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Poésie
Aquilale 11 août 2024 à 16:44

Les yeux -consciences

Une brume épaisse bleutée,
Et des yeux, par milliers,
Partout, trouant l'espace,

Et tout s'éclaircit,
Il ne reste que les yeux flottant
Dans le vide.

Je marche en suspension.

Je regarde ces yeux
Qui voient à travers moi,

Ils sont des millions,
Reliés par des fils de soie;

État d'observation et d'attention ;
Ce sont des yeux-consciences
De tous les êtres d' avant, de maintenant et de demain,

Les yeux des dinosaures, des libellules, des chênes,
Des chouettes, des ours, des lichens,
Des baleines, des ronces, des pierres, des chiens,
Des crapauds, des gouttes de pluie, des humains ...

Je suis devenue un oeil,
Relié aux autres milliards d'yeux .

Fropople 11 août 2024 à 18:29  •   117929

On a là un très bel écrit,
Et l'on y voit inspiration,
Infinies connexions auxquelles je souscris,
L'image porteuse de réalisations.

Zompole 11 août 2024 à 20:32  •   117931

Belles vues!

Aquilale 13 août 2024 à 11:08  •   117997

Merci @ Fropop
C'est arrivé comme ça, du ciel !
Merci @ Zompo!

NEBULEUSEle 15 août 2024 à 10:06  •   118058

C'est très beau, très doux, avec une humanité qui me fait écho à Andrée CHEDID
J'écris aussi mais c'est un peu compliqué ces temps-ci alors je te partage ce poème de cette grande dame que j'affectionne particulièrement :

MULTIPLE
Je fonce vers l'horizon
Qui s'écarte
Je m'empare du temps
Qui me fuit
J'épouse des visages
D'enfance
J'adopte mes corps
D'aujourd'hui
Je me grave
Dans mes turbulences
Je pénètre
Mes embellies
Je suis multiple
Je ne suis personne
Je suis d'ailleurs
Je suis d'ici

Andrée CHEDID

Aquilale 15 août 2024 à 11:40  •   118062

Merci @NEBULEUSE !
Je me retrouve parfaitement dans ce poème de Chedid.
J'aime bien le j'adopte mes corps.
On en a beaucoup...
Imagine ce qu'on transporte comme enveloppes corporelles depuis le début ou même avant ! C'est pour ça qu'on sent lourd..des fois.
Il faut écrire, surtout quand c'est compliqué, surtout quand c'est dur... Écrire, c'est se revivre et faire vivre tout un monde .

lebergerle 17 août 2024 à 00:11  •   118141

"Les dés étant formels et la mort souveraine, je m'émerveille de croire en notre saison. " Andrée Chedid

Aquilale 17 août 2024 à 13:46  •   118163

@leberger
La Mort aime jouer au poker.
Toujours avoir un paquet de cartes sur soi!

lebergerle 17 août 2024 à 23:18  •   118179

@Aquila Je me lance... la dernière fois c'était involontaire et ça m'a mené dans le coma... et proche de la mort. Je recommence à écrire et voilà ... ce truc là.
"Quelque chose. (Titre)
Il arrive qu'un jour...
Quelque chose arrive.
On ne l'attendait pas,
On ne l'attendait plus.
On ne savait même pas qu'on l'attendait.
Mais voilà, ce quelque chose est là.
C'est bien.
D'autant plus que c'était inespéré!"
Sylvain

Aquilale 18 août 2024 à 13:38  •   118205

@leberger
Si tu écris de nouveau, c'est que tu revis.👍
Notre vie est en sursis et on a tendance à l'oublier.
Et elle est également paradoxale, mystérieuse et spirituelle.
C'est foisonnant, on en a jamais fini avec elle 🙂

lebergerle 22 août 2024 à 20:27  •   118439

@Aquila
Extrait de
"Il faut passer le temps "

"On croit que c'est facile
de ne rien faire du tout
au fond c'est difficile comme tout
il faut passer le temps
c'est tout un travail
il faut passer le temps
c'est un travail de titan"
Jacques Prévert

Timide03le 22 août 2024 à 22:06  •   118443

Ne chantez pas la mort, c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du "show-business" vous prédiront le "bide"
C'est un sujet tabou pour poète maudit
La mort
La mort
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la mort est la soeur de l'amour
La mort qui nous attend, et l'amour que l'on appelle
Et si lui ne vient pas
Elle viendra toujours
La mort
La mort
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée
Elle aura ce qu'il faut

Jean-Roger Caussimon

lebergerle 22 août 2024 à 22:39  •   118446

"Qui je suis ? Je suis le bûcheron de la forêt profonde des pensées couvertes de lianes par les faiseurs de livres, l'habile serrurier des âmes humaines, le tailleur de pierre du pavé des coeurs.
Sur l'eau je ne coule pas ,
Je ne brûle pas dans le feu-
esprit inflexible de l'éternelle révolte.
Je suis venu me vêtir de vos muscles.
Préparez les colonnes de vos corps.
Entassez rabots, établis et forges.
Je vais grimper dessus. "
Maiakovski

NEBULEUSEle 27 août 2024 à 09:55  •   118617

Merci @Aquila pour la motivation. L'écriture est libératrice effectivement.
Elle est peu prolifique en ces moments troublés des fulgurances parfois réussissent à percer ;)

S
i seulement je pouvais arrêter de pleurer
Oublier mais pourtant le passé doit couler
Libérer un instant mon âme tourmentée
Ignorer la tristesse qui s'y est accrochée
Trouver un nouveau souffle combattre l'asphyxie
Un espace où démêler les fils de ma vie
Des illusions perdues espoirs interrompus
Encore une fois je tombe le vertige m'a déchue

Aquilale 27 août 2024 à 10:43  •   118619

Merci Timide, merci le berger. Tout cela est très beau.
Merci Nébuleuse. Je crois, au contraire, qu'il faut faire face à la tristesse, la vivre, l'accompagner jusqu'à ce qu'elle s'émiette sur le chemin... Miettes emportées par les oiseaux, les transmutant en éclats de soleil.

NEBULEUSEle 27 août 2024 à 11:22  •   118622

@Aquila
Tu as parfaitement raison et je m'accorde de le faire .... enfin

lebergerle 27 août 2024 à 13:12  •   118627

Cette citation est dans ma tête et surtout mon coeur :
"Plus profondément le chagrin creusera vôtre être, plus vous pourrez contenir de joie."
Khalil Gibran
Et moi j'ai écrit il y a quelque temps ce petit poème de rien du tout...
Révélations. Mon petit chemin de Damas.
Je suis en paix avec moi-même,
Je suis en paix avec les autres.
J'ai pardonné, je me suis pardonné,
Comme j'aimerais qu'on me pardonne.
Je veux aimer et je souhaite être aimé.
Pour ce que je suis comme pour ce que
Je ne suis pas.
Je reconnais la tristesse comme la joie ;
Et je les accepte.
Je suis devenu qui je suis.
Je suis quelqu'un de bien.

Micle 30 août 2024 à 11:53  •   118897

In my arms there's no harm,
just a heal for my beautifull wounded bird
In my arms fell free to be calm
No gesture or bad words to be heard

----------------------

Quand tu as besoin de parler,
Mais trop de bruit pour t'écouter,
Quand tu voudrai crier,
Mais trop de monde à aider

Il faudrait me poser
Retrouver une sérénité
Plutôt dur à gérer
Quand tu es entrainé

Mon cerveau tourne à plein
Je ne trouve pas le frein
J'ai parlé 1000 fois avec toi
Et tu ne le sais même pas

Dialogues intérieurs et constants
Dans lesquelles je me livre
Comme quand je suis ivre
Et que le masque se fends

Parfois je voudrai tout dire
Pouvoir juste me lâcher
Être capable de pleurer
Avant que tout n'empire

Sauf que c'est interdit
Le cerveau dit « contrôle, stop ! »
Retours aux insomnies, aller hop
Et ça va de mal en pis

Cercle vicieux d'une tête qui fume
Des sentiments qui t'embrument
Symptômes de forts décalages
Et rien n'y fait, même pas l'âge

Pas de prise sur mes pensées
Juste l'envie de toujours aider
Car ça permet un moment d'oublier
Qu'au final, personne pour m'écouter...



