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Etat de marche ......A vos claviers, dans l'écriture!

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Etat de marche ......A vos claviers, dans l'écriture!
Berengerele 08 septembre 2019 à 08:33

Voilà un texte de notre poétesse nationale belge, Laurence Vielle. Une proposition d'écriture suit. Bonne lecture !
On peut être assis,
On peut être debout.
On peut rester sur place,
On peut être en mouvement pour avancer,
On peut être en mouvement pour bouger sur place.
On peut avancer en étant assis,
On peut avancer en étant debout.
On peut avancer assis lentement,
On peut avancer assis à très grande vitesse.
On peut avancer debout sans bouger les pieds,
On peut avancer debout en marchant.
« Tout homme véritable marche par les talons »,
A dit Tchouang Tseu.
On peut marcher vite, on peut marcher doucement.
On peut marcher avec des chaussures ou sans chaussures,
A l'intérieur ou à l'extérieur, tout nu ou habillé.
On peut marcher avec un sac à dos, un sac à main ou sans sac.
On peut marcher seul ou accompagné, avec un but ou sans but,
Avec un domicile fixe ou sans domicile fixe, avec des papiers ou sans papiers, avec une carte ou sans carte, en étant joignable avec un portable ou sans être joignable sans portable.
On peut marcher en prenant le chemin le plus court entre deux points ou en prenant le chemin le plus long entre deux points.
On peut marcher pour flâner
On peut marcher pour rêver
On peut marcher pour rire
On peut marcher pour pleurer
On peut marcher pour prier
On peut marcher pour parler
On peut marcher pour chanter
On peut marcher pour danser
On peut marcher pour marcher
On peut marcher pour rien.
Quand je suis morte, je ne marche pas.
Quand je marche, je ne suis pas morte.
Quand je marche, je défie l'attraction terrestre :
Entre deux pas, je flotte un tout petit moment, c'est vrai.
Je peux marcher en Asie, en Afrique, en Amérique,
En Australie, en Patagonie, au Mexique.
Je peux marcher sur le bitume, sur la poussière, sur la terre,
Sur les cailloux, sur le verre, sur le plastic, dans le vent,
Sur la lune ; depuis 1969, je peux marcher sur la lune.
Quand je marche dehors, je suis en relation avec l'univers,
Bien que les pieds de l'homme n'occupent qu'un petit coin de terre,
« C'est par tout l'espace qu'il n'occupe pas que l'homme peut marcher sur la terre immense », a dit Tchouang Tseu.
Quand je venais d'apprendre à marcher, c'était difficile pour moi de rester sur place.
J'ai appris à marcher pour m'éloigner de mes parents,
Puis quand j'ai eu 3 ans, je me suis assise à l'école.
Je peux faire un métier où je serai beaucoup assise,
Ou bien un métier où je serai debout.
Je suis assise à la maison pour manger, pour travailler, pour lire, pour éplucher les légumes, pour regarder la télévision, pour prendre mon bain, pour boire un verre, pour me détendre, pour téléphoner, pour être devant l'ordinateur, pour tricoter.
Je suis debout à la maison pour éplucher les légumes, pour préparer à manger, pour courir au téléphone, pour aller d'une place à l'autre, pour nettoyer, pour danser, pour sauter de joie.
Je suis debout dans la rue pour marcher d'un endroit à un autre, pour faire les courses, pour courir après le bus, pour aller pointer, pour manifester.
Est-ce que mon corps est en état de marche ? Est-ce que mon coeur est en état de marche ? Et mes pieds, et mes genoux, et mon ventre, et ma poitrine, et mes poumons, et mes sourcils, et mon souffle ? Est-ce que mon souffle est en état de marche ?
Stevenson disait : j'ai deux docteurs, ma jambe gauche et ma jambe droite ».
Quand je marche, ma pensée s'éclaire.
Quand je marche, je fais attention aux heures de l'univers et non à celles des trams.
Quand je marche, je suis lente.
Quand j'ai l'esprit mécanisé, je perds la paix de mon âme.
Je suis une machine thermodynamique plus rentable que n'importe quel véhicule moderne et plus efficace que la plupart des animaux.
Je peux marcher par simple amour du vent et de la terre.


A vous.
Imaginez que vous marchez ou marchez réellement dans votre salon ou dans un lieu que vous appréciez. Comment marchez-vous? A quoi pensez-vous? Que ressentez-vous? Que voyez-vous? Qu'entendez-vous ? Pourquoi marcher ? On peut aussi être en état de marche sans bouger un pied....Alors, allez-y, écrivez...

Je marche....

Merlinle 08 septembre 2019 à 08:45  •   18605

Pourquoi mettre un pied devant l'autre quand l'esprit va beaucoup plus vite ? Tout bouge. Quels que soient nos efforts pour rester immobiles, nos corps sont composés d'atomes en mouvement, la vie fourmille autour de nous, surtout celle que nous ne pouvons pas voir. L'air lui-même est animé de myriades d'envolées encore plus diverses que la carte des vents.
Et la Terre, me direz-vous ? Elle si immobile sous nos pieds est propulsée à des vitesses fantastiques, autour d'elle-même, autour du Soleil, de la galaxie, fonçant dans ce vide qui n'en est pas un et qui explose de particules à éclipses.
Tout bouge. Que je marche ou non, tout bouge. Seul l'esprit peut espérer capter tout ce mouvement. Mais peut-il vraiment le faire sans sombrer dans la folie ? Dans le silence des nuits qui ne sont jamais noires, l'immobilisme qui n'en est pas un permet d'entr'apercevoir le tourbillon de la réalité... qui n'en est pas une.

Julienle 08 septembre 2019 à 09:49  •   18606

"Je" marche...
Qui est-il, ce "je" que je suis persuadé de si bien connaître?

"Je" marche...
"Je" mets en mouvement mes mains, mes doigts, qui s'affairent à toucher cet écran pour taper ces lettres qui, à la suite, donnent des mots, qui expriment des idées dont "je" suis l'auteur... dont "je" est l'auteur ?

Mes doigts se meuvent à une vitesse folle, comme possédés, et ma pensée, ou ma conscience, ne semblent pas pouvoir y faire grand chose : l'action a lieu, comme d'elle même, sous sa propre autorité. Tout va bien trop vite pour que mon esprit prétende maîtriser, ou initier, quoi que ce soit. Ce qui arrive, arrive. Où est "je" ? Mon centre de décision, l'origine de mon action ?

Je marche, vraiment ?
Ou ne suis-je pas finalement marché ? Par une somme de forces pour la plupart inconnues et inconscientes, que l'on a regroupées, dans un souci de praticité de communication, sous le vocable "je" ?

Je m'arrête.
Je m'immobilise.
J'observe "je".
Je le découvre.
Je les découvre.
Je vais enfin à leur rencontre.

"Je" est multiple, changeant, insaisissable.
"Je" ne m'appartient pas, il n'appartient à personne.

Je vis ce "je", je m'y soumets.
Je ne suis pas en contrôle.

J'ai dit !

PS : merci @Berengere pour ce jeu ! :)

Pacaloule 08 septembre 2019 à 13:15  •   18609

Penser immobile et penser en marchant, pensons-nous que c'est la même démarche ?
Marchons quelques pas, ensemble peut-être.
Je marche. Et dans le prolongement de mon corps les pensées à leur tour se mettent en marche.
Tu marches. Et ton corps pense.
Je pense, et mon corps en marche imprime la direction de mes pensées, leur rythme, leur intention.
Mille façons de marcher, mille façons de penser.

NabouNaboule 08 septembre 2019 à 14:49  •   18611

« Marche ou Crève », me souffle cette petite voix qui marche sur la tête.

J'ouvre les yeux...

Me voilà de nouveau en Marche, parti, seul, à l'aveuglette.
A l'horizon, j'aperçois l'Automne pointant le bout de sa truffe,
Entrelaçant discrètement son acolyte encore au pouvoir et en état de marche.

Non loin de là, des claquements de talons réguliers me parviennent,
J'ouvre la fenêtre, une passante et son chien qui marche au pas.
Me rappelant ces matins rythmés, par des règles infondées, qui ne marchent pas.
Mea culpa...

