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- Tome iii de la philo pour les nuls. action, réflexion, recherche de soi, liberté
Hello tous.
Beaucoup de choses dans ce titre, pour beaucoup de choses à dire.
L'homme se cherche, depuis toujours, pourquoi la vie, pourquoi les sentiments, que faire de ses sentiments, comment vivre en société, avec qui et pourquoi ?
Le Tome II nous avait laissé avec Sartre qui nous disait que nous étions libres,et bien obligés de faire comme on pouvait avec notre liberté.
Le Tome III a donc pour tâche de répondre à toutes ces questions,et d'expliquer ce que l'on peut et doit en faire,de cette liberté.
Dur tâche, mais peut être pas tant que ça finalement.
Vous savez on dis "ma liberté s'arrête la ou commence celle de l'autre."
C'est peut être faux,nous devrions plutôt dire "ma liberté est encore plus grande avec celle des autres."
Car dans la premier phrase,nous nous mettons des limites, l'autre devient une limite,nous mettons notre liberté dans des bornes,et chacun a la sienne.
Alors que reconnaître notre liberté tout autant que celle de l'autre, c'est aussi comprendre que nous pouvons aller plus loin ensemble,vers des plus grands buts.Au lieu de nous limiter,nous poussons nos possibilités encore plus loin.
L'autre n'est plus un obstacle ou une limite, mais un tremplin.Un tremplin pour nous autant que pour lui.
Reconnaître la liberté de l'autre en même temps que la nôtre, c'est reconnaître ensemble que le but de l'autre peut être le même but que nous.
La liberté de l'autre n'est plus la limite de la mienne, c'est plutôt le commencement d'un nouveau point de vue, bien plus large et plus ample qui s'ouvre à nous.
Et ce sera le propos de ce Tome III donc,qui se veut complet et libérateur.
A très vite alors pour la suite !
Oui.🙂
Et j'ai oublié un mot dans le titre,je le met ici en gras car il est très important: contingence.
Contingence oui.
Tout est contingent, notre vie est contingent,celle des autres aussi,et nous sommes en plus plongés dans ce monde sans l'avoir choisi ni rien en connaître.
Et dans ce monde il y a des autres,qui sont déjà la,qui me voient,qui me jugent,qui savent a quoi je ressemble alors que moi même je me le demande.
J'ai donc besoin des autres pour me connaître,mais est-ce que l'image qu'ils me renverrons de moi correspondra à celle que je me suis faite ?
Et si non,que faire ?
J'ai alors deux choix,vivre en fonction de ce que les autres pensent de moi,ou vivre en fonction de l'image que moi même je pense être,ou vouloir être.
Mais dans les deux cas je m'aliene, dans les deux cas je suis insatisfait, dans les deux cas je passe à côté de quelque chose.
Et finalement, je me bat soi contre les autres,soi contre moi même,et dans les deux cas je perd.
Je parlais plus haut de contingence.
Ça veut dire que je suis né dans le monde, et cette naissance n'est rien pour le monde,elle n'y change rien, n'y ajoute rien.
Le monde peut bien se passer de moi ça n'y changerait rien.
De savoir ça, ça peut être dur à encaisser.Je suis la,je suis vivant, mais ça ne change rien au final pour le monde.
Et pourtant,et pourtant,si, ça change tout.
Cette contingence est dur à encaisser, mais il faut la comprendre et l'assumer, pour connaître une sorte de joie perpétuelle.
Joie perpétuelle ,car finalement,je comprends que par mes propres actes et par mes propres actions,je me détermine.Je me détermine dans le monde et à travers le monde.
Je me découvre et me comprend en existant, chaque acte que je fais s'inscrit dans le monde.L'action que je fais devient le prolongement de ma volonté.
Par mes actes,je me crée,et je crée le monde qui m'entoure.Je devient créateur de mon être et créateur de monde.
Je me découvre en me créant, et découvre le monde en le créant.
En assumant ma contingence, j'assume de n'être rien pour le monde, pour enfin être libéré de toute nécessité et de toute contrariété.
Je suis ce que j'ai envie d'être,et surtout,je suis ce que je crée.
Créateur de mon être et créateur de monde.
Je m'autorise le droit d'être ce que je veux.
C'est mon droit car c'est ma contingence.
C'est déjà une grande joie de comprendre ça,il y en a d'autres,on y reviendra,il ne faut pas que j'aille trop vite.
Je continue un peu, n'hésitez pas à poser des questions c'est comme ça qu'on avance.
En comprenant que notre vie est contingente,on comprend aussi qu'elle n'a pas de sens prédéfinie,ni pas se sens du tout d'ailleurs.Quoi que je fasse ou dise, ça retombera dans le monde,a vide, puis repris par les autres avec leurs subjectivités et leur idées.
Ce qui est à l'intérieur de moi m'appartient en quelque sorte, mais dès que je fais quelque chose,je l'extériorise.Mon acte,ma création,mon discours apparaissent aux yeux des autres et ne m'appartient plus.
Alors que faire,que penser de tout ça,ou est mon Moi au milieu de tout ce monde et au milieu de tous ces "autres"?
En comprenant que ma vie n'a pas de sens,je décide,par moi et moi seul,de lui en donner un,et ce sens sera celui que je voudrait.
Mais comment savoir quel sens je souhaite donner à ma vie ?
Je le découvre en même temps que je vie.En acceptant et en assumant ma totale contingence,je découvre aussi quel sens je souhaite donner à ma vie.Je comprend qu'elle est fragile,mais je découvre aussi que mes actes me transforme,moi et le monde qui m'entoure.
Je comprends que je suis libre dans cette fragilité,et que les autres sont comme moi,sauf qu'ils ne le savent pas,ils cherchent tout comme moi en sens à leur vie.
J'ai compris que je suis libre,et que l'autre l'est aussi, mais il ne le sait pas encore,ou ne l'a pas compris,pas assimilé.
Et ma force est la,ma liberté est encore plus grande avec celle des autres, et ce sera le sujet des prochains développements.
Bon, pas d'accord avec le postulat de départ : non, la vie ce chaque personne sur terre n'est pas contingente.
Chaque personne est unique et merveilleuse, et sa vie aussi.
Oui @Kobayashi,chaque personne est unique,et d'autant plus, justement,parce que chaque personne est contingente.
Et c'est donc à chaque personne de se créer, à travers le monde, c'est à chaque personne de faire de sa vie une vie magnifique.
Je n'ai pas dis le contraire justement,et tout est la Koba.
Notre vie est contingence car nous ne choisissons pas de naître,le monde était la avant nous et sera toujours là après nous.
Et c'est de comprendre ça, justement, qui nous permet de tirer nos forces.
Notre contingence dans ce monde nous permet de nous créer nous même,de nous découvrir par nous même et avec les autres, à chaque instant de notre vie.
Bien sur que nous sommes contingents, ça ne peut pas en être autrement,et il faut bien comprendre que c'est positif au final.
Car finalement,toute notre liberté se déploie sur cette contingence,il faut la reprendre à notre compte, l'assumer,la comprendre, pour la dépasser.
Tout est la justement, mais je n'en ai pas fini, j'ai dis que c'était simple, mais beaucoup de choses à expliquer quand même !
Un dernier truc sur cette contingence avant d'aller plus loin.
C'est justement parce que la vie est contingente qu'elle est fragile, qu'il faut en prendre soin.
Mais surtout, pour aller plus loin, c'est parce qu'elle est contingente qu'elle est au dessus de toutes valeurs ou de toutes morales préétablies.
Toute morale ou valeurs préétablie est déjà quelque chose qui nous détermine,qui nous aliène,qui nous freine dans notre liberté.
Et bien comprendre cette contingence, c'est bien comprendre que les valeurs ou les morales ne sont des choses qui viennent de l'extérieur,qui peuvent changer si je le souhaite.
Je choisis mes valeurs et ma morale.
Hello @zozotte,
Merci pour le sujet.
Personnellement, je pense que d'avoir conscience que je ne suis pas libre (corps limite de l'esprit, esprit limite du corps) me permets d'être plus libre.
J'ai aussi pris conscience que certaines de mes valeurs ne m'appartenaient pas, je les ai peut-être accepter quand mes parents ont fait mon éducation mais pas consciemment alors est-ce un choix ? De la même manière il me semble que beaucoup de valeurs sont rabachées incésemment via les médias, le système éducatif, la culture officielle (subventionnée),... véhicules de la morale officielle (dont nos parents sont aussi le relais eux même vivants dans notre société), et que par un tel conditionnement elle finissent insidieusement par paraître pour beaucoup "naturelles" et de plus en plus irrécusables (par ex : famille (famillialiste), travail, patrie pour les valeurs bourgeoises puis le capitalisme libéral qu'il me semble de plus en plus difficile de critiquer négativement auprès des gens avec qui je discute (essayez d'affirmer en société que les 3 valeurs bourgeoises sus-citées sont discutables et peut-être néfastes à notre épanouissement telle qu'elles sont formulées/appliquées et observez les réactions de votre auditoire...idem pour le capitalisme/libéralisme), bref la pensée unique gagne du terrain. Peut-on toujours parler de choix ? Pour moi, un choix par défaut est un non-choix ?
J'ai donc pris conscience que certaines de mes valeurs ne m'appartenaient pas mais je ne sais pas pour autant toujours comment aller contre...
J'ai aussi pris conscience que la vie n'a pas de sens, ou plutôt je le savais mais maintenant je commence à l'accepter, c'est peut-être en effet un bon départ pour lui en trouver un.
j'espère ne pas être HS ?
@boul Non, tu n'es pas hors-sujet, je trouve.
J'ai lu quelque part que l'un des signes évidents d'intelligence est justement la capacité de remettre en question les valeurs inculquées par sa famille.
Et j'ai bien aimé "avoir conscience que je ne suis pas libre me permet d'être plus libre."
Cela me fait penser à une chanson : "Je n'ai jamais éprouvé autant de bonheur depuis que je suis malheureux, autant de libération depuis que je sais que je suis emprisonné". (Peut-être de Morice Benin).
Et que la vie n'ait pas de sens, aucune signification évidente, c'est vraiment une des bases à admettre.
Non @boul @paradox a raison,tu n'es pas hors sujet,tu es même en plein dedans !
Et tes questions sont essentielles, merci de les partager, encore une fois c'est comme ça qu'on avance.👍
Et d'ailleurs tu dis :
citation :
J'ai aussi pris conscience que certaines de mes valeurs ne m'appartenaient pas, je les ai peut-être accepter quand mes parents ont fait mon éducation mais pas consciemment alors est-ce un choix ?
Tu as entièrement raison,nous avons des valeurs en nous qui ne nous appartiennent pas.Elles sont à nos parents oui,a la société, à l'économie comme tu dis,etc etc...
Elles sont à tous le monde sauf à nous même au final,et elles ne valent plus rien dire.
Alors est-ce un choix ?
Non,ce n'en est pas un.Mais maintenant que tu as compris ça,quel sera TON choix cet fois ?
Car tu dis aussi
citation :
avoir conscience que je ne suis pas libre me permet d'être plus libre
Et tu as encore entièrement raison!
C'est ce que nous enseigne Spinoza d'ailleurs.
Et tu sais, c'est justement une fois que l'on comprend tout ça,que l'on peut vraiment entrer dans le gros du sujet,et c'est ce que propose ce fil,qui ne fait que commencer je crois.
Ah, et non, je ne crois pas que nous naissions par hasard. Plusieurs textes et courants citent cela, en présentant une incarnation comme un choix de l'âme en devenir. Une autre façon de parler de causalité et d'éternité de la vie.
Donc définitivement non, la vie n'est pas contingente ! C'est pour moi une grave erreur de croire cela. Ca justifierait un gaspillage des vies, par exemple des guerres. Cela jsutiferait le suicide et le nihilisme, des maux de notre société, inacceptable !
La vie de chaque être humain est infiniment précieuse. Elle ne peut pas être contingente.
En effet @Kobayashi, j'ai le même avis ou croyance. Notre âme est en cheminement et chaque incarnation nous mène un peu plus loin. Le but est, je crois, de devenir du diamant.
Si j'ai bien compris, on utilise ici le mot "contingent" dans ce sens : Qui peut arriver ou ne pas arriver ; fortuit, occasionnel ; accidentel, incertain : Circonstances contingentes. Synonymes : accidentel - aléatoire - éventuel - fortuit - incertain - occasionnel.
Donc que nous arrivons sur cette Terre par hasard.
Cela me parait tellement évident que j'ai du mal à argumenter.
On en revient au problème de la croyance. Beaucoup de mythes et de légendes parlent de réincarnation, d'âme immortelle, c'est vrai... Mais on a pas vraiment de preuve.
Alors que le nombre de coïncidences qu'il faut pour que deux êtres se rencontrent et concoivent un nouvel être qui sera celui-ci en particuliers, alors que le hasard est observé à tous les étages, ça on le sait.
Mais je ne comprends pas bien @Kobayashi comment, pourquoi, cela justifierait le gaspillage des vies. Pour moi, rien ne justifie la mort des civils pendant les guerres, ni celle des soldats envoyés à la boucherie pour des histoires de thune ou de territoire. Le fait que l'on est une âme ou pas ne change rien. Je vois pas bien ce qui te fait dire ça.
Et j'aurais la même remarque pour le suicide et le nihilisme. Je ne vois pas bien le rapport.
Allez, je me lâche.
Le suicide, j'ai toujours considéré ça comme une option tout ce qu'il y a de plus rationnel. D'ailleurs, si la vie est meilleure après la mort, pourquoi les gens ne se suicident-ils pas plus ??? ... Ah oui, c'est vrai, dans ce cas les religions vous punissent en vous effrayant avec l'Enfer.
Et que le nihilisme soit un problème est une histoire de point de vue. Moi, ce sont les croyances que je trouve problématiques. Le nihilisme, c'est s'en tenir aux faits et de construire soi-même le sens que l'on donne à sa vie. C'est une question de liberté.
Comme le clamait Anacharsis Cloots avant de se faire décapiter par le régime de la terreur : "La république sera nihiliste ou ne sera pas."
Mais bon, ce sont des digressions. Que le hasard nous fasse naître ne justifie rien, c'est juste à prendre en compte dans une réflexion sur la liberté.
Enfin j' trouve.
La,vous savez,on rentre dans du lourd.
Dans du lourd parce que dans les croyances des uns et des autres.
Des croyances profondes, intimes, personnelles et respectables de toutes et tous.
On a le droit de croire en la réincarnation,on a le droit de croire en dieu,on a le droit de croire en tout ce que l'on veut.
Mais après,je ne comprends pas, comme @paradox,le rapport entre contingence et vie gâché.
Non @Kobayashi,il n'y a aucun rapport entre contingence et vie gâché,ni entre contingence et nihilisme,ou entre contingence et suicide.
Ce sont des choses compléments différentes.
Croire en la réincarnation je le comprends tout à fait,je n'y crois pas spécialement de mon côté, mais je n'ai rien contre.
En si la réincarnation existe, sommes nous toujours contingents ?
Je ne sais pas, peut-être bien que oui quand même, parce que réincarné ou pas,ma vie a t'elle plus de valeurs que ça aux yeux du monde ?
Le problème n'est pas là je crois,le problème est ailleurs.
Le problème est de comprendre que tout dépend de nous dans cette vie,que l'on soit réincarnés ou non.
Kobayashi tu parles de suicide, c'est bien la preuve qu'au final,nous sommes contingents, réincarnés ou pas ?
Si on peut se donner la mort,on peut aussi choisir la vie à tout pris,et encore une fois, réincarnés ou pas?
@Aquila tu parles de devenir du diamant, j'aime beaucoup cette image et je la partage complètement.
Mais réincarnation ou pas, c'est la même chose non?
La vie, c'est la vie qui compte, peu importe nos croyances,et devenir diamant, c'est bien de notre vivant,sinon à quoi bon?
C'est pour tout ça que j'ai créé ce fil, Tome III, pour comprendre qu'il faut savoir dépasser tout ce que en quoi l'on croit.
Pas pour y renoncer non, bien sûr que non.
Mais plutôt pour l'embellir,et surtout, pour vivre en total accord avec nous même et avec les autres.
Je parlais plus haut qu'il ne fallait plus dire,"ma liberté s'arrête là où commence celle de l'autre", mais plutôt "ma liberté est plus grande avec celle des autres."
C'est encore une autre clé qu'il va falloir détailler, mais c'est très important.
Ne pas se fermer à cause d'un désaccord, mais plutôt aller plus loin, ensemble, pour dépasser nos limites,les uns comme les autres.
Nos différences doivent devenir des horizons,et non plus des limites, c'est ce vers quoi il faut aller.
Et peu importe les dieux,les réincarnations, ou le nihilisme, l'important est de faire tomber ces barrières, ensemble,et plus chacun de son côté.
C'est cela qu'il faut comprendre.
Voir en l'autre une liberté,et plus une limite.
En disant ma liberté s'arrête là où celle de l'autre commence,je met ma liberté entre parenthèses.
En voyant dans l'autre une liberté comme la mienne, j'ouvre ma liberté vers lui,il n'y a plus de parenthèses.
On ne peut être réellement sûr de rien de tout ça. Et c'est ça qu'il faut accepter, non?
Qui peut dire si notre existence personnelle a un sens, puisqu'on ne sait même pas si l'univers dans lequel elle arrive en a un lui-même...
Quant à notre liberté, elle est toute relative. Elle ne consiste qu'en nos choix, à un instant t, et parmi des situations qui nous échappent dans leur plus grande partie. Donc, je dirais que l'important, c'est ce qui guide nos choix face à ce bourbier.
Là où c'est intéressant, c'est effectivement dans notre façon de considérer et d'appréhender l'autre. Quand on fait un choix, on concerte notre vécu et nos aspirations. Or, tout ce qui nous concerne est fait de l'autre, ceux qui ont participé à nos joies, ceux qui ont participé à nos souffrances, ceux que l'on désire rencontrer, celui/celle qu'on a été parmi les autres, celui/celle qu'on voudrait être parmi les autres... La liberté qu'on laisse à l'autre, non seulement en ne le pas jugeant, et surtout en l'encourageant à tendre lui aussi vers un "meilleur " lui, nous concerne donc directement... Nous sommes nous-même autres, puisqu'en évolution constante.
Ça me semble être des banalités tout ce que je dis, mais c'est tout ce qui me vient en vous lisant.
Je suis tout à fait d'accord avec la vie est sacré et qu'elle possède une importance "locale" c'est à dire aux yeux de mes proches, de ma famille, mes amis, mes autres connaissance. Mais en dehors de ce cercle, le reste de l'humanité, les animaux, la vie en elle même à l'échelle de l'univers n'en aura strictement rien à faire si je disparaissait du jours au lendemain.
Donc bien que je reconnaisse le côté sacré de ma vie et l'importance relative de celle-ci, je reconnaît aussi qu'elle n'a aucune valeur à l'échelle de l'univers, et que je suis le fruit d'un heureux hasard (enfin d'une infinité de petit hasard) qui font que j'existe, d'où la contingence de cette dernière.
Mais même si chaque vie n'a qu'une infime valeur à l'échelle de l'univers, la somme de ces petites valeur au cour du temps peut atteindre des propotions gigantesque, à la manière des séries en mathématique.
Prenons une analogie avec des nombres, si chacun d'entre nous vaut 1 (même si ces 1 sont très différent les 1 des autres) tu peux avoir au yeux de ton conjoint par exemple une valeur de 75% car il passe 75% de sa vie avec toi. A ses yeux ta disparition est catastrophique, c'est son monde qui s'écroulerait. Mais à l'échelle de l'univers qui manie des sommes de vivant de plusieurs milliards, qu'est ce n'est que ce 1 si ce n'est un pouillème qui ne change pratiquement rien au flux de la vie ?
@Juliette. Et @Fropop,vous avez tout compris à cette vie contingente,bravo à vous.🙂
Il reste comme tu dis Juliette, notre rapport à l'autre,et tu le décris très bien en disant ça :
citation :
La liberté qu'on laisse à l'autre, non seulement en ne le pas jugeant, et surtout en l'encourageant à tendre lui aussi vers un "meilleur " lui, nous concerne donc directement... Nous sommes nous-même autres, puisqu'en évolution constante.
Beaucoup de choses complètement vraies qu'il faudra développer peut être, mais tout est la.
Ensuite il y a une autre dimension encore,que tu cerne en disant ça @Fropop:
citation :
Mais en dehors de ce cercle, le reste de l'humanité, les animaux, la vie en elle même à l'échelle de l'univers n'en aura strictement rien à faire si je disparaissait du jours au lendemain.
Rien à faire oui, sauf que si, quand même,et ce que le reste de l'univers en aura à faire, c'est ce que toi,Fropop,tu auras créé.
Ce que tu crées toi Fropop, dans ce monde, restera.
Pendant un temps oui,une maison une idée un partage de souvenirs.Ca restera oui, mais ça sera aussi repris par les autres,en positif ou en négatif on ne le sait pas, mais peu importe a la limite.
Ce qui compte c'est bien de notre vivant, c'est ce que l'on crée de notre vivant.
Une fois que l'on a compris que les valeurs de la société peuvent ne pas être les nôtres, qu'elle sont données de l'extérieur,que notre vie est une parenthèse dans le monde, que l'on crée au présent,ici et maintenant.
Pas avant et pas après.
Que l'on a compris aussi que les autres ne sont pas un frein mais plutôt un tremplin.
C'est une fois que l'on a compris tout ça que l'on comprend vraiment ce que signifie le mot "liberté".
Il a un sens,un vrai,et plus on sera nombreux à le comprendre,plus son sens sera grand.
@Kobayashi, @Aquila
Je serait curieux que vous développiez votre idée/conception/croyance/représentation personnelle comme quoi "la vie n'est pas contingente" ?
Bon, à partir de la définition philosophique de a contingence, par exemple : "Opposée à la nécessité, la contingence désigne la possibilité qu'une chose arrive ou n'arrive pas, ou encore qu'elle soit autrement qu'elle n'est", on dérive plusieurs lemmes.
Lemme 1 : pas de causalité, une vie est interchangeable, donc par transition toutes les vies sont interchangeables... 😂
Lemme 2 : un bébé nait ou ne nait pas, sa vie étant contingente, impact nul. 😂 😂
Lemme 3 : toutes les abeilles meurent, elles sont contingentes 😂 😂 😂
Etc.
L'hypothèse ne résiste pas à la réalité. Et je ne rentre même pas dans les questions biologiques, de chaînes de causalité, etc. A mon époque, on parle d'e... les drosophiles. Exemple en logique :
1- Si il est possible que non p alors il est possible que p
2- Il est possible que non p
3- Il est possible que p
4- Il est possible que non p et il est possible que p
Même Merleau-Ponty n'a pas osé associé "contingence" avec "vie"... car c'est un non sens !
Je maintiens, l'hypothèse de la contingence de la vie conduit au nihilisme.
NB : a propos du suicide, il y a une chaîne de causalité, toujours. Il n'y a aucun suicide contingent. La vie est résiliente et celle de l'être humain tout particulièrement. Parfois il y a des circonstances ou des failles. Cela n'a rien de contingent, bien au contraire.
Tu as le droit de ne pas être d'accord,et de te moquer Koba,il n'y a pas de soucis, encore une fois chacun peut et dois penser ce qu'il veut.
Juste un mot sur le nihilisme,tu n'as pas du lire le fil sur Nietzsche, mais c'est un autre sujet et un autre débat.
Il nous faudra aussi parler du temps, passé présent et futur.
On en a déjà parlés déjà dans le Tome II, mais il faudra aller plus loin,et aussi d'autres choses,je voulais l'avait dis que ce fil ne faisait que commencer !
A très vite donc.
La vie n'est pas dûe au hasard. Elle ne peut pas être ou ne pas être.
Elle est.
Concernant le cheminement de l'âme pour devenir du diamant, il est impossible de le devenir en une vie. Le plus important est justement le voyage et ses obstacles/tests.
Les croyances sont fondamentales, elles sont la base de notre vision du monde, on dirait Carte du monde en PNL.
Pour moi la vie peut tout à fait ne pas être, elle n'est pas systématique ou nécessaire sur une planète, j'en veux pour preuve qu'on n'a pas encore trouver de vie extraterrestre. Elle n'est à mes yeux qu'un heureux hasard, quant à ma vie, j'aurais pu tout à fait ne pas exister ou être une autre personne suivant les aléas de la rencontre de mes parent et du hasard de la combinatoire génétique. En fait le hasard est tellement omniprésent de toute part que j'ai beaucoup de mal à ne pas voir la vie comme une contingence.
@Kobayashi Je crois que je vais avoir beaucoup de mal à tenter de montrer de la vie est un hasard à plein de niveau.
Mais je peux te conseiller Le hasard et la nécessité de Jacques Monod, le célèbre biologiste. Comme @Fropop le fait remarquer, un hasard prouvé est celui de la combinaison génétique qui fait que l'on devient qui nous sommes. Et le fait même que la vie soit apparue sur cette planète est une combinaison de coïncidences aléatoires. Il ne me semble pas que tu puisses remettre en question les aléas. Surtout depuis la théorie du chaos, étayée par toutes les disciplines des sciences dures depuis le milieu du XX°.
Ce que Monod appelle une coïncidence absolue (ou totale, je ne sais plus), c'est par exemple quand quelqu'un marche sur un trottoir pour se rendre quelque part, et que du haut du toit un couvreur lâche son marteau, le marteau fracasse la tête du piéton. Certes, ces événements vécus par ces deux personnes obéissent à deux chaînes distinctes de causalité, mais le fait que ces deux chaînes se croisent à ce moment précis n'a aucune cause, c'est juste pas de bol.
