- Accueil
- Forums
- loisirs, passions et hobbies : Philosophie et spiritualité
- La révolte du prisonnier
"Se révolter à l'intérieur de la société afin de la rendre meilleure, afin d'initier certaines réformes, s'apparente à une révolte de prisonniers cherchant à améliorer leur condition de vie dans leur prison ; une telle révolte n'est en fait pas une révolte du tout, tout juste une mutinerie. Voyez-vous la différence ? Le prisonnier révolté se bat pour une meilleure alimentation, un meilleur traitement au sein de la prison ; mais une révolte née de la compréhension, c'est une émancipation individuelle hors de la société, c'est une révolution créative."
Jidduh Krishnamurti
😉 😉 😉 😉Krishnamurti...c'est ce que tous les HP devraient lire au lieu d'aller chez les psys...la révolution intérieure, c'est ça la clé !!!
Merci Julien d'avoir lancé ce post !
J'ai à peine lu Krishnamurti. Je crois que j'ai lu un tout petit peu quand j'avais une vingtaine d'années. Par contre, j'ai l'impression d'avoir toujours eu une force spéciale, née, je pense, de la combinaison d'une soif sans borne de justice, de liberté, et je ne sais pas mais quelque-chose comme une confiance inconsciente mais comme rivée en moi en ce que je ressens. Je ne sais pas si c'est clair, mais, bien qu'ayant subi pendant une bonne partie de ma vie un manque de confiance en moi énorme ( mais le moi balancé parmi les autres, le moi handicapé dans le trafic social), c'est comme si, au plus profond, il m'était impossible de ne pas me faire confiance. Tout comme, parallèlement à mon manque de confiance parmi les autres, je me suis toujours sentie être dans "le vrai". Suis-je dans le sujet?... En tous cas, il est possible, Carol en parlant depuis son arrivée, et maintenant toi Julien, que je me re-penche un peu sur ce JK 🙂
Je ne suis pas allée au bout, je m'en rends compte.. Et donc, au fur et à mesure des expériences, des rencontres, des revers, mais aussi des bonheurs, mon "instinct" de "vérité" toujours en émoi, s'est créée, petit à petit, une entité ayant de plus en plus de sens, à la fois dans l'être et dans le faire, un début de relation entre l'être que j'ai toujours été et tout le reste. A mon sens, oui, l'on peut s'émanciper individuellement hors la société! A condition que cette émancipation se reflète, tout de même, sur un environnement social, même restreint ???
Peut-être même sans cette condition, mais ne flirte-t-on pas trop dangereusement, dans ce cas, avec la peur de la folie?
Mieux vaut flirter avec la peur de la folie qu'avec la folie tout court.
Mais trouver l'équilibre de l'être et du faire, les porter à leur diapason est une action sur soi de longue haleine. Et il est toujours préférable que cette émancipation se reflète sur un environnement même restreint, afin de conserver le contact avec les autres et de mieux pourvoir se recentrer.
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !