qu'ils se connaissent et que la princesse parle le grec.
Elle accompagne le conquérant jusqu'en Sogdiane, où elle donne le jour au premier fils du roi, Héraclès. Mais quand Alexandre épouse Roxane, elle quitte l'entourage du roi et se retire avec son fils à Pergame.
On connaît assez mal son sort après la mort d'Alexandre, mais, vers 309 av. J.-C., elle tombe entre les mains d'un des diadoques, Polyperchon, qui détient le Péloponnèse. Celui-ci tente d'utiliser Héraclès et sa mère contre Cassandre de Macédoine, mais ce dernier parvient à circonvenir Polyperchon, qui fait exécuter Barsine et son fils pour rentrer dans les bonnes grâces de Cassandre.

TomPhallosle 22 mai 2019 à 16:51  •   11838

Voyages d'Héraclès en Occident

Pour accomplir sa tâche, Héraclès doit traverser toute la Libye et se rendre à Érythie, une île située dans l'Océan, sans doute près de Gibraltar ; il ne peut y parvenir que grâce à la « coupe du soleil »
. Quand Héraclès atteint l'île, il tue le chien Orthros - chien à deux têtes, issu de Typhon et Échidna -, puis abat le bouvier Eurytion, fils d'Arès ; enfin il tue Géryon lui-même, s'empare de son bétail et revient à Tartessos en embarquant dans la coupe d'or du Soleil.
Puis il entreprend de revenir en Grèce avec le troupeau : il doit alors traverser l'Espagne, la Gaule et l'Italie.


C'est donc lors de ce retour qu'Héraclès aurait traversé la Gaule. Voici comment l'Encyclopédie Daremberg et Saglio résume l'aventure :
« Pour quitter l'île d'Érythie, Héraclès s'embarque de nouveau, avec les boeufs qu'il a conquis, sur la coupe du Soleil, puis la rend après avoir abordé le continent. Il continue sa route à travers le continent européen, poussant devant lui le troupeau ; il traverse d'abord l'Ibérie, puis la Celtique, où Alésia est une fondation du héros ; dans la région déserte de la Crau, à l'est des bouches du Rhône, il a à subir une lutte terrible contre les Ligyens ; ses flèches étant épuisées et lui-même sur le point de défaillir de fatigue, Zeus fait tomber une pluie de pierres qui lui servent à achever la victoire. Il franchit les Alpes, repousse en Ligurie l'attaque de deux fils de Poseidon, Alébion et Derkymos, qui veulent lui ravir ses vaches, traverse la Tyrrhénie, arrive à Rome, où il triomphe de Cacus, parvient dans la région de Cumes, où il soutient une lutte contre les Géants dans les champs Phlégréens, construit la chaussée qui séparait autrefois de la mer le lac des Avernes et des Lucrins. Aux environs de Rhégium, un de ses taureaux s'échappe et l'entraîne à sa poursuite en Sicile, qui est pleine de ses exploits et des souvenirs qu'y laissa son passage. »


Dans les Pyrénées
Parvenu dans les Pyrénées, le héros grec est reçu comme un hôte par le roi Bébryce. Mais sa conduite n'est pas à la mesure de cette hospitalité : sous l'effet de la boisson, il fait violence à la fille de son hôte...

https://www.reseau-canope.fr/cndpfileadmin/musagora/mondes-antiques-mondes-modernes/heracles-en-gaule/voyages-dheracles-en-occident/hercule-et-pyrene/


La voie Héracléenne

La légende attribue même à Héraclès, « patron des géomètres », la création du premier grand itinéraire à travers tout le sud de la Gaule. Le premier à l'avoir mentionnée est Aristote qui l'évoque dans un court texte, « La voie héracléenne », Mirabilium auscultationes,. Au-delà de cette création mythique, l'archéologie et quelques récits antiques montrent que ce tracé ancien a été pérennisé par les voies romaines (Via Domitia - du Col de Montgenèvre, dans les Alpes, elle allait jusqu'en Arles, d'où elle continuait vers Nîmes et le Languedoc -, Via Aurelia - La Turbie, Cimiez, Antibes, Fréjus, Aix-en-Provence, Arles...). Dans son ouvrage sur les Voies romaines, Gérard Coulon écrit à propos de la via Domitia : « Plus qu'une création ex nihilo, il s'agit plutôt d'une succession d'aménagements destinés à rendre cohérent un très ancien chemin qualifié de voie héracléenne. » (Éditions Errance, p. 48-49).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_de_Peutinger

TomPhallosle 22 mai 2019 à 16:56  •   11839

https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_de_Peutinger#/media/File:Extends_of_the_Tabula_Peutingeria.png

Le manuscrit est généralement daté du XIIIe siècle. Il serait l'oeuvre d'un moine copiste anonyme de Colmar qui aurait reproduit vers 1265 un document plus ancien.

Origine
Plusieurs hypothèses sont avancées quant à l'origine de cette Table : « simple indicateur routier destiné à guider l'utilisateur dans son déplacement d'un point à un autre », parchemin qui appartenait « à un représentant ou à un commerçant procédant à des livraisons en différents points du territoire ainsi localisés

Depuis la présidence autrichienne du Conseil de l'Union européenne de 2006, une copie en couleur de la Table est exposée dans le bâtiment du Conseil à Bruxelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_de_Peutinger#/media/File:Carte_Gaule_Putinger_redress%C3%A9e_Desjardins_07036.jpg

TomPhallosle 22 mai 2019 à 17:05  •   11841

Cependant le chef carthaginois, foulant aux pieds la paix du monde, s'avance vers les cimes boisées des Pyrénées. Du haut de ces montagnes couvertes de nuages, Pyrène voit de loin l'Ibère séparé du Celte, et occupe la barrière éternelle qui divise ces deux vastes contrées : c'est le nom de la vierge, fille de Bébryce, qu'ont pris ces montagnes : l'hospitalité donnée à Hercule fut l'occasion d'un crime.

Alcide se rendait, pour l'accomplissement de ses travaux, dans les vastes campagnes du triple Géryon. Sous l'empire du dieu du vin, il laissa dans le redoutable palais de Bébryce la malheureuse Pyrène déshonorée ; et ce dieu, s'il est permis de le croire, oui, ce dieu fut ainsi la cause de la mort de cette infortunée.
En effet, à peine eut-elle donné le jour à un serpent, que, frémissant d'horreur à l'idée d'un père irrité, elle renonça soudain, dans son effroi, aux douceurs du toit paternel, et pleura, dans les antres solitaires, la nuit qu'elle avait accordée à Hercule, racontant aux sombres forêts les promesses qu'il lui avait faites.
Elle déplorait aussi l'ingrat amour de son ravisseur, quand elle fut déchirée par les bêtes féroces. En vain elle lui tendit les bras, et implora son secours pour prix de l'hospitalité.

Hercule, cependant, était revenu vainqueur ; il aperçoit ses membres épars, il les baigne de ses pleurs, et, tout hors de lui, ne voit qu'en pâlissant le visage de celle qu'il avait aimée. Les cimes des montagnes, frappées des clameurs du héros, en sont ébranlées. Dans l'excès de sa douleur, il appelle en gémissant sa chère Pyrène : et tous les rochers, tous les repaires des bêtes fauves retentissent du nom de Pyrène. Enfin il place ses membres dans un tombeau, et les arrose pour la dernière fois de ses larmes.

Ce témoignage d'amour a traversé les âges, et le nom d'une amante regrettée vit à jamais dans ces montagnes.



https://www.reseau-canope.fr/cndpfileadmin/musagora/mondes-antiques-mondes-modernes/heracles-en-gaule/voyages-dheracles-en-occident/hercule-et-pyrene/

TomPhallosle 22 mai 2019 à 17:07  •   11842

Le Taj Mahal est une construction du XVIIe siècle. Dans l'histoire, elle se place au milieu du XVIIIe siècle. A cette époque, au Nord de l'Inde, la dynastie régnante était les moghols, qui avait commencé en 1526 sous Bâbur (1526-1530) lorsque ce chef guerrier parvient à vaincre le dernier sultan de Delhi, Ibrahim Lodi, lors de la bataille de Pânipat.

Bâbur constitua alors un premier empire qu'il fit grandir. Ses successeurs furent, dans l'ordre Humâyûn (1530-1540, puis 1555-1556), Akbar (1556-1605), Jahângîr (1605-1627), Shah Jahan (1627-1658) et Aurangzeb (1658-1707), qui fut le dernier grand empereur moghol. Par la suite l'Empire perdit de sa puissance et la longue liste d'autres souverrains n'eurent que peu de pouvoir sur l'ancien territoire. C'est le 5e empereur, Shah Jahan, qui fut à l'origine du Taj Mahal.

Shah Jahan était un enfant brillant, élève appliqué, et qui fit rapidement preuve d'une grande habileté, aussi bien sur les terres de bataille, où il agrandit les territoires de son père, qu'en politique. Après avoir prit la succession de son père il épousa successivement 3 femmes dont la troisième, Mumtaz Mahal (1593 - 1631), fut sa préféré. Les chroniqueurs de l'époque raconte que l'entente entre les deux époux était parfaite, aussi, lorsque Mumtaz décède en 1631, Shah jahan ordonne la construction d'un grand mausolée dans lequel elle pourra reposer pou l'éternité. A noter que le corps de l'empereur sera placé à ses côtés, ultérieurement, et ça malgré le fait qu'il se soit remarié plusieurs fois.

Le Taj Mahal n'est donc qu'une tombe, mais une tombe exceptionnelle. Elle est au carrefour de l'architecture Moghole, Indienne, Perse, et même Syrienne. D'une grande qualité d'exécution, l'ensemble du site est reconnu comme étant l'un des plus beau site du Monde.

https://www.merveilles-du-monde.com/Taj-Mahal/Histoire-du-Taj-Mahal.php

TomPhallosle 22 mai 2019 à 17:11  •   11843

De Seishi Yokomizo. Denoël, 1993. Roman policier. Très bonne lecture [307 p.]
Titre original : Yatsuhakamura, 1951
Traducteurs : René de Ceccatty et Ryôji Nakamura

Résumé : « Nous sommes dans l'après-guerre. Une double malédiction a frappé un petit village traditionnel du Japon profond. Les huit tombes qui lui donnent son nom abritent les corps de samouraïs assassinés dans des temps très lointains par les villageois désireux de s'emparer d'un trésor fabuleux. Un second massacre, plus récent, a été perpétré par un amant fou de jalousie. Y aura-t-il une troisième tuerie ? Avec l'arrivée du narrateur, Tatsuya, jeune homme au passé mystérieux, le pire est à craindre.
Le carnage commence dès son entrée en scène. Son grand-père et son demi-frère sont empoisonnés. Tout l'accuse. Acueilli avec suspicion par les villageois, il comprend avec horreur que les crimes se succèdent selon un système imparable - qui n'est pas sans rappeler Dix petits nègres - dont il tente de comprendre les lois avec l'aide d'un détective à la fois futé et décontracté, Kôsuke Kindaichi. Huit samouraïs assassinés, huit tombes, huit victimes. Mais qui est donc le narrateur ? L'assassin ou l'ultime victime ?«

https://croiseedeschemins.wordpress.com/2016/03/13/le-village-aux-huit-tombes/

TomPhallosle 22 mai 2019 à 17:18  •   11844

Interprétation hasardeuse :

7 animaux et un homme ailé = le 9 blanc parfait (l'Hermite du Taro)

les sacrifices demandés à égée, le fil d'Ariane, le minos torus, le taureau céleste...
des ressemblance avec la guerre de Troie aussi et le premier rapt d'Helene par Héraclès lors du voyage des Argo Nautus
des ressemblances avec les dynasties égyptiennes
des ressemblances avec les mythes et rites romains
des ressemblances avec le cycle Arthurien
des ressemblances avec les enfants de Dana
des ressemblances avec la vie des saints et prophètes
des ressemblances avec les proverbes, contes et chansons populaires
des ressemblances avec la vie des grands "conquérants"
des ressemblances avec les dynasties royales
des ressemblances avec Shiva Parvati
des ressemblances avec les légendes européennes, africaines ou orientales
des ressemblances avec le zodiaque
...........

sans parler de cabale,rites occultes, runes, cartes, directions, sons, littérature, arts plastiques, musiques sacrées et profanes etc.....

TomPhallosle 22 mai 2019 à 20:16  •   11868

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 00:05  •   11896

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 01:21  •   11897

Le Sanhédrin était l'assemblée législative traditionnelle d'Israël ainsi que son tribunal suprême et siégeait normalement à Jérusalem. Son nom dérive du grec ????????? / sunédrion, signifiant « assemblée siégeante ». Composé de soixante et onze sages experts en « Loi Juive », il doit comporter vingt-trois membres pour décider en matière judiciaire ; il est alors nommé petit sanhédrin et siège dans les principales villes.
Ce terme a été repris par Napoléon Ier qui a convoqué un Grand Sanhédrin en 1807 avant de créer le Consistoire central israélite de France.

Le Sanhédrin interprétait et tranchait la loi des israélites à partir de ses sources écrites et orales. Son travail de codification a abouti à la rédaction de la Mishna.
Le Sanhédrin est aussi le tribunal suprême dont une des fonctions vitales est la promulgation du calendrier. Il est aussi habilité à reconnaître officiellement un prophète qui puisse lui-même identifier le Messie.
Le Sanhédrin est doté d'un grand pouvoir politique puisqu'il exerce un contrôle légal sur le Roi ainsi que sur le Grand Prêtre responsable des activités du Temple.

La tradition juive fait remonter l'existence du Sanhédrin au temps de Moïse. En Exode 24, Moïse monte au Sinaï accompagné d'Aaron, des deux fils de celui-ci et de soixante-dix anciens pour recevoir la Torah. Plus tard, il leur impose les mains pour qu'ils reçoivent l'esprit saint et légifèrent à ses côtés. Le Sanhédrin aurait continué à exister durant l'époque des Juges et du premier Temple. Les sources bibliques sont cependant silencieuses à ce sujet.

Aaron (hébreu : ??????? aharone, arabe : ????? H?r?n, grec ancien : ?????, haut placé ou éclairé1) est un personnage du livre de l'Exode, du Lévitique et du livre des Nombres, qui font partie de la Bible. Frère (de 3 ans son aîné) de Moïse , et frère de Myriam (qui était l'aînée de la fratrie), il est issu de la tribu de Lévi lui-même issu du patriarche Jacob, le père des Enfants d'Israël. Dieu en a fait l'interprète de Moïse qui avait un défaut de langue.............., et ce, afin qu'ils délivrent le peuple d'Israël. C'est le premier grand prêtre d'Israël (Kohen Gadol en hébreu).
Selon le professeur Hanna Liss de la Hochschule für Jüdische Studien (de), il s'agit d'un nom artificiel forgé par le rédacteur biblique à partir de l'hébreu ?????? 'arôn, l'arche (de l'alliance), avec insertion d'un h, comme pour Abram -> Abraham

Dieu a appelé Aaron pour lui parler sur la montagne de Sinaï. Il prend part à tout ce que fait Moïse pour délivrer les Hébreux du joug des pharaons. À Rephidim, dans le but de combattre Amalek avec succès, Aaron et Hur soutiennent les mains de Moïse qui tient la verge de Dieu....... dans les airs. Il est désigné par Dieu, dit la Bible, pour exercer le sacerdoce, lui et toute sa postérité afin d'offrir des sacrifices à Dieu. Pour en faire la preuve que c'est la volonté de Dieu et non la volonté d'Aaron et de Moïse, Dieu fait bourgeonner le bâton d'Aaron.....

Aaron exige alors la fonte de tous les bracelets et des colliers afin de leur offrir le veau d'or, que le peuple désigne ensuite comme dieu -- à l'imitation du taureau Apis qui était adoré en Égypte. Aaron s'est alors attiré la colère de Dieu. Aaron a aussi été repris par Dieu quand avec sa soeur Myriam il a parlé contre son frère Moïse.
Aaron a aussi fait l'expiation.......... pour le peuple afin de faire cesser une plaie de Dieu suite à la rébellion de certains d'entre eux. .

Aaron prend la parole à la place de Moïse que l'on dit bègue (Exode 4:10,4:15). Finalement, il meurt à l'âge de 123 ans sur le mont Hor et il ne peut entrer dans la terre promise parce qu'il avait douté de la puissance de Dieu dans l'affaire des eaux de Meriba. Il est pleuré par tous, hommes et femmes, alors que la Torah ne mentionne que les seuls hommes à avoir pleuré Moïse. Il s'agit là sans doute d'une façon de mettre en exergue la popularité dont jouissait Aaron.

Il a pour fils Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar de sa femme Élischéba (Élisabeth).

Alors que Moïse est le messager de Dieu, Aaron est le porte-parole. Moïse s'efface ainsi en faveur de son frère. Hillel dit d'être comme Aaron, de rechercher la paix et de la poursuivre (Mishna Pirkei Avot).


Pour le Coran, celui qui a construit le veau d'or s'appelle As-Sâmiriy (le samaritain). Aaron (en arabe: haroun) n'a pas participé à ce culte. En effet pour les musulmans, un prophète est à l'abri de tout acte polythéiste. Le Coran précise que le Peuple d'Israël a désobéi à Aaron qui a essayé de les faire revenir sur le bon chemin.

« Et Aaron leur avait bien dit auparavant : "Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation. Or, c'est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement." »
-- Coran 20:90

Aaron est cité dans beaucoup de sourates et la quatrième sourate dit qu'il a eu une révélation.
« Nous t'avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à Jonas, à Aaron et à Salomon... »

Le nom d' H?r?n ne s'applique dans le Coran qu'à la mère de Jésus. La mort de H?r?n est racontée avec la légende musulmane qu'il a influencé des récits midrashiques. Selon cette légende M?s? et H?r?n aperçurent un jour une caverne d'où jaillissait une lumière ; ils y entrèrent et y trouvèrent un trône d'or avec l'inscription : «Destiné à celui à qui ses dimensions conviennent»....... comme il paraissait trop petit à M?s?, H?r?n s'y installa ; l'ange de la mort apparut aussitôt et prit son âme ; né trois ans avant Moïse, il était alors âgé de 127 ans.
Moïse revint auprès des Israélites, ceux-ci l'interrogèrent au sujet de son frère et ayant appris sa mort, l'accusèrent de l'avoir tué. Des anges apparurent alors portant la bière de H?r?n et ils proclamèrent : «Ne soupçonnez pas M?s? d'un tel crime».
Chez l'Ism???liyya, H?r?n est considéré comme un ?ud?j?d?j?a ou encore wa?? auprès de M?s?

Aaron est souvent représenté sous les traits d'un grand prêtre tenant un bâton, ou un encensoir. Dans l'iconographie médiévale, il apparaît sur le portail de certaines églises parmi les prophètes (cathédrale Notre-Dame de Fribourg-en-Brisgau, Amiens). On le distingue parfois des autres figures à son bâton fleuri


Au XVIIe siècle un groupe de rabbins kabbalistes d'origine espagnole a tenté de recréer le Sanhédrin en suivant la procédure établie par Maïmonide. En raison de l'opposition des rabbins hiérosolémites, cet essai fut un échec.

Napoléon a attribué ce nom à une assemblée rabbinique convoquée à Paris, dans la salle Saint-Jean, derrière l'Hôtel de ville, du 9 février au 13 mars 1807 pour accepter les dispositions prises par l'Assemblée des notables pour l'administration des Juifs de l'Empire (voir article Grand Sanhédrin). À cette occasion la rue du Pet-au-Diable fut renommée rue du Sanhédrin.

Depuis 2007, un groupe de rabbins sionistes religieux rejoints par quelques autorités hassidiques tente de reconstruire le Sanhédrin. Son président temporaire est le rabbin Adin Steinsaltz.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanhédrin
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aaron_(Bible).
http://www.thesanhedrin.org/he/index.php

TomPhallosle 23 mai 2019 à 03:32  •   11902

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 03:52  •   11903

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 04:30  •   11905

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 05:41  •   11907

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 13:45  •   11924

Démosthène (en grec ancien Dêmosthénês), né à Athènes en 384 av. J.-C., mort à Calaurie en 322 av. J.-C., est un homme d'État athénien. Grand adversaire de Philippe II de Macédoine, il est l'un des plus grands orateurs attiques.
Ses problèmes d'élocution lui valurent le surnom de « bègue », défaut qui, dit la légende, le contraignit à s'entraîner à parler avec des cailloux dans la bouche

À sept ans, il devient orphelin. Son père, par testament, l'a confié à trois tuteurs : deux de ses neveux, Aphobos et Démophon, et un certain Therippide. Ses tuteurs dilapident sa fortune, par erreur de gestion ou par intention malhonnête. Le jeune homme se retrouve sérieusement appauvri.
Il est d'abord élève de Platon. À seize ans, il assiste au procès intenté à Callistratos, en -367, et devient son élève. Fasciné par le talent de l'orateur, il décide d'apprendre la rhétorique et devient l'élève d'Isée, un autre orateur attique, spécialisé dans les affaires de succession. Selon Plutarque, lors de son premier discours en public, l'assistance se moque de son problème d'élocution -- vraisemblablement une difficulté à prononcer la lettre R -- et de ses gestes maladroits..

Avant même la chute d'Olynthe, Philippe a proposé la paix à Athènes, sans doute parce qu'il préfère se consacrer à l'expansion vers le sud et l'est. En réponse, l'orateur Philocrate fait voter un décret autorisant le Macédonien à envoyer des hérauts .......(10 personnes en fin février)....... Démosthène est associé depuis le début aux entreprises de Philocrate.

En -322, il se réfugie dans le temple de Poséidon situé dans l'île de Calaurie (aujourd'hui Poros), le long de la côte de l'Argolide.



L''amphictyonie de Delphes était une ligue religieuse rassemblant plusieurs États grecs, formant un conseil chargé principalement de l'administration du sanctuaire d'Apollon à Delphes, et de celui de Déméter aux Thermopyles.
Le conseil était composé des délégués représentant chaque peuple, les hiéromnémon accompagnés par des pylagores, assistants désignés par tirage au sort par leurs concitoyens, qui possédaient le droit de délibérer, mais non celui de voter. L'influence des pylagores est supérieure à celle des hiéromnémons.

Les sources attestent l'existence de l'Amphictyonie à partir du VIe siècle av. J.-C., (néanmoins rien ne nous permet de préciser une date de création) lors de l'époque archaïque, au moment de la "première guerre sacrée". Cependant, la création de cette association remonterait à plus loin, et serait liée à celle des concours pythiques. La particularité de cette association à l'époque était d'être "internationale".
Quand les Rome Antique entrèrent en Grèce, Rome repris la gestion de l'association de façon indirecte. En effet, cet organe religieux était crucial pour les romains qui pratiquaient la tolérance religieuse sous l'empire. Les empereurs ont d'ailleurs remanié le conseil et sa composition : ses sièges, ses élections, ses votes.
La mission de l'Amphictyonie est double. Il s'agit d'une part d'assurer la paix et l'harmonie entre les membres, ou au moins éviter qu'ils s'affrontent. D'autre part, cette association est chargée de la gestion des sanctuaires d'Apollon à Delphes et de Déméter des Pyles dans la région des Thermopyles. Cette gestion des sanctuaires comprend aussi l'organisation des concours pythiques, des rituels et des offrandes, ainsi que la protection de la fortune sacrée et des terres sacrées du sanctuaire. De plus, la prêtresse oraculaire de Delphes, la Pythie, dépendait aussi de l'Amphictyonie.

La composition du conseil a beaucoup évolué dans le temps, au gré des évolutions politiques en Grèce. Au début du IVe siècle av. J.-C., le conseil était composé de 12 peuples et cités (èthnos et polis) qui possédaient chacun deux sièges:

Les Thessaliens : toujours en tête de liste, ils exerçaient un type de présidence. Cela aurait remonterait à leur proximité du sanctuaire originel aux Thermopyles. Cottyphos, le hiéromnémon thessalien, avait notamment commandé l'armée fédérale contre les Locriens d'Amphissa.
Les Delphiens : Delphes était un membre particulier de l'organisation, aux vues de sa proximité avec l'un des sanctuaires.
Les Phocidiens : Malgré le voisinage au sanctuaire, ils ne possédaient pas une place privilégiée au sein du conseil.
Les Béotiens : membre important de l'Amphictyonie, la Béotie est puissante mais elle n'a pas toujours occupé une place en tête.
Les Locriens : se partagent deux sièges au suffrage distincts correspondant aux deux Locrides (de l'Est et de l'Ouest).
Les Ioniens, dont un Athénien et un Eubéen .
Les Doriens, dont un représentant de la Doride métropolitaine (ou rarement un Spartiate) et un représentant des cités doriennes du nord-est du Péloponnèse : Les "Doriens de la métropole" avaient une voix moins influente que les "Doriens du Péloponnèse".
Les Périèques : des Thessaliens (deux Achéens de Phtiotide, deux Magnètes, deux Énianes, deux Maliens, deux Perrhèbes-Dolopes).
Les membres de la ligue prêtaient un serment qui les engageaient à ne pas se faire la guerre et à respecter le trésor déposé dans le temple d'Apollon.

Les cités et peuples qui composent cette association internationale nommaient ses hiéromnémons de façon diverses et variées. La charge était prestigieuse et respectée. Il existait deux types de rassemblements : la première consistant à rassembler de manière semestrielle les hiéromnémons et les pylagores pour les affaires ordinaires ; la seconde convoquée pour les événements exceptionnels, réunissant l'assemblée (ecclésia).

Les guerres sacrées sont une série de guerres menées par l'amphictyonie chargée d'administrer le sanctuaire d'Apollon à Delphes contre tous ceux considérés comme sacrilèges envers le dieu.
Pausanias nous parle du rôle important qu'aurait joué Solon dans la victoire grâce à la stratégie qu'il a inventé. Après l'avoir détourné, Ce dernier aurait versé des racines d'elleyoros dans l'eau du Pleistos qui traversait la cité par un canal avant de le détourné de nouveau. Les habitants de Kirrha ont ensuite bût l'eau leur causant une diarrhée incessante ce qui les aurait contraint à abandonner leur muraille.

Delphes (en grec ancien : Delphoí, moderne : Delfí) est le site d'un sanctuaire panhellénique, situé au pied du mont Parnasse, en Phocide, où parle l'oracle d'Apollon à travers sa prophétesse, la Pythie ; il abrite également l'Omphalos ou « nombril du monde ». Investie d'une signification sacrée, Delphes est du VIe au IVe siècle av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec. La Pythie se trouve assise dans une salle du temple d'Apollon et parlait au nom du dieu. Elle répondait aux questions qui lui étaient posées en émettant des cris inarticulés, aussitôt traduits en phrases par des prêtres.
Le sanctuaire de Delphes, en effet, est « oraculaire » : la parole du dieu y est transmise aux hommes par l'intermédiaire de la Pythie, dont la tradition antique fait une jeune vierge inculte, installée sur un trépied sacrificiel placé dans une fosse oraculaire, l'adyton, juste au-dessus d'une fissure d'où les Anciens pensaient qu'émanaient des vapeurs toxiques ; la Pythie tient une branche de laurier, l'arbre du dieu Apollon, et une phiale, récipient plat dépourvu d'anses, servant aux libations.

Apollon lui-même aurait fondé le sanctuaire de Delphes après avoir construit le temple de Délos. Le temple était alors gardé par un serpent nommé « Python », fils de Gaïa (la Terre) et gardien d'un oracle consacré à Gaïa. Apollon, désireux d'établir un oracle pour guider les hommes, tua Python (il le laissa pourrir au soleil par la suite) avec son arc et s'appropria l'oracle. (cf. Hymnes homériques) Dans certaines versions du mythe, il est dit que Python avait été envoyé par Héra, exaspérée des adultères de son époux Zeus, afin de chasser Léto enceinte d'Apollon et Artemis. Ce mythe justifie alors en partie, la raison pour laquelle Apollon tua Python. Pour faire venir ses prêtres, il détourna un bateau crétois (cf. section supérieure).
Selon une autre tradition, que suit Eschyle et dont la musique a été gravée sur un mur du Trésor des Athéniens à Delphes, l'oracle a d'abord été celui de la Terre, puis celui de divinités féminines successives pour être enfin transmis à Apollon.

La consultation de l'oracle était au départ annuelle : elle avait lieu le sept du mois Byzios (février-mars), jour de la fête d'Apollon. Elle se fit ensuite le sept de chaque mois durant la période de neuf mois où Apollon était censé occuper le site : ce jour fut nommé polyphthoos (?????????, « jour où l'on offre de multiples gâteaux sacrés »).
Des rites précédaient la consultation : ils étaient accomplis en fonction de la prophétesse et requéraient la présence de deux prêtres. Ces derniers exerçaient leur charge à vie et étaient secondés par cinq hosioi (?????) qui maintenaient le culte, et deux prophètes. L'un de ces derniers assistait la Pythie, notamment en traduisant ses paroles afin que l'oracle rendu soit compréhensible. Les réponses du dieu étaient transmises en prose, et en vers sous forme d'hexamètres.

