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- Le changement, seule chose durable...
Bonjour,
Une suggestion d'espace d'échange et de citation d'extraits en tous genres autour du changement perpétuel...
Comment se projeter dans un monde où tout est constamment en mouvement ? Comment avoir confiance en soi quand ce "soi" est en perpétuelle mutation ?
Où se réfugier lorsque rien ne dure, lorsque nos convictions, nos espoirs, nos certitudes, finissent se retourner contre nous, car incapables finalement, d'appréhender un environnement éternellement instable ?
Comment vivre dans des sociétés gangrenées par tant de croyances, symboles et valeurs figés, comme autant d'obstacles aux flux incessants des changements à l'oeuvre, qu'ils soient visibles ou non à l'oeil humain ?
Peut-être, la lecture d'Héraclite, nous aidera-t-elle à lâcher prise, et nous fondre dans le flux de l'éternel changement ?
"On ne peut rentrer deux fois dans le même fleuve ; le soleil est nouveau chaque jour : tout s'écoule."
La parole au changement ! :))
"Un langage fait de processus :
L'un des thèmes récurrents de ce livre, est le rôle du changement, du flux, du processus, dans la science indigène. Cette perception du monde est parfaitement reflétée dans nombre de langues natives, surtout celle de la famille des langues algonquiennes (Cree, Ojibwaj, Mic Maq, Blackfoot, Cheyenne, et tant d'autres). L'accent mis sur les verbes plutôt que sur le nom reflète une réalité faite de transformations. Le nom existe dans ces langues, certes, mais, à l'instar du vortex qui se forme dans la rivière, les noms n'existent pas par eux-mêmes, mais d'abord en tant qu'aspects temporaires d'un processus de mutations constantes.
Un prisme particulièrement intéressant de ce type de langages est la manière dont ils se reflètent dans la physique moderne. Niels Bohr a pointé du doigt le fait que nos langues occidentales nous font employer des concepts tout à fait inappropriés au monde quantique. David Bohm insista sur la manière dont la langue anglaise nous ramène continuellement à un monde d'objets : "la pomme est attirée par la terre" ; "la fille attrape la balle" ; "le chat s'est assis sur le tapis", sont autant d'exemples via lesquels nos langues dominées par le nom, amène naturellement à une vision du monde composée d'objets en interaction.
Bhom prône la création d'un langage neuf basé sur des processus, plutôt que sur des intéraction d'objets stables ; un langage, basé principalement sur des verbes et sur des structures grammaticales axées sur lesdits verbes, à l'instar des langues algonquiennes, riches de verbes, eux-mêmes riches de plus de 1200 conjugaisons possibles. Ces verbes, ou plutôt les vibrations de leurs sons, sont des aspects d'une musique complexe, un tissage de potentiels d'animations, qui reflètent, de manière très directe, les énergies, les puissances, les alliances de l'univers.
En langue Mic Maq, le nom des arbres sont les sons que le vent fait lorsqu'il passe au travers de leurs branches."
"Blackfoot Physics"
F. David Peat
Intéressant.
Je vais prendre un exemple physique pour expliquer comment je vois les choses.
Admettons que vous soyez assis devant vos écrans. Vous êtes immobiles, au calme, rien ne bouge, pas même le chat qui fait la sieste.
Pourtant...
La Terre sous vos pieds, elle bouge. Et vite. Dans les 1.700 km/h (je donne des approximations, hein). A ça on ajoute le mouvement de la Terre autour du Soleil (108.000 km/h), celle du déplacement du Soleil autour du centre galatique (864.000 km/h), le déplacement de la Voie Lactée par rapport aux galaxies du groupe local (864.000 km). Donc en restant assis à l'ordi ou vautré sur le canapé, on fonce déjà à une vitesse qui est la résultante de ces différents mouvements. Pourtant on n'a pas l'impression d'avancer plus vite que la plus rapide des fusées. Et pourtant... on se sent immobile.
Pour l'esprit, c'est pareil, en ce qui me concerne. Je sais que le monde galope autour de moi, mais je sais mentalement "m'asseoir à l'ordi" ou me "vautrer sur le canapé" chaque fois que j'en ai envie. Je suis conscient du mouvement de l'univers et du minusculement minuscule point que je suis, mais je sais aussi me centrer dessus pour calmer toute cette agitation et devenir le centre (relatif) si je le souhaite.