Croire que les combinaisons génétiques ne sont pas contingentes, c'est croire que ce piéton "devait" se prendre le marteau sur la tête. Ce qui est pour moi une croyance aussi farfelue que celle que l'univers a un sens, qu'il existe "pour" devenir ce qu'il est, qu'il contient en lui une finalité déterminée, qu'il aurait une volonté.
C'est anthropomorphiser (désolé pour ce néologisme) l'univers, c'est lui donner des caractéristiques du monde vivant qui ne sont pourtant apparues qu'avec l'apparition du vivant. C'est rester dans une vision animiste du monde. Et ça, moi je n'y arrive pas.
J'aime bien vos messages, parce qu'ils ne sont ni dans la moquerie ni dans le jugement, c'est toujours beau ça et c'est toujours comme ça qu'on avance.
Pour moi la contingence est un fait, juste un fait, après c'est à nous d'en faire ce que l'on souhaite.
Je n'irais pas plus loin la dessus, sauf dire qu'il y a beaucoup de philosophies qui se basent la dessus justement, mais peut importe.
L'important est de savoir s'écouter et arriver à communiquer dans le respect de tous, bravo à vous.
Édit : @Aquila tu sais je compte bien le faire en une seule vie ce diamant,et en plus,je crois bien y arriver.
Alors @zozotte, ce sera magnifique ! Tu vas exploser en plein cosmos et devenir une pluie ensemançant la Terre.😘 👍
En repartant de la définition que tu prends @Kobayashi
citation :
"Opposée à la nécessité, la contingence désigne la possibilité qu'une chose arrive ou n'arrive pas, ou encore qu'elle soit autrement qu'elle n'est"
Du coup si tu t'oppose à cette contingence, rejoins-tu l'idée contraire que la vie est une nécessité ? Qu'elle ne pouvait que arriver, et qu'il était impensable voir impossible qu'il en soit autrement ?
Le hasard me semble si intriqué à la vie que cette croyance opposé que l'on pourrait nommé "destiné" me semble absurde. Penses-tu que si on rejouait l'existence de l'univers depuis le bigbang, tout se reproduisait de la même façon si la causalité t'es si importante ? Vois-tu un déterminisme omniprésent que je ne perçois pas dans ma vision de l'univers ?
Par ailleurs je ne comprend pas tes lemmes, enfin je ne vois pas le lien direct avec la définition, ce n'est pas parce qu'une chose pouvait ne pas arriver qu'elle n'a pas un impact mesurable pour autant, juste que son apparition ne "devait" pas "nécessairement" arriver. Pour moi la contingence présente un branchement avec 2 cas la chose s'est ou non produite, et les deux branche me semble probable, ou pouvant se réaliser, mais je ne nie pas pour autant que ces deux branche diverge, que cette vie "en plus" est d'une importance phénoménal pour ceux qui sont concerné tout en ayant aucune importance ou presque à l'échelle de l'univers car les réactions chimique des étoiles vont se faire tout autant que je sois née ou pas. Ma vie a un impact non nul, mais négligeable si l'on s'éloigne de mon cercle de connaissance, au point où l'on pourrait dire qu'elle ne changé strictement rien à la vie de tous les américains par exemple. D'où cette idée de contingence, à leurs yeux, que je sois là où pas ne fait aucune différence.
Après tout la valeur ou l'impact d'une chose ne l'est elle pas que relativement au yeux de l'observateur ?
Cela revient à se demander si un arbre qui tombe fait du bruit si il n'y a personne pour l'entendre. J'aurais tendance à dire que l'onde se propage dans l'air, mais que personne n'étant là pour l'observer, l'impact de cette chute d'arbre est "nulle"
@Aquila, pour l'instant je m'ensemance moi et mes proches,la terre attendra.🙂
Merci Aquila, très sincèrement.
@Fropop,et bé tu vois,je l'avais bien dit que tu étais un grand sage discret !
Je ne rentre pas dans le débat,car un autre grand sage m'avait fait comprendre que quoi que l'on dise où fasse,les autres trouveront toujours quelque chose à redire.
Et au fond,je crois que le pire, c'est que c'est sans savoir pourquoi que les autres rajoutent quelque chose à redire, même quitte à se contredire.et sans s'en rendre compte.
Et une fois que l'on a compris ça,on comprend encore beaucoup de choses.
citation :
Cela revient à se demander si un arbre qui tombe fait du bruit si il n'y a personne pour l'entendre.
@Fropop. Tout à fait. Il n'y a pas de bruit sans oreilles et sans cerveau, puisque c'est ce dernier qui transforme l'onde en son. Le cerveau des chauves-souris transforme cette onde en image.
@Fropop, merci, il y a beaucoup de questions et des concepts dans ton commentaire.
Un des problèmes de la philosophie occidentale est qu'elle oublie souvent l'être humain, en tant qu'être sensible et déterminé. Beaucoup de philosophes réduisent l'humain a des hypothèses. Hors la philosophie à l'origine était bien la science des physiciens, qui cherchaient la nature profonde des choses.
Nous ne savons toujours pas comment est apparue la vie. On n'a aucune base autre que spéculative pour répondre au déterminisme.
Nous pouvons néanmoins avoir quelques axiomes de départ, par exemple :
- les conditions initiales sont inconnues
- les évènements sont partiellement connus
- les lois intrinsèques sont partiellement connus
- le fonctionnement complet et détaillé de la vie des hommes est très difficilement connu
etc.
En prenant juste un moment dans ce système, on constate un déterminisme. La question est de savoir à quel moment il intervient...
Quand à savoir le pourquoi, où existe-t-il une ontologie de laquelle tout dérive, personne n'a trouvé pour le moment. Il y en a même qui sont près à partir sur Mars pour trouver des réponses ! 😂
Chaque vie est précieuse. Pour le comprendre, un simple raisonnement par substituion convient : si tu étais le père ou le frère de cette personne dont on parle à l'autre bout du monde, que penserais-tu ?
Il n'y a aucune contingence là-dedans. La vie n'est pas un sujet de philosophie; c'est une donnée de départ, que l''on appelle vie ou existence.
La vie est précieuse ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas contingente @Kobayashi,je ne vois pas ce que tu ne comprends pas.
Elle est d'autant plus précieuse en étant contingente justement.
Et ça n'a rien à voir avec le fait d'être séparés d'un proche à l'autre bout du monde, rien a voir non.
Quant à la philosophie occidentale,elle met l'humain avant tout justement.
Après attention,ce qu'il faut bien comprendre de tout ça, c'est qu'il nous appartient à nous,de créer ce que l'on souhaite.
Dans le déterminisme on ne peut pas créer ce que l'on souhaite.
Mais voilà Koba, comme tu dis on ne sait pas tout,donc on se base sur des ressentis,et tu as les tiens c'est bien normal.
Je suis persuadé que la vie contingente est un fait, comme l'eau ça mouille.
Mais j'ai l'impression que ça te blesse,et ce n'est pas le but.
Enfin encore une fois, chacun pense ce qu'il veut,et si l'on ne sait rien c'est bien que personne ne peut avoir raison ou tord.
(Bon sauf si la contingence est un fait😄.)
Mais j'avais dis que je ne rentrais pas dans le débat.
A très vite pour la suite quand tout le monde sera d'accord ou pas sur la contingence.
@Kobayashi désolé je reviens encore,tu dis
"La vie n'est pas un sujet de philosophie;"
En voici pourtant la définition :
"Philosophie (Nom commun) [fi.l?.z?.fi] / Féminin Discours rationnel et critique portant principalement sur les problèmes humains fondamentaux, cela afin de mieux orienter l'action individuelle et collective. Doctrine, système de pensée, façon de voir le monde, de l'exprimer."
Pour moi ça parle de la vie donc,pas pour toi je le comprend,nous ne sommes pas obligés d'être d'accord,mais une chose est sur,il ne faut rien affirmer.
@Fropop,ce que tu dis sur l'arbre qui ne fait pas de bruit en tombant sans l'homme est très important pour la suite du développement,car l'homme et le monde sont liés.
L'homme se rend par lui-même nécessaire en comprenant et en assumant sa contingence.
J'arriverai peut être à développer si on arrive à passer ce cap.
@zozotte
Moi, j'ai du mal à assimiler le concept de contingence.
Au départ il y a la vie, tous les hasards ont ainsi convergé vers la vie.
Cette énergie vitale, je m'y connecte et tout se fait spontanément, naturellement, automatiquement, comme l'évolution suit son cours...
sauf si je veux absolument aller contre en défendant mon libre arbitre et des principes normatifs normalisateurs et tout devient bloquant.
Au bonheur d'être soi, par soi, par les autres, par nous, en toute confiance, en toute spontanéité, en cette Puissance Supérieure Vitale...
Et finalement en toute conscience...
Sur terre, et bien au-delà...
😉
Merci pour ton message @Surderien.
Tu sais, beaucoup de choses à dire peut être alors.
Je crois, que pour finir complètement mon diamant,il me manquait quelque chose tu sais, quelque chose que je savais pourtant, mais entre savoir et comprendre et assimiler, réaliser et vivre,il y a plusieurs pas à chaque fois.
Il me manquait un pas,que je savais très bien,mais des fois les plus simples sont les plus durs tu sais.
Ce pas, c'est que tout en sachant que c'est chacun son diamant,il faut quand même qu'on essaye de refiler la recette aux autres, comme une mission en quelque sorte.
Par égocentrisme ou par amour de son prochain ou générosité ou égoïsme ou altruisme ou tout ça a la fois ?
Je ne sais pas.
En tout cas les fait sont la,un diamant ça se partage par des sourires, par des liens, par de l'amour, par des mots et des actes,mais la recette, non, ça ne se partage pas.
Sinon ce n'est plus un diamant non,et c'est peut être pour ça que c'est rare finalement.
Merci Surdenrien, ton diamant à toi aussi il est beau, prend en bien soin.
Il va donc me falloir faire avorter ce fil,qui rentre trop dans le profond des uns et des autres.
Ses you soon.😉
@zozotte, humm, il y je pense un problème de sémantique ici. Bien sûr que la philosophie parle de la vie, et que de la vie !
Par contre, le concept de vie n'est pas un sujet en philosophie. Il n'y a pas de niveau 'meta'.
Pour toruver un niveau 'meta', il faut te tourner vers l'épistémologie. Là tu pourras remettre en question toutes les théories sur la vie, indépendamment de toutes théories philosophiques.
Et non, il n'y a pas d'épistémologie de la philosphie,cette première étant considérée comme une sous-partie distincte de la philosophie.
Enfin si tu cherches un croisement entre épistémologie et philosophie, ben ça s'appelle très souvent une croyance, voire une religion, mais ça te ramène plein d'autres trucs avec, qui ne rentrent ni dans l'un, ni dans l'autre.
Encore une fois, ça c'est la vision occidentale, qui existe depuis environ 3000 ans. Il y a d'autres approches possibles.
On pourrait tirer des traits aussi avec l'histoire, la politique, etc. Le dénomitateur commun reste l'être humain dans toute sa complexité et sa beauté.
Je recommande à nouveau Merleau-Ponty.
@Kobayashi,il y a la phénoménologie, l'étude de la conscience,et l'ontologie, l'étude de l'Etre aussi.
Il y en a des branches oui, beaucoup.
Ce qui ramène donc à cela,une chose est sur,il ne faut rien affirmer,chacun doit se trouver son chemin.
J'ai pris beaucoup de plaisir à partager le mien,et c'est donc bien le mien et pas celui d'un autre.
Des diamants nous en avons tous en nous,et en fait,il faut juste arriver à s'en rendre compte,le faire ressortir,et briller.
Pas pour briller de l'extérieur non non,mais bien plutôt de l'intérieur.
Et ne plus se déchirer par des remords,des regrets,mais bien,juste la vie.
Et aussi voir enfin en l'autre, un tremplin,une aventure,un partage.Mais pas un frein non,pas un frein.
Notre liberté ne s'arrête pas là où commence celle de l'autre,mais plutôt nos libertés sont liés les unes aux autres.
Voila l'important, chacun son chemin, mais à la fin,ils se retrouvent tous ces chemins.
Bon voila j'arrête,bises à tous.🙂
J'aimerais ici amener mon grain de sel scientifique. Je sais, on est dans un fil de philo mais nombre de questions philosophiques ont été résolues grace à la science. Et le hasard en fait partie.
S'il y a bien une chose que la science du XX° à apporter, c'est bien que le déterminisme n'est pas la seule force de la nature.
Pour ce qui est de la vie, les mutations génétiques sont dues exclusivement au hasard, cela est prouvé depuis les années 60. Sans hasard, pas d'évolution.
Le hasard quantique, au niveau des particules subatomiques, est lui aussi démontré.
En théorie des systèmes dynamiques, on parle de chaos organisateur.
Et en math, en probabilté, on parle de puissance organisatrice du hasard.
Donc quand je maintiens que la vie est contingente, ce n'est pas une position philosophique ni une croyance, c'est un fait.
Allez, pour rigoler, un peu de math (15 min) :
voir la vidéo
Un fait oui, mais la croyance n'est pas hors la loi @paradox,ou pas encore ?🙂
Mais, au début de tout @paradox, la soupe primordiale, et ce chaos organisateur, d'où ça provient ? Désolée mais le fait de remonter toujours plus loin ne nous renseigne toujours pas sur "la matière ", ou "la force", l'origine, le "truc" qui permet que tout commence...
@zozotte Non, la croyance n'est pas hors la loi, mais pour moi quand les faits infirment une croyance, elle n'a plus lieu d'être. Mais c'est moi, vu que je suis incapable de croire un truc sans preuve. Parfois, il m'arrive d'envier les gens capables de croire à ce qui leur fait du bien. Puis quand je vois à quel point ça peut-être la porte ouverte à tout et n'importe quoi, j'arrête de les envier.
@Juliette. Peu importe ce qui commence, le hasard apparait tout le temps. Dieu joue aux dés, si tu préfères. C'est juste un image pour dire que peu importe la force de départ, la contingence est partout. Donc dans nos vies aussi.
Si je décide de sauter d'un pont ou j'ai 50% de chance de m'en sortir, c'est le hasard ou le déterminisme ?
Et ma décision de sauter, c'est lequel des deux aussi ?🤔
Discussion intéressante oui.
Enfin après pour la création de l'univers c'est différent,parce que ce n'est plus une décision de sauter ou non, d'exister ou non.
Enfin,encore que,la il y a dieu qui rentre en jeu.
La création de l'univers est elle un choix délibéré ou un hasard ?
.
Personnellement, j'ai toujours préféré les vrais croyants aux fausses sceptiques.
😊
Quand à sauter du pont, le hasard et les probabilités sont totalement suspendus à ma décision...
🥴
Mais ai-je vraiment la décision de ma décision ?
Je vous renvoie le ballon philo-zozophique....
💚
@zozotte
Merci à toi pour ce partage bienveillant 🙂
Comme tu le dis, libre à chacun de s'en inspirer ou non en fonction de sa sensibilité ou de là où il/elle en est dans sa vie.
Ça peut certainement aider des personnes à progresser sur leur chemin (le mien est encore long lol).
Moi, ça m'a beaucoup intéressé de tous vous lire 🙂
Ça cogite ici, j'aime bien.
@zozotte
"Si je décide de sauter d'un pont ou j'ai 50% de chance de m'en sortir, c'est le hasard ou le déterminisme ?"
Si tu as 50% de chance de t'en sortir, alors c'est le hasard qui fera le boulot. Cela dépendera de la façon dont tu te fracasses au sol. En vrai, si la décision de départ est de sauter pour en finir, je te souhaite de sauter d'un pont où tu auras toutes les chances de pas te rater, parce que sinon, la probabilité que tu finisses en fauteuil voire en légumes n'est pas très enviable.
Par contre, le fait que tu décides de sauter est en grande partie déterminer par ta vie, ta situation devenant insupportable et où plus rien ne te donne de signes que cela peut s'arranger. On ne se suicide pas par hasard.
Après, on peut en venir au libre-arbitre mais c'est un autre sujet.
Pour ce qui est de la création de l'univers, on en sait rien. Même le big-bang reste une hypothèse, fortement étayée certes. Même l'expansion de l'univers est remise en question par certaines théories. On reste dans le flou. Mais perso, ça ne me dérange pas de rester dans le flou, je préfère le doute à des certitudes erronées.
Quant à l'hypothèse de dieu, d'un choix délibéré d'une entité qui nous dépasse, je n'y reviendrais pas, le fil "croyant, non-croyant" est déjà bien riche de discussions.
Moi aussi je préfère le doute aux certitudes confortables mais invérifiées, mais ça vaut dans tous les sens. Parce que, oui, la science nous décrit certains phénomènes, mais elle reste relative, et n'a pas encore détrôné le mystère, qu'il nous faut reconnaître, et accepter.
@Elliot,merci.
Tu sais tu es nouveau ici,et ça serait chouette que tu devienne un ancien,parce qu'on a besoin de bavards ici tu sais.😄
Et puis comme ça tu avances sur ton chemin en plus, tranquillement.
@paradox,moi aussi j'aime bien !🙂
Et du coup,si je saute du pont les pieds en avant et les bras bien le long du corps, j'ai plus de chances de m'en tirer,je passe peut être d'un ratio de 50/50 à 80% de m'en tirer.
J'influence donc le destin,en prenant une décision clair et délibéré,je garde mes bras bien le long du corps,je met toutes les chances de mon côté,tout en laissant une part de hadard,les 20% restants.
Et vous savez,je crois que la Vie c'est ça, une part de hasard et une part de décision.
Et tout est la,a combien voulons nous laisser le hasard décider ?
50/50 , 20/80 , 80/20?
Le déterminisme et la contingence flottent ensemble dans cette vie,et nous sommes toujours entre deux choix, mettre les bras le long du corps ou passer la tête en premier.
Le hasard fait une partie, nous faisons le reste.
Et pour la création,est elle un choix délibéré ?
Et bien admettons qu'elle le soit,un dieu a choisi de construire l'univers, délibérément.
Mais qui a conçu ce dieu,et l'a t'il fait délibérément ?
Mince.
Peut il y avoir une chose première délibérément ?🤔
😄 Peut-il y avoir une chose première, tout simplement ? Ben non, pas dans notre petite tête d'humain en tous cas...
Mais bon, @zozotte, moi j'aimerais bien que tu reprennes le fil de ton fil, parce qu'il était censé parler d'action, de réflexion, de soi et de liberté... Et je pense qu'on est tous d'accord pour partir de l'idée que notre existence présente, sous sa forme présente, est, elle, forcément éphémère... Enfin, peut-être qu'il est possible de ne pas nous appesantir sur le terme de contingence, et de découvrir les réflexions de ces différents philosophes. Non?
Je comprends @Juliette. et tu as raison.
La réflexion, l'action,la connaissance de soi et de ses sentiments.
Tout ça est lié oui.
Tout ça est lié et très personnel, c'est compliqué sur un forum d'aller au fond du fond,et c'est le but de ce fil c'est vrai.
Il faut partir de la base,qui est donc la vie, qui est donc fragile.
Et comme on dit plus haut,nous naissons dans le monde sans rien en savoir ni comprendre.
Alors on fait comme on peut,on essaye de comprendre,on imite,on juge et on jauge.
On jauge les autres,tout en étant jaugés par les autres.Tout le monde arrive au monde en essayant de le comprendre,et de se comprendre.
Alors ça donne ça,des définitions différentes,des visions différentes,des avis différents, opinions,valeurs, Moral, etc etc.
Mais alors, ou est le vrai "Moi" dans tout ça?
Ou est ma place dans tout ça?
Comment me faire ma propre opinion,et comment savoir si c'est la bonne?
Comment connaître mes valeurs,qui je suis,et pourquoi suis-je si différent de ce que l'autre me renvoi comme image ?
Qui a raison,qui a tord?
Tout ça nous aliène au plus profond de nous même.
Nous sommes en permanence aliénés, entre l'image que l'on renvoie, l'image que l'on pense être,et l'image que nous renvoie les autres.
Au plus profond de nous même ce passe cette échange perpétuel entre ces différents Soi.
L'intérieur et l'extérieur,le regard de l'autre et mon regard.
Et l'action dans tous ça, c'est la même.
Notre action est en permanence aliéné par l'extérieur,par le regard de l'autre.
Au moment de l'action nous réfléchissons à la porté qu'elle va avoir.
Notre action n'est jamais pure,car toujours aliéné, alors comment en sortir?
En comprenant une chose,ce que je ressent, c'est moi.
L'autre peut me voir oui,voir mon regard et mon image, que je ne vois pas.
Mais ce que je ressens, c'est moi.
Mes sentiments, mes désirs et mes plaisirs, c'est moi.
La vie est, comme nous l'avons vus, très différente selon chacun.
Alors maintenant que j'ai bien compris tout ça,je comprends que ce que j'ai au fond de moi, c'est finalement ça,"Moi".
Alors mes désirs, mes sentiments et mes souhaits, j'en fais quoi finalement, au milieu de ce monde auquel je ne comprends rien ?
Et bien, peut être que je vais commencer à les écouter ces désirs,ils veulent peut être bien dire quelque chose finalement.
Peut être bien que mon action,mes actes et mes désirs,ne devrait être que ma seule cible?
Finalement,le seul but dans cette vie,se serait écouter ses désirs,et vivre en fonction de ses désirs?
Mais le monde dans tout ça,les autres,la morale les valeurs etc etc?
Mais si on a bien tout compris,on a compris que cette morale et ces valeurs étaient creuses finalement?
Et aussi,pourquoi je cherche des réponses à l'extérieur alors que finalement, j'ai des désirs en moi, pourquoi je cherche un sens dans ce monde qui était la bien avant moi,et qui sera la bien après, alors que j'ai toutes les réponses en moi?
Nouveau point de vue, nouveau point de départ,je renais.
Je ne jauge plus les autres, car ce n'est pas les autres qui ont la réponse à ce pourquoi du comment.
Ou si,ils ont la réponse, mais pour eux, sauf qu'ils ne le savent pas encore.
Mais moi, maintenant,je sais que j'ai la réponse en moi.
Alors je ne cherche plus à savoir l'image que l'autre a de moi,ni ne cherche plus à savoir quelle image je dois renvoyer.
Je ne suis plus aliéné,ni par moi même, ni par les autres,ni par le monde.
Et mon action devient bien mon action.
Au moment où je la fais,je la fais parce que j'en ai envie,je ne me demande plus quelle va être sa porté dans le monde,quel va être sa gravité.
Je comprends mes désirs,les écoute, apprend à me connaître,mais par moi même cette fois,et ça change tout,parce que ça marche.
Parce que j'ai compris où est mon vrai Moi,il n'est pas chez les autres ni dans le monde,mais il est bien présent en moi, à chaque instant,et j'ai appris à le connaître, à l'écouter,et à vivre pleinement avec.
Mon action, mes envies,mes désirs et mes sentiments sont en totale adéquation.
C'est permanent, parce que je suis aux manettes.
Je peux être triste oui, mais je sais pourquoi.
Le monde n'est plus un mystère,ou plutôt il devient mon nouveau terrain de jeu.
Je me redécouvre,et redécouvre le monde.
Et la vie arrive enfin,ici et maintenant.
Peu importe sa durée,peu importe ce qu'elle sera.
Je suis aux commandes parce que je suis vivant,et c'est mon corps,ma contingence.
Bon, voilà ça fait déjà beaucoup la je crois.
Bises.🙂
C'est aussi un hymne à la déculpabilisation que tu nous chantes là @zozotte. Enfin, moi, je le prends comme ça. Et j'en ai encore rudement besoin en ce moment... Merci! 🙂
Un hymne à la deculpabilisation, c'est bien dis ça @Juliette.
C'est aussi un hymne à la vie, à notre vie, à toutes et tous.
Et ce n'est peut être pas encore fini,je reviendrais.
Allez je reprends.
Vous savez,la liberté est présente,en nous et devant nous,tous le temps.
A chaque instant de notre vie, nous avons des possibilités,des choix,des ouvertures.
Elles sont parfois infimes, ou parfois grandes.
Mais elles sont la,tous le temps.
La vie,ce sont des possibilités.
Et ces possibilités s'ouvrent à nous les unes après les autres,et c'est donc à nous de les saisir,ou non.
@Fropop je reprends ton exemple de l'arbre qui tombe sans faire de bruit s'il n'y a aucun homme sur terre.
C'est tout à fait vrai.Mais ce qui est vrai aussi, c'est que justement, c'est grâce à l'homme que le bruit apparaît,et c'est grâce à l'homme que l'arbre peut apparaître sous plusieurs formes.
L'arbre, tout seul,ne voit pas la différence non,il s'en fiche pas mal de l'homme.
Mais l'homme, quant à lui,va voir dans l'arbre plusieurs choses.
Une manière de s'abriter,une manière de fabriquer des objets,une maison, faire du feu.
Le monde était la avant l'homme, mais c'est bien l'homme qui façonne le monde.
Et cette possibilité de façonner le monde, c'est la preuve de la liberté.
L'homme est libre en se découvrant dans ce monde,tout en le découvrant.
Des possibilités s'ouvrent à lui, toujours, et de plus en plus.
L'homme s'invente des possibilités au fil de sa découverte avec le monde.
En découvrant le monde, l'homme découvre en même temps sa liberté.
Nous sommes libres,et nous l'avons toujours été.
Rien n'arrête la liberté de l'homme, si ce n'est lui même.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'amour @Kobayashi,et ça dépend d'ailleurs de toi.🙂
Ensuite je reviens sur ce que je disais plus haut, peut importe quelle sera la durée de ma vie,et peut importe ce qu'elle sera.
Peut importe oui,car penser à combien sera la durée de ma vie, c'est déjà me faire du soucis,et c'est aussi déjà me mettre dans une situation où je ne suis pas à 100%.
Penser à cela c'est passer à côté de son présent,et c'est donc déjà passer à côté de sa vie.
Vivre pleinement c'est vivre au présent, c'est saisir l'instant présent.
Tant que je suis vivant je contrôle mon existence,et quand je suis mort,je ne la contrôle plus.C'est tout ce qu'il y a à savoir finalement.
Peut importe la date de ma mort,ce qui m'importe c'est bien de contrôler ma vie,et ma vie donc,elle se contrôle au présent.
C'est ça qui compte,le présent.
Mon futur dépend de mon présent,de ce que je fais au présent.
Et même,si on y regarde bien,mon passé aussi il dépend de mon présent.
Ce que je serais après demain dépendra de ce que je ferais demain.Et mon hier dépend mon avant hier.
Tout mon temps, passé présent et futur, dépend de ce que je fais au présent.
Mon temps se déroule sous mes yeux,et je contrôle ma vie au présent,toute ma vie.
Comprendre ça, c'est comprendre que ce que qui compte, c'est bien ici et maintenant.
Hum @zozotte, je crois comprendre le message que tu veux faire passer, mais j'ai une certaine "réticence" face à elle.
citation :
Et mon action devient bien mon action.Au moment où je la fais,je la fais parce que j'en ai envie,je ne me demande plus quelle va être sa porté dans le monde,quel va être sa gravité.
Je suis en partie d'accord que agir en accord avec son moi profond, selon ses envies est probablement ce qui nous rapproche le plus de la liberté d'être.
Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il est nécessaire de s'imposer soi même une limite relative à la considération de l'autre. Par exemple toutes les agressions, viols et meurtre me semble être des dérive de l'action sans limites, qui ont été souhaité (jexclue l'homicide involontaire) par l'individu sinon elles ne se serait faite. Et je ne pense pas que l'on puisse promouvoir de telles actions, en ne considèrent pas du tout l'autre, on en vient à l'aliéner, à l'enfermer de force dans notre modèle de valeur et d'action...
@Fropop,tu as tout a fait raison.
Et il y a 2 réponses à cela.
La première, c'est la loi.L'homme est libre jusqu'au limites de la loi.Le viol est interdit par la loi,je ne peux donc pas violer.
Mais cette réponse est insuffisante,et c'est pour cela qu'il y a encore des viols.
La deuxième réponse rejoint ce que l'on dit plus haut,ma liberté n'est pas celle de mon voisin, mais ma liberté est encore plus grande avec mon voisin.
Donc, en violant,j'altere la liberté de mon voisin.Et en altérant sa liberté, j'altere aussi la mienne.
Le viole me freine dans ma liberté.
Ensemble nous allons plus loin,en m'en prenant à l'autre,je freine moi même ma propre liberté.
Il faut bien saisir tout ça,et je continuerais ensuite.
Hello,
Je rejoins @Fropop,
Je comprends le message mais sans aller dans l'extrême, si je veux dormir et que mes voisins font une soirée avec la sono à fond, le fait que je veuille dormir pourrait devenir un frein à leur liberté si je l'exprime ? En quoi seraient-ils plus libre de baisser le son ? Sauf si c'est pour éviter les flics que je pourrais lui envoyer. J'ai un peu de mal à comprendre ce point qui semble être une évidence pour toi @zozotte. Peut-être dans un monde idéal ?
Et encore, prendre soin de sa santé, c'est en quelque sorte penser à la durée de sa vie, perso j'aime la vie j'essaye de prendre soin de moi pour que ça dure un peu donc je ne suis pas à 100%, mais prendre soin de moi dans l'idée de ne pas crever trop vite c'est ma liberté mais en même temps je m'interdit trop d'excès donc je m'empêche d'être libre de faire la fête h24...
Choisir c'est renoncer, j'entends régulièrement ce "proverbe", est-ce à dire que choisir c'est limiter la liberté ? ou alors cela peut vouloir suggérer que la liberté est un potentiel... Actuellement pour moi même, la liberté n'est pas un fait et ne le sera jamais, je ne pourrais jamais m'envoler sans artifice comme les oiseaux, c'est plutôt une quête. Ou alors j'ai fait le choix de ne pas être libre ? Ce qui en fait est du ressort de ma liberté...
Peut-être qu'être libre à 100% n'est pas si confortable ?
Un de nos superviseurs, au taf, nous expliquait qu'un enfant qui n'a pas de cadre (pas de limite mise par les adultes qui l'accompagnent) vit quelque chose de très anxiogène.
Perso, je rêve de plus de liberté mais ce n'est pas un chemin facile, j'ai peur d'en perdre plus que d'en gagner...
La liberté ? 🥴
Il me semble parfois que la quête de liberté rend prisonnier.
Penser liberté peut nous conduire vers des désirs d'absolu inatteignable et nous rendre malheureux inutilement. Enfin je crois. J'ai toujours eu une conscience très aigue des freins multiples à la liberté rêvée. Il me semble que j'ai fini par choisir d'accepter la petitesse de ma liberté, et il me semble encore que c'est un combat quotidien pour la préserver. "Diego, derrière les barraux, libre dans sa tête..."
Dans mon ressenti, ce qui approche le plus la liberté telle que la décrit Zozotte, c'est la liberté dans le cheminement de nos pensées. Faire le tri, le choix, parmi le flot des possibles pensés. Ces choix là teintent nos actes mais ils ne pourront jamais leur donner l'ampleur que nos pensées auront. Le concept de liberté me fait penser à une montagne qui accouche d'une souris.
Être libre ce n'est peut être qu'avoir conscirnce de ses barreaux ??? Et les accepter ?
citation :
Être libre ce n'est peut être qu'avoir conscirnce de ses barreaux ??? Et les accepter ?
Welcome back @o0o!
Être libre c'est surtout comprendre nos barreaux, où ils sont, pour comprendre comment les ouvrir.
citation :
Penser liberté peut nous conduire vers des désirs d'absolu inatteignable et nous rendre malheureux inutilement.
Ce qui nous rend malheureux justement,ce n'est pas penser liberté, c'est penser des choses inutiles.
Choses inutiles c'est penser je ne peux pas voler.Non je ne peux pas voler car il faut se rappeler que je suis né dans un corps que je n'ai pas choisi.
Et ma première liberté c'est d'accepter ce corps,et en faire le moyen qui me permettra de vivre librement.
Librement oui, dans les limites de mon corps que je n'ai pas choisi.
Et le malheur c'est ça, penser des choses inutiles.
Après c'est aussi pour ça que l'homme a inventé l'avion,l'ULM,le deltaplane le parachute etc etc.Pour pousser plus loin les limites de son corps, mais c'est un autre débat.
citation :
il me semble encore que c'est un combat quotidien pour la préserver.
C'est un combat pour la comprendre, mais une fois assimilé,ce n'est plus un combat justement, c'est une libération.
@boul ton problème du voisin rejoint le reste, j'y reviendrai.
Pour la durée de sa vie tu as raison oui, prendre soin de son corps est une bonne chose,et ce n'est pas avoir peur de la mort, c'est différent.
Ne pas se demander combien de temps on vivra ne veut pas dire ne pas prendre soin de ça non.
A très vite donc.🙂
citation :
citation :avoir conscience que je ne suis pas libre me permet d'être plus libre
Et tu as encore entièrement raison!
C'est ce que nous enseigne Spinoza d'ailleurs.
citation :
Choses inutiles c'est penser je ne peux pas voler.
Pour ma part, conscientiser les limites de mon corps ne découle pas de choses inutiles me semble-t-il ?
Penser "je peux voler" parce que je prends l'avion me semble beaucoup plus inquiétant...
Et aussi, prendre soin de son corps (et de son esprit of course) dans l'idée de se donner plus de chances de ne pas mourir "jeune", implicitement pose la question de la durée de la vie mais on peut refuser de la conscietiser. Idem si on espère pouvoir profiter des ses petits enfants par exemple...
@boul,je parle de ne pas avoir peur de la mort,ce qui n'a rien à voir avec profiter de ses petits enfants.
J'ai un enfant aussi je sais ce que c'est.
On peut vouloir profiter sans penser à notre durée de vie.
Après avant que j'aille plus loin,parce que je vais aller plus loin,il faut bien comprendre une chose,ce que je fais la, c'est résumer énormément de choses,de pensées de philosophes qui s'étalent sur deux milles ans.
Alors pour aller plus loin il faut aussi que ceux qui veulent en savoir plus regardent aussi de leur côté,car je ne peux pas mettre 2000 ans de philosophie dans un forum.
Il faut aussi beaucoup réfléchir par soi même, beaucoup s'interroger et se renseigner plus sur ces philosophes si ont veux aller plus loin.
Je ne fais que porter les grandes idées et les grandes choses.
Je suis aussi témoin que ça marche, mais encore une fois,les croyances, vous n'êtes pas obligés de me croire.😄
C'est marrant ce truc de la durée de vie. Je n'ai jamais eu comme ambition de mourir tardivement. Je préfère de loin une vie intense même brève qu'une vie longue et ennuyeuse parce que je me serais restreint en pensant à l'avenir. Si je prends (enfin) soin de ma santé, c'est plus pour continuer à profiter des possibilités de mon corps, de ne pas me sentir diminué, que de mourir vieux. J'ai de loin beaucoup plus peur de vieillir que de mourir.
Mais c'est vrai que je n'ai pas d'enfant, donc encore moins de petits enfants. Donc... pfff...
Hello,
@paradox, je ne fais pas une fixette mais la question s'est posée à moi suite à une incompréhension entre des résultats d'examen médicaux rédigés en français par un spécialiste néerlandophone et mon généraliste francophone. Et ça serait mentir de dire que ça ne m'a pas fait flipper. Au final pas d'inquiétude ça devrait aller...
@zozotte, je ne voudrais pas que tu penses que je cherche la petite bête, le sujet m'intéresse, j'essaie de comprendre avec mes références qui sont très imcomplètes et mon vécu... En effet, tient qu'à moi de chercher le complément d'informations, je n'interférerai plus de la sorte dans le fil du fil ;)
Si zozotte attendait de nous que nous devenions des docteurs en philosophie, je crois que je préfèrerai me taire aussi.
J'aime bien lire ses sujets philo, j'aime bien lire son enthousiasme pour la philo, je trouve ça très vivifiant.
Voir apparaître la mort dans une discussion sur la liberté me touche.
@boul,il n'y a pas de soucis, c'est que c'est difficile pour tous le monde la vie tu sais, alors reste ici d'accord ?🙂
@o0o
citation :
Voir apparaître la mort dans une discussion sur la liberté me touche.
Oui ça touche et c'est tout à fait normal, c'est le contraire qui serait anormal.
Et tu sais,ce que tu dis sur la recherche de liberté qui rend malheureux c'est vrai,si on s'arrête en chemin,et c'est le cas ici,.
Alors c'est pour ça que je veux aller plus loin.
On s'aime tous ici,ne l'oublions pas.👍
Sinon on va faire simple, voulez vous que j'aille plus loin ou pas ?
Parce que vous savez, Hegel, entre autre,a bien démontré dans la phénoménologie de l'esprit, qu'une conscience malheureuse, c'est une conscience qui croit être arrivé au bout,qui est donc malheureuse car déçu,que de toute façon il ne sert plus à rien de chercher plus loin, parce qu'il n'y a pas de plus loin.La conscience malheureuse a compris beaucoup de choses, mais il lui reste l'essentiel.
Car justement, elle se trompe,il y a un plus loin,et ce plus loin c'est justement la que tout commence,car le malheur laisse place à l'exploration et a la découverte de nos forces, que l'on pensait soit inexistantes, soit obsolètes.
Non,rien n'est obsolète,et c'est à nous d'en décider,et c'est ça qui change tout.
Et c'est la que la conscience malheureuse se transforme en joie perpétuelle.
Mais il faut savoir aller plus loin,je veux bien le faire avec vous,ou sinon je vous invite à continuer de votre côté,et d'arrêter de penser que c'est impossible,car c'est peut être déjà ça le premier pas pour ne plus être une conscience malheureuse, et comprendre qu'être vivant est déjà une joie perpétuelle.
@zozotte, je pense que tout le monde ici présent est pour que tu continue, nos interrogations et questionnement font partie du chemin mais ne sont pas la fin de celui-ci 😉
@zozotte, oui tkt je reste ;) et je suis pour lire la suite.
@zozotte Ben oui, c'est toujours intéressant de partager ainsi ta recherche philosophique. Moi, tant que ça cogite vers quelque part, vers quelque chose, ça me botte.
Je vote pour aussi.
Tu fais une belle mise en bouche de Hegel !
J'en veux plus !
Je suis toujours assez mise mal à l'aise par la quête du bonheur, la joie, etc. Ce ne sont plus du tout mes objectifs. Ça ne me motive pas, j'y "crois" pas.
Par contre, j'ai envie, besoin d'avancer, d'aller au delà des prises de conscience un peu accablantes sur nos conditions d'existence d'animaux bipèdes. Je perçois parfois un espace de pensée allegé, un peu distancié, où il fait meilleur vivre sans pour autant perdre le contact avec nos pragmatiques nécessités.
Oui @zozotte, comme les copains, j'aimerais que tu continues. En fait, j'aime bien découvrir un peu des philosophes à travers ta lecture. D'autant que je suis à peu près sûre et certaine que je n'ouvrirai jamais ces bouquins-là. Ils sont vraiment tout en bas de la pile 😄
Ok🙂
Bon c'est vrai que je vous ais peut être mis l'eau à la bouche aussi !
Un peu de pression quand même, mais ce n'est que du positif.
Je fais une pause musicale, j'aime bien cette chanson, sauf que Sia se trompe,il faut qu'elle enlève son armure plutôt,et du coup,ce ne sera plus "unstopable today", mais bien "unstopable all days."
voir la vidéo
Allez à très vite pour la suite alors!
Allez je reprends en douceur,je ne pas si vous avez écoutés la chanson mais elle met bien dans le bain je trouve !
En douceur donc, vous vous rappelez l'exemple du pont plus haut,ou je met toutes les chances de mon côté pour laisser moins de place au hasard ?
Il y a beaucoup de choses la dedans si on regarde bien.
Et tu sais @boul, c'est ce que tu fais en prenant soin de ton corps,tu met toutes les chances de ton côté.
On sait que l'on va mourir,que nous sommes mortels,et toute notre force et notre liberté reposent la dessus.
Je le dis plus haut,la vie c'est ça,un mélange de déterminisme et d'interventions de moi,de mon corps dans ce monde.
Les deux sont liés,le hasard et mon intervention.
Ou est ma liberté la dedans ?
Elle est la justement,de partout, tout le temps.C'est ma liberté qui me permet de laisser le hasard au plus petit niveau,et c'est ma liberté qui me permet de me fixer un but, n'importe lequel et n'importe quand,et de traverser le hasard pour l'atteindre,ce but, dans le futur.
Et le futur n'est pas déterminé justement,je le façonne au présent, avec ma liberté.
Futur non déterminé veut dire liberté, mais veut aussi dire obstacle.
Pas d'obstacle sans liberté,les deux sont liés.
Et aussi,pas de mort,pas de liberté non plus ,car pas de forces,se sera la prochaine étape, peut être la plus dur,et pour passer de today à all days.
Et il restera les autres, qu'est ce qu'on fait avec les autres de tout ça.
Et il y a une autre étape sur le but que nous nous fixons, mais je crois que vos prochaines questions vont nous y mener tout droit.🙂
Ouais mais non ! attends, les autres ils sont pénibles quand même... On pourrait pas les changer les ôtres d'abord, les mettre à notre image (y'en a un qui a essayé déjà et on dit de lui qu'il est le tout puissant, ça doit être un bon plan !). 🤡
(Dsl, j'ai la tête pleine de conneries tout le temps ou presque, c'est mon anti stress.)
"Traverser le hasard" : je l'inscris dans mes phrases totems.
@zozotte Intéressant tout ça.
Mais il existe un nouveau courant de pensée que l'on appelle le compatibilisme, qui trouve compatible le déterminisme et la liberté, qui argumente que le libre-arbitre ne s'oppose pas au déterminisme.
Dans wikipédia, y a vraiment pas grand chose mais je copie ceci : "Michael Esfeld écrit que « Suivant le compatibilisme, il est essentiel pour la liberté de la volonté de ne pas se laisser entraîner par ses désirs, mais de réfléchir au type de volonté qu'on désire posséder »".
Et Monsieur Phi en parle dans une très longue vidéo qui est la troisième qu'il a fait sur la liberté. Les regarder toutes permettrait sans doute de mieux suivre ce qu'il dit sur le compatibilisme mais pourquoi pas commencer par ce passage, à 27:18. Les compatibilistes redéfinissent le libre-arbritre ainsi : exercer un contrôle sur ses actions quand il est permis de pouvoir délibérer sur les différentes options, que l'on soit déterminé par ci ou ça.
Je viens de revoir cette vidéo à partir de 27:18 et franchement, pas besoin de tout se retaper avant pour comprendre que finalement, oui, nous sommes relativement libres malgré le déterminisme.
voir la vidéo
@o0o tu as bien raison de garder cette phrase,car c'est une des plus importantes.
C'est bien "traverser" le hasard,et non le subir.
J'y reviendrai parce que tout est là où presque.
Quant aux autres, il y aura beaucoup à dire aussi,parce que ils sont pénibles,et pourquoi se ne serait ils pas eux qui changent ?
Parce qu'ils ne savent pas tout ça,ils ne peuvent pas changer parce qu'ils ne le savent pas.
@paradox ça rejoint aussi ce que tu dis sur nos choix,"pouvoir délibérer sur les différentes options,que l'on soit déterminés par si ou par ça."
C'est tout à fait vrai oui,mais il faut encore aller plus loin.
Chercher les différentes options c'est bien, mais la vrai liberté, c'est de pouvoir en créer de nouvelles options.
Sinon ce n'est pas une liberté, c'est juste s'adapter, c'est totalement différent et c'est ça qui change tout,et qu'il faut bien comprendre.
Je cherche les différentes options,je m'adapte oui, mais si ça ne me suffit pas,je les changes ces options.
STOOOOOPPPPP !
N'en jetez plus, la cour est pleine.... je ne sais pour les autres mais moi ma cour est pleine. Va falloir que je me mette sur pause pour pouvoir vous suivre !
🥴
Bon en tout cas, c'est vachement intéressant tout ce que vous nous donnez à penser.
Merci !
Ok @o0o, j'allais en rajouter la.🙂
Ce n'est pas grave tu as bien raison de dire stop.
Je dis juste un truc et puis on fait une pause d'accord ?
Et puis on reprend quand vous le sentez, dans un moment.
Je parle plus haut de vrai liberté.
C'est quoi une vrai liberté ?
C'est le contraire d'une fausse,et une fausse liberté, c'est une liberté aliéné,une liberté qui s'appuie sur quelque chose qui ne vient pas d'elle, consciemment ou même inconsciemment.
Une valeur, une morale etc etc.
Une vrai liberté n'est pas aliéné,ni consciement ni inconsciemment,et ni par les autres ni par le monde.
C'est ça la vrai liberté,elle ne se repose que sur une seule chose,son corps,car c'est la seule chose qu'elle n'a pas choisie,elle est donc bien obligé de faire avec.
Elle ne vole pas, mais elle peut faire beaucoup de choses !
A très vite alors on fait une pause !👍
Édit : encore un p'tit truc 🙂
L'angoisse, l'angoisse.
La découverte de la liberté entraîne chez l'homme une angoisse, qu'il faut apprendre à dépasser.Une angoisse et un vertige.
C'est ce que tu es entrain de ressentir @oOo, c'est tout à fait normal,et c'est bon signe.😉
@zozotte
Non, mais je déconne. Va à ton rythme.
Je n'aurai bientôt plus trop le temps de participer (c'est chiant d'écrire avec un téléphone) mais je pense pouvoir, grâce à mon insomnie, trouver le temps de lire vos échanges.
Va à ton rythme. Je suivrai au mien ! 🙂
Ah ben oui, mais je veux pas casser l'élan de l'équipe...
Spoiler (cliquer pour lire)
Suis pas d'accord sur ce que tu dis de "mon" angoisse. Elle est bien plus ancienne que son lien avec la liberté. Elle a au moins 50 ans, je me demande même si elle n'aurait pas une source épigénétique donc elle relève d'une forme de déterminisme singulier 🤡
"la liberté entraîne chez l'homme une angoisse," ça me fait penser à cette phrase de Watzlawick :
"Notre capacité à l'autonomie est si atrophiée que la peur de notre liberté est la plus rationnelle de nos phobies."
"la vrai liberté, c'est de pouvoir en créer de nouvelles options."
Certes, l'imagination quoi, la créativité.
La liberté fait peur oui,il y a beaucoup à en dire.
Elle fait peur car elle nous met devant nos responsabilités,et le déterminisme, d'un côté, est donc plus apaisant.
Si tout est déterminé je n'ai pas de responsabilités, c'est plus facile.
Mais une fois passé cette angoisse,on y voit plus clair.
Nos responsabilités oui,mais du coup, notre liberté aussi.
Après @paradox tu dis "Certes, l'imagination quoi, la créativité."
Oui, tout commence par la, mais ce n'est que le début justement, rappelons nous,joie perpétuelle.🙂
@o0o je suis d'accord avec toi,50 ans d'angoisses.Mais rien est irréversible tu le sais.🙂
@paradox tu sais faut que je te dise,tu te rappelles quand on parlait de Nietzsche sur le forum au début que je le découvrait ?
Je disais en être déçu parce que je le trouvais hautain, et qu'il ne répondait pas à grand chose finalement ?
Tu m'avais vite fait comprendre que je faisais fausse route,et tu avais raison.
J'avais donc creusé plus,ce qui m'a permis de découvrir plein de choses dont j'allais passer à côté.
Et plus tard ensuite, je découvrait Sartre,et cette fois, je disait que j'avait beaucoup aimé.
Et la, c'est toi qui n'étais pas emballé.
Alors voilà,tu sais,tu es passé à côté de beaucoup de choses en passant à côté de Sartre je crois, comme moi avec Nietzsche.
Je passe un lien plus bas d'un livre qui n'est pas trop célèbre je crois, qui fait suite à l'être et le néant.
Il a été publié après sa mort,pour répondre aux critiques sur l'existentialisme qui ne serait pas assez concret,et il y répond bien:
Cahiers pour une morale
Je te dis ça pour embrayer sur l'imagination dont tu parlais,ce n'est pas ça non,ce n'est pas l'imagination, c'est bien un choix de vie.
Des choix de vie qui ne dépendent que de nous.
Je me projette dans le futur avec ce que je décide aujourd'hui.
Il y a de la résistance oui,le monde et les autres, mais je fait mes choix et prend mes décisions, en toute connaissance de cause, et à chaque instant.
Encore une fois,la vie c'est des possibilités.
Sartre appelle ça le néant.
Entre le monde,les autres et moi il y a du néant.
Le néant n'est pas rien,ce n'est pas un vide, c'est une petite couche d'inconnue qui va me permettre d'avancer dans la vie.
Je vais me servir de ce néant pour crée mon avenir.
A mesure que je vie, je transforme le monde qui m'entoure avec ce que je désire.
Il y a des obstacles oui,et c'est à moi de décider de ce que j'en fais.
@zozotte Quand je parlais d'imagination, c'était pour embrayer sur ce que tu disais, qu'on peut créer les options qui nous manque. Les imaginer pour les mettre en pratique. Le monde est dans ta tête, ensuite est dans tes mains.
Ok @paradox,tu as embrayé au top alors et c'est moi qui ne l'ai pas compris.😄
On est donc à l'étape de nos choix,on a bien avancés.
Reste a comprendre, peut être je ne sais pas,que la seule limite à notre liberté c'est la mort.
Et ensuite, plus qu'à comprendre ce que je fais des autres avec ma liberté.😉
Un petit mot sur l'angoisse encore c'est important.
L'angoisse est une peur de l'avenir, peur de quelque chose qui n'existe pas encore,et même des fois, peur de quelque chose dont on ne sait même pas quoi.
C'est ça l'angoisse,une peur d'une peur,une peur d'avoir peur ou une peur d'avoir mal.
C'est donc une peur de quelque chose qui n'est pas encore la.
Avoir mal ça fait mal oui, mais on sait pourquoi,et ça passe, c'est au présent, et ça ne dure pas.
Mais avoir peur d'avoir mal ça ne passe pas, c'est au présent continuellement,et ça passe des fois seulement une fois que l'on a bien eu mal,ou même que non, finalement on a même pas eu mal,nous avons angoissés pour rien, ça n'a pas fait tant mal que ça.
En tous les cas, l'angoisse nous fait plus souffrir que le reste, quoique se soit.
C'est très important à comprendre.
L'angoisse est une peur de quelque chose qui n'est pas encore la.
Après quand je dis "ma responsabilité",il faut bien comprendre que je ne parle pas du passé,le passé c'est le passé,et à cette époque,je ne le savais pas que j'étais libre.
C'est donc bien à partir d'aujourd'hui, d'ici et maintenant,que c'est ma responsabilité.
Et c'est la que commence à apparaître la joie.
Ma responsabilité, à partir d'ici et maintenant,le passé est derrière nous et il le restera,et peu importe.
Et tout change désormais,je prends les manettes.
Mais rassurez vous, ça se passe très bien justement.🙂
Je vais me permettre un bémol dans le cheminement de ta pensee sur l'angoisse.
L'angoisse/la peur ont un support physiologique, elles s'incarnent. Les maitriser par la seule force de la pensée est rarement à notre portée sauf à être des maîtres yogi, maîtres en méditation, ou maîtres en chaipaskoi. Ça demande beaucoup d'entraînement pour des résultats assez aléatoires et/ou variables en fonction des expériences de vie, des traumatismes, de l'âge des traumatismes. Les facteurs sont nombreux. Quand le corps réagit, c'est plus difficile de rester maître des peurs même si la rationalisation peut être un outil intéressant, il ne faut qu'elle induise un déni, un refoulement de ce vécu, de ce ressenti.
De même que le passé n'est pas passé puisqu'il est inscrit dans des tablettes, sur un support qu'est la mémoire, c'est en nous, dans notre présent.
@o0o je ne suis pas un maître Yogi, mais si tu veux je suis un maître moi même.
Et qu'est-ce qui t'empêche de l'être?
Les facteurs sont nombreux oui, ça demande de l'entraînement oui bien sûr.
Il faut donc s'entraîner oui.
Et pour le passé,il est dans la mémoire, dans notre présent oui.
Alors on en fait quoi ?
On se dit encore et toujours "Oula mon passé il est dur",ou on se dit une bonne fois pour toute "c'est bon j'en ai marre de me traîner ce boulet, j'ai envie de passer à autre chose."
Je m'en sert d'une force, d'un tremplin, pour aller de l'avant,et j'arrête d'en faire un boulet.
Pour devenir maître toi même oui.
Ce que je veux dire, c'est qu'il ne suffit pas toujours de le décider pour y réussir. Pour expliciter plus : tu ne peux pas forcer ton coeur si tu es insuffisant cardiaque de la même façon que quelqu'un qui ne l'est pas.
Et l'angoisse, ça peut être pour le psychisme ce qu'un infarctus du myocarde est pour le coeur. Ça peut laisser des séquelles et réduire le potentiel à venir.
@zozotte L'idée est bonne mais tu sais bien que c'est plus facile à dire qu'à faire. C'est pas pour rien que la psychothérapie s'occupe d'autant de gens et que les marchands de bien-être fleurissent (et s'enrichissent sur le dos du mal-être).
Mais je vais aller plus ou moins dans ton sens, je vais y aller de mon philosophe préféré, médecin généraliste et psychosomaticien.
"Les états d'angoisse sont des états de plaisir camouflé, l'angoisse n'est qu'un amusement métamorphosé, ça parait comique. Ce n'est que parce que l'être humain devient raisonnable, c'est-à-dire qu'il devient abruti et lâche, qu'il n'a pas le courage de jouir de l'angoisse, c'est un triste chapître. L'angoisse n'est rien de méprisable ni de dangereux.
À supposé qu'il fut possible d'être libéré par quelqu'un d'autre, alors on devient son esclave. Le médecin est une béquille, une béquille libère-t-elle ? C'est de l'orgueil si on suppose que l'on est libéré. Nous sommes dépendant de celui qui nous aide aussi longtemps que nous voulons faire de lui un esclave.
C'est avec nous-même que nous devons être d'accord, nous aimer, nous vénérer, nous haïr, nous abominer, ce n'est qu'après que vient l'autre. La liberation commence par un mariage interne entre les soi-disants bien et mal, c'est de l'orgueil pur et simple si on parle du mal, ça n'existe absolument pas.
Un être humain qui est sincère avec lui-même n'est plus malade, soit il devient bien portant, soit il meurt. Celui qui préfère rester malade n'est pas sincère avec lui-même.
On ne comprendra jamais rien à la maladie tant qu'on distingue le bien et le mal, ce sont des dispositions de la police, de la famille et de l'état. Mais inutilisable dans la vie intérieure."
Georg Groddeck.
C'est un peu décousu parce que c'est un collage de quelques phrases de ses conférences qu'il faisait à ses malades dans son sanatorium (qu'il surnommait "Satanarium"). Et avec lequel j'ai fait une chanson que j'avais mise en musique. Ce n'est qu'un extrait.
@paradox ce n'est pas décousu c'est top !
Et je partage entièrement,et c'est tout à fait vrai ça:
citation :
Nous sommes dépendant de celui qui nous aide aussi longtemps que nous voulons faire de lui un esclave.
Tout à fait vrai oui,et profond.
Je ne veux pas vous rendre dépendant ni devenir votre esclave.😄
Ça rejoint ce que je disais plus haut à @Surderien, est-ce de l'amour propre de l'ego,de l'altruisme ou un mélange de tout ça d'aider les autres,je ne sais pas.
Mais on en revient toujours au même,on aide les autres jusqu'à ce qu'ils disent que ce n'est pas si simple, ou on les rend dépendant, ou on devient nous mêmes esclaves en aidant les autres.
Aussi oui ce n'est pas si simple, non bien sûr que non,mais encore une fois, une fois qu'on sait ça, on fait quoi ?
Moi je veux bien continuer ce fil, c'est comme vous voulez, mais il faut s'entraîner oui, bien sûr.
Et vous savez, ça fait peut être trois ans que je m'entraîne dessus, alors en un seul fil de discussion c'est normal que ça semble trop simple.
Ce que je veux dire c'est que oui ,@o0o,je suis peut être un peu dur, mais c'est parce que je t'aime bien que je suis dur.
Mais tu sais, s'il faut s'entraîner, c'est bien que c'est possible justement.
Non, t'es pas dur avec moi. Je ne ressens pas tes propos comme dur, mais juste un peu incomplets sur les descriptions de l'angoisse. Moi, je suis une cause perdue, seul un cierge à Ste Rita, m'apporte encore, par un effet placebo, un peu de mieux. 🤡
Et moi je suis encore plus têtu qu'un cierge a Ste Rita !😄
Et c'est aussi pour ça que je disais qu'on était une équipe, comme ça il n'y a ni esclaves si depandants.
Et oui pour l'angoisse en quelques lignes c'est difficile, encore une fois pas facile de faire rentrer 2000 ans d'histoires en un forum.
Mais l'essentiel est bien la, alors on s'entraîde ET on s'entraine.
Je crois que je vais continuer donc d'aller plus loin.
Ben oui encore !😄
Mais d'abord je voudrais vous partager deux choses, d'abord en fait c'est peut être bête, mais je suis surpris qu'on me dise à chaque fois "c'est pas si simple".
Ben non c'est pas si simple, sinon ça se saurait bien sur,et aussi comme dit @paradox, il n'y aurait pas tous ces métiers liés au bien être.
Alors non c'est pas si simple, mais justement,il ne faut rien lâcher.Parce qu'en lâchant c'est sur que ça ne va pas être simple.
C'est pour ça je suis surpris à chaque fois,non ce n'est pas simple,bien sûr que non, mais ça ne doit pas nous arrêter, bien au contraire.
Demain est un autre jour, et après demain un autre,et encore et encore.
Faites vous confiance, c'est tout ce qu'il vous manque, faites vous confiance.
Bon,voila désolé pour ce virage,je reprendrai donc la ou l'on en était,on fait quoi avec les autres de cette liberté ?
Ha oui et aussi, j'ai enfin compris pourquoi j'essayais d'aider les gens, c'est parce que c'est beau,et puis c'est tout !😄
A très vite pour la suite.
Je fais une dernière pause avant d'aller plus loin.Aussi,@Fropop @Juliette. @boul,ou même d'autres,je ne sais pas où vous en êtes, j'espère que ça va, n'hésitez pas à le dire sinon.Promis je ne serais pas trop dur avec vous !🙂
En tous les cas il faut bien comprendre ceci,a partir de maintenant,les regrets et les remords n'existent plus.
Je suis aux commandes,je décide de mes actes,je sais que je suis libre,et que les autres aussi, sauf qu'ils ne le savent pas forcément.
J'ai compris tout ça, et j'agis dans le monde en toute connaissance de cause, plus de regrets ni de remords.
Il faut que cela soit très clair avant d'aller plus loin.
Oui @zozotte, je suis, y'a pas de problème. Tu peux continuer 🙂
Je trouve super intéressant ce que nous suggère ce Georg Broddeck cité par @paradox, même si effectivement il y a des phrases décousues. Je médite, je médite...
@Juliette.
Groddeck, pas Broddeck. C'est issu de Conférences psychanalytiques à l'usage des malades. Il a appelé ça psychanalytique parce qu'il a découvert Freud mais s'en est détaché, s'est même brouillé avec lui et employait plus le terme de psychothérapie ou de traitement psychique des maladies organiques. Il est considéré comme le père de la psychosomatique moderne.
Au cas où cela t'intéresse, vu comment ça te fait méditer, ces conférences, c'est trois tomes. Il en faisait une par semaine pour ses malades. Pendant trois ans. Son traducteur préconise d'en lire une par semaine, du coup, c'est trois ans de lecture.
Mais une bonne introduction, c'est Georg Groddeck et le royaume millénaire de Jérome Bosch de Roger Lewinter.
Et son livre le plus connu, c'est Le livre du ça. Ça se lit bien. Ce sont des lettres fictives à une amie. En fait, ce sont ses réfléxions issu de ses découvertes empiriques de son activité de médecin et les transcriptions de ses discussions avec Freud et aussi avec sa femme. Il a une vision matrocentriste de son approche contrairement à celle phallocentriste de Freud.
@zozotte Je profite de ta pause pour une petite bafouille sur mon philosophe préféré. Encore un collage de phrases issu cette fois d'une dizaine d'auteurs et de moi-même pour articuler tout ça.
Début vingtième. Petit-fils maternel du premier historien de la littérature allemande, fils de médecin critiquant le commerce de la médecine et qui aurait influencé Nietzsche, romancier, critique d'art, acteur social, psychothérapeute et surtout médecin généraliste, appelé « le guérisseur » par les gens de Baden-Baden, vulgarisateur de sa médecine, diète, hydrothérapie, massages, et du traitement psychique du corps, il a dédié sa vie à la santé de ses patients dans son sanatorium.
Plus proche de Spinoza que de Freud, précurseur d'un Deleuze ou d'un Lyotard, il nous balance des évidences qu'on s'empresse d'oublier tant elles sont insoutenables à force de toucher juste. Il fut le premier dans l'histoire de la médecine moderne à utiliser des méthodes psychologiques pour le traitement des affections organiques et fonctionnelles, et cela avec un étonnant succès. Les sempiternelles controverses sur l'unité de l'âme et du corps et les problèmes du "parallélisme psycho-physique" trouvaient leurs solutions dans son expérience quotidienne avec ses patients. Et comme chaque cas faisait réapparaître la vérité de cette découverte selon des voies plus ou moins tortueuses et inattendues, il se mit à élaborer cette vision de la vie que nous offrent ses écrits. Tendres, fantasques et choquants, ils renferment la plus étrange de toutes les philosophies psychologiques : le Ça : instance indivisible présente dès la conception, le moi n'émergeant qu'à la troisième année.
« C'est grave que l'expression "corps et âme" se soit répandue dans l'humanité ».
Le corps et l'esprit ne sont pas deux entités séparées et, tout comme l'inconscient, la conscience, la forme du nez, la démarche ou la maladie, ils sont une forme d'expression du Ça. Ce n'est pas nous qui vivons, « nous sommes vécu par le Ça ». Expression délibérément floue empruntée à Nietzsche, reprise immédiatement par Freud qu'il a dévoyée et réduite à la pulsion.
Toute maladie physique est une maladie psychique et inversement.
La maladie est un des multiples modes d'existence, une manifestation de vie, elle sert à résoudre un conflit intime. La maladie organique a un sens, elle est le signe de son rapport au monde et à soi, elle est une solution, problématique il est vrai, aux conflits qui ponctuent notre existence, elle permet de se sentir mieux que l'on ne pourrait sans elle. Elle est un moyen d'occulter ce qui, en nous, nous dépasse : le monstrueux, la folie, l'inhumain.
Il incombe au médecin non pas de guérir mais de soigner, de prendre soin, c'est-à-dire de créer en collaboration avec le malade les conditions de la santé pour réactiver le désir du processus de guérison. Il est allé jusqu'à créer des coopératives d'achat alimentaires et immobilières pour ses patients indigents.
Croire que la santé peut s'acheter est une illusion. La médecine mécaniste la réduit à un problème technique et à un secteur de marché.
Groddeck redonne à la maladie organique sa dimension existentielle, une manière d'être au monde qu'on peut influencer favorablement si on parvient à en comprendre la signification. La maladie, en ouvrant sur les aspects cachés de l'être, constitue le mode d'accès par excellence à la connaissance de soi.
Elle est un langage, une forme d'expression, un chemin par lequel on retrouve en soi l'enfance et la violence de ses passions. Et comme toute autre forme de création, elle est nécessaire au maintien de la santé ou à la survie d'un être. Il est clair qu'écrire, peindre, faire de la musique, offre à la violence du Ça un plus agréable lieu de visibilité.
Et si la croyance en le libre arbitre est pour l'humain une condition de vie qui nous est imposée par le Ça, l'oeuvre d'art démasque cette croyance et par là, libère. La maladie est certes une création, mais c'est une oeuvre d'art ratée, monstrueuse, car elle emprisonne l'être humain dans ses contradictions et son ambivalence.
Pourtant, « il vaut mieux une bonne grippe qu'un mauvais roman ».
En même temps que se soigner bel et bien, ou accepter se faire aider, nous devons accueillir la maladie, qui est un processus de guérison et l'interpréter comme on interprète un rêve, avec le courage d'explorer ses gouffres intérieurs.
Le grand avantage du malade organique, c'est qu'il a toute sa tête pour chercher ce que Ça lui raconte, tout en sachant que sa conscience tentera de refuser de comprendre. Demandez-vous à quoi vous pensiez, ce que vous venez de voir ou d'entendre au moment d'une brûlure à l'estomac, d'une torsion de cheville ou du lâcher d'une tasse sur le sol, et laissez vous aller aux associations. Il faut s'entraîner, ça devient un jeu qui fait du bien. Qu'est-ce que vos maux vous empêchent de faire ? Ou vous permettent ? La faiblesse peut être une force.
Mais attention ! le Ça ignore tout de la logique linguistique. Un calcul rénal ne s'interprète pas comme un mauvais "calcul" dans sa vie, il signale par une évacuation douloureuse que le Ça désire connaître le plaisir de l'accouchement.
Ce pata-psychanalyste semble avoir fait de l'inconvenance son bistouri favori, engageant chacun à se livrer au chapelet prodigieux de l'association d'idées, à rompre les frontières, fouiller l'intime, culbuter, perdre pied, bref s'abandonner à la frénésie des analogies, des images, des métaphores.
La poursuite de la santé est indissociable d'une éthique fondée sur le plaisir et notre Ça n'a aucune notion du bien et du mal. Groddeck opère une déconstruction de la maladie afin que chacun puisse se reconstruire autour de symboles qui sont, mieux que tout jugement moral, un point d'ancrage autour duquel l'être humain peut combiner ses composantes infantiles et adultes, masculines et féminines, folles et raisonnables, humaines et inhumaines, autour duquel il peut opérer une intégration à soi et se constituer sans le support de la maladie, qui n'a plus de sens.
Un patient dit un jour : "Il ne nous a pas seulement guérit, il nous a libéré".
C'est par un usage adéquat de la parole, véhicule de symboles, révélation de soi, qu'il a opéré des changements et, par là, amené ses patients à guérir, ce qui est apparu comme la pire des subversions à l'ordre médical et psychanalytique qui, à l'époque, bien entendu, n'a pas reconnu son efficacité thérapeutique.
Notre inconscient ne sait pas si on est un homme ou une femme, la bisexualité (le fait que l'on soit bisexué, par forcément bisexuel) est une réalité intrinsèque de l'être humain et sera une des bases de sa thérapie décrite comme "matro-centriste". Cette positivité du féminin fait encore hérisser bien des poils.
Se déprendre de ces masques, c'est renouer avec l'enfant que l'on porte en soi, retomber dans l'enfantin est le but ultime de la vie, la trame de tout ce qui nous permet d'être créateur du monde et de nous-même. Il vitupérait les adultes qui se prennent pour des adultes. Il oppose à l'homme oedipien le pervers polymorphe. La génitalité n'est pas le centre de la libido.
Ses écrits nous apprennent la sensibilité du médecin autant que du patient. Le praticien doit traiter le malade, pas la maladie.
La notion de médecin n'a rien a voir avec le diplôme, est médecin toute personne à qui quelqu'un demande de l'aide.
Son oeuvre exclut tout dogmatisme, laisse libre cours à l'imagination et n'est, d'un certain point de vue, qu'une fantaisie, mais ce n'est pas une fantaisie intellectuelle, elle ne cherche pas tant à prouver une théorie qu'à nous faire découvrir sa pratique, qu'à éveiller chez les autres ce pouvoir de perception qu'il a découvert en lui-même.
Clown désinvolte, fossoyeur illuminé, il renoue, par l'imaginaire, la part de folie et d'enfance que chacun a en soi. Son impertinence joyeuse captive et son style gaillard engage à la vigueur, dévoile le merveilleux de la vie. Il mêle la passion conquérante de Don Quichotte, les mots de Freud qui l'arrangent, l'imagination de Bachelard, le naturalisme de Goethe, la verve de Rabelais et l'humour d'Ubu.
Il raillait la spéculation immobilière, fustigeait le pouvoir de la famille et de l'état, outrageait le monothéisme.
Il a dû fuir l'Allemagne nazie et voulait donner une corde à cette vieille Europe pour qu'elle se pende. Il ne concevait pas un progrès politique et social qui ne soit un retour à la nature et à l'érotisme, l'idée de l'abolition de la prostitution outrepasse les limites du ridicule, les lois contre l'homosexualité sont les plus absurdes de tous les temps, les mères devraient apprendre à leurs fils à faire correctement l'amour aux femmes et son premier journal s'appelait « SATANARIUM ».
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@paradox
Merci pour tes écrits.
C'est toujours succulent.
😉
@zozotte est parti loin devant...
Avec la chaleur, faut pas trop vite partir en tête. À votre santé 😅
@paradox👍
Merci pour ça,tu m'aide beaucoup dans ce fil tu sais,et ces écrits sont magnifiques et résument tellement de choses, ça fait du bien merci Para !
@Surderien je ne suis pas devant, c'est juste que je me suis beaucoup entraîné justement !
Et du coup je me met la où j'ai envie,et derrière je suis bien aussi.😄
Pour continuer cette pause magnifié par Para je remet un peu de musique,et dîtes vous ça en l'écoutant :
Devenez vous même cette étoile,ce soleil,ce roi ou cette reine,et pas demain, mais bien Aujourd'hui.
voir la vidéoLa joie perpétuelle n'est pas loin,je vous le dis.👍
Woudjou @paradox 😄 ça décoiffe ! On sent bien qu'il y a plein de bonnes pistes chez ce Groddeck...
Spoiler (cliquer pour lire)
Suis pas fan des interprétations genre celle du calcul rénal et de la colique "frénétique" lié au ça qui veut tenter l'expérience de l'accouchement. Ça a donné des nawaks dont nombre de psychomachinchoses se sont nourris. Mais j'ai pas bien compris si c'était Groddek qui disait ça ou les autres mouvances psychanalytiques dans lesquelles y'a ce type d'interprétations. @paradox
@o0o
C'est Groddeck. En soignant une patiente qui revenait tous les deux ans avec un nouveau calcul. Et quand ils ont ensemble mis le doigt sur ce désir d'accouchement, elle n'est plus jamais revenu.
Le truc, c'est que ce sont des histoires personnelles et que faire un tableau en disant que si t'as mal là, c'est à cause de ça, n'a aucun sens.
C'est entre autre pour ça que je n'ai jamais ouvert de fil sur la psychosomatique, tellement de conneries sont dites, tout et son contraire.
Mais Groddeck avait un tel taux de réussite depuis qu'il a découvert ça que c'est plutôt à lui que je fais confiance. Et sa philosophie de vie me parle, en dehors de tout ça.
N'empêche, j'ai par trois fois auto-analysé mes maladies et réussi à en parler et pouf, disparues. Et j'ai gardé cet exemple parce que justement, c'était deux fois lié à mon désir d'enfantement (moi qui ai toujours refusé d'être père).
Mais Groddeck a aussi dit à des médecins qui voulaient qu'il monte une école : « Les disciples aiment que leur maître reste immobile, tandis que je prends pour un imbécile celui qui souhaiterait que je dise demain la même chose qu'hier. Si vous voulez vraiment me succéder, regardez la vie par vous-même et dites honnêtement au monde ce que vous voyez. »
T'es-tu posé la question du nombre de personnes qui n'ont fait que 2 crises de calculs rénaux et qui n'ont jamais été soignées par Groddeck ? Je crois que, sans dénigrer la qualité des soins que Groddeck prodiguait à ses patients, cet exemple clinique ne peut être pris pour preuve d'une quelconque efficacité. Si ça se trouve à la troisième crise, elle a changé de médecin...
L'important à retenir de tout ça, c'est qu'il n'y a pas une réponse,mais des réponses.
Et que la règle numéro un, c'est s'écouter.
Dites, vous voulez faire un truc pour ce weekend ?
Ce weekend,vous vous dîtes invincibles, tout le weekend.
Invincible oui,instopable, tous le weekend.
Vous allez faire les courses avec le sourire jusqu'aux oreilles,vous faites sourire les gens juste en leur souriant, vous allez au coiffeur et racontez encore plus de potins que la coiffeuse,vous égayéz la journée de la caissière du supermarché,etc etc.
Bref,ce weekend vous êtes invincible,et ça se voit rien que sur votre tête.
Elle est relevée, légère,et rien ne peut vous arrêter.Tout vous enjouie, même la queue dans le magasin.
Juste pour ce weekend, pour voir, ça vous dis ?
Et après,on reprend ce fil, très sérieusement.
Et rassurez vous,ce n'est pas pour dire qu'il faut être toujours gais hein, non non.😄
C'est plutôt juste pour se détendre un peu et prendre un peu de confiance.
Invincible pour un weekend c'est possible non?
Rah o0o partie.
Raaaah!
C'est pénible les forums parfois vous savez.
Bon s'il y en a qui veulent essayer ce weekend, se serait chouette,je faisais ça pour m'entraîner,ça marche du tonnerre et ça devient naturel finalement.
Mais je reprends ou l'on en était donc, j'ai compris que je suis libre,les autres aussi, sauf qu'ils ne le savent pas forcément.
Mais maintenant que je suis libre,je les vois différemment,je les comprends beaucoup mieux.
J'ai compris ce qui m'empêchais d'être libre, alors je comprends tout à fait cela chez les autres.
Et ça m'aide pour prendre mes décisions dans ma vie.Je comprend quelles seront les résistances des uns et des autres, selon les projets que je décide,je m'adapte comme je le souhaite.
Aussi,je disais plus au début de ce fil que notre liberté est encore plus grande avec celle des autres,et c'est tout à fait vrai.
C'est ce qu'il faut bien comprendre ici.
Dès que je vais exiger quelque chose à l'autre,il va se sentir attaqué dans sa liberté.
Exiger quelque chose à quelqu'un, c'est déjà l'aliener.
Si quelqu'un me bloque devant mon projet et que j'exige de lui quelque chose,il va se sentir aliéné dans sa liberté,se fermer,et mon projet va échouer.
Si j'utilise la force, c'est ma liberté qui va en prendre un coup,parce que je deviendrais un oppresseur.Et au fond, vous savez,un oppresseur n'est pas libre.Un oppresseur est dépendant de son opprimé, c'est important de bien le comprendre.
Si j'utilise la force pour arriver à mon projet,je perd ma liberté au passage.Je gagne un projet, mais je deviens aliéné par celui que j'oppresse, ça ne peut qu'être négatif à long terme, pour tous le monde.
J'ai aussi l'option de demander la pitié a l'autre,je met dans les mains de l'autre l'avenir de mon projet,je lui donne ma liberté en quelque sorte.
J'échange ma liberté contre mon projet.
Dernière option et la meilleure,faire de mon projet un autre projet, différent,mais incluant l'autre,en faire un projet commun.
Changer mon projet avec l'autre, chacun garde sa liberté,et le projet devient plus grand,et commun.
Beaucoup de choses la dedans je sais, dîtes moi si c'est clair ou non,je crois que oOo et son départ m'on fait mettre beaucoup de choses en un seul message,mais n'hésitez pas à poser vos questions.
Aussi @boul, je me souviens de ton histoire du voisin bruyant.
Tu parlais qu'il faudrait une société parfaite pour ne pas faire appel à la loi,et tu as raison.
Pour une société parfaite,il faut que tous le monde comprenne bien tous ça,et c'est pas pour tout de suite.
Et d'ailleurs dans une société comme celle la,la loi devient obsolète,tout comme le droit.
Car aussi,le droit est écrit par une partie de la société,et souvent l'autre côté de cette société n'est pas d'accord avec, ça ne peut pas marcher,et ça aliéne encore les libertés des uns et des autres,donc ça fait encore reculer la société parfaite.
C'est un serpent qui se mord la queue.
Mais donc Boul tu sais pour ton voisin, j'ai moi même appelé la gendarmerie une fois, ça fait bizarre,je l'ai fait car toutes les semaines nôtre fils était en pleurs et avait peur à cause du bruit,et ça se tendait de plus en plus entre des voisins.
J'ai donc appelé une nuit,et tout est rentré dans l'ordre.