-------------------

Plus je vous lis,
Plus je m'instruis

Et de ma vaste inculture
Une pensée consciente émerge
Que jamais atteindre les berges
Du savoir ne sera mon futur

------------------

Je voudrai nos vies figées,
les moments de bohneur capturés,
car face aux adversités,
ces mémoires sont nos bouées

Le temps est inéroxable,
il avance et efface,
burine nos frêles faces,
d'évênements défavorables

Pourtant je les devine belles,
ces rides qui te morcellent,
Beaux reflets qui entremêlent,
Vie maux mots espoir & réel

tu veux avoir le contrôle,
que plus rien ne te frôle
mais ce sera le laché prise
qui te sauvera la mise

Alors tu verras ta beauté
Que tes cicatrices cajolées
L'expérience que tu en as tiré
C'est le bien qu'autour tu fais

Tes douleurs ont été tes moteurs
Dès à présent il est l'heure
De passer d'acérée à serrer
D'étreindre ton passé
De dire que c'est assez
Que tu n'as pas échoué *
Que tu as appris de la vie
Partages, on t'en remercie

-----------------


Putain ça fait du bien
je suis Apie c'est certain
je voudrai dire à nos anciens
pour ce site, merci Ô combien !

LeBullucle 30 août 2024 à 13:19  •   118909

@Mic, si je pense à ce que tu écris, c'est foisonnant et cacophonique dans ma tête ; mais plus que je ne le lis, je le vis : merci. Merci Apie.
Parce que oui, putain, ça fait du bien !

Micle 30 août 2024 à 14:03  •   118914

@LeBulluc, si tu as du temps devant toi, je pense que ma bafouille dans https://www.apie-people.com/forum/communaute/presentations-temoignages-questions-sensibles/je-pose-ca-la-safe-place-to-be-apie-118905 devrait résoner comme un diapason
Foutue informatique... C'est là : Forum - Présentations / témoignages / questions sensibles - "Je pose çà là... Safe Place to be APIE"

Micle 30 août 2024 à 14:44  •   118918

A jeter l'encre sur le papier,
La faute sur ceux qui m'ont laisées,
Ecrire, cest toujours reculer,
L'instant où tout s'est écroulé.


On n'écrit pas sur ce qu'on aime,
Sur ce qui ne pose pas problème,
Voilà pourquoi,
Je n'écris pas sur toi,
Rassure-toi...


J'écris sur ce que j'endure, les petites morts, sur les blessures,
J'écris ma peur, mon manque d'amour,
J'ecris du coeur, mais c'est toujours,
Sur ce que je n'ai pas pu dire, pas su vivre, pas su retenir,
J'écris en vers, et contre tous,
C'est toujours l'Enfer qui me pousse...

LeBullucle 30 août 2024 à 14:52  •   118919

Merci @Mic, je lirai ça dès que possible. Comme je viens de l'indiquer sur le sujet de l'intuition, je sens que je suis sur un "truc" important qui nécessite que je m'y consacre à 100% et comme je ne sais pas faire deux choses à la fois (en tous cas pas "bien"), je vais m'isoler un petit peu, pas longtemps et pour un "truc" potentiellement très heureux que je ne veux pas, encore, faire foirer 😉 Ca ne donnera peut-être rien, mais si moi, je donne tout, ça ne sera pas grave. Mais je sens que si je donne tout, je peux potentiellement recevoir au centuple, bref, je me connais assez pour savoir que là, faut pas que je me disperse 😉 Mais ça ne sera pas trop long...

Micle 30 août 2024 à 15:07  •   118921

@LeBulluc, c'est de la catharsis, j'expurge mon sentiment, donc ne lit pas dès que possible, lit quand tu peux, quand tu veux. Moi c'est livré ^^
tu dis ressentir plus que lire, c'est pour ça que je l'ai écris, pas pour qu'on saches, mais pour qu'on sente. D'où mon quote à ton intention 🙂

Micle 31 août 2024 à 15:22  •   119003

Et les maux par vagues viennent,
Les reproches aux haines mènent
Quand face au déferlement je suis
Simplement je panse, donc j'essuie.

Ouais c'est une super journée lol

Micle 03 septembre 2024 à 14:35  •   119221

Je serai toujours,
Même le souffle court,
L'oreille pour t'écouter,
L'épaule pour y pleurer,
Les bras pour te consoler
Les mains pour te soigner,
Chaleur du corps pour rassurer
La parole pour t'aider
Toujours présent en simple rocher
Toujours diaphane et las à tes côtés

Quand les maux par vagues viennent,
Les reproches aux haines mènent
Quand face au déferlement je te suis
Simplement je panse, donc j'essuie

Sèches tes larmes et fourbie tes armes
Sort au clair ton charme et ton sourire
Ranges les apparaux qui t'ont valu le pire
Vas plus loin silencieuse face au vacarme
Plus jamais seule car une vraie Amie
oui, de la Famille que mon coeur a Choisi

Micle 04 septembre 2024 à 08:37  •   119271

tu m'offres un éxutoire,
un espace de liberté,
que peu peuvent espérer
Quand je suis dans le noir,

J'appelle doucement vers toi (normalement là je mets le prénom en "A", mais on ne va pas la nommer ^^)
En quelques minutes tu es là
Me change mes sombres idées
M'amène à me questionner
Toujours à me faire progresser
Aller de l'avant, rasséréné
Je peux m'en retourner, apaisé
Embrasser par Morphée

Micle 05 septembre 2024 à 14:44  •   119354

Coucou @Maverick - cadeau bonux pour ton futur fil ^^
" je suis contre l'égalité des sexes, ca me ferait trop mal " - bisou

Les femmes sont nos soleils,
Quand elles ne se teintent pas d''obscurantismes,
Elles amènent à notre éveil,
Quand elles ne recherchent pas les chiismes,

Comme des flammes elles nous réchauffent
Las nous finissons pour elles de lutter
Apprendre à les comprendre nous échauffe
Retourner vers elles nous fait douter

A jamais tous parfaitement insatisfaits
Mâles de ne dominer qu'à l'imparfait
A l'inverse femmes de s'émanciper !
Immanquablement nous avons oublié
Associés nos forces se décuplent
Notre capacité d'aimer au centuple
Nos chemins sont si beaux emmêlés
A l'inverse par les égaux guidés, déstructurés

Arrêtons donc de pérorer
Hommes, femmes, égalités
Concurrence & affrontement sont les maux clefs
Respect et complémentarité les mots liés

Rejeter l'autre est se rejeter soi
Las de toi si tu ne veux pas de moi
Toi femme deviens mon soleil,
Vois-moi, & tu m'émerveilles !

Micle 06 septembre 2024 à 12:02  •   119441

A mes étoiles


s'il existe de bonnes étoiles
qui sur nous parfois veillent
alors j'ai une constellation
que parfois le ciel me dévoile
qui de ma torpeur me réveille
et nuitamment guide mes pérégrinations


Elles ne sont pas si éclairantes
La lumière n'est pas éblouissante
Mais elles sont chaudes et rassurantes
Leurs douceurs rassérénantes
Leurs contacts sont ponctuels et fugaces
Les voir disparaitre un temps m'agace


Pour me guider je m'y réfère
Perdu dans le brouillard je les cherche
Mais les brumes interfèrent
Et solitaire je scrute et recherche
Alors nouvelle étoile point
Je constate que j'en suis loin


Il est rare qu'une étoile m'appelle
Souvent je suis celui qui hèle
Sensation étrange de toujours devoir chercher
Le contact même quand j'essaie d'aider
Eternel demandeur en sensation de gêne
Errant dans le noir en âme en peine


Toi l'étoile tu peux m'apostropher
Ta demande je l'ai mille fois espérée
Questions délires ou juste papoter
Tout est prétexte pour communiquer
A la belle étoile je suis en manque de toit
Alors Belle Ame parfois, penses à moi

Zompole 07 septembre 2024 à 20:48  •   119609

voir la vidéo

Micle 24 septembre 2024 à 17:50  •   120559

@Zompo,
autant le texte est pas mal du tout, autant la musique, ce n'est pas ma tasse de thé.
donc merci de me faire découvrir ^^ & dommage en même, j'aime trop les mélodies

Zompole 25 septembre 2024 à 11:49  •   120587

Hoé @Mic.
J'ai apprécié sur le coup la mélodie des idées et l'esprit tribal mais j'ai déjà oublié le tempo proposé.
En plus, mes oreilles de z'oreilles ont interprétées "anmwe" comme "en moi", ce qui n'est peut être pas l'idées des artistes.
Tempo d'ouïes et accords d'idées font plus que densité...

