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ouverture d'un fil dédié à vos créations (pas celles d'autres, a moins de citer l'auteur)
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faites vous plaisir seulement c'est tout ce qui compte, exprimez vous en poésie
au plaisir de vous lire, toutes et tous, et de découvrir vos différents styles et thèmes etc !🙂
Miroir reformant
L'écart, est-ce sur ma peau
L'âme froide à serrer
Des "si...ne plus" tôt
Les rances défaits
Fils, elle m'aime
Et paie, se tourne
Haute tour, ne
Cours dix lemmes
Le sondé mord
- Labo terrible -
Tu es là, si bleu
Enfin décors...
--------------------------------------
Les caresses sur ma peau
Lame froide, acérée
Dessine plutôt
L'errance des faits
Ficelle, même
Epaisse, tourne
Autour, noeud
Court, dilemme
Leçon des morts :
La beauté rit bleu
Tuer la cible
En Fin, des corps
👍
Les terres du Clan Rebel
Dans une vaste étendue de plaine, de temps qui se dénie,
bordée d'horizons perpétuels, s'étirant jusqu'à la nuit,
un fragile cure dent semble figé dans le lointain
et relier la terre meuble, plateau d'argile, au matin
d'un ciel gris et paresseux, s'annonçant difficile.
En vous rapprochant, pas à pas, en voyage infini
parcourant ici, une herbe délicate, à la rosée fertile
dépassant là, un rocher millénaire et paisible,
le panorama s'étrécit de vos sens plus adroits
et vous semble percevoir une colonne à l'endroit
où il vous semblait ériger un bâton, juste avant.
Puis, pas à pas, cette colonne vous domine tant,
qu'un instant vous vous pensez si petite fourmi,
devant l'imposant pilier qui soutient toute la voûte, endormie
d'une vallée monde, oubliée, comme un cri incomplet, ensevelie.
En arrivant au pied de cette tour colossale, finalement,
tout au bas, une plaque sans âge d'un métal inconnu et luisant
vous pouvez lire ceci, par une fine gravure d'ocre et argent ;
" ici commence le vent ".
Quelques vers qui me sont venus cette nuit en dormant.
Peut-être faudrait-il apprendre de ma nuit pour en rire mieux
Peut être en faire les offenses pour de toi faire mon dieu
Qu'importe si l'on me met à l'offrande, peut-être qu'un jour je ferai mieux.
J'aurais tant voulu croître, venir y boire et voir,
Et même si c'est fou tu gagneras sans doute à croire.
Observer ton silence, faconde incessante et stridente d'un monde
Sans cesse je me bouche les oreilles pour ne pas entendre l'immonde;
Un bruit de pas, un huis de rien, tu sais, je ne veux rien
Rien d'autre que ton sourire qui là me prend la main
Rien d'autre que ton empire qui me sourit demain
Et donne à mon plaisir toujours l'envie de croire en riens.
je n'arrive plus
je n'arrive plus a m'endormir
à frémir, à dire, à vomir
je ne sais plus comment devenir
comment ressentir ou mourir
comme si l'insomnie était contagieuse
attrapée en serrant la main d'un ami
comme si la calomnie m'était odieuse
contractée en exposant des abrutis
je ne sais plus si j'ai dormi
je ne sais plus si tu es heureuse
je ne sais pas si je m'ennuie
je ne sais pas si j'ai l'ame ventureuse
que s'est il passé pour me casser à ce point
que m'est il arrivé pour ne point y passer
parce qu'un jour j'avais cru trouver l'amour?
parce qu'un jour tu m'as jouer de trop un tour?
ha infamie de la vie, cruauté des sentiments
tu m'as fuis une nuit, dépolarisé mes amants
et depuis je le sais, je n'aspire que tourments.
mais demain je le dois, me renaitre tourbillonnant
ouragan dément, nuage en selfish reposant, retisser l'avant
éviter les savants, qui ne comprennent rien du vivant
et vider les savanes, remplis d'êtres pas si différents.
retourner dans ma caravane, tirée par deux éléphants
et à la recherche de ton âme, traverser les océans
parcourir mes éléments, redevenir un souffle de vent.
👍
A quoi sert la vie,
si ce n'est pour la vivre ?
Si tu veux mon avis,
il vaut mieux en rire.
De tout,de toi,de nous.
Le temps,lui, il défile.
Que l'on soit gais ou tristes,
Il ne s'arrêtera pas.