Ma liberté s'en porte bien, et celle du voisin aura peut être compris qu'il y a aussi des autres dans ce monde,le début d'un projet commun?🙂
@zozotte o0o disait sur son fil qu'elle se met en pause et qu'elle nous dit à très bientôt.
"La liberté des autres étend la mienne à l'infini". Je ne sais plus si c'est Louise Michel ou Élisée Reclus, ou... pfff, je sais plus. En tout cas ça vient de la Commune.
Mais qu'est-ce qu'une société parfaite ? Ce dont je suis sûr, c'est qu'une société idéale n'existe pas.
Se passer de lois ? En tout cas il faut des règles. Le principe étant que ses règles soient prises d'un commun accord. Et c'est le respect de ses règles qui peut construire une liberté commune, c'est ce qu'on s'est dit ensemble qui commande (même si l'on peut accepter des exceptions si c'est pas grave, mais ça se discute), alors il n'y a pas coercission.
Mais plus il y a de monde et moins c'est facile à mettre en place. Se mettre d'accord sur des règles avec son voisin, y a moyen. Que 68 millions de personnes soient d'accord sur tout, ben bonne chance. C'est pour cela qu'est née l'idée d'une société qui part de la base vers le haut et pas le contraire.
Mais il y a un hic quand c'est le groupe qui commande. Désolé de venir avec la politique mais ce que tu amènes plus haut est une de bases de la philosophie politique qui a amené des gens à réfléchir sur tout ça. Je vais pas développer mais c'est exactement pour ça qu'il y a eu un schisme à la deuxième internationale. Entre les anars et les communistes, ou plus exactement entre les communistes libertaires, anti-autoritaires et les Marxistes. Et il y a des schismes à n'en plus finir entre ces différentes philosophies et leurs mises en pratique. Par exemple entre les anars communalistes, conseillistes et individualistes (au sens philosophique du terme : "L'individualisme est une conception philosophique, politique, morale et sociologique où l'individu occupe la place centrale, par opposition aux théories holistes, qui font au contraire prédominer le groupe social." )
Et tout ça a construit des dogmes. Pour parler des extrêmes, le Marxiste a généré un socialisme dictatorial, l'individualisme peut aller jusqu'au libertarianisme (les libertariens), la version la plus extrême du capitalisme libéral ( même ça se divise en libertarien de droite et libertarien de gauche, ou en capitalisme anarchiste, héhé !).
Ma position, c'est que peu importe dans quelle société je vis, je n'en fais qu'à ma tête et j'évite de trop faire chier le monde pour pas qu'il me fasse trop chier. Une recherche permanente d'équilibre. Rester à cheval sur ses principes est le meilleur moyen d'en rester prisonnier.
Beaucoup de choses @paradox oui.
Et tu dis:
citation :
Et tout ça a construit des dogmes
C'est exactement ça oui.
Tout ça,et des dogmes.
Tout est la,nous sommes constamment aliénés par une société que nous voulons parfaite.
Que faire pour que cette société fonctionne ?
Se mettre en retrait pour laisser place à cette société ?
Ou se mettre plutôt devant, pour porter les valeurs qui me semblent les meilleurs pour cette société ?
Ou suivre simplement les lois qui me sont indiqués, sans que je n'ai eu de mots à dire?Mais si ces lois ne me plaisent pas ?
Encore une fois,je ne choisis pas de naître,et je ne choisis pas non plus d'être libre, c'est comme ça, ça me tombe dessus.
Et c'est pour ça que quoi que je fasse, ou quoi que je choisisse pour me conformer aux règles,j'aliene ma liberté.
Dans n'importe quelle situation,que je choisisse de me mettre en retrait ou de me mettre en avant pour porter des valeurs,j'aliene ma liberté.
Le vers est déjà dans la pomme.
Une société parfaite ne peut pas avoir de lois,car une loi aliène la liberté.
Et en même temps,une société sans loi ne peut pas tenir, tant que les gens ne comprennent pas leur propre liberté.
C'est le serpent qui se mord la queue.
Tu dis d'ailleurs Para :
citation :
Ma position, c'est que peu importe dans quelle société je vis, je n'en fais qu'à ma tête et j'évite de trop faire chier le monde pour pas qu'il me fasse trop chier. Une recherche permanente d'équilibre. Rester à cheval sur ses principes est le meilleur moyen d'en rester prisonnier.
Tu as entièrement raison,et tu vois tu le dis, dans n'importe quelle société.
Dans n'importe quelle société se sera la même chose.
C'est une recherche permanente d'équilibre oui,que tu as compris car tu t'es beaucoup enrichie.
C'est cela la solution, enrichir les gens pour avoir cette société parfaite,et elle ne pourra que fonctionner sans règles, avec des gens qui auront compris que leur propre liberté est plus grande avec celle des autres.
Sans cela, ça ne marchera pas,on pourra faire autant de révolutions que l'on veut,on en reviendra au même.
C'est bien d'ailleurs ce que l'homme fait depuis toujours.
Une révolution est faite pour renverser la table, ça marche,et puis une catégorie de gens écrivent de nouvelles lois,qui ne seront pas voulus par tous le monde,donc,etc etc.
Nous tournons en rond, avec des améliorations évidemment et tant mieux,mais si on regarde bien,nous tournons en rond.
Les lois entraînent des révolutions qui entraînent des lois qui entraînent....
Fin des lois, début du royaume de la liberté pour toutes et tous,des libertés bien plus grande car connectés entre elles, plus grandes entre elles.
Il n'y a que ça qui puisse mettre fin au cercle vicieux,et tu fais déjà tous ce qu'il faut pour Para !🙂
Alors en bref donc,reprenez votre liberté, à votre compte,et bien de votre vivant.
Et l'autre n'est pas un frein,et plus nous reprenons notre liberté en main, plus nous le comprenons.
J'espère que ce fil vous aura au moins un petit emmené à réfléchir la dessus, c'est le but de l'échange,en tous cas moi ça m'a fait comprendre beaucoup de choses aussi.
Kiss à tous.
Ha, et la joie perpétuelle, j'espère que vous avez compris, c'est la vie, c'est vivre.
Un livre,un seul et un tout petit, c'est même pas un livre c'est une nouvelle,et je vous passe un grand extrait ci dessous.
Il vous permettra peut être d'avoir envie d'aller plus loin,afin d'aimer la vie,ici et maintenant,c'est tout ce que je vous souhaite bien sur.
Après, encore une fois,il n'y a pas une solution, mais des solutions,et pour vous,il faut bien trouver la votre.
Lettre à Menecee
@zozotte
Tout lu jusqu'au bout 😉
Plein de concepts à creuser et donne un sens plus profond à des questions que je me pose en ce moment...
Arrêter de m'adapter aux autres, quitte à m'écraser ?
Mettre en cage ce caméléon qui a pris une place importante dans ma vie.
Oser exprimer mes propres valeurs plutôt que de les cacher...
C'est super d'avoir pris le temps d'écrire tout ça et de donner la possibilité à d'autres d'y trouver des insparations 👍
@Elliot,merci.🙂
Je ne me donne pas tout ce mal pour rien, c'est bien alors.
Ne met rien en cage chez toi non, apprend juste à vivre avec,et à en faire ta force.
Quant aux autres, pourquoi ça ne serait pas à eux de s'adapter à toi d'abord ?
Peu importe tu sais, mais ne t'ecrase pas, et sois indulgent avec ton caméléon.😉
Hello !
@zozotte, merci pour le fil, je n'avais pas de wifi depuis vendredi, j'ai rattrapé mon retard ;)
Et tu sais, le voisin en fait, c'est moi. Mais c'était la première fête bruyante qu'on faisait à la maison depuis que l'autre avait emménagé à côté avec sa famille 1.5 ans auparavent sans qu'on ait encore échangé une parole... Quand il est venu m'insulter à ma porte il était 23h30, un samedi soir et ses enfants ont 12/13 ans et 14/15 ans... Mais je suis d'accord avec toi, avec mon épouse on s'était dit que s'il nous avait demandé poliment de baisser la musique, on ne se serait pas pris le chou et on aurait baissé la musique.
@paradox, merci pour les textes de/sur Monsieur Groddeck, je n'avais jamais entendu parler de lui, intéressant.
Zut j'ai encore dépassé le temps que je m'étais octroyé pour venir sur Apie 😉
Bonne nuit.
Merci pour ton retour @boul
Comme tu dis
citation :
Mais je suis d'accord avec toi, avec mon épouse on s'était dit que s'il nous avait demandé poliment de baisser la musique, on ne se serait pas pris le chou et on aurait baissé la musique.
Ton voisin vous a insultés,a exigé,vous vous êtes sentis menacés dans votre liberté.
Sans insultes ni d'exigence,mais une demande, vous auriez baissés la musique.
C'est un échec pour tout le monde, votre voisin n'a pas eu sa musique moins forte,et votre fête s'est fini en conflit avec le voisin.
Alors que ça aurait pu être une occasion d'aller plus loin ensemble : explications, compréhension, chacun se sentant libre dans sa propre liberté et respecté.
La liberté est concrète,elle est tout le temps en nous,et en comprenant que l'autre en fait parti,on comprend beaucoup de choses,et la vie prend soudain d'autres couleurs.
Et tu as aussi raison de regarder ton temps d'Apie,il passe vite des fois !😄
Je rajoute un truc, que ma lecture actuelle de Jankélévitch vient rajouter.
Vous savez,de toutes façons,quoi que l'on fasse ou décide,le temps il passe,il défile.
Le temps ne nous attend pas,il s'en moque, c'est pareil pour lui.
Alors que l'on agisse ou pas, le temps défilera.
Alors autant choisir d'être dedans, d'agir, autant être d'accord avec le temps qui passe plutôt qu'en désaccords.
A la fin de notre vie le temps aura défilé pareil,seul changera ce que l'on en aura fait.
Comprendre tout ça le plus tôt possible, c'est reprendre en main notre destinée.
Mais attention,les remords et les regrets ne servent à rien,ne l'oubliez pas.
Dites, je viens de lire un texte d'Alain, que je partage ici,qui devrait être connu de tous,juste magnifique:
La libre pensée est invincible; l'exemple de Socrate le prouve .On n'a pu que le tuer.
Que voulez-vous faire d'un homme qui annonce premièrement qu'il ne sait rien, et qu'il sait qu'il ne sait rien? Que faire d'un homme qui se trouve autant qu'il peut où l'on enseigne, et qui interroge, et qui passe les réponses au crible, sans jamais être satisfait?
Vous lui direz qu'il a l'esprit lent; il répondra qu'il ne le sait que trop. Vous lui direz qu'il voit des difficultés où personne n'en voit: « C'est tant mieux, dira-t-il, pour ceux qui comprennent si vite. Mais est-ce une raison pour que moi je me rende avant d'avoir compris ?"
Là-dessus quelque grand sophiste, ce qui veut dire orateur, juriste, savant, lui fera remontrance. << Qui donc es-tu, dira-t-il, pour te mêler à des discussions sur le droit, la justice, le bonheur, auxquelles tu te montres si peu préparé? Ainsi un chétif esprit comme le tien ose se mettre en balance avec des doctrines formées par des siècles d'hommes éminents? Tu veux juger de Dieu, de ces mystères, des sacrifices, de la vertu, et choses semblables, quand tu te reconnais toi-même pour un homme tout à fait ignorant ! Et tu prétends disputer contre des maîtres très illustres, comme si ton petit jugement devait régler l'ordre des cités et la conduite des citoyens.
A l'école! Socrate, à l'école!.."
Ce discours a été fait bien des fois depuis; et souvent le simple citoyen rentre dans sa coquille,et laisse dire qu'il approuve.
Mais il pourrait bien, à la manière de Socrate, répondre à peu près ceci << Rien ne m'oblige à penser promptement et brillamment.Mon esprit est sans doute lent et engourdi. Néanmoins, tel qu'il est, j'ai charge de lui et de lui seulement. Je sens bien que c'est la chose en moi qui me fait homme. Je ne dois point trahir mon esprit, je dois même l'honorer. Mais je l'honorerais très mal, et même je le trahirais il me semble, si je disais que je comprends ce que je ne comprends pas,et que j'admets ce qui me semble faux ou incertain.
Mon devoir envers mon propre esprit, c'est de voir clair dans mes jugements et,si je n'y vois point clair, de douter. Il n'y a point de honte à douter si l'on ne peut mieux; et vous-mêmes, vous êtes bien loin de savoir tout. Mais il y aurait honte, au contraire, si vous ou moi nous donnions comme certaine une doctrine qui nous parait seulement avantageuse, ou seulement vraisemblable. Cela, c'est tromper les autres, et quelquefois se tromper soi-même, ce qui est peut-être encore pire. Je ne dirai donc jamais que je suis de votre avis, quand cela n'est point, ni que vous m'avez convaincu, quand cela n'est point.Au contraire, je ferai grande attention à dire à vous et à tous que je doute, si je doute, et qu'un argument ne me semble point bon. Si ignorant que je sois, ou plutôt parce que je suis ignorant, il faut que je m'attache à ce devoir de ne rien reconnaître pour vrai que ce qui m'apparaîtra évidemment être tel.
J'ai lu que Descartes s'était donné cette règle; et j'ose dire qu'elle est encore meilleure pour moi que pour lui. Car combien de fois ai-je jugé sans savoir? Combien de fois n'ai-je pas dit comme les autres, entraîné par l'autorité, par l'intérêt, par l'amitié ? Mais j'ai reconnu que cela n'est point digne d'un homme. Et parlons franchement, si je considérais comme prouvées les doctrines que vous soutenez, alors qu'à peine j'y vois clair, et cela pour recevoir vos éloges, ou une bonne place, n'est-ce pas alors que je ressemblerais à un chien qui fait le beau pour avoir du sucre ? Eh bien donc, puisque nous sommes d'accord là-dessus, je choisis d'être un homme, j'attends vos preuves. >>
Voilà,le début de la liberté.🙂
Hum, cette petite lecture ragaillardit, de bon matin.
Bien d'accord @Juliette.😀
Et je remet un texte ici,ou il est question de ce que l'on parlait plus haut,des croyances et des certitudes.
Nous avons tous des croyances ,qui se transforment en certitudes.
Et ces certitudes se transforment ensuite en désaccords,qui se transforment en conflits.
Et le plus important, c'est de voir que plus ces certitudes sont grandes, plus les conflits seront grands.
C'est à méditer,mais Alain l'explique bien mieux que moi. :
Sur les raisons d'être vertueux,les hommes disputent ; mais sur la vertu elle même,non.Je me représente un congrès des mangeurs de pain sec,au temps de Théodose ou en n'importe quel temps.
Je vois arriver l'épicurien,le stoïcien et le chrétien, chacun avec son petit pain et sa cruche d'eau, chacun avec son manteau de Berger et son bâton.
Ce banquet des trois sages est beau à voir,et donne une forte idée de la raison, tant qu'ils boivent et mangent en silence.
Mais dès qu'ils essayent de s'entendre, tout est perdu.
"Les nations,dit le chrétien, étaient aveugles et folles jusqu'au jour où le fils de Dieu s'est fait homme pour nous enseigner le mépris des richesses : et voilà pourquoi je trouve bon ce pain sec,et bonne cette eau claire."
"Mais point du tout,dit le stoïcien, Diogène disait déjà que c'est la peine qui est bonne,et savait bien briser son écuelle après qu'il avait vu en enfant boire dans le creux de sa main.L'homme libre est celui qui a le moins de besoin ; l'homme libre est l'égal de Jupiter; voila pourquoi je vie de pain et d'eau."
"Il n'y a point de dieu dit l'épicurien,ni aucun genre d'âme immortelle.Tout se fait par la pluie,les courants et les tourbillons d'atomes ; ils se heurtent, se frottent et s'accrochent,et voilà une mer,une terre,un arbre,et l'homme ; et tout périt,tout s'en va, tout est promis à la mort éternelle.Les hommes sont fous parce qu'ils prennent sérieusement cette vie de moucherons dansants qui est leur vie; mais moi qui sais,je m'occupe à fuir les troubles de la pensée et les plaisirs mêlés de douleur ; c'est pourquoi, à l'imitation du grand Epicure,qui est mon dieu,je fais mes festins de ce pain et de cette eau."
Le banquet fut assourdissant.Il faut croire que les pensées n'enivrent pas moins que le vin.Jamais chrétiens, Stoïciens, Épicuriens,ne se lassèrent d'écrire des pamphlets à double pointe,ou les deux sectes ennemis étaient convaincus d'ignorance,de mensonge, de crédulité et d'orgueil fou.
Personne n'eu l'idée de considérer le petit pain et l'eau claire comme la plus éclatante des preuves.Sur l'expérience humaine,sur le sage,et sur le repas du sage,il n'y eu jamais aucun doutes.
Et jamais le solitaire n'alla consulter un roi afin d'apprendre de lui le secret du bonheur ; mais au contraire tous les rois du monde voulurent consulter le sage, et quelques-uns finirent volontairement par le pain sec et l'eau. Le monastère et le chapelet sont universels comme l'arc et le moulin à vent. Il est admirable à quel point les religions et les prières sont indépendantes de l'idée qu'on se fait de Dieu.
Le parfait sceptique apporte aussi son petit pain et sa cruche d'eau. C'est des fakirs de l'Inde que Pyrrhon, officier d'ordonnance à L'état-major d'Alexandre, apprit qu'il ne faut attacher à nulle chose une importance particulière. Car ce rêve du monde est un rêve de malade, qui s'agite à désirer; il n'est que de se tenir immobile et indifférent pour que le grand sommeil de la mort nous prenne tout vivant; et c'est là le mieux, puisque c'est le vrai. Car il y a un vrai du sceptique, qui est que rien n'est vrai, et il s'y tient dogmatiquement. Il n'y a donc qu'une porte ; et qui pense, il y passera. Tous ces buveurs d'eau sont contemplateurs; de ce grand monde et de ce petit homme, ils ont formé l'idée de ce qu'ils sont et de ce qu'ils ne sont pas. Et,comme nous ne pensons point sans postulats ou idées auxiliaires, les uns ont posé l'atome, et les autres l'âme, et d'autres seulement l'apparence pure, à partir de quoi ils se sont souciés de rester fidèles à eux-mêmes. D'où ils devaient craindre par-dessus tout les causes qui évidemment nous font déraisonner, comme l'ivresse du vin et les folles passions. On a appelé sages ou saints, et modèles en tous les temps, ceux qui se sont dépouillés de tout ce qui n'était point leur propre pensée. Mais il se peut bien, d'après cette opinion universelle, qu'il y ait dans tout homme une partie de monastère, et comme un solitaire qui méprise beaucoup plus de choses qu'on ne croit. Napoléon lui- même a pu dire, ayant tout perdu: "Vous voyez un homme qui ne regrette rien."
Et peut-être aucun homme ne peut il s'élever à la puissance que par ce secret jugement, qu'il ne la regrettera pas s'il la perd.
Telle est la mesure universelle; telle est la nudité redoutable. En toute puissance vous trouverez cette réserve, un petit pain et une cruche d'eau dans quelque coin.
A méditer je vous dis 🙂
Et finalement vous savez, l'homme libre, c'est celui qui a la certitude de ne pas vouloir de certitudes,et qui apprend, toujours.
Sa puissance est la,et elle est inébranlable.
Je ne suis pas sûre qu'être sûre que je ne veux pas de certitudes soit quelque chose qui me soit facile à conceptualiser ! 🥴 🤡
Tiens j'ai une question à 10 sous : plus je prends de l'âge, plus le champ de la liberté me semble étroit, exigu et finalement peut-être pas si intéressant que ça... Pourquoi accorde tant de valeur à la liberté ?
Sacrilège, sacrilège !😄
Je rigole bien sûr o0o!
Et j'aime bien tes questions !
Et tu sais,ne pas accorder tant de valeurs à la liberté, c'est peut être déjà une liberté ?
Qu'est ce donc sinon ?
N'est ce pas ton propre chemin de ne pas accorder trop de valeurs à la liberté ?
N'est ce donc pas la ta liberté ?
Si un chemin te semble trop exigu,tu en prends un autre, n'est ce pas cela la liberté ?
La liberté, encore une fois,est concrète,et omniprésente,et le but de ce fil c'est de bien faire comprendre tout ça.
Ta liberté est la,ce n'est pas une histoire de chemin exigu ou étroit, c'est une histoire de choisir soi même son chemin,et tu as choisi le tiens avec ta propre liberté justement.
Le chemin n'est pas exigu,tu en as choisi un autre.
Quant aux certitudes qu'il faut ou ne faut pas avoir,la question est peut être ailleurs la encore.
La question n'est peut être pas "doit on avoir des certitudes", mais plutôt,"que faisons nous de nos certitudes" ?
Sommes nous prêts à les remettre en cause, sommes nous capable d'en entendre d'autres ?
Quelles preuves acceptons nous,pourquoi,et venant de qui?
Avoir des croyances et des certitudes est une chose, être prêt à les revoir en est une autre,qui n'est pas toujours donné d'avance.
C'est surtout la dessus qu'il faut s'interroger.
Sommes nous prêts à remettre en cause nos certitudes,et pourquoi en avons nous ?
Et d'ailleurs,ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il faut sortir de cette conscience malheureuse dont on parlait plus haut avec Hegel.
On en sort en comprenant que oui,il y a bien quelque chose au delà de tout ça,et ce quelque chose, c'est à nous d'en décider,et c'est à nous de le créer.
La conscience n'est plus malheureuse,elle devient active et non plus passive.
Elle a compris beaucoup de choses, comme la conscience malheureuse, mais elle rajoute ça désormais dans sa vie,sa propre création, qu'elle découvre au fur et à mesure de son existence.
Vivre devient découvrir,et découvrir nous permet de créer, pour vivre,cette fois,pleinement et sereinement.
Et ce sera ainsi jusqu'à notre mort,ou plus, pour ceux qui y croient.
citation :
"On en sort en comprenant que oui,il y a bien quelque chose au delà de tout ça,et ce quelque chose, c'est à nous d'en décider,et c'est à nous de le créer."
Ah ouaich ! Bon diù ! Mais bien sûr, c'est là qu'est l'espace de la créativité !
Pour en revenir à la liberté... Je rétrograde un peu par rapport à ton avancée. Il me semble que la liberté a comme tout deux facettes, d' un coté un absolu vers lequel tendre mais qu'on n'atteindra pas, et de l'autre côté un aspect plus pragmatique, plus ancré dans le réel qu'est la liberté d'ordre politique, sociale, sociétale. Sans ce deuxième qu'on peut souhaiter à tout être humain, ce qui est loin d'être le cas, le premier aspect a du mal à être tout simplement vu.
A propos de 2 facettes..dans mon individualité je ne suis pas d accord avec tout mais intéressant quand même..
voir la vidéo
citation :
Il me semble que la liberté a comme tout deux facettes, d' un coté un absolu vers lequel tendre mais qu'on n'atteindra pas, et de l'autre côté un aspect plus pragmatique, plus ancré dans le réel qu'est la liberté d'ordre politique, sociale, sociétale. Sans ce deuxième qu'on peut souhaiter à tout être humain, ce qui est loin d'être le cas, le premier aspect a du mal à être tout simplement vu.
Beaucoup de choses la dedans oOo.
Tu sais il n'y a pas deux facettes,il n'y en a bien qu'une seule.
Il n'y a pas quelque chose que l'on atteindra ou pas justement,la liberté se joue au présent, à chaque instant,le futur c'est autre chose justement.
Il va falloir que j'approfondisse tout ça.
Il n'y a pas un premier aspect qui a du mal à être vu, c'est l'ensemble qui a du mal à être bien vu,et l'ensemble n'est pas deux facettes, mais bien une seule.
Je reviendrai vite pour développer,on ne rétrograde pas,on approfondie.
Et je n'ai pas encore regardé la vidéo aussi @marvina.🙂
Allez, allons donc au bout du bout,car nous n'y sommes donc finalement pas encore étés.
L'homme, est destiné dans sa vie, à survivre,ou à vivre.
Il doit s'adapter à son environnement pour cela,et comprendre le monde qui l'entoure.
Il comprend qu'il n'est pas seul,et que son seul but, c'est de survivre.
Ses premiers besoins sont la faim,la soif,la sécurité,et il doit s'adapter en ce monde pour assurer ces besoins.
Comme nous l'avons vu plus haut, l'homme nait dans un monde qu'il n'a pas choisit,et dans un corps qu'il n'a pas choisit non plus.
Mais après cela, c'est bien lui qui est maître de ses propres mouvements.
Un homme ayant toutes ses capacités motrices peut faire la même chose qu'un autre homme ayant les mêmes capacités motrices.
Un homme diminué physiquement, aveugle, ou sourd, ou tétraplégique, n'aura pas les mêmes capacités,mais il pourra en développer d'autres.
Langage des signes, écriture en braille, fauteuil roulant voir prothèses,etc etc.
Ça, c'est ce qui est de notre corps.
Notre liberté s'appuie sur notre corps, qu'elle n'a pas choisi,et elle s'adapte en fonction.
Ensuite, reste le lieu de naissance,et même le niveau de vie de notre naissance.
La encore,la liberté ne choisit pas cela,elle va s'y adapter.
Un homme naissant dans un pays en guerre va utiliser sa liberté pour combattre,ou pour fuir,ou pour trouver des solutions au jour le jour, jour après jour.
La liberté utilise les moyens du bord pour subvenir à ses besoins,et elle peut voir même, créer ses propres moyens.
Nous sommes ici nées en France, dans une période de paix,et nous ne serions pas libres?
Quel est le problème ?
Nous sommes libres à chaque instants, et à chaque secondes.