Dans le détail, on ignore si la Pythie était visible, aucun témoignage digne de confiance n'étant explicite sur la question. La tradition la plus courante rapporte cependant que la Pythie aurait été cachée par un voile et que le consultant ne pouvait la voir.
Plutarque, qui a été prêtre d'Apollon à Delphes, a transmis de nombreuses considérations sur le culte : il relate qu'à son époque (au Ier siècle) une unique Pythie ne recevait plus qu'une fois par mois alors que trois prophétesses devaient se relayer dans le passé. Dans un autre sanctuaire d'Apollon, l'oracle se passait mentalement : celui qui venait consulter l'oracle conversait seul avec le dieu et recevait les réponses à ses questions directement dans son esprit (ce qui autorisait une plus libre interprétation).



Delphes était, selon la mythologie grecque, le centre du monde (dans la période contemporaine, c'est Larissa qui est reconnu comme étant le centre de la Grèce, bien que Delphes conserve un magistère mythologique important). Aussi, l'« omphalos » ( littéralement le « nombril ») y était-il représenté par une pierre de forme conique, directement placée dans l'adyton du temple, entourée d'un réseau enchevêtré, peut-être des bandelettes ou des fils de laine formant un filet, et surmontée de deux aigles en or.

Dans la mythologie grecque, en effet, Zeus avait fait partir deux aigles, chacun d'un côté du disque terrestre et ces oiseaux de proie s'étaient rencontrés au centre du monde. La forme même de cet omphalos a suscité plusieurs remarques : Marie Delcourt ne veut pas y voir le nombril du monde car « le nombril de l'homme adulte est une cicatrice déprimée ». Or l'omphalos de Delphes est bombé, ce qui en fait, selon elle, la représentation de l'ombilic de la femme enceinte à la fin de la grossesse ou celui du nouveau-né, donc un symbole de fécondité et de naissance. Jean Richer, rejoignant René Guénon, fait sienne cette observation et affirme que « l'omphalos représente le nombril d'une femme enceinte qui a nom Gé ». La signification de l'omphalos delphique serait ainsi la même que celle de l'oeuf du monde et le réseau du filet sculpté à la surface de la pierre trouvée à Delphes pourrait bien représenter le rôle de centre générateur joué par ce sanctuaire, et son expansion dans plusieurs directions (son réseau), spécialement en ce qui concerne le culte de la Terre associé à celui d'Apollon.

Une autre légende raconte que la pierre serait celle donnée par Rhéa, femme du roi des Titans Cronos à la place de son fils Zeus qui allait être mangé comme ses autres frères et soeurs avant lui, afin d'empêcher une prophétie annonçant le renversement de Cronos par un de ses enfants. Recrachée à l'initiative de la vengeance de Zeus, elle serait ensuite tombée sur Delphes




Pendant les mois d'hiver, Apollon était réputé quitter le sanctuaire de Delphes pour aller se purifier en Hyperborée. Il était alors remplacé à Delphes par Dionysos. Ce dernier était présent durant trois mois et faisait l'objet d'un culte rendu sur le Parnasse (les libations des Thyades omophages). Dans l'adyton se trouvait la tombe de Dionysos.
Le statut de ce dernier changea peu à peu en raison de son rapport avec l'Apollon Pythien : il était inférieur au dieu solaire, mais grâce à son rôle d'opposé, il devint progressivement indissociable de la divinité apollinienne ; ainsi, le culte de Dionysos profita probablement de la renommée de Delphes dans l'ensemble du monde grec. .

TomPhallosle 23 mai 2019 à 13:50  •   11925

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 17:33  •   11927

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TomPhallosle 23 mai 2019 à 18:41  •   11933

Ptolémée XII Aulète (« Le joueur de flûte »), ou Néos Dionysos (le « Nouveau Dionysos »), est un roi et pharaon d'Égypte de la dynastie lagide de 80 à 58 et de 55 à 51.
Il est le fils de Ptolémée IX Sôter II Lathiros et de la reine Cléopâtre IV ; quelques spécialistes, comme Werner Huss, avancent que sa mère pourrait être une concubine. Il naît en 117/116 à Chypre. Il est le père, outre de Bérénice IV qui serait son seul enfant « légitime »1, d'au moins quatre autres enfants, la future reine Cléopâtre VII, d'une troisième fille Arsinoé IV et de deux fils Ptolémée XIII et Ptolémée XIV. Il est envisageable qu'il se soit engagé dans la polygamie pharaonique et qu'il ait eu une deuxième épouse égyptienne issue de la classe sacerdotale de Memphis, peut-être mère de Cléopâtre VII

L'année suivante, il laisse les Romains s'emparer de Chypre où règne son frère. Cette passivité entraîne une réaction virulente de la turbulente population d'Alexandrie qui se révolte à nouveau et porte sur le trône sa fille Bérénice IV et son mari............. Ptolémée se réfugie à Rome sous la protection du sénat puis il corrompt le gouverneur de Syrie, Gabinius, proche de Pompée qui le rétablit au pouvoir en 55. Sa rancune est tenace et il fait exécuter sa fille Bérénice. Il gouverne encore trois ans sous la protection d'une garnison romaine et meurt en 51.

Certains spécialistes attribuent Bérénice IV, Arsinoé IV, Ptolémée XIII et Ptolémée XIV à une autre épouse de Ptolémée XII (inconnue par ailleurs).


...........Bellone est une déesse d'origine probablement sabine : la déesse Néris.

"La disparition de l'Empire hittite [à la fin du XIIIe s. av. J.-C.] laisse en possession de l'Anatolie centrale les Phrygiens venus de Thrace et de Macédoine... La grande divinité phrygienne, adorée à Pessinonte, à Sardes, en d'autres lieux encore, est Cybèle, celle que les Néo-Hittites appellent Kubaba, les Lydiens Kybele ou Kybebe... Mentionnons la déesse Mâ, identifiée par les Romains à Bellone et adorée à Comana, en Cappadoce, où le grand prêtre, aux dires de Strabon, était le second personnage du pays après le roi" (Maurice Vieyra)1
"La déesse guerrière Mâ-Bellone de Comana fit son entrée à Rome avec l'armée de Sulla [en 92 av. J.-C.]. Elle avait ses 'porte-lances (hastiferi) analogues aux corybantes de Cybèle. Comme les galles, ses fanatici tourbillonnaient frénétiquement au son des trompettes et des tambourins en se lacérant les chairs pour éclabousser de leur sang l'idole divine, ou le boire avidement. Qualifiée de pedisequa (suivante) de Cybèle, Mâ-Bellone entretenait d'étroites relations avec le culte métroaque [c'est-à-dire de Cybèle]. A Ostie, les sanctuaires des deux déesses anatoliennes étaient voisins" (Robert Turcan)

TomPhallosle 24 mai 2019 à 09:47  •   12004

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Saint_Lussorio

TomPhallosle 24 mai 2019 à 09:58  •   12005

Emmanuel de Rougé voit dans ce peuple de la mer les ancêtres du peuple sarde (Sardinienses, Sardonii en latin), et mentionne également une tradition rapportée par l'érudit allemand Karl Otfried Müller qui parle d'une tribu de Libyens dont le chef, un nommé Sardus, aurait été le premier à venir s'installer sur l'île de Sardaigne.

Il étend succinctement ensuite cette identification à un peuple gaulois, les Sardones, qui vivaient dans le Roussillon, ainsi qu'à divers toponymes du pourtour méditerranéen.

Pour le polytechnicien et linguiste Jean Faucounau, qui intègre l'hypothèse d'Emmanuel de Rougé, les Shardanes sont des populations de « guerriers-pasteurs » issues de l'Âge du Bronze ancien de Sardaigne et qui furent en contact avec des marins mycéniens dès -1300, comme semblent l'attester les découvertes archéologiques de nombreuses poteries de type mycénien de cette époque sur l'île.

TomPhallosle 24 mai 2019 à 10:03  •   12006

Les Bàlari sont arrivés en Sardaigne vers l'an 2000 av. j.-C. depuis la péninsule Ibérique et le Midi de la France. Leur culture serait issue de celle du vase campaniforme qui s'est diffusée dans l'île entre la fin du IIIe millénaire av. J.-C. et le début du IIe millénaire av. J.-C. qui a replacé la culture de Monte Claro. Le mythe de Norax, le condottiere provenant d'Ibérie, fils d'Hermès et d'Eriteide, serait lié à leur arrivée en Sardaigne Certains érudits pensent que leur langue est du type pré-indo-européennes vu l'origine ibérique de la culture campaniforme.

Situé sur la Méditerranée, le territoire des Sardones était limitrophe de l'Hispanie, et avait pour villes principales Ruscino (aujourd'hui Château-Roussillon) et Illiberis (aujourd'hui Elne). Ils avaient pour voisins les Indigetes au sud, les Kerètes à l'ouest et sans doute les Élisyques au nord dans la région de Narbonne

L'architecture religieuse est au contraire représentée par des puits et des sources sacrées : édifices liés au culte animiste de l'eau. D'autres édifices de culte sont cependant présents en plusieurs endroits de l'île, toutefois moins nombreux que les puits et les sources, ce sont les fameux « temples en mégaron ». Les offrandes de bronzes votifs sont généralement associées aux lieux de culte ; il s'agit là d'une production typique de l'artisanat nuragique, représentant des hommes et des femmes, des animaux, des maquettes de bateaux, de nuraghes, des créatures fantastiques, des reproductions en miniature d'objets usuels.

TomPhallosle 24 mai 2019 à 10:20  •   12007

Dans la mythologie grecque, Iolaos ou Iolas (en grec ancien/ Iólaos, en latin Iolaus) est le fils d'Iphiclès et d'Automéduse, est un héros thébain. Il est l'un des plus fidèles compagnons de son oncle Héraclès, dont il conduit traditionnellement le char. Il est souvent présenté comme son éromène

Il aide son oncle à vaincre l'hydre de Lerne, à capturer les boeufs de Géryon, prend part à l'expédition des Argonautes et à la chasse du sanglier de Calydon. D'après Pausanias, il remporte aussi la course de chars aux premiers Jeux olympiques institués par Héraclès, ainsi qu'aux jeux funéraires de Pélias. Pausanias, décrivant la bande inférieure du Coffre de Cypsélos affirme que c'est Euphémos qui est représenté en vainqueur, ne comptant pas Iolaos parmi les concurrents. Toutefois, Hygin confirme la version d'un Iolaos vainqueur.

Iolaos se marie avec Mégara, qu'Héraclès lui cède et de qui il a une fille, Leipephilene. Il est envoyé par le héros en Sardaigne avec ordre d'y fonder une colonie à la tête des fils qu'il avait eus des filles de Thespios, les Thespiades.
L'étymologie de leur nom proviendrait de Iolaos, qui a conduit les Thespiens, habitants de la cité état de Thespies, en Béotie, et jusqu'en Sardaigne, où il a fondé une colonie.

Il prend aussi part, déjà âgé, à la guerre que les Héraclides livrent à Eurysthée, et dont il est un des chefs. Selon Pindare, la confrontation entre Iolaos et Eurysthée aurait eu lieu devant Thèbes : Iolaos, demandant aux dieux de retrouver sa jeunesse pendant une heure seulement, en profite pour tuer l'usurpateur et meurt peu après :

« On l'ensevelit non loin du monument d'Amphitryon, son aïeul paternel, (...)

TomPhallosle 24 mai 2019 à 10:24  •   12008

« Ceux qui demeurent dans la ville d'Agyre vouent leur chevelure à Iolaüs et la cultivent soigneusement jusqu'à ce qu'ils soient en état de l'offrir à ce dieu avec de grandes cérémonies. Son temple est si saint et si respectable que ceux qui manquent d'y faire les sacrifices accoutumés perdent la voix et deviennent comme morts. Cependant ils sont rétablis dans leur premier état dès qu'ils ont fait voeu de satisfaire à ce devoir et qu'ils en ont donné les sûretés convenables. Les Agyrinéens ont nommé Herculéenne la porte devant laquelle ils font leurs offrandes à Iolaüs. Ils célèbrent sa fête tous les ans avec la même solennité, par des exercices de lutte et par des courses de chevaux et confondant alors les maîtres et les esclaves, ils les admettent aux mêmes danses, aux mêmes tables et aux mêmes sacrifices. »

-- (trad. de l'Abbé Terrasson, cf. Sources)

TomPhallosle 24 mai 2019 à 10:55  •   12009

Dans la Grèce classique, un éromène est un adolescent, voire une adolescente, engagé dans un couple pédérastique avec un homme adulte, appelé « éraste ».

Un jeune garçon était susceptible de devenir éromène à partir du moment où il sortait du quartier des femmes, le gynécée, pour fréquenter la palestre, où il recevait une éducation intellectuelle et physique.

Ce statut social, bien que reconnu et codifié par les sociétés antiques, était cependant le fait d'une certaine aristocratie (ordre équestre le plus souvent -- Curètes ou Kourètes) et non pas un usage général.

On considérait que l'apparition de la barbe au menton du jeune homme mettait fin à la possibilité de ce statut social.

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:00  •   12010

Chez Ovide, Ampélos est le fils d'un satyre et d'une nymphe. Il est l'amant de Dionysos sur le mont Ismaros en Thrace, et après une mort accidentelle, le dieu l'élève au statut de constellation

Mais le Vendangeur n'échappera pas à tes regards ;
une courte digression démontre l'origine de cet astre.

Ampelos aux longs cheveux naquit d'un satyre et d'une nymphe ;
on dit que Bacchus l'aima sur les sommets de l'Ismarus.

L'enfant lui offrit la vigne qui pendait au feuillage d'un ormeau,
et qui maintenant tient son nom de lui.
En cueillant sur une branche des raisins colorés, il fut distrait et tomba :
Liber emporta parmi les astres l'ami qu'il avait perdu.

-- Ovide, Fastes [détail des éditions] [lire en ligne], III, 407-414

La référence à l'étoile Epsilon Virginis, dont le nom latin Vindemitor ou Vindemiatrix signifie le vendangeur ou la vendangeuse, est probable. Située dans l'actuelle constellation de la Vierge, cette étoile indiquait lors de son lever héliaque, à l'époque romaine et hellénistique, le début des vendanges.

Les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis

Chez Nonnos de Panopolis, Ampélos vit en Lydie. Il est tué par un taureau qu'il chevauchait, à l'instigation de la déesse Artémis. Atropos, l'une des Moires gardiennes du destin des mortels, le transforme en grappe de vigne, et Dionysos fait de son sang le vin.

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:03  •   12011

Selon l'Énéide entre autres, Athéna serait née sur ses bords, sortant du crâne de son père Zeus (ayant avalé sa mère, Métis) fendu par Héphaïstos, d'où le surnom de « Tritonide » ou de « Tritogénie » qu'elle porte parfois

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:05  •   12012

Hermès Trismégiste (en grec ancien / Hermes ho Trismégistos) est un personnage mythique de l'Antiquité gréco-égyptienne, auquel a été attribué un ensemble de textes appelés Hermetica, dont les plus connus sont le Corpus Hermeticum, recueil de traités mystico-philosophiques, et la Table d'émeraude. Les hermétistes, qui lui doivent leur nom, et les alchimistes se réclament de lui.

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:08  •   12013

Deux fonctions du dieu Thot se retrouveront dans la figure d'Hermès Trismégiste : celle de rassembleur (il aide Isis à rendre vie aux membres d'Osiris), et celle de mainteneur (c'est le secrétaire des dieux).

Depuis l'époque classique, des sages égyptiens furent déifiés et assimilés à Thot, puis à l'entité syncrétique Thot-Hermès : Imhotep fut assimilé à Thot après sa mort et plus tard à l'époque ptolémaïque on a pu trouver au côté de Thot-Hermès, dans des temples dédiés, des représentations des scribes déifiés Amenhotep fils de Hapou et Teôs.

Par ailleurs, pour l'historien grec du ive siècle avant notre ère Hécatée d'Abdère, Thot-Hermès est l'inventeur de l'écriture, de l'astronomie, de la lyre, de la culture de l'olivier...
Vers 200 av. J.-C., le juif Artapan assimile Thot-Hermès à Moïse, et s'inspirant d'Hécatée, en fait celui qui « enseigna aux Égyptiens la navigation, les grues pour élever des pierres, les armes, les pompes à eau, les machines de guerre, la philosophie ».

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:13  •   12014

Au début des Mystères de l'Égypte (vers 320), Jamblique écrit : « Hermès, qui préside à la parole est, selon l'ancienne tradition, commun à tous les prêtres ; c'est lui qui conduit à la science vraie ; il est un dans tous. C'est pourquoi nos ancêtres lui attribuaient toutes les découvertes et mettaient leurs oeuvres sous le nom d'Hermès

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:15  •   12015

« Le Seigneur et Créateur de toute chose, qu'à bon droit nous appelons Dieu puisqu'il a créé le deuxième Dieu visible et sensible... Puisqu'il L'a créé en premier, seul et unique. Il Lui parut beau, et tout empli de bonnes choses ; et Il Le sanctifia et L'aima tout entier comme s'il était Son propre Fils »

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:17  •   12016

Orphée lui succéda, en deuxième place parmi les théologiens antiques. Aglaophème, qui fut initié à l'enseignement sacré d'Orphée, eut comme successeur en théologie Pythagore, qui eut comme disciple Philolaos, le maître de notre divin Platon".
Plus tard la série sera : Zoroastre, Hermès Trismégiste, Orphée, Aglaophème, Pythagore, Platon

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:19  •   12018

Baudelaire applique à Satan, assimilé à Hermès, l'épithète « trismégiste » (« trois fois très grand » en grec) dans Au Lecteur, le poème prologue des Fleurs du Mal :

« Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste. »
De la même façon, Apollinaire, faisant écho au texte de Baudelaire, évoque la métamorphose du poète en un « arlequin trismégiste » dans le poème Crépuscule (dans Alcools) :

« L'aveugle berce un bel enfant
La biche passe avec ses faons
Le nain regarde d'un air triste
Grandir l'arlequin trismégiste. »

TomPhallosle 24 mai 2019 à 11:20  •   12019

Mettez une goutte de mercure devant un miroir. Vampire ?

TomPhallosle 27 mai 2019 à 23:37  •   12208

Au ier siècle av. J.-C., on dénombre dix sibylles ; deux autres, la sibylle agrippine et la sibylle européenne, ont été ajoutées à la liste à la fin du Moyen Âge, de sorte que le nombre de sibylles corresponde au nombre d'apôtres :

la sibylle d'Érythrées. Aussi appelée Hérophilé, la sibylle érythréenne vient de la ville d'Érythrées en Ionie. C'est la fille de Théodoros et d'une nymphe de l'Ida de Troade. Hérophilé a la singularité de livrer ses oracles en vers. Elle vécut au temps des Argonautes et de la guerre de Troie. Elle mourut à l'âge de cent-dix ans et est, selon la tradition, inhumée en Troade. Mais certains auteurs estiment que la sibylle d'Érythrées serait la même que celle de Cumes...[4] ;
la sibylle tiburtine (de Tibur, aujourd'hui Tivoli où se situent les ruines de son temple) ; on la nommait Albunéa ;
la sibylle hellespontine (en). Elle officiait à Dardanie, sur l'Hellespont. Née à Marpessos, près de Troie, elle s'exprimait, selon Héraclite, « d'une bouche délirante, sans sourire, sans ornements, sans fards et sa voix parvenant au-delà de mille années grâce au dieu »[5]. Elle rendait ses oracles sous la forme d'énigmes et les inscrivait sur des feuilles ;
la sibylle phrygienne (en) (de Phrygie, région d'Anatolie) ;
la sibylle persique (en). Elle est la fille de Berossos et d'Erymanthé et on la nomme parfois Sabbé[6] ;
la sibylle libyque (exerce sa prophétie dans l'oasis de Siwa). C'est la fille de Zeus et de la fille de Poséidon, la nymphe thessalienne Lamia. Elle fut aussi appelée Elissa.
la sibylle cimmérienne (en) ; les Cimmériens étaient installés sur les bords du Pont-Euxin (la mer Noire) ;
la sibylle delphique (en) à Delphes ;
la sibylle samienne (en) (donne ses oracles sur l'île de Samos)
la sibylle Agrippa ou égyptienne (déformation probable d'Aegypta)
la sibylle de Cumes (près de Naples). Les sources antiques lui donnent différents noms, dont Deiphobé et Amalthée. Elle a vécu en même temps qu'Énée et on lui accorde une vie de mille ans. Le poète Ovide raconte dans les Métamorphoses (XIV) qu'Apollon, épris des charmes de la sibylle de Cumes, offrit de réaliser son voeu le plus cher en échange de ses faveurs. Feignant d'accepter sa proposition, elle lui demanda autant d'années de vie que sa main contenait de grains de sable. Cependant, elle n'honora pas sa promesse. Comme elle avait omis de formuler son voeu de manière à conserver toujours la fraîcheur de ses vingt ans et que sa main contenait mille grains de sable lors de son voeu. Apollon l'exauça à la lettre, changeant ainsi le souhait en malédiction. Elle vieillit au fur et à mesure de son interminable existence, jusqu'à demeurer toute recroquevillée dans une bouteille suspendue au plafond de sa grotte. Aux enfants qui lui demandaient ce qu'elle désirait, elle répondait : « Je veux mourir ». Virgile décrit la descente d'Énée aux Enfers accompagné de la sibylle de Cumes ; elle lui avait montré où cueillir, dans les bois sur les bords du lac Averne, le rameau d'or (en) qui devait lui permettre de pénétrer dans le royaume d'Hadès ;
la sibylle européenne.
Divination chez les Romains
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La Sibylle de Tibur, fresque dans l'église Saint-Jean-Évangéliste à Tivoli, 1483.
Les Romains conservaient pieusement dans le temple de Jupiter Capitolin les Livres sibyllins, qui auraient été vendus par une vieille femme (peut-être la Sibylle de Cumes) à Tarquin le Superbe, au vie siècle av. J.-C.. Elle s'était rendue auprès du roi avec neuf livres oraculaires en lui en demandant une énorme somme. Le roi se moqua d'elle et la renvoya ; elle brûla trois des livres, et lui offrit les six restants pour la même somme. Tarquin refusant toujours, elle en brûla trois autres, et lui offrit les trois derniers, toujours au même prix. Cette fois-ci Tarquin consulta un conseil de prêtres, les Augures, qui déplorèrent la perte des six livres et lui conseillèrent d'acheter ceux qui restaient[7].

Ces livres, confiés à la garde de deux prêtres particuliers appelés duumvirs, étaient consultés dans les grandes calamités, mais il fallait un décret du sénat romain pour y avoir recours, et il était défendu aux duumvirs de les laisser voir à qui que ce soit sous peine de mort. Ils ne contenaient pas de prophéties, mais des remèdes expiatoires à appliquer lorsque survenaient des « prodiges », événements exceptionnels particulièrement redoutés par les Romains. En réalité le texte des Livres sibyllins était d'une obscurité telle que des siècles plus tard, Cicéron, peu enclin à la crédulité, écrivit qu'on pouvait en tirer ce qu'on voulait au gré des circonstances.

Les livres sibyllins furent par exemple consultés durant l'année 194 av. J.-C. en raison de tremblements de terre[8].

Après l'incendie du Capitole (-83) où les livres sybillins furent perdus, plusieurs missions furent envoyées dans les pays supposés héberger des sibylles, afin de reconstituer les ouvrages disparus. Contrôlés et expurgés par Auguste et Tibère, ils furent finalement détruits par des chrétiens quelques siècles plus tard, en l'an 406, sous l'empereur Honorius (395-423), en raison de la prédiction leur imputant la fin du Monde.

TomPhallosle 27 mai 2019 à 23:45  •   12209

Déesse phrygienne et dans la tradition lydienne, Cybèle est issue du père des dieux, mais est abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion. Celui-ci éveillera la déesse aux mystères qui lui permettront de rédiger ses récits sibyllins. Elle dispose des clés de la terre donnant accès à toutes les richesses, et son trône est gardé par deux fauves du nom d'Atalante et d'Hippomène, héros grecs punis pour avoir copulé dans son temple.

Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Les Romains l'adoptèrent à leur tour, en l'assimilant notamment à Cérès ; ils organisaient en son honneur, au printemps, des jeux qui furent très populaires sous l'Empire.

Cette Déesse mère était honorée dans l'ensemble du monde antique. Le centre de son culte se trouvait dans la Turquie actuelle sur le mont Dindymon, à Pessinonte, où le bétyle (la pierre cubique noire à l'origine de son nom, Kubélè[1]) qui la représentait serait tombé du ciel. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage, symbolisée par les lions qui l'accompagnent. On disait qu'elle pouvait guérir des maladies (et les envoyer) et qu'elle protégeait son peuple pendant la guerre. Elle était connue en Grèce dès le ve siècle av. J.-C. et se confondit bientôt avec la mère des dieux (Rhéa) et Déméter.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 00:19  •   12210

Le myrte est un des symboles de la déesse Vénus.

Le myrte est un des symboles du dieu Jupiter.

La muse Érato est souvent représentée avec une couronne de myrte et de roses.

Dans la Grèce antique, le myrte était porté par les prêtresses et les mystes (candidats à l'initiation) dans le temple de Déméter et Perséphone lors des mystères d'Éleusis ; le myrte était également la plante sacrée d'Aphrodite[2]. .

Les initiés aux mystères de Dionysos couronnaient leur front de myrte. En effet, pour faire relâcher sa mère des Enfers, Dionysos devait donner quelque chose en échange, une chose à laquelle il tenait beaucoup. Le dieu céda alors le myrte, une de ses plantes favorites.

"Le motif de la conception apollinienne de Platon est ancien : « Une histoire courait à Athènes [selon laquelle] Ariston voulut forcer l'hymen de Périctioné, qui était dans la fleur de l'âge, mais il n'y parvint pas. Quand il eut mis un terme à ses tentatives, il vit Apollon lui apparaître. À partir de ce moment, il s'abstint de consommer le mariage jusqu'à ce que Périctioné eut accouché» (Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, renvoyant à Speusippe et au péripatéticien Cléarque). Dans l'encyclopédie byzantine de la Suda (Suidae Lexicon), la scène prend une coloration épiphanique : la mère de Platon devint enceinte « à la suite d'une vision divine où Apollon se manifestait à elle ». Quant au motif de l'enfant nourri de miel, qui fait suite à celui de la conception apollinienne, il relève des mythologies de l'enfant sauvage, mis à l'écart ou abandonné, nourri par des animaux. L'abandon est très momentané, mais néanmoins précisément situé dans un paysage de confins, consacré à des divinités « sauvages » : « Périctioné portait Platon dans ses bras [alors] qu'Ariston était en train de célébrer un sacrifice pour les Muses ou pour les Nymphes, sur l'Hymette. Comme ils étaient de ce fait engagés dans le rituel, elle avait déposé Platon dans des buissons de myrte touffus et épais, qui étaient à proximité. Tandis qu'il dormait, un essaim d'abeilles posa sur ses lèvres du miel de l'Hymette et l'entoura mélodieux, prophétisant ainsi l'éloquence de Platon » (Elien, Histoire variée). La légende de l'enfant Platon apparaît ainsi comme la transformation tardive d'un ensemble de vieux topoi articulés autour de deux thèmes mythiques bien connus : celui de la double paternité, sociologique et biologique, humaine et divine du grand homme, thème central d'une biographie qui hése entre le mythe et l'histoire (on peut penser aussi bien à Héraclès qu'à Alexandre) ; celui aussi de la maternité virginale (de Sémélé et Danaé à Rhéa Silvia). La combinaison des deux thèmes est aussi facile à concevoir que fréquente : l'abandon est présenté comme la conséquence de ce qui est ressenti comme une faute (la maternité virginale), et entraîne à son tour le recours à une nourriture miraculeuse ou sauvage. Il suffit de penser à Romulus et Rémus élevés par la louve, et à combien d'autres Télèphe, jusqu'à Attis abandonné, nourri du lait d'une chèvre " [3].

TomPhallosle 28 mai 2019 à 00:32  •   12211

Dans la religion romaine, le Regifugium (en latin : r?g?f?g?um, ?i ; parfois, en français : le régifugion) ou les Fugalia (en latin : F?g?l?a, ?um ; en français, les Fugalies) était une fête célébrée le 24 février pour commémorer l'expulsion de la monarchie étrusque par l'aristocratie locale et la fondation de la République romaine.

Le Regifugium était célébré le « sixième jour avant les calendes de mars »[1] (a.d. VI Kal. Mart.)[2], soit le 24 février[3].

En latin, le nom évoque le « vol du roi » ou « fuite du roi »[4].

Selon Varron et Ovide, cette fête commémorait la fuite de Tarquin le Superbe, en 510 av. J.-C. chassé par le peuple romain.

