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Bonjour, est ce que vous appréciez les chansons de Daniel Balavoine ?
J'aime les idées et la réflexion.
La mélodie aussi.
Salut. 🙂
De passage ultra court, sur Apie.
4 jours que je n'ai pas du tout le temps. A regret, évidemment. 🙄
J'apprécie surtout la tessiture qu'il avait.
Bien dommage que l'artiste n'ait pas eu le temps de vieillir.
Qu'aurait-il bien pu interpréter d'autre, ou écrire?
Ma préférée
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Sinon, content @Felicia de te retrouver sur un sujet musique, et pas que intelligence. C'est agréable de te lire dans une autre sphère, au autre type de sujet.
Hiné(jamaistrèsloin) 😄
Cependant j aime l intelligence dans la musique. Mes préférés SOS d un terrien en détresse et Tout les cries les SOS.
J aime les chansons philosophique avec un engagement dans la société.
Hors sujet, pour cette raison j apprécie Muse, Calogero, Scorpion ( hurracaines et batterflies).
Hello. 🙂
citation :
J aime les chansons philosophique avec un engagement dans la société.
Perso, ayant une grande conscience politique depuis mes 10 ou 12 ans, c'est comme ça que j'en suis venu à écouter des artistes engagés capables de faire des hits, ou pas... (et du rap aussi. Jus sonore coulant naturellement du contexte où j'ai grandi, mais sans avoir le goût du miel, pourtant...) Car, rapidement, m'est venu à l'esprit de manière claire que, certes, je vivais ma jeunesse dans une barre HLM super-perrave, mal isolée phoniquement, et avec très peu de redistribution d'amour et de respect dans les relations humaines alentour, mais qu'ailleurs c'était parfois bien pire!
Enfants soldats, prostitution enfantine, veuves de guerre et petits africains malnutris, bref, t'as beau être encore un enfant toi-même - physiquement et légalement parlant. Car intellectuellement, c'est déjà autre chose... - tu comprends quand-même bien qu'ailleurs, d'autres mômes vivent quotidiennement des enfers cent mille fois plus durs que le tien, et donc tu ne chiales pas un seul instant parce que tu n'as pas les dernières baskets Air-Pump à la Jordan tant vantées à l'école, à cette époque là. Tu t'en moques déjà, même! Et pas idée que tu demandes ça à tes reups, un jour... 🙄
Bref, si je n'ai pas trouvé personnellement d'émanation pure de la manifestation de l'Intelligence chez ces artistes, hommes comme femmes, j'y ai par contre sourcé très tôt mon analyse politique et mon sens critique des gouvernements et des révoltes.
Sinon, un mec (imparfait) que j'écoute depuis toujours... J'ai dû commencé, j'avais pas 12 ans, c'est sûr.
(Ici, titre tiré d'un opus très récent. "5 minutes au paradis" [2017])
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Anecdote:
Spoiler (cliquer pour lire)
C'était juste l'année dernière. J'ai eu la chance de faire coup sur coup deux croisières dans des embarcations privées, sur invitations. Voyages donc totalement offerts, sans rien payer. Un bonheur imprévu et bienheureux! L'une de ces traversées m'a donc fait passer une fois à 100 kms seulement de la Tunisie et l'autre plus à l'Est de l'Est. Mais je crois que, sur ce "bateau ivre", virant en zigzag parfois au gré de son Capitaine, et où amusement et insoucience régnaient absolument en maître chez les quelques passagers/ères (tenues de soirée parfois exigées pour ces dames, limite par moment versant dans la haute-couture), je devais bien être le seul sans doute à penser tous les jours, souvent, que les eaux où je laissais croiser ma haute sihouette - en tête de bastingague et par dessus les surfaces plates et filant à pleine vitesse, typiques de la Méditerranée - passaient également aux mêmes endroits, et parfois de nuit, sous les coques de barques surchargées de personnes illégalement en translation d'un monde à un autre. Et parfois d'ailleurs, en plein jour, au lieu de ne reporter exclusivement mon attention que sur les bonnes choses de la mer prètes à être dégustées sur de grandes tablées dressées sur le ponton, accompagnées de vins extraordinaires et de bière en abondance, mon regard accrochait alors au loin un minuscule point gris glissé sur la ligne d'horizon que ma conscience s'efforçait obstinément à imaginer comme étant bateau clandestin, ...puis après vérification, ne l'était pas. Il n'empèche! Bien qu'ayant apprécié incroyablement ce double cadeau gratuit, ne m'ont pas quitté une seconde les paroles de cette chanson que je connais par coeur, tant j'étais encore une fois hyper-conscient de ne pas être dans une bulle de normalité, mais plutôt dans une autre d'heureuse exception et de singularité. Et ces paroles pensées en boucle étaient...
"Retourne à la maison mais s'il y en avait une, je ne serais pas là. Et la mer engloutit, dans un rouleau d'écume, mon chant et puis ma voix..."
Hiné.
[[[ @Hinenao ...
Comment peut on ne pas aimer Bernard Lavilliers ? Impossible à mes yeux ! ]]]
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Salut @gildou 🙂 @gilde
citation :
[[[ Comment peut on ne pas aimer Bernard Lavilliers ? Impossible à mes yeux ! ]]]
Bah déjà, il faut le connaitre! 😄 Et ce n'est pas toujours le cas de mes relations de copinage les plus jeunes, tu peux me croire! 😅 Car il commence à se faire très vieux, le Bernard. L'anneau d'oreille est devenu très tombant, de même que la lame inférieure des paupières qui s'est avachie sous les yeux, ces dernières années, comme tombant dans des sortes de poches. Ça lui confère une regard très fatigué, je trouve. 🙄 Bref, faut se faire une raison, même avec un coeur encore vif et jeune (ce n'est certainement pas à toi que je vais l'apprendre), il ne va pas nous en faire encore beaucoup d'autres opus. Et d'un seul coup, ça va probablement s'arrêter... Comme ça. Comme une demi-cadence à la fin d'un dernier couplet. La fin du voyage pour le Voyageur. Le voyage de la vie. Et alors Bernard passera d'une catégorie à une autre, sans le vouloir. Ni vivant, ni en mer, mais simplement mort*.
Et puis... il y a l'autre Bernard 😅 Celui qui refuse obstinément les biographies officielles car c'est un petit coquin de menteur. 😅 En effet, à l'époque où il était censé rouler des mécaniques (à comprendre à double sens, évidemment 😋) pour conduire des trucks endiablés dans la forêt amazonienne, il s'avère plutôt en réalité courir diffcilement le cachet à Paris (juste avant les albums "Chansons pour ma vie" et "Les poètes" - 1968 et 1972) pour arriver à nourrir sa petite famille composée alors de l'une de ses premières compagnes et de ses deux premiers enfants, le tout en se déplaçant souvent dans Paris intra muros à bord d'une caisse dont il doit attacher les portes avant par les pilier B (montant rigide entre les portes avant et arrière) avec des chiffons ou des ficelles, parait-il, afin que celles-ci ne s'ouvrent pas en roulant, tant son véhicule à bout de souffle est en train de lentement s'effondrer sur la route, et les gaches de poignée se relâcher. La faute sûrement à ultra-usure de son carosse et les difficultées pécunières d'entretien aussi, et à l'époque, également des normes de contrôle qui n'existaient tout simplement pas.
Et puis... sa carrière a vraiment débutée, la célébrité est venue enfin - après moults efforts et petites scènes - et l'a projeté véritablement, cette fois, de l'autre côté du "désir d'aventure". Lui qui voulait absolument voyager depuis qu'il s'était barré de St-Etienne et des fameux manuchars (il a été tourneur sur métal) et s'imaginait probablement en clone de Corto Maltese (autre ref "ancienne" que je sais parfois 'mes' jeunes copains/ines gamers/euses ne pas connaître 😄) s'est vu alors dépassé par la propre fiction qu'il avait pourtant mis en place pour construire sa carrière (sur l'égo?) et s'est ainsi probablement vu intégrer petit à petit le rêve ambitionné de voyager au long cour pour se fondre humainement avec cette même légende qu'il a un temps entretenu. Avec l'aisance financière (car c'est un dépensier, ça il ne s'en est jamais caché), sont arrivés ensuite très vite les années New-Yorkaises, Lisa la magnifique, la langue anglaise et la muscu. Plus tard, au début des 80's, l'immense Brésil aussi et - enfin! - la vraie Amazonie, cette fois (à noter qu'il parle également couramment portugais, depuis son installation à Salvador de Bahia). Et alors, défintivement, l'ancien coureur de cachets devenu star populaire, signé depuis quelque temps par Barclay, est devenu le patrouilleur perpétuel d'un monde dur et âpre dont il n'a jamais plus cessé de dépeindre la douleur, en portraits juxtaposés, tout comme Daniel Balavoine aurait pu le faire, si la vie lui en avait laissé le temps...
Bref, tout ceux/celles qui savent ça font l'impasse sur l'artiste et sa carrière, ou lui accorde une certaine forme de pardon fondamental... 😇
Voilà, voilà... Et je m'arrête là, présentement. Car je suis littéralement intarissable sur le bonhomme... 😊
On va peut-être revenir au sujet principal... 😅
* "Il y a trois sortes d'hommes: les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer." (Aristote). Citation intégrée dans la chanson "A suivre" (album "Etat d'urgence - 1983) [Commentaire perso: Fait reférence à la notion du temps qui s'arrêtait pour les hommes de mer car il n'y avait pas d'horloges ordinaires à bord des navires antiques, notamment soumis à la force complice du vent qui pouvait faire avancer grandement d'un coup ou, à l'inverse, clouer durablement sur place au beau milieu des eaux. A terre, le temps existait donc pour les vivants et, à défaut, les morts qui se rendaient compte de leur temporalité sans difficulté, mais pas les marins...]
Bon on se remet un petit Balavoine? 😀
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Pas la plus joyeuse, certes. Mais pas celle non plus qui laisse indifférente face au destin du chanteur.
Et pour une fois qu'il pensait plutôt à lui qu'aux autres.......
Bref, à découvrir si on connait déjà tous ces tubes par coeur.
Kissdou.
Hiné.
"Pas la plus joyeuse,"
Je ne me rappelle qu'il en ait de joyeuses, en même temps.
J'ai bien aimé celle-ci vers mes treize ans.
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@Hinenao and @toutesettous ...
Pour Lavilliers comme pour Balavoine, à jamais, la musique est un cri qui vient de l'intérieur ..
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