A chaque seconde, nous pouvons prendre une décision, qui nous emmènera vers une autre décision, puis une autre.
Nous sommes libres à chaque instant de notre vie.
Le "déterminisme" n'est visible qu'une fois que toutes les décisions sont prises.
Nous faisons des liens entre les évènements parce qu'on connait le début et la fin.
Mais tant qu'on ne connait pas la fin,on ne peut pas faire de liens.
Le lien entre les évènements, c'est nous, c'est notre liberté,et c'est à chaque instant.
Et plus on comprend ça, plus on pèse sur les évènements justement.
J'espère être clair je ne sais pas, n'hésitez pas à le dire.
La liberté ne serait donc pas un objectif mais un outil ?
🤔
Ouiiiiiiiiiiiiiiii!!!😄
Youpi !!!!😂
C'est exactement ça,et cet outil, c'est nous.👍
Et l'objectif, c'est de comprendre tout ça,et de s'en servir tous les jours.
Et ainsi,on peut chanter avec Sia,
I'm invincible every days.
Le seul truc qui peut nous battre, c'est nous même,ou la mort.
Et ceux qui croient en la réincarnation,ils ont de la chance, même la mort ne les bats pas!
🤘
Je viens d'entendre un truc : la liberté est un effort. Un outil, il ne suffit pas de le regarder pour s'en servir.
Oui, certes...
Mais le mot effort, j'aime pas. Ça a un côté "t'as rien sans rien", "faut souffrir pour"... ça me fait un peu le même effet que "travailler plus pour gagner plus", alors qu'on sait très bien que ceux qui gagnent le plus, sont ceux qui savent faire travailler les autres surtout pour ce qui est des tâches pénibles. Je n'associerai pas le mot effort à la liberté, non. Ça fait pas envie. Dans ma tête la liberté a quelque chose de léger et effort ça reste lourd comme mot, ça crée une dissonnance dans mes désirs.
Ça rejoint peut-être un peu trop la notion de mérite. Tu dois mériter ta liberté au prix d'efforts.... La notion de mérite me hérisse vite... mais c'est une posture toute personnelle et j'ai peut-être tort de voir "mérite" associé à "effort". Ces deux mots sont très liés dans ma tête et je ne les aime pas.
Je suis d'accord avec vous deux 🙂
Le mot effort est un peu fort, mais il n'est pas faux non plus.
La liberté c'est nous, c'est donc à nous de choisir si l'on veut faire des efforts ou non justement.
Vous avez donc tous les deux raison.
C'est très important à comprendre cela,la liberté,c'est nous.
Quant au mérite non, il n'a rien à faire la dedans c'est vrai.
On choisit si l'on veut faire des efforts et à quel moment,mais le mérite non, car ça ne regarde que nous.
Je ne sais pas si je suis clair,je crois que oui,on avance bien je crois.
Et après,c'est quoi faire des efforts finalement ?
La liberté est notre outil,ou plutôt, nous sommes l'outil de notre liberté.
A nous de nous en servir ou non.
Mais vous savez, quand on a bien compris tout ça, ça devient naturel,c'est bien ce qui m'arrive,ça devient naturel.
Ce n'est pas un effort, ça ne doit pas l'être d'ailleurs.
Ça doit être du plaisir,la vie devient plaisir,car on a compris notre liberté.
Et la conscience malheureuse se transforme enfin en joie permanente.
@o0o.1
Pour moi, le mot effort n'évoque ni "souffrance" ni "mérite". Je ne savais trop comment le définir et Larrousse dit ça : Mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales ...
Soulever un fardeau ne provoque pas forcément de souffrance et n'a rien à voir avec le mérite. Mais sans un minimum d'effort, le fardeau restera par-terre. Si mon choix délibéré est de passer mais que ce fardeau me gène le passage, alors j'exerce ma liberté en faisant l'effort de le déplacer.
Une mobilisation de mes capacités intellectuelles pour choisir délibérément est pour moi plus jouissif que douloureux. Et c'est tout aussi jouissif de bouger ce truc qui m'empêchait de passer. Sinon tu restes là comme un con ou tu fais demi-tout en râlant alors que le but était d'avancer.
Dans ce sens là, je trouve que ça se tient.
Oh, que c'est fort bien dit ça !
C'est exactement ce que j'avais envie de dire hier après vous avoir lus, mais, à ce moment-là, je me serais emberlificotée dans des explications tarabiscotées.
@paradox, c'est exactement ça.👍
On peut "rester comme un con",ou faire demi tour en râlant alors que le but était d'avancer,ou,aussi,on peut faire demi tour le coeur léger, car on choisit de ne pas se prendre la tête à ce moment la.
Mais dans tous les cas,nous utilisons notre propre liberté.
Il n'y a donc ni regret ni remord, tout dépend de notre décision, donc bien de nous.
Choisir de ne pas avancer c'est aussi un choix,mais ça doit être en toute conscience,donc le coeur léger.
Et d'ailleurs,ne pas avancer c'est avancer aussi en quelque sorte, c'est avancer en accord avec soi même.
Et ça, c'est la liberté à un instant T,mais n'oublions pas que la liberté nous permet aussi de créer pour le futur.🙂
Hum petite réflexion sur ma liberté :
Si je me sens libre, mais qu'objectivement ma liberté est comme bridé ou limité, suis je vraiment libre ?
Prenons la métaphore d'une vache dans un champ, elle est libre de faire ce qu'elle veut au sein du champ : brouter quand ça lui chante, faire un somme, "Dialoguer" avec ces congénère. Néanmoins ce qu'elle apprécie particulièrement, c'est quand le berger vient avec son chien pour les emmener se promener au delà du champ. Cela lui fait découvrir de nouveaux horizons et elle adore ça. Elle souhaiterait que le berger l'emmène promener plus souvent. Mais elle ne se voit pas sortir par elle même du champ, c'est le terrain connu de sa vie, elle a une place ici, rien ne l'attend par delà l'enclos.
Curieux de votre vision respective sur cette situation : est-elle libre ?
Rien de familier ne l'attend en dehors de l'enclos. Mais ce qu'elle elle désire, elle pourrait le confronter à cet inconnu, de manière active.
Si on est vraiment attiré par une région, et que le passage face à nous est bouché, qu'on est dans l'incapacité de soulever ce qui l'obstrue, rien ne nous empêche de faire demi-tour et de chercher un autre passage, plus accessible aujourd'hui. Et le faire en se félicitant de gagner du temps, en reconnaissant qu'ainsi on avance, même si à cet instant il semble y avoir un échec, le voir plutôt comme un révélateur, et ne pas rester coi face à ce rocher. Garder cette région qui nous attire en vue, et trouver un autre accès.
.
Ah ! La vache !
Elle est bien libre d'être ce qu'elle est...
Sa liberté a de multiples capacités, notamment de penser, de sentir, de ressentir, de rêver...
De sourire au vacher qui la connaît si bien, sans jamais lui faire aucune vacherie...et réciproquement...
Et mieux vaut se contenter de regarder les trains passer, à travers ses limites, que de se faire écraser...
Mon avis de cow boy un peu hors du temps ?
😉
Oui, et puis, c'est pas si évident de se mettre dans une peau d'vache 😉
@paradox
C'est bien de revenir aux définitions ! Défripé des habits que je lui mettais, ça me va de lier effort et liberté. En parlant d'outil, je vois aussi "adresse" et cette idée me séduit. Il faut que je fouille ça... ou pas. N'y a t il pas une forme d'adresse mentale, intellectuelle, conceptuelle pour incarner "liberté".
Je veux bien être vache pour parler liberté mais je ne suis pas sûre que vous apprécierez....
🤡
Si j'ai bien compris le cours, je dirais que si la vache accède au concept de liberté, elle a le choix entre son confort dans le pré familier et le risque du barbelé pour aller découvrir le monde d'à côté. Une génisse sautera probablement les barbelés, une vieille vache continuera de brouter. Je crois que l'expérience doit avoir une influence sur la perception du champ ou de la prairie des possibles libertés.
Identifier les limites, les accepter et se mouvoir librement au sein de nos propres limites. Pour pouvoir un jour avoir envie de les dépasser ?
@Fropop Pas trop le temps de developper mais cette histoire de vache me fait penser à la définition paradoxale et ironique de Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne."
@zozotte
"Choisir de ne pas avancer c'est aussi un choix mais ça doit être en toute conscience, donc le coeur léger."
Ceci dans mon exemple veut donc dire que tu choisis de renoncer, ne pas atteindre le but que tu t'étais fixé. Peut-on avoir le coeur léger en renonçant à ses buts ?
Tu peux choisir de ne pas te prendre la tête à soulever le fardeau mais tu peux faire l'effort de chercher un autre chemin, comme le propose @Juliette.
Tout ça est vrai,le comprenez vous ?🙂
C'est ça la liberté,la génisse qui saute par dessus la barrière,la peureuse qui se satisfait de son champ,la rebelle qui saute et ça passe où ça casse,les vaches qui vont s'allier pour faire tomber la clôture....
C'est ça la liberté,il n'y a pas de déterminisme la.
Le déterminisme ici c'est le fait d'être une vache et d'aimer manger l'herbe.
Ensuite c'est la liberté qui rentre en jeu.
Quant à l'adresse oui c'est tout à fait exact aussi,et il faut encore comprendre autre chose, l'adresse, ça se travaille.
Ce qu'il y a de difficile dans la liberté, c'est de comprendre que c'est réel,un point c'est tout.
Et ce fil de discussion le prouve bien.🙂
Et d'ailleurs @paradox tu demandes Peut-on avoir le coeur léger en renonçant à ses buts ?
Oui, tout à fait, c'est la liberté de renoncer.
On a le coeur léger en choisissant en notre âme et conscience,quel que soit ce choix, c'est important de bien comprendre ça encore.
EDIT : et je vous vois venir, être peureux, rebelle ou autre, c'est pareil, ça se travaille.
C'est comme on veut.🙂
RE EDIT : tant qu'on ne sait pas qu'on est libre c'est très difficile, quand on le sait par contre,, c'est beaucoup plus simple.😉
N'empêche que je suis en train de prouver l'existence de la liberté sur le déterminisme, je vais demander un prix Nobel de philosophie 😂
C'est ma liberté de dire ça d'ailleurs hein !
Allez je continue, vous savez,en quoi une liberté qui renonce serait si différente d'une liberté qui s'accroche ?
Et est ce qu'une a plus de valeurs qu'une autre ?
Selon quelle moral ?
A quel moment renoncer serait plus fautif que de s'accrocher ?
On connaît des grands Humains célèbres, ou l'on en dit "il n'a jamais rien lâché,il y a toujours cru,et il a réussi."
Et d'autres sûrement auront eu la même détermination, auront t'ils réussi autant ?
L'histoire ne le dit pas.
Mais ou est l'important au final?
Si je reprends mon exemple de vouloir un prix Nobel de philosophie, ça n'existe pas, j'appelle les organisateurs,je dit que c'est un scandale,je me fais un réseau dans la presse,je me fabrique un véritable lobbying.
Certains diront qu'il est fou, d'autres qu'il a bien raison.
Qui est en faute,qui a tord ou raison?
C'est à la liberté de chacun de décider,et de faire ce que bon lui semble.
Ce n'est pas du déterminisme au final, c'est ma décision.
Et j'insiste,il y a une dernière chose qu'il faut bien comprendre et qui est primordial.
Au final,peu importe si je l'ai ce prix Nobel.
Peu importe oui.
Ce qui compte c'est de vivre en accord avec soi même,de créer les liens que l'on souhaite.
De rester dans sa grotte où de remuer ciel et terre c'est la même chose, ça a la même valeur,ce qui compte c'est bien d'avoir le coeur léger.
Peu importe si j'ai ce prix Nobel ou non,ce qui compte ça va être mes actions,qui ne vont dépendre que de moi.
Je m'adapterai en fonction, à mesure du temps et des évènements, mais peu importe au final si je l'ai ce prix,car je sais déjà que je peux mourir avant,je peux me lasser avant,je peux me rendre compte que je perd plus que je gagne, plein de choses peuvent se passer.
Peu importe le résultat final,car les évènements changent à mesure du temps.
Quand on a bien compris ça,on a tout compris.
Et ce qui importe désormais,c'est de vivre sereinement en accord avec soi même et avec les autres.
Encore une chose 😋
Être en accord avec soi même et avec les autres, ça ne veut pas dire être d'accord avec tout le monde tout le temps, mais vous le saviez déjà hein ?
J'ai lu hier, dans un bouquin sur la confiance de Charles Pépin, qu'on avait tort de croire que la liberté, c'était vivre sans contraintes.
On est tous contraints d'une manière ou d'une autre, comme une vache au prè, comme un prisonnier, comme une guerre, comme une famine, comme une catastrophe naturelle, comme la génétique, comme le milieu, etc. La liberté, c'est sûrement cette agilité qui nous permet de nous mouvoir dans notre état de "vivant". Développer cette agilité, c'est en prendre conscience et c'est "apprendre" à la faire toujours plus leste... Oui, c'est peut-être ça... ou pas.
J'aime bien Charles Pépin.
Et donc,est ce cela,ou pas ?
Pourquoi se poser encore la question quand on a compris qu'on ne sera pas tous d'accord,ni Charles Pépin, ni Nietzsche, ni Merleau-Ponty ni Spinoza?
Car en attendant,la vache,elle décide elle même de ce qu'elle veut faire de cette clôture.
Édit 😄
Mais rappelez,vous,la liberté fait peur,et peut être même à Charles pépin du coup.🙂
Peut on vraiment ressentir la liberté si à un moment donné on a pas ressenti la contrainte ?
Plus on a ressenti la contrainte, plus la force de notre liberté sera grande.
C'est ce qui arrive aux survivants de guerre, aux rescapés de graves accidents.
Ceux qui ont survécus nous explique qu'ils ont comme une deuxième vie,ils renaissent.
Vous avez sûrement déjà entendus ces témoignages.
Je n'ai pas eu envie d'attendre d'avoir un grave accident ou de vivre une guerre pour le comprendre.
Je l'ai compris et vous l'explique ici,votre liberté existe, c'est à vous de le comprendre.🙂
Peu importe les Charles Pépin ou autres,elle est à vous votre liberté,pas aux autres.
Et comprenez bien cela encore,votre liberté est encore plus grande avec les autres.
Quand les autres auront compris ça, quand l'homme aura compris ça,il n'y aura plus de guerre ni de révolution.
C'est simple vous savez, mais compliqué vu la résistance de comprendre que nous sommes libres,et encore plus avec les autres.
Des vaches se sont enfuis du pré,elles ont compris elles.😉
citation :
Peut on vraiment ressentir la liberté si à un moment donné on a pas ressenti la contrainte ?
Hum ça fait réfléchir... 🤔
J'aurais tendance à penser qu'on peut effectivement ressentir la liberté sans avoir ressenti de contrainte mais que du coup, étant la seule chose connue elle n'aura pas de dimension "positive", car pas d'élément de comparaison "négatif" un peu comme si on avais un signal plat qui n'oscille pas. Mais qu'avec l'apparition de contrainte, on en viens à considérer la liberté comme un manque, une chose à laquelle on veut revenir ce qui lui donne alors sa dimension, sa profondeur, sa valeur désirable. De même que pour une fonction qui oscille entre le positif et négatif, on prend la mesure du positif et négatif en comparaison au reste de la fonction. Une constante qu'elle soit positif ou négative n'a pas de valeur à quoi se comparer, elle est en quelque sorte nulle tout le temps.
Holala ça fait plusieurs fois que j'essaie de lire ce fil et paf le mot " contingence " arrive et je bloque ....
perso peu m'importe de savoir si je suis le fruit du hasard ou si je suis une x vie de je ne sais qui ...
Je suis là dans un monde tel qu'il est et je fais ce que je peux .
un très vivant de la famille des humains , née dans un endroit du monde qui a des règles de vie pour vivre " au mieux"en société , ces règles sont celles de la société dont je fais partie ,données par l'éducation et de manière plus restreinte celles de ma famille .
Au départ comme tout être j'ai cru que les règles familiales étaient les bonnes , puis en allant à l'école j'en ai côtoyé d'autres et on élargit comme ça au fil des ans et des rencontres , ma liberté a été de faire mes choix selon mes capacités du moment et en fonction de ceux qui l'entouraient .Nous évoluons au fil des années et des rencontres , donc quelque part nous dépendons des autres ce n'est pas vraiment être libre puisque cela vient des autres ...
Donner un sens à la vie ? ... J'ai beau tourner le truc dans ma tête ... Je ne vois pas car pour moi la vie elle même est un sens .
Ce que j'ai lu en transversal et que je plussoie c' est que nous ne sommes rien et pourtant tout à titre individuel , peut être que dans nos ancêtres quelqu'un a trouver quelque chose qui a changé le monde ou peut que dans notre filiation future il y aura quelqu'un qui changera le cours du monde ( faite que si ça arrive ce ne soit pas un truc moche ... )
C'est tellement abstrait la liberté ... Je préfère parler de libertés au pluriel . Liberté individuelle ( je mets des paillettes dans la peinture de mon salon parce que ça me plait et ça brille ) libertés collectives ( les libertés que j'ai mais qui ne nuisent pas aux autres , je peux me trimballer à poil chez moi , mais je ferme les volets pour ne pas nuire aux autres ) liberte d'expression ( j'ai un droit de paroles mais idem je ne peux pas tout dire par respect des règles de communauté ) et une liberté de culte ou de croyances . Ça ça fonctionne chez nous mais pas partout ...
Selon le type de liberté on peut se sentir libre sans contrainte ( et encore je préférais personnellement le mot règles que contraintes , il y a une connotation négative dans contrainte alors que règles je ne le ressens pas pas personnellement comme stricte mais plus comme mesure de la vie en société ... j'suis pas claire là je crois ..) les paillettes sur mon mur en sont un exemple .
@sandcoeur tu as lu en diagonale et je le comprends tout à fait, mais la liberté n'est pas abstraite non, elle est bien concrète,et unique.😉
@Fropop tu dis
citation :
Une constante qu'elle soit positif ou négative n'a pas de valeur à quoi se comparer, elle est en quelque sorte nulle tout le temps.
C'est joliment dit encore.🙂
La liberté n'a pas de valeur à quoi se comparer,et elle est nulle tout le temps c'est vrai.
Et elle n'attend donc qu'une seule chose pour exister,nos décisions.
@sandcoeur tu as raison sur beaucoup de points tu sais,essaye de lire ce fil en entier si tu veux, c'est comme tu veux bien sur.
Mais notre liberté ne dépend de rien ni personne, justement,mais il faut bien tout saisir pour que cela soit possible.
Hey @paradox en fait tu sais, être d'accord pour ne pas être en accord avec soi même, c'est finalement être d'accord avec soi même,et donc c'est bien être en accord avec soi même, pour ne pas être d'accord.
C'est donc bien notre liberté.🙂
Je crois que maintenant il faut que je vous laisse un peu,parce que sinon vous allez vous sentir menacés dans vos libertés,et ce n'est pas le but 😉
.
@zozotte
A courir derrière le fil de ce cours de philo...
On part bien loin...
Bien trop loin ?
" être d'accord pour ne pas être en accord avec soi même, c'est finalement être d'accord avec soi même,et donc c'est bien être en accord avec soi même, pour ne pas être d'accord."
Je suis tout à fait d'accord avec çà.
C'est bien un accord avec soi-même pour réussir à se mettre totalement en désaccord...
Même si on est pas vraiment d'accord pour s'y mettre (en discordance) ?
🙄
@zozotte @Surderien
"c'est bien être en accord avec soi même, pour ne pas être d'accord"
Ça me fait penser à la superbe vidéo philosophique "faut-il faire la paix avec soi-même ?" que j'ai posté là :
https://www.apie-people.com/forum/loisirs-passions-et-hobbies/histoire-et-sciences-humaines/la-science-du-bonheur-103901#104150
J'avais vu @paradox, c'est pour ça que t'en parle, j'aime bien tout comme toi oui.🙂
@Surderien
citation :
A courir derrière le fil de ce cours de philo...On part bien loin...Bien trop loin ?
On peut aller encore plus loin, mais je commence à sentir des résistances,et ce n'est pas le but.
D'ailleurs c'est quoi trop loin ?
La liberté concrète.🙂
Mais pourquoi trop?
La liberté fait peur et entraîne des réticences et des angoisses.
Je l'ai dis plus haut et ce n'est pas une blague.
Je ne suis pas le premier à le dire loin de la, mais je suis peut être le premier à essayer d'expliquer ça sur un forum, d'où l'idée du prix Nobel de philosophie.😄
Mais encore une fois, ça fait plusieurs années que je suis dessus, alors en un seul fil de discussion ça fait beaucoup d'un coup,et c'est tout à fait normal.
Il court, il court, le fil sur la liberté...
Le fil Max... parce qu'il est libre Max !
Oui.... stop aux noeuds aux neuneurones... dixit la vache qui broutant regarde perplexe les libérées enchevêtrées dans des barbelés du pré d'à côté. Y'en a même qui l'ont vue brouter debout !
🤡
😂
Il faut peut être qu'il y en ait qui se coincent au départ dans les barbelés pour expliquer aux autres comment faire ?😄
Ou alors ça fait souffrir d'arracher ses propres barbelés ?
Ou alors on a pas envie de se prendre trop la tête,et nous sommes bien avec nos barbelés?
Ou alors ça nous énerve que quelqu'un débarque et dise "Ben si c'est possible puisque je vous le dis!"
Ou alors on ne le croit pas parce qu'il y en a plein qui disent que ce n'est pas possible?
Ou alors.....
Ben mince j'avais dit que je vous laissait tranquilles !😄
Édit : et je vous aime tous hein vous le savez, alors n'y voyez pas de moqueries surtout.🤘
Et vous savez,ce fil de discussion me secoue aussi,parce que je me rends encore plus compte du chemin parcouru.
La liberté est un outil oui,et savoir s'en servir change complètement la vie.
Au début ça fait bizarre,on se dit mince ce n'est pas possible ?
Alors on le repose,on réfléchit,on se demande pourquoi on ne l'a pas trouvé avant ce fichu outil,et pourquoi personne ne s'en sert?
C'est pour ça que ça secoue.
Alors on le reprend, doucement au début, et oui, ça marche toujours autant.
Mais on a du mal à y croire,on doit être fous,ce n'est pas possible ?
Mais pourtant si, alors on apprend à s'en servir, doucement au début,puis de plus en plus,et de mieux en mieux.
Un sacré outil cet liberté oui, ça secoue au début, je vous l'avait dit.
Il faut apprendre à le dompter, ça prend du temps de le découvrir, et aussi de s'en servir.
Mais la vie change oui,elle devient légère, légère.
A vos outils amies Apiens.
.
Les une appellent çà l'éveil, d'autres l'Evidence...
D'autres n'en ont rien à cirer et se font la guerre.
Il fait de tout pour faire le monde.
😇
Allez, je me lance, salut à tous et à l'empire douteux.
D'abord, soyons clair, et donc obscur, aux paradigme d'un troupeaux servile engendré et gouverné par des violeurs et des assassins.
Je parle d'un ailleur que vous ne pouvez pas connaître puisque même moi je m'y perd parfois.
Je suis, par reflet, un salaud et un attentat vivant à la pudeur des béni-oui-oui du désastre.
Je m'insurge contre le vocabulaire restraint des médiardaire- dactique de notre époque provisoire.
2000 ans d'obscurantisme ne fait pas l'histoire.
Si nous étions conscient d'être déjà mort souvent, la liberté ne serait dés lors, qu'un sujet transitoire vers la responsabilité de l'univers que l'on crée de nos croyances.
Oui, je suis un abruti mais nous sommes d'yeux.
D'oreilles et de sens...
Notre type de conscience créer l'existence et son controle est l'enjeu d'une bande de tyran tarés qui voudrais polluer l'univers alors qu'il ne sont pas capables de fertilisé et de maintenir l'équilibre d'un jardin.
De fait, le type de raisonnement sur la liberté issue de leurs universités de ventres pleins devient à mon regard de fou, le plus patogène des esclavages.
Dés lors, conscient que nous n'existons que par dons, je choisi d'obéir aux contingences de cette éternelle guerre spirituelle entre, d'une part, les tenant de l'esclavage et de l'obscurantisme;
Et d'autre part, non pas la liberté, mais bien plûtôt, la responsabilité d'exercer sur moi un pouvoir sacrée dans l'espoir qu'il renaîsse aux conscience humaines, une autorité philosophique digne de ce nom...
On ne reconstruit jamais un monument à l'identique, mais au moins on peux faire, que ses pierres soient authentiques.
Merci à madame Yourcenar pour l'inspiration et merci de vos attentions...
@zompo : il est cool ton avatar. C'est une aubrac sous le joug ?
J'ai pas tout compris à ce que tu disais mais j'ai cru comprendre que tu en avais contre le système en place. Tu sembles pourtant avoir foi en un possible changement dont tu connaîtrais les pierres. Tu es bien plus optimiste que je ne le suis.
Tu as raison @Zompo, il ne faut pas se laisser mener par le bout du nez!
Mais, non, ni les vaches, ni les femmes, ne sont particulièrement connues pour aimer les sévices...
A chacun(e) donc de prendre ses responsabilités, pourvu qu'il (elle) en ait la liberté...
@zompo, faire que ces pierres soient authentiques oui.
Le plus pathogène des esclavages c'est pas faux!
Sinon,tu dis "non pas la liberté, mais bien plûtôt, la responsabilité d'exercer sur moi un pouvoir sacré."
Oui,si tu veux,une liberté d'exercer sur soi un pouvoir sacré.