C'est le contraire de la "fusion dans le changement" dont tu parles, @Julien , c'est le retour à la subjectivité absolue, au recentrage d'âme pour s'apaiser et admettre le tourbillon qui nous entoure.
C'est ni Héraclite ni Niels Bohr, mais ça me va :)
Je te suis tout à fait Merlin, ce n'est qu'une question de choix de mots, car si je devais constamment "céder" aux flux dans et autour de moi, cela sous-entendrait que j'ai conscience de l'ensemble de ces flux incessants, et du coup, à force de m'épuiser à les identifier, pour pouvoir m'y "fondre", je crois que j'en deviendrais fou :)
Quand je parle de m'abandonner au flux incessant du changement, ce serait, en des termes plus pragmatiques : accepter que tout change constamment, et donc, en conséquence, lâcher prise avec mes certitudes, et tenter tant bien que mal de me détendre, de me faire passeur, intermédiaire, pour pouvoir être un récepteur accueillant ; ou encore, accepter que je ne suis pas en contrôle de la plupart des grands segments de ma vie, donc, ne pas m'entêter à résister, quand le flot du courant s'entête à aller contre ma marche...
La meilleure manière selon moi d'embrasser le flux du changement perpétuel, c'est, une fois admise son existence, de l'oublier, de ne pas y penser, de ne pas chercher cette fusion, et de constamment me "nettoyer" de mes blocages à ce changement : croyances, certitudes, projections, attentes, peurs, comme de ce qui peut générer des blocages aux changements physiques : inflammations, paralysies, encrassements en tous genres...
Tu mentionnes dans un autre fil la phrase : "seuls les poissons morts vont avec le courant", mais je crois que tu parles tout à fait d'autre chose, par "courant", tu parles du courant de la norme sociale en vigueur je crois, alors que dans les spiritualités orientales, le "courant" de la rivière représente le courant du changement perpétuel. Du coup, un animal mort s'intègre tout à fait dans ce courant, car son corps inanimé va être accueilli et transformé par celui-ci :)
Même poursuivi
le papillon
ne semble jamais pressé
(Garaku)
Une pierre pour oreiller
j'accompagne
les nuages
(Santoka)
Le saule
peint le vent
sans pinceau
(Saryû)
Malgré
la révolte des fermiers,
le riz mûrit.
(Shizunojo Takeshita)
Nonagénaire,
j'attends le printemps,
ignorant le dernier chiffre de mon âge
(Midorijo Abé)
Peu m'importent
solitude et pouls irrégulier.
Jour des fleurs.
(Kiyoko Uda)
Enceinte,
les nausées m'étouffent -
Vent des moissons
(Minako Tsuji)
La seule chose que je sais pour mon cas personnel est que l'impermanence est ma permanence. Ca m'apaise bizarrement.
"Notre façon ordinaire, c'est d'aller après les indications de notre appétit, à gauche, à dextre, contre-mont, contre-bas, selon que le vent des occasions nous emporte. Nous ne pensons ce que nous voulons,, qu'à l'instant que nous le voulons, et changeons comme cet animal qui prend la couleur du lieu où on le couche. Ce que nous avons à cette heure proposé, nous le changeons tantôt, et tantôt encore, retournons sur nos pas ; ce n'est que branle et inconstance.
Nous n'allons pas : on nous emporte, comme les choses qui flottent, ores doucement, ores avec violence, selon que l'eau est ireuse ou bonasse.
Ne voyons nous pas que l'homme ne sait pas
ce qu'il veut, qu'il est toujours en quête
et qu'il change de lieu comme pour se débarrasser d'un fardeau
Chaque jour nouvelle fantaisie, et se meuvent nos humeurs avec les mouvements du temps.
Le monde n'est qu'une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d'Égypte, et du branle public et du leur. La constance même n'est autre chose qu'un branle plus languissant. Je ne puis assurer mon objet : il va trouble et chancelant, d'une ivresse naturelle. Je le prends en ce point, comme il est, en l'instant que je m'amuse à lui. Je ne peins pas l'être, je peins le passage : non un passage d'age en autre, ou comme dit le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute. Il faut accommoder mon histoire à l'heure."
