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- Un livre qui a changé votre vie (littéralement)
Hello,
Demain, je m'en vais quelques temps vers d'autres cieux où je n'aurai pas Internet, mais avant de partir j'avais envie de lancer un sujet un peu léger (on ne rigole pas, je suis à mon maximum ^^). Et je me dis que s'il a de l'écho, ça ressemble à quelque chose de joli à partager.
Il est parfois au cours de nos vies un livre (rarement plusieurs, jamais beaucoup) dont la lecture nous offre une brulante remise en question qui se solde par un changement franc, une rupture avec la voie dans laquelle on s'était préalablement engagé·e, qu'elle soit professionnelle, amoureuse, sociale, etc. Un livre qui nous transforme et nous amène de la sorte à bouleverser très concrètement un ou des pans entiers de notre existence.
Je propose qu'on laisse ici de côté les livres sur les HP, TSA, etc. Et, plus généralement, le sujet n'est pas "quel livre avez-vous préféré ?", "quel ouvrage vous a le plus touché·e ?", "dans quel texte vous êtes-vous reconnu·e ?"... La bibliothèque que j'ai envie d'effeuiller sur ce fil répond à la question : y a t'il un livre, un jour, qui a concrètement modifié votre façon de vivre ?
A peine arrivée et déjà, je réponds à côté de la plaque. Ce livre n'a pas à proprement parlé changer ma vie par contre, il m'a fait m'interroger sur notre nature profonde se voit-elle à notre physique ? (s'interroger n'est-ce pas déjà un peu changer ?)
Le livre en question c'est "Le Judas de Léonard" de Leo Perutz
Résumé :
"De qui le grand Léonard de Vinci pourrait-il bien s'inspirer pour représenter le Judas du grand oeuvre de sa vie, La Cène ? À bien y réfléchir, une canaille des milieux malfamés de Milan devrait faire l'affaire ! Après avoir arpenté en tous sens les tavernes de la ville, il lui vient une évidence : Jésus aurait absous ces pauvres hères, or à Judas il ne pardonna rien. Et si, plutôt qu'une brebis égarée, Léonard allait voir du côté des « honnêtes gens » ? "
«L homme qui voulait être heureux» de Laurent Gounelle
Et dans un tout autre registre
«Le prophète» de Khalil Gibran
"L'heure de s'enivrer" de Hubert Reeves m'a sorti d'une ornière dont je ne voyais plus les bords...
''L'Ultime Alliance'' de Pierre Billon, il y a eu un avant et un après je n'en dis pas plus sauf que ce n'est pas un livre de développement personnel ( je n'en lis pas ). l'Attrape-coeur de Salinger parceque je m'y suis reconnu enfin, ''Au Bonheur des Dames'' de Zola m'a donné le goût des tissus et m'a fait honnir le polyester, j'en ai aussi retiré quelques leçons sociologiques et commerciales. Beaucoup plus jeune il y a eu '' Journal d'un monstre'' de Matheson , ''Cristal qui songe'' et ''les plus qu'humains'' de Sturgeon.Plus je creuse et plus il y a de livres, Boris Vian et ses poèmes, Bradbury et ses nouvelles ( bien meilleures que ses romans ) etc etc. Alors il n'y en a pas des milliers qui ont façonné ma vie mais des petites dizaines quand même 🙂
J'ai compris l'essence de la morale avec les livres de Gemmell. :ton-sentencio-mystérieux:
Et... j'imagine que j'ai compris comme agir et "être agi" avec Schopenhauer, et tout son Monde....
Maintenant, dire qu'un livre a changé ma vie, c'est comme dire dans un feu quelle partie de combustible brûle plus que les autres quand tout est fait... du même bois ^^.
A ce jour, probablement "le loup des steppes" Hermann Hesse. Mais j'en ai quelques uns en cours, qui sûrement s'ajouteront.
Bonjour !
Et merci pour vos bouquins :)
@Etre_enfin, je te rassure il n'y avait pas de bonnes ou mauvaises réponses. Le sujet de ce fil était seulement une proposition, fais-en ce que veux.
Et d'ailleurs, je vois que chacun·e l'a considéré depuis sa planète !
A mon grand regret je m'aperçois aussi que je n'ai lu qu'un seul des livres mentionnés : il y a du taf ^^ !
En même temps, je vous avoue également que je suis un peu restée sur ma faim... le sens de ma question était aussi : qu'est-ce que ce livre a changé pour vous ?
Je m'explique. J'ai lancé ce sujet après avoir entendu une interview d'Alain Aspect qui disait que ce qui a été déterminant pour son choix de carrière, ça a été la lecture dans sa jeunesse des oeuvres de Jules Verne.
Ca m'a permis de me souvenir que moi-même, vers 23 ans, suite à la lecture d'un traité d'éthique particulièrement clairvoyant, j'ai quitté l'homme avec lequel je vivais. Que l'un de mes amies à la fac, originaire d'Amérique centrale, avait choisi d'apprendre le français puis de traverser l'océan pour venir faire sa licence ici après avoir lu "L'écume des jours"* qui l'avait transporté.
Mon idée n'était pas seulement de penser ici à des livres qui nous ont permis d'évoluer (ça ferait sans doute beaucoup), mais plutôt, si la proposition du moins vous plaît, de partager le moment où un livre a permis d'opérer une bascule dans votre vie.
Voilà.
Passez une belle journée !
*Enfin, sa traduction espagnole pour être vraiment précise.
Je n'ai jamais vraiment su qui précédait qui : le livre ou le chemin.
Donc pas Un livre mais bien plusieurs.
Et certains d'entre eux ont eu un véritable impact sur des prises de décisions, comme s'ils arrivaient là comme un écho de ce que l'on savait déjà au fond...
Certains sèment des petits cailloux sur leur chemin d'autres des mots.
"Je n'ai jamais vraiment su qui précédait qui : le livre ou le chemin." Très joli je trouve. On va vers ce que l'on est, et l'on retient cela. Le reste, notre mythologie personnelle ne le retient pas.
Petite digression, ce que dit @Hatsa me fait penser à autre chose de troublant, quand j'y repense il m'est arrivé à certaines périodes de ma vie d'écouter très souvent le même morceau, parce que je l'aimais beaucoup tout simplement, et puis soudain il se passe quelque chose, qui l'éclaire d'une manière très différente, tellement juste et profonde... La situation que je vis, que je "rejoins" donne un sens que je n'avais absolument pas soupçonné au titre, aux paroles, à l'atmosphère du morceau qui m'accompagnait innocemment jusqu'ici ...ou serait-ce le contraire. 😉
Donc, plus qu'un écho, une modeste prophétie qui me coulait dans l'oreille, sans (malheureusement ou heureusement) l'entendre, jusqu'à ce que....
Est-ce que ça vous est déjà arrivés ? Et est-ce que c'est grave, docteur 😄 ?
@Pacalou : tu as bien saisi l'essence de mes mots. Et ce que je décris avec le livre, que tu décris avec le morceau musical, ne vous l'est-il jamais arrivé avec d'autres âmes ? Ah n'est-il jamais arrivé dans vos vies que vous croisiez la ou les personnes qui "devai.ent" se trouver sur votre chemin à ce moment-là.
Nous connaissons tous le fameux : "Lorsque l'élève est prêt..." pour caricaturer car bon la notion de maître /élève sera ici laissée de côté, encore que les livres nous enseignent. Mais nous enseignent-ils vraiment ou ne sont-ils qu'un écho logique, une sorte de prolongement de ce qui est déjà là en germe, depuis oh... quelques temps... et qui n'attend.ait que de se déployer.
Ainsi que toutes rencontres, livresques musicales artistiques humaines...
🙂
Oui. "La personne qui arrive est la bonne personne" comme l'on dit en Inde.
Et en général, on les voit arriver de loin et on choisit d'aller vers elles, parce qu'autour d'elles le désert se créé, comme les livres importants pour nous relèguent dans l'ombre tous les autres 😉
Voilà on se rejoint @Pacalou et je joins donc @Id41 à la discussion car cela rejoint sa question sur les idées et les auteurs philosophiques, il me semble.
Cool @Hatsa. Je laisse @ld41 nous faire part de ses lumières sur le sujet. Moi, ça y est, j'ai (presque) tout donné 😄
C'est plutôt les films qui m'inspirent et celui qui a boulversé ma vie c'était "The Matrix" au cinéma en 1999 : la sensation de se dire que le monde est autre que celui qu'on a devant les yeux. Cela a tué mon cortex, je suis devenu inapte et décalé. Plus la lecture du "Monde de Sophie" à la même période qui m'a donné la volonté de reconstruire le savoir.