Mais comme tu dis,"dans l'espoir qu'il renaîsse aux conscience humaines, une autorité philosophique digne de ce nom."
N'avons nous pas une responsabilité la dedans,ou pas du tout ?
Ton avis m'intéresse Zompo.🙂
@Surderien tu dis "D'autres n'en ont rien à cirer et se font la guerre.
Il faut de tout pour faire le monde."
Je crois que si les autres se font la guerre, c'est justement parce qu'ils se sentent menacés dans leur libertés.
Et ça rejoint ce que l'on disait plus haut sur les révolutions et sur le fait qu'on tourne en rond.
Chacun d'entre nous doit comprendre que nous sommes libres,et notre liberté est encore plus grande avec l'autre.
Ou en tout cas,que s'en prendre à l'autre, c'est s'en prendre aussi à notre propre liberté.
Quand tout le monde aura compris ça,il n'y a aura plus de guerre,.
Facile non?🙂
Je trouve raisonnable, salutaire, juste et initiatique d'être l'esclave de ses esclaves.
Ce boeuf que j'ai élevé et castré est mon maître tracteur.
Si il avait encore ses couilles, il serait mort depuis longtemps.
Comme moi d'ailleur...
J'aimerai, de son fumier faire de l'or, mais je suis tellement ridicule dans tout ce gaspillage de marché.
Du coup, j'abois comme ces petits chiens dont les grands ne feraient qu'une bouchée...
Je ne suis ni hors sujet ni hors sol, je crois? Ou bien?
Un coq faisan nous fait sursauté en ce moment, moi et les chèvres.
Je pense que c'est les chasseurs qui l'on làché.
J'aimerai tant que notre présences les empêchent de le flinguer.
Il est beau, il est apétissant. Royal dans les broussailles. À porté de flèche.
J'aimerai tant qu'il trouve sa poule et qu'il se reproduise. L'année passé, il y avait un couple aussi mais jamais il ne survivent aux dieux.
Nous sommes aux dieux!
Ça fait plus de 6 mois que je n'ai pas manger de viande. Il sufirais de détruire les fusils et se serai l'abondance.
C'est vrai qu'il y a aussi les chariots de feu. Les vidéos.
Ça chauffe la haut.
Heureusement qu'on est déjà morts!
Comme ça on peut composter: La science, la philosophie, la chimie, les mathématiques, la politique, la médecine, l'électromagnétisme, la phsychiatrie, le tantrisme...
Les shismes...
J'ai l'droit d'écrire ça?
En fait, c'est peut être ça la liberté suprème: Savoir qu'on est déjà mort et que jusqu'à ce qu'on sème vraiment bien, ça va continuer...
Si seulement on avait la liberté de parlé de pouvoir, d'autorité, de sacré...
Et moi qui voulait me coucher de bonne heure!
Faites de bons rêves...
@zozotte toutes les guerres ne sont pas pour des défendre des libertés enfin c'est ma vision , beaucoup sont dues à des croyances inculquées à des esprits . Si on introduit dans l'esprit d un enfant et que l'on le laisse évolué avec ses croyances , ils sont libres de prendre les armes mais est ce que leur jugement a été libre ?
Depuis le début du sujet j'ai cette image de petits bouts de choux dans les écoles coraniques mais pas les comme quand tu vas au cathechisme . Et hop la transition avec le monde actuel oú les pubs passent en boucle pour ceci ou cela ... ou ces applications pour te guider sur la route de mettent continuellement le sigle de Mac Donald d une autre couleur ... est on vraiment libre d acheter ou pas , ou d aller au mac do ou pas ?
J'ai retourné le truc dans ma tête mais nous ne sommes pas vraiment libre , nos choix sont influencés par l'extérieur ...
@zompo le fumier ce n'est pas ce que l'on appelle l'or brun?
@sandcoeur,tu dis "J'ai retourné le truc dans ma tête mais nous ne sommes pas vraiment libre , nos choix sont influencés par l'extérieur ..."
A tu lu le fil en entier ?
Je te demande ça pour comprendre ce qui te retiens de ne plus être influencé par l'extérieur justement.
Quant aux guerres, qu'elles soient "offensives" ou "défensives",elles sont toujours présentés comme étant justifiés, pour défendre une liberté des uns ou des autres.
Il suffit donc que les gens comprennent que s'en prendre aux autres c'est aussi s'en prendre à soi même,il n'y a plus de guerres.
@zompo non,tu n'es pas hors sujet,et tu as complètement raison.🙂
Je suis bien d'accord avec toi @Sandcoeur, et ça rejoint toutes les entraves qui se sont tissées à nous au fil de la vie, celles de ceux qui nous ont élevés en premier lieu, et même celles de nos plus anciens ancêtres. Mais ça ne remet pas en cause une certaine liberté dont parle @zozotte, qui consiste à ne pas subir sa vie dans la culpabilité et la hargne, mais plutôt d'être ses choix, de les incarner, sans s'enfermer dans le remords de certains de ses choix passés et jeter l'éponge.
Oui @Zompo, tu as le droit de dire tout ça, et c'est encore mieux quand c'est compréhensible pour le plus grand nombre...
.
La vraie liberté ce serait aussi de savoir choisir son addiction, sa passion...
La philo est une forme d'addiction à prendre plaisir à faire fonctionner ses réseaux en bonne intelligence.
Dans la sagesse de vivre.
D'autres se laissent aller dans le contraire, l'opposition, la contradiction, en défendant corps et cris leur besoin primal.
Alimentant leur circuit de base de la récompense de gagner.
Dans la force de survivre.
Ma façon de trancher la chose ?
🙄
@Zompo j'adore 👍
@zozotte, les guerres perpétrées par la soif de richesse et de pouvoir ne le sont par par des esprits qui pourraient entendre que s'attaquer à l'autre, c'est s'attaquer à soi malheureusement...
Ce serait peut-être déjà pas mal que les peuples arrêtent de croire leur chef quand il leur fait croire qu'ils sont mieux que les autres et que faire la guerre à côté les rendra plus riches. Mais on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la tête de gens qui n'ont rien dans un monde d'abondances...
@Juliette. je reviens sur ce que tu dis plus haut : "A chacun(e) donc de prendre ses responsabilités, pourvu qu'il (elle) en ait la liberté..."
C'est justement le contraire,pourvu que les gens reprennent la responsabilité de leur propre liberté.
La liberté nait en même temps que nous, le déterminisme dicte notre vie tant que l'on a pas compris ça.
Et pour les guerres, comme tu dis :"les guerres perpétrées par la soif de richesse et de pouvoir ne le sont par par des esprits qui pourraient entendre que s'attaquer à l'autre, c'est s'attaquer à soi malheureusement..."
Malheureusement oui bien sur, et c'est bien ça le problème justement.
Ils ne peuvent pas l'entendre parce que l'idée n'est pas assez développé,dans le monde,de partout,et ça rejoint la part de responsabilité que l'on a tous et toutes.
Et vous savez,il n'y a rien à trancher,nous sommes libres de nos actes et de nos actions.
Oui, je ne sais pas @zozotte, je ne me sens pas encore vraiment la plus à même de parler de liberté... Enfin, si, on peut toujours en parler, mais j'ai quand même du mal à en saisir la notion dans le sens universel. Je crois que j'ai encore du chemin à faire... Mais, promis, si ça me vient, je repasserai. 😉
@Juliette. Comme je l'ai dis,ce fil de discussion englobe énormément de choses, pour en arriver ici, à cette liberté,qui t'appartient Juliette, à toi et à personne d'autre.
Tu as déjà fait énormément de chemin tu sais, bravo à toi.
Tu te rappelles le début du fil,je disais que je voulais qu'il soit libérateur,et tu m'avais dit quel beau projet !
Alors voila tu vois, quel beau projet oui,et tu es en plein dedans Juliette, alors continue comme ça.😉
Et d'ailleurs, pour aider encore, demandez vous cela, jusqu'à quel point voulez vous être libérés ?
C'est ce que je reproche à Charles Pépin et à d'autres d'ailleurs, quand ils disent que la liberté c'est d'accepter ceci ou cela.
Non,un grand non.
Car au nom de quoi pouvons nous dire à quelqu'un que sa liberté c'est de s'arrêter la?
Si la liberté de Charles Pépin c'est de s'arrêter là très bien, mais si d'autres veulent aller plus loin,qui sommes nous pour leur dire que la liberté a des limites ?
Non,la liberté n'a pas de limites.
Ce qui limite une liberté, c'est elle même.
Alors demandez vous ou souhaitez vous vous arrêtez,et vous trouverez.
Et plus les gens comprendront ça, mieux nous nous porterons, c'est ce que j'explique plus haut.
Heu... j'ai cité Charles Pépin mais pas pour dire ce que tu dis qu'il dit. Ce que j'ai lu et retenu c'est juste qu'on avait tort de penser que la liberté était une absence de contraintes.
Il faudrait que je retrouve la formulation exacte mais c'est dans une version numérique et je ne retrouve rien dans les versions numériques si je ne surligne pas, toutes les pages se ressemblent.
Le reste de mon post, m'appartenait. Ne te fâche pas avec Charles Pépin, je m'en voudrais.
Sur ce, je reviens sur ce que je disais. Un monde sans contraintes et sans déterminismes n'existe pas. Je crois que ce serait malhonnete de faire croire l'inverse.
Les contraintes sont assez faciles à identifier. Pour certaines nous n'avons guère le choix de faire autre chose que de les accepter (répondre à sa faim, à sa soif, etc.). Pour d'autres, on a plus de flexibilité et on peut envisager d'ouvrir le champ des possibles.
Les déterminismes sont, je trouve, moins évident à identifier. Ça demande d'ouvrir son esprit à des connaissances qui ne sont pas toujours à notre portée (l'accès à l'éducation n'est pas le même pour tous). Connaissances parfois ardues à appréhender (tout le monde n'a pas le même potentiel cognitif, ou tout simplement le désir d'apprendre). Etc.
Il y a tant de facteurs qui nous déterminent que c'est un sacré boulot que d'en prendre conscience. En prendre conscience est pourtant la première étape pour les dépasser et acter sa liberté.
Oui, peut-être que tout le monde peut être libre, mais pour certains il faudra 3 générations et d'autres vibreront leur liberté de leur vivant.
D'accord pour Charles Pépin ne t'inquiètes pas je ne suis pas fâché.🙂
Il y a des contraintes et des obstacles oui, bien entendu, je le dit plusieurs fois.
Et justement,il n'y a pas de liberté sans obstacle,les deux vont ensemble.
Les déterminismes sont moins évident à identifier c'est tout à fait vrai,un grand oui.🙂
C'est le but de ce fil, c'est le but de bien se pencher dessus.
Qu'est ce qui nous determine ?
Nous n'avons pas tous le même potentiel cognitif c'est tout à fait vrai, mais je crois que le problème est aussi du côté de la volonté,ou des croyances.
Je ne sais pas, qu'en pensez vous ?
Peut être faudra t'il trois générations pour y parvenir au niveau de la société je ne sais pas,en tous les cas,moins on y croit, plus se sera long, ça c'est sur.
Et puis,il y a encore une chose importante auquel on a pas parlés ici.
On en parle dans le tome I et dans le II,et c'est important, c'est nos émotions.
La colère,la crainte,la honte,la timidité etc etc
Elles sont toutes liés entre elles,et c'est la même chose.
Ces émotions nous détermine et dictent notre conduite tant que l'on ne travail pas sur elles.
Pour être libre,il faut aussi comprendre nos émotions.
Pour cela,il faut d'abord savoir les identifier, et comprendre pourquoi elles sont la.
En faisant ça,nous devenons,petit à petit, maîtres de nos émotions.
Nous en avions déjà parlés ailleurs sur le forum, mais je pense que c'est important de le remettre ici.
Et vous avez largement le niveau cognitif pour cela.
Juste,ayez confiance en vous,au moins pour essayer déjà,vous pourriez être surpris.😉
@zozotte qu'entends tu quand tu parles de volonté? ( bon ok j,ai pas tout lu ...)
@sandcoeur,tu sais j'ai hésité à le mettre ce mot, volonté.
Parce qu'il peut être mal pris,tu as donc bien fait de demander !🙂
Je le met avec croyance.Je dis plus haut qu'il faut s'interroger sur nos certitudes, pourquoi avons-nous des certitudes, sommes nous prêt à les remettre en question ?
Alors pourquoi je parle de croyances et de volonté maintenant ?
Parce que s'il faut croire en une chose, c'est en nous même justement.
Croire en nous oui,ce n'est pas si facile que ça au début,et donc, ça demande quoi ?
De la volonté.
Il faut de la volonté pour croire en soi, c'est dans ce sens que je voulais le dire.
Dans la vie chacun à ses propres croyances,et elles se valent toutes.
Les religions,la politique,le vivre ensemble...
Tout ça est difficile oui, et chacun d'entre nous campent sur leur certitudes,qui viennent bien sur de l'éducation, et d'autres choses.
Et les désaccords, les conflits et les guerres viennent aussi de ces certitudes.
Donc,la seul certitude qu'il faut avoir, c'est que toutes les certitudes se valent,et qu'il n'en reste qu'une seule de sur, c'est se demander "qu'est ce que je souhaite dans la vie"?
C'est la qu'il faut de la volonté et de la croyance.
Envers nous même.
Envers nous même d'abord,et ensuite avec les autres.
Les autres ont leur certitudes,qui ont autant de valeurs que les nôtres.
Et donc,ils ont aussi leur liberté, tout comme j'ai la mienne.
Et si je m'en prend aux autres,je m'enferme dans un conflit stérile.
Les certitudes que nous avons tous sont le nid de nos futurs conflits.
C'est la qu'il faut remettre nos croyances,et faire avancer la liberté pour toutes et tous.
Et la volonté la dedans, c'est pour comprendre que nous devons croire en nous.
Bon, ça fait beaucoup de choses encore,mais c'est primordial, merci pour ta question Sandcoeur tu vois, même si tu n'as pas tout lu encore.🙂
Allo Zozotte ?
Nan, là, je me permets d'exprimer mon désaccord. Toutes les croyances ne se valent pas. Toutes celles qui désignent l'autre comme un être à abattre parce qu'il représente le mal sont à exclure et... là... en pensant ça, j'entre dans le cercle vicieux de la croyance que mon "clan" est dans le bien. 🥴 Et on n'en sort pas.
On peut ne pas chercher à imposer son point de vue, on peut accepter que certains soient différents, mais où sera ma liberté si je dois m'agenouiller devant celui qui pense que je suis l'archange du mal. Tendre la deuxième joue, me laisser me crucifier et continuer à avancer dans un monde éthéré, où seule ma Marie-Madeleine me verrait ?
Toutes ces réflexions me font revenir à ce que je disais au début. Je vois plusieurs lieux, plusieurs niveaux pour parler liberté. J'imaginais la liberté comme quelque chose de très grand, un truc genre 7ème merveille intellectuelle engloutie dans un paradis perdu. Puis comme pour beaucoup de choses dans ma vie, ce "très grand", cet absolu vers lequel j'avais envie de tendre m'est apparu, à la lecture de tes posts, comme quelque chose de très petit, quotidien, à portée de main, cet outil que je devrais regarder plus souvent que mon smartphone et activer pour chaque geste, pensée du jour. Très petit mais costaud et puissant.
Alors tu es où oOo du coup ?
Très petit mais costaud et puissant c'est bien non?
Comme dis plus haut,la liberté n'a pas de valeur,elle est ce que tu en feras toi.
Sa grandeur sera la tienne.
Je comprends ton désaccord, j'ai eu le même pendant longtemps, c'est compliqué tu sais,et encore plus à exprimer sur un forum.
Toutes les croyances ne se valent pas ?
Et au nom de quoi ?
J'ai eu du mal avec ça je te l'accorde,je comprends tout à fait ce que tu ressens.
Prenons le rascisme comme exemple.
Pourquoi quelqu'un est raciste ?
Ses parents,son éducation,son ignorance,ce genre de choses font que la personne est raciste.
Tes croyances à toi auront plus de valeurs que celui qui est rasciste, très bien.
Et maintenant,on fait quoi,tu fais quoi avec ta liberté ?
Tu dis de devoir tendre la deuxième joue,que tu te met dans le clan du bien,et que l'on en sort pas.
Non,ce n'est pas cela qu'il faut faire.
Plus on critique les racistes, plus ils le seront, racistes.
Car plus ils vont se sentir acculés, jugés, incompris.
Ces incompréhensions vont créer des désaccords de plus en plus grands,et il sera impossible de reprendre le moindre dialogue.
C'est ce qui se passe aujourd'hui d'ailleurs.
Au nom du "bien",on explique qu'il faut penser ceci ou cela.
Et ceux qui ne se sentent plus dans ce clan du bien vont s'enfermer encore plus dans l'autre camp,et y seront dans leur bon droit.
Au lieu de rendre un raciste moins raciste,on le braque complètement,et on ne peut plus rien en tirer.
Il ne faut pas tendre l'autre joue non, mais il faut l'inclure comme tout le monde dans le camp du "bien".
Pour qu'il comprenne qu'il est dans l'erreur,il ne faut pas le mettre à l'écart,et ni tendre l'autre joue.
C'est ça la grandeur de la liberté justement, ramener tout le monde dans le même "clan",pour que plus personne ne se sente jugé.
C'est difficile à assimiler, mais c'est bien la la grandeur de la liberté.
Être au dessus de tout jugement, qu'elle qu'il soit.
Un raciste ne naît pas raciste,il le devient.
Il peut donc ne plus l'être, mais pour cela,il faut l'accepter.
Salut @zozotte. 🙂
Je vais faire simple. J'ai finalement plu_ trop de temps ce soir, même si j'aurais aimé développer davantage, évidemment.
En fait, même si c'est assez schématique et quelque peu caricatural, tu as deux sortes de racistes. (et je suis plutôt bien placé pour le savoir. J'en fréquente encore quelque peu.)
Tu as le/la raciste qui a peur. Celui-là, celle-là, effectivement on peut tenter l'effort inclusif. Et puis tu as le/la sadique qui haïrait même les vers de terre si cela avait été écrit bêtement que ce soit cool de le faire dans Mein Kampf. Et avec ceux-là, celles-là, tu ne peux généralement rien produire, in fine. La haine est un moteur élémentaire, un organe basique, venu du ventre, pour eux/elles. Pas une raison, un argument et donc, tu pourras dire absolument toooooooout ce que tu veux, s'ils/elles veulent jouer avec une victime sacrificielle désignée d'avance, aucun effort d'inclusion ne parviendra à quoi que ce soit. 😒
Reste alors à ce que ce ou cette raciste se tienne tranquille toute sa vie, sans bouger, sans passer à l'acte de vouloir viander quelqu'un(e) au hasard, auquel cas, tu n'auras au final qu'une seule et unique solution pour le/la remettre à sa place et l'empécher de nuire (par les urnes ou par la matraque). Bref, cette solution là, crue, définitive, ça s'appelle du 9mm parabellum. Ou du 22 LR, si t'es davantage "petit joueur". Et, c'est tout.
Désolé, je débarque enfin sur ce fil passionnant en lecture, et je te sors direct des horreurs et des "affrosités". En tous les cas, plein de bisous à toi, mon poto. Et merci d'insufler à ce site tout ce qu'il a besoin en bon contenu social et philo. 👍
Carabine au suivant... Heu, zut, pardon. Je voulais dire, bâton de parole... 😅
A plus tard.
Hiné.
@Hinenao, coucou à toi sur ce fil donc !🙂
Je comprends très bien,deux sortes de racistes oui.
Et cette haine dont tu parles, d'où vient elle ?
Surement que je n'arriverais à rien avec ce genre de personnes, mais on en fait quoi ?
On parle plus haut qu'il faudrait peut être trois générations pour que tout le monde comprenne que s'en prendre à l'autre, c'est aussi s'en prendre à soi même.
Alors moi je l'ai compris et je ne veut pas m'en prendre à cette personne.
Pas de 9mm alors ou de 22 LR non.
Tu sais passé un temps j'ai été attiré par la philosophie de Machiavel, c'est très méthodique, c'est comprendre son adversaire et le devancer de plusieurs coups pour atteindre son but.
Mais ça ne mène nul part, l'histoire l'a prouvé à de nombreuses reprises et le prouve encore aujourd'hui.
Tu as raison je n'arriverai pas à le raisonner, mais en l'exécutant, pour être cru,je ne tue pas ses idées.
Un homme meurt, mais les idées restent.
Et même,elles prennent de l'ampleur.
Il ne faut pas tuer les hommes,mais les idées.
Et ça ne se fera pas avec des 9mm non.
Avec de la prison ?
Si c'est juste pour l'emprisonner quelques temps sans aucun travail sur lui même ça ne servira encore qu'à emplifier sa haine.
Encore une fois, d'où vient elle cette haine ?
De plusieurs manières, c'est ça qu'il faut éradiquer,la haine,et c'est toute la société qui est concernée,et à chaque instant.
Ne pas juger,ne pas entrer dans la violence.
C'est facile à dire peut être oui,mais c'est la seule solution,et c'est ce qui nous sortira de ce cycle de violence perpétuel.
@zozotte je vais prendre un autre domaine que le racisme , l' " éducation " combien de fois on entend des personnes dire que certains parents eduquent mal ses enfants ... existe-t-il une éducation meilleure que l'autre ? Chacun est libre d'éduquer ses enfants comme il l'entend et pourtant la société ou les personnes qui nous entourent juge que eux savent ce qu'est une bonne éducation ...
En ce qui concerne la volonté j'ai eu peur que tu dises " Si on veut ,on peut " bah non parce que la volonté n'est pas seule en cause il y a tous les facteurs qui entourent qu'il faut prendre en considération.
Ses embarcations de misère surpeuplée ,ses migrants à qui on ferme les frontières ... Ils ont eu la volonté de partir pour une vie meilleure .
La femme battue tous les jours qui a la volonté de partir mais qui ne sait pas comment faire car n'a pas un sou, à ses gosses sous le bras pas d'amis , une famille qui ne veut pas d'elle , qui ne sait pas à qui s'adressait et qui n'ira pas chez les gendarmes parce qu'elle a honte ...
La liberté elle est belle sur le papier mais ce n'est pas donné à tout le monde de se sentir libre .
Enfin c est ma vision parfois pour le bon fonctionnement d'une société on fait croire à la liberté.
c est tellement complexe cette notion de " liberté " avec l'âge je me sens libérée mais pas libre , parce que de ma liberté dépend celle de ceux qui m'entourent ...,
@zozotte
Zoz, je garde ton message en tete.
je te reponds demain. J ai notamment des elments de developpoment. Mais la sur smartphone ca va etre infernalement trop long. Bise bonne nuit. A demain.
@sandcoeur tu dis "En ce qui concerne la volonté j'ai eu peur que tu dises " Si on veut ,on peut "
Ben tu vois je ne l'ai pas dis.
Et vraiment vraiment tu sais,lis ce fil,parce que j'en parle de quelqu'un qui nait dans un pays en guerre.
Lis le s'il te plaît en entier, ensuite on pourra avancer d'accord ?
@Hinenao pas de soucis.
@oOo1 tu parles de l'esprit absolu et tu as entièrement raison.
Et tu sais, l'esprit absolu il ne se partage pas sur un forum,il t'appartient.
@sandcoeur tu sais tu dis aussi "parfois pour le bon fonctionnement d'une société on fait croire à la liberté."
C'est tout le contraire tu sais, tout le contraire.
Et c'est justement parce que c'est complexe qu'il ne faut pas juger,et lire ce fil en intégralité.
C'est un investissement tu sais, j'ai peut être tord,et même surement oui de m'investir autant,mais bon.
Merci Sandcoeur de le lire si tu souhaites continuer d'accord ?
question : que fait-on quand on se retrouve face à deux libertés incompatibles ?
Par exemple, la liberté de pouvoir changer son smartphone et sa voiture tous les deux ans versus la liberté de pouvoir respirer un air respirable et ne pas griller tous les étés ?
Bonne question @paradox.🙂
Oui,la loi et le vivre ensemble doivent l'emporter ici.
L'écologie et le changement climatique vont nous forcer à "forcer" le vivre ensemble,et ce n'est pas bon je crois.
Car plus on le force, moins ça marche.
Alors pas bon non.
Bon, j'ai bien fait de m'absenter qqs heures, j'ai évité les épineux sujets de racisme et écologie ! 😜
Non, à mon avis l'absolu ne m'appartient pas car il n'existe pas. C'est à mes yeux juste un truc imaginé par un intellect maso, un truc qui peut servir de repère vers lequel tendre.
@Zozotte, tu as pris l'exemple du racisme et j'ai cherché une porte à ouvrir. J'ai vu le racisme, non comme le mal exclusif, mais comme une sorte d'état de domination avorté. Pareil pour le sexisme et tout principe idéologique exclusif. C'est Laborit qui parle d'une forme de structure psychique du dominant, de ce "besoin" structurel de dominer. Il faudrait que je relise La nouvelle grille où il en parle. Tant que nous porterons en nous ce qui a fait de nous l'espèce la plus destructrice de la planète, l'esprit de domination, les libertés se confronteront et perdront leur essence et notre conversation sur la liberté tournera en rond, se heurtant sur ce noeud difficile de la liberté et la relation aux autres.