Ovide, dans Les Fastes, en fait le récit :

« Nunc mihi dicenda est regis fuga. Traxit ab illa
sextus ab extremo nomina mense dies.
Ultima Tarquinius Romanæ gentis habebat
regna, vir iniustus, fortis ad arma amen. »
(« Maintenant je dois chanter l'expulsion des rois. C'est là le souvenir que rappelle, par son nom, le sixième jour avant la fin du mois. Tarquin était le tout dernier à régner sur Rome, un homme injuste, mais brave à la guerre. »)

Plutarque désapprouve. Selon lui, le rex sacrorum, remplaçant de l'ancien roi de Rome dans les rituels religieux divers, n'aurait tenu aucun rôle civique ou militaire, mais devait néanmoins nécessairement offrir un sacrifice public au Comitia à cette date. Le vol du roi était la sortie rapide du roi par procuration.

Le Regifuguim était considéré comme le dernier jour de l'année[5]. Cette interprétation existait encore en 391 apr. J.-C., année au cours de laquelle, d'après le Code théodosien[6], interdit la célébration de tout sacrifice païen le 24 février[5]. Le Regifuguim s'appela alors Fugalia[5].

TomPhallosle 28 mai 2019 à 08:30  •   12218

C'est par l'union d'Emma avec Guillaume Taillefer que les comtes toulousains acquièrent avec la croix de Provence (qui deviendra de ce fait la croix de Toulouse, puis du Languedoc), leurs droits dynastiques sur le comté de Provence, l'un des enjeux de la grande guerre méridionale qui opposera au xiie siècle les maisons comtales de Barcelone et de Toulouse.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 08:51  •   12219

Mercedonius est aussi connu sous le nom de Intercalaris.

C'était un mois intercalaire (interc?l?r?us mensis, en latin) de vingt-deux ou vingt-trois jours, étant inséré dans le mois de Februarius seulement dans des années bissextiles.

Les Romains ont cru que le mois avait été ajouté au calendrier romain (avec Januarius et Februarius) par le roi Numa Pompilius au viie siècle av. J.-C..

À l'origine, ce mois a été inséré tous les deux ou trois ans pour aligner la 355e journée de l'année en cours du calendrier de Numa avec les saisons. Plus tard, un système insérant plusieurs mois tous les huit ans a été adopté du calendrier grec. Aucun système n'a bien reflété la vraie longueur de l'année et les prêtres oubliaient souvent d'insérer les mois aux temps appropriés. De plus, pour des raisons politiques, les longueurs des mois intercalaires étaient modifiée à l'initiative des prêtres afin de prolonger ou raccourcir selon leur bon vouloir la période de gouvernance de certains consuls.

Le mois Mercedonius a été supprimé par Jules César, en 46 av.J.-C., lors de l'introduction du Calendrier julien.


Mercedonius ne doit pas être confondu avec d'autres mois intercalaires du calendrier romain, notamment avec les deux mois intercalaires ajoutés à l'an 708 de Rome, dite année de confusion.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 08:58  •   12220

Le nom de février provient du nom latin du mois, februarius, lui-même dérivé du verbe februare signifiant « purifier ». Le rituel de Februa se tenait le 15e jour de februarius dans l'ancien calendrier romain.

À l'origine, le calendrier romain est composé de 10 mois, totalisant 304 jours ; les 61 jours d'hiver ne font alors partie d'aucun mois. Vers 713 av. J.-C., le roi légendaire Numa Pompilius aurait ajouté les mois de janvier et février, étendant l'année à 365 jours.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 09:06  •   12221

Vers 450 av. J.-C., la République romaine réforme le calendrier romain : février compte 28 jours les années standards. Tous les deux ans, un mois de 27 jours, mercedonius, est ajouté à la suite de février. Février compte alors alternativement 23 et 24 jours

TomPhallosle 28 mai 2019 à 09:08  •   12222

Woluwe-Saint-Lambert (en néerlandais Sint-Lambrechts-Woluwe) est l'une des 581 communes de Belgique et une des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Comme les autres communes de Bruxelles, elle est officiellement bilingue. Woluwe-Saint-Lambert est une commune résidentielle.
Février
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TomPhallosle 28 mai 2019 à 09:19  •   12223

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TomPhallosle 28 mai 2019 à 09:56  •   12225

La Tarasque [ta?ask][1] est un animal du folklore provençal. Elle était censée hanter les marécages près de Tarascon, détruisant tout sur son passage et terrorisant la population. Ce monstre est une sorte de dragon à six pattes courtes comme celles d'un ours, un torse comme celui d'un boeuf, recouvert d'une carapace de tortue et muni d'une queue écailleuse se terminant par un dard de scorpion. Sa tête a été décrite comme étant celle d'un lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme. La Tarasque de Tarascon a été inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019, cependant depuis le 25 novembre 2005, les fêtes de la Tarasque à Tarascon ont été proclamées, par l'UNESCO, comme faisant partie du patrimoine oral et immatériel de l'humanité et inscrites en 2008 parmi l'ensemble Géants et dragons processionnels de Belgique et de France[2].

Légende
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Dragon amphibie aux yeux rougis et à l'haleine putride, la Tarasque vivait sur le rocher où a été construit le château de Tarascon. Elle guettait les voyageurs passant le Rhône pour s'en repaître, semant la terreur dans tout Tarascon.

Elle est décrite de la façon suivante par Jacques de Voragine dans la Légende dorée qu'il écrivit dans les années 1261-1266 : « Il y avait, à cette époque, sur les rives du Rhône, dans un marais entre Arles et Avignon, un dragon, moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un boeuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes ; il se cachait dans le fleuve d'où il ôtait la vie à tous les passants et submergeait les navires[3]. »

lusieurs versions existent pour expliquer la fin du monstre. Un jour, une jeune fille originaire de Béthanie, sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme. Mais le village avait subi tant de pertes que ses habitants se ruèrent sur le monstre et le tuèrent. Ou encore, seize jeunes gens auraient défié et tué la Tarasque et seulement huit en seraient sortis vainqueurs et auraient fondé les villes de Tarascon et Beaucaire.

On peut rapprocher cette légende d'autres histoires analogues de saints sauroctones, par exemple l'évêque saint Romain qui délivre Rouen de la Gargouille, dragon qui terrorisait la ville, ou saint Clément de Metz qui tue le Graoully.

Puisque selon la tradition la Tarasque aurait donné son nom à Tarascon, il est intéressant de retrouver la forme la plus ancienne de ce toponyme. C'est Tarouscon, attestée iie siècle, dans Strabon. Il dérive ensuite en Tarascone (ive siècle). Les toponymistes lui donnent une racine pré-indo-européenne *tar, signifiant pierre ou rocher, qui se retrouve dans la Tarentaise auquel a été adjoint le suffixe -ant-asc-on. Le nom de la Tarasque proviendrait donc de la même racine ligure avec l'adjonction du seul suffixe -asc qui se décline en -ascu, -oscu ou -uscu. Parmi les type -ascu, -oscu ou -uscu on peut citer Manosque, Venasque, Artignosc, Branoux, Flayosc, Gréasque, Vilhosc, Chambost, Albiosc, Névache en France et Benasque, Velasco ou Huesca en Espagne


Un monstre androphage recouvert d'écailles de tradition salyenne ou cavare connu sous le nom de « Tarasque de Noves » (Musée lapidaire d'Avignon) en est la première représentation connue

Elle a été découverte, en 1849 par Joseph Joachin Meynard, dans un champ près du cimetière de cette commune lors du désouchage d'un mûrier. Elle reposait entre le village et la Durance, près du gué de Bonpas, à 2,50 mètres de profondeur sur un sol de pierres brutes. Elle est datée entre -50 et le début de notre ère
Longtemps considérée comme un ours, puis comme un lion à cause de sa crinière et de sa queue, elle eut très certainement un rôle religieux

Salomon Reinach, qui la prenait pour un lion, l'a ainsi décrite : « La bête est assise sur son train de derrière. Sur chacune de ses pattes repose une tête barbue qui supporte une patte antérieure du fauve. La gueule du lion, largement ouverte, contenait probablement la partie inférieure d'un corps humain (le groupe est mutilé à cet endroit), car deux tronçons de bras humains, dont l'un est orné d'un bracelet, semblent avoir appartenu à ce corps. »

Les têtes coupées, qui portent des moustaches à la gauloise, ont une analogie avec celles de l'oppidum d'Entremont, près d'Aix-en-Provence ou celles de Velaux

TomPhallosle 28 mai 2019 à 09:57  •   12226

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TomPhallosle 28 mai 2019 à 10:49  •   12229

Les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France sont un ensemble de manifestation folkloriques qui ont été inscrites par l'UNESCO en novembre 2005 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, après que cette pratique festive et rituelle a été inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France..

Pour la France, ce sont les fêtes à Douai (fêtes de Gayant) et Cassel (carnaval) et les animaux totémiques et leurs fêtes à Tarascon (fête de la Tarasque) et Pézenas (mardi gras, inauguration de la Mirondela dels Arts le premier dimanche de juillet).

Pour la Belgique, ce sont les fêtes à Termonde (Ommegang de Termonde), Malines (Ommegang de Malines), Mons (la ducasse et le combat dit « le Lumeçon »), Ath (la ducasse) et Bruxelles (le Meyboom).

À travers ces fêtes et leurs géants, ce sont l'ensemble des manifestations gigantesques propres à chaque pays qui sont concernées.

Cette proclamation permet une valorisation de ces fêtes populaires et leur sauvegarde.

Le géant processionnel est une figure gigantesque qui représente un être fictif ou réel. Hérité de rites médiévaux, la tradition veut qu'il soit porté, et qu'il danse dans les rues lors de processions ou de fêtes. Sa physionomie et sa taille sont variables, et son appellation varie selon les régions ; chez les Flamands, il est connu sous le nom de Reuze, chez les Picards, il est appelé Gayant

TomPhallosle 28 mai 2019 à 10:55  •   12230

Le comté d'Alost est une principauté féodale située dans le territoire de l'actuelle Belgique. Le comté d'Alost se trouvait sous la suzeraineté du comte de Flandre, mais était située dans le Saint-Empire. Il faisait donc partie de la Flandre impériale.

L'origine de ce comté se trouve en 1056, quand le comte de Flandre Baudouin V reçut de l'empereur Henri IV un comitatus dans l'ouest du Brabant, jusqu'à la Dendre. Le comte confia l'administration de cette région à une famille, qui auparavant avait détenu la fonction d'avoué de l'abbaye Saint-Pierre de Gand et qui prit le titre de seigneur d'Alost.Ce territoire était donc un comté, mais ceux qui le tenaient au nom du marquis de Flandre n'étaient point comtes, mais simples seigneurs.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 10:57  •   12231

Des figures de géants sont présentes dans des processions et cortèges de folklore de pays du monde entier. Il s'agit soit de personnages soit parfois de dragons ou d'animaux fabuleux. Les géants processionnels, mannequins d'osier ou de bois promenés dans les cortèges, sont l'une des bases les plus vivaces du folklore du Nord de la France et de la Belgique. Les cortèges comportant des géants processionnels humains ou animaux sont d'ailleurs l'une des coutumes les plus répandues de l'humanité

TomPhallosle 28 mai 2019 à 11:06  •   12232

Les géants ont pour ancêtre lointain saint Christophe. Telle est la troisième solution proposée. On sait que ce saint était réellement bâti comme un géant[3] ; sa statue était elle aussi, en conséquence, plus grande que celles des autres saints. Ce serait elle qui, portée dans les processions médiévales, serait à l'origine des géants. D'ailleurs, saint Christophe aurait peut-être remplacé un dieu païen ; c'est ce qu'affirme un auteur français anonyme du xixe siècle qui raconte que les premiers apôtres de la Flandre, pour attirer dans leurs églises les populations païennes du lieu, installèrent à la porte de leurs édifices des statues énormes du dieu gaulois Ogmius, plus tard christianisé sous le nom de saint Christophe. Un Allemand, cité par le baron de Reinsberg-Duringsfeld, pense au contraire que saint Christophe a remplacé l'image du dieu germanique Thor. Dans les archives de Poperinge, on trouve des notes manuscrites selon lesquelles les géants descendraient de statues d'hommes très grands, donc de statues très grandes : celles de saint Christophe ou bien celles d'Hercule.

Toutefois, l'origine scandinave et germanique a connu une nouvelle jeunesse au xxe siècle avec les thèses d'Oscar Almgren[7]. Cet érudit considère que les personnages de taille élevée, au phallus proéminent, dessinés sur les gravures rupestres découvertes en Suède sont les ancêtres des géants processionnels. Ces documents sont datés de l'âge du bronze, c'est-à-dire du IIe millénaire av. J.-C. Cette thèse se fonde sur des documents archéologiques. Mais les liens avec les géants d'osier du xve siècle sont assez lointains. Les relais historiques manquent entre le IIe millénaire et le Moyen Âge finissant

Les géants seraient une survivance des coutumes religieuses des druides. Les sacrifices humains étaient fréquents vers 100-200 av. J.-C. dans nos régions. Les victimes, dit-on, étaient conduites sur le lieu du supplice dans d'énormes cages d'osier ayant parfois des formes étranges et même des formes humaines. César[11] rapporte : « Tout le peuple gaulois est très religieux. Aussi, voit-on ceux qui sont atteints de maladies graves, ceux qui risquent leur vie dans les combats ou autrement, immoler ou faire voeu d'immoler des victimes humaines et se servir pour ces sacrifices des druides... certaines peuplades ont des mannequins de proportions colossales, faits d'osier tressé, qu'on remplit d'hommes vivants : on y met le feu et les hommes sont la proie des flammes».

Klaus Beitl[1], le grand spécialiste autrichien de l'étude des géants voit dans ceux-ci les continuateurs d'un créateur du monde qui assure la survie de son oeuvre. Il retrouve à la fois chez les Égyptiens, les Hittites et les Grecs, le géant qui supporte la voûte céleste. Le personnage gigantesque de nos processions serait la figuration ludique de ce héros mythologique, créateur du monde. La thèse de Klaus Beitl s'appuie sur un inventaire précis des données historiques et préhistoriques relatives aux géants. Elles ne peut rester qu'une hypothèse séduisante mais largement discutée, faute de documents historiques assurant le relais de la fin de l'Antiquité au bas Moyen Âge.

Au xve siècle, dans les Pays-Bas, le phénomène s'affirme : douze Goliath marchent dans les processions au côté de six Saint Christophe (pas toujours sur échasses), d'un Hercule et d'un Samson. Saint Georges combat le dragon (pas toujours gigantesque) au moins dans douze villes tandis que le Cheval Bayard est chevauché par les quatre fils Aymon dans dix villes.

La Révolution française considère les géants comme des symboles de la superstition et de l'intolérance. Les processions sont supprimées et les géants d'Ath, par exemple, sont brûlés par les Révolutionnaires le jeudi 28 août 1794.

Dans les Pays-Bas, en 1819, le gouvernement hollandais interdit les éléments profanes. Il fallait choisir. Bien souvent, les gens, très attachés à leurs géants, emblèmes de leur cité, les gardèrent dans un cortège laïc ou les séparèrent de leurs processions religieuses.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 11:12  •   12233

Goliath (Belgique, France, Catalogne...)
Samson (Belgique, Autriche...)
De la Légende dorée ou du cycle de Charlemagne

Saint Christophe (Belgique, Provence...)
Le Cheval Bayard (Belgique)

Géants de confrérie : L'Aigle de Saint Jean, le Cygne des Boulangers, le Triton des Poissonniers, etc.
Dragons faisant partie de jeux : Jeu de Saint Georges (Mons), Drachenstich (Furth im Wald), Graoully (Metz), Tarasque (Tarascon et Catalogne), Drac (Catalogne), etc.
Géants ou animaux emblématiques d'une cité (Poulain de Pézenas, Âne de Gignac...)
Personnages de l'histoire ou de la vie locale, métiers traditionnels...
Autres : le géant Xhovémont

Parmi les « figurants » traditionnels accompagnant les géants :

Les "chevaux-jupons" (Ath, Mons, Douai...)
Les hommes sauvages ou de feuilles (Ath, Mons...)
Les "diables" (Ath, Mons, Catalogne...)
La "Roue de la Fortune" (Douai, Nivelles...)
Les Grosses Têtes (Catalogne, Portugal, Autriche)
Samson (Ath, Autriche) est accompagné d'une compagnie de soldats qui tirent des salves à intervalles réguliers. À Mons ce sont des pompiers qui remplissent ce rôle lors du Combat dit "Lumeçon"
Élément essentiel de la fête : la musique (fanfares, fifres et tambours, bandera catalane, etc.).

TomPhallosle 28 mai 2019 à 14:55  •   12247

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-mystere-de-la-reine-rouge-de-palenque
Cinabre mercure comme au maroc ou paléolithique européen nord Afrique.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 15:06  •   12248

K'inich Janaab Pakal Ier accède au trône alors que Palenque, qui avait subi plusieurs attaques de Calakmul, était au plus bas. Il succède à un souverain mystérieux connu sous le nom de Muwaan Mat. À la fin du xxe siècle, on pensait que derrière ce nom se dissimulait la mère de Pakal, Dame Sak K'uk'[5] qui serait montée sur le trône, faute d'héritier mâle éligible. La chose s'était déjà produite à Palenque. Cette théorie est aujourd'hui largement abandonnée. Son père, K'an Hix Mo pourrait être d'origine étrangère et certains auteurs[6] spéculent même que Pakal serait né ailleurs qu'à Palenque. La Tablette ovale du Palais témoigne en tout cas que sa mère exerça un grand rôle au début du règne, sans qu'on puisse préciser lequel.

TomPhallosle 28 mai 2019 à 15:10  •   12249

Ix Sak K'uk'' (« Dame Quetzal blanc »), aussi connue sous le nom de Zac Kuk, est un personnage-clé de la cité-État maya de B'aakal (Palenque), au cours d'une période obscure de son histoire au début du viie siècle.

On pensait jadis qu'elle avait régné en tant qu'ajaw entre 612 et 615 sous le nom de Muwaan Mat. En 1990, Linda Schele et David Freidel émirent l'hypothèse suivante.
Dans les inscriptions de K'inich Janaab' Pakal I, l'obscur souverain dont le règne précédait le sien portait le même nom - à l'époque les mayanistes l'avaient affublé du sobriquet de «Lady Beastie», connue actuellement sous le nom de Muwaan Mat - que celui d'une des divinités les plus importantes du panthéon de Palenque : la «génitrice» de la célèbre Triade de Palenque (les dieux GI, G2 et GIII). Dans la mythologie, cette divinité assuma le titre de k'uhul ajaw de Palenque en 2234 av. J.-C.. Les deux auteurs pensaient que le règne historique de «Lady Beastie» alias Muwaan Mat, de 612 à 615, correspondait à celui de Sak K'uk', la mère de Pakal. Pakal aurait imaginé cette correspondance pour légitimer son règne. Comme la royauté se transmettant de manière patrilinéaire et que Pakal ne tenait une légitimité dynastique fragile que de sa mère, donner à Sak K'uk' le nom de règne de Muwaan Mat aurait donc été une manoeuvre permettant à Pakal d'établir un parallèle prestigieux : il tenait le trône d'elle de la même manière que la Triade mythologique l'avait tenu de leur mère. Cette hypothèse, qui reçut un large écho, est aujourd'hui largement abandonnée par les spécialistes : il est apparu que la «génitrice» mythologique est une divinité masculine.

TomPhallosle 29 mai 2019 à 21:15  •   12294

https://www.scottishorigenes.com/news/origin-scottish-gaels-revealed-their-dna?fbclid=IwAR1PRQrRDk5CGi-8R5nJRL3mtMA6WAo6uICVwLssYViLqukftmxs2mP3xd0
https://fr.wikipedia.org/wiki/Celtes
http://encyclopedie.arbre-celtique.com/encyclopedie.php
://youtu.be/JTY9K1Q_Sbg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Génome_mitochondrial

TomPhallosle 30 mai 2019 à 00:02  •   12308

https://www.kingdomcomerpg.com/?utm_lhm=b5fe455ee5904aff8361ba50b4e6fcf8

TomPhallosle 30 mai 2019 à 09:50  •   12313

Got

Un élément got-, gut-, qui semble revenir à la fois dans les noms des Goths, des Götar et des Gutar indique toutefois qu'il s'agit d'une origine commune probable. Elle est issue du gotique / giutan (en néerlandais gieten ; en allemand giessen, « verser ») et signifierait « verseurs de semence » donc « géniteurs », donc « hommes »[réf. nécessaire]. La forme initiale de Got- serait *Gaut, une des épithètes d'Odin, présente dans les branches ostiques et nordiques (vieux norrois Gautr). Ce dieu était leur dieu géniteur, d'où son surnom de « verseur de semence ». De là viendrait le nom des Goths.
Tervinges est l'équivalent de « gens de la forêt », du gotique triu qui signifie « arbre ». Vesi est une appellation flatteuse qu'ils s'attribuaient eux-mêmes, dont le sens évoque la notion d'« élite »[réf. nécessaire].

En ce qui concerne les Ostrogoths, il existe essentiellement deux formes de noms : Ostrogot(h)i, Ostrogotae et Greutungi, dont les variantes sont Greothingi, Grutungi, ou Grauthungi, que l'on peut librement interpréter comme « habitants des steppes » ou « habitants de la plage »[réf. nécessaire]. La plus ancienne forme qui soit parvenue du mot « ostrogoth » est Austrogoti, citée dans l' Histoire Auguste, Vita Claudii. Il s'agit d'une autodénomination provenant du dévoiement d'un lexème transmis par Wulfila, un mot composé : Austra-gutans. L'élément Austra- remonte peut-être au germanique commun *austra (cf. vieux norrois austr « vers l'est »), dont la forme réduite est *austa « est » > anglais east, vieux haut allemand ôst et avec un suffixe -n? : *austan > vieil anglais ?astan, allemand Osten. La base de ce mot germanique est le thème indo-européen *aus qui a donné, entre autres, le latin aur?ra « aurore », cependant, selon certains le sens de « goths du levant », c'est-à-dire « goth de l'est » ne peut pas être prouvé étymologiquement. D'autres sens comme « les Goths resplendissants du soleil levant » relèvent d'une exagération du sens à partir de l'étymologie supposée. Il est possible aussi d'y voir la déesse germanique, dont le nom est attesté en vieil anglais Eostrae. C'était une déesse de la lumière, dont le nom est basé sur le même étymon germanique *austa que le précédent et dont le jour de célébration eostre, en vieil anglais, remplacé par la fête de pâques lors de la christianisation des Germains, d'où l'anglais easter, allemand Ostern (forme pluriel à l'origine). À noter que les Goths ont emprunté le latin d'église pascha, sous la forme p?ska (cf. aussi le néerlandais pasen et le suédois påsk). Les dénominations Vesigoti et Ostrogothi auraient glissé vers le sens de « Goths de l'ouest » et « Goths de l'est » du fait des écrits de Cassiodore, un haut fonctionnaire romain au service du roi Théodoric le Grand, au début du VIe siècle.

Dans les écrits de Tacite, Strabon et Ptolémée sont cités les « Gotons ». Tacite indique que « les Gotons sont assujettis à des rois, un peu plus étroitement que les autres nations des Germains ». Ils sont situés selon Ptolémée dans la région de la basse Vistule, dans l'aire d'influence des Marcomans. Ils ont pour voisins, à l'ouest les Ruges, installés sur les rives de la mer Baltique, au sud-ouest, les Vandales et les Lugiens dont on ignore s'il s'agit d'un seul ou de deux ensembles tribaux.

Les Francs s'emparent ensuite de l'Aquitaine y compris Toulouse. Alaric ayant été tué au combat, son fils Amalaric prend pour un temps la succession. Les Wisigoths se retrouvent cantonnés à la péninsule ibérique mais conservent la Septimanie, grâce à l'aide des Ostrogoths de Théodoric qui veut empêcher les Francs de contrôler la côte méditerranéenne.
En 511, Théodoric se proclame roi des Wisigoths. En 526, après la mort de Théodoric, les Wisigoths retrouvent leur indépendance. Tolède devient le nouveau siège royal49, succédant à Merida

Après de vaines tentatives pour amener la majorité de la population à l'arianisme, les rois finissent par se résoudre à prendre un virage radical : dès 587, le roi Récarède Ier se convertit au christianisme nicéen et le IIIe Concile de Tolède en 589 fait de celui-ci la religion officielle du royaume, précipitant la disparition de l'arianisme. En outre, la nouvelle politique religieuse légalise désormais une pratique fréquente bien qu'interdite : le métissage entre Wisigoths ariens, qui représentent 2 à 3 % seulement de la population totale de l'Espagne, et les autres composantes ethniques de la société, trinitaires. Cela entraîne également une rapide extinction de l'usage de la langue gotique au profit de la langue romane vernaculaire

Cette prédication est surtout connue en ce qui concerne les Tervinges, à l'ouest du Dniestr. Elle propage la doctrine chrétienne sous la forme de l'arianisme, qui malgré la condamnation du concile de Nicée en 325, prédomine de facto dans l'Empire d'Orient au milieu du IVe siècle. Socialement parlant, le christianisme progresse de la base vers le sommet. Les milieux dirigeants tervinges voient en lui une menace à l'ordre social et soupçonnent les chrétiens de collaboration avec les Romains. Athanaric, ennemi juré de Rome, est à ce titre porte-parole des roitelets wisigoths jusqu'en 375. Au nom des divinités traditionnelles, il persécute les Goths chrétiens, notamment avant 346 et de 369 à 372. Ces persécutions anti-chrétiennes prennent un tour parfois extrêmement violent. C'est ainsi qu'Athanaric les fait brûler dans leurs maisons, tandis qu'un autre Goth, Winguric, les immole.

Le roi Wamba (672-680) est le premier monarque occidental à se faire oindre, selon une pratique de l'Ancien Testament, un moyen de renforcer sa position qui sera repris quelques décennies plus tard dans le royaume des Francs. En 710, après la mort de Wittiza, Rodéric (Rodrigo) est élu roi.

En 725, les Musulmans prennent le contrôle de la Septimanie, mais concluent un accord avec un noble wisigoth nommé Théodomir (Tudmir) lui laissant le pouvoir sous contrôle musulman dans le « royaume de Tudmir (de)

Le gotique est parvenu dans une version plus archaïque que le vieil anglais ou le vieux norrois par exemple, puisqu'il a acquis une forme écrite bien avant toutes les autres langues germaniques, à la suite de la traduction de la Bible par Wulfila, une des plus anciennes bibles en langue vernaculaire (autre que l'hébreu, le grec ou le latin). Sur le plan linguistique, l'arianisme était plutôt favorable à la conservation de la langue gotique, puisque le culte devait avoir lieu en langue vernaculaire et non pas en latin ou en grec.

Chez les Goths, le dieu de la guerre, Týr, pourrait avoir tenu le premier rang. Rien n'atteste avec certitude l'existence d'un Odin goth. Par ailleurs, le Danube ainsi que d'autres cours d'eau sont vénérés comme des divinités. Le dieu des fleuves fait l'objet de sacrifices humains, et des serments sont prononcés sous son invocation. Les combats s'ouvrent sur des incantations aux ancêtres et des libations d'hydromel. Dans chaque tribu, prêtres et chamans des deux sexes vénèrent des divinités locales. Rien ne montre cependant qu'il ait existé un culte commun à tous les Goths, voire seulement à tous les Wisigoths.

Le codex est conservé depuis le XVIIe siècle en Suède, à la bibliothèque de l'Université d'Uppsala. Il est écrit avec des encres d'or et d'argent sur des feuilles de parchemin colorées avec la pourpre du murex. Il a été transmis par des Ostrogoths d'Italie du nord. L'alphabet utilisé a sans doute été inventé par Wulfila, qui s'est basé pour ce faire sur l'alphabet grec. La dernière feuille du Codex Argenteus a été trouvé en 1970 à Spire (Speyer) en Allemagne.


Le texte du Notre Père (Matthieu (6: 9-13)) tel qu'il apparaît dans le Codex argenteus :

atta unsar þu ïn himina
weihnai namo þein
qimai þiudi nassus þeins
wairþai wilja þeins
swe ïn himina jah ana airþai
hlaif unsarana þana sin teinan gif uns himma daga
jah aflet uns þatei skulans sijai ma
swaswe jah weis afletam þai skulam unsaraim
jah ni brig gais uns ïn fraistubnjai
ak lau sei uns af þamma ubilin
unte þeina ïst þiudangardi
jah mahs jah wulþus ïn aiwins
amen


Souvenir des Wisigoths en Languedoc et Catalogne

L'ancienne province romaine de Narbonnaise, dont le territoire reste sous contrôle des rois de Tolède jusqu'en 720, et qui passe sous contrôle musulman de 720 à 750 environ, est appelée, après la reconquête franque « Septimanie » mais aussi « Gothie ». À la fin du VIIIe siècle, le territoire est attribué en même temps que le comté de Toulouse à Guillaume d'Aquitaine, sous le nom de marquisat de Septimanie ou marquisat de Gothie.

