J'ai peur de la mort et de tout ce qui y est lié 😱 😨 (souffrance, néant, maladie, séparation) etc.....
Et bien pas moi ! Je suis profondément croyant, et pour moi la mort n'est qu'un mauvais moment à passer
certes cela n'empêche pas la souffrance (douleur physique, deuil...) mais au moins il y a l'espoir qui prend le dessus.
Je ne veux pas d'espoir, je veux la paix!!!! 😇 Et comme dise les bouddhistes, l'espoir est l'ennemi de la paix!!!! Et qu'en est t'il de mon autre question que je t'ai posé sur le forum de l'intelligence artificielle??? 🤔
Desolé mais tu n'es pas "quelque chose de plus", tu es juste humain. Et tu partages ça avec tous les humains. Je pense pas que ce soit quelque chose de terrible, c'est juste la fin. Il faut faire des choses qui nous rendent heureux.ses avant !
Bonne journée
@Antho13 est ce que j'ai dit que j'étais quelque chose de plus !!!😡 La seule différence avec le commun des mortels, c'est que je ne suis pas hypocrite et j'admets cette angoisse qui me bouffe la vie !! Si vous êtes capable de passer outre en l'occultant comme vous le faites bein c'est cool !! Mais soyez un peux tolérant vis à vis de gens comme moi qui n'en sommes pas capable 😡 !!! Je suis autiste asperger avec tous les troubles qui vont avec (dépression, syndrome du côlon irritable , TOCS , diverses phobies notamment l'agoraphobie ainsi que les phobies sociales, hypersensibilité au son , bipolarité en raison d'un gros stress post traumatique ) . Ma joie de vivre (c'est mes parents et mon chien), ma raison de vivre ce sont mes parents et mon chien . ? L'angoisse qui me bouffe c'est comment je vais faire quand ils ne seront plus là c'est si compliqué à comprendre et admettre putain de merde !!!?? Oui je sais ce que vous allez dire , pensez à la chance que vous avez et que y'a pire que vous . J'en ai conscience et ne l'ai jamais nié . Mais y'a mieux aussi !! J'en ai plein le cul que les gens fragiles moralement on soit systématiquement stigmatisés en étant traité de faibles et de geignards. On souffre et on a pas demandé à être comme ça !!??
Alors juste poser une question philosophique sans porter aucun jugement :
La mort faisant partie de la vie, peut on dire que si l'on a peur de la mort, on en revient à avoir peur de la vie ?
Je pense que tout le monde à un peu peur de la mort, occulter cette peur n'est pas nécessairement de l'hypocrisie, mais une manière d'avancer sans être flétri par la peur de mourir ( peur handicapante comme tu dois en souffrir).
De part certaines de mes activités sportives et mon métier, la mort m'a souri plusieurs fois. Cela m'a t-il aidé dans l'acceptation de cette fatalité (sur laquelle on ne peut avoir aucun contrôle ), peut être.
A tu déjà essayé l'escalade ? Je trouve que c'est un très bon exercice pour le corps et l'esprit. Si on ne peut pas maîtriser "sa mort", on peut du moins en maîtriser sa peur. C'est le but recherché en escalade, et lorsqu'on y arrive, cela rempli d'un sentiment de bien-être, réussir à dépasser ses peurs, se prouver qu'on s'est sous estimé, réussir à se dépasser...
En espérant avoir apporté ma petite pierre (tombale ?) à l'édifice
Et je me permets de me répéter, je pose ces questions dans la bienveillance, il est clair que je suis un ignorant sur ce sujet de phobie, donc pardonne ma maladresse si tu en trouves 😉
Je crois que j'ai mal été compris. Je n'ai surement pas été assez precis. C'est le terme, qui me fait tilter.
Je pense qu'avec l'isolement ou une certaine introspection, d'aprés ma propre experience, on peut facilement tomber dans une psychiatrisation de choses qui sont finalement communes. Comme l'est pour moi la peur de la mort. Certains sont plus anxieux que d'autres c'est sur. Mais cela reste "normal". Je trouve que ça fait du bien parfois de se dire que c'est "normal" et qu'on a pas de "problemes".
Penser et chercher qu'il y a quelque chose qui tourne pas rond chez nous, c'est se mettre soi même une etiquette. On sort LE mot. On est "ça", on se defini comme ça, et on cogite pour rien bien souvent avec un mental indomptable.
Je reponds à ton post pour donner mon avis. Ce n'est que mon avis. Ignore le si tu veux, mais il n'y avait aucune animosité, au contraire.