Quand bien même l'ensemble des pays de la planète adopterait dans l'urgence climatique un consensus miracle genre : on arrête nos conneries, on remet tout à plat, on ne garde de nos systèmes que ce qui peut nous garantir une sécurité alimentaire, des abris pour le chaud, pour le froid, un système de soins, pour tous et on se serre les coudes autant de temps qu'il faudra pour que rebaisse la température à des niveaux viables pour notre espèce entre autres. Quand bien même nous y arriverions, je mets ma main au feu que tout redémarrerait une fois la crise climatique passée.
Il y a la liberté intime, et la liberté politiquement construite (qu'on pourrait appeler liberté extime).
La liberté intime telle que tu la décris me semble bel et bien un très bel état d'esprit qui peut changer nos vies. C'est celle-là que je garde dans mes outils. L'autre, l'histoire nous montre qu'elle est bien fragile et elle nous appartient bien peu. Il y a interactions entre les deux mais bien faibles dans le sens bienfaisant.
Mes parents ont vu la progression des égalités sociales. Je vois la régression. Mais là, on entre dans un autre sujet que sont les égalités ou non-égalités en droit. Quant à la fraternité....
Oo0
citation :
La liberté intime telle que tu la décris me semble bel et bien un très bel état d'esprit qui peut changer nos vies. C'est celle-là que je garde dans mes outils.
C'est tout ce que je te demande et tout ce que j'espère,et pour la suite, advienne que pourra.
Sinon merci pour l'intellect maso hein.😉
Bon, sinon,ma liberté va être d'arrêter ce fil, parce que sinon il me va falloir percer vos armures,et la ça fait moins rire.
Kiss every body.👍
Intellect maso c'était pas pour toi !!!!
Me suis mal exprimée.
C'était bien pour moi, à pourchasser des absolus "inatteignables". Ça fait qqs années que je revois mes objectifs à la baisse... 🙂
Salut saint weeb et ses sbires, tant mal que bien aimés.
À cause et grace à toi, ce ciel bleu me désespère.
Lâche en désespoir je me prosterne et t'alimente de mon àme.
Plûtôt que seul à l'ombre à d'agréable taï chi d'bucheron, je confusionne sans plus d'ombres voué aux monde des bits en nombres.
Entubé jusqu'a la gorge par des vocables de fils d'esclaves, je suis né morte et éternelle sans d'autre mission que gouverné.
Il n'est de conditions que d'aimer pour être libre et responsable.
Sacré mystère que d'bien aimer.
Peut on être loin des salauds qui assassinent, en jardinant, salissant l'eau, comme des salauds?
On bois un bits?
Depuis quelques temps, en attendant d'avoir des oranges, je mange les cochenilles.
Je fait du suicide par cochenilles.
Je m'sent absolument seul et complètement désespéré!
Ainsi s'l'saint web est mon salut.
Amour sacré, quand t'es plus propre, tu nous manque.
Je suis une bite qui ne veux plus fendre de bois.
Et pourtant quand j'aime bien, j'adore ça.
Je l'fait mieu et plus vite que toutes les machines de l'univers.
Je l'fait pieds nuls pour pas qu'mes ch'villes enflent...
Oui, pardon maîtresses, je sais bien que nos coeurs brulent,
vous avez raison d'être en colère.
Oui, la gratitude...
Oui, nous n'existont que pas dons.
À nous l'art de recevoir...
Je vais traire...
citation :
Il n'est de conditions que d'aimer pour être libre et responsable.
Je n'ai pas mieux @zompo,pas mieux.👍
OoO ce n'était pas pour moi pas de soucis.😋
Vivre libre c'est être généreux aussi, c'est important de le signaler,je n'ai pas eu le temps je crois.🤘
Salut. 🙂
De retour, comme promis.
Cher @zozotte, je reviens donc sur les questions ouvertes que tu as posé, hier soir. Et comme dit plus haut, dans mon mini message par smartphone - et mes gros pouces -, j'ai des éléments de développement. (...que je vais tenter de garder dans une trame purement philo pour ne pas en faire qu'une réponse sur un sujet de société.)
citation :
Et cette haine dont tu parles, d'où vient elle ?
Là dessus, je peux dire que j'ai au moins un fragment de réponse solide. Car cette question, au demeurant très large, a une réponse. En fait cette haine, elle peut directement venir de l'enfance, lorsqu'il est possible de comprendre qu'appliquer la cruauté n'est automatiquement pas corrélé avec le retour d'une punition pour acte de malveillance. Et c'est ça qui fait que l'individu prendra de façon récurrente plaisir à s'attaquer à un élément, une cause ou - 'mieux' encore - une personne physique qui pourra justement caractériser tout cela de manière parfaitement concrète. Pour peu d'ailleurs que celle-ci puisse présenter un point de faiblesse ou une singularité défavorable (faible force musculaire, communauté peu importante de par le monde, isolement social, etc... etc...) et c'est rapidement la porte ouverte aux idées vicieuses. En effet, par la métaphore, on a bien plus souvent vu de méchants mômes s'affairer à arracher les ailes d'une humble mouche sans défense que de chercher à s'occuper des cornes d'un taureau espagnol, particulièrement fulminant et préparé au combat... tu vois le topo, quoi. 😅
citation :
Surement que je n'arriverais à rien avec ce genre de personnes, mais on en fait quoi ?
A fortiori, on pourrait bien demander à leurs mères de ne pas les concevoir et les faire naître. 😅 Une fois qu'il sont grands, a posteriori, on ne peut rien faire. 🙄 ils/elles resteront de piteuses verrues jusqu'à la fin de leurs existences. Hélas.
citation :
On parle plus haut qu'il faudrait peut être trois générations pour que tout le monde comprenne que s'en prendre à l'autre, c'est aussi s'en prendre à soi même.
Te souviens-tu du petit texte (en bleu) que j'avais partagé sur Apie à propos des 1000 ans de national-socialisme? Du moins, si Hitler lui-même avait pu vivre tout autant. Eh bien, dedans, il y a peut-être justement la réponse à cette question. (vu de mon balcon, il s'entend, évidemment) Car 3 générations, ça ne sert à rien si, faute de culture, on ne se souvient pas de ce qui se passait déjà 100 plus tôt. Sais-tu qu'aujourd'hui, il y a concrètement des personnes qui ne savent même pas ce qu'est le 3eme Reich quand tu les interroges? ... Bordel, ça fait peur ... 😱
citation :
Alors moi je l'ai compris et je ne veut pas m'en prendre à cette personne. Pas de 9mm alors ou de 22 LR non.
Je me suis peut-être mal exprimé sur ce point là, et je m'en excuse. Mais, sais-tu pourquoi tu pourrais bien utiliser du parabellum bien malgré toi, Zoz? (A ce propos, Parabellum, ou Luger 9 mm, ou Luger P08, ou 9x19, ou 9para, ou Post-Borchardt, ou P04 allemand, tout ça c'est la même chose. C'est la même munition de guerre. Et, au passage, Para Bellum veut dire en latin "Préparer la guerre". Bref...) ... tout simplement parce que ça ne serait pas à titre exécutoire.
Parce que tu pensais peut-être t'imaginer - dans un futur qu'on t'espère franchement tous/tes dystopique 😅 - en train d'aligner tout ces méchant(e)s haineux/euses le long d'un mur, les mains attachées dans le dos, avec un bandeau sur les yeux et leur vider potentiellement toutes les ogives de ton chargeur dans la poitrine? 🤔 Mais en fait non, c'est pas comme ça que ça pourrait se passer. Ça serait à mon avis plutôt l'inverse. Autrement dit, n'imagine même pas que ces personnes en liberté puissent rester gentiment chez elles à se faire une bonne soupe aux poireaux, tout en rageant accessoirement contre tout ce qui les oppresse, à l'extérieur, au delà du paillasson. Que neni! Ils/elles viendraient carrément chez toi te déloger pour ensuite te réduire au silence. Et, dès lors, pour ta propre défense, tu serais malheureusement bien obligé de 1) ne pas les accueillir sous quelque forme que ce soit, et de 2) les repousser avec du 9x19, si nécessaire. Et donc, pour pousser la métaphore guerrière jusqu'au bout, du 22 long rifle si en tant que civil tu ne puisses pas avoir accès à du 9mm régulier, puisque munition militaire par nature. Voilà qui manquait peut-être de précision. C'était clair dans ma tête, mais sans doute mal reproduit à l'écrit, ici même.
Ainsi c'est évidemment très sain de te savoir n'avoir envie de ne tuer personne. (ouf! 😄) Mais la vraie question serait alors plutôt d'envisager comment convaincre ces luc ud suort de ne surtout pas sortir de chez eux. 🙄 Après tout, rien n'interdit de haïr profondément qui que ce soit si, au passage, ça reste juste et uniquement juste entre les murs d'un domicile privé! (accessoirement entre le couloirs des chiottes et la porte de la cave à pinard). Bon, dans la situation où, ça reflète quand-même la potentialité d'avoir une grosse de vie de demer bien naze, chacun(e) fait en réalité ce qu'il veut, avant d'aller au trou. Le dernier. La grande fosse. Si quidam veut donc gaspiller son existence à se faire la tête rouge comme une tomate de colère dès qu'il voit des juifs, des homos ou des noirs, c'est un choix, n'est-ce pas?... 😅
Enfin pour creuser la question autrement plus habilement je t'invite à te renseigner - à ton temps - sur les profils de quelques individus du genre d'Arconovaldo Bonaccorsi (dit, le Comte Rossi) ou bien de Jacques Doriot, pour nous, en France. (et dont, un peu malgré moi, je suis devenu un "spécialiste" dans les conversations racistes sur les phalangistes et autres collabos depuis presque deux décennies, autour du BBQ). Tu pourrais ainsi remarquer dans leurs biographies respectives ce qui fait que tout pousse à devoir prendre des mesures face à ce genre de promoteurs de la-haine-pour-la-haine et qui me porte finalement à dire qu'il faille s'équiper en 9x19, si besoin.
citation :
Tu sais passé un temps j'ai été attiré par la philosophie de Machiavel, c'est très méthodique, c'est comprendre son adversaire et le devancer de plusieurs coups pour atteindre son but.
Honnêtement, je ne sais même pas si les choix et recommandations sont d'une quelconque efficacité contre une haine à la fois automatique et inexpectative. Ces gens là, en face, n'ont pas de plan. La haine, ça les prend comme ça vient. 😒
citation :
Tu as raison je n'arriverai pas à le raisonner, mais en l'exécutant, pour être cru,je ne tue pas ses idées. Un homme meurt, mais les idées restent.
Tout comme le fait que s'il vit, elles ne meurent pas non plus. (ça serait trop bien, en fait. Le mec clamse d'un seul coup, et hop, dans la journée, ses idées perraves n'ont plus cours. Circulez, sieu-dames, il n'y a absolument plus rien à voir. 😄:👍)
En fait, tous les hommes de haine devrait mourir rapidement. Avec l'aide du sort peut-être. (la réparation d'un interrupteur électrique avec les pieds mouillés. Tiens même, l'envie de jouer à la roulette russe après une soirée entre nazillons un peu trop arrosée... 😅) Là sans doute où ils ne devraient jamais mourir, c'est peut-être dans les livres d'histoire et les contenus tik-tok et youtube (non-révisionnistes) et donc par conséquent on devrait avoir la charge scrupuleuse d'entretenir leur maudite mémoire à des fins qu'on ne les oublie jamais, surtout jamais, pour leur sens particulier d'avoir su 'contribuer' ou mood et à l'ambiance "festive" de leur époque. Hors de ça, on n'a vraiment pas besoin d'eux. (et faudrait peut-être récupérer leurs parts d'empathie réservée, celle qui devrait être la norme dans la moindre relation à autrui pour la rebasculer sur d'autres personne. Dans l'monde, en matière d'amour et de reconnaissance, il y a déjà tellement de nécessiteux/ses. ... 😅)
citation :
Et même,elles prennent de l'ampleur.
Parce que peut-être que les petits sadiques qui arrachaient les ailes de mouche quand ils étaient petits ont aussi un talent d'écriture. Quelque part, les mouches ne leur suffisent plus. 😅
citation :
Il ne faut pas tuer les hommes,mais les idées. Et ça ne se fera pas avec des 9mm non. Avec de la prison ?
S'il est possible de faire tomber la clé de la cellule dans la plus profonde oubliette, oui. (Oups... 😋) Si c'est pour que cette même prison finisse entre les mains d'un gouvernement radicalement raciste et extrême, mais arrivé toutefois au pouvoir légalement par les urnes, bah là, j'émets quelques grosses réserves. De toutes les façons, comme dit plus haut, normalement la question ne se pose pas. ... Puisque, quand ils viendront frapper au bois de ton huis pour envisager de te conduire sans ménagement à la Kommandantur, à ce moment là, tu les auras déjà assaisonnés avec du pruneau de 9 mm. Par conséquent, ce projet ne se pose éventuellement pas. 😅
citation :
Si c'est juste pour l'emprisonner quelques temps sans aucun travail sur lui même ça ne servira encore qu'à emplifier sa haine.
... Petit texte bleu. Mille ans de national socialisme pour mille ans de paix. Et un Adolf, au milieu de tout ça, qui lui-même au bout de ses mille ans de vie se dirait bien: "Mais putain, qu'est-ce-que j'ai fait? J'étais un monstre." 😱 Et il se mettrait à pleurer. Toussa, toussa, quoi. 😋
citation :
De plusieurs manières, c'est ça qu'il faut éradiquer,la haine,et c'est toute la société qui est concernée,et à chaque instant.
Ne pas la faire naître plutôt, je crois que ça serait mieux. Nourrir l'empathie dès le berceau, surtout. Et s'il y a à "punir" il faut que ça soit très tôt dans la vie, immédiatement après la faute. Afin que l'enfant comprenne bien les conséquences absolument désastreuses de laisser vivre une mouche, de l'observer déambuler ensuite, mais étrangement sans ses ailes. On peut tous/tes avoir envie de tester la cruauté lorsqu'on est môme, mais il faut que ça reste juste... un "jeu d'enfant".
citation :
Ne pas juger,ne pas entrer dans la violence.
La violence, ce sont les haineux/euses qui y rentrent. Ensuite, seulement s'ils/elles sont premiers et/ou premières de cordée, ils entraînent les autres dans leur chute. Ils/elles ont en effet cette mauvaise idée là de toujours vouloir partager les coups foireux. 😄
citation :
C'est facile à dire peut être oui,mais c'est la seule solution,et c'est ce qui nous sortira de ce cycle de violence perpétuel.
Petite conclusion perso sur la sortie de la violence: > Avant, j'étais un bastonneur. A présent, j'essaie de devenir enfin davantage non-violent, ou bien à défaut, d'être neutre, quand j'y parviens. Je n'ai jamais arraché les ailes d'une mouches quand j'étais enfant. Rien que l'idée déjà me torturait l'esprit et me provoquait une sorte de vertige mental particulièrement exécrable. D'autant si j'étais spectateur du fait et impuissant à agir. Trop petit, trop maladroit, trop saisi par l'horreur... Mais ensuite, en grandissant, j'ai quand-même explosé des mouches à grand coup de claques dans les murs. Surtout celles qui viennent bourdonner jusque dans le creux de l'oreille telles le volume sonore d'un A400-M Atlas en pleine charge moteur. Depuis que j'ai décidé de me tourner vers une certaine non-violence, j'avoue que je cherche à en tuer moins. (j'ai remarqué ce fait surtout cet été. Nous en sommes envahi, ici.) Je les attrape donc certes - comme les araignées d'ailleurs puisque je suis plutôt arachnophile que phobe. Guili-guili sur les pattes de devant. Carrément! 😄 - puis je les évacue dehors. En quoi est-ce bien nécessaire? Peut-être en rien. Mais avec la non-violence volontaire, il faut bien commencer par un bout. Et toute les petites tentatives réussies et reconverties du quotidien sont déjà bonnes à prendre.
... Sinon je proposerais bien l'idée à quelques fachos incurables, mais je ne sais pas s'ils auraient terriblement envie de tenter le suivi d'un quelconque tutoriel. 🤔 Mais, à voir, qui sait... 😇
Des bisous. 😚 😚 😚
A plus tard sur ce fil philo où j'espère être davantage présent, bientôt. En effet, dans les semaines à venir, je devrais enfin pouvoir demeurer à plein temps et à la journée sur Apie. Bref, ça serait quand-même dommage de se priver d'un des meilleurs topics du forum. 😉👍
Hiné.
Waou!
Après la traite, j'ai mis la propagande sur you tube.
J'ai pris la droite pour l'avoir aussi tordu que les maladroits du côté gauche.
Bonne nouvelle pour l'évidente caricature des surrenchères de films de guerres.
Serai ce le feu d'artifice final de
2000 ans d'ère concentrationnaire et de sado masochisme spirituel.
Les sévices secrets de nos majestés exultent aux grands jours.
Y z'y connaissent rien, c'est que d'l'engrais pour le passé.
Quand l'orgueil marchait devant,
Ruines et dommages, immanquablement, s'en suivait.
L'orgasme appaisera le monde s'écrit sans faute avec les lettres de: Faite l'amour pas la guerre.
Et moi, j'voudrais mettre un clown triste sur ma photo de profil mais ça fait trois jours que " apie social" y veux pas.
Ma liberté dépend de l'empire tamagoshique.
Bien fait, ça m'apprend.
Je sais pas quoi, mais ça m'apprend...
L'orgasme apaisera le futur.
Faites l'amour pas la guerre.
Non, c'est pas possible!
Phillipe Guillemant...
Lol! 😄
Rien compris.
(Ça doit être parce que, à c'heure, j'ai faim...)
@Hinenao,ce que dis @zompo, c'est que l'homme n'apprend pas, l'homme recommence sans arrêt les mêmes erreurs,et va droit dans le mur.
Seul l'amour le sauvera.
Quant à la photo de clown Zompo moi je suis une quiche,mais Hinenao est un pro,il pourra peut être t'aider.🙂
Après Hiné tu dis beaucoup de choses oui,et d'ailleurs,tu le dis aussi,la haine ne devrait même pas naître.
C'est tout à fait vrai oui,et pour que cela arrive il ne faut plus la combattre par la violence,tu y es arrivé alors c'est bien la preuve que c'est possible.
La violence entraîne la violence et la haine entraîne la haine.
Et tu as raison sur le manque d'éducation et de culture,il y a un gouffre, qu'il faut combler, c'est tout aussi important.
Quant à poursuivre ce fil tu sais pour aller plus loin il faut aller contre les certitudes des uns et des autres.
Et ça, ça ne se fait pas tout seul,il faut que chacun le veuille.
Ça ne dépend donc plus de moi, sinon ça ne va être que rejet sur rejet,et ça ne marche pas.
Pour affiner, je dirais plutôt que né d'orgasme, l'humanité ne peut qu'aimer.
Le soucis et la difficulté étant d'apprendre à le faire bien.
En tant que batards de dieux, l'humanité sait très bien apprendre.
Je crois même, et c'est de la pure croyance, donc, totalement créatrice, que la terre est une école d'âmes.
Aussi bien pour les dieux qui se battant entre eux, s'y retrouvèrent confinés; que pour leur troupeaux humains dont ils finirent métissés.
Pour régner sur un troupeau, il faut qu'il reste cloisonné et qu'il ne puisse apprendre que les lois de son enclos.
Les imbéciles guerres malheureuses qui font rages à l'extérieurs sont, dans ma foie, le résultat de nos chaos intérieurs.
L'afrontement est, en nous, entre: l'administrateur qui veut tout gérer tellement qu'y s'aime pas,
L'initiateur qui veut tout baisé tellement qu'il aime trop,
Et la source, qu'est dev'nu histérique tellement qu'on l'aime mal.
Dans l'désordre, ça donnerai, le fils, le père et le saint esprit.
Où dans une autre langue, Satan, lucifer et la grand mère araîgné qui comme vous l'aurez bien compris, hante mon plafond!
Que d'éternelles forêts fertiles vous fassent réver...
Il n'y a pas d'amour sans haine, il n'y a pas de haine sans amour.
.
La mante religieuse et la veuve noire règlent leur compte à bon escient.
Faut bien nourrir le fruit, de sa chair.
C'est la nature qui a raison ?
😋
La nature a raison,et l'homme est trop têtu pour le comprendre.
L'amour sans la haine peut exister,il faut briser les armures pour cela.
TaraTATA!! Niet, niet niet!
La nature n'est juste qu'invariable.
Universellement.
Entre le Soleil et Proxima Centauris.
Ou, entre Brest et Le Mans.
Rien ne change. Elle n'a jamais d'avis.
A l'inverse, seul l'Homme est capable de changer de posture.
Mais pour cela, il faut qu'il soit capable d'être conscient de toutes les postures possibles.
Les pires, commes les meilleures.
Et ensuite, s'il peut, il doit les enseigner à sa fille et son fils.
("Oui, mais il a dit Homme. Et moi alors?")
(Taratata aussi, pas de position pro-patriarcale dans mon propos.
C'est bien connu, l'homme est une femme comme les autres.
La preuve, il a des tétons. ^^)
Que nos habits se déchirent pour viellir en bonne santé!
Qu'existe t'il d'invariable, manants charmés?
On aurait l'pouvoir du chaud et pas celui du froid?
Ou est la frontière entre nous et nos natures?
Je dit, moi, que l'environement ment et que si les bêtes sont innocentes, les humains créent le monde par leurs pensées.
Conscient où inconscients, nous sommes la nature et le temple à défendre.
La terre est la prison qui se rie de nos vanités. Elle va très bien, merci, et c'est sans doute pas la dernière humanité qu'elle verra passer.
S'accorder à elle serai s'accordé à nous.
Je crois aujourd'hui que la vraie racine qui apporte haine et colère est d'abord la jalousie et la frustration qu'elle engendre. Nos sociétés attisent cette jalousie.
Ah! Ça y est je l'ai retrouvé.
J'avais vu ça hier soir, et je ne savais plus où c'était dans le contenu des sujets récents. 😋
Alors...
citation :
question : que fait-on quand on se retrouve face à deux libertés incompatibles ?
Par exemple, la liberté de pouvoir changer son smartphone et sa voiture tous les deux ans versus la liberté de pouvoir respirer un air respirable et ne pas griller tous les étés ?
Lol, dans le cas présentement proposé @paradox, rien n'est philosophiquement pas incompatible et une liberté n'en détruit pas une autre. (pas de bol, c'était un peu le mauvais exemple par excellence. 😋) Il suffit pour cela de n'acheter qu'un produit déjà existant et/ou dont la trame de l'énergie grise est déjà gommée. Car, "changer" ne veut pas dire "neuf". Bref, j'ai un Iphone 15 de septembre 2023 et le tout dernier SUV Mercedes-AMG G63 restylisé (un espèce de cube à 4 roues qui s'arrache à Dubaï). Bah écoute, je te les échange - avec toi ou n'importe qui - contre un Bi-Bop des années 90 et une Traban 601. Je garde donc toute ma liberté de changer, et tu gardes ta ville plutôt respirable. Bref, entre la Mercos et la Traban, et entre le Bi-Bop et le tout dernier produit Apple de 2023, normalement, il y a de quoi faire... Ce ne sont pas les combinaisons matérielles et générationnelles intermédiaires qui devraient manquer. 😄
Et tu peux même faire un combo Mercos moderne + Bi-Bop ancien. Mais je serais toi, je tenterais plutôt l'autre combo. Dans de bonnes conditions mécaniques, la Traban va au moins aussi loin que la Mercos. Par contre, j'en jugerais pas autant de l'autonomie réelle de la batterie du Bi-Bop qui est toujours calibrée sur la même chimie interne depuis... 1991. Et je te parle même pas de sa capacité à la réceptivité du réseau... 😅
Des bisous.
(ça, ça coûte rien. Et ça se donne.)
Hiné.
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Et vous allez voir, il va me répondre: "Mais, c'est pas ça du tout que je voulais signifier!!"
Je le sais bien, mon poto, je le sais bien...
Mais philosophiquement parlant, c'était quand-même pas le bon exemple. Nananère. ^^
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La nature face à l'homme on en parle au début de ce fil rappelez vous.
Je voudrais bien conclure comme cela,soyez votre propre liberté, répandez la joie autour de vous,et vous vivrez légers.
Personne ne sais ce que l'avenir nous réserve, mais vous, vous savez cela,vous pouvez être libre de vos actes,et personne ne pourra vous enlevez ça.
Joie,partage, simplicité,la vie prend toutes ses couleurs.
Quoiqu'il se passera,vous savez que vous aurez les épaules pour cela,et vos proches pourront compter sur vous.
Voilà ce qu'il faut retenir et que je souhaitais transmettre.
Bien à vous.
Et @zompo tu as pu mettre ton clown c'est chouette !🙂
@Hinenao Bah, tu vois bien ce que je voulais dire avec mon exemple. J'aurais pu préciser "neuf" après smartphone et "SUV de luxe". C'était juste un exmple. J'aurais pu aussi dire "entre la liberté de circulation et la liberté de virer les arabes".
Mais @o0o.1 a raison en disant que ce n'est pas la même liberté dont parle @zozotte. Se sentir libérer du poids du déterminisme et la liberté partagée en société.
Ce sont deux choses différentes c'est vrai.
Mais pour que les deux coïncident, il faut que tous le monde comprenne tout ça.
Et la boucle sera bouclé.
En attendant, rien ne nous empêche de boucler la nôtre de boucle.
Édit: en fait si c'est la même chose vous savez, être libéré du poid du déterminisme et de partager la liberté avec les autres, c'est la même chose.
Il vous reste quelques barbelés à enlever c'est pour ça c'est difficile a assimiler.😉
Seulement,plus les gens (et vous même) comprendront ça, plus se sera simple de la partager cette liberté.
C'est tout ce qui change finalement vous savez.
@paