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- J'ai pas les codes de christel petitcollin
L'auteure expose les non-dits, les implicites et les enjeux à côté desquels les atypiques passent allègrement, se heurtent ou subissent malgré eux. Elle décrit les bienfaits du commérage, des postures et autres conventions si nécessaires à la cohésion sociale humaine. Faute d'y adhérer, de s'y conformer, les atypiques sont taxés au mieux d'extra-terrestres, aux pire de casse-b...
En adoptant successivement le point des neuro-typiques puis des neuro-divergents, elle rend intelligibles les frontières invisibles qui gouvernent les comportements dans les interactions humaines. Elle en montre le bien-fondé orienté vers la préservation de la communauté, souvent au détriment de l'expression authentique de l'individu. Cela a le mérite, pour celui qui connaît ces usages, de vouloir les respecter (ou non), d'en jouer et d'adopter à sa mesure les codes communs.
Les chapitres sont clairs, explicites. Il n'est pas nécessaire de se persuader de ses théories pour en comprendre les fonctionnements. Il suffit de les lire pour découvrir les croyances ordinaires. Comme beaucoup l'ont constaté, la compétence n'est pas gage de progressions hiérarchique ni sociale. Il se pourrait qu'on y découvre une explication au détour de notre lecture. A défaut d'une illumination complète, des lueurs suffisantes élucident pourquoi le neuro-divergent est si crispant aux yeux des neuro-pensants.
Pour ceux qui sont intéressés par un avant-goût, l'auteure a créé une chaîne youtube.
voir la vidéo
Ah mais c'est super ça !!
Je crois, enfin j'espère que c'est l'outil dont j'ai besoin.
Merci beaucoup pour le partage 🥰
J'ai envie de compléter, en espérant que ça ne te dérangera pas @Ebenbart, avec : voir la vidéo
@Etoile ça sert à ça un forum : mettre en commun les infos, les points de vue, etc... Tout ce qui permet aux autres d'élargir leurs horizons !
'jour à vous !
Je m'apprette à écouter ces videos mais dès les premiers mots je bloque. La généralisation me gène. Je me reconnais dans ces histoires mais c'est pas le cas de tous les "surefficients" comme elle les appelle.
Les codes, je ne les avais pas mais pour d'autres raisons que le fait que je sois Hquelque chose. Je me suis trouvée dans un monde qui n'était pas le mien du fait que j'étais pas trop con pour réussir des études qui m'ont dé-classée, cad changer de milieu social. Certains disent transclassée, ou transfugée de classe, ou prise d'ascenseur social. Les codes, on les voit assez vite. La question qui s'est plutôt posée à moi a été : est-ce que j'ai envie de jouer selon ces codes-là ? La réponse a été rapidement trouvée et c'était un non, franc et catégorique. Malheureusement je n'avais pas mesuré les conséquences de ce refus là... C'est 25 ans après que j'en mesure les conséquences. Est-ce que je changerais de position si c'était à refaire ? Probablement pas.
Quand je vois certains Hquelquechose autour de moi, ils s'en sortent bien mieux que moi. Leur Hquelquechose (HQC) au contraire leur permet de surfer avec un certain brio sur la social-life.
Bon voilà, je suis allergique aux généralisations. Surtout quand elles lient du négatif-mode à du positif potentiel. [ Genre les trucs à la mode que les HQC, ce serait un haut potentiel à être malheureux, ou casse-c de haute envergure. ]
Allez, malgré ce, je retourne écouter, car peut-être que j'ai encore besoin d'être éclairée sur ce qu'on peut faire ou pas avec ces codes à la con.
Je reviens dans une demi-heure.
Bon ben...
Le eux-versus-nous, ça passe pas dans mon tamis relationnel.
Mais je ne vais pas faire la rabat-joie de service. Je vous laisse le baton de paroles.
Le biais ici, c'est que les psy ne parlent que des HP qui viennent les voir, ceux qui ne vont pas bien pour x raisons.
Bah ouais.
Mais ce biais est signalé depuis belle lurette, il me parait donc qu'une psy hqi aurait pu intégrer ce problème dans ses concepts avant de les écrire. C'est quand même lourdingue à la longue d'enfermer les HQC dans du pathologique.
Il y a des trucs qui pourraient être intéressants à entendre sur les interactions humaines dans ce qu'elle dit sans pour autant faire passer les HQC pour des quiches relationnelles à tous les coups, comme une fatalité. Je connais bcp de "neurotypiques" qui sont aussi des quiches relationnelles, je les aime bien, on se comprend au moins sur un point.