"Essais"
Montaigne
"Comment en venons nous à penser à des choses, plutôt qu'à des processus dans ce changement continuel ? En fermant nos yeux à la succession des événements. C'est une attitude artificielle qui sectionne le cours du changement et nomme les sections choses. Lorsque nous connaîtrons la vérité des choses, nous réaliserons combien il est absurde d'adorer des produits des séries incessantes des transformations comme s'ils étaient éternels et réels. La vie n'est pas une chose ou l'état d'une chose, mais un mouvement ou changement continuel."
S. Radhakrishnan
"La physique moderne nous a révélé que le rythme et le mouvement sont des propriétés essentielles de la matière ; que toute matière, que ce soit ici sur Terre ou dans l'Espace, participe à une continuelle danse cosmique.
Les mystiques orientaux ont une vision dynamique de l'univers proche de celle de la physique moderne, et par conséquent il n'est pas surprenant qu'ils aient, eux aussi, employé l'image de la danse pour traduire leur intuition de la nature. Un bel exemple d'une telle image de rythme et de danse est donnée par Alexandra David-Neel dans son Voyage au Tibet, où elle rapporte sa rencontre avec un lama qui se présenta lui-même comme un « maître du son » et lui donna le résumé suivant de sa conception de la matière :
« Toutes choses sont des agrégats d'atomes qui dansent et qui par leurs mouvements émettent des sons. Lorsque le rythme de la danse varie, le son produit change également. Chaque atome chante perpétuellement sa chanson, et le son, à chaque instant, crée des formes lourdes ou subtiles. »
La similitude de cette vision et de celle de la physique moderne devient particulièrement remarquable lorsque nous nous rappelons que le son est une onde possédant une certaine fréquence qui change lorsque le son varie, et que les particules, l'équivalent moderne du vieux concept d'atomes, sont aussi des ondes aux fréquences proportionnelles à leurs énergies. Selon la théorie quantique des champs, chaque particule en effet « chante perpétuellement sa chanson », produisant des systèmes rythmiques d'énergie (les particules virtuelles) sous des « formes lourdes ou subtiles ». La métaphore de la danse cosmique a trouvé son expression la plus profonde et la plus belle dans l'hindouisme, avec la danse du dieu Shiva. Parmi ses nombreuses incarnations, Shiva, l'un des dieux indiens les plus anciens et les plus populaires, apparaît en Prince des danseurs. Selon la croyance hindoue, toute vie participe d'un immense processus rythmique de création et de destruction, de mort et de renaissance, et la danse de Shiva symbolise ce rythme éternel vie/mort qui se prolonge en des cycles infinis.
Selon Ananda Coomaraswamy : « Dans la nuit de Brahman, la nature est inerte et ne peut danser tant que Shiva ne le désire : il se relève de son extase et, dansant, envoie à travers la matière inerte des ondes sonores d'éveil. Et voici que la matière danse aussi, faisant autour de lui un cercle glorieux. Dansant, il soutient les myriades de phénomènes. Quand les temps sont révolus, dansant encore, il détruit toutes formes et noms par le feu et apporte un nouveau repos. Cela est de la poésie, mais n'en est pas moins de la science. »
"Le Tao de la Physique"
Fritjof Capra
http://astrologie-quantique.info/Fritjof-Capra_Le-Tao-de-La-Physique.pdf
Un très bon bouquin, il faudrait que je le relise, ça fait vraiment très longtemps...
Je me souviens d'une rencontre entre le Dalaï Lama et un groupe de scientifiques (physiciens, mathématiciens et tout ça...) à laquelle j'avais eu la chance d'assister. Ils ont parlé de leurs visions de la réalité. Ils n'employaient pas les mêmes mots, mais au final j'ai eu l'impression qu'ils parlaient de la même chose.
Le paradoxe du taoisme c'est qu'il parle effectivement de mouvement, mais si l'on regarde les préoccupations des anciens maîtres du Tao, il y avait tout de même la quête de l'immortalité (physique)... Donc quelque part un centrage sur soi, et une lutte contre le "cycle" du mouvement vie-mort.
D'une certaine manière, j'aime bien ce paradoxe. On ressent le perpétuel mouvement de l'univers, dans l'espace, dans le temps et même au-delà, mais on peut aussi se centrer sur soi et devenir immobile dans son propre point de référence... tout en pulsant de son propre cycle de nuances de yin-yang. Magique.