Tiens je vais faire mon @paradox!😛
Selon Épicure,il ne faut pas craindre la mort,car elle ne fait pas partie des vivants,et une fois que l'on est mort,nous ne sommes plus.
Donc la mort n'est pas a craindre,elle ne fait pas partie de nous.
C'est un point de vue intéressant.
"Après la mort, c'est comme avant la naissance".
Si tu n'as pas de mauvais souvenirs d'avant ta naissance, il n'y a quacune raison d'avoir peur de la mort. Par contre, on peut avoir peur de ne pas avoir réussi sa vie (pas au sens réussite sociale, au sens remplir au moins quelques missions qui nous tiennent à coeur), c'est pour celà que réussir sa mort, c'est réussir sa vie.
L'angoisse de la mort est commune à tous les êtres humains, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont inventé l'idée d'une âme immortelle, c'est assez efficace comme vision pour accepter la fin de toute chose. Mais pour les athés, l'immortalité réside dans ses propres réalisations qui resteront après nous.
Un conseil de livre : Apprendre à mourir, La méthode Schopenhauer, Irvin Yalom, c'est un roman assez rigolo mais est basé sur la thérapie existentielle, une petite merveille.
Bonne vie !
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis également thanatophobe, à un degré moindre qu'Equalizer mais je pense à la mort au moins une fois par jour. Je suis athée et je crois sincèrement que l'on sera vite oublié dans l'histoire de l'humanité et sinon après l'extinction de l'humanité. Tout a un commencement et tout a une fin dans l'univers. Nous ne sommes qu'un grain de sable dans l'immensité. Donc oui, j'ai peur de perdre ceux qui me sont chers et j'ai peur de mourir, car la mort est la fin de ce qui fait de moi ce que je suis.
@Equalizer, je ne sais pas si ça peut vous aider mais parfois je me dis que nous faisons partie d'un tout bien plus grand et bien plus vaste que nous, et que ce tout se maintient dans un équilibre de l'Univers. Parfois ça m'aide à me sentir "connecté" ou plutôt "lié" au Monde et me rassure un peu quand l'angoisse monte un peu trop.
.Thanatophobia n'est en fait qu'une mortelle illusion.
Lorsque mon corps me lâche, qu'il disparaît, qu'il meurt, je retrouve ma virtualité, cette part, du fond de moi immatérielle d'avant ma naissance. La pleine conscience de cette part qui me donne l'ignition et l'évolution et qui ne peut partir, ni m'abandonner.
J'ai eu l'expérience de vivre plusieurs NDE et j'attends avec impatience la prochaine qui sera, j'espère la dernière, le bouquet final !
Pour l'instant, je reste en transit terrestre.
J'assume ma réalité terrestre.
Mais J'arrive ! Je sais que l'ailleurs m'attend !
Pour d'autres aventures encore plus irréelles !
😇
Bon,je vais dire un truc très bête.
Mais pendant qu'on a peur de la mort,on ne pense pas à vivre ?
Si on a peur de mourir, c'est qu'on aime la vie?
Alors pourquoi on ne la vie pas,si on l'aime ?
Nous savons que nous allons mourir un jour.Et finalement,de le savoir, c'est peut être une chance ?
Ça peut peut-être nous permettre de se dire "ok,ma vie ici a une fin,je le sais, je suis prevenu.Alors maintenant,je fais quoi?
J'attends la mort en la craignant,ou je profite de ma vie,pour que quand la mort arrive,je ne regrette pas ce que j'ai vécu ?"
Je sais que vous ne contrôlez pas,vous avez peur,si en plus cette peur porte un nom, c'est du sérieux.
Mais vous avez toutes les clés en main,toutes les infos.
Vivez.
Oui on sera oubliés dans l'histoire,mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'en faire une.
Se preoccuper de ce qu'on laissera sur terre aprés notre passage c'est peut etre aussi se donner beaucoup (trop ?) d'importance. Peut etre est ce aimer plus la mort que la vie.
Le stress, l'anxiété, la peur, de la mort sont des protections qui permettent de rester sur terre, pour éviter qu'on soit tenté de partir trop vite au paradis...
Et ainsi, on se crée l'enfer sur terre...
Heureux les moines contemplatifs, et les sapients, ils y sont déjà...
😇
Quand c'est pas moi qui y pense, c'est mon fils qui en parle. Sinon, le reste du temps, on aime bien s'éclater. 😉
La mort, c'est comme Dieu, on peut y mettre tout ce qu'on veut. On peut aussi cristalliser toutes les expériences que l'on veut croire ou rejeter.
Alors qu'une tablette de chocolat... purée, c'est un transit délicieusement matériel, et, accompagnée des légumes ad hoc, ce n'est pas nuisible pour notre transit.
