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Je vous invite à partager dans ce fil une chanson ou une musique qui pour vous est inexorablement et définitivement liée à un souvenir précis ... à une émotion forte.
...et, bien-sûr de confier ici, le " comment du pourquoi"
Je pourrais citer une bonne dizaine de chansons pour des souvenirs aussi tristes que joyeux. Mais il y en a une qui m'est venue à l'esprit avant toutes les autres. Je dirai "par amour" de Diam's.
Je n'ai pas perdu mon petit ami dans un accident de voiture, même si ça a failli être le cas quelques années plus tard, alors que l'on n'était plus ensemble.
Cette chanson pour l'espoir et la (re)naissance que cette rencontre m'a apportée, pour tout le bonheur et l'insouciance de cette époque et la force de notre amour. Une relation qui s'est terminée de façon brutale et totalement inattendue pour moi. Tellement insupportable à accepter que j'ai fait ma première tentative de suicide.
Des années après, cette chanson me fait toujours vibrer et me rappelle les étapes et les épreuves que j'ai surmontées pour être là aujourd'hui, le coeur bien plus en paix qu'à cette période de ma vie.
En panne d'inspiration ? 😜 Environ qq milliers de titres dans ma musicothèque, ça va être compliqué !
1973.. j'ai 21 ans.
Première relation avec quelqu'un de mon âge ( et non plus âgé)... autonome, ( boulot et voiture )
Première véritable passion amoureuse ...
Je quitte la France pour ma première tournée de shows à l'étranger ...et j'ose lui déclarer ma flamme ... sur une carte postale !
Horreur : rupture à mon retour ...
Sa mère avait decouvert, en prenant le courrier, que ... son fils était homo !
Alors, des semaines entières ... dans un triste état dépressif ...sur un " tourne disque" dont je pouvais programmer jusqu'à 7 fois la re lecture automatique d'un 45 tours ... reparti à l'étranger pour une très longue tournée ... seul dans mes chambres d'hôtel,
j'écoutais :
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Je l'ai brièvement croisé dans ma région .... 40 ans plus tard .
C'est lui qui m'a reconnu. Moi, son visage ne le disait rien !
Bouffi et alcoolique ,.. licencié de sa fonction de président national de *** , ayant tout perdu et obligé de revenir habiter chez maman.
Il m'y invita le lendemain : c'était le jour de la fête des mères .
Il monta cuver dans sa chambre en milieu de repas ....Repas que je finis avec celle qui n' était pas appeler à la être ma " jolie maman"
Elle est pas belle , la vie?
Au minimum...elle est drôle !
Salut. 🙂
Bah, qu'est-ce-qui t'arrive mon @Gildou? T'aurais comme un p'tit coup de nostagie, soudain? 🤔
😄 @gilde
citation :
@Nadege12 a dit: "Je pourrais citer une bonne dizaine de chansons pour des souvenirs aussi tristes que joyeux. Mais il y en a une qui m'est venue à l'esprit avant toutes les autres."
Tiens, c'est marrant, exactement le même schéma mental pour moi, en lisant le postulat du topic. 😅
citation :
"Je dirai "par amour" de Diam's."
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Lien vidéo proposé, juste pour s'en faire une idée...
(t'as peut-être eu des difficulités quelconques à trouver où à mettre un lien youtube, Nad. Donc, humblement, je te remplace. 😉)
citation :
"Je n'ai pas perdu mon petit ami dans un accident de voiture, même si ça a failli être le cas quelques années plus tard"
Ben moi, ce fut malheureusement le cas. 😭 Et aujourd'hui encore, je suis toujours un peu façonné par cet instant difficile. Concrètement, pas une semaine sans que j'y pense. (même ici sur Apie, j'en parle un peu régulièrement... Souvent juste une ligne par ci par là. En demi teinte.)
Fool's Garden - Lemon tree. Pourquoi? Bah, parce que c'était sa chanson préférée à l'époque, tout simplement. Et ça ne veut pas dire que moi j'appréciais tout autant. 😒 On pourrais même dire que "pas trop en fait" 😅... Par conséquent, quand elle est "partie", la chanson, elle, est restée. Elle est même devenue un peu plus prégnante car elle atteignait vraisemblablement alors son pic de popularité (1995-1997), et franchement, à un moment, je ne supportais plus du tout de l'entendre sur les radios 😬. (pour info, il existait même une version "techno" revisitée et un peu accélérée pour les salles de muscu et les cours de fitness, environ un ou deux ans plus tard. Je me la suis donc tapé jusque sous les rondelles de fonte, quand j'ai eu un peu besoin de refaire travailler mon côté droit. Psychologiquement, c'était une horreur...) J'ai donc peu aimé ce tube, il est vrai, puisque ma copine me saoulait avec ce single au format CD. J'ai ensuite clairement détesté ce titre (et le groupe) au point de les bannir de mes hits faciles des 90's. Et à présent, j'ai enfin fait la paix avec cette chanson qui ne représente plus à mes yeux un citronnier fabuleusement encensé, mais plutôt une personne... (comme l'origine même de la chanson, d'ailleurs, consacrée à la petite amie du chanteur, pour ceux/celles qui n'avaient pas la ref.) Toujours pas très fan de la mélodie un peu candide, à ce jour. Mais c'est un repère vraiment très précis dans le temps, et dans mon esprit. Autour gravitent également tellement de souvenirs... Un autre couple. Une autre région. Une autre vie.
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Hiné.
Merci @Hinenao pour avoir mis le lien.
Je comprends la relation avec ta chanson et les différentes étapes. Et je suis contente que toi aussi, maintenant, tu arrives à écouter cette chanson sans trop de douleur.
[ @Hinenao, je ne pense pas que cela soit précisément de la nostagie ... mais plutôt de " l'adéquation mémorielle automatique, spontanée et non programmable " .
Une " Marie Thérèse de Proust " ...
Ce pourrait tout autant être un goût, un objet retrouvé , une phrase culte, ...ou une odeur... Mais comme mon téléphone portable fait pas " odorama " ...me suis dit que quelques notes de musique pouvaient être sympas entre nous , pour échanger nos madeleines ... comme des gosses échangeant leur goûter à la récré ]
[ @Kobayashi ... Il te suffit d'écouter ton coeur.
Tends l'oreille ...il te tambourine aux tympans ! ]
Merci @gilde pour ce joli fil. Merci à vous pour ces partages émouvants. Voici la chanson que j'ai fait passer le jour de l'enterrement de mon Homme. Le pauvre c'était bien la première fois qu'il était obligé d'écouter Céline Dion jusqu'au bout.... C'était plutôt un amateur de heavy metal.... mais pour moi c'était une chanson qui exprimait tellement bien ce qu'il représentait pour moi (et toujours d'ailleurs). C'est impressionnant le pouvoir des chansons, de la musique en général...
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@Nadege12
citation :
Et je suis contente que toi aussi, maintenant, tu arrives à écouter cette chanson sans trop de douleur.
Pas forcément facile à expliquer en trop de mots, mais si je tente de synthériser en une image mentale, on pourrait aujourd'hui dire que quand j'entends cette chanson, c'est comme si "quelqu'un venait me voir". C'est un étrange feeling, très peu racontable sur l'instant présent, et que je vis souvent d'ailleurs très profondément, de manière imperceptible. Même si, accessoirement, j'ai à me trouver au milieu d'une foule.
Peut-être même que, pour @Dunette et toi, ça fait le même truc... Qui sait...
@gilde
citation :
Ce pourrait tout autant être un goût, un objet retrouvé , une phrase culte, ...ou une odeur... Mais comme mon téléphone portable fait pas " odorama " ...me suis dit que quelques notes de musique pouvaient être sympas entre nous , pour échanger nos madeleines ... comme des gosses échangeant leur goûter à la récré
Ok, je comprends mieux...
Par contre, sans vouloir te décevoir, je ne vais jouer que peu à explorer le palais des souvenirs. En effet, comme je suis avant tout "mémoire", il y a de très fortes chances que je déballe ici des notes, des odeurs, des phases cultes par centaine de milliers de possibilités et donc je vais m'abstenir tout simplement de le faire pour ne pas truster le topic continuellement en pole position. (et là tout de suite, rien qu'à repenser à mon défunt d'il y a deux semaines, c'est déjà 50 trucs qui potentiellement peuvent me revenir, donc... 😥 ) Par conséquent, il faut laisser de l'espace disponible aussi pour les autres membres du forum. (et ne venir que lire avec enthousiasme et curiosité bienveillante)
Bon aller, je vais quand-même partager deux autres "notes" avec la troupe des apiens et apiennes. Une avec très peu d'explication, qui n'est pas moins émotive. Et une plus longue qui est et restera un bon souvenir (fondé pourtant sur une douleur qui n'est pas à moi.)