L'air est doux, le soleil timide, le vent tourne.
Ce matin, je ne suis pas ce canidé là.

Je Marche droit...

Juliette...le 08 septembre 2019 à 14:59  •   18612

Ouawoh!
Nabou, quel bonheur de découvrir ta plume! 😍

NabouNaboule 08 septembre 2019 à 15:04  •   18613

J'ai pas fait ça depuis le lycée je suis pas du tout littéraire -_- c'est juste pour l'exercice, c'est vrai que c'est drôle j'ai l'impression d'imbriquer des bouts de codes comme en informatique ou certains mots sont des fonctions et d'autres des entrées sorties

Julienle 08 septembre 2019 à 16:33  •   18617

Nabou ! Des airs de haiku dans ta plume !

Odysseusle 08 septembre 2019 à 17:23  •   18620

Assis, le long d'un chemin, je regarde le ciel s'éclairer peu à peu.
Une brise légère caresse mes joues et, par la rosée, la nature fait union avec moi.

La nuit a été dure. Noire et froide.
Cette nature qui maintenant m'invite à l'apprécier est la même qui, il y a quelques heures, me montrait toute son hostilité.

Réchauffé par les premiers rayons du soleil,
Je me lève et me mets en marche.
Autour de moi, un paysage plat et monotone.
Des champs de colza à perte de vue !
Le jaune est roi aujourd'hui ! Dans le ciel et sur la Terre.
Mes yeux sont devenus la main de Midas et transforment tout ce que je vois en or.

Que dire de l'ouïe ?! En effet, je marche dans une symphonie naturelle.
Les moineaux s'interpellent et forment les cordes dans un registre aigu ; les corbeaux bavassent et sont à la contrebasse ; le pivert, lui, s'occupe des percussions.

Quel chemin paisible ! J'ai l'impression de rêver éveillé ! Jamais je n'aurais pensé connaître telle beauté !
C'est cette beauté qui me pousse à marcher, encore et encore car je m'y rends !
Je m'y rends, déterminé, vers ce lieu que peu de personnes ont visité.
Quel est-il ? Je ne sais très bien mais je m'apprête à le découvrir.

Au bout de quelques kilomètres, un mur de verdure me fait obstacle.
Que fait cette antre de la nature devant moi ?
Dois-je m'y engager et vaincre ma peur ? Dois-je rester dans le confort de ce qui me ravissait il y a encore quelques minutes ?!
Je regarde en arrière : les moineaux s'envolent, le corbeau joue les charognards et le pivert lutte pour se nourrir.
Que se passe-t-il ?
Une même chose peut-elle être belle et repoussante à la fois ?
Ou est-elle simplement ce qu'elle est ?

Déçu de ce nouveau scénario, je m'engage dans cette dense forêt.
J'ai peur...
Mes sens sont en alerte.
Des cris m'assourdissent, l'ombre me couvre et le sol s'enfonce amplement sous mes pas.
La route est longue, physique, épuisante et interminable.
Peu à peu, je perds tout espoir de l'atteindre.
Pourtant, je sais qu'il est proche et qu'il m'attend. Je le sens !
Alors, pas après pas, je laisse mon corps guider ma conscience et tente de me rattacher à l'idée que si le beau peut devenir repoussant alors, sans doute, l'inverse doit être vrai.

Quelques heures de marche plus tard, prêt à abandonner, à me laisser mourir lentement entre les mains de cette nature tendre ennemie,
J'aperçois une fine lumière à l'horizon.
Je sais que mon but approche. La fatalité m'est favorable.
Je sors de la forêt et atteint une jolie rivière.
Elle nourrit mon corps et ravit mon esprit.
Je la franchis et mets le pied sur une terre encore vierge.
Cette terre est sublime : des fruits aux couleurs variées ; une herbe d'un vert incroyable ; des chevaux qui se déplacent comme dans un ballet !

Pas très loin, une maison se tient dans ce nouvel éden.
Je marche, confiant, vers elle.
J'ouvre la porte... Mon Dieu ! Quelle beauté !
Une jeune dame, des joues roses comme un poupon, des yeux farceurs et angéliques, des cheveux soyeux...
Elle est assise et à l'air de m'attendre, je ne sais par quel prodige !