En ce qui concerne l'actuelle Catalogne, la domination musulmane y est un peu plus longue. Lorsque les Francs reconquièrent les comtés de Pallars-Urgel, Ribagorza, Gerone, Barcelone (801), les habitants manifestent un grand attachement à la lex gotica, c'est-à-dire au code du roi Receswinthe ; aux IXe et Xe siècles, dans ces régions qui forment la marche d'Espagne, la notion de légalité publique est particulièrement vive, permettant à un homme libre d'attaquer en justice un comte, chose devenue totalement anachronique dans le reste de l'ex-Empire carolingien. Le nom même de la Catalogne pourrait venir du nom des Goths, mais cette étymologie est objet de discussion.

Gaut / Gautr
Gylfaginning, Skáldskaparmál, Grímnismál, Óðins nöfn , Friðþjófsrímur, Skíðaríma, Landrésrímur, Hjálmþérsrímur, Geiplur, Bjarkarímur, Griplur, Þrændlur, Skáldhelgarímur, Blávusrímur, Geirarðsrímur, Völsungsrímur

De même que les langues romanes reprennent certains noms de dieux romains pour les jours de la semaine, les langues germaniques utilisent les noms des dieux germaniques. Comme Odin était assimilé à Mercure (qui a donné son nom au mercredi) par les Romains, le nom du dieu se retrouve dans le nom de ce jour dans plusieurs langues germaniques : Wednesday en anglais, woensdag en néerlandais, onsdag en danois, norvégien et suédois (l'allemand et l'islandais employant en revanche des termes neutres, respectivement Mittwoch et miðvikudagur)

Dans les pays toulousains, malgré un siècle de royauté wisigothe, les Wisigoths n'ont pas marqué le paysage. Ils survivent cependant grâce aux légendes concernant le trésor d'Alaric, dont l'avatar le plus récent, encore actif de nos jours, est l'énigme de Rennes-le-Château.

L'héritier du trône d'Espagne porte encore de nos jours le titre de « Prince des Asturies ».

TomPhallosle 30 mai 2019 à 10:04  •   12314

Canis Gothis

Sans forme connue du nom avant le Xe siècle, on ne peut faire que des suppositions sur son origine. Néanmoins, l'une d'elles semble plus probable. Le nom Canigou est sans doute un composé tautologique basé sur la racine pré-indo-européenne kar ou kan répétée pour obtenir kankan. Kan prendrait pour le premier élément le sens de sommet rocheux et pour le deuxième à travers une forme plus tardive et apparentée au grec konos le sens de sommet en coin. Une évolution vers kani-kone aurait abouti à Canigó par affaiblissement du c intervocalique et enfin la chute du n en fin de nom ayant pour effet de produire un o accentué.

Parmi les autres explications se trouvent diverses origines linguistiques. Quoique pas toujours impossibles, elles semblent toutefois peu probables, notamment par le simple fait qu'une montagne aussi imposante que le Canigou a sûrement été nommée bien avant l'arrivée des Romains. Une origine latine du nom pourrait donner lieu à plusieurs explications. Cani (« chien ») suivi de jugum aurait désigné un sommet en forme de croc de chien. Canum (« blanc ») suivi de jugum (« sommet ») aurait le sens de sommet enneigé. Malheureusement en catalan, jugum se transforme généralement en jou et non en gou. On aurait aussi pu avoir canum suivi de conus (« cône ») pour désigner un sommet conique enneigé. Cependant, il est très improbable que le u atone de canum se soit transformé en i2. Il n'est pas rare que des sommets prennent des noms de personnes, tel le pic de Bugarach. On a pu donc y voir un nom de personne germanique, Canico, par rapprochement avec celui avéré au Moyen Âge de Enneco. Canico proviendrait du nom de personne Cani et signifiant utile, suivi du suffixe diminutif -k. On aurait alors eu un domaine de Canico dans les environs de Casteil où, justement, fut construit l'abbaye Saint-Martin du Canigou. Un passage de Canico vers Canicone aurait enfin donné Canigó, à l'instar d'exemples avérés tel que Ascahrone ayant donné Escaró non loin de là en Conflent

voir la vidéo

Fête du 02 février

Portus Veneris
C'est le nom antique de Port-Vendres. Les historiens pensent que ce nom vient d'un temple dédié a Vénus. Ce temple romain portait aussi le nom de Aphrodisium ou Fanum Veneris. Sa localisation précise ainsi que son existence font toujours débat de nos jours, malgré une affirmation de Pomponius Mela Géographe romain du 1er Siècle qui le plaçait en Gaule proche du cap Cervera (Cerbère) et de Pline l'Ancien (23-79 après J.C.) qui le situait à 40 milles de l'embouchure du Ter ( Estartit ) .


Roussillon
Ruscino est un antique oppidum ibère puis gallo-romain situé à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, en France. Il a donné son nom au Roussillon ainsi qu'au quartier actuel de Château-Roussillon qui se trouve au même lieu.

Pyrène
https://www.cnrtl.fr/definition/pyr-
http://www.pyreneetcompagnie.fr/ete/la-legende-de-pyrene/
https://lejournal.cnrs.fr/articles/voici-pyrene-le-nouveau-robot-humanoide

Aurore(s)
L'aurore ou les aurores désigne le moment de la journée où le bord du disque solaire apparaît à l'horizon. C'est plus précisément un moment de transition entre l'aube et le lever du Soleil. Lorsque le ciel est clair, l'horizon prend alors une teinte jaune-orangé. Dans le langage courant, l'expression « se lever aux aurores » est utilisée pour signifier qu'on se lève très tôt le matin.
Dans la liturgie catholique, elle correspond à l'heure de l'office du prime.
C'est aussi à ce moment que la première prière obligatoire, appelée fajr, est accomplie par les musulmans (celle-ci porte aussi le nom de sobh), et que la journée de jeûne commence (que ce soit pendant le jeûne obligatoire de Ramadan ou en dehors).

TomPhallosle 30 mai 2019 à 10:27  •   12315

Al Un

Enfin, en 409, une partie des Alains, conduite par Respendial, suit encore les Vandales et les Quades jusqu'en Hispanie. Là, ils errent sur les plateaux du centre de la Péninsule Ibérique, dans la région du Tage. Selon Isidore de Séville et l'évêque hispanique Hydace, en 411 les envahisseurs répartissent entre eux les territoires de la péninsule par tirage au sort. Une des deux tribus vandales et les Quades s'établissent en Galice tandis que les Alains s'établissent en Lusitanie et en Carthaginoise. Ils en seront brutalement délogés en 418 par les Wisigoths, qui les massacrent.

Leur périple avec les Vandales se poursuit alors jusqu'en Andalousie, et les clans alains d'Hispanie, très diminués par les attaques des Wisigoths, se placent sous l'autorité des Vandales unifiés : en 428, le roi vandale Genséric prend le titre de « roi des Vandales et des Alains », et emmène en 429 les 80 000 Barbares qui le suivent en Afrique du Nord. L'histoire des Alains s'y confond dès lors avec celle du « royaume Vandale d'Afrique » : fondé en 429. Le royaume vandale, qui va d'Alger à Carthage, est détruit par les troupes byzantines en 533/534, lors de l'éphémère reconquête byzantine de l'Afrique du nord, les Vandales et les Alains de Carthage ayant survécu se réfugient alors auprès des peuplades berbères.

L'une des rares traces de leur passage et de leur éphémère présence en Occident se trouve également en Espagne, où les Alains sont à l'origine d'une race de chiens robustes importés par eux, race qui a gardé leur nom : les alanos espagnols.
À l'est, leurs lointains cousins, après avoir survécu aux massacres des Mongols ou des Tatars de Tamerlan au XIIIe / XIVe siècle, et après avoir assimilé des éléments caucasophones, vivent encore actuellement dans le Caucase sous le nom d'Ossètes. Ces derniers sont majoritairement de religion chrétienne orthodoxe, avec une importante minorité musulmane. Une petite partie d'entre eux, alliés aux Mongols, vivent encore aujourd'hui en Mongolie, où ils portent le nom d'Asud.

Sur le plan culturel, seuls les Alains des Ier - VIe siècles sont des cavaliers nomades ou semi-nomades.

Au début du XIVe siècle, les Alains apparaissent en tant que mercenaires ou auxiliaires de l'empereur byzantin, Andronic II Paléologue, comme le signale l'historien catalan Ramon Muntaner lorsqu'il relate l'expédition de la Compagnie catalane en Orient.
Leur chef Georges Gircon débarrasse l'empire du chef des Catalans, Roger de Flor, le 4 avril 1305, à Andrinople, obéissant aux ordres de Michel IX, le fils du basileus. Ces Alains sont défaits plus tard, en 1306, par les Catalans, et Gircon est tué et décapité. Il semble que Gircon ne portait guère Roger de Flor dans son coeur, car à la suite d'une querelle entre les hommes de la Compagnie et des Alains, son fils trouve la mort, ce qui est source d'une haine qui n'allait être assouvie qu'avec la mort du César

Mangoup (en ukrainien et en russe : ?????? ; en tatar : Mangup ; en grec ??????? ou ?????/Doros), ou Mangoup Kale1, est une ancienne forteresse située au sud-ouest de la Crimée, à 21 km à l'est de Sebastopol, à proximité de la route reliant les localités de Ternivka et Zalisne.
Elle est bâtie sur un vaste plateau qui s'élève de 250 à 300 mètres environ au-dessus des vallées environnantes, protégée naturellement de trois côtés par des falaises à pic. La muraille d'enceinte a environ 1 500 mètres de long, la longueur totale des fortifications (y compris les barrières rocheuses naturelles de 20 à 70 m de hauteur) est de 6 600 m. Le site comporte de nombreuses sources.
La forteresse remonte au IIIe siècle de notre ère et fut probablement fondée par des Goths et des Alains

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raïon_de_Gagarine

TomPhallosle 30 mai 2019 à 10:41  •   12318

Déformation burgonde

La déformation volontaire du crâne - ou, d'un usage plus courant « crâne allongé » - était une pratique culturelle dans un certain nombre de cultures sur tous les continents : en Océanie ; en Afrique avec par exemple l'ethnie des Mangbetus (actuelle République démocratique du Congo) - qui avait une technique semblable à la déformation pratiquée dans l'Égypte antique par une certaine élite de la période amarnienne ; sur le continent européen chez les Burgondes ou certains habitants de la région de Toulouse ; en Asie chez les Huns ; dans les Amériques chez les Mayas, les Incas, et plusieurs autres peuples andins, ou dans la péninsule de Paracas (Pérou) - chez une civilisation bien antérieure (800 av. J.-C. - 200 apr. J.-C) à celle des Incas.

TomPhallosle 30 mai 2019 à 10:44  •   12319

https://fr.wiktionary.org/wiki/rada
https://fr.wikipedia.org/wiki/Radagaise

TomPhallosle 01 juin 2019 à 07:08  •   12407

https://www.thesun.co.uk/news/9125459/1000-year-old-buddhist-statue-skeleton-monk-inside/

TomPhallosle 01 juin 2019 à 07:13  •   12408

://youtu.be/V_ScYCmwZmo
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Asa_(Juda)

TomPhallosle 01 juin 2019 à 08:03  •   12410

Lorsque la ville fut établie sous le soutien de Périclès et sous le commandement de Lampon et de Xénocrite, la population s'organisa en dix tribus, selon l'organisation athénienne: il existait des tribus pour la population de 1. Arcadia , 2. Achaïe , 3. Elis , 4 . Béotie , 5. Delphi , 6. Doriens , 7. Ioniens , 8. population de Eubée , 9. les îles et 10. Athéniens.
Phylè ( grec : ???? , romanisé : Phule ., « Tribu, clan », pl phylai , ?????, dérivé deancienne ??????? grecque « à descendre, pour origine ») est un terme grec ancien pour la tribu ou clan . [1] Les membres du même phyle étaient connus sous le nom de symphyletai ( grec : ?????????? ), littéralement: membres de la même tribu . [2] Ils étaient généralement dirigés par un basileus
L'étymologie du basileus n'est pas claire. La mycénienne forme était * g?asileus ( linéaire B : ???? , qa-si-re-u ), ce qui dénote une sorte de fonctionnaire du tribunal ou chef de clan local, mais pas un roi réel. Sa forme hypothétique antérieure proto-grecque serait * g?atileus . [2] La plupart des linguistes supposent qu'il s'agit d'un mot non grec qui a été adopté par les Grecs de l' âge du bronze à partir d'un substrat linguistique pré-grec préexistant de la Méditerranée orientale . [3] Schindler (1976) plaide pour une innovation grecque du -eustype d'inflexion de matériel indo-européen plutôt que d'un prêt méditerranéen.
Anax (en grec : ???? ; de ????? , wánax ) est un ancien mot grec qui signifie « chef de tribu , seigneur, chef (militaire)». [1] Il s'agit de l'un des deux titres grecs traduits traditionnellement par «roi», l'autre étant le basileus , hérité de la Grèce mycénienne et notamment utilisé en grec homérique , par exemple d' Agamemnon . La forme féminine est anassa , "reine" ( ????? , de wánassa , elle-même de * wánakt-ja ).
Le titre grec a été comparé [ par qui? ] en sanscrit vanij , mot pour "marchand", mais utilisé dans le Rigveda comme titre d' Indra . Le mot pourrait alors provenir du proto-indo-européen * wen-a?- , plus ou moins "porteur de butin" (comparez l'étymologie de seigneur , "donneur de pain"
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Indra

TomPhallosle 03 juin 2019 à 09:47  •   12508

la connaissance pour certain

://youtu.be/Tu4ZLTgdz6g conception nazie
://youtu.be/_eNsrXf76sM le Pan Germanisme ésotérique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Algiz rune
https://www.adl.org/education/references/hate-symbols/aryan-nations
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wotanisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arianisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_d%27Osiris
://youtu.be/MDQsfDb1Dkw quatrième pyramide
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chakra
https://fr.wiktionary.org/wiki/lingam
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sephiroth_%28Kabbale%29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travaux_d%27Héraclès
https://fr.wikipedia.org/wiki/Omphale
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cthulhu
https://laspirale.org/texte-167-remi-sussan-yog-sothoth.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippase_de_Métaponte
https://fr.quora.com/Un-triangle-peut-il-avoir-trois-angles-droits
https://irem.edu.umontpellier.fr/files/2018/04/fiche_sequence_corde.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervalle_(musique)
http://clemvili.free.fr/TPE/4operations.html complémentarité à 9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Couleur_complémentaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_cartes_de_tarot
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samsara
https://fr.wikipedia.org/wiki/Éos
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_des_vents
https://fr.wikipedia.org/wiki/Géographie_(Ptolémée)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrolabe_planisphérique
..........


La connaissance pour tous

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kopimisme ou ctrl-c et ctrl-v



« Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme. Nous vivons sur une île placide d'ignorance, environnée de noirs océans d'infinitude que nous n'avons pas été destinés à parcourir bien loin. Les sciences, chacune s'évertuant dans sa propre direction, nous ont jusqu'à présent peu nui. Un jour, cependant, la coordination des connaissances éparses nous ouvrira des perspectives si terrifiantes sur le réel et sur l'effroyable position que nous y occupons qu'il nous restera plus qu'à sombrer dans la folie devant cette révélation ou fuir cette lumière mortelle pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d'un nouvel obscurantisme. »

-- H.P. Lovecraft, L'Appel de Cthulhu -- I. L'horreur d'argile ; édition présentée et établie par Francis Lacassin, Paris, Robert Laffont, 1991, p. 60


Liens pour répondre à une question d'un des membres. Je n'adhère pas aux idées mais je préfère comprendre que subir.
Question : mais où est donc passé Omphale ?
;)

TomPhallosle 03 juin 2019 à 17:26  •   12523

...Un "air de famille"... échelle cosmique


://youtu.be/IijZ_UpWVKU Jupiter Deus Pater
://youtu.be/d2wvk6MNb_Q ses enfants
et son héro mène Ganymède https://fr.wikipedia.org/wiki/Ganymède

://youtu.be/7BVKY63o6kk Saturne Dae Mater
://youtu.be/2CxxB-uoEaQ ses enfants ://fr.wikipedia.org/wiki/Dioné_(mère_d%27Aphrodite)


//youtu.be/fUdZM9He6F4?list=UUkMsSGlEMPRxhqvGj6qeucQ repérage nocturne et mythologie partie 1

En fait, je pense qu'ils ne se sont jamais vraiment "planqués"... c'est çà qui m'attriste le plus. J'aurai voulu apprendre ce genre de truc à l'école. Avis perso.

https://www.monnuage.fr/point-d-interet/la-statue-de-francois-arago-a2190160 Perpignan (avec ceinture zodiacale)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/statue-francois-arago-trone-jardin-observatoire-paris-1339529.html Paris
://youtu.be/XXVAJCBvTII Méridien de Paris


et en hommage à ce bloggeur
voir la vidéo?list=UUkMsSGlEMPRxhqvGj6qeucQ
calendrier à 11'00 (c'est marrant, je suis "bloqué" au même niveau que lui)

TomPhallosle 03 juin 2019 à 22:32  •   12559

voir la vidéo
écho écho écho

TomPhallosle 04 juin 2019 à 06:43  •   12566

L'année de confusion ou année de la confusion correspond à 708 A.U.C. (Ab Urbe condita) dans le calendrier romain (soit 46 av. J.-C.), qui précéda le début du calendrier julien de Jules César en 709 A.U.C.

Selon Censorin, l'année 708 A.U.C. compta 445 jours répartis en quinze mois, soit 90 jours de plus qu'une année ordinaire de 355 jours (23 jours en février, Mercedonius, et 67 jours supplémentaires), cela afin de compenser le décalage pris au fil du temps entre le calendrier romain et l'année tropique

« C. César, souverain pontife, voulant, sous son troisième consulat et sous celui de M. Émilius Lepidus, revenir sur cette erreur et la réparer, dut placer entre le mois de novembre et celui de décembre deux autres mois intercalaires de soixante-sept jours, bien qu'il eût déjà intercalé vingt-trois jours en février ; ce qui fit que cette année fut de quatre cent quarante-cinq jours ».

TomPhallosle 04 juin 2019 à 06:55  •   12567

Le Tohu-va-bohu ou Tohou-va-bohou ou Tohou ou bohou est un concept apparaissant au second verset de la Torah et de la Bible. Il est composé de deux mots hébreux tohu et bohu reliés par et. Le premier mot tohu signifie inhabité, inhabitable, le désert. Le second mot, bohu signifie vide. Les deux mots assemblés qualifient l'état du monde au moment de la création. Le second des termes bohu ne se rencontre que trois fois dans la Bible et est donc difficile à définir, et il est toujours lié à tohu.

Le concept a été repris dans la langue française au travers de l'expression tohu-bohu qui décrit une agitation confuse.

TomPhallosle 04 juin 2019 à 15:56  •   12574

https://www.theeternalcircle.net/world-map-1689-including-tartaria/?fbclid=IwAR18GVC6rfnQE4nSIJr6_UtY49OKnVAzGrA4wEK6YniNtX_PhP9C2Bpo_1g
https://www.theeternalcircle.net/walter-russell-chart-and-diagram-collection/
https://www.theeternalcircle.net/celestial-atlas-alexander-jamieson/

Des cartes, des cartes, oui mais des cartes d'amis :)

TomPhallosle 04 juin 2019 à 23:23  •   12599

3 coutumes différentes ou semblables. Joli rapprochement fait par ce bloggeur.
voir la vidéo
Cf déformation burgonde plus haut ;)

TomPhallosle 05 juin 2019 à 00:41  •   12601

Histoire de famille

https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Tancarville "Tancarville à Nostre-Dame !"
://youtu.be/Jy6uLDLg8Fs
https://www.geo.fr/voyage/video-mysteres-et-croyances-de-normandie-la-legende-des-deux-amants-172376


https://fr.wikipedia.org/wiki/Rollon dit le Rhou ou Rou ou « Rolf le marcheur »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Descendance_de_Rollon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Ier_de_Normandie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Ier_de_Normandie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Ier_de_Normandie dit le diable
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_le_Conquérant dit le batard
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_Beauclerc « Lion de Justice »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathilde_l%27Emperesse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_II_(roi_d%27Angleterre)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Coeur_de_Lion dit le Oc e No

Le 20 mars 1194, Richard débarque au port de Sandwich et retrouve l'Angleterre, où il reçoit un bon accueil. Durant son absence, son frère Jean fut près de conquérir le trône. Richard lui reprend une à une les forteresses, le château de Nottingham est le dernier à tomber. Enfin Richard décide de retourner dans ses terres continentales, Philippe Auguste ayant manoeuvré pour s'emparer de la Normandie en son absence
En janvier 1196, Richard assiège Gaillon dont Lambert Cadoc est le châtelain. Lambert Cadoc repère Richard du haut de la tour et le vise avec son arbalète : le trait atteint le roi au genou et tue son cheval

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_sans_Terre ou https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Ier_de_Bretagne ???

En avril 1202, Philippe Auguste rompt la paix faite avec Jean sans Terre et par conséquent, favorise à nouveau Arthur. Le jeune prince participe à la campagne du roi de France en Normandie. Après la prise de Gournay-en-Bray, il est armé chevalier par Philippe. Ce dernier va jusqu'à le fiancer à sa fille Marie. Il est proclamé duc de Bretagne, comte d'Anjou, du Maine, de Touraine et de Poitou.
Les ducs capétiens seront globalement fidèles aux rois de France ; il faudra attendre la guerre de succession de Bretagne et l'avènement de la dynastie des Montfort pour que les ducs s'affranchissent à nouveau de la tutelle française.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_III_de_Bretagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Succession_de_Bretagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_salique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VI_(roi_de_France) dit le fol
https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ier_(roi_de_France)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_IV_(roi_de_France)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XVI
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XVIII
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Ier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Charles_Dupont_de_l%27Eure
https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Arago

Il est le fils aîné de François Bonaventure Arago, propriétaire terrien, maire d'Estagel et juge de paix du canton en 1790 puis directeur de l'Hôtel de la Monnaie à Perpignan en 1795, et de Marie Anne Agathe Roig, fille d'un paysan aisé de la région

Cf Game of Thrones
://youtu.be/7L7bZLjSDcU

TomPhallosle 05 juin 2019 à 07:33  •   12605

Rouen de la Rota

Xavier Delamarre considère implicitement Rato- dans ce cas, comme une variante de Roto-, tout en ajoutant à propos du Ratumacos inscrit sur les pièces de monnaie des Véliocasses : « Mais il s'agit peut-être d'un autre mot ». Le sens de *roto- est restitué d'après le vieil irlandais roth « course » et le gallois rhod « course, roue, objet rond » (cf. latin rota « roue », allemand Rad « roue »), issus de l'indo-européen *ret(h) « courir, aller en char », d'où la signification déduite en gaulois de « roue » ou « course de char ». L'interprétation du second élément est plus assurée : il est issu du gaulois *magos « champ », puis « marché » cf. vieil irlandais mag « plaine, champ », vieux breton ma « lieu, endroit ». Le sens général de *Rotomagos serait donc celui de « marché de la roue » ou plutôt de « champ de courses » au regard de la passion qu'éprouvaient les Celtes pour les courses de chars.

L'historien Patrice Lajoye, rappelant que les formes les plus anciennes du nom sont en rato-, penche davantage pour une étymologie en « fortune, grâce » et pour une interprétation en « marché de la (bonne) fortune », lieu désignant une place commerciale. Cependant, ni les toponymistes Albert Dauzat et François de Beaurepaire, ni le linguiste Xavier Delamarre n'envisagent cette hypothèse. Ce dernier, dans l'entrée de son Dictionnaire consacrée à rato-, ratu- « fortune, grâce », n'émet pas l'hypothèse qu'un nom de lieu ait pu être créé à partir de cet élément.

On trouve en France de nombreux homonymes : Ratomagos (ancien nom de Senlis), Pondron (Oise, Rodomo 920), les différents Ruan, Rouans (Loire-Atlantique, Roem 1134), Rom (Deux-Sèvres, Rodom 961)
La langue islandaise est la seule langue scandinave à avoir conservé le nom de Rúðuborg (is) qui est l'adaptation par les Vikings du nom médiéval de la ville.

Rotomagus ou Rothomagus est le nom gallo-romain de l'actuelle ville de Rouen, romanisation d'un ancien Ratomagos / Rotomagos. Le toponyme procèderait des éléments celtiques roto/rato de signification incertaine et magos marché. La ville a été fondée sur la rive droite de la Seine durant le règne d'Auguste.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Amphithéâtre_de_Rotomagus

https://fr.wikipedia.org/wiki/Volques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ_de_Mars_(Rome)

Les Volques avaient une grande influence en Moravie, en compagnie des Boïens et des Cotini et autres tribus du Danube, ils contrôlaient un réseau très actif de routes reliées à la Méditerranée et aux territoires germaniques. Les prouesses de ces peuples et leur proximité ont mené à un emprunt de leur nom par les Germains (sous la forme « *Walh?z » (« *Walhaz » au singulier)) pour désigner les Celtes puis les Romains à la suite de la fusion des deux cultures.

Ce mot a été largement appliqué à toutes les anciennes provinces romaines incluant les Gallois, les Italiens et les Français (notez bien que pays de Galles est Wales en langue Anglaise à cause de l'ancienne écriture du G en W calligraphiée (ex : Guillaume Le Conquérant = Wilhelm der Eroberer) donc Gallois, Gaulois mais aussi Valois,sont identiques et on peut comparer l'anglais Welsh, le néerlandais Waal, l'allemand welsch, le suisse allemand Churwelsch (ancien nom du romanche, lequel était parlé à Coire), le Canton du Valais, le vieux norrois Valr (« Roman ; Français »).

Le mot a aussi été emprunté par les Slaves (sous la forme « *Vol?i », « *Volx? » au singulier), qui l'ont utilisé pour se référer aux Valaques (Roumains) et aussi Valls en Catalan.

Les Polonais l'ont appliqué non seulement aux Valaques (« Wo?osi ») mais aussi aux Italiens (« W?osi »). De plus, le nom hongrois de l'Italie (« Olaszország ») et l'ethnonyme archaïque Oláhok (signifiant « Valaques », i.e. « Roumains ») dérivent de la même racine. Le nom « *Walhaz » se retrouve dans « Valachie », « Wallon »,
et dans des mots allemands comme Welschschweiz (« Suisse francophone ») ainsi que Welschgraben (« tranchées françaises »), désignant anciennement une barrière défensive bourguignonne et aussi linguistique dans la vallée de la Bruche à Lutzelhouse.

carpentum pompaticum vehiculi genus [est], quasi carrum pompaticum. Plaustrum vehiculum duarum rotarum quo onera deferuntur: et dictum plaustrum, quia volvitur, quasi diceret pilastrum.
-- (Isidore de Séville, Etymologiarum libri, )

Lignarius generaliter ligni opifex appellatur. Carpentarius speciale nomen est; carpentum enim solum facit, sicut navicularius quia tantum navium est fabricator et artifex. Sarcitector dictus quod ex multis hinc et inde coniunctis tabulis unum tecti sarciat corpus. Idem et tignarius, quia tectoria lignis inducit.
-- (Isidore, Etymologiarum libri, XIX, 19)

charpentier
Relatif à la charpente, au charpentier.
Qualifie une grosse branche principale qui part du tronc de l'arbre.