Justement : un extrait du Tchouang Tseu :)
"Chounn demanda à son ministre Tch'eng :
- Peut-on arriver à posséder le Principe ?
Tch'eng répondit :
- Ne possédant pas votre propre corps, comment prétendez-vous posséder le Principe ?
- Si mon corps n'est pas à moi, à qui est-il ? demanda Chounn.
- Votre corps, dit Tch'eng, est un prêt de matière grossière, que le ciel et la terre vous ont fait pour un temps. Votre vie est une combinaison transitoire de matière subtile, que vous tenez aussi du ciel et de la terre. Votre destinée, votre activité, font partie intégrante du flux des êtres, sous l'action du ciel et de la terre. Vos enfants et vos petits-enfants sont un renouveau (litt. changement de peau) que le ciel et la terre vous ont donné. Vous avancez dans la vie sans savoir ce qui vous pousse, vous stationnez sans savoir ce qui vous arrête, vous mangez sans savoir comment vous assimilez, l'action puissante mais inconnaissable du ciel et de la terre vous mouvant en tout ; et vous prétendriez vous approprier quelque chose ? !"
Bien sûr. On trouve plein de citations qui vont dans ce sens-là mais... dans la pratique, de nombreux maîtres taoistes recherchaient l'elixir... d'où le paradoxe que j'évoque :)
En tous cas, ce fil est vraiment très intéressant!
Du coup, je me suis retrouvée dans les vagues de migration des amérindiens, en passant par Inuk, dont des scientifiques ont réussi à extraire l'ADN à partir d'une touffe de cheveux retrouvée dans les années 80, enivrant!
Et j'adore le fait qu'on donne à un arbre son nom par rapport au son qu'il produit dans le vent 😍
"Notre plus forte résistance est la résistance à l'extase parce que nous avons l'intuition que pour y accéder il faut abandonner les certitudes, abandonner ce que nous avons mis tant d'années à construire.
Quelle que soit la grandeur de l'enseignement et du Maître, il faut le suivre sans le figer, sans lui enlever sa qualité subtile et changeante. En s'emparant de quelque chose pour le systématiser, on le fixe, en le fixant on l'immobilise, et peu à peu ce qu'on croyait suprême se cristallise en nous-mêmes, grossit, s'alourdit, et entraîne notre chute. Dès que la dévotion envers son Maître nous fait oublier le Maître en nous, nous ne sommes plus dans la spiritualité.
Il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire, il s'agit de communiquer avec la nature de notre esprit. Aucune croyance n'est nécessaire. Les enseignements les plus subtils doivent être abandonnés en cours de route. Le courage du tantrika, c'est de laisser les enseignements lorsqu'il les a absorbés. Même les tantra ne valent pas plus qu'une peau abandonnée sur les cailloux par un serpent qui a mué.
Lorsqu'on est en constante mutation, vient un jour où la conscience ne repose sur rien."
"Tantra - la dimension sacrée de l'érotisme"
Daniel Odier
@Merlin oui tout à fait d'accord avec toi, d'ailleurs une citation taoiste disait grosse modo qu'il n'y avait aucun intérêt à sortir de son village pour aller visiter le village de l'autre coté de la colline, car tout est dans tout, mais j'ai jamais souscrit à ça :))
@Julien alors que j'aurais tendance à faire ça désormais. Et il y a beaucoup de vrai là-dedans... :)
Moi aussi, mais c'est venu avec le temps... J'ai l'impression que mes hormones de "croissance", d'exploration, se tassent avec le temps :)
"Il y a quelques milliers d'années, c'était un glacier. La terre elle même n'est pas de tout son coeur ce qu'elle se donne dans l'instant l'apparence d'être, expliqua-t-il. Cette ronde créature est un peu hystérique. Aujourd'hui elle joue à la bonne bourgeoise, à la mère nourricière. Elle était alors frigide et glacée comme une fillette maligne. Quelques milliers d'années avant, elle se livrait à la luxure avec des forêts de fougères brûlantes , des marais ardents, des animaux démoniaques. On ne peut dire qu'elle ait lentement évolué vers la perfection, ni quel est son véritable état. Ainsi vous voyez bien que la réalité s'abolit elle-même !"
"L'Homme Sans Qualités"
Robert Musil
La curiosité est une attitude de disponibilité et/ou d'intérêt à l'égard d'un sujet ou d'un phénomène donné. Elle peut être un trait de caractère, présente en toute occasion, ou se manifester dans des circonstances particulières.
Elle est considérée comme positive par la science, lorsqu'elle aide à l'intelligibilité du monde.
Un dicton français, La curiosité est un vilain défaut, rappelle qu'en société le désir de connaissance qui nourrit la curiosité peut parfois heurter les sensibilités ou les intérêts d'autrui et être ressenti comme gênant ou envahissant en fonction des codes sociaux.
Oui ki péd y A
@TomPhallos
S'il te plaît, pourrais-tu éviter de copier-coller des textes sans aucune introduction ni contextualisation de ta part ? Tu plaques des textes bruts, sans jamais faire l'effort de les introduire dans le fil de discussion, sans avoir la politesse de quelques mots pour faire lien avec les échanges en cours, avec le moment, c'est assez agaçant, on dirait un Maître qui, alors qu'il passe par là, dispense sa sagesse à la volée, et nous, le peuple, ignorant, qui s'abaisse au sol pour en ramasser les miettes. C'est à chaque fois au récepteur de tes messages, de faire l'effort de contextualisation, comme si toi, tu avais déjà fait assez d'effort, en daignant visiter l'espace de notre ignorance, pour la soulager, par ta sapience brute.
Je n'aime PAS ta manière de communiquer.
D'ailleurs, tu ne commun-iques pas, tu dispenses, tu distribues, tu prodigues.
Et "nous", les heureux disciples à ta sagesse, ne pouvons dire qu'un seul mot en retour : "merci."
Well fuck that shit. You're an impolite, infatuated twat.
I really cannot stand your ways anymore, man. Please, get out of my face. Just don't be where I am. Please.
J'avoue qu'entre les copier-coller de Wikipedia et les pavés de vidéos qui arrivent comme ça sans qu'on sache pourquoi, je partage l'avis de @Julien ...
@TomPhallos, c'est dommage, tu as plein de choses à dire qui pourraient venir de toi au lieu de recourir à des machins épars glânés ça et là.
Plutôt que de vouloir partager des "savoirs" façon playlist youtube, pourquoi ne nous expliques-tu pas ce qui t'a intéressé, intrigué, ce que tu as appris et ce qui te fait avancer ? De mon point de vue ce serait beaucoup plus enrichissant pour tout le monde :)
Yeah.
Et moi aussi j'ai ce travers, de vouloir dispenser. Mais au moins, je le fais sur trois ou quatre fils que j'ai créés, je ne pollue pas TOUS les sujets de discussion avec mes blocs collés de manière si brutale.
Le changement : seule chose durable : change, mec. Maintenant.
Enough's enough.
Sur ce : nice day, all !
@ tout le monde s'en fout de mon point de vue. Ce n'est que confrontation à qui se sentira le plus intelligent. Je valide l'opinion des docs et Infos que je laisse ici dans un but précis. Si personne ne s'y intéresse ben voilà. Allez brisons la et amusez vous bien. Bye.
@TomPhallos
Caliméro, maintenant ? Victime ? Tu cherches à te faire plaindre ? Je ne te plains certainement pas.
Remets toi en question : si "personne ne s'y intéresse" c'est d'abord car ta forme d'expression est brutale, malpolie, totale et totalitaire. Cela fait déjà plusieurs fois que plusieurs personnes te le disent. Tu rejettes en bloc ces retours. Tu ne fais AUCUNE concession, ne serait-ce que dans la forme.
"Je valide l'opinion des docs et Infos que je laisse ici dans un but précis. Si personne ne s'y intéresse ben voilà" : phrase péremptoire, fermée, clôture brutale du dialogue ; germe de totalitarisme. Je te répète que la plupart des gens sur ce forum NE TE COMPRENNENT PAS. Nous ne comprenons pas ton but, car ta communication lapidaire et brutale est insuffisante.
Tu n'est pas intelligent, car pas intelligible, Tom Phallus, Tom Phallique.