Je marche donc encore un peu...
Quelques pas encore...
Elle me tend la main, je prend la sienne et là...
Ça y est ! Je l'ai trouvé !! Il est enfin là !
Le bonheur !

J'ai marché avec émerveillement,
J'ai marché avec peur,
Je marche avec bonheur,
Je marcherai vers mon destin.

Berengerele 08 septembre 2019 à 20:32  •   18629

Merlin, décidément, tu m'enchantes. Dans les myriades d'envolées de ton esprit, dans tes nuits qui ne sont jamais noires, si tu arrives à capter les mouvements du monde, j'aimerais que la folie soit ton amie et qu'elle t'enivre.
Julien, dans l'introspection et l'observation, laisse couler les mots dans un lâcher prise étonnant. L'écriture peut être jeu, une parenthèse que l'on s'offre et qui, parce que tu nous livres tes mots, devient pour nous source de réflexion et de plaisir.
Pacalou, la marche semble le moteur de tes pensées. Il y en aura mille, c'est sûr, mais on te lira encore avec bonheur.
NabouNabou joue avec les saisons, les sens en éveil. J'aime l'Automne qui arrive, le bruit des pas. Il ne faut pas être littéraire pour écrire, il suffit de laisser aller ses doigts, en t'amusant toujours. Ne marche pas trop droit, danse à ton rythme !
Odysseus, quelle poésie! Je me suis imprégnée de la couleur or, j'ai écouté les musiciens ailés de ton univers et attendu impatiemment ce que j'allais découvrir au bout de ta marche. Le bonheur! Celui de voir l'autre et d'aller émerveillé vers ton destin. Whaou!

Merci pour le partage ! Vraiment.

Il y a de l'énergie dans ma douceur,
de la douceur dans les mots comme dans les grains de peau,
des détours et contours dans ma vie,
des chemins à prendre et des rivières à traverser,
des lumières qui éclairent le chemin.
Quand je marche,
Je souris aux allumeurs de réverbères,
et je laisse, abandonnés,
les éteignoirs à bonheurs.

Bise à tous.

Odysseusle 08 septembre 2019 à 21:01  •   18630

Merci Bérangère mais j'ai vraiment trouvé ton sujet intéressant !
Merci beaucoup de m'avoir fait renouer avec l'écriture, pour un temps ! ;)

Berengerele 08 septembre 2019 à 21:17  •   18633

Hey ! Il faudra continuer dès que le sujet t'inspire, hein? Je reviendrai vers vous la semaine prochaine avec joie. Merci à toi d'avoir joué le jeu.

NabouNaboule 08 septembre 2019 à 21:21  •   18634

Merci a toi également Bérangère, j'ai pris beaucoup de plaisir a écrire, peux importe le résultat, c'était cool ^^

Berengerele 08 septembre 2019 à 21:31  •   18635

Ouais ! Coooooooool! ???

Berengerele 08 septembre 2019 à 21:32  •   18636

Les points d'interrogation c'étaient en fait des bonhommes qui sourient !

Aurelle 10 septembre 2019 à 12:39  •   18844

Je marche.
La lumière virevolte autour de moi. Rouge. Bleue. Orange. Des éclats, des scintillements. Des ampoules qui dansent, des néons.
Des sirènes de photons. Diffractions.
Les voix s'égrènent. Sourdes, claires. Proches, lointaines. Parfois elles se mélangent et se meuvent. Tourbillonnent.
Un éclat de rire. Cristallin. Il passe à côté, s'estompe, déjà loin derrière moi.
Il n'a pas prêté attention.
Les talons martèlent les pavés. Une virgule de bise caresse mon front.
Des muscles tressaillent sur mon visage : mes yeux sont écarquillés.
Depuis combien de temps ?
Je suis immobile.
Surprise. Stupéfaction.
Je n'ai nulle destination.
Je suis un rocher.
Et tout autour qui m'érode, insaisissable, tumultueux, impétueux, s'écoule le torrent de la vie et du temps.