TomPhallosle 05 juin 2019 à 08:41  •   12610

Moult ont Francheis Normans laidis
Et de meffais et de mesdis
Souvent lor dient reproviers,
Et claiment bigos et draschiers
Souvent les ont meslez au roi
Souvent dient : Sire, pourquoi
Ne tollez la terre as bigos ?
(Wace, Roman de Rou, XIIe siècle)

https://fr.wiktionary.org/wiki/god#en
https://fr.wiktionary.org/wiki/bigot
https://fr.wiktionary.org/wiki/goddamn
https://fr.wiktionary.org/wiki/gottverdammt
https://fr.wiktionary.org/wiki/verdammt
https://fr.wiktionary.org/wiki/tabarnak
https://fr.wiktionary.org/wiki/sbigottire#it
https://fr.wiktionary.org/wiki/sbalordire#it
https://fr.wiktionary.org/wiki/bacchetta#it
https://fr.wiktionary.org/wiki/bégard#fr
https://fr.wiktionary.org/wiki/béguin#fr
https://fr.wiktionary.org/wiki/bigue#fr
https://fr.wiktionary.org/wiki/bicornis#la
https://fr.wiktionary.org/wiki/bicorne#fr
https://fr.wiktionary.org/wiki/hostia#la
https://fr.wiktionary.org/wiki/Wotan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cernunnos (Kern Uno)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_du_Canigou
http://andresordes.e-monsite.com/pages/etymologie-de-canigou.html

La traduction usuelle du théonyme est « (dieu) cornu », mais il n'est pas certain qu'elle soit exacte (compte tenu des noms celtiques de la « corne » : gallois carn ou cyrn, breton karn et kern. Le thème kern - désigne en celtique expressément le sommet de la tête et il s'apparente aux mots indo-européens désignant des bêtes à corne en général et le cerf en particulier. L'élément -unnos est, quant à lui, un suffixe augmentatif dont la signification porte sur la qualité physique du morphème central. On pourrait ainsi traduire de façon littérale Cernunnos par « bellement corné », ou encore « belles cornes, beau cornu »

Je suis biaiseuse chez Paquin,
Pour mon métier j'ai le béguin
Quand mes parents m'voient pas rentrer
Y disent y'a pas à s'inquiéter
Elle est encore en train d'biaiser.
(Paul Marinier et Léo Lelièvre, La Biaiseuse., interprété par Marie-Paule Belle, 1982)

motherfucking
(Vulgaire) Putain de, saloperie de, fils de pute de, astie de, tabarnak de. Met une forte emphase au substantif qu'il accompagne, souvent avec une connotation très péjorative.

https://fr.wiktionary.org/wiki/me_cago_en_la_hostia

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?start=0&t=15361 Gargamel
https://context.reverso.net/traduction/francais-hebreu/la+gorge

C'est Kif-Kif tout ca :)

TomPhallosle 05 juin 2019 à 12:26  •   12622

https://www.info-sectes.org/pages/sectes.htm
https://www.info-sectes.org/occulte/index.htm
https://www.info-sectes.org/pages/index.htm

TomPhallosle 05 juin 2019 à 12:59  •   12625

pankration athlima et Polydamas

-Erroso ô proponita
-Érosthe

http://pangrationathlima.wordpress.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d%27Héra_à_Olympie

Pausanias écrit que le temple abritait les statues de Zeus et d'Héra en pierre calcaire (leur soubassement est visible dans le naos) accompagnées de nombreuses statues chryséléphantines (parmi elles, la réplique antique d'une oeuvre de Praxitèle, Hermès portant Dionysos enfant), l'arche de Cypsélos (coffre en cèdre orné de sculptures d'or et d'ivoire, représentant les scènes de la vie de ce tyran)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tégée
La statue d'Athéna Aléa précédant l'incendie était en ivoire et aurait été exécutée par Endoios, sculpteur de la seconde moitié du -VIe siècle. Sauvée des flammes, elle fut logée dans le nouveau temple.
Elle sera plus tard emportée par Auguste et exposée sur son forum à Rome. Sa remplaçante sera apportée par un des neuf dèmes.
Derrière cette Athéna étaient représentés Asclépios et sa fille Hygie, en marbre pentélique.
L'autel aurait été fait pour la déesse par Mélampous, fils d'Amynthaon, et représentait Rhéa et la nymphe Oinoé tenant Zeus encore enfant. Ces détails laissent à penser que ce culte était important bien avant le synoecisme politique de Tégée.

http://www.dicoperso.com/term/adb0aeb1aca2a9,,xhtml Rhéa ou Cybèle
https://www.esag.swiss/fr/mazi/ Oinoé


voir la vidéo
://youtu.be/ZJPjSaOcVwg?list=PLcv6K-fmEQdHd8AxhPZxHnzG43Qv9X9T9 la même entre la grotte et le désert

TomPhallosle 05 juin 2019 à 17:30  •   12641

Les langues polysynthétiques sont apparues dans de nombreuses régions du monde :
en Afrique, langues bantoues ;
en Amérique du Nord et en Sibérie, langues athapascanes et eskimo-aléoutes et les langues algonquiennes ;
en Amérique centrale et en Amérique du Nord, le nahuatl ;
dans le Caucase, langues caucasiennes de Transcaucasie ;
en Europe, basque et langues finno-ougriennes ;
en Australie, langues gunwinyguan.

https://en.wikipedia.org/wiki/Charles_K._Bliss

Les exemples de koinè sont nombreux : l'arabe littéraire, l'hindi des Fidji, le basque unifié, l'anglais néo-zélandais, ou, au Moyen Âge, l'occitan littéraire des troubadours.
L'usage d'une koinè peut dépasser la zone géographique d'origine de la langue et servir de langue véhiculaire entre locuteurs de langues maternelles différentes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Koinè

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_des_anges

TomPhallosle 05 juin 2019 à 18:54  •   12647

« Quand Adar entre, nous augmentons dans la joie. »
"Si nous augmentons chaque jour dans la joie, un mois d'Adar entier en plus signifie tellement plus de joie. Voilà quelque chose qui mérite d'être célébré !"
"c'est la servante qui mettra au monde sa maîtresse; on verra des bergers, va-nu-pieds et sans ressources, rivaliser en hauteur dans les édifices qu'ils bâtiront."

Hypothèse de scénario de science-fiction : une pause temporaire mondiale pour tenter de réunir les calendriers lunaire et solaire, les polythéismes et les monothéismes, l'Islam et les Christianismes, les Suds et les Nords, les pauvres et les riches ? à la Jules carrément, pfffiouu au dessus il y a l'soleil ! ;)

TomPhallosle 05 juin 2019 à 18:58  •   12650

Les archéologues se sont aperçus que le conduit d'évacuation des bassins était obstrué par un fragment de chapiteau, remblai fréquemment utilisé par les Romains. Mais en retournant le chapiteau, ils ont vu un visage tête en bas, poussé dans l'égout...Une telle découverte laisse imaginer le sort réservé à ce personnage, dans ces temps propices aux intrigues politiques. Cette découverte soulève également la question d'une fermeture symbolique de l'ensemble lors de son abandon.

https://www.lindependant.fr/2019/06/02/archeologie-la-villa-imperiale-de-la-nautique-se-decouvre-au-fil-des-mois,8234465.php?fbclid=IwAR3q7V50jAxh8v9GK-TKpPOWv_jA8jl6d--9n-CJHR7INPU7lG5wXfUquig

TomPhallosle 05 juin 2019 à 19:21  •   12655

Dans le poème de Nonnos, l'invention du vin est annoncée par plusieurs prédictions antérieures à l'épisode d'Ampélos. Dionysos-Zagreus, fils de Zeus et de Perséphone, a été tué par les Titans. Zeus se venge en ravageant la Terre par un incendie gigantesque, suivi d'un déluge qui noie le monde. Puis, « pour consoler l'humanité [...] Zeus prédit qu'il lui naîtra un fils et que ce fils créera le vin. Il sera la réincarnation de l'enfant qui a été tué et portera lui aussi le nom de Dionysos »

Plusieurs indices invitent à rapprocher le mythe d'Ampélos et la légende d'Hylas, l'éromène d'Héraclès, dont la disparition entraîne la fin de la participation d'Héraclès à l'expédition des Argonautes. Les références de Nonnos aux Argonautiques d'Apollonios de Rhodes et à l'Idylle XIII de Théocrite nourrissent un riche jeu d'intertextualités.
Nonnos revendique une filiation littéraire, mais s'approprie plutôt qu'il n'imite ses modèles. Le renversement est net : si la mort d'Hylas met fin à la participation d'Héraclès à l'expédition des Argonautes, au contraire celle d'Ampélos s'avère, grâce à sa métamorphose, bienfaitrice pour l'humanité

« sa transformation en vigne semble donc symboliser la manière dont le vin va -- et doit succéder à l'eau »

Enfin, le terme grec ampélos est une origine étymologique probable pour le nom d'Embla : Ask et Embla (Askr ok Embla en vieux norrois) sont, dans la mythologie nordique, respectivement le premier homme et la première femme créés par les dieux

Daria Gigli Piccardi, qui publie à Milan en 2003 une traduction commentée des douze premiers chants des Dionysiaques, propose une perspective globale du poème. En se fondant sur les parallèles avec la Paraphrase par Nonnos de l'Évangile selon Jean, elle défend la théorie d'une Paraphrase qui serait une préparation aux Dionysiaques.
Au-delà de l'analyse purement stylistique, elle relève de nombreux points communs entre les deux textes : la piété et culpabilité du Dionysos nonnien, le miracle du vin, la joie par la résurrection. Ainsi, « les parallèles entre Ampélos et le Christ sont trop fréquents pour être accidentels », et Gigli Piccardi estime que dans le monde dionysiaque, la foi en un bonheur post-mortem existe bien, malgré la prépondérance du bonheur terrestre. L'univers dionysiaque créé par Nonnos se fonde sur un syncrétisme néoplatonicien, qui peut s'adapter à la religion païenne comme à la chrétienne.
Les origines du christianisme coïncident chronologiquement avec l'apogée de l'expansion du culte de Dionysos, et des formes de syncrétisme « entre les cultes de dieux pareillement ressuscités et qui pouvaient tous deux élire domicile dans une coupe de vin » ont pu exister.

« Les jeunes gens avaient également le front ceint de pampre. Des hommes et des femmes, agitant des bâtons dorés, autour desquels s'enroulaient des ceps de vigne, accoururent pour donner la bienvenue aux nouveaux arrivés [...], alors on vit paraître, à demi couvert d'une tunique étincelante de diamants, un beau jeune homme aux plus belles formes : seulement ses hanches arrondies et sa taille trop grêle avaient quelque chose de féminin. Des lèvres légèrement bombées et des traits d'une mollesse indécise donnaient aussi au jeune homme une expression féminine ; mais en même temps son visage portait l'empreinte d'une intrépidité hautaine, d'une âme mâle et héroïque. »
-- Die Götter im Exil
T. Gauthier

Le nom Ampélos est fréquemment repris par un certain nombre de commerces vinicoles en France. Un navire italien de transport de vins, pris d'assaut en 1981 à Sète par le Comité régional d'action viticole......., porte également ce nom.
Les « Ampélofolies » sont, en Cabardès, une manifestation annuelle qui célèbre les truffes et le vin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ampélos

Et si cet Héraclès avait "piqué" un truc aux troyens, ce Paris n'a fait que le récupérer... Non ?

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TomPhallosle 06 juin 2019 à 02:31  •   12681

Bon, çà dure 3 heures, c'est sûr, mais ce bloggeur à selon moi le grand mérite d'avoir choisi entre "croire" et "savoir" malgré la complexité même de ces deux notions. Franchement, il assure. A voir.

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Il y a presque 1h de questions sans grande importance.

TomPhallosle 08 juin 2019 à 03:48  •   12744

Aujourd'hui le mariage de la soeur sier à Mars île.
Hira de la libertad.
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A tous ceux et celles qui rêvent encore de voyage. :)

TomPhallosle 09 juin 2019 à 17:52  •   12779

https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/la-chouette-dor-ou-le-tresor-volatil-12-les-aventuriers-de-la-chouette-perdue?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1559902092

Une chasse au trésor ?

TomPhallosle 09 juin 2019 à 22:10  •   12795

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TomPhallosle 09 juin 2019 à 22:43  •   12796

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aconitine
Usage non recommandé. Danger mortel.

TomPhallosle 10 juin 2019 à 00:40  •   12802

Le lac d'Iznik (en turc ?znik Gölü) est situé dans la province de Bursa en Turquie. Il a une surface de 290 km2 et sa profondeur maximale est d'environ 80 m. Son ancien nom, lac Ascanion, semble dériver d'un mot assyrien, ashguzai ou ashkuzai, signifiant « scythe ».

TomPhallosle 10 juin 2019 à 07:12  •   12804

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TomPhallosle 10 juin 2019 à 20:41  •   12826

https://www.geo.fr/histoire/tu-quoque-mi-fili-victoire-a-la-pyrrhus-11-expressions-heritees-de-lhistoire-romaine-195927

TomPhallosle 10 juin 2019 à 21:21  •   12829

La Cooper's Hill Cheese-Rolling and Wake est un événement annuel qui se déroule en mai sur la colline Cooper's Hill à Brockworth près de Cheltenham et de Gloucester
Il est difficile d'obtenir des informations précises au sujet de l'origine de cet événement, mais la tradition existe depuis au moins 200 ans. On suppose parfois que la course date de l'époque romaine ou serait un rite de guérison païen.

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TomPhallosle 10 juin 2019 à 22:17  •   12833

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gamla_Uppsala

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_Vasa

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Christine_de_Su%C3%A8de

Elle aimait bien lire. Et pour les autres :

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Je dois avouer que c'est une histoire bis cornues.

TomPhallosle 10 juin 2019 à 22:42  •   12835

A Louis XIV, dont les régiments de dragons mènent la vie dure aux protestants et qui s'apprête à révoquer l'Edit de Nantes, elle écrit:

«Puisque vous désirez savoir mes sentiments sur la prétendue extirpation de l'hérésie en France, je suis ravie de vous les dire, et comme je ne fais profession de ne craindre et de ne flatter personne, je vous avouerai que je ne suis pas fort du succès de ce grand dessein, et que je ne saurais m'en réjouir comme d'une chose fort avantageuse à notre sainte religion; au contraire, je prévois bien le préjudice qu'un procédé si nouveau fera naître partout..

Je considère aujourd'hui la France comme une malade à qui l'on coupe bras et jambes pour la guérir d'un mal qu'un peu de patience et de douceur auraient entièrement guéri. Mais je crains fort que ce mal ne s'aigrisse, qu'il ne devienne enfin incurable... Rien n'est plus louable que le désir de convertir les hérétiques et les infidèles, mais la manière dont on s'y prend est fort nouvelle, et puisque Notre Seigneur ne s'est pas servi de cette méthode pour convertir le monde, elle ne doit pas être la meilleure...»

«Il est vrai que l'âme n'a point de sexe... Le tempérament et l'éducation font toute la différence qui se remarque entre les sexes.»

«Les passions sont le sel de la vie ; on n'est heureux ni malheureux qu'à proportion qu'on les a violentes.»

(d'après Verena von der Heyden-Rynsch, Christine de Suède)

TomPhallosle 10 juin 2019 à 23:06  •   12837

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TomPhallosle 10 juin 2019 à 23:06  •   12838

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TomPhallosle 11 juin 2019 à 10:09  •   12847

Pour Virgile

ttps://fr.wikipedia.org/wiki/La_Barque_de_Dante_(Delacroix)
ttps://www.youtube.com/watch?v=r97G9WXHNhY
ttps://youtu.be/ye7KhJRh8g8
ttps://youtu.be/GCTLd8U3T0o

Attention, ca peut faire mal aux yeux et à la mystique. Ne laissez pas vos enfants (voire les Enfants de vos enfants) regarder ou jouer à ce hack'n'slash hautement symbolique et philosophique. Mais avec un minimum de référence, un esprit clair et disponible peut y voir une oeuvre d'art.
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TomPhallosle 11 juin 2019 à 11:40  •   12851

De fil en aiguille




Un terrain vierge avec une petite forêt de chênes millénaires, une envie folle de le valoriser.

Une personnalité un peu atypique, une passion du beau et de la nature, un doux rêveur avec un brin de culture.
Quelques recherches internet sur l'agriculture en permaculture, les jardins mandala, la forêt nourricière.
Une vilaine petite curiosité, une dérive vers les symboles bouddhistes, ésotériques, maçonniques, cabalistiques, symbolisme runique...
Des flash, des rapprochements avec les arts et les cultures anciennes et actuelles, la linguistique et la mythologie comparée (cultures primitives et indo-européennes), géographies sacrées et profanes, l'astronomie et les astrologies, les mythologies, les contes, les légendes, les proverbes et les coutumes du bassin méditerranéen, de l'ancien monde paganiste, étrangement si semblable aux visions animistes des cultures nordiques, proches, moyennes et extrêmes orientales. Oui, jusqu'à Shiva.

Quelques postulats comme le soleil se lève dans la même direction pour tous les peuples (selon la précession des équinoxe), la "journée" peut commencer au coucher du soleil, le calendrier peut être aussi luni-solaire, une carte peut se regarder à l'envers, on peut écrire en 3d (statuaire), on peut parler en symboles ou avec les mains (langue des signes), on peut supprimer les voyelles des mots pour se comprendre dans les langues indo-européennes, les étoiles sont bien plus vieilles que le premier des hommes contrairement à la peur du rejet et de la mort.
Des sites archéologiques ayant la même architecture géographique les plus connus étant les cromlech genre Gobleki Tepe, le plateau de Gizeh, le complexe de Baalbek et sa mini réplique du temple de Salomon, les dolmens, lingams et statues menhirs des nomades préhistoriques. Je suis allé jusqu'à trouver une symbolique compréhensible sur le pariétal de Lascaux en comparant certaines formes animales aux côtes (anciennes et actuelles) et fleuves de l'Europe et du nord Afrique.

J'ai commencé à transformer mon petit terrain (photo en avatar de Gargarine) en Jardin forêt camping chez l'habitant. J'essaye d'y faire apparaître, pour ceux qui le désirent, un mandala, astrolabe, carte des anciens chemins préhistoriques passant par Toulouges (66) croisement entre le méridien de Paris et le GR10 Pyrénéen. Je détaille un peu plus dans mes projets.


Voilou pour le petit résumé ;)
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TomPhallosle 11 juin 2019 à 13:05  •   12853

Portus Veneris
C'est le nom antique de Port-Vendres. Les historiens pensent que ce nom vient d'un temple dédié a Vénus. Ce temple romain portait aussi le nom de Aphrodisium ou Fanum Veneris. Sa localisation précise ainsi que son existence font toujours débat de nos jours, malgré une affirmation de Pomponius Mela Géographe romain du 1er Siècle qui le plaçait en Gaule proche du cap Cervera (Cerbère) et de Pline l'Ancien (23-79 après J.C.) qui le situait à 40 milles de l'embouchure du Ter ( Estartit ) .

TomPhallosle 11 juin 2019 à 13:23  •   12855

La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.
voir la vidéo?t=1498
à 25'00 l'épreuve de la foi

TomPhallosle 11 juin 2019 à 14:20  •   12858

bon, pour les amoureux de la neurone :
https://baron-de-synclair.blogspot.com/p/fibonacci.html

et pour noyer le poisson :
voir la vidéo


indices d'hiver

https://www.lindependant.fr/2017/08/27/casenoves-le-village-abandonne-au-pied-des-orgues-d-ille-sur-tet,3045463.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sibylle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Célestin_V
Au 60e vers du troisième chant de l'Enfer de sa Comédie, Dante place parmi les âmes damnées « l'ombre de celui qui, par lâcheté, a fait le grand refus (che fece per viltade il gran rifiuto) » https://fr.wikipedia.org/wiki/Prophétie_de_saint_Malachie
http://eschatologie.free.fr/docseglise/revelationsprivees/prophetiedespapes.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Sainte-Marie_de_Gérone
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Saint-Jean-Baptiste_de_Perpignan

TomPhallosle 11 juin 2019 à 15:34  •   12860

https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Goth
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blason_de_Catalogne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_valencienne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Îles_Baléares
https://fr.wikipedia.org/wiki/Provence-Alpes-Côte_d%27Azur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Sicile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comté_de_Gévaudan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérone
https://fr.wikipedia.org/wiki/Perpignan .....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sardes_(peuple)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sardes en https://fr.wikipedia.org/wiki/Lydie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Berbères
https://fr.wikipedia.org/wiki/Manès_(Lydie)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ménès_(pharaon)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_(fils_de_Noé)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Noé_(patriarche)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ziusudra
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bérose ou la grande année

« Bérose, traducteur de Bélus (l'interprète du dieu Bêl, le prêtre de Mardouk), attribue ces révolutions aux astres, et d'une manière si affirmative, qu'il fixe l'époque de la conflagration et du déluge. « Le globe, dit-il, prendra feu quand tous les astres, qui ont maintenant des cours si divers, se réuniront sous le Cancer, et se placeront de telle sorte les uns sous les autres, qu'une ligne droite pourrait traverser tous leurs centres. Le déluge aura lieu quand toutes ces constellations seront rassemblées de même sous le Capricorne. Le premier de ces signes régit le solstice d'hiver ; l'autre, le solstice d'été. Leur influence à tous deux est grande, puisqu'ils déterminent les deux principaux changements de l'année. J'admets aussi cette double cause; car il en est plus d'une à un tel événement ; mais je crois devoir y ajouter celle que les stoïciens font intervenir dans la conflagration du monde. Que l'univers soit une âme, ou un corps gouverné par la nature, comme les arbres et les plantes, tout ce qu'il doit opérer ou subir, de son premier à son dernier jour, entre dans sa constitution, comme en un germe est enfermé tout le futur développement de l'homme »

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TomPhallosle 11 juin 2019 à 19:03  •   12873

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mu?hu??u
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ningishzida
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tishpak
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ea_(divinité) et https://fr.wikipedia.org/wiki/Enlil
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marduk et https://fr.wikipedia.org/wiki/?arpanitu

Chaque année au nouvel an, les dieux de Babylone et de Borsippa viennent lui rendre hommage lors des festivités de l'Akitu qui durent 12 jours à compter de l'équinoxe de printemps ; une grande procession s'organise le neuvième jour sur la voie sacrée. Le huitième et le onzième jour, les dieux se réunissent dans son temple, le saluent avec crainte, se tiennent agenouillés devant lui pendant que les destins se fixent irrévocablement pour l'année entière. La suppression de ces solennités, en temps de guerre ou de malheurs publics, était une calamité dont on faisait mention dans les annales de la cité.
Borsippa, ou Barzipa, est une ville antique de Mésopotamie. Elle correspond au site actuel de Birs Nimrud, à environ 20 km au sud-ouest de Babylone. C'est la cité du dieu du savoir et de la sagesse, Nabu, et de sa parèdre, Tashmêtum.

Nabû est le dieu mésopotamien du savoir et de l'écriture.
Selon la mythologie babylonienne, c'est le fils de Mardouk et de Sarpanitu. Sa parèdre est Tashmetu. Ce dieu est en fait attesté depuis longtemps en Syrie, à Ebla (XXIVe siècle av. J.-C.). Il apparaît en Mésopotamie du Sud au début du IIe millénaire av. J.-C.
Son temple principal se trouvait à Borsippa, près de Babylone. Il était nommé Ezida, ce qui veut dire « Temple pur » en sumérien. Les temples dédiés à Nabû sont relativement nombreux, notamment en Assyrie où il était très apprécié.
On attribuait à Nabû la planète Mercure. Son nom pourrait se rapprocher de la racine sémitique signifiant « prophète », ou d'une autre signifiant « brillant ». Il était chargé d'inscrire sur ses tablettes le destin de chaque humain. Il est devenu un dieu important aux périodes tardives, néo-babylonienne et néo-assyrienne. Son symbole est le calame associé à la tablette. Son animal symbole était le même que celui de son père, le dragon-serpent.

Marduk était associé à la planète Jupiter, qui était l'objet de savants calculs ainsi que de représentations géométriques afin de pouvoir calculer sa trajectoire.

Le nom « Jupiter » vient de l'évolution d'un nom composé d'origine indo-européenne « Dyaus phater » signifiant « Ciel père », que l'on retrouve dans le grec et le védique Dyaus Pita. La première partie du composé appartient à la famille formée sur dyew, racine indo-européenne désignant « la lumière diurne », et sur laquelle est également formé le mot latin dies, « le jour ». On trouve même Diespiter chez Plaute et Varron pour désigner Jupiter.

Jupiter, en latin Juppiter ou Iuppiter (génitif Jovis), est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s'y trouvant. Il est aussi le maître des autres dieux et est originellement un dieu du ciel, caractéristique que l'on retrouve dans son association aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires des prêtres de Rome. Il a pour attributs l'aigle et le Foudre. Il est assimilé à Zeus chez les Grecs et à Dyaus Pitar -- parfois Shiva -- chez les Hindous.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieu_le_Père

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baalbek
voir la vidéo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cabestan
https://fr.wiktionary.org/wiki/vindas

Cabestany est située dans la plaine côtière du Roussillon, juste au sud-est de Perpignan, à proximité de l'étang de Canet-Saint-Nazaire. Son territoire s'étend entre les fleuves de la Têt (la Tet) et du Réart. Il s'agit pour l'ensemble d'une ancienne zone marécageuse, occupée autrefois par des étangs aujourd'hui asséchés.

Le nom catalan de la commune (de Cap, « Tête » et « Estany », lac) n'a pas été francisé (du latin caput et stagni, même sens).
Les premières mentions du nom sont Cabestagnium en 927 et Caput stagnum en 1042.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Martin_du_Canigou
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Michel_de_Cuxa
ou fallait pas envoyer des prêtres en Indes :)

TomPhallosle 12 juin 2019 à 02:39  •   12888

St Jean de Fos

On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom "Litenis".
Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Saint-Guilhem-le-Désert et Aniane.
La place a été successivement fortifiée au Moyen Âge.

https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&id=B74BCBC7E1381468F1DC9A68BD219EAD3BBF4722&thid=OIP.TRWnCZ_6ZZFIGYf6ReYigQHaFj&mediaurl=http%3A%2F%2Fwww.mas-des-elfes.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F05%2Fvillage1g.jpg&exph=600&expw=800&q=saint+jean+de+fos+place&selectedindex=0&ajaxhist=0&vt=0&eim=0,1,6

La façade et le Rdc du restaurant sont à voir.

TomPhallosle 12 juin 2019 à 02:45  •   12889

https://www.huffingtonpost.fr/entry/chine-wikipedia-bloque-ban_fr_5cdbc16fe4b0c39d2a13766e

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/chine-le-permis-a-points-du-comportement/5754701871001/
Le comportement social des citoyens chinois sera noté dès le 1er mai 2018. Cette note sociale sera établie à partir de différents critères : situation financière, opinions politiques, et tout ce qui permet d'évaluer le comportement des citoyens... Un vélo mal garé, une cigarette dans un espace non fumeur, un billet de train non valable... autant d'incivilités qui feront baisser la note sociale ! Les citoyens mal notés pourront se voir restreindre l'accès sur les vols aériens, dans les trains, dans les hôtes de luxe ou se voir refuser l'inscription de ses enfants dans une école huppée. Ce permis de comportement sera généralisé en Chine et obligatoire à partir de 2020.

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MERDE !!!!!! bordel de merde, comment j'ai pu zapper un truc pareil !

LibertEchEriele 12 juin 2019 à 06:48  •   12892

Tu n'es pas le seul!
Merci Séb, j'étais en manque de merde à ruminer 😉
Hier soir, j'avais juste entrevu une émission sur angola, une prison américaine où les détenus sont invités à participer à du hard rodéo, en tant qu'acteurs, chair humaine bien sûr, pour avoir la permission de voir leur famille 😡

JuLLyle 12 juin 2019 à 09:46  •   12903

Eh oui ! J'ai découvert ça durant un épisode de Black mirror et quelques semaines plus tard, bim j'ai vu que c'était réel. Je suis partagée entre le génie des scénaristes de cette série et le dégout de cette société !

TomPhallosle 12 juin 2019 à 13:40  •   12923

Yep Grrrrrrr ! Et cette fois ce ne sont pas de doux ronronnements !

D'après le Shiji (livre d'annales dû à Sima Qian, un historien de cour de la dynastie Han), après l'unification de la Chine par l'empereur Qin Shi Huang en 221 av. J.-C., son chancelier Li Si lui suggéra de supprimer les discussions intellectuelles pour unifier la pensée et l'opinion politique.

"Quiconque utilisera l'histoire pour critiquer le présent verra sa famille exécutée"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_des_livres_et_enterrement_des_lettrés


k?ng hu? wèi l?ng sh?n d?ng luàn liú xiàng yuán lái bù dú sh?
(traduction : Des cendres de l'incendie, avant qu'elles soient froides, la révolte éclata à l'est du mont Xiao. De là émergea l'inculture de Liu Bang et de Xiang Yu.) Zhang Jie






Pour en revenir à ceux qui aiment l'archéologie, les mythes, le soleil et la mer et surtout dispo cet été
https://www.la-clau.net/info/12548/saccage-archeologique-en-puissance-a-port-vendres
Il y a urgence.

TomPhallosle 12 juin 2019 à 13:48  •   12925

Enfin, cui bono ? (clin d'oeil aux derniers arrivés)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sextus_Roscius

TomPhallosle 12 juin 2019 à 14:05  •   12926

pour en revenir aux chinois :

La tradition veut qu'ayant été déçu par deux fangshi (alchimistes) en cherchant à prolonger sa vie, Qin Shi Huang aurait ordonné l'enterrement vivant de plus de 460 lettrés de la capitale, deux ans après la proscription des livres. Cette croyance était basée sur un autre passage du Shiji (chapitre 6) :

« Le premier empereur ordonna alors au censeur impérial d'enquêter sur les lettrés un par un. Les lettrés s'accusèrent mutuellement, et l'empereur décida personnellement de leur châtiment. Plus de 460 d'entre eux furent enterrés vivants à Xianyang, et l'évènement fut annoncé à tous sous le ciel pour avertir leurs disciples ; beaucoup d'autres furent exilés vers les régions frontalières. Fu Su, le fils ainé de l'empereur, le conseilla ainsi : "L'empire vient juste d'aboutir à la paix, et les barbares des frontières ne se sont pas encore rendus. Les lettrés vénèrent Confucius et le prennent comme modèle. Votre serviteur craint, si Votre Majesté les punit si sévèrement, que cela cause de l'agitation dans l'empire. Veuillez prendre cela en compte, Votre Majesté". Cependant, il ne réussit pas à fléchir son père, et fut envoyé garder la frontière en un exil de facto. »
Wei Hong, au IIe siècle, fit un récit des mêmes évènements, en portant à 1200 le nombre de lettrés enfouis.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mausolée_de_l%27empereur_Qin

Des soldats ? des lettrés ? des bassins de mercure liquide ? des 0 en trop ?