Je suis devenue une quiche relationnelle en vieillissant mais pour tout un tas d'autres raisons que la dame elle souligne. Est-ce que j'ai envie d'utiliser ses "yakafaucon" pour devenir une normorelationnelle ? Non. J'ai pas envie. Je préfère me sentir seule. C'est moins lourd.
Ma critique est toute personnelle. Ça ne répond pas à ma quête du tout. Mais je sais que cette personne a pu, peut et pourra en aider plus d'un. Donc, faites votre propre marché, y'aura peut-être des trucs intéressants à glaner pour vous dans ce qu'elle dit.
@Myette004 , @paradox , je vous rejoins complètement dans vos messages.
Après écoute, plus encore qu'une généralisation excessive et une opposition polarisée entre les équipes du Paris Saint-Germain et de Marseille ... pardon, des neuros et des pas neuros ...ce qui me heurte dans le discours de cette auteur c'est sa sémantique.
Je préfère ne pas perdre mon temps à re-ecouter avec un bloc note pour compter les négations et les adjectifs péjoratifs ...mais leur grand nombre semble présager un positionnement de fait peu positif face au HPI ...fusse t il inconscient.
Bref, de mon point de vue perso à moi tout seul, j'ai retenu :
" Voilà pourquoi vous allez mal: vous n'êtes pas adapté parceque vous n'avez pas les codes( affirmation de SA vérité) Achetez mon livre ...je vous explique tout ça... Vous irez mieux et serez épanoui grâce à ce que j'affirme, parceque je suis une pro du sujet "
Ben non !
On peut être un zèbre gambadant dans la savane, crinière au vent, au milieu d'autres joyeux zèbres, entouré d'oiseaux, de gazelles, girafes et tout et tout !
J'ai pas mal de potes et copines HPQuelque chose, dont certains suite à des rencontres lives grâce à ce forum, et je vous assure que tous semblent aller aussi bien ... ou pas plus mal en tous cas , que mes amies et amis normaupensants (( quel vilain adjectif que ce normaupensant 😡 )
Et je m'autorise à siger, pour le fun :
Gilde, anormal pensant😋
Il y a pas mal d'auteurs qui sont blacklistés par mon cerveau et elle en fait partie mais là le sujet m'intéressait vraiment.
Les codes relationnels humains sont parfois si incompréhensibles, j'ai du mal à les accepter, tout ça me paraissant si superflu. Il me semble parfois dans mon fort U que nous pourrions trouver une spontanéité qui serait plus efficace. Peut-être n'y aurait-il pas tant de blessures relationnelles si on pouvait laisser parler notre spontanéité.
Mon chien me manque.
Petite confidence perso à propos de ...
" Si on pouvait laisser parler notre spontanéité ..."
Désormais ...ma spontanéité, ce n'est pas qu'elle parle ... mais plutôt qu'elle hurle !
Je suis conscient que mon entourage, autant familial que professionnel, clients inclus, me prend pour un gentil doux dingue, aussi spontané et sans filtres qu'un gamin.
J'ai fait en sorte que tout mon relationnel me sache HPQuelque chose, TDA/H, dyslexique, etc ... ceci non par calcul, je pense, mais plutôt parceque c'est tout bonnement ma réalité !
Si codes il y a, c'est ceux que j'ai instaurés peu à peu et avec bienveillance.... et j'ose penser que ces relationnels sont assez sensibles à cette forme d'authenticité spontanée.
Pourquoi cette confidence sur ce fil ? ... pour vous témoigner que :
" Oui, c'est possible et c'est même très enrichissant humainement "
Kissy
P .S . Les codes sociaux et relationnels n'ont rien impératifs et sous peine de sanctions si non respectés ...voir d'auto-sanctions ... à la différence du code de la route 😜
Ah mais c'est peut-être ton capital sympathie qui fonctionne @gilde et non pas ton capital spontanéité.
J'avais un énorme capital spontanéité mais ça ne marchait pas comme tu le décris ou alors sur qqs rares personnes, trop rares. J'ai rangé ma spontanéité au placard et ai adopté la neutralité transparente.
Maintenant, je m'en fous un peu car là où je vis et comme je vis, plus personne n'est là pour me faire iech sur le comment faut être.
Faut croire que toutes les spontanéités n'attirent pas la sympathie. À part celle des chiens. Mon chien me manque.
Ben, moi, PetitCollin, je la considère un peu comme le premier panneau signalétique de la route vers la prise de conscience de ma différence de pensée. Elle est hyper connue, on la voit bien de loin, elle signale de manière claire le début de la route.
Après, il est clair que toute vision psy qui se cantonne a une spécificité cognitive est obsolète eboeut s'avérer sacrément problématique. Donc, il est important d en pas s'arrêter au panneau PetitCollin, et de poursuivre, mais surtout de créér son propre chemin avec tout ce qui peut être approprié à chacun.
Pour ma part, seule la mise en lumière des différents codes sociaux m'intéressent là dedans. Donc que ça soit elle ou n'importe qui d'autre, ça n'a aucune importance pour moi, ce qui est important c'est le côté pédagogique avec surtout des exemples à l'appui.
Et le but est juste de comprendre ce foutu "décalage" social qui reste à ce jour encore totalement flou, presque imperceptible de mon côté, alors que ça a visiblement l'air d'être évident pour la plupart des gens.
@Etoile
J'ai été interessée par son regard sur les commérages comme facteurs de liens sociaux.
Mais doit-on adhérer à cette attitude pour rester en ou créer du lien ? Même si elle inclut le "prendre des nouvelles" dans une catégorie de commérages potentiellement "positifs"... pour des raisons qui me sont toutes personnelles, ça me hérisse la couenne.
Puis alors sa conclusion sur notre risque de mourir du fait de la guerre, 😱
J'avais dans le passé trouver des références sociologiques qui analysaient les interactions humaines dans des petits groupes. Il doit y avoir des decryptages plus fins que les projections d'une psy qui va vite en besogne du "je"au "nous" et oppose un "nous" à un "eux". Il y a là un raccourci communautariste qui sent pas bon. Je n'ai guère confiance en la validité de ce genre d'analyse. J'ai failli me fourvoyer avec d'autres auteurs du même genre (jsf), je vais chercher ailleurs.
Je crois qu'une approche microsocio me correspondrait mieux. Si je retrouve les références...
@Myette004 dixit :
" Ah mais c'est peut-être ton capital sympathie qui fonctionne @gilde et non pas ton capital spontanéité. "
Alors disons que je suis peut être désormais... spontanément sympathique ! 🥰
C'est sans doute le fruit d'une démarche de ma part qui privilégie une sincère authenticité ... positionnement que j'ai découvert il y a plus de 20 ans, au cours de groupes de parole sur l'alcool ( A.A.), la masculinité ( Paroles d'hommes ) , l ' inceste ( A.I.V.I ) ... puis que j'ai osé pratiquer.
Je fréquente encore une fois par semaine l'un de ces groupes de parole en tant qu' aidant.
Quelques codes unissent, entre leurs participants du jour, le fonctionnement de tous ces groupes de parole :
- l'authenticité
- la sincérité
- la sympathie
- la spontanéité
C'est souvent ces notions que découvrent et vivent, pour la première fois les nouveaux ... ce qui leur permet d'oser s'exprimer ( ethym : presser hors de soi )
Avec le temps ... il m'a été assez facile d'exprapoler ce mode relationnel à tous mes échanges sociaux.
Ceci explique peut être cela...( mes témoignages plus haut)
Les codes, c'est pas inscrit dans le marbre pour qu'on soit obligés de les adopter pour "bien"(!) vivre en société. Faut peut-être pas les considérer comme si importants que ça. Il y a bien d'autres raisons pour expliquer les difficultés relationnelles qu'une simple méconnaissance de ces fameux codes.
Je vote pour les codes Gilde !
J'ai retrouvé le nom du sociologue auquel je pensais : Ervin Goffman. Pas encore lu mais je le mets sur ma liste.
@Myette004
Erving Goffman 👍
Il fait partie de la bande qui a participé à La nouvelle communication. Devenu un classique, une bonne introduction à tous ces auteurs.
https://www.editionspoints.com/ouvrage/la-nouvelle-communication-yves-winkin/9782757844465
Je suis ok avec ce que tu dis @Myette, enfin si j'ai bien compris. En tout cas, perso je n'y adhere pas (aux codes) puisque je ne les comprends pas. En plus, je suis incapable de dire ou faire quelque chose si je ne suis pas alignée avec ça, donc je peux te dire que leurs codes là.... ils peuvent se les cuisiner comme bon leur semble.