Pfiou, petits joueurs !
Relisant la discussion, je m'étonne quand même d'une chose, et je la pose à @Daria et à vous tous : quels composants poussent exactement un individu à virevolter complètement à cause d'un livre ? Est-ce la forme, le style, les idées, les personnages, le fond ? Car si c'est une "révélation", pourquoi tel livre qui traite d'un thème épiphanique plutôt que tel autre ? Platon n'aurait-il pas raison de suspecter les outrages de la rhétorique et de nous plonger artificiellement dans des transes quand nous pourrions les éviter par une raison plus contenue et une réflexion suffisante ? Ne sommes-nous pas plutôt hypnotisés, happés, et ainsi, détournés ? Et, pour faire le Spinoza, quand on regarde en arrière, on parle de destin, alors que, finalement, ce n'était peut-être qu'un "accident" que l'on transforme en quelque chose de très signifiant ?
Oui, j'adore faire l'antithèse. C'est mon côté... anti-matière ? Mouais, chais, chuis punk. ^^
@Abderian
On passe des degrés de conscience, on réalise comme dans le conte de Lewis Caroll. T'as sûrement eu aussi tes beaux moments de rêverie...😉
C'est la transmission d'un savoir à l'apprenti. (Et chacun est touché par un sujet qui lui est cher dans son développement.)
Rien n'indique objectivement que les degrés de conscience sont des degrés nécessaires, ou des inévitables de notre "essence" (rien ne prouve que l'on est fondamentalement essentiel). On pourrait avoir une vie totalement incroyable et transcendante par la frénésie d'un autre opus arrivé à un moment ad hoc d'une sensibilité antérieure ou postérieure à ce que l'on a connu. L'expérience de notre vie n'est pas reproductible, alors on peut facilement surinvestir le sens de nos "révélations", mais qui me dit que ce n'est point une illusion de la conscience, ou, pour faire le critique de l'Occident, une illusion de l'ego (moi j'en sais rien je suis Playmobil) ?
D'une part, oui. Aspirer au savoir absolu (ou philosophique) c'est ouvrir une boîte de Pandore. Alors chiche, autant ne rien savoir. "Ignorance is bliss."
Et puis c'est vrai, si à l'origine le monde est double aucune vérité ne tient et tout est relatif.
Mais finalement, ce qui importe, c'est pour soi. S'ouvrir, se développer jusqu'à atteindre sa propre homéostasie (avoir répondu à toutes ses propres questions et finir apaisé, puis éventuellement transmettre et/ou mourir). En tout cas c'est ce à quoi j'aspire...
On pourrait profiter d'un train-train agréable, c'est à portée de main. Or notre monde ne l'autorise pas.
Une biographie de Baudelaire (de Claude Roy -sans doute pas la meilleure) -lue à 20 ans, d'un trait, en une nuit, comme une révélation : enfin quelqu'un dont je partageais les troubles (c'est peu dire) . Trois ans plus tard, je fus adoubé par Marcel Jullian (moi l'inculte prolo) et publié, dans sa revue Vagabondages (un poème écrit sous amphétamines) ... avant que de tourner le dos -définitivement- à la publication poétique pour des raisons essentiellement matérielles et cosmogoniques .
Un livre peut donc changer notre vie, et c'est tout le problème .
En exergue, ce mot de Niezsche qui se méfiait "des personnes n'ayant lu qu'un seul livre" -comme la bible, le coran ou le livre des morts tibétain ?
"Toute écriture est de la cochonnerie (sic)" disait Artaud : mais encore ?
Tous les cochons sont des tyrans ? (de quoi prendre du ferme)
Peut-être un peu banalement, Henry Miller m'a donné soif de vivre, ce qui a m' amené à rompre une rélation insatisfaisante, qui aurait pu continuer indéfiniement.
J'ai toujours lu et relu des romans avec de la profondeur des personnages pour essayer de comprendre la psychologie de mes semblables neurotypiques.