TomPhallosle 12 juin 2019 à 14:13  •   12927

et en mythologie moderne :
https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/revue/8-68.pdf

TomPhallosle 12 juin 2019 à 15:18  •   12928

Et pour ceux qui cherchent du soleil, le rec de mon terrain l'omphalos avec mes amis les piafs
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=136095367577663&id=100035316022460

TomPhallosle 12 juin 2019 à 18:42  •   12935

"On comprend alors mieux pourquoi en égyptien le mot "couleur" est synonyme de "nature", "disposition", "qualité" et était associé à l'essence profonde de l'objet. C'est la raison pour laquelle on disait qu'il était impossible de connaître la véritable couleur des dieux. Dans l'art pictural, les couleurs avaient une signification précise, indépendante de leur valeur esthétique. Ainsi la couleur attribuée à la peau des hommes -rouge brique- et à celle des femmes -jaune- permettait de distinguer les deux sexes."
https://www.egyptos.net/egyptos/viequotidienne/la-symbolique-des-couleurs-dans-l-egypte-antique.php

Lapiz lazuli
Le nom dérive du latin lapis, qui signifie pierre, et de lazuli qui signifie azur et qui vient lui-même du persan, lâdjaward, lui-même du sanskrit raja varta, qui veut dire portion de roi (raja : roi, varta : portion).
et
cornaline
La cornaline (étymologie : le fruit rouge du cornouiller (cornus mas), qui tire son nom du latin cornu (qui signifie corne, car le bois en est dur comme de la corne) est une variété de calcédoines rouges.

https://www.auxjoyauxdelanature.com/colliers-divers/602-collier-afghan-en-lapis-lazuli-et-cornaline.html

TomPhallosle 12 juin 2019 à 18:51  •   12936

La localité comtale de Looz, actuellement dans la province belge de Limbourg, s'écrivait en néerlandais Borgloon, en flamand ancien Borcleon, Borcleon, Borchloen ou Borchloën, mais aussi en langue romane ou wallon ancien Borcklain, Loos, Lootz ou Los, très rarement "Bourg Los". Un château est construit au XIIe siècle sur une partie de l'ancienne enceinte défensive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigefroid_de_Luxembourg

TomPhallosle 12 juin 2019 à 19:32  •   12940

Les béguins de Languedoc
Les béguins de Languedoc étaient pour la plupart des membres du Tiers-Ordre franciscain, inspirés par les franciscains spirituels dont notamment Pierre de Jean Olivi. Interprétant l'Apocalypse de façon radicale, et convaincus de vivre la Fin des Temps, ils furent persécutés à partir de 1318 comme hérétiques par l'Église du pape d'Avignon Jean XXII (1316-1334).

Les bégards de Bruxelles
L'église des bégards, à Bruxelles, ne fut achevée qu'en 1718. Plus tard encore, le 26 juin 1752, la première pierre d'un nouveau couvent fut posée au nom du prince de Hornes.

Les bégards de Liège cf Béguinage Saint-Christophe de Liège.

Bill beau béguin
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maître_Eckhart
Marie-Anne Vannier, Cheminer avec Maître Eckhart : Au coeur de l'anthropologie chrétienne, Perpignan, Artège Éditions,

TomPhallosle 12 juin 2019 à 20:01  •   12941

https://www.doc-du-juriste.com/droit-public-et-international/droit-constitutionnel/dissertation/lien-souverainete-etat-maitrise-territoire-449051.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Habeas_corpus
voir la vidéo
La provocatio, du latin provocare (qui peut se traduire par « appeler » ou « faire venir ») est une procédure destinée à faire porter une affaire judiciaire devant un iudex unus ou devant le peuple. La provocatio ad populum, par exemple, instaure un droit d'appel au peuple auquel peut recourir tout citoyen soumis à la coercition capitale d'un magistrat supérieur, ce qui lui permet de porter l'affaire devant les comices, une assemblée populaire.
voir la vidéo
(1949) Calque du chinois Zhonghuá Rénmín Gònghéguó, lui-même composé de Zhonghuá (« Chine »), rénmín (« peuple ») et gònghéguó (« république »), littéralement « République du peuple de Chine »
ttps://youtu.be/507HStKtw-I datagueule

Ce n'est pas aussi simple que ca bien sûr mais :
ttps://youtu.be/YciyjZTFUAA royalisme
ttps://youtu.be/rw4aZonBFoU anarchisme
ttps://youtu.be/kolNQvqJbPU populisme

TomPhallosle 12 juin 2019 à 20:30  •   12942

Pendant cette seconde année, les décemvirs abusent de leur pouvoir et gouvernent avec despotisme, brimant la plèbe et ignorant le Sénat. Appius Claudius Sabinus, le plus puissant d'entre eux, s'attire la haine du peuple. Au bout de l'année, ils ajoutent deux nouvelles lois aux précédentes, d'où le nom de « Loi des Douze Tables ». Selon Diodore de Sicile, ces deux nouvelles lois ne sont ajoutées que l'année suivante, en 449 av. J.-C., par les consuls qui succèdent aux décemvirs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Décemvir_à_pouvoir_consulaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_Douze_Tables

De cette crise politique interne importante, les Romains retirent les fondements du droit romain que constitue la Loi des Douze Tables. Celle-ci fonde l'égalité des patriciens et des plébéiens devant une loi enfin rédigée et visible de tous. Les droits des citoyens romains sont désormais garantis par ce corps de lois écrit accessible à tous et qui sert de référence.
Les magistrats ne peuvent donc plus exercer un pouvoir arbitraire et le citoyen attaqué peut désormais invoquer les lois écrites pour se défendre. La codification des lois romaines semblent sonner comme une victoire des plébéiens sur le pouvoir des patriciens mais si on y trouve en effet des lois qui leur sont favorables, on trouve également des mesures annonçant la volonté des patriciens de s'organiser en un système de caste fermée. Ainsi, une des douze lois, qui est remise en cause à peine quelques années plus tard, interdit les mariages mixtes patricio-plébéiens

TomPhallosle 12 juin 2019 à 20:34  •   12943

Le calendrier républicain romain


Initialement composé de 10 mois, le calendrier romain a été complété de deux nouveaux, janvier et février. Le nombre de jours dans un mois a été harmonisé entre nombres pairs et impairs, selon une ancienne superstition religieuse.

Il a commencé comme le calendrier local de la ville de Rome, censément élaboré par Romulus environ sept ou huit siècles avant l'ère chrétienne. L'année commençait en mars et se composait de 10 mois, six de 30 jours et quatre de 31, faisant un total de 304 jours : il finissait en décembre, pour être suivi de ce qui semble avoir été, le temps de l'hiver, d'un nombre de jours non comptés. Numa Pompilius, selon la tradition, le deuxième roi de Rome (vers 715-673 av. J.-C.) est censé avoir ajouté deux mois, janvier et février pour combler la lacune, et d'avoir augmenté le nombre de jours de 50.

Pour obtenir le nombre de jours suffisant pour ces nouveaux mois, on dit qu'alors il déduisit d'un jour les mois de 30, de ce fait il avait 56 jours à partager entre janvier et février. Mais depuis que Rome s'était développée, une crainte superstitieuse des chiffres pairs s'était installée, en janvier a été placé un jour supplémentaire ; février qui finissait aussi avec un chiffre pair, entrait dans l'exception car ce mois était dédié aux dieux infernaux et un nombre pair était considéré comme approprié. Ce système avait une année de 12 mois pour 355 jours, un nombre impair.

Le prétendu calendrier républicain romain aurait été construit par l'Étrusque Tarquin (616-579 av. J.-C.), le cinquième roi de Rome selon la tradition. Il voulait que l'année commençât en janvier puisqu'il a contenu les fêtes du dieu des Portes (plus tard le dieu de tous les commencements), mais après l'expulsion de la dynastie étrusque vers 510 av. J.-C., cette réforme particulière a été abandonnée. Le calendrier républicain romain contenant toujours 355 jours, avec février ayant 28 jours ; mars, mai, juillet et octobre 31 ; janvier, avril, juin, août, septembre, novembre et décembre 29. C'était fondamentalement un calendrier lunaire trop court de 10 jours OE par rapport à l'année tropique de 365 jours OE.

Afin d'empêcher le décalage évident avec les saisons, un mois intercalaire, Intercalavi, ou Mercëdonius (de merces, signifiant des salaires, puisque les ouvriers étaient payés à ce moment d'année), ont été insérés entre le 23 et 24 février. Il se composait de 27 ou 28 jours supplémentaires une fois tous les 2 ans, dans les périodes historiques au moins, les cinq jours restants de février étaient omis. L'intercalation était donc équivalente à 22 ou 23 jours additionnels, de sorte que, pour une période de 4 ans, tous les jours du calendrier se soient élevés (4 x 355) + 22 + 23, d'où 1.465 jours qui ont donné une moyenne de 366,25 jours par an.

L'intercalation était le devoir des pontifes, un conseil qui aidait le chef des magistrats dans ses fonctions sacrificielles. Les causes de leurs décisions étaient gardées secrètes mais le plus souvent, pour des raisons de négligence, d'ignorance voire de corruption, les intercalations étaient irrégulières et le chaos saisonnier en a résulté. Malgré ceci et le fait qu'il avait lieu d'un jour de trop par rapport à l'année tropique, une grande partie du calendrier romain modifié a été reporté vers le calendrier grégorien actuellement d'utilisation générale.

https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-calendriers-civilisations-antiques-27/page/7/

et 1 à la droite, et 2 à la sinistre, et 3 à la dextre, et 4 à la gauche...
ttps://youtu.be/zT1avZJB-_M Mais pourquoi les gauchers ?

TomPhallosle 13 juin 2019 à 07:57  •   12946

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TomPhallosle 13 juin 2019 à 08:52  •   12948

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/K%27inich_Janaab%27_Pakal_Ier
J'aime bien sa petite mère aussi ;)

TomPhallosle 13 juin 2019 à 09:09  •   12950

Shéhérazade ou plus traditionnellement Schéhérazade (persan : sahrzad, qui signifie « né(e) dans la ville » ou « enfant de la ville ») est un personnage de fiction et conteuse du livre des Mille et Une Nuits. Le noyau de ces histoires est formé par un ancien livre persan nommé Hezar-afsana (Les Mille contes).

Chahriar (aussi transcrit Shahryar ; en persan : / sahryar, signifiant « le grand roi ») est le Roi des Rois sassanide de fiction dans le Livre des Mille et Une Nuits, qui se fait raconter des histoires par Shéhérazade.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_Sept_Vizirs

Elle se la Sarah compte ou sha râ koin te... fille du soleil

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Istakhri

TomPhallosle 13 juin 2019 à 10:18  •   12951

Rus de kiev

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Riourikides

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Nevski
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ivan_le_Terrible
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9dor_Ier

TomPhallosle 13 juin 2019 à 14:02  •   12959

Divinité principale du panthéon arabe, il était connu sous le nom de Seigneur de la Ka'ba. Il était le père de la Triade des déesses Allât, Al-'Uzzâ et Manât, les Filles de Hubal. En dehors de l'Arabie du sud, son nom apparaît seulement dans une inscription nabatéenne où il est associé à deux autres divinités, Dhu-al-Sharâ (Dusarès), et Manawatu (équivalent arabe nabatéen de Manât). Il est d'origine assez obscure, mais on a pu rapprocher son nom de l'araméen esprit.

Certains auteurs arabes modernes estiment que son nom vient de baal, appellation des dieux cananéens et phéniciens, précédé de hou, article défini dans un dialecte cananéen. Selon Muhammad ibn Ishaq (VIIIe siècle), sa statue aurait été rapportée de voyage par 'Amr ibn Luhay, descendant de Qahtan et roi de Hijaz, à l'époque où les Khuza'a étaient responsables de la Ka'aba, et placée sur le toit de l'édifice. Il l'aurait obtenue à Moab (ibn Ishaq) ; les anciens ikhbaris (chroniqueurs oraux) citent Cham, qui englobait Moab, comme son lieu d'origine.

D'après Ibn Ishaq, la statue de la Ka'aba était une effigie anthropomorphe en cornaline ; la main droite, jadis brisée, aurait été remplacée par une main d'or par les Quraysh. Les voyageurs de retour de leur périple venaient le voir, en faisaient le tour et se rasaient la tête devant lui avant de rentrer chez eux. On pratiquait aussi devant lui une divination à l'aide de sept flèches pour les événements importants, ou quand un doute planait sur la paternité d'un enfant, qui était déterminée selon que la flèche portait la mention sarih (pur) ou mulsag (pièce rapportée).

Une tradition islamique rapporte qu'Abd al-Muttalib ayant promis un fils en sacrifice à Houbal qui l'avait aidé à retrouver la source Zamzam, le sort aurait tout d'abord désigné Abdallah, père de Mahomet. Sur les conseils d'une devineresse, on aurait proposé au dieu cent chameaux en échange. Après dix divinations, chacune suivie d'une augmentation du nombre des chameaux, Abdallah eut la vie sauve contre mille chameaux.

Les Romains conservaient pieusement dans le temple de Jupiter Capitolin les Livres sibyllins, qui auraient été vendus par une vieille femme (peut-être la Sibylle de Cumes) à Tarquin le Superbe, au VIe siècle av. J.-C. Elle s'était rendue auprès du roi avec neuf livres oraculaires en lui en demandant une énorme somme. Le roi se moqua d'elle et la renvoya ; elle brûla trois des livres, et lui offrit les six restants pour la même somme. Tarquin refusant toujours, elle en brûla trois autres, et lui offrit les trois derniers, toujours au même prix. Cette fois-ci Tarquin consulta un conseil de prêtres, les Augures, qui déplorèrent la perte des six livres et lui conseillèrent d'acheter ceux qui restaient.

Après avoir conquis la Mecque, Mahomet aurait brisé l'idole de Houbal en même temps que les 360 autres que la Ka'aba était censée contenir.

Dans ses Dissertations, au IIe siècle, Maxime de Tyr rapporte, à propos d'un rite d'adoration d'un bétyle dans la province romaine d'Arabie (capitale Pétra), que: « les Arabes adorent aussi, mais je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire. »

Selon le Coran, la Kaaba a été reconstruite par la main d'Abraham et de son fils Ismaël, ceci en s'aidant d'une éminence, appelée Station d'Abraham. D'autres traditions islamiques clament que la Kaaba a été construite la toute première fois par Adam lui-même et qu'il s'agissait du premier temple sur Terre. Dans la tradition musulmane [réf. nécessaire], la Kaaba fut détruite et reconstruite dix fois avant l'islam, deux fois ensuite.
Selon la tradition islamique (Sahih al-Bukhari), à l'avènement de l'islam, la Kaaba contenait déjà plus de 360 idoles (représentant probablement les jours de l'année) dont les représentations de certains prophètes et de Marie ainsi que des pierres ou statues de divinités pré-islamiques. Les plus vénérées et les plus plébiscitées étant Hubbal, al-Lat, al-`Uzza et Manat. Ces trois déesses sont citées dans le Coran dans la sourate L'étoile.

Pour Jacqueline Chabbi, la tradition islamique des 360 idoles semble étre sortie de l'imagination du collecteur de tradition, Ibn al-Kalbi (737-819)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Banu_Khuza%27a
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaaba
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fihr_ibn_Malik

TomPhallosle 13 juin 2019 à 14:03  •   12960

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronicon_Paschale
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronicon_Britannicum
http://theleme.enc.sorbonne.fr/dossiers/notice1.php


Après l'incendie du Capitole (-83) où les livres sybillins furent perdus, plusieurs missions furent envoyées dans les pays supposés héberger des sibylles, afin de reconstituer les ouvrages disparus. Contrôlés et expurgés par Auguste et Tibère, ils furent finalement détruits par des chrétiens quelques siècles plus tard, en l'an 406, sous l'empereur Honorius (395-423), en raison de la prédiction leur imputant la fin du Monde.

« Voici venir les derniers temps prédits par la sibylle de Cumes et de nouveau l'ordre qui fut au commencement des siècles. Voici revenir la Vierge et voici l'âge d'or. Voici que va descendre du haut des cieux une race nouvelle. Diane pure et lumineuse, protège cet enfant qui va naître et, fermant l'âge de fer, ressuscitera sur toute la terre la génération du siècle d'or."
Virgile

En réalité le texte des Livres sibyllins était d'une obscurité telle que des siècles plus tard, Cicéron, peu enclin à la crédulité, écrivit qu'on pouvait en tirer ce qu'on voulait au gré des circonstances.

TomPhallosle 13 juin 2019 à 15:04  •   12961

Le nom des celtes Veneti serait basé sur la racine celtique veni- signifiant 'lignée', 'race', 'clan', 'famille' (cf. irlandais fine, 'tribu' ; vieux breton guen, 'race, 'famille', breton gouenn, 'race', tous issus de uenia), dérivé en -et-. Les Venetes seraient ainsi, "ceux du clan" : la rusticité de cet ethnonyme plaide pour son ancienneté.

Le terme celtique remonte à l'indo-européen ven(i)- désignant 'le clan, 'la famille' et 'ceux qui y sont apparentés'. Le thème indo-européen est également l'origine du germanique weniz (cf. vieux haut allemand wini, vieux norrois vinr, norvégien venn, 'ami', etc.). Il en reste également une trace italique dans le latin vindex de veni-diks.
Il est possible également d'y reconnaître un dérivé venet-, 'apparentés', 'amicaux', 'marchands'.

L'ethnonyme armoricain aurait la même origine linguistique que les différentes attestations du même type :
dans la zone celtique : le lac de Constance était le Venetus Lacus, il y avait la tribu des Venedoti au Pays de Galles (Venedotia > Gwynnedd) ou encore les toponymes tels Vieu (Ain, de Venetoni-magus ou Vénès (Tarn, Venetium 1358), etc.

et en dehors, là où sont généralement attestées des langues indo-européennes en Europe, y compris peut-être en Hittite, où une source est mentionnée comme « -Wa-na-at-ti-ja-ta », et d'où également le terme Weshesh, Ouashasha ou Weshnesh pour désigner l'un des peuples de la mer. Il s'agit des Vénètes d'Italie, du nom des Wendes et du nom de Venat donné par les Finnois (de langue non-indo-européenne) aux Russes et de différents toponymes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peuples_de_la_mer

Tout çà pour finir en adjectif "Vénal".... c'est triste.

TomPhallosle 13 juin 2019 à 15:24  •   12962

https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/CampoSanto.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfeu
On pourrait envisager un rétablissement partiel de ces galeries pour donner une idée de ce qu'avait pu être le monument avant son démantèlement, comme ce qui a été fait pour le cloître de l'abbaye de Cuxa, dont environ la moitié a pu être rétablie.


L'abbaye de Cuxa tire son origine du monastère de Saint-André d'Eixalada, situé plus haut dans la vallée de la Têt, et fondé vers 840.

À l'automne 878, une crue soudaine de la Têt, consécutive à des pluies diluviennes, emporte dans ses eaux le monastère (situé tout près du lit de la rivière, à l'emplacement de sources thermales déjà connues dans l'Antiquité).

Les 35 moines survivants se réfugient à Cuxa, où se trouve une église dédiée à saint Germain, propriété du clerc Protase (Protasius) qui s'est, avec quelques compagnons, agrégé à la communauté de Saint-André en 854.

L'ensemble des deux églises superposées est un programme architectural cohérent qui reflète une pensée théologique fermement établie et dans cette architecture romane il y a une pensée qui va bien au-delà de la simple adéquation entre la forme et la fonction.
Par chance on possède un texte de 1043-1046 et un manuscrit des années 1100 provenant de Cuxa qui nous éclairent sur les motivations de cette construction.
C'est d'abord la rencontre entre un commanditaire qui veut dire quelque chose et un architecte qui va la traduire dans une réalité matérielle. Si la crypte traduit des spéculations théologiques sur le mystère de L'Incarnation du fils de Dieu, la chapelle du haut représente l'église du Ciel. Elle est construite comme le trône de la grâce pour représenter la Trinité. On peut y voir dans une mandorle une représentation de la Majesté de Dieu qui est assise, qui tient un crucifix pour le représenter à la vénération des fidèles avec l'Esprit Saint représenté sous la forme d'une colonne.
Deux feuilles du manuscrit nous montrent une représentation qui peut correspondre au plan complexe de l'église supérieure avec dans une mandorle les bras de la croix qui peuvent être représentés par les trois portes et la tête par l'autel.

À Cuxa au XIe siècle, il n'est pas question de sculpture et la pensée symbolique préfère encore s'explimer à travers l'architecture ce qui implique la pluralité et la diversité des édifices

On trouve à Cuxa deux piliers de marbre rose à l'effigie de Saint Pierre et de Saint Paul avec une représentation de la figure humaine dans le style des sculptures de Moissac vers la fin du XIe siècle.
Les corps s'inscrivent dans des rectangles bordés de feuilles stylisées. Ils sont à peu près plats et seules les têtes auréolées d'un grand nimbe forme une saillie sur le bloc pour attirer l'attention.
Le décor des autres faces du pilier de Saint Pierre est composé d'une frise et une suite de cercles emprisonnant deux griffons, un lion et un hibou.
Pour Saint Paul, des lions et des griffons occupent un rinceau. La similitude des motifs avec ceux de la tribune fait croire que les deux piliers pourraient lui appartenir.

Le répertoire sculpté est centré sur le Christ avec le thème principal de l'Agnus Dei; Sur les arcades et les chapiteaux, le décor est très riche avec des sculptures de végétaux, des fleurs à quatre pétales , des palmettes à rinceaux et volutes, des animaux, lions, oiseaux, parfois fantastiques, des griffons et lions ailés, symboliques comme les symboles des Évangélistes, Matthieu, Luc, Marc et Jean réservés aux écoinçons.


Quatre cavaliers qui surgissent hors de la nuit...

TomPhallosle 13 juin 2019 à 16:01  •   12964

Selon Sénèque, confirmé par Juvénal, admiratif, et par Lucien de Samosate, moqueur, il vit vêtu d'un manteau grossier, le tribôn, va pieds nus, dort non pas dans un tonneau mais dans un pithos, c'est-à-dire une jarre de grande taille, ne possédant rien d'autre qu'un bâton et une lanterne et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes.
Conformément à l'enseignement de son maître, il désirait vivre et se présentait comme un chien -- kunos, génitif de kuôn, terme qui signifie « chien » en grec ancien (cf. latin canis) --, d'où son autre surnom : Diogène le Chien

Lorsqu'on l'interrogea sur la manière d'éviter la tentation de la chair, Diogène aurait répondu « en se masturbant », et aurait ajouté : « Plût au ciel qu'il suffît aussi de se frotter le ventre pour ne plus avoir faim ! »
Une autre anecdote rapporte que, Platon ayant défini l'homme comme un « bipède sans cornes et sans plumes », le jour suivant, Diogène se promena dans la ville en tenant à la main un coq déplumé aux ergots coupés, et déclarant : « Voici l'homme de Platon ! »

« -- Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai.
-- Ôte-toi de mon soleil.- littéralement : Tiens-toi un peu à l'écart de mon soleil.
-- N'as-tu pas peur de moi ?
-- Qu'es-tu donc ?... Un bien ou un mal ?
-- Un bien.
-- Qui donc pourrait craindre le bien ?
Le même Alexandre aurait avoué un jour : « Si je n'étais Alexandre, je voudrais être Diogène. »

En effet, Politeia (La République), ouvrage écrit par Diogène, repris et appuyé plus tard par la Politeia de Zénon de Cition, s'attaquait à de nombreuses valeurs du monde grec, en admettant, entre autres, la liberté sexuelle totale, l'indifférence à la sépulture, l'égalité entre hommes et femmes, la négation du sacré, la remise en cause de la cité et de ses lois, la suppression des armes et de la monnaie, l'autosuffisance. Par ailleurs, Diogène considérait l'amour comme étant absurde : on ne devait s'attacher à personne.

On lui prête aussi le raisonnement suivant : « Tout appartient aux dieux ; or les sages sont les amis des dieux et entre amis tout est commun ; donc tout appartient aux sages. »


Parmi tous ses nombreux ô Monime, ce Mat est mon nouveau poto ;)

TomPhallosle 13 juin 2019 à 16:28  •   12965

les voies héracléennes, portant ce nom dès le 4ème siècle avant notre ère - peut-être même dès le 7ème siècle - ainsi nommées par les phocéens par association à la figure légendaire d'Héraclès qui exécutait les travaux les plus difficiles.

. l'une de ces voies longeait la côte de Gènes à Vintimille qui, dans ce qui sera la future Province des Alpes Maritimes, traversait la Roya, coupait le Cap Martin, rejoignait la Turbie pour atteindre Villefranche et Nice. Une grande partie de cette « voie Héracléene » est à l'origine de la « Via Julia Augusta », route de corniche qui sera considérablement améliorée sous le règne d'Auguste à partir de 13 avant J. C.

. l'autre voie Héracléenne deviendra la « Via Domitia » reliant l' Italie du Nord à la Gaule méridionale en direction de l'Espagne. C'était la plus importante et la plus ancienne de l'Europe Ociidentale. Polybe la désignait sous le nom légendaire de « route d'Hercule suivie par Hannibal ». Ce vieil itinéraire, déjà utilisé par les tribus en déplacement, les troupeaux de transhumance et les marchands grecs, perfectionné par le Proconsul Domitius Ahenobarbus, fondateur de Narbonne, à partir de 121 avant J. C. devint la Via Domitia qui devait faciliter la pénétration politique et économique de Rome en Occident. D'après Strabon c'était, sous Auguste, l'itinéraire le plus fréquenté de l'Italie au Rhône : il le restera pendant toute l'époque romaine et même au moyen âge.

La grande voie vers l'Espagne traversait ensuite Nîmes, les plaines du Languedoc et du Roussillon et passait les Pyrénées à Panissar, non loin du Perthus.

Les voies romaines étaient bordées de « milliaria » les bornes milliaires qui, en Italie, indiquaient la distance à partir de Rome et, à dans les Provinces, la distance à partir de la capitale ou de la ville la plus proche.

Les plus anciennes furent érigées à partir de 123 avant J. C. tous les milles pas (le double pas romain soit 1481,45 mètres) soit tous les 1481 mètres et toujours sur le côté gauche de la voie, tournant le dos à Rome.

C'étaient, en général, des pierres cylindriques ou ovalisées, parfois parallélépipédiques, dont la base était cubique, pour permettre une enracinement plus solide, de forme massive, mesurant 2 à 3 mètres de haut, 50 à 80 centimètres de diamètre et pesant deux tonnes, voire plus. Elles étaient enfoncées à près de 70 centimètres dans le sol, ce qui donne une hauteur moyenne de 1,50 mètre au dessus du sol.

En Italie, le numéro de chaque borne correspondait à la distance la séparant du « Milliarium Aureum » , le milliaire d'or, placé par Auguste à l'extrémité du forum, près du temple de Saturne.

http://www.jc-michel.fr/themes/Voies%20romaines/GENERALITES%20SUR%20LES%20VOIES%20ROMAINES.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_héracléenne

La légende de la création de cette voie par le demi-dieu se réfère sans doute à une route (ou un ensemble de routes) qui existait déjà à l'époque protohistorique. Ni le tracé exact de cet axe et ni l'époque à laquelle il fut créé ne sont connus. Les Celtes ou les Ligures en sont peut-être les artisans, mais il se peut aussi qu'il soit encore plus ancien. Certains attribuent sa fondation aux Phéniciens. Ce trajet permettait notamment de relier les villes grecques fondées au VIe siècle av. J.-C. comme Massalia (Marseille) et Agatha (Agde).

TomPhallosle 13 juin 2019 à 16:46  •   12967

On attribue à l'influence ligure les toponymes en -ascu, -oscu, -uscu, -incu ou -elu. Parmi les type -ascu, -oscu ou -uscu on peut citer Manosque, Tarascon, Venasque, Artignosc, Branoux, Flayosc, Gréasque, Lantosque, Gordolasque, Vilhosc, Chambost, Albiosc, Névache, Grillasca, Palasca, Popolasca, Salasca, Asco en France et Benasque, Velasco ou Huesca en Espagne. Arlanc, Nonenque et l'ancien nom de Gap (Vappincum) sont du type -incu. Le type -elu est représenté par Cemenelum (aujourd'hui Cimiez).
L'étude de la toponymie a révélé la présence d'éléments ligures dans le sud des Alpes et le nord-ouest des Apennins, à savoir en Vallée d'Aoste (Barmasc et Périasc dans le haut val d'Ayas), dans le Piémont, la Toscane, l'Ombrie, le Latium, ainsi qu'en Languedoc et en Roussillon, et certaines parties de la péninsule Ibérique. C'est également le cas de la Sicile, en pays élyme, dans la vallée du Rhône et en Corse (Grillasca, Palasca, Popolasca, Salasca, Asco)


Les Élisyques, selon les époques, ont également été implantés dans la plaine.
Leur territoire semble s'être étendu du Cap Leucate au Cap d'Agde, et à l'intérieur des terres du seuil de Naurouze et des Corbières à la moyenne vallée de l'Hérault. Cela jusqu'au IVe s., date à laquelle la culture élisyque aurait perdu du terrain entre l'Hérault et l'Orb.