Micle 27 septembre 2024 à 20:37  •   120721

@Zompo,
La découverte était sympa quand même lol
Une des plus belles mélodies, la toccata.
Elle me poursuit depuis que je suis né, et ne m'en lasserai jamais je pense.

Biz

Micle 30 septembre 2024 à 15:07  •   120897

La peur étreint mon coeur
Car doucement je m'éteins
Que nulle à présent ne m'étreint
Pourvu que ce ne soit rancoeur


J'en reste bouche bée
Glandes lacrymales bloquées
Tant de choses non achevées
Tant de dialogues avortés


J'aurais voulu continuer
Toujours être là touché aider
Je ne sais si je serai empêché
Ou juste devoir me dépêcher


Schroedinger est mon avenir
Le meilleur, le pire ?
Corps, coeur et esprit liés
Pourtant à jamais dissociés
Je ne sais plus mon devenir
Quelle chemin me fera mourir
Quelle route pour me nourrir
Quel sentier pour ne pas souffrir

Zompole 30 septembre 2024 à 15:56  •   120898

Bel écrit Mic.

Ainsi tout passe, tout casse et tout lasse alors qu'en même temps tout reste, tout tient, tout est bien.

Âmes et océans, idées et dieux,
Pleurs et pluies, tempêtes aux cieux.

Tout coule, tout fuit, tout se dilue.
Tout ce qui ne change pas c'est la vérité...
Et la vérité c'est que tout change...

Toujours et jamais faut jamais l'dire...

On peut toujours dire qu'on sais jamais...

Tocata, tocata...
Il faut de la musique pour que l'chat de schroedinger puissse comprendre ça...

Micle 30 septembre 2024 à 18:17  •   120904

@Zompo,

Merci

Zompole 30 septembre 2024 à 19:10  •   120909

Médecine douce

Rêve d'ébats stériles sur les sens de l'amour
On dit qu'il est aveugle, on oubli qu'il est sourd
On peut lire sur les lèvres et l'écrire à l'oral
On peut goûter de tout, que la langue dessine
Les peaux aiment les caresses et jouir l'amoral
Il n'est rien de plus doux que la bonne médecine

Solène Ravie

Micle 01 octobre 2024 à 07:22  •   120923

@Zompo (& @venussmith ^^)

La médecine douce s'administre avec soin
De bonnes mains doivent posées l'oin (pas sur du mot, un oin est un onguent il me semble)
Car sans prévernance il n'est de bien
Sans empathie la médecine n'est rien

Je préfère caresses & mots qui réparent
Que toutes ces chimies qui tous séparent (neuro actifs)
Une volonté même mal réalisée plus que précipité (précipité = sens chimique)
Car c'est l'esprit avant tout qu'il faut soigner

Pansez tant que vous voudrez
Jamais celà ne saurait soigné
L'esprit qui continuer de fuiter
Que seule la bonté peut réparer

Michel - 1/10/2024 ^^ bisou

Alcedole 06 octobre 2024 à 13:01  •   121240

Fernando Pessoa

"Todas as cartas de amor são

Ridículas.

Não seriam cartas de amor se não fossem

Ridículas.


Também escrevi em meu tempo cartas de amor,

Como as outras,

Ridículas.


As cartas de amor, se há amor,

Têm de ser

Ridículas.


Mas, afinal,

Só as criaturas que nunca escreveram

Cartas de amor

É que são

Ridículas.


Quem me dera no tempo em que escrevia

Sem dar por isso

Cartas de amor

Ridículas.


A verdade é que hoje

As minhas memórias

Dessas cartas de amor

É que são

Ridículas.


[Todas as palavras esdrúxulas,

Como os sentimentos esdrúxulos,

São naturalmente

Ridículas.]"

Alcedole 06 octobre 2024 à 19:13  •   121262

La VF...

https://debraisesetdombre.com/2021/12/09/toutes-les-lettres-damour/

Zompole 06 octobre 2024 à 21:48  •   121276

Merci d'avoir pensé à la traduction, c'est un beau poème.

Micle 07 octobre 2024 à 07:08  •   121288

@Alcedo, merci beaucoup, très joli ^^

Alcedole 07 octobre 2024 à 19:30  •   121315

Serviteur.

"- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !"

(L'étranger / Charles Baudelaire)

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