Bon je triche et je m'excuse par avance ! Je vais en citer 3 dans lesquels je me reconnu et qui m'ont fait avancer :
"Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan ou comment la généalogie familiale influence notre vie...
"Le petit saint" de Simenon sur la construction de la personnalité d'un artiste solitaire...
"à l'est d'Éden" de Steinbeck une fabuleuse saga et une leçon de vie...🙁
"ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une"de Raphaëlle Giordano. Ce n'est pas de la grande littérature, mais...ce livre fait un bien fou ! Je l'ai lu l'année dernière, depuis je me suis reprise en main, je veux profiter de chaque moment, je me suis lancée dans une autre voie professionnelle .... c'est ma deuxième vie qui commence 😉
@id41 atteindre sa propre homéostasie ?
je ne connaissais pas.J'ai atteind mon homeostasie!J'ai répondu a toutes mes questions, maintenant je tente de transmettre,jusqu'à ma mort!🙂
Enfin il y a toujours des questions qui se rajoutent,mais c'est secondaire.
Un.livre qui a changé ma vie,"la théorie du chaos", de Naomie Klein.
C'est très documenté,très complet,et ça m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses !
Je conseil Naomie Klein a ceux qui ne connaissent pas,vraiment.
Oups,si @bouhh merci pour la correction !
la stratégie du choc!
Tu connais alors tu as aimé ?
Je ne l'ai pas lu mais lu ou écouté quelques commentaires. Oui, c'est passionnant. Elle fait partie de toute une bande d'intellos de l'altermondialisme, c'est hyper important de s'y pencher.
Bonjour, je viens de m'inscrire sur ce site. Mon diagnostic officiel de personne atypique date du printemps 2021. Passionnée depuis toujours par les livres, j'ai demandé à cette occasion quel livre lire. La réponse a été Je pense trop de Christel Petit Collin. Dans ce livre, je me suis reconnue, donc j'ai lu la suite Je pense mieux, pour lire enfin J'ai pas les codes. C'est ce dernier livre qui a réellement changé ma vie et mes comportements avec les autres.👍
Cruelle question. Parmi tous tes enfants qui chaque jour te modifient lequel choisis-tu comme te paraissant l'essentiel. Mon essence est modifiable quoique je touche, aussi chaque livre m'est essentiel. Le premier lu : Robinson Crusoé qui m'apprît que seul on pouvait vivre et réinventer le monde y compris à l'identique (leçon numéro 1 : se prendre en main en toute circonstance), comme cet autre comme l'adolescent de Dostoievski qui m'apprît la force d'une idée (leçon numéro 2 : la transformation véritable débute en soi au moyen d'un petit grain qui peut être de folie mais c'est pas grave ), comme ce dernier lu un Pynchon V comme victoire qui m'apprît comment sombrer du vif jusqu'à l'inanimé (leçon numéro 3 : la vie est précieuse car sans elle on meurt) ou bien ce dernier tenu en main de Dave Eggers "une oeuvre déchirante d'un génie renversant" qui enseigne la puissance du lien quel qu'il soit, fraternel, amical, amoureux comme bâton de voyage (leçon numéro 4 : au monde lourd et entravé, s'afficher et vivre comme un poisson ailé). A suivre.
Le Nouveau Testament (4 Évangiles) surtout. Il y a bien de choses que j aurais fait autrement sans ce livre. 🙂
Oui @Magda72, ce livre est infini tant il parle par paraboles, par symboles et par enchevêtrements. Une stique peut trouver sa suite quelques centaines de pages plus loin, et une énigme se voir proposée une solution d'autant de pages. Il n'y a pas plus arborescent que ce livre.
ce livre est inclassable. Il est dit que lorsque Dieu parle, en fait il se montre. En disant ce qu'il aime il ouvrirait le regard sur sa natur profonde et sa fréquentation n'est pas sans être sans effet sur son lecteur. Si tant est ce lecteur est ouvert. Car ce livre peut être un livre scellé.
une lecture absorbée en serait une lecture qui relie chaque partie en un ensemble mosaïque à plusieurs dimensions, alors apparaîtrait l'image de Dieu. C'est ce que j'ai entendu et lu à son sujet. C'est comme Shiva se découvrant devant Ajurna dans la Bhagavad Gîta.
je comprends son effet sur toi @Magda72 tellement ce livre inspire.