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Bah, pas grand chose à dire en parallèle. C'était la quasi exacte vie de ma grand-mère maternelle, alors qu'elle n'avait que 16 ans, (et déjà abandonnée chez des mauvaises personnes qui l'hébergeaient sans affection aucune, contre travail rude et toujours ingrat). Au courant de tout cela très tôt dans ma vie d'enfant, je garde un souvenir fort et paradoxalement très vivant pour elle et tout ce qu'elle en a dit, transmis, puisqu'elle m'a notamment gardé beaucoup pendant que mes parents s'escrimaient, eux, à l'usine avec des petits salaires à la clé. Pas toujours de quoi payer une nounou, concrètement. Les seaux trop lourds, le bois à porter, aussi la croyance forte en dieu parce que croire aide à tenir et vivre au quotidien, comme une bouée en pleine mer démontée. Les fruits pourris aussi, mais mangés pendant la guerre comme s'ils furent encore frais. Ou bien, tantôt les légumes du rationnnement, et le lendemain les épluchures des mêmes dits-légumes, assaisonnés comme on pouvait... Même âgée, elle avait gardé l'habitude de boulotter des fruits trop formement blessés. Surtout, ne pas jeter! Histoire intime d'une femme et histoire d'un continent en guerre entremélées...
La seule différence malheureusement notable entre la fictive Louise et la réelle L. demeurait le fait que "l'homme des chemins de fer" n'était pas bien meilleur que les maudits ténardiers qui l'avaient pris, elle et son premier enfant illégitime, sous leur toit. Presque toute sa vie elle a été une femme battue et humiliée. Ne cherchez pas trop pourquoi je prend autant parfois spontanément la défense des femmes alors que je ne suis simplement qu'un homme. Ça doit peut-être venir de là, je crois. Sentiment sensible. Des quelques fois où, à 60 ans passés, elle ne pouvait cacher devant moi le cocard qui noircissait doucement en dégradé la partie sous-orbitale de la joue, juste à cause d'un refus d'obéissance, une soupe considérée comme pas bonne, une fatigue durant le labeur jugée trop feinte... Elle disait qu'elle était tombée de solex, mais j'étais pas idiot! Je voyais, je comprenais. Et puis, la ligne de dents cassées aussi, sur le côté gauche, quand elle souriait parfois largement. Tout ça, ça marque durablement les expressions faciales dans les souvenirs d'un môme. Et c'est ainsi donc pourquoi que l'Amour, elle aillait le chercher à l'église. Pour être en paix aussi peut-être. Et seule un moment. Un endroit protégé où mon "diable" de grand-père ne voulait surtout pas aller y perdre son temps, ni même entrer. Est-ce-que - en retour - l'Amour de Dieu, elle l'a trouvé? Ça, par contre, je n'ai jamais su...
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(Et là, c'est clairement de la "faute" à Dunette. 😉 Parce que, comme les trains aux passages à niveau, une Céline peut en cacher une autre. 😋)
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Prénom à l'état civil: Claude. Profession: manoeuvre et préparateur chez un grossiste spécialisé en poisson, en droite ligne du marché de Rungis qui, à l'époque, redescendait tous les jours de la camelote dans des camions frigorifiques. Genre d'apparence: Masculin. Situation familiale: homme sans enfant. Pas de relation amoureuse connue - mais attendant toujours le grand amour, celui d'une vie. Son existence se déroulait modestement dans un tout petit appartement d'un très vieil immeuble jamais rénové, seulement trois pièces ridicules en taille, situé en bordure d'un fleuve, à deux pas des promenades. Et tard le soir, parfois souvent plutôt vers la fin de semaine, selon la fatigue liée au contexte du travail, Claude se muait alors en Karen (hommage passionné et revendiqué à la chanteuse Karen Chéryl dont il était "tombé en amour" de la plastique parfaite alors que la jeune chanteuse commençait à vraiment grimper, début des années 80, dans le classement des hits incontournables de variété française). Toujours discrètement, il entrait dans notre bar-repaire en entrebaillant légèrement la porte puis en jetant un oeil gourmand et coquin sur les premières tables des convives les plus proches de la rue. Et seulement quand l'un(e) de nous le remarquait, il ouvrait plus largement le ventail de fer et se fendait d'un grand sourire joyeux.