Hatsale 10 septembre 2019 à 14:26  •   18848

Marche ! me disaient-ils. Avance ! Allez, relève-toi ! On n'a pas idée de ne pas se relever lorsque l'on tombe.

Et pourtant, tout autour n'était que vastitude, silence et solitude.
Rien.
Et pourtant, le chant du vent, celui du ciel et même les nuages chantonnaient dans leur coin.

Eux, là-bas... Leurs cris... Ils n'étaient que brouhaha, vociférations lointaines.

Tout bougeait en moi, immobile.

Et je les entendais : gueuler, éructer, vomir, vociférer.
Mais je ne les voyais pas, plus.

Seuls les nuages comptaient, leurs mouvements, leurs silences, leurs cantiques.
Je me sentais religieuse. Dans ma danse. La valse de la vie.

Et ce qu'ils ne savaient pas, ceux qui m'enjoignaient d'avancer, c'est que tout était en marche, depuis toujours et que tout bougeait en moi, depuis toujours.
Tout était déjà là.

La course folle de leurs injonctions n'était qu'illusion et l'immobilisme qui semblait habiter mon corps, qui les énervait, n'était en fait qu'un hymne à Tout ce qui me faisait vibrer.

Je marchais donc, immobile, en mouvement, seule, avec tous, chantant, silencieuse.

Marche ! me disaient-ils. Et j'avançais, sur un chemin parallèle.


[...] J'ai rencontré des oiseaux.

Berengerele 10 septembre 2019 à 17:13  •   18855

Aurel s'arrête pour ressentir le monde......quand Hatsa se meut, à l'intérieur, en se moquant bien des injonctions des autres qui ne semblent pas comprendre que, justement, elle est en marche.
Merci pour vos mots, que je relis souvent....
Restez en marche ;) et dégustez ;) absolument tout sur votre route.

Fropople 10 septembre 2019 à 17:25  •   18858

@Berengere ton "dégustez" a bien été choisi sciemment pour son sens potentiellement "négatif", contrairement à "savourez" par exemple ou c'est juste moi qui sur-interprète (émoticone qui réfléchit dont j'ai également besoin @InconvenientTruth) ?

Berengerele 10 septembre 2019 à 17:30  •   18860

C'était positif ! D'accord, lisez avec plaisir....savourez donc! ;).

Fropople 10 septembre 2019 à 17:44  •   18861

Je ne te reprochait pas ou ne présupposait pas un message négatif @Berengere 😉, je me demandais juste si le mot "dégustez" prend en compte les choses moins appréciable de la vie qui néanmoins arrivent en l'utilisant dans ses deux sens (cf le second sens de déguster https://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9guster)
Un peu comme si tu recommandais de voir le bon coté des choses dans le meilleur comme dans le pire , les deux se produisant au cour de la vie :)
Est-ce là une extrapolation de ma part ?

Berengerele 10 septembre 2019 à 17:58  •   18862

Je pense qu'il est difficile de voir le bon côté des choses dans le pire. Il faut souvent attendre des jours meilleurs après le pire, et apprendre ou réapprendre à voir le meilleur. C'est une force que d'arriver à ça. Je pense donc que je devais écrire "savourer" dans ces moments d'écriture, de lecture, d'échanges ou de vie qui sont sur notre chemin personnel. On peut se nourrir de ça et s'en sentir mieux pour affronter le pire. Je n'ai pas pris tes mots pour des reproches. :)

Merlinle 10 septembre 2019 à 18:02  •   18863

L'avantage d'une vision cynique du monde : le pire ne déçoit jamais, parce qu'on finit toujours par trouver pire que le pire ;)

Berengerele 10 septembre 2019 à 18:24  •   18864

Pour moi, le pire ne déçoit pas, il se vit.

Merlinle 10 septembre 2019 à 19:11  •   18866

@Berengere ça me fait penser à une de mes devises quand j'étais au collège et au lycée : "Tout passe toujours. Même mal."

Berengerele 10 septembre 2019 à 19:30  •   18868

Merlin, sais pas pourquoi, je me suis dit que tu allais commenter ! 😛
J'ai ri. Mais c'est ma devise ça ! 😉


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