@Opicino , cela est très juste ce que tu dis mais en plus, depuis des dixaines d´années, j´aurais agi autrement dans ma vie réelle, surtout pour ce qui est de "si quelqu´un prend un truc à toi, donne encore un truc de plus" (au lieu de disputer ce qui est à moi), c´est Dieu qui se vengera, pas moi, j´aime aussi ce "si quelqu´un dit de faire du chemin avec, fais-en 2 fois autant", qui pour moi s´applique au travail du bureau où, parfois, tu te trouves avec des gens très différents de toi qui parfois imposent leur vision du monde que tu sais erronée, mais si tu abondes dans leur sens, la vie a montré, cela donne de drôles de résultat.
Et en plus, des tas d´autres livres ont changé ma vie, un auteur italien m´a menée carrément au désastre.... Et je n´arrive toujours pas à me rappeler si c´était Leonardo Sciascia ou Mario Soldati, l´un des deux, mais comme le résultat était trop horrible, je ne cherche pas à savoir non plus, à ce stade.
Et pour conclure, comme dit Abderian, je cite:
citation :
Maintenant, dire qu'un livre a changé ma vie, c'est comme dire dans un feu quelle partie de combustible brûle plus que les autres quand tout est fait... du même bois ^^.
Merci @Magda72 pour ce retour. Pourrais-tu expliquer ceci dans le faire et les retours que ce deux fois faire engendre ? => "si quelqu´un dit de faire du chemin avec, fais-en 2 fois autant", qui pour moi s´applique au travail du bureau où, parfois, tu te trouves avec des gens très différents de toi qui parfois imposent leur vision du monde que tu sais erronée, mais si tu abondes dans leur sens, la vie a montré, cela donne de drôles de résultat.
@Opicino , disons que, pour un truc IT, on t´ordonne de recourir à telle source dont tu sais que cela ne marche pas, mais tu le fais et tu présentes le résultat, la personne qui l´avait ordonné se rend compte, à un moment, que cela ne marche pas.
Normalement, moi, en tant que moi normal, j´aurais marchandé au début, j´aurais appelé à la raison, disant - tiens! - cela ne marchera pas pour les raisons x, y et z.
Mais la personne n´est pas après un raisonnement qui, au contraire, peut la fâcher comme mettant en cause son autorité.
Donc, à l´oeuvre! - on fait comme la personne avait voulu et 2 fois plus s´il faut, la personne recevra le résultat (qui ne marche pas) sur le plateau!
Voilà, moi j´aurais l´air penaude - mais c´est ce que tu avais voulu si je ne m´abuse? Et comme de nos jours, la plupart des ordres sont cristallisés dans de l´écrit (mels, Teams et autres slacks), y a qu´à hausser des épaules.
Mais jamais, sans l´Évangile, je ne me serais conduite comme cela. 🙂
Hum, j'arrive après la guerre, mais pour moi, c'était de la BD, et pas une, mais l'intégrale de Gaston Lagaffe.
Et ce n'est pas une blague.
Voir un héros atypique, hors classe, et justement, anti-héros ? Quelqu'un qui n'était pas dans l'injonction de réussite totale, qui entreprenait, testait, foirait, était contre-productif au possible. Et une lecture inspirée par mon oncle, parrain à l'époque, et qui ne venait pas des parents. Oncle devenu depuis d'un classicisme normatif effrayant pour moi.
Et sinon, jamais accroché aux livres soi-disant pour HP. On m'a offert "trop intelligent pour être heureux", j'ai réussi à en lire dix pages avant de le jeter et le purifier par le feu. Mais si certains cherchent dans ce domaine, je conseillerais plutôt les oeuvres de Carlos Tinoco.
@Vanille "''Au Bonheur des Dames'' de Zola" oui Emile Zola: Germinal (et La Terre)!: Cela a bouleversé ma vie car cela m'a montré d'un seul coup la cruauté du monde et le bonheur qu'on peut rater à epsilon près...
@Pacalou "une modeste prophétie qui me coulait dans l'oreille, sans (malheureusement ou heureusement) l'entendre, jusqu'à ce que...."
oui un jour on comprend, peut être que le cerveau a amalgamé les données dans le désordre, et (souvent de nuit) remet de l'ordre dans tous cela?
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