Toujours empétré de pochettes plastiques froissées logotypées selon des marques de grandes surfaces populaires, (on le chambrait beaucoup en lui disant qu'il revenait de Carrefour ou Auchan ^^) il allait ensuite poser tout ça dans l'étrange recoin qui servait normalement de penderie au personnel du bar (un peu de bureau sans siège aussi, notamment pour le cahier de compte posé sur une étroite planchette, le téléphone mural au dessus et les ardoises des consos juste à côté), afin d'aller faire son petit tour de table en table, vêtu en homme, lui qui la semaine portait toujours tablier, bottes et gants blancs renforcés. (Parfois même, au contact de la rue tous deux, on se disait un petit bonjour en passant. Juste en levant simplement la main, de loin. C'était encore du temps où les locaux du grossite en poissons n'avaient pas été racheté pour une succursale bancaire.) Ensuite, il allait tranquillement se changer dans ce fameux recoin peu refermé aux regards et où les yeux pouvaient notamment pénétrer facilement sur le travers, pour peu qu'il était nécessaire d'aller à ce moment là retourner au zinc pour remettre en route une nouvelle tournée de monacos/pressions/cocktails/kirs. Claude devenait alors 'lui', femme en jupe, robe et bustier, et non pas un transformiste juste pour la soirée. Mais c'était seulement là dans ce bar qu'il pouvait exister sans filtre aucun. En effet, s'il s'était ramené telle quelle, en Karen et en voile gris de barbe (même rasé de frais), dans le labyrinthe des rues alentours, alors pas sûr qu'il serait arrivé en entier. Ça, il le savait. Visage blessé, perruque souillée, esprit choqué. Dans quel état on l'aurait alors récupéré? C'est donc pour cela qu'il préférait toujours mettre son double féminin en grosses pochettes plastiques qui n'atirraient pas l'attention, et ensuite dans le huis-clos hyper-protecteur de ce bar amical et bienveillant, laisser totalement libre cours pour une nuit, non pas à une quelconque fantaisie, mais bien à sa vraie nature.
Quelques minutes plus tard, ou après un ou deux verres pour se mettre dans le ton, Karen prenait alors son éternel micro non cablé (Véridique! Vrai micro, mais sans aucun fil au cul ^^. Comme une sorte de faux HF pour une salle où il n'était même pas utile de porter la voie... mais essentiel pour le geste, comprenez...) et nous interprétait avec un timbre pas toujours pleinement assuré ce qui semblait flirter entre vraie envie de chanter et playback plus ou moins foutraque selon la tessiture employée et les paroles pas toujours bien retenues. La première fois que j'ai assisté à la (re)naissance hebdomadaire de Karen entre les mains subtiles de Claude, j'avoue, je n'ai su que penser... Scotché. Etait-ce un one shot délirant juste pour la soirée? Comme ça, juste une envie de nous surprendre? ...Surtout moi qui était parmi les nouveaux fidèles du lieu et ne possédait pas tous les codes, loin de là. Ou bien, est-ce un moment à prendre au sérieux? Du moins, avec ce qu'il faut de respect et de distance pour comprendre véritablement et accepter la motivation profonde? Au début donc, un peu à contre-temps, je n'ai osé rire ou sourire quand il l'aurait fallu, puisque Karen avait naturellement en elle cette extraordinaire part d'auto-dérision qui rend parfois la vie et la non-reconnaissance sociale moins éprouvante. Puis, doucement, comme tout le monde, je me suis pris au jeu, écoutant même parfois 'religieusement' ses quelques hits préférés, durant leur singulier moment d'interprétation - CD lancé en arrière fond, sur la chaine hi-fi du bar - parmis lesquels on pouvait compter notamment cette chanson de la "grande époque" des débuts de Céline Dion, et qui lui a permis notamment de se faire ensuite un nom.
Et maintenant, chut. Je passe en mode lecture.
Des bisous. 😉
A plus tard.
Hiné.
Ca ne me fait pas cet effet pour cette chanson mais pour une autre par contre. Je revis le moment où j'ai entendue la musique pour la première fois et je ressens la douleur avec la même intensité, donc je n'écoute jamais cette chanson ( et que je ne souhaite pas citer) et je fais tout pour l'éviter.
Pour Lemon Tree, ça me faisait un peu ça aussi au début. Surtout ne pas l'entendre. Surtout ne plus jamais l'entendre!
Puis, un jour, d'un coup d'un seul, j'en ai eu marre. Et j'ai décidé de "l'embrasser" complètement.
Pour beaucoup de choses, c'est un peu ça mon principe thérapeutique à moi.
Quand je rencontre du poison extérieur, je finis toujours par en faire mon propre sang.
Et ainsi, le venin ne peux plus m'atteindre puisqu'il me constitue lui aussi.
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(je l'ai vécu encore dernièrement avec cette pendaison effroyable. Sans cette façon d'absorber le mal, j'en serais encore à bugger.)
@gilde, bon allez, ce fameux morceau de flûte shakuhachi dont je n'ai jamais retrouvé l'interprète, fabuleux, un pur bonheur ! Je voyais les grues s'envoler en planant dans la brume au-dessus du lac...
J'ai beau creuser, je ne trouve pas de morceaux en particulier lié à un événement particulièrement marquant émotionnellement. J'ai bien des madeleines de Proust, des morceaux qui me ramènent à l'enfance, à l'adolescence ou plus tard, qui évoquent plein de choses en vrac mais pas un moment spécial de ma vie.
Mais je peux citer des trucs qui me foutent encore le frisson, comme une bonne dizaine de chanson de Brel, quelques chants révolutionnaires, des morceaux enregistrées à la radio sur K7 quand j'étais jeune ado, certains albums que j'ai entendu en concert, ...
Donc j'ai rien à mettre ici, c'est bien la première fois sur un fil musical.
@Hinenao ...tout comme @Dunette et @Nadege12 ...
Je ne vois pas le smile dont je voudrais témoigner à chacun de vous .
Tentez de le visualiser, à travers le temps et l'espace:
Un regard Franc, les yeux dans les yeux ....+ un demi sourire à peine esquissé + les bras qui s'ouvrent, coeur à coeur.. ....celui de la compassion...
Et zou ! Mon humeur du moment est aux souvenirs ... les bons !
Ci dessous un standard de la musique américaine,dont il existe des centaines de versions par les plus grands, depuis 1926.
Cette chanson clôturait le show d'une compagnie d'incroyables travestis anglais, qui interprétaient toutes leurs chansons en live, avec leur propre orchestre.
Mes marionnettes à fil de cabaret était l'attraction visuelle du show, en tournée en salles de spectacles de casinos et de grosses structures hôtelières pour touristes ... proches des palmiers et des mers chaudes.
C'est comme ça que j'ai appris la vie (de zèbre) ... id est que c'est super chouette de se faire applaudir en étant si franchement différent et hors norme !
.Début des années 70 ... J'avais 22/23 ans ...
Je vous mets deux versions : la première de 1967, par Julie London ...
parceque un seul instrument : une contrebasse...
parcequ'une voix plus chaude et sexy ... y a pas
et parceque les nichons" en obus " vingt dieux, ça le fait !
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Une seconde version, très proche de l'énergie que dégageait le final du show des " Guys in disguise " , ici par Shirley Bassey , 135 millons de disques vendus et dont le plus grand concert réunit 250.000 spectateurs !
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Cette chanson..que l'on chantait en duo avec mon ex compagnon
Il a depuis rejoint les étoiles mais cette chanson restera à jamais dans mon coeur 😍 voir la vidéo
Cette musique très douce jouée aux funérailles de mon père... Aucune parole mais je comprend son message. Il ne s'agit que d'un au revoir.
La preuve qu'un groupe de sauvages hard rockeurs teutons peut créer de très belles mélodies.
A.D.I.O.Z (Böhse Onkelz)
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La première m a accompagné tellement de fois... Et a été chantée à tue-tête, en voiture avec ma mère et ma soeur... La seconde est venue à moi quand j ai appris la mort de mon cousin.
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Celle-ci ,non pas relative à un fait précis mais parce qu elle est un peu moins ...
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Et celle -ci ...mon prince maure ...
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Bonsoir,
Une musique qui évoque un départ, une séparation (la fin de tromperies et de mensonges ...)
Je la trouve simplement très jolie. Comme elle parle de quitter le négatif, je la trouve positive.
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