Les Élisyques pourraient tirer leur nom du marais Hélicé (basse-plaine de l'Aude, étang de Capestang) qui constituait une portion non négligeable du centre de leur territoire.
L'orthographe "Élysique" que l'on trouve souvent est erronée et sans doute influencée par l'attraction du mot Elysios ( la Plaine élyséenne, les Champs élyséens) qui désignait chez les Grecs "le séjour édénique promis aux héros, aux hommes vertueux, ... placé aux confins de l'Océan [Atlantique] ... un lieu de félicité"

Situé sur la Méditerranée, le territoire des Sardones était limitrophe de l'Hispanie, et avait pour villes principales Ruscino (aujourd'hui Château-Roussillon) et Illiberis (aujourd'hui Elne). Ils avaient pour voisins les Indigetes au sud, les Kerètes à l'ouest et sans doute les Élisyques au nord dans la région de Narbonne

Un temple dédié à Vénus pourrait se trouver au Cap de Creus mais pourrait aussi être localisé dans un petit port appelé Portus Veneris (Port-Vendres). Les terres de ce peuple étaient irriguées par la rivière Clodianus (Fluvià), le Sambrocas (Muga) et le Tichis (Ter). Le district du golfe d'Empúries a été connu comme le Juncaris Campus.

TomPhallosle 13 juin 2019 à 16:57  •   12968

Aryens
Baltes
Berbères
Celtes
Cimmériens
Daces
Germains
Ibères
Illyriens
Italiques
Ligures
Massagètes
Pélasges
Sarmates
Scythes
Thraces
Tokhariens
Vascons

Tous unis ! ;)

TomPhallosle 13 juin 2019 à 17:01  •   12969

Selon Hérodote, les Sigynnes sont un ancien peuple nomade situé au nord du cours inférieur du Danube, alors appelé Ister.

On ne peut rien dire de certain sur les peuples qui habitent au nord de la Thrace. Mais le pays au delà de l'Ister parait désert et immense, et n'est occupé, autant que j'ai pu l'apprendre, que par les Sigynnes. Leurs habits ressemblent à ceux des Mèdes. Leurs chevaux sont petits et camus ; leur poil est épais, et long de cinq doigts ; ils n'ont pas assez de force pour porter les hommes ; mais, attelés à un char, ils vont très vite ; et c'est la raison qui engage ces peuples à faire usage de chariots. Ils sont limitrophes des Vénètes, qui habitent sur les bords de la mer Adriatique, et prétendent être une colonie de Mèdes.

Mais je ne puis comprendre comment les Mèdes se sont transplantés en ce pays ; cependant tout est possible avec le temps




https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigynnes

TomPhallosle 14 juin 2019 à 08:26  •   12985

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TomPhallosle 14 juin 2019 à 08:27  •   12986

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TomPhallosle 14 juin 2019 à 08:38  •   12987

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TomPhallosle 14 juin 2019 à 09:10  •   12991

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Lac Di infrierno, gorges de la Caranca

TomPhallosle 15 juin 2019 à 12:05  •   13059

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TomPhallosle 16 juin 2019 à 09:54  •   13088

Comment briller en société ?

Se distinguer dans un groupe, en soirée ou lors des déjeuners d'affaires, n'est pas inné. Mais c'est à la portée de tout le monde. Il suffit, pour faire la différence, de se forger une séduisante personnalité publique.

Présentez-vous avec le sourire. Vous mettrez tout le monde à l'aise et vous faites preuve d'une assurance qui est un gage de popularité en société.

De la cour de récréation à l'entreprise (à dose modérée), c'est LE secret de la popularité. On recherchera forcément plutôt votre compagnie que celle du type ennuyeux qui parle de son boulot ou de sa mère sans discontinuer.

Abordez des sujets assez variés (surtout si vous sentez que l'ambiance est lourde) et profitez-en pour caser deux ou trois réparties qui détendront l'auditoire.

Il va falloir apprendre à soutenir n'importe quelle conversation. Pour cela, travaillez votre façon de vous exprimer et développez absolument votre culture générale. Informez-vous aussi des dernières nouvelles du monde et de la France, et de tout ce qui fait buzzer le Net...

Même s'il est conseillé d'en dire un peu sur vous, pour mettre les autres à l'aise, l'idéal est de s'en tenir à des généralités : prénom, profession, passion éventuellement... Pour le reste, soyez évasif. Vous éveillerez la curiosité et donc l'intérêt de tous.

....... fraîcheur PQ........

TomPhallosle 16 juin 2019 à 22:12  •   13103

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TomPhallosle 17 juin 2019 à 09:47  •   13116

"A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire."

"Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que vent."

On dit que le temps apaise toute douleur, on dit que tout peut s'oublier, mais les sourires et les pleurs, par-delà les années, tordent encore les fibres de mon coeur.

LA GUERRE C'EST LA PAIX

LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE

L'IGNORANCE C'EST LA FORCE

L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'oeufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pout attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.

Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre.

TOUS LES ANIMAUX SONT ÉGAUX MAIS CERTAINS SONT PLUS ÉGAUX QUE D'AUTRES

Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire.

Ainsi, à travers l'histoire, une lutte qui est la même dans ses lignes principales se répète sans arrêt. Pendant de longues périodes, la classe supérieure semble être solidement au pouvoir. Mais tôt ou tard, il arrive toujours un moment où elle perd, ou sa foi en elle-même, ou son aptitude à gouverner efficacement, ou les deux. Elle est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle à ses côtés la classe inférieure en lui faisant croire qu'elle lutte pour la liberté et la justice.
Sitôt qu'elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Un nouveau groupe moyen se détache alors de l'un des autres groupes, ou des deux, et la lutte recommence.

La dictature s'épanouit sur le terreau de l'ignorance

Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.

- Comment un homme s'assure-t-il de son pouvoir sur un autre, Winston?
Winston réfléchit:
- En le faisant souffrir répondit-il.
-Exactement. En le faisant souffrir. L'obéissance ne suffit pas. Comment, s'il ne souffre pas, peut-on être certain qu'il, non à sa volonté, mais à la vôtre? Le pouvoir est d'infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l'on a choisies. Commencez vous à voir quelle sorte de monde nous créons? C'est exactement l'opposé des stupides utopies hédonistes qu'avaient imaginées les anciens réformateurs. Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d'écraseurs et d'écrasés, un monde qui, au fur et à mesure qu'il s'affinera, deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. L'ancienne civilisation prétendait être fondée sur l'amour et la justice, la nôtre est fondée sur la haine.. Dans notre monde, il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Nous détruirons tout le reste, tout.

Personne ne s'empare du pouvoir dans l'intention d'y renoncer un jour. Le pouvoir n'est pas un moyen, c'est une fin.

On dit que le temps apaise toute douleur, on dit que tout peut s'oublier, mais les sourires et les pleurs, par-delà les années, tordent encore les fibres de mon coeur.

La conscience d'être en guerre, et donc en danger, permet de faire passer pour naturelle la concentration des pouvoirs sur une toute petite caste, présentée comme la condition sine qua non de survie.

A une époque de supercherie universelle , dire la vérité est révolutionnaire .

Il y avait la vérité, il y avait le mensonge, et si l'on s'accrochait à la vérité, même contre le monde entier, on n'était pas fou.

Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu'elles sont opprimées. Aussi longtemps qu'elles n'ont pas d'élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu'elles sont opprimées.

Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l'accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air.

Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante.


Le grand GO (1984-95=?)

TomPhallosle 17 juin 2019 à 12:26  •   13118

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-colosse-de-rhodes-merveille-du-monde-antique

TomPhallosle 17 juin 2019 à 20:09  •   13119

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TomPhallosle 17 juin 2019 à 20:14  •   13120

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ttps://youtu.be/_Ijypll75Pk
ttps://youtu.be/CZ157ewicGU le 66
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Carcasso au Ier siècle av. J.-C. avant J. C. (César), Carcaso au IIe siècle. Pline l'Ancien cite ce nom, plus précisément dans l'expression Carcaso Volcarum Tectosage.
Peut-être du pré-indo-européen kar « pierre » et de kass, possible mot gaulois de sens obscur qui constitue le radical du mot chêne : cass-anos, l'occitan languedocien casse « chêne pédonculé » en serait directement issu. Il est suivi du suffixe à la fois gaulois et latin -ona de sens vague.
En occitan le nom de la ville est directement dérivé de sa forme latine, ce qui donne Carcassona [karka'suno].

Dame Carcasse sonne.

TomPhallosle 17 juin 2019 à 21:57  •   13126

ttps://youtu.be/GqcvMG6980M?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN Allô Hello

ttps://youtu.be/H-VWd_Dz1mE?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le sire kon flex
ttps://youtu.be/G1LFJ1wctSo?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le grave
ttps://youtu.be/o29ovlt4poE?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN la ville/fille
ttps://youtu.be/PkwimvkjNKY?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN la toille ette
ttps://youtu.be/bAuLd6SZCJg?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le sale R
ttps://youtu.be/JFePSuh8iKw?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN la fam
ttps://youtu.be/2uza3rZtGqg?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le gent y
ttps://youtu.be/d_9JMmASsaY?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le brâhme d'Adam
ttps://youtu.be/f6QQTQitUek?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le koko d'île
ttps://youtu.be/ggqpQ4HurBo?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le sexe des lettres
ttps://youtu.be/_XLMyJpwV74?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN Dexter et Sinister
ttps://youtu.be/mnQft0sV3os?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN la got Che
ttps://youtu.be/CB1mMA5_DDI?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN les chevals
ttps://youtu.be/KRlP69ZPD9I?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN septante, octante, nonante
ttps://youtu.be/F8YsI_ffeZM?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN el Albari Coque
ttps://youtu.be/AD-hiv7-6Bo?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN l'oeuf dans l'eau
ttps://youtu.be/AFNYkPjVEE0?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN Tohu Bohu
ttps://youtu.be/NPMf938BD2g?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN la mask à rade
ttps://youtu.be/typVEOg989Y?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN l'Intel O
ttps://youtu.be/p0eqM2ZZ3g4?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN La légende de la Lavande

ttps://youtu.be/SPxBvjU8LjY?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN mère Si
ttps://youtu.be/9M7orZmuByc?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN ADiou

ttps://youtu.be/CuNo56o1iQ4?list=PL07Yals_prtX6XxQJYl5plCktMh1IQHLN le Bernard Cerquiglini

TomPhallosle 22 juin 2019 à 15:58  •   13318

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TomPhallosle 22 juin 2019 à 22:07  •   13329

La première fois que j'ai vu la flamme j'avais deux ans . Ce n'était d'ailleurs pas très prudent vu l'altitude. Mes souvenirs plus précis remontent à l'âge de 6 ou 7 ans, avec mes oncles, tantes, cousins, cousines, nombreux amis des montagnes.
Chaque année un vieux rituel avait lieu au sommet du canigou, montagne sacrée des catalans, la nuit du 21 juin. Cette pratique s'est perdue dans l'histoire tourmentée de la fin du 19eme et du début du 20 ème siècle. Puis elle a été réhabilitée par de joyeux farfelus...
Tout le monde monte un fagot de sarment et de petit bois la veille. Et de quoi se substanter bien sûr. La flamme etait allumée à la nuit tombée, puis transportée d'homme à homme, au pas de course, entre le sommet du canigou jusqu'à perpignan en passant par de nombreux villages du Roussillon. Cette flamme, célébration païenne de l'été, rejoignait ensuite Marseille, Rome puis elle servait à allumer les torches de la flamme olympique.
Je me souviens de ces célébrations de mon enfance, de mon adolescence, du début de mon adultescence. Sauter au dessus des flammes, s'enivrer du doux vin des vendanges, danser en rond la Sardane, célébrer la victoire du père du jour (Dius Pater, Jupiter).
Du cycle des saisons au vivre ensemble, cette fête est pour moi très importante.

De la musique et du bruit.

S 😈

TomPhallosle 22 juin 2019 à 22:20  •   13330

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TomPhallosle 25 juin 2019 à 15:26  •   13493

Ayalu = Oannès
Alalgar = Annèdotos
AmmeliPanna = Euedôkos
Ammegalanna = Eneugamos
EnmeliSunnga- lama = Eneuboulos
Dumuzi-SlPA = Anèmentos
Enmeduranki =Odakôn

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les peuples de l'antiquité attribut l'origine de l'astrologie aux dieux et à des êtres surnaturels venus du ciel ! Selon les annales des anciens Sumériens gravés sur des tablettes en terre cuite, il y a environ 450 000 ans, les Apkallu (sept sages, héros civilisateurs envoyés par Enki) descendirent des cieux (plus précisément d'une planète appelé Nibiru), afin de transmettre la sagesse des dieux aux habitants de la Mésopotamie. Quand on connait le niveau de sophistication de la civilisation sumérienne, il y a en effet de quoi se poser la question. Les Sumériens ont inventés la roue, l'écriture, l'urbanisme, l'agriculture, la métallurgie, les mathématiques, la chimie, l'alchimie, l'astronomie ainsi que l'astrologie


Dans La légende d'Adapa (attestée vers 1500 B.C.), Uanna, hellénisé Oannès par Bérose et surnommé Adapa ("le Sage"), apparaît sous A-lulim, le premier roi antédiluvien, sous l'aspect d'un homme portant un costume en forme de poisson. Il est le premier des apkallu (= AB.GAL en sumérien), c'est-à-dire des 7 sages envoyés par Ea pour civiliser les hommes. Bérose rapporte ce mythe d'Oannès (~4500-4000 B.C.), héros civilisateur qui serait sorti des eaux du golfe Persique pour donner naissance à la culture sumérienne (écriture, sciences, agriculture, urbanisation).

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L'ancien système sumérien de numération était sexagésimal (à base 60) et a donné naissance à notre division de l'heure en 60 minutes et à celle du cercle en 360 degrés. Les noms-clés des nombres étaient 1, GES ou GESH, 60, GES ou GESH également (l'unité), 3600, SAR ou SHAR... La disparition de la numération sumérienne peut être datée du XVème siècle B.C.
Tous les nombres sont divisibles par 3600, sauf les deux derniers, qui le sont globalement. Ainsi les deux derniers rois antédiluviens auraient régné pendant 11 périodes. Au total, 5 cités sont gouvernées par 8 rois pendant 67 "saroi" ou 67 périodes de règnes.

Le cycle du Saros est la période du retour de la Lune et du Soleil à leurs positions initiales relativement à la terre: ce retour est possible compte tenu d'une synchronisation entre les révolutions synodiques et anomalistiques de la Lune. En effet, la période comprend exactement 223 lunaisons et aussi 239 révolutions anomalistiques de la lune. La révolution anomalistique est l'intervalle de temps séparant deux passages de la Lune à son périgée, le point où elle se rapproche le plus de la terre.
Cette relation entre les mois synodiques et les mois anomalistiques de la lune était connue des astronomes babyloniens, et utilisée pour prédire le retour des éclipses lunaires et solaires.

Le second nombre, 27,5658, est celui du cycle anomalistique lunaire (en réalité 27,555, soit une approximation de 0.04%). Ainsi ces deux chiffres se rapportent à des données extrêmement précises concernant la connaissance du mouvement lunaire, et prennent encore un relief particulier, si l'on garde à l'esprit que c'est Ishbi-Erra (2017-1985), le fondateur de la dynastie d'Isin, qui impose le calendrier lunaire de Nippur, au détriment de nombreux calendriers locaux concurrents, à une majeure partie de la Mésopotamie méridionale



La légende d'Adapa est un récit de la Mésopotamie antique, connu par des versions en sumérien et en akkadien, narrant l'histoire d'Adapa, grand prêtre du dieu Enki/Ea dans son palais d'Eridu.

Adapa sert fidèlement Ea, son dieu qui l'a créé pour qu'il soit capable de faire de nombreuses choses pour son plus grand plaisir.
Un jour, alors qu'il va pêcher sur un bateau du poisson pour son maître, il est dérangé par Sutu, l'oiseau-vent du sud, qui fait vaciller son embarcation. Dans sa colère, Adapa maudit la créature avec tellement de haine que ses ailes sont brisées. Cet acte est tel qu'il ne peut rester impuni pour les dieux, et Anu, le père des dieux, convoque alors Adapa dans son palais céleste.
Enki, craignant pour la vie de son serviteur, lui explique la conduite qu'il devra tenir pour s'en sortir vivant : il doit d'abord amadouer les portiers d'Enlil pour s'attirer leur soutien, et refuser absolument tout ce que lui donnera à boire ou à manger Anu.
Arrivé dans la demeure céleste du dieu Anu, Adapa s'attire la sympathie des portiers d'Enlil, les dieux de la fertilité Dumuzi et Nin?i?zida, qui ne peuvent plus agir après la mort de Sutu, en leur expliquant qu'il va prier pour leur retour sur Terre, puis, arrivé devant An, le roi des dieux, il se comporte comme dit, refuse ce qu'on lui donne, et est épargné par l'intervention des deux divinités. Admiratif devant la clairvoyance d'Adapa, Anu lui offre alors une nourriture qui le rendra immortel. Fidèle à ce qu'Enki lui a dit, ce dernier refuse, et est immédiatement renvoyé sur Terre par Anu.
En refusant cette nourriture, Adapa a raté sa chance de devenir un dieu, manipulé par la ruse d'Enki, et il passera donc le restant de ses jours à servir le dieu oisif.

Dieu envoie Jonas à Ninive, capitale de l'empire assyrien. Jonas désobéit à Dieu et se rend à Jaffa pour prendre la fuite sur un bateau en direction de Tarsis. Durant le voyage, le bateau sur lequel se trouve Jonas essuie une tempête due à la colère divine consécutive à sa désobéissance.
Les marins décident alors de tirer au sort pour connaître le responsable de ce malheur. Le sort désigne Jonas. Ils le prennent, le jettent par-dessus bord, et à l'instant même, la mer s'apaise. Il est recueilli dans le ventre d'un grand poisson (souvent désigné à tort comme une baleine) durant trois jours et trois nuits. Le « gros poisson » le recrache ensuite sur le rivage.
De là, Jonas gagne Ninive et y remplit sa mission, en annonçant puis en attendant la destruction prophétisée. Cependant les habitants de Ninive tentent de se repentir, ils décident entre autres de jeûner.
« Dieu vit ce qu'ils faisaient pour se détourner de leur mauvaise conduite. Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas »


Ziusudra ("Vie prolongée" en sumérien) ou Zin-Suddu, en grec Xisouthros ou Xisuthre, est, selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer

Dans l'épopée, terrassé par la mort de son ami Enkidu, le héros Gilgamesh part pour une série de voyages pour rechercher son ancêtre Uta-Napishtim (Xisouthros) qui vivait dans l'océan de la mort et qui avait reçu des dieux la vie éternelle.
Uta-Napishtim conseilla à Gilgamesh d'abandonner sa recherche d'immortalité mais lui parla d'une plante qui pouvait le rendre jeune à nouveau. Gilgamesh obtint la plante du fond de la mer à Dilmun (souvent considéré comme Bahreïn actuel), mais un serpent la vola, et Gilgamesh retourna à la ville d' Uruk, ayant abandonné l'espoir de l'immortalité ou de la jeunesse renouvelée.

La mue est le remplacement de la peau de certains reptiles appartenant à l'ordre des squamates, ordre qui comprend entre autres les lézards et les serpents.
La mue désigne à la fois, l'exuviation, la perte de l'ancienne peau en tant que phénomène (on dit alors d'un reptile « qu'il est en train de muer ») et l'ancienne peau elle-même, qui est aussi appelée exuvie.


Les prophètes Isaïe et Ézéchiel ainsi que Jésus de Nazareth mentionnent Noé. Jésus et l'apôtre Pierre ont déclaré que les jours de Noé préfigurent « l'avènement du Fils de l'Homme » (le retour glorieux du Christ à la fin des temps) et un futur jour de jugement et de destruction des hommes impies » : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme.

Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. »



L'exégèse chrétienne qui lit la version grecque de la Bible hébraïque (la Septante) voit dans certains passages d'Isaïe une pré-Annonciation de la naissance du Christ enfanté par une vierge de l'hébreu 'almâ « jeune femme/fille » en parthenos = « vierge » dans la LXX).
« Le Seigneur vous donnera un signe Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils » (Isaïe 7.14)
L'argument était d'autant plus fort dans l'optique chrétienne que la traduction des Septante date d'avant Jésus de Nazareth.


Selon la tradition juive, Jessé (Ishaï) enseignait la Torah aux foules. Il aurait été une personne particulièrement vertueuse, l'un des quatre, avec Benjamin, Amram et Kilav, à n'être pas morts à cause de leurs fautes, mais à l'instigation du Naha? (le serpent qui a tenté Ève) : en effet, dans le cas de Jessé, il est écrit « Avigaïl fille de Naha?, soeur de Zerouya, » alors qu'il est dit ailleurs qu'elle et Zerouya sont les filles de Jessé ; les Sages en déduisent que « fille de Naha? » signifie « fille de celui qui mourut à l'instigation du serpent. »

Jessé est, par ailleurs, avec Samuel, Saül, Ezéchias (selon d'autres, Sédécias), Elie, Amos, Sophonie et le Messie, l'un des huit « princes de l'humanité » qui garderont aux temps messianiques la terre d'Israël de toute invasion hostile, avec les « sept bergers» (Adam, Seth, Mathusalem, Abraham, Jacob, Moïse et David).

TomPhallosle 25 juin 2019 à 15:58  •   13494

360° divisé par 12 signes de 30 jours. Reste 5,25 jours par an soit 21 jours tous les 4 ans.

De nos jours, la présence d'Ophiuchus dans les signes du Zodiaque est très controversée, plusieurs astrologues essayant d'effacer cet oubli en rapelant que les signes du zodiaque ne correspondent pas exactement aux constellations, mais reposent sur un système de partage de l'année en 12 portions égales, sans explications très cohérentes avec le mysticisme inhérent à l'astrologie. Les signes du zodiaque, au nombre de 12, n'auraient alors qu'un rapport lointain avec les constellations du Zodiaque, au nombre de 13. Ce rapport "lointain" parait toutefois étonnant lorsque l'on constate les ressemblances (imparfaites, comme le montre cet article) entre les signes du zodiaque, portant le même nom et placés dans un ordre similaire (de traversée par le soleil) à celui des constellations.


360° divisé par 108 (premier diviseur commun à 2, 3, 4, 6, 8, 9, 10 et 12) donne 3,333333°

TomPhallosle 25 juin 2019 à 17:55  •   13498

Il fit construire et consacra à Héliogabale un temple sur le mont Palatin auprès du palais impérial ; il y fit transporter tous les objets de la vénération des Romains : la statue de Junon, le feu de Vesta, le Palladium et les boucliers sacrés. [...]

Il disait en outre que les religions des Juifs et des Samaritains, ainsi que le culte du Christ, seraient transportés en ce lieu, pour que les mystères de toutes les croyances fussent réunis dans le sacerdoce d'Héliogabale. Les religions nouvelles d'Isis, de Sérapis, ou de Cybèle, de Mithra ou des Chrétiens, avaient leurs adorateurs à Rome, sans menacer pour autant le vieux panthéon romain.

Mais Héliogabale semble vouloir imposer son dieu comme unique, au-delà de son assimilation à Jupiter. Les Romains furent vraiment scandalisés lorsqu'il enleva la grande Vestale Aquila Severa pour l'épouser, désir de syncrétisme symbolique, « pour que naissent des enfants divins » dira-t-il au Sénat. Mais, peu porté sur la gent féminine, Héliogabale ne la touchera jamais et s'en séparera rapidement ».
Ensuite, ses « mariages homosexuels », notamment avec deux « colosses » grecs prénommés Hiéroclès et Zoticus, choquèrent les historiens romains. La fin de son règne le vit tout occupé à célébrer publiquement des orgies homosexuelles avec des prostitués mâles (exolètes) recrutés pour l'occasion, à en croire l'Histoire Auguste et Aurélius Victor

Dans la mythologie grecque, Pallas (en grec ancien Pallas) est un Géant, fils de Gaïa (la Terre) et d'Ouranos (le Ciel) ou du Tartare (les Enfers). Lors de la gigantomachie, il fut vaincu par Athéna : la déesse l'écorcha entièrement et se servit de sa peau comme d'une armure.
Mais selon Robert Graves, Athéna l'écrase sous un rocher et c'est Héraclès qui lui porte le coup final.
Dans De Natura Deorum de Cicéron, Pallas, géant ailé à corps de bouc, est plutôt le père d'Athéna. Il tente de lui faire violence mais elle le tue et orne son égide de sa peau et ses épaules de ses ailes. Dès lors, elle prit son nom comme épiclèse : « Pallas Athéna ».

Pallas était la compagne de jeu d'Athéna dans le jeune âge de la déesse. Les deux amies avaient été élevées ensemble et étaient très liées. Un jour cependant, comme elles jouaient à la guerre, Athéna la tua accidentellement ; très affectée, elle réalisa une statue à son effigie, qui deviendra le Palladion.
La soeur de Pallas, l'Athéna libyenne, semble correspondre à la nymphe achéenne Tritée. On l'identifie également avec Rhodé, l'Athéna de Rhodes, fille de Poséidon et d'Halia ou d'Amphitrite.

À l'époque romaine, le pseudo-Apollodore reprend la tradition hésiodique : Héraclès rencontre Cycnos, décrit comme le fils d'Arès et de Pyrène, alors qu'il est en Macédoine, à la recherche du Jardin des Hespérides. Le combat commence sous les yeux d'Arès, mais est interrompu par un éclair, probablement lancé par Zeus, sans que l'on sache pourquoi : le récit s'arrête là. Hygin offre une version plus logique de l'intervention de Zeus : chez lui, le roi des dieux interrompt le combat qui s'amorce entre ses fils, après la mort de Cycnos

Calvert Watkins propose de voir dans le sac en peau de mouton de la fin du mythe de Télipinu le prototype de l'égide que l'on trouve dans la littérature grecque. Sa thèse s'appuie d'abord sur un argument sémantique. L'égide (grec terme étymologiquement lié au nom de la chèvre) ne semble pas désigner un bouclier, mais plutôt un vêtement que revêt Athéna

Un point commun de toutes les légendes est que Cécrops civilise les Athéniens, introduisant l'agriculture et l'écriture, donnant le droit de vote aux femmes citoyennes et instituant la monogamie. Il reconnaît Zeus comme roi des dieux, apprend aux hommes à vénérer correctement ceux-ci, et interdit les sacrifices humains, offrant à leur place des gâteaux. Il fonde Athènes, dont il appelle la citadelle Cécropia, et divise l'Attique en douze tribus ; dans la réforme de Clisthène, il est le héros éponyme de l'une des tribus athéniennes.

C'est pendant son règne que Poséidon et Athéna se disputent l'Attique. Poséidon frappe la terre de son trident, et une source d'eau salée en jaillit, tandis qu'Athéna offre un olivier. Cécrops choisit alors Athéna, dont le présent est le plus utile. Selon une variante de Varron, Cécrops soumet le choix à une assemblée mixte. Les femmes votent en faveur d'Athéna et les hommes de Poséidon ; les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna. Furieux, Poséidon submerge l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens doivent imposer aux femmes trois punitions : les femmes n'auront plus le droit de vote ; aucun enfant ne portera le nom de sa mère ; les femmes ne seront plus appelées Athéniennes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sibylle

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TomPhallosle 25 juin 2019 à 18:04  •   13499

Ce ne fut pas la seule fois qu'Arès fut vaincu.

Lorsqu'Héraclès, sur le chemin de Delphes, au bord du golfe de Pagases, fut défié par Cycnos, le fils d'Arès, le dieu lui-même se mêla au combat. Mais le héros, assisté d'Athéna, tua le brigand Cycnos et blessa Arès à la cuisse ou bien Zeus sépara d'un coup de foudre les deux combattants.
Dans une autre circonstance, devant Pylos, Héraclès blessa Arès à la cuisse et le dépouilla même de ses armes.

Parfois il semble même un peu stupide; un jour, il fut enchaîné et enfermé dans un pot de bronze pendant treize mois par les géants Otos et Ephialtès, les Aloades (fils de Poséidon), qui avaient décidé de déclarer la guerre aux dieux et d'escalader le ciel en mettant les montagnes les unes sur les autres.
D'après une autre légende, le prétexte de cette séquestration serait le meurtre d'Adonis, l'amant d'Aphrodite, tué à la chasse par Arès, jaloux de son rival.
Arès aurait péri si Hermès n'avait pas été informé de son infortune par Eriboea, la nourrice des géants, prise de compassion pour ce dieu déchu.
Une fois délivré, Arès s'enfuit à Naxos pour cacher sa honte.

Pour avoir violenté sa fille Alcippé qu'il avait eu d'Aglauros, fille de Cécrops, il tua de sa main Hallirhothios, le fils de Poséidon. Pour ce meurtre il fut jugé par les dieux réunis en assemblée à proximité de l'Acropole. Lors du jugement les voix se partagèrent de façon équitable et c'est le vote de Zeus (ou d'Athéna) qui fit pencher la balance en sa faveur. Il fut acquitté mais dut se soumettre à une longue servitude pendant une "grande année" (sept ans). La tradition veut qu'Arès ait donné à cette colline le nom d'Aréopage en souvenir de ce jugement et il y aurait institué un tribunal destiné à juger les meurtres.

Toutefois Eschyle donne une version différente: d'après lui ce seraient les Amazones qui auraient établi sur cette colline un sanctuaire à leur protecteur et père à la fois et lui auraient donné le nom d'Aréopage (la colline d'Arès).

TomPhallosle 25 juin 2019 à 20:24  •   13503

Chef de la milice céleste des anges du Bien, il est principalement représenté au moment de la fin des temps (Apocalypse / fondation du Royaume de Dieu) en chevalier ailé sauroctone, qui terrasse le Diable durant la guerre des anges, et avec la balance de la Pesée des âmes du Jour du jugement, juge et guide du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis (allégorie symbolique de la victoire finale du Bien sur le mal).

Evènements hors du commun, des pèlerinages d'enfants (garçons de 7 à 18 ans) ont eu lieu de façon ponctuelle aux XIVe et XVe siècles vers le Mont-Saint-Michel en Normandie. Ils venaient de « pays lointains » en 1333; de l'Est (Troyes) ou du Sud de la France (Avignon, Montpellier) en 1393 puis en 1441 et 1442 (Millau, Villefranche-de-Rouergue). La cause de ces pèlerinages reste à ce jour inexpliquée mais certains auteurs font le rapprochement avec la peste ou autre maladie contagieuse qui frappait plusieurs de ces villes à cette époque.

Plus phénoménale encore est relatée la vague de pèlerinages d'enfants qui eut lieu au milieu du XVe siècle. Ces groupes d'enfants, venus essentiellement de villes allemandes, suisses et alsaciennes convergèrent vers le Mont normand entre 1456 et 1459. Plus de cinquante sources répertoriées à ce jour attestent de ces mouvements de jeunes pèlerins, appelés miquelets ou pastoureaux, qu'il s'agisse du témoignage de chroniqueurs de l'époque, de traités, sermons et lettres de religieux, des comptes des villes qui leur offraient le gîte et le couvert ou des récits d'auteurs célèbres, tels Denys le Chartreux, Gallus Kemli ou encore Geiler von Kayserberg.
Etonnament, les sources relatent parfois leur prise en charge par quelques adultes, le soutien des villes qu'ils traversaient et surtout leur retour, sain et sauf, à leur point de départ. Aucune source n'avance de raisons à ces mouvements de milliers d'enfants, partis « sans que leurs parents le sachent et contre leur volonté ». Cependant, toutes sont unanimes sur le caractère spontané de ces rassemblements. Dans ses traités sur le phénomène, l'Église hésite entre approbation et condamnation.

Certains auteurs ont noté que l'observation de la comète de Halley, avérée en 1456, coïncide avec le début des pèlerinages d'enfants. Cette apparition était perçue comme le signe annonciateur de maladies et de conflits. C'est aussi cette année-là qu'eut lieu l'invasion des Turcs en Hongrie. Les auteurs notent par ailleurs que « l'apparition des comètes est parfois mise en relation avec la fête de Saint-Michel, le 29 septembre », ce qui les amène à conclure qu' « il ne serait pas incongru de penser que les apparitions dans le ciel soient liées avec les départs des jeunes pèlerins, voire à leur origine »

La plus ancienne représentation de l'archange Michel dans le domaine occidental (IXe siècle) est un bas-relief taillé dans le sanctuaire souterrain de Monte Sant'Angelo, qui le représente avec une balance pesant les âmes (Pesée des âmes).
Un autre bas relief d'environ 1140 le représente également pesant les âmes dans le tympan du Jugement dernier de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun.
Le Musée d'Art Catalan de Lérida, conserve de même le pan d'un retable du XIVe siècle où l'on voit saint Michel pesant les âmes, et les âmes qui n'ont pas satisfait à la pesée être englouties dans la gueule d'un diable

"Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions. Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen. ».



https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_(archange)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_(archange)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raphaël_(archange)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Uriel

Agrippa von Nettesheim le mentionne à quelques reprises dans sa Philosophie Occulte. Pour Agrippa, Uriel est un des quatre anges résidant aux points cardinaux du ciel, avec Michaël, Raphaël, Gabriel. À noter qu'il s'agit bien des points cardinaux du ciel et non des points cardinaux terrestres.
Ce sont donc les points marquant le début des saisons. En astrologie, les signes commençant les saisons sont qualifiés de cardinaux. Les quatre anges d'Agrippa gouvernent donc les saisons. Ayant constaté que certains noms d'anges correspondaient aux noms de personnages bibliques particulièrement vertueux, ainsi Jérémiel viendrait de Jérémie, Zachariel de Zacharie, Uriel de Urie, etc.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Azraël
https://fr.wikipedia.org/wiki/Selaphiel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsadqiel



C'est donc une victoire par l'humilité et l'amour, une victoire qui se manifestera dans ce monde avec le retour du Christ, et s'établira tout de suite dans l'autre monde que la théologie catholique attend. Pas de royauté terrestre donc, mais au contraire une lente kénose jusqu'à la Parousie. Cette Venue du Christ attirera l'humanité entière, celle qui vivra au temps d'un dernier Antéchrist, sauf ceux qui refuseront, vers le salut éternel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eschatologie_chrétienne



Parousie :

Le mot vient du grec ancien, parousía, « présence ».
Adolf Deissmann a démontré que ce terme apparaissait dès le IIIe siècle av. J.-C. pour désigner la visite officielle d'un prince ou d'un haut dignitaire dans une cité afin de prouver sa magnificence.

Dans les premiers écrits chrétiens, notamment ceux de Paul de Tarse, ce mot signifie la venue du Christ parmi les hommes. Pour James Dunn, Paul emploie ce terme dans son sens premier de visite d'un personnage de haut rang.

La parousie inaugure les temps messianiques et l'avènement (la « seconde venue ») du Christ à la fin des temps. Dans la théologie chrétienne, la seconde venue est le retour glorieux de Jésus-Christ afin d'établir définitivement le Royaume de Dieu sur la Terre. Cette seconde venue est annoncée par Jésus-Christ lui-même dans l'Évangile selon Jean.
Cependant, ce retour n'est ni un événement complètement à venir, ni complètement advenu : le Christ règne déjà sur et par l'Église, institution issue des apôtres, eux-mêmes envoyés par le Christ, mais toutes choses de ce monde ne lui sont pas encore soumises.
Le triomphe du Royaume ne se fera pas sans un dernier assaut des puissances du mal. Au Jour du jugement, lors de la fin de ce monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui auront grandi ensemble au cours de l'histoire (Ap 20:13-15).
En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux rendra à chaque homme selon ses oeuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parousie



Le millénarisme, ou chiliasme (ou encore, mais de façon erronée, chialisme), est une doctrine religieuse qui soutient l'idée d'un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l'Antéchrist et préalablement au Jugement dernier.
Cette pensée est présente dans certains courants du judaïsme, dans l'Apocalypse de Jean, dans les écrits des Pères apostoliques et dans l'islam sunnite et chiite.
Depuis la fin du XIXe siècle on assiste à une résurgence du millénarisme à travers plusieurs communautés religieuses comme les Évangéliques, les Témoins de Jéhovah, l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (les Mormons), le mouvement rastafari.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Millénarisme



Les juges sont au nombre de trois : Rhadamanthe, Éaque et Minos. Les deux premiers instruisent la cause, et prononcent ordinairement la sentence ; en cas d'incertitude ou d'indécision, Minos, qui occupe le siège le plus élevé entre les deux autres juges, intervient comme arbitre, et son verdict est sans appel.
Peines et récompenses sont proportionnées aux crimes et aux vertus. Il y a des fautes inexpiables qui entraînent des condamnations à perpétuité ; il y a d'autres fautes moins graves qui permettent la délivrance du coupable après expiation.

Rhadamanthe, fils de Jupiter et d'Europe, était frère de Minos. Venu d'abord en Béotie où il épousa Alcmène, veuve d'Amphitryon, il alla ensuite s'établir en Lycie, et partout il acquit la réputation d'un prince juste, mais sévère ; aussi les jugements qu'il rend aux Enfers sont-ils empreints non seulement de justice, mais d'une rigoureuse sévérité. Il est désigné pour juger particulièrement les habitants de l'Afrique et de l'Asie. Ce fut lui qui apprit à Hercule à tirer de l'arc. Il est ordinairement représenté tenant un sceptre et assis sur un trône près de Saturne, à la porte des Champs-Élysées.

Éaque, fils de Jupiter et d'Égine, naquit dans l'île qui porte le nom de sa mère, et dont il fut roi. Il est chargé aux Enfers de juger les Européens. La peste ayant dépeuplé son petit royaume, il obtint de son père que les fourmis fussent changées en hommes, et appela ses nouveaux sujets Myrmidons (du mot grec murmex, fourmi). Il fut le père de Pélée et le grand-père d'Achille.

Minos, frère de Rhadamanthe, et, comme lui, fils de Jupiter et d'Europe, gouverna l'île de Crète avec beaucoup de sagesse et de douceur. Pour donner à ses lois plus d'autorité, il se retirait tous les neuf ans dans un antre, où il prétendait que Jupiter les lui dictait. Il fonda en Crète plusieurs villes, entre autres Gnosse et Phestus. Président de la cour infernale, il scrute attentivement la vie des mortels, et soumet toutes leurs actions au plus sévère examen. On le représente avec un sceptre à la main, citant les morts à son tribunal, ou assis au milieu des ombres dont on plaide les causes en sa présence.

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Sophiale 30 juin 2019 à 00:00  •   13702

J'aime bien aussi comparer l'incomparable :


Dans la mythologie nordique, Asgard (Asgaror : « enceinte des Ases »), est le domaine des Ases, situé au centre du monde.
Les fils de Borr, Odin, Vili et Vé, construisirent Asgard après avoir créé les êtres humains. Ses fortifications, cependant, furent élevées par un artisan (Smior) géant.

Le Prologue de l'Edda de Snorri débute par une explication évhémériste de l'origine des divinités nordiques : l'un des rois qui régnaient à Troie se nommait Múnón ou Mennón. Il avait épousé une fille du roi Priam et eut d'elle un fils nommé Trór, « que nous appelons Thor ». Il fut élevé en Thrace par Lóríkus. Il était beau et fort et, quand il eut douze ans, il tua son père adoptif et s'empara de son royaume.

Dix-huit générations plus tard naquit Vóden, « que nous appelons Odin », homme d'une grande sagesse et possédant de nombreux dons. Son épouse se nommait Frígídá, « que nous appelons Frigg ». Odin, qui avait le don de voyance, apprit qu'il devait se rendre dans le nord. Aussi quitta-t-il l'Anatolie avec une suite nombreuse. Supérieurs en beauté et en sagesse aux autres hommes, les Ases (ainsi nommés car ils venaient d'Asie) furent bientôt considérés comme des dieux car, en chaque endroit où ils séjournaient, la paix et la prospérité les accompagnaient.


« Ensuite, les fils de Bor construisirent pour eux-mêmes, au milieu du monde, un fort qui est appelé Asgard, mais auquel les hommes donnent le nom de Troie. »
De nombreux historiens, parmi lesquels Saxo Grammaticus, ont donné aux Normands des origines troyennes et le Prologue de l'Edda de Snorri atteste que cette croyance est déjà ancienne. Cette tradition, rencontrée également chez d'autres peuples européens, aurait été empruntée aux Francs par les Normands.

« Alfadr est le nom qu'il porte dans notre langue, mais, dans l'ancien Asgard, il possédait douze noms [...]. »


L'Agartha, Agarttha, Agarthi, Agardhi ou Asgharta est une cité, un royaume, ou un monde souterrain mythique. Sa description est apparue dans la littérature française au XIXe siècle au sein d'ouvrages romancés témoignant de légendes et de mythes hindouistes et bouddhistes. Le thème réapparaît au début du XXe siècle avec le témoignage, contesté, d'un universitaire aventurier ayant parcouru la Mongolie. Cette légende se lie ensuite aux mythes des mondes disparus (Hyperborée, Atlantide, Lémurie), et à partir des années 1950 aux théories de la Terre creuse. Il a été adopté par des mouvements New Age. L'Agartha est en général présentée comme un monde idéal dépositaire de connaissances ou de pouvoirs surnaturels.


Joseph Fontenrose met en avant l'existence d'un motif, celui du Maître ouvrier proposant la construction d'un ouvrage impossible en échange d'un prix immense, puis étant dupé par le donneur d'ordres. Ce motif apparaît dans le mythe de la fortification d'Asgard et de Troie, mais aussi dans de très nombreux autres légendes dans toute l'Europe, et même jusque dans l'Assam, en Inde.

Ayodhya est située dans la périphérie de Faizabad, sur la rive droite du Gaghra, à 500 km à l'est de New Delhi et à 160 km à l'est de Lucknow.
Manu, le progéniteur indien de la race humaine et son premier législateur serait, d'après la tradition, le fondateur de la ville. Dans l'antiquité, Ayodhya - alors appelée Saketa - était la capitale du royaume de Kosala. Ville sainte de l'hindouisme, elle est considérée comme sacrée car elle est supposée avoir été la capitale du royaume de Rama, le héros du Ramayana.

Rama, son épouse Sîtâ, la fille du roi Janaka de Videha, et son frère Lakshmana le fils de la troisième femme de son père, trouvent refuge dans la forêt de Dandaka.
En chemin les exilés se seraient arrêtés dans un lieu qui fut nommé "Ram-thehera", c'est-à-dire "la halte de Ram", qui devint au fil du temps "Ramathra".
Durant cet exil, Sîtâ est enlevée par le démon Ravana, le roi de Lankâ. Lankâ est identifiée généralement comme l'actuelle Sri Lanka, mais des auteurs comme Louis Frédéric la placent plutôt sur l'une des sept îles - peut-être la Heptanesia de Ptolémée - à l'origine de la ville de Mumbai. Aidé par le singe Hanumân, Râma construit un pont entre l'Inde et l'île de Ceylan, sauve Sîtâ, tue Ravana et devient roi d'Ayodhyâ.

Il se pourrait que la figure d'Humbaba soit directement inspirée du dieu élamite Humban, le pays dont il est le gardien correspondant assez bien au territoire d'Élam (pays montagneux situé à l'est et parsemé de résineux). Comme pour le démon Pazuzu, l'image de Humbaba était diffusée sous forme d'amulettes protectrices. Le visage d'Humbaba a inspiré les Gorgones de la Grèce antique.


L'apparence de Pazuzu est connue par plusieurs représentations artistiques sur lesquelles son nom est inscrit, ne laissant pas de doute sur son identité. C'est un être hybride comme cela était courant pour les divinités démoniaques de la Mésopotamie antique. Son aspect peut légèrement varier suivant la représentation. Sa tête est en gros de forme humaine, avec un nez et une bouche de forme animale, de type canin ou félin avec de grandes dents, et des yeux globuleux. Son corps, de forme généralement humaine mais avec un tronc semblable à celui d'un chien, est généralement recouvert d'écailles. Ses mains ressemblent à des pattes d'un animal terminées par des griffes, et ses pieds sont des serres de rapace. Il est souvent représenté avec un pénis en érection qui se termine par une tête de serpent, et sa queue est celle d'un scorpion. Il dispose souvent de quatre ailes, ce qui est courant pour les génies de l'ancienne Assyrie. Son aspect est souvent menaçant : bouche montrant ses crocs ou sa langue, main droite levée en préparation d'un coup. Plusieurs des éléments physiques de Pazuzu rappellent ceux de la divinité protectrice égyptienne Bès, ce qui pourrait refléter une influence de la seconde sur le premier.

Bès est presque toujours représenté sous la forme d'un nain doté de longs bras, de jambes courtes et d'une queue. Son visage rappelle le lion, il est marqué par une barbe hirsute et des sourcils imposants qui accentuent son aspect peu amical. Sa petite taille est peut-être à mettre en relation avec sa naissance prématurée. Bès porte souvent, à partir du Nouvel Empire, une peau de lion ou de léopard et est parfois doté de deux petites cornes. Sous cette peau de léopard se cacherait selon les légendes, un pénis impressionnant. Aux yeux des Égyptiens, ce cadeau de la nature dote celui qui en bénéficie d'un gros appétit sexuel, lequel ne peut qu'aller de pair qu'avec la joie de vivre.

Les Gorgones au singulier Gorgone ou Gorgo sont, dans la mythologie grecque, des créatures fantastiques malfaisantes dont le regard a le pouvoir de pétrifier les personnes qui les regardent.
Elles sont trois soeurs : Méduse (la plus célèbre et la seule à être mortelle), Euryale et Sthéno (qui sont immortelles).

Méduse osa disputer de la beauté avec Athéna, et se préférer à elle. La déesse en fut si irritée, qu'elle changea en affreux serpents les beaux cheveux dont Méduse se glorifiait, et donna à ses yeux la force de changer en pierres tous ceux qu'elle regardait. Plusieurs sentirent les pernicieux effets de ses regards, et grand nombre de gens, autour du lac de Tritonis, furent pétrifiés.

Le plus ancien et le plus immuable des aspects symboliques du serpent à plumes semble être de nature agricole. En effet, de cette ancienne époque jusqu'à aujourd'hui, les peuples indigènes l'ont associé au cycle de croissance du maïs, comparant les feuilles vertes de la plante à des plumes de quetzal et les épis à des écailles de serpent.
Comme souvent dans la pensée mésoaméricaine, le symbolisme du serpent à plumes est imprégné de dualisme : il est à la fois rattaché à la terre, par le serpent, et au ciel, par les plumes de l'oiseau. Il est également associé à Vénus


Un professeur de chimie, Gustavo Nelín, dans La saga de Votan, a pour sa part établi une relation très hypothétique, non vérifiée (et donc très marginale dans l'historiographie), entre l'apparition du culte de Quetzalcóatl et l'histoire du viking Ari Marson qui s'est perdu à la fin du Xe siècle en accompagnant Erik le Rouge au Groenland, en supposant qu'il ait navigué jusqu'au Mexique. Cette hypothèse ne tient pas compte du fait que les racines du mythe sont antérieures de plusieurs siècles.

L'expression « étoile du Berger » est très ancienne. Autrefois, les gardiens de troupeaux qui vivaient au rythme des jours et des nuits, tout au long de l'année, guettaient l'apparition de la première étoile dans le ciel, le soir, pour rentrer à la bergerie. Et il en était de même le matin : lorsque la dernière étoile brille avant le lever du Soleil (« celle qui annonce le matin »), il est temps de sortir les moutons.

En réalité, celle que l'on désigne « étoile du Berger » n'est pas une étoile mais une planète. Il s'agit de Vénus.

Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse, il terrasse le dragon (symbole de Satan), et l'expulse du Paradis, en lui disant « Mi cha el », c'est-à-dire « Quis ut Deus ? » en latin, « Qui est (semblable à) Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Satan qui voulait prendre la place de Dieu).
Pour les chrétiens de la plupart des Églises occidentales et orientales, l'archange saint Michel est invoqué pour obtenir une protection contre les démons ou pour s'en délivrer.

Le nom Lucifer signifie en latin : « Porteur de lumière », de « lux (lumière) » et « ferre (porter) ».
À l'origine, pour les Romains, l'« astre du matin » (c'est-à-dire la planète Vénus) était un dieu appelé Lucifer. Précédant le soleil, il annonçait la venue de la lumière de l'aurore.

La Jérusalem céleste -- appelée aussi nouvelle Jérusalem, tabernacle de Dieu, ville sainte -- est un concept traditionnel juif et chrétien, associé à la fois au jardin d'Eden, à la terre promise et à la reconstruction du Temple après la fin de la captivité des juifs à Babylone ; selon les traditions elle peut être une ville littérale, un lieu spirituel, représenter la femme libre (« Notre Mère à tous », Épître aux Galates, 4:26) ou représenter l'aboutissement de l'Histoire et le retour à la perfection initiale.

Par extension les couronnes de suspension qui ornaient les églises au Moyen Âge ont pris le nom de « jérusalem céleste ». Il en a été retrouvé une dans le trésor de Cherves.
L'historien de l'art viennois Hans Sedlmayr, dans son ouvrage Die Entstehung der Kathedrale (« L'Origine de la cathédrale ») paru en 1950, formule sa théorie de l'imitation, selon laquelle les grandes cathédrales gothiques de la France des XIIe et XIIIe siècles, mais aussi les édifices qui dans toute l'Europe en dépendent sur le plan typologique et formel, seraient une imitation de la Jérusalem céleste, une « projection » terrestre de la Cité céleste.


Les astrolabes classiques sont presque tous construits sur le même modèle :
La mère, dite parfois « matrice », est le disque principal sur lequel sont centrés les autres éléments. Son limbe est gradué. Sur sa partie supérieure se trouve le trône, souvent ouvragé, qui supporte l'anneau de suspension par l'intermédiaire d'une bélière.
L'alidade (au verso) permet de viser les astres.
Le tympan est un disque rapporté, intégré dans la mère. Sur sa face visible on trouve des tracés de réseaux de lignes nécessaires au calcul de l'heure, qui dépendent de la latitude du lieu. Il y a le plus souvent plusieurs tympans par astrolabe, correspondant chacun à une latitude.
L'araignée, ou « rètre », est la projection de la carte simplifiée du ciel. Y sont placées les principales étoiles et le cercle de l'écliptique, lieu du Soleil dans son déplacement annuel. Elle tourne, comme le ciel, autour de son axe, en 24 heure.
La règle, ou « ostenseur », permet, par rotation, l'alignement de points de l'araignée avec des repères sur la mère ou le tympan.
Un essieu, dont la conception a varié au cours des siècles, assure l'assemblage de l'ensemble.

La tragédie raconte la guerre des sept chefs, expédition qui trouve son origine dans la lutte qui oppose Étéocle et Polynice, les frères d'Antigone, après la mort de leur père, OEdipe, pour la possession du royaume de Thèbes. Polynice arrive avec une armée argienne pour reprendre le trône à son frère Étéocle. En effet, les deux frères s'étaient mis d'accord pour occuper à tour de rôle le trône, mais Étéocle, son tour fini, avait refusé de laisser sa place.
La pièce commence par un discours d'Étéocle exhortant le peuple de Thèbes à défendre sa cité. Un messager annonce à Étéocle l'arrivée prochaine de l'armée argienne. Le choeur se lamente alors et fait appel aux dieux, ce qui provoque la colère d'Étéocle qui déclare que le temps est à la protection de la cité et non aux lamentations. Le messager explique que les ennemis se divisent en sept groupes, chacun étant dirigé par un grand chef et se préparant à prendre une porte de la ville.

« La ville brillait d'un éclat semblable à celui d'une pierre précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une très haute muraille, avec douze portes, et douze anges gardaient les portes. Sur les portes étaient inscrits les noms des douze tribus du peuple d'Israël. Il y avait trois portes de chaque côté : trois à l'est, trois au nord, trois au sud et trois à l'ouest. La muraille de la ville reposait sur douze pierres de fondation, sur lesquelles étaient inscrits les noms des douze apôtres de l'Agneau. »



« L'un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint me dire : "Viens et je te montrerai la mariée, l'épouse de l'Agneau." »

Sophiale 30 juin 2019 à 15:28  •   13710

« On dit que Déméter eut de Poséidon une fille dont il n'est pas permis de dire le nom à ceux qui ne sont pas initiés, et le cheval Arion ; c'est à cause de cela que les Arcadiens ont, à ce qu'ils disent, donné les premiers le surnom d'Hippos à Poséidon." Pausanias

Le Bouraq a aussi porté Ibrahim (Abraham) lorsqu'il rendit visite à son fils Ismaïl (Ismaël), à la Mecque. Il est un sujet d'iconographie fréquent dans l'art musulman, où il est généralement représenté avec une tête d'homme, un corps de cheval, des ailes, et une queue de paon.

D'autres fois, l'âne rouge prend l'aspect d'un animal paisible, des enfants montent sur son dos et le corps de l'âne s'allonge jusqu'à accueillir un grand nombre d'enfants (en général, sept). Il se jette alors dans l'eau d'un étang ou d'une rivière, les entraînant tous dans la mort.

Nommé Drach en catalan, il devient Dracul en roumain, langues ayant la même origine latine que l'occitan, notamment le catalan qui est classé par certains linguistes dans un supra-groupe occitano-catalan


Le nom d'Yggrasil signifie « coursier du dieu Odin » (de yggr : « redoutable », et drösull : « chevaucher ») ou « cheval terrifiant ». Il est également dit qu'Odin attacha Sleipnir au frêne géant avant de s'y suspendre pendant neuf jours pour recevoir le secret des runes.

Sleipnir est la monture de la chasse sauvage, le « père des enchantements, capable de descendre dans les régions infernales », et Odin, le souverain des hommes, selle son cheval et descend dans les enfers souterrains de Hel avec lui. « Sleipnir est donc aussi le Helhest, ou cheval de l'Enfer, enfourché par Hel quand elle répand tous les maux imaginables sur la terre »

Le mot « Hel » évoquerait l'idée de « cacher » et désigne à la fois le séjour des morts et la déesse qui y règne, Hel. L'anglais « Hell » (enfer) provient de ce nom, tout comme le néerlandais « Hel » (enfer) et l'allemand « Hölle » (enfer).

Au fond de Hel, devant les grilles de Niflheim, se trouve une grotte, Gnipahellir, où vit le chien monstrueux Garm, qui garde les grilles de Niflheim.

Dans les contes populaires et en héraldique, la vouivre est un serpent fantastique préposé à la garde d'un trésor possédant un corps de serpent et des ailes de chauve-souris. Elle possède souvent une escarboucle.

Les grenats sont utilisés en joaillerie depuis des milliers d'années. En ces temps anciens, ils étaient connus sous le nom d'escarboucle ou de gemme rouge. Une industrie joaillère du grenat existe dès le Moyen Âge en Roussillon, à partir de minéraux locaux. Elle est en plein essor au XIXe siècle, puis décline au XXe siècle, mais existe encore de nos jours

« Thokk versera
Des larmes sèches
Sur les funérailles de Baldr
Ni vif ni mort, du fils du vieux
Je n'eus à me réjouir.
Que Hel garde ce qu'elle a ! »

Mais il s'agissait en fait de Loki déguisé, ce que les dieux ignoraient. C'est ainsi que Baldr devra rester en Hel jusqu'au jour du Crépuscule des Dieux.

Sophiale 30 juin 2019 à 19:58  •   13728

voir la vidéo

Sophiale 30 juin 2019 à 21:02  •   13729

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hortus_deliciarum
Bien malaquie ne profite jamais. (Prophétie des papes)

Sophiale 02 juillet 2019 à 01:10  •   13766

Collapsologie
Oui ? Non ? Un peu ? Beaucoup ? A la folie ?


voir la vidéo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collapsologie
http://www.collapsologie.fr/
https://www.legrandsoir.info/le-probleme-de-la-collapsologie.html
http://partage-le.com/2018/01/8648/
https://www.alternatives-economiques.fr/theories-de-leffondrement-solides/00087553
https://fr.sputniknews.com/blogs/201607251026764992-fin-du-monde-virus-menace-apocalypse-science/
https://www.lepoint.fr/environnement/collapsologie-desastre-mode-d-emploi-07-11-2017-2170334_1927.php

Sophiale 02 juillet 2019 à 08:49  •   13773

voir la vidéo

LibertEchEriele 02 juillet 2019 à 09:09  •   13775

😄

Sophiale 02 juillet 2019 à 09:13  •   13776

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_bipolaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophrénie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypomanie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dépression_(psychiatrie)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_du_déficit_de_l%27attention_avec_ou_sans_hyperactivité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalité_borderline

LibertEchEriele 02 juillet 2019 à 10:00  •   13778

Tout ça rien que pour moi? T'as oublié la parano 😉

Sophiale 02 juillet 2019 à 10:16  •   13779

Parler de parano sur un réseau social serait redondant non ? 🙂

Bagayagale 17 juillet 2019 à 21:21  •   14444

J'aurais tellement aimé vous trouver plus tôt. J'ai trop à lire maintenant,vous n'avez pas chômé bordel ! Je kiff ce sujet je veux bien dessiner les cartes?
Et si vous pouviez faire le point, participer avec vous à ce sujet que j'adore.


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