Il n'appartient qu'à soi
De vivre le plus léger qu'il soit.
Que l'on soit tristes ou gais,
C'est à nous de décider.
Notre destin est à nous,
A nous de ne pas craindre les coups.
👍
@Aurel 3 msg de pouce postés, aucun apparait sauf ce dernier, bug/antispam ?
Pouce en l'air
prend l'R ravi
ravi cent
les cent heures
happées du nez
comme
Né nu phare
scintillant
dans le loin sans tain
Immanence ( aka Belle de jour en jour aka Du premier au dernier aka "work in progress")
Belle comme au premier jour,
Je vous le dis sans détour.
Belle comme (avec vous) au point du jour,
Sur un chemin que l'on aimerait sans retour.
Belle comme un bonjour,
Illuminant l'aurore sans artifice ni tambour.
Belle comme un gant de velours,
Lire dans vos yeux ( / votre regard) un sourire c'est déjà trouver un peu l'amour.
Belle comme au dernier jour,
Puisque aimer a rimé avec toujours.
contexte:
je regardais le newsfeed sur FB, Spotify annonçait la sortie du dernier single de Mylène Farmer, accompagné d'une photo ( cf https://www.facebook.com/Spotify.France/posts/pfbid02zmTg4jPGasgoC8p9twVtETx9xbhNwri3mnRNgu5DMAwb4SQkqWi5QEA82pFBXvLGl)
A la vue de la photo ma première pensée a été les 2 premières lignes ci-dessus.
La suite s'est enchaînée sans que j'y fasse vraiment trop attention au début.
Les 4 dernières lignes sont venues ensuite, parce qu'il "fallait" que je finisse ( ou au moins à peu près).
Je ne sais pas si je devrais le laisser tel quel. Dans cet ordre notamment.
C'est fait à la va-vite ( 10-15 min en tout; les seules modifs faites au premier jet résident dans les "'()" et ça a bien dû prendre 2-5min) à l'instant, et me connaissant je n'y retoucherai sans doute pas, sinon pour éventuellement trancher s'il faut intégrer ce qu'il y a dans la "() " ou pas et trancher le choix dans l'autre "()". De toutes façons, j'y ai rarement passé plus de 20min quelle que soit la longueur. Soit c'est fluide, soit c'est pas la peine.
Je n'avais rien écrit de la sorte depuis longtemps, et encore moins un truc à peu près fini. C'est la raison principale qui me fait le poster.
Je n'ai aucune affinité particulière avec Mylène Farmer, ça fait très longtemps que je n'ai pas écouté de titre d'elle.
J'ai trouvé le chemin vers la beauté.
Il était serpentin vers une montagne.
Le soleil peignait, de sa clarté,
La blancheur de laine des agneaux.
Ô déesse des rives et des mers,
Permets-moi de sur toi glisser ma brise,
Mes amoncellements de bises amères
En une mousse sur cette plage acquise...
Il était tout un éboulement
Dans ce fossé, jamais comblé,
Que l'on jonche de jasmin,
Et de mille grains de blé.
Le soleil peignait, de sa chaleur,
Mille et un grains de sueurs
Sur ton visage au grand sourire,
Jusque dans ton dernier soupir
Un vert peigné de miel, du gazon
Hirsute, et qui sent la lavande
Jusqu'au plus profond de l'horizon --
C'est là-bas qu'il se contrebande
Tout un tas de trésors interdits --
Sous le coude à ras de poils --
Murmurant derrière de secrets voiles
Qu'il y a une réalité, aussi...
Je t'interrompis. Prends le temps, de juger
Tout ce qu'on t'a fait, et tout ce que tu fais ;
Tout jugé de même, car en chaque geste réside le sacré
Coeur de vermeil, à la fine lumière, par le sable forgé...
Tout jugé de même
Portrait d'automne
Déjà se lit en une feuille brune
l'automne soucieux de remplir son urne
L'automne aux mille feux déversant
sa lumière au sol, au soleil absent
Ruisselle rouge-sang en mon coeur endormi
berçant mon vague-à-l'âme comme un ami
Il rêve de l'albâtre hivernal et pense
se dénudant, il ouvre une bouche immense
Ce nid d'où s'envole le dernier chant d'un oiseau
lance un cri d'argent à la pointe d'un roseau
Et son scintillement dans la rosée de l'espoir
annonce chaque année comme moi chaque soir
Rien n'est adieu, tout n'est qu'au-revoir
Kami
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