J'ai, pour ma part, juste besoin de les connaître par prévention (seul un TSA peut comprendre ça finalement) et certainement pas pour m'y Con Former 🥴
Ce qui me laisse à penser que ce genre de bouquin est plus fait pour les autistes, car les haut potentiel qui ne sont pas sur le spectre autistiques, eux, n'ont pas de probleme de détection, juste un rapport de conformisme ou du moins de non conformisme, ce qui est très différent.
@Etoile
Je comprends ce que tu dis.
Je l'ai ressenti qd une amie m'a détaillé les codes des classes sociologiques. Sans être autiste je ne les avais jamais repérés. J'avais pas encore lu Bourdieu. Elle, elle avait adopté les codes bourgeois bien qu'issue d'une classe ouvrière. Je t'avoue que je suis tombée sur le Q. Je trouve ça ridicule. Mais maintenant, je suis un peu plus alerte pour repérer "ceuxaveclesquelsçaleferapas" si on doit jouer avec ces règles-là.
Cette même amie s'était un jour écrié me voyant évoluer dans un groupe : "mais qu'est-ce que tu es naturelle !". Devant son étonnement amical, j'ai compris qu'il y avait quelque chose de surnaturel à être naturelle. J'ai alors ressenti à quel point j'avais dû détonner dans bien des situations sociales et professionnelles. J'en ai même eu honte de ne pas l'avoir compris plus tôt. J'avais 45 ans. Je suis restée celle que j'étais mais avec des réticences grandissantes face aux situations où il faut jouer la comédie humaine. Puis l'impossibilité à le faire m'a fait construire ma bulle.
Aujourd'hui, je ressors de chez moi, plus besoin d'une bulle, tout le monde est absorbée par sa bulle algorithmique. L'espace est libre. J'ai champ libre.
Bonjour,
Ce qu'il ressort c'est que pas tout le monde (autiste ou non) n'est capable de saisir par soi-même les codes sociaux implicites, les attentes inexprimées, etc... L'avantage de ce livre est de les décrire explicitement.
En ce qui me concerne, je tâche de prendre les informations dont j'ai besoin quelle qu'en soit la source, en évaluant sa fiabilité, sa subjectivité et les manques éventuels.
Et dans ce domaine, je n'ai pas lu Bourdieu ni de sociologues. Je ne faisais que partager une source facile à comprendre sur un sujet qui ne me semble pas si souvent traité.
Dans mon cas perso, il y a plein d'interactions que je n'ai pas comprises auxquels ce livre semble apporter des éclairages pertinents.
Et refuser de jouer le jeu social selon les règles majoritairement admises (et tacites) que ce soit par choix ou ignorance amène au même résultat, c'est à dire la mise à l'écart du groupe.
Ensuite, il est heureusement possible de définir nos propres règles avec ceux qui veulent bien prendre le temps de les assimiler.
Ce livre parle aussi de la contagion émotionnelle et de ses effets sur le groupe.
Ainsi que de certaines attitudes irritantes, vues de l'extérieur. En expliquant pourquoi, aussi.
Certaines sources de quiproquos, également.
Le but étant de s'informer, pas de prendre parti.
Bon, pour reprendre un peu la conversation, CPC, comme JSF, ça passe pas dans la neuronie e-myettée.
Ma petite définition des codes : c'est une sorte de sauce béchamel qui tient de liant pour des ingrédients (membres d'une communauté, groupe, famille, travail, etc.). Ça permet de maintenir un minimum de cohésion et uniformise des saveurs qui par ailleurs pourraient être soit incompatibles, soit fades.
Ici, sur Apie, par exemple, pour maintenir la cohésion et adhérer à l'utopie que tout le monde, il est gentil, il est content, faut pas parler des poussières glissées sous les tapis même si tout le monde assiste au ménage fait en direct. C'est important pour la cohésion et la tranquilité d'un groupe.
On se sent nécessairement tache quand on n'y arrive pas parce que ça réveille trop de dissonnances affectives. C'est mon cas.
Mais le plus important pour moi, ce n'est pas de répondre à ces injonctions tacites, c'est de continuer à croire qu'on peut fonctionner autrement, quitte à réduire son champ d'existence. J'ai cru un temps que c'était possible ici.
Les codes règlementent.
Ce matin, j'ai pensé qu'on pourrait plutôt parler de clés de compréhensions. Pour ouvrir des portes plutôt que des codes pour devoir suivre des chemins tout tracés par d'autres.
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