Voyager, danser, planer...

encvoir la vidéo une perle d'artiste

puis son mari avec sa fille, après la famille Savall, la famille Renaultvoir la vidéo

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😍 😍 😍 😍 😍

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Une bien belle brochette(c'est la saison 🙂)voir la vidéo

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Extrait de la BO de "jamon jamon" de Bigas Luna que j'avais trouvé magnifiquevoir la vidéo

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😍 @Juliette... Magnifique film et musique 🙂

"Gettin' jiggy wit' it!" 😇

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Tiens, il se passe des choses ici. 🤔
J'avais jamais ouvert la porte... 😮
Merci @Juliette. 😉
(Pour Daiqing Tana, j'avoue avoir été totalement envouté. Je ne connaissais pas.)

Et donc, c'est comme pour la Portes des Etoiles de SG1.
On entre dans le vortex, et on s'en va ailleurs, c'est bien ça?!...
Bon bah, je vous emmène sous un "Autre Ciel".

Et en préambule, petite anecdote mi-drôle mi-triste pour accompagner. Juste en traits légers et esquissés.

1995.
Jeunesse.
5 potes partis à l'aventure.
Dont un taillé comme Schwarzy
Les deux gros à l'avant.
Les trois 'ficelles' à l'arrière.
Because, Austin Mini.
On était serré.
Pas besoin de chauffage!
Caen, Le Havre, Southampton, Londres,
ensuite, Bangor, Dublin, Galway.
Voiture, bateau, voiture.
Aucun de nous ne parlent anglais.
On comprend rien aux cartes routières.
On finit par se paumer.
On tourne sur un chemin de terre.
Et on tombe la Mini dans deux profondes ornières.
Bloqués instantanément sur place.
Planché posé.
On s'énerve, on s'engueule, on se déteste, on s'attrape.
Puis, on se calme, on s'excuse, on se console, on se pardonne.
Schwarzy parvient à lui seul à décaller la Mini par l'arrière.
Pour le devant, on ne sera pas trop de cinq, en vérité,
pour lui extraire le nez du bourbier durant des heures et des heures.
Nous ne connaitrons pas le bout de la route.
Nous avons rebroussé chemin et sommes revenus vers Dublin.
Au trajet du retour une autre fraternité était née.
(Mini en travers, chamailleries et bataille joyeuse de boules de terre ^^)
Epuisés, sales comme des rats, nous avions réintégrer la civilisation avec une autre relation à nous-mêmes.

1999.
En convalescence.
Je vis alors très loin de Caen.
Je pense encore que je vais pouvoir retrouver bientôt mes potes.
Mais la vie va tout faire pour obliger le contraire.
J'intègre la "fac".
Je n'y fait pas que du bien.
Je fréquente des étudiant(e)s, et une radio locale.
Le directeur d'antenne reçoit beaucoup de CDs.
Une bonne moitié part à la poubelle.
Quand je peux, j'en récupère le plus possible.
J'en sauve beaucoup.
Je ne supporte pas qu'on jette l'art et la musique.
Nettoyé de son jus de ketchup sec, je découvre l'album Another Sky.
Première écoute dans mon 9m2...
En esprit, je suis immédiatement reparti en Austin Mini, couleur moutarde.
Au bout d'un voyage que nous n'avions jamais fini...

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A plus tard.

Lol 😄
Merci @paradox. 🙂
Mais déjà rien que de voir le disque de cuivre en gros plan avec ses bobosses, c'est déjà planant...

Du coup, je ne sais pas si je vais mettre mes bols tibétains. 😅 Avec le plateau ci-dessus, ça va faire grosse 'dinette' tout ça... 😋

@Juliette.
J'ai vécu un voyage encore plus fort en Ecosse. On est monté presque tout en haut. Plus loin, hors de vue, c'est les Féroé et l'Islande. J'ai souffert terriblement du froid et de l'humidité, mais je voulais absolument le faire. Ballade aussi autour des lochs éternels. Par dessus, de grands doigts de nuages viennent lécher la masse des montagnes et courir comme de longues caresses. J'ai pu y marcher tout en haut et voir ces mêmes nuages pleuvoir sous moi. Cotonnade arrosant la ville impassible. Se tenir aussi sur un promontoire d'un mètre carré à peine et toucher au même mat étroit la main d'une allemande, d'un anglais, d'un russe, d'une vietnamienne et d'un chinois... qui ne comprenait absolument rien à ce qu'on parvenait à se dire entre nous, en anglais traficoté et noyé dans un vent violent qui nous chahutait les capuches, mais qui souriait tout ce qu'il pouvait de ses dents blanches, dans la communion. J'y ai donc retrouvé, Hors Irlande, mon another sky, celui qui donne aux pelouses sans moutons des airs de fausses mousses fines et presque fluorescentes sous le jour d'un soleil pale de 17h. Tea time, of course! Et quitte à boire la tasse, je me suis rendu également jusque sur les rochers affleurants du vrai Loch Ness, dans un coin calme, où j'ai prélevé en bord de rive et bu - pour de vrai - dix bons centilitres d'une eau non-traitée à la santé de Nessy himself. Délire d'adolescent enfin réalisé...


A plus tard.

De rien. 😄 Mais j'avoue que c'était un peu plus facile. Déjà parce que ce sont des souvenirs bien plus récents, et puis contrairement à l'époque où on n'avait ni pocket ni smartphone, il me reste des centaines de clichés pris facilement au reflex numérique. Sûr que le souvenir est plus puissant par la tête quand on a pu être contemplatif des heures, assis sur un rocher en pleine nature. Rien ne vaut l'imprégnation sur place. Mais... mais, j'ai (on a) quand-même ramené aussi des tas de p'tits souvenirs, des brochures, des livres. 5 kilos de cailloux en plus de 2 litres de sable, de l'eau, de la ferraille, des chardons séchés... 😅

Au moment où j'écris ce message, dans mon atelier de dessin, tout cela est présent autour de moi. Mon petit capharnaum sacré. Et il n'y a que moi qui peut comprendre ce que font vraiment ensemble un instrument de musique, une figurine, une fiole de parfum et un caillou... Mon 'pigeonnier' est un voyage perpétuel. Pour le dedans de l'être et le dehors du Monde.

Bon aller stop, Je suis sincère mais un petit peu beurré.
Je vais finir par raconter des bêtises trop auto-centrées.
Batôn de parole et de voyage aux suivants.
Des bisous de pote, Juju!

👍 👍

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