...
Quoi ? Le désir comme distraction pascalienne ? L'humanité comme cette espèce qui se fait égorger sans cesse et nous qui détournons les yeux grâce à nos petits plaisirs ? Ah ! Comme s'il fallait que la joie soit toujours l'antithèse du malheur ! Non, on peut être bienheureux sans chasser les nuages de l'angoisse avec le bouclier d'une espérance frelatée. Qui mangerait franchement un chocolat fondu dans l'aluminium ? Un malheur pailletté est quand même un malheur, alors que la joie pure... Oh regardez la joie pure de ces enfants, et prenez-en leçon ! 🙂
@Abderian "on peut être bienheureux sans chasser les nuages de l'angoisse avec le bouclier d'une espérance frelatée"
Ouh comme je l'aime bien, celle-là !
Je m'autorise rarement à participer sur les forums mais pour le coup ce sujet me donne envie de partager.
je ne me décris pas comme tanatophobe et pourtant... tout ce qui se rapproche de la mort me donne des angoisses. Pas la mort en tant que disparition des autres ou de moi, mais bien la mort en tant que telle : décomposition, pourriture, moisi, viande trop "viandesque".
en gros tout ce qui me rappelle à la réalité de ce qui se passe quand la vie disparaît d'un corps (humain, animal, végétal) me met mal à l'aise, voir m'angoisse.
je n'ai aucun probleme par exemple à préparer de la viande... jusqu'à ce que je tombe sur un nerf ou une veine qui me rappelle ce que je coupe, ce que c'était, ce que ça devient... c'est le cas avec tout type d'aliment. La moisissure me renvoie à la décomposition donc à la mort, et là c'est l'angoisse. Quand une matière se délite et se décompose c'est assez terrible je trouve. J'imagine que mon corps fera pareil quand le jour sera venu.
c'est parfois très gênant et ça peut être handicapant. Je suis incapable par exemple d'aller en boucherie (on ajoute à ça l'hyper sensibilité olfactive) car les odeurs mélangées me poussent à dénombrer le nombre de cadavres d'animaux découpés et prêts à consommer qui sont en vente.
le pire c'est que j'accepte très bien l'idée de mourrir. Mais juste l'idée, le concept.
Et si je pouvais être jetée aux poissons une fois morte au lieu d'être délaissée dans une boîte à pourrir sur place (lien avec le sentiment de stagner peut-être?) ou être incinérée... je serai bien apaisée.
bref ce qui est consécutif à la mort me fou des angoisses terribles malgré toute l'intellectualisation ou la capacité à relativiser ... ça ne se contrôle pas...
En parlant de mort, un petit mot sur le suicide, un parallèle pertinent entre la philo de l'absurde de Camus et la dernière chanson de Stromae. Bonne écoute et bonne vie !
voir la vidéo
. Je suis un petit nuage en perpétuelle transformation...
https://youtube.com/watch?v=0-uB2vSkKcE&feature=share
La peur de la mort est la peur fondamentale. C'est la négation de la vie, de tout ce qui me détermine. Dans nos sociétés, nous avons perdu de vue cette mort. Elle est devenu statistique, hypothétique, extérieure. Alors que c'est un fait très commun de la vie sur terre.
Travailler sur cette peur demande quelques efforts, pour comprendre et découvrir un peu plus la vie, voire pour résoudre des évènements de sa propre vie. Cherchez des réponses à vos questions comme vous le faite ici. Questionnez et demandez autour de vous, écoutez ce que chacun pense ou ressent.
Salut.
Sujet dur, mais utile.
Merci à Equalizer de l'avoir initié.
Avertissement
@July
Chère July, on ne se connait pas, mais si tu repasses sur ce fil de conversation, je t'invite à ne pas lire mon propos suivant car il ne pourrait que te mettre mal à l'aise. Par avance, sache que je ne peux donc pas t'en vouloir de passer directement au post suivant.
Propos:
Je ne suis pas vraiment thanatophobe. On pourrait même dire que je suis plutôt "thanatophile" sur les bord, du fait de ma petite manie à tourner autour des morts et des mortes pour les réanimer, les faire revivre périodiquement. En effet, j'ai l'esprit souvent peuplé de fantômes que je ne me résous pas les à voir filer de l'autre côté du miroir. Et, parfois, cette petite manie a gêné, voire choqué celui ou celle qui ne se sentait en phase avec mon sentiment tout relatif à l'état de mort.
En fait, ce que je voulais parler, c'est d'une odeur. La vraie odeur de la mort, de la décomposition et toutes les émanations gazeuses qui emplissent l'espace presque aussi densément que si c'était de l'eau... Ça peut faire éventuellement fantasmer les gothiques, le charme triste des cadavres, mais je vous promets que le remugle fort et vicié de la fosse est une odeur qu'on ne peut jamais oublier. Jamais! Et donc, en ça, je peux partager le sentiment de July, la rejoindre même sur l'image de toute cette barbaque (encore rouge visiblement, dans son cas) qui peut mettre totalement mal à l'aise...
Comme tout le monde un peu - quand ça nous tique parfois - ça peut m'arriver de déconner follement sur la mort, sur les zombis et autres singularités du Monde des Ombres. Mais l'exhalaison d'un corps en décomposition avancée (ou même simple partie de corps), je vous promets que ça me ramène assez vite au calme et à l'humilité en seulement quelques secondes. Même parfois rien que d'y repenser, sur un visuel mortifère, sur une image de guerre, ou sur une scène de film un peu trop réaliste, rien que ça et j'ai déjà le souvenir précis du relent qui remonte... Et je ne fais pas le fier... Je m'efface et je me fond dans ma lutte contre ma mémoire.
Dans ces moments, précisément, là oui, je sens tout le poids possible d'une forme de thanatophobie qui peut s'emparer de moi. Mon visage se vide, mon estomac se soulève de par lui-même sans que je lui demande rien, la nausée vient et je dois faire un effort conscient pour me calmer, me rappeler à la raison. Car, si je ne reprends pas vite le contrôle sur mon souvenir de l'odeur, ou l'odeur elle-même, je pourrais en perdre mes moyens.
Un chat est mort il y a deux ans sur mon terrain. Les enfants jouaient juste à proximité sans même s'apercevoir que le cadavre était là, discret, un peu dégonflé car éventré par les gaz et les yeux déjà creux. Au même instant où je me suis rendu compte de sa présence à cette pauvre bête, j'ai immédiatement chassé les gosses et délaissé la fête - insouciante - qui s'animait à quelques arbustes et bosquets de là. C'est alors, que j'ai changé de braquet psychologique et que je suis parti m'enquérir de quoi faire disparaître la dépouille en terre. Car il fallait que cela soit fait là, tout de suite maintenant et absolument sans réfléchir. Une heure de tergiversation, ou voire une remise au lendemain et je n'aurais pas pu... Je n'aurais pas eu la force de m'approcher, de saisir les pattes arrières avec un gant pour ensuite envelopper le corps raide et en virgule dans un sac poubelle (oui, je sais, ce n'est pas très écologique. J'ai été faible sur la méthode.)... Car bien que ce petit corps n'était pas trop puant, c'est la mémoire de l'odeur, ailleurs dans mon esprit, qui m'aurait purement et simplement empêché d'accomplir le geste.
Au moment de l'apéro et du toast au champagne, je ne fus pas là. Seul, j'enterrais un chat. On m'a reproché un peu plus tard d'avoir manqué le précieux moment de ce dimanche et je n'ai rien osé répondre. Pas dire ce que je venais de vivre ni même avouer la nausée qui demeurait encore en arrière fond, invisiblement des convives. J'ai sorti aussitôt le masque du sourire et de la bonne humeur, j'ai blagué, et j'ai été continuer mon geste d'aller ranger pioche et bêche dans mon fourre-tout. Ensuite, revenu parmi les invités, je me suis saoulé un peu, à coup de bulles, histoire de faire partir au plus vite de ma tête ce qu'une abominable odeur de chair pourrie et gonflée avait un jour, précédemment, réussi à graver dans ma tête. J'étais alors enfant.
Ainsi, depuis, je garde en moi la marque indélébile d'un fumet épouvantable, un miasme oppressant que je porterais - je le sais - jusqu'à la fin du dernier jour, même si mon nez fusse alors cerné d'un bouquet de mille roses aux pétales ébouriffés.
Merci aux sensibles de m'avoir lu.
Partager ce sentiment et cette anecdote font du bien. 🙂
Hiné
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Attribué à Lavoisier, d'après une maxime d'Anaxagore
Bon, puisque ce fil a été relancé, et que c'est le lieu des confidences...
Personnellement, je n'ai pas peur de la mort... la mienne en tout cas.
Rationnellement, je considère que je serai.... mort 😄 et donc que je ne souffrirai pas, que je ne m'en rendrai pas compte, que ça n'aura plus aucune importance.
En revanche, ce qui m'embête et m'angoisse positivement, c'est toutes les idées et plans farfelus que j'ai dans la tête, et que je ne pourrai pas poursuivre ou même commencer à cause de la mort. Ca me chagrine...😭
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !