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As t'on toujours le choix ?

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As t'on toujours le choix ?
Hatchepsoutle 27 avril 2025 à 09:41

Cette question me taraude. As t'on toujours le choix ?
Car mon interprétation, c'est que ce toujours, inclus à chaque étape de notre vie, même dans les phases d'apprentissage de l'enfance ou de l'adolescence.
Hors choisir cela s'apprend aussi.
Même le choix interne de savoir comment on va prendre les choses, s'apprend.
Le choix conscient, libre, en acceptant toute la part d'inconnue qui va avec est un sacré travail.
A partir de quel âge, si cela puisse ètre un repère tangible, as t'on "toujours" le choix ?
C'est en revisitant mes propres choix avec le recul et l'expérience que cette question me vient.

Hatchepsoutle 27 avril 2025 à 09:48  •   126107

Mes sincères excuses pour mes fautes dans le titre 😅

Ambre31le 27 avril 2025 à 11:47  •   126114

Merci pour ce sujet @Hatchepsout!
Alors je vais d'abord faire part de mes propres questionnements sur le sujet proprement dit.
Oui, moi aussi je pars de ce postulat, "on a toujours le choix", dont on est ensuite responsable, et aussi nous sommes des personnes humaines et donc nous apprenons pas l'essai et les conséquences positives et négatives de nos choix. Et je vais jusqu'à penser (cf. Groddeck 😉 @paradox, au fait, tu vas bien @paradox?) que nous sommes responsables des maux de notre corps, ou tout au moins de la ma ière dont nous les écoutons et les soignons.
Mais bon... Tout le monde ne pense pas cela... Tout le champ de la sociologie, me semble-t-il, part au contraire du principe d'une société deterministe, qu'on pourrait ramener à la phase de Rousseau, "l'homme nait pur, c'est la société qui le corrompt". Autrement dit, un enfant qui serait capable de survivre sans communauté (humaine ou animale), serait peut-être capable d'apprendre à faire librement ses choix, sauf qu'un enfant seul ne survit pas. Il est donc formaté par sa communauté, a différents niveaux, et ce sont ces normes sociales qui determinent des choix. Il n'est donc plutôt, selon les sociologues "jamais libre de ses choix".
Voilà, une fois cela établi, je trouve que certes il y a ce formatage, mais moi, je trouve que la personne humaine, consciente de ces forces de formatage, peut quand même choisir de ce qu'elle adopte ou pas dans ce qu'on veut lui inculquer. Mais je ne sais pas l'argumenter.
Et de ce préambule me vient ce qui pourrait être un possible début de ma réponse à ta question @Hatchepsout... Le moment où l'enfant devient libre de ses choix, n'est ce pas le propre de l'adolescence ? Le moment où d'emblée l'ado se met à refuser toutes les règles que ses parents lui ont "inculquées" et où il veut justement, d'abord par contradiction, puis par sa propre autodétermination faire ses propres choix ?
Tout en écrivant, je repense aussi a la phase du "Non" entre 18 mois et 3 ans, qui constitue peut-être le premier stade d'apprentissage a faire des choix...

Surderienle 27 avril 2025 à 12:44  •   126115

Ma grand-mère aurait dit: il y a choix et choix.
Le choix est parfois difficile, mais on a toujours le choix...
🤔

Myette007le 27 avril 2025 à 14:14  •   126116

J'ai déjà choisi ma réponse à cette question.
Elle n'est ni dans le oui, ni dans le non.
La question se pose à chaque instant. Il m' apparait très important de la garder bien vivante et active et de ne pas la garder fermée dans une réponse.


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