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- Qui avez-vous envie de rencontrer? pour quels partages?
Beaucoup de gens prévoient, calculent, organisent.Leur quotidien, leur vie, mais aussi leurs rapports avec les autres. On le fait ou l'a tous fait à un moment donné.
Et vas-y que je te pèse le pour et le contre, que j'essaie de voir comment untel va pouvoir me combler un peu de mon vide dans cette case-ci, unetelle me délester d'un peu de trop plein dans cette case-là. Même dans le sexe, c'est bien souvent donnant-donnant 🙂
Moi je voudrais ne plus jamais avoir à déplorer ce caractère commercial dans les relations.
Je rêve de n'entretenir que des relations entières. Où chaque partie donne tout, en sachant que l'autre fait de même.
Je ne peux pas ne pas tout donner. Je ne peux donc pas m'entourer de personnes qui ne font pas de même. Mais il est hors de question de brimer ma façon d'être alors que je ne me sens être moi que comme ça.
Là où beaucoup tendent à arrondir de plus en plus les angles de leur moi en espérant se sentir plus intégré, j'ai compris que pour moi la clé était à l'inverse.
J'espère me perfectionner encore et toujours dans cet art de ne pas se servir en l'autre comme au buffet du self, et j'espère rencontrer des semblables à ce niveau-là.
Parce-que je ne peux pas m'en vouloir de donner trop, ça serait con et inenvisageable. Par contre, j'ai encore de nets progrès à faire pour savoir en qui je peux avoir confiance, ou non.
Et vous, qui aimeriez-vous rencontrer et pour quels partages?
Qui ai-je envie de rencontrer ?
C'est drôle car je verrai les choses à l'envers... Qui ai-je envie de ne pas rencontrer ?
Pour ma part, je n'ai jamais vu les gens, ou plutôt les relations avec les gens, comme des distributeurs de différentes choses, comme tu l'expliques au début de ton message @Juliette...
Par contre, les deux dernières personnes qui ont beaucoup compté pour moi se sont comportées de cette manière : "je viens, je fais mon petit tour, je teste, et puis quand j'en ai marre, je m'en vais sans réelles explications, et surtout, pas de manière propre...".
Alors j'ai compris en partie les raisons de leur départ. Et tout le monde a le droit de s'en aller. Mais, je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais en ce qui me concerne, j'aime bien comprendre. Donc partir sans explications et laisser les gens dans le flou, pas très respectueux selon moi.
Je poserai une question, y a-t-il une différence entre "arrondir les angles de votre moi" et faire des efforts pour trouver un "compromis" avec les autres ? Ou dit autrement, pensez-vous pouvoir être "vous" totalement, sans "concession", ou la moindre inflexion de votre comportement est-elle pour vous une trahison ?
J'ai la sensation de m'éloigner du sujet que tu poses @Juliette... et en même temps, je me dis que pour savoir qui on veut rencontrer, et surtout quoi partager, il me semble nécessaire d'être clair avec soi-même sur ce qu'on est prêt à "donner", à "mettre sur la table", et à propos de ce sur quoi on peut faire un effort, et là où on ne transigera pas...
Ensuite, je m'interroge sur la capacité à donner "tout". Peut-on "tout" donner à tous nos proches ?
Ce que je veux dire, c'est que les gens sont différents. Il me semble difficile d'entretenir strictement la même relation avec tout le monde dans le sens où les compatibilités ne sont pas identiques. De là, on peut se sentir plus en confiance avec un tel ou une telle, parler plus de ci ou de ça avec un tel ou une telle, sans dénigrer les moments plus légers avec un tel ou une telle.
J'en viens donc à me demander si on peut "tout" donner, pas le "tout" de notre totalité mais le "tout" d'une partie de nous. Est-ce que cela peut "suffire" ?
Peut-être que le plus important n'est pas la "quantité" de nous que l'on donne mais la manière dont on le fait.
Faire de son mieux, donner le meilleur de telle ou telle partie, en face de telle ou telle personne, pour être en cohérence avec soi-même sans forcément que ce soit la même partie pour tout le monde.
Il me vient un exemple simple : lorsque je suis devant mes élèves, j'essaye de faire de mon mieux pour les aider à se construire, mais ce n'est pourtant le même genre d'interactions qu'avec un ami. Suis-je en train de donner "tout" ce que je suis ? Non. Cela en fait-il pour autant une interaction plus "fausse" qu'avec un ami ? On pourrait dire oui parce qu'il n'y a pas "tout", et pas certains éléments que je partage avec une amie par exemple, il y a des choses qui restent "tues". On pourrait répondre non parce qu'après tout, c'est bien moi à ce moment-là : ce n'est pas un personnage mais bien moi, certes, pas en totalité, mais c'est bien moi.
Le partage n'est alors pas le même. Toujours est-il que je puis assurer avoir partagé des choses avec certains de mes élèves, même si cela n'est pas la même chose partagée avec un(e) ami(e)...
Comme souvent, ce que j'ai écrit manque de clarté.
Oui, quand je dis tout donner, c'est dans l'intensité qu'il faut le comprendre. Beaucoup d'inscrits ici se trouvent trop, trop, trop. Je conçois qu'on a à tempérer certaines facettes "trop" dans certaines situations. Sinon, je n'aurais jamais travaillé, je serai complètement incapable d'"élever" mon fils... Encore que, même pour cela, je m'octroie une belle marge de liberté.
Je parle essentiellement de l'amitié, de l'amour, et de tous les différents amours. Là, je suis à la fois incapable, et d'autre part tout à fait contre l'idée, de moduler l'intensité.
J'ai entendu et entends encore tellement de gens dire qu'ils ne s'ouvrent plus, qu'ON leur a fait perdre toute confiance en l'autre.
Merde, je connais des couples au sein desquels, pour des raisons variées, la cachoterie fait loi!
Tout un pan de la personnalité, du vécu, des désirs... reste blotti dans un coin de "quant à soi" dont je n'ose imaginer le poids qu'il serait pour moi.
Alors oui, j'ai souvent vécu seule, j'ai souvent "abandonné" des relations, je suis en marge. Mais, punaise, je ne saurais et ne voudrais être autre.
Si je donne, si je m'ouvre, c'est totalement.
Me reste encore à mieux appréhender l'autre, à mieux percevoir les fins de ses égards, pour éviter de tomber de trop haut. Mais, même quand ça m'arrive, je me relève vite et surtout n'envisage jamais de me résoudre à l'amertume.
C'était grosso modo ce que je voulais dire. Et ma question était: qu'est-ce qui est le plus important pour vous? Qu'est-ce que vous rêvez de trouver chez l'autre et qu'est-ce que vous espérez vivre avec lui, avec eux?
J'ai vécu plus de dix ans avec une femme que j'ai aimée mais avec qui je n'étais qu'une partie de moi-même, comme tu le décris. Pour rien au monde je ne veux revivre ça. Alors c'est plus difficile de rencontrer quelqu'un avec qui je peux être moi-même à 100%.
Ce que je voudrais ensuite c'est quelqu'un qui soit bienveillant, qui pardonne les petites erreurs. Peut-être que c'est systématiquement le cas si on aime vraiment quelqu'un. Et puis la communication aussi, ne rien se cacher. La confiance, celle que je donne peut-être trop facilement, trop naïvement, il faut qu'elle soit réciproque.
"Comme souvent, ce que j'ai écrit manque de clarté. "
Non non, bien au contraire @Juliette, je te trouve dur avec toi meme
Tes propos sont d'une vrai justesse :))
C'est marrant parce que j'ai ce truc aussi à l'ecrit, tjrs vouloir etre au plus pret de la véritée :)
alalala foutu perfectionnisme
@InconvenientTruth comme je te rejoins...
Certaines personnes ne sont que de passage dans notre vie, des porteurs de messages ou de leçons. À nous de savoir décrypter au bon moment.
Mais dans toute relation il faut être le plus authentique avec les autres. Pour cela il est primordial d être aller à l rencontré début soi, de savoir qui on est, ce que l on veut et ne veut pas, se connaître soi-même. Pas si évident.
Quant au fait d adapter qui on est selon la personne à qui on s adresse.... oui bien évidemment si on veut créer une bonne communication il faut pouvoir adapter notre discours aux valeurs de l autre. Cela n empêche pas d être soi. Juste de respecter l autre. Mais il y a aussi ces personnes avec qui tout est fluide et avec qui vous pouvez être vous, totalement vous, mis à nu. Ces personnes sont rares. J en ai rencontré une il y'a deux ans maintenant (ma meilleure amie) nous fûmes immédiatement proches et honnêtes l une avec l autre. Alors oui comme le dit l adage, la qualité prime sur la quantité. 😉
Cette discussion m'a fait penser à deux citations...
"La qualité de notre relation aux autres dépend intrinsèquement de la relation que nous avons avec nous-mêmes." Frédéric Lenoir
"Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même." Khrishnamurti
"Pour se connaître, il faut s'accepter." Albert Camus
"Soyez vous-mêmes, les autres sont déjà pris." Oscar Wilde 😉
Vizual, merci!
ArtieShow, rien que ta volonté de ne plus jamais vivre une histoire en te cachant, c'est déjà énorme.
SoMoon, s'adapter à l'autre, pour moi, j'aimerais que ce soit de plus en plus au minimum.. Et, franchement, toutes les personnes de APIE que j'ai rencontrées m'ont permis d'être sans filtre. Ce qui n'empêche aucunement d'avoir des désaccords bien entendu. Mais quel bonheur, comme le dit un tout nouveau sur le site, je crois que c'est Gottheim, j'espère ne pas me tromper, fatigant de toujours chercher quelque-chose à dire, de devoir fabriquer des réponses qui satisferont l'interlocuteur, ou aideront à abréger la discussion sans intérêt qui est en train de nous pomper la joie de vivre...
Mais non, je ne suis pas prête d'être à 100% moi dans la vie de tous les jours encore 😶
Bonne idée tes belles citations sur le mur SoMoon, et pour les enfants, ça peut être un bon merveilleux conditionnement 😄 😉
Et, par ci par là, au milieu des belles citations, j'insèrerai des trucs du genre: "ne fais pas chier ta mère ou le ciel te tombera sur la tête", "écoute ce que te dit ta mère, ou tes pieds se changeront en pics".... 😄
@Juliette, pas de méprise langagière sur le mot "adapter" qui est "se préparer à". Je n'adapte pas qui je suis aux autres. J'accueille qui est l'autre quand la différence entre lui et moi est trop grande.
J'entends combien cela peut être parfois fatiguant d'avoir cette impression de toujours devoir se contraindre à ne pas tout dévoiler. Mais nous sommes ici dans une expérience humaine qui demande une certaine adaptation justement. Vivre en paix avec soi-même permet de vivre en paix avec les autres selon moi. Plus je m'autorise à être moi, moins cela me parait difficile dans ma relation à l'autre. savoir s'entourer, comme tu l'as évoqué, est en effet la clef. 😉
PS : quant aux citations, mes enfants en rajoutent dans les WC 😉 et tous ceux qui viennent chez nous, lisent sur nos murs... j'adore ! 😂 😍
Je ne me pose pas la question de savoir qui je veux rencontrer et pour quelles raisons. Je ne veux pas et ne peux pas savoir a l'avance ce qui fera que je serai connecté ou non avec un individu. Je me contente juste d'être en mouvement et la vie fait le reste.
Oui, je le sais bien Nabou, j'ai encore créé un fil de pur rêve...
Mais quand-même, je crois que l'ouverture appelle l'ouverture, et j'ai le bonheur de voir s'ouvrir des gens comme jamais, en réponse à ma façon d'être généreuse (dans le sens partage, ouverture, confiance...).
Mais non c'est important de rêver :) le mouvement appel le mouvement :)
Tiens, c'est marrant, ça me rappelle un p'tit bout de conversation partagée vendredi soir ;)
On ne choisit pas qui on croise, mais on choisit qui on rencontre vraiment. Des années que j'essaie de savoir comment arrêter de croiser les gens pour les rencontrer, y compris avec des aides extérieures, et puis, depuis quelques jours, prise de conscience : certains (voire l'immense majorité) doivent simplement rester des croisements, pour le boulot, la vie quotidienne. Ça me demande trop d'énergie de croiser des gens, alors je réduis au strict minimum, en espérant y retrouver l'énergie pour des rencontres. Je vais pas améliorer mon degré de sociabilité avec ça, mais de toute façon, quand j'essaie de "faire la conversation", ça sonne faux. Alors juste quelques personnes, comme celles du site (enfin, une grande partie) que j'ai rencontrées, et avec elles, effectivement, être entière, sur tous les sujets, parce qu'on peut être vraiment entier en parlant de ciné, de bouquins, mais que ça, ben j'ai très rarement réussi à le faire dans la vraie vie. Incapable, comme me le conseille la personne avec qui je travaille sur moi en ce moment (mais peut-être plus pour longtemps, du coup), et comme le conseillent les bouquins qu'il me fait lire, de choisir un peu chez les gens ce qui m'intéresse : discuter ciné avec X, parce qu'on a ce goût commun, et ne "prendre" que ça de lui, parce que le reste ne m'intéresse pas ou, pire, ne me plaît vraiment pas.
Est-ce que je me connais ? Spontanément, je dirais non, parce que je suis toujours un caméléon pour certaines choses. Est-ce que je m'aime ? Ceux qui m'ont rencontrée ne serait-ce qu'une fois ont la réponse aussi bien que moi. Mais il y a un truc que j'ai appris : je ne veux ni être morcelée, ni imposer ça aux autres.
C'est rudement bien dit!
Et, oui tu avances Fanny, et je prends de plus en plus de plaisir à te voir. Ne pas jouer la comédie, et ne pas regarder les autres jouer la leur, hum
Le truc que l'on oublie dans cette "problématique" je trouve, c'est que les autres ne sont pas non plus forcément prêts à recevoir ce que l'on aurait envie de donner.
Deux exemples tout simples.
Un personne que j'ai côtoyé 2 ans durant mes études. Je ressentais un vrai amour pour lui presque d'ordre fraternel. Un jour, j'ai eu la bêtise de lui exprimer cela, le coeur grand ouvert, en toute sincérité et naïveté. Résultat ? Plus jamais eu de nouvelle de lui suite à cela. Ce genre de situation m'est arrivé plus d'une fois.
Second exemple, j'ai une connaissance (anciennement amie) qui est totalement in-ca-pa-ble de prendre les remarques ou les choses n'allant pas dans son sens, au risque qu'elle nous fasse la gueule des mois et des mois (nous en sommes là actuellement d'ailleurs) Or, au bout d'un moment, être toujours muselée, moi j'y arrivais pas, donc je disais les choses, un peu, et je ne comprenais pas pourquoi ensuite j'étais "punie" d'avoir osé dire juste ce que je pense. J'ai mis du temps à le comprendre, mais désormais, je vis beaaaaaaucoup mieux cette relation depuis que j'ai compris que cette personne était juste incapable. Du coup ce n'est plus une amie à mes yeux et ouf!!! que ça fait du bien. Elle veut bouder, qu'elle boude, moi ça me fait des vacances hahahaha
Bref tout ça pour dire que les personnes en face de nous ne sont pas forcément prêts ou capables de recevoir ce que nous avons à leur offrir avec notre grand coeur, ou nos idées ou nos "trops". Tout comme, je pense que nous avons tous un jour fermé la porte à quelqu'un parce qu'il voulait nous offrir quelque chose dont on ne voulait pas à ce moment là. non?
Voici un article qui peut aider... Ou pas:
Certains zèbres ont une capacité de « caméléon » particulièrement impressionnante. C'est à dire que pour être aimés (on en revient toujours là... ), ils vont s'adapter à leurs interlocuteurs. Leur lucidité et leurs capacités d'analyse vont leur permettre de mettre en avant une facette de leur personnalité qui correspond plus ou moins à leur interlocuteur, ou de faire semblant (le retour du faux self ? ). Pourtant, malgré une vie sociale saine en apparence et même lorsqu'il est avec d'autres, le zèbre peut se sentir terriblement seul car il n'est pas vraiment lui-même, pas sincère. Il y a un vrai décalage entre ce qu'il sait qu'il est et l'image qu'il renvoie volontairement aux autres. Il fait semblant, et la façade qu'il se crée pour plaire peut engendrer une très grande frustration. Car même bien entouré, le zèbre aura souvent l'impression que finalement, personne ne le connait réellement, car personne ne peut le comprendre.
Suite de l article : "Soyons un peu positif, ça peut aussi très bien se passer, on peut être zèbre et avoir des relations saines et sincères avec les gens ! Mais ça, c'est surtout quand on sait qui l'on est, quand on a compris comment on fonctionne, de quoi on a besoin, que l'on s'assume. Et éventuellement, dans le meilleur des cas, que l'on a réussi à diriger sa vie pour être avec des gens qui nous correspondent, avec qui on se sent bien et avec qui on ose être soi-même.
D'où l'importance de prendre conscience de sa différence, et d'être aidé(es) par des professionnels pour que la différence devienne une singularité.
PS : On lit souvent que le zèbre est solitaire. Je ne sais pas si c'est le cas de la majorité, mais c'est assez vrai pour beaucoup. En revanche, il ne faut pas confondre solitaire et solitude. On peut avoir besoin d'être seul(e) tout en ayant de vrais amis. Et sans souffrir de solitude"
Voili voilou.... Je trouve cet article intéressant. C est tout à fait ça.
Moi dans les échanges je n'ai pas réussi à distinguer l'honnêteté des pensées, l'honnêteté des sentiments et l'honnêteté des comportements.
Je pense trop mais j'ai appris à ne pas dire tout ce que je pense. Sinon je parlerais H24 et en plus tellement vite que personne ne comprendrait 😄 donc oui on filtre plus ou moins nos pensées en fonction de la personne qu'on a en face.
J'ai bcp de sentiment qui se bouscule quand il se passe qqe chose, malheureusement pour moi ça se voit à l'extérieur, jamais réussi à cacher mais accepter ça permet d'être honnête sur mes comportements.
Oui tu ne vas pas montrer a la factrice que tu es en colère contre ton mari ...
Un monde où on pourrait TOUT donner et un monde où tout serait dévoilé, les émotions les pensées desfois blessantes les choses qu'on veut faire.
Tu veux un câlin et tu sais qu'en face ça veut pas ? Tu forces parce que tu veux TOUT donner ?
Ce que tu indiques pour moi @juliette... C'est cette notion de faux self qui fait que tu ne sens pas toi même avec les autres et que tu voudrais l'être. Alors au lieu de chercher quelqu'un qui te recevrerait dans ton entièreté, cherche toi toi même ! Quand tu te connaîtras par coeur, tes peurs, tes joies, tes valeurs, ta place dans la société, tout sera plus simple. Et quand tu trouveras quelqu'un avec qui tu voudras partager presque tout ça passera.
Parce que je rejoins @slyxx et les autres, es tu prête toi à tout entendre de la personne en face ? As tu envie de savoir que sa plus profonde peur est de ne (ndlr : mettez un ex au choix)
@Serena déjà lu l'article et oui très intéressant pour essayer d'avancer sur le chemin d'acceptation
@slyxx, je suis bien d'accord avec toi. Je pense aussi qu'il faut que tous les intéressés aient envie de vivre la même chose pour qu'une relation soit au top. Et ce n'est pas si évident, de savoir sur qui l'on tombe, que cette personne nous dise le plus clairement possible ce qu'elle a réellement envie de vivre, et qu'elle s'efforce aussi de tenter de se décrire au mieux et de parler de ses limites...
Bref, on n'est pas rendus! 😄
Mais, au départ, dans ce fil, je parlais surtout de ma façon de m'ouvrir finalement. Qui est restée quasiment intacte, malgré certaines déceptions. C'est un peu à l'opposé du caméléon @ouestlebonheur que j'ai beaucoup été au niveau des relations plus superficielles, et que je suis encore pas mal au boulot essentiellement.
Au contraire, quand je suis attirée, charmée, que je me sens plus proche de quelqu'un, que j'ai envie de me rapprocher de quelqu'un, j'ai envie de tout sauf de jouer le caméléon. D'ailleurs, bien souvent, je commence par me raconter de fond en comble, un peu comme je le fais ici 😉, les travers et les défauts en premier, pour être sûre que la personne en face ne pourra, par la suite, qu'être agréablement surprise.
Bonjour à tous et toutes,
Pour info, une sortie "J'aimerais participer à une rencontre collective, mais je n'ose pas..." proposée sur Paris le jeudi 5 septembre à 19h00 :))
Amicalement,
Julien
je me suis relue et j'ai été un peu directive :( sorry
juliette ok si tu ressens qu'en fait tu faisais le caméléon et qu'après ca ressortait plus ou moins et que ca te peinait, pas la peine de passer à l'extrême tu sais lol il a été prouvé qu'on cherche toujours à se faire bien voir par les personnes qu'on apprécie. C'est après une fois la confiance établie et l'intimité créé qu'on se livre entièrement et qu'on a même tendance à faire subir à sa moitié nos problèmes alors qu'on devrait pas.
Atypiques ou pas, je pense que les études menées sur comment avoir de bonnes relations sont bonnes. Connaître son cercle. Voir le cercle de l'autre. Et trouver un pont entre les 2. Et les 2 doivent faire cela.
Ce n'est pas un mal de ne pas s'ouvrir dès le début je pense. On le sait. Moi la "sans filtre" je me mets justement la pression pour ne pas tout dévoiler d'un coup lol. ya des choses qui se disent ou se font plus tard :p
Oui @ouestlebonheur, j'ai bien conscience de fonctionner bizarrement. J'en souffre de ce trop débordant pléonastique 😉
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