Aussi, si "tout le monde se fout de ton point de vue", alors pourquoi le bombardes-tu à outrance sur tant de fils de discussion ? Pourquoi insistes-tu tant ? Pourquoi ne considérerais-tu pas la possibilité de te retirer, de disparaître, face à l'échec flagrant de ton entreprise d'enseignement de la masse inculte que nous représentons à tes yeux ? Ta démarche pue la condescendance, l'arrogance, le mépris.
Tu doutes de tes opinions et de tes croyances, ce doute te rend malade, du coup, tu les imposes aux autres pour te prouver leur véracité. Mais nous, on sait déjà que tu as tort. On sait déjà que les symboles et mythes créés par les humains sont infinis, et que donc, vouloir les explorer tous pour y trouver un équilibre émotionnel et intellectuel, est une démarche vouée à l'échec. On sait déjà que ta quête de totalité, de pureté, est mort-née et délétère. Ne nous entraîne pas tous avec toi dans cet échec s'il te plait. Ne nous impose pas tes doutes et tes peurs de manière si totale, pour te rassurer égoïstement. Tu cherches ici un public à tes théories et croyances, tu cherches à compulsivement te rassurer, mais ce n'est pas la vocation de ce site.
D'ailleurs, quelle est la vocation de ce site ?
Ce site n'est pas fait pour des gens comme toi, ni moi ; car malgré le fait que je diffère de toi dans la forme, je suis de la même nature que toi : je viens ici pour dispenser mon savoir, de manière professorale et condescendante. Je me suis rendu compte de cela. Progressivement, je me retire donc, pour laisser l'espace libre aux gens qui en ont vraiment l'utilité : les gens qui visitent les fils de discussion, sans y participer.
Et pourquoi ces gens visitent sans participer ? Car des gens comme toi et moi prennent beaucoup trop de place, et imposons nos savoirs de manière péremptoire. Nous avons ce même besoin, d'imposer aux autres nos conclusions temporaires sur le sens de la vie, pour nous convaincre de leur exactitude. Nous ne pouvons pas nous empêcher d'essayer de convaincre, de rallier à notre cause, de conquérir. Nous sommes des influenceurs.
Alors, à défaut d'arriver à changer ta nature conquérante, aies au moins la clairvoyance d'essayer de te retirer, de libérer de l'espace, pour les gens que notre présence gargantuesque dissuade de participer aux discussions.
Ce site n'est pas un lieu de transmission de sciences exactes, froides, théoriques, totalitaires ; ce lieu est d'abord un lieu où les gens viennent chercher un peu de réconfort, du partage, de la chaleur. Ta transmission brutale de sagesses glaciales et parfaites n'est d'aucune utilité sur ce site, cela ne fait que parasiter le partage et l'expression de gens plus timides, plus réservés, plus observateurs, plus méfiants, en fait : plus polis. Ce site est fait pour ces gens là.
Je t'encourage à faire comme moi : te créer quelques fils de discussion sur lesquels tu dispenses les savoirs que tu estimes utiles et éclairants. Les gens intéressés sauront où te trouver. Pour le reste, laisser être, se retirer, faire place, ne pas intervenir.
Malheureusement, avec les gens comme toi, il n'y a pas beaucoup de possibilités de comportement : soit, les soumettre, soit, les fuir. Hors, je ne veux pas fuir ce site. Je dois donc ici te soumettre. Je dois donc également me soumettre. A la communauté, à l'intérêt général, à la collectivité, à l'autre.
Fermons un peu nos grandes gueules.
Faisons place.
D'ailleurs : le titre même de ce fil de discussion, trahit ma volonté de convaincre, de convertir les gens à ma croyance : "le changement, seule chose durable..."
Ai-je expérimenté TOUTES les méthodes, toutes les voies, toutes les émotions, toutes les croyances, tous les phénomènes, pour avancer que le changement est la SEULE chose durable ?
En formulant ainsi ce sujet de discussion, j'avoue ouvertement vouloir me rassurer dans ma quête d'une solution stable et durable, aux problèmes de la vie. Quiconque avance que telle ou telle chose est la SEULE chose qui... est bien souvent je crois une personne en quête d'audience et de pouvoir.
Un intitulé débutant par "telle chose est la seule chose qui..." trahit bien souvent une volonté de domination, voire, de manipulation.
Tu vois @TomPhallos, je souffre du même mal que toi !
J'aurais pû appeler ce fil de discussion : "un refuge dans la tourmente : le changement"...
