Jazz contemporain

Salut. 🙂

J'avais déjà abordé le sujet quelque part sur Apie, et à l'époque, j'avais surtout expliqué que c'était parce que le jazz - sous à peu près toutes ses formes - était devenu ma kryptonite. A comprendre par là que ça m'était devenu difficile d'en écouter, jusqu'à maintenant. ... Mais il était absolument utile de savoir aussi que c'était parce j'en avais fait une overdose! 😱 ...En en jouant un tout petit peu, puisque musicien, mais pas spécialement orienté vers ce style là. Toutefois, mon instrument de toujours (j'en ai plusieurs) peu s'y prêter facilement, pour peu qu'on lui laisse une humble place. ...Et en en écoutant beaucoup, directement sur place, dans des caves profondes qui s'adonnent facilement à des ambiances de nuit quand l'heure est venue de ne plus déranger le voisinage.

A cette époque donc, j'écoutais les joueurs/euses en live, au pied de petites scènes, dans ces minuscules endroits bien plus intimes que les grosses structures des festivals annuels. Et je les croquais aussi, les musiciens, les musiciennes. Non pas avec les dents, évidemment, mais bien avec ma mine de plomb ou mon bic carrément sur la nappe de papier versée sur la table, utilisant ça et là des rouges vifs et des bleus marqués pour mimer à la fois La Note mais aussi le jeu croisé des lumières de salle qui imposent, à pas d'heure, de conjuguer Jazz et éternité d'une nuit qui n'en finit pas. Ainsi, dans des traits tranchés façon clair-obscur énergétique et des fouillis de lignes par-dessous, aussi fébriles que les instants figés, naissaient des jazz de papier, qui parfois sont revenus à la maison avec moi, au petit matin, où qui parfois aussi partaient entre des mains d'inconnu(e)s pour devenir ensuite des je-ne-sais-quoi autonomes........

Donc, dans le domaine, en matière de jazz, j'ai plutôt une solide base, en vérité. Mais c'est comme une boite d'accessoires qu'on ne souhaite plus ouvrir car on en connait déjà largement le contenu. A chaque fois en premier, c'est toujours le sourire 😀, puis ensuite immédiatement la déconvenue. 😥 Et c'est seulement aujourd'hui, avec plus de 20 ans de poussière installée sur cette boite que je me risque à nouveau à penser à la rouvrir ... Qui sait, en matière de jazz, j'ai peut-être encore des trésors à découvrir...

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Un des très très très rares albums qui me fait encore du bien, pour ce qui est de la mise-en-boite de cette musique (qui est, par nature, plutôt une expression libre d'être reçue en son direct, sans recapture, sans emprisonnement du swing, et dont l'âme peut varier d'une interprétation à l'autre), même si franchement, à première vue, sa pochette grise, si peu flamboyante, ne laisse que peu d'envie de s'y glisser. 😅 D'ailleurs, j'en connais absolument toutes les notes par coeurs de City of Glass. Et pas que ce titre là! Il s'agit de tout l'album. Un disque qui brille en fait autant que sa couverture est inversement terne... (A découvrir chaudement, si jamais fait)


Hiné.

Et je continue...

Intimiste.
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Bye-bye Mr Keaton... Oh, hello Mr Cranston!

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