Il est intéressant de voir comme l'un peut se sentir "titillé" par le comportement d'un autre à l'occasion. Et les réactions que cela engendre parfois. Vues de l'extérieur, certaines de ces réactions ont parfois l'air bien plus cinglantes que ce qui semble les avoir animées.
En l'occurrence Julien, je préférais la "fermeture" dont tu penses avoir fait montre en donnant à ce fil son titre au bâillon que tu imposes à notre camarade...
Mais, de tout cela, une fois de plus, je retiendrai, qu'il n'est décidément pas aisé de se faire comprendre et que, oui, en essayant de le faire, on prend des risques. Mais en s'en abstenant totalement, on perd des chances.
Mais ça n'est que mon ressenti 🙂, même si je crois fortement en ce que je viens de dire 😄 et c'est mon droit aussi
@LibertEchErie
Je ne viens pas ici pour me trouver un Maître ; je fuis la présence de ceux qui se cherchent des disciples. Et s'ils forcent leur présence sur mon chemin, j'oppose résistance. Et s'ils insistent, je cède à la colère.
Je ne vois aucun mal à cela.
Sinon : salut Libertechérie ! :)
Une belle chanson qui parle de changement, pour revenir au fil de notre discussion initiale...
Lookin' back on my life / j'fais le point sur ma vie
You know that all I see / tu sais, tout c'que j'y vois
Are things I could've changed / j'aurais pu le changer
I should have done / faire autrement
Where did the good times go? / où sont partis les bons moments ?
Good times so hard to hold / ces moments, insaisissables
This time this time / cette fois, cette fois
This time I'm gonna find / cette fois je trouverai (mon propre chemin de vie)
Lookin' back on my life
You know that all I see
Are things I could've changed
I could have done
No time for sad lament / je ne me lamenterai pas
A wasted life is bitter spent / on rate sa vie à la regretter
So rise into the light / alors, élève toi dans la lumière
In or out of time / dans ou hors du temps
Gonna rise straight through the light / j'vais m'élever dans la lumière
In or out of time / dans ou hors du temps
Woke up one other day / j'm'éveille à un nouveau jour
The pain won't go away / la souffrance m'accompagne
I am growing / j'avance, j'applique
In peculiar ways / des sagesses atypiques
Into a light I pass / je traverse une lumière
Another dream, another trance / un nouveau rêve une nouvelle transe
This time, this time
This time I'm gonna rise into the light
In or out of time
Gonna find my way in life / je vais trouver mon propre chemin de vie
In or out of sight / ici ou bien ailleurs
I'm still seeing things in black and white
Gonna rise...
voir la vidéo
"Aucun objet, aucune personne, aucune forme, aucun principe de sont sûrs, tout est emporté dans une métamorphose invisible, mais jamais interrompue, il y a plus d'avenir dans l'instable que dans le stable, et le présent n'est qu'une hypothèse que l'on n'a pas encore dépassée.
C'est pourquoi il hésite à devenir quelque chose ; un caractère, une profession, un mode de vie défini, ce sont là des représentations où perce déjà le squelette qui sera tout ce qui reste de lui pour finir. Il cherche à se comprendre autrement : avec cet appétit qu'il a de tout ce qui pourrait l'enrichir intérieurement (serait-ce même au delà des limites de la morale et de la pensée), il a l'impression d'être un pas, libre d'aller dans toutes les directions, mais qui va toujours d'un point d'équilibre au suivant, et toujours en avançant.
Et s'il pense, un jour, avoir eu l'idée juste, il s'aperçoit qu'une goutte d'eau incandescente indicible est tombée dans le monde, et que la terre, à sa lueur, a changé d'aspect."
"L'Homme Sans Qualités"
Robert Musil
"Il concevait clairement que l'extrême désordre se situe à proximité immédiate de l'ordre le plus strict. Il est allé jusqu'à dire : en un seul et même lieu ! Il a contesté que un et un soient identiques, non seulement parce que tout ce qui existe se transforme inéluctablement et inlassablement en quelque chose d'autre, pour tout dire, en son contraire, mais aussi parce qu'il n'est rien d'identique à soi-même.
Comme tous les humoristes, il s'est surtout intéressé à la transformation des choses."
"Dialogues d'Exilés"
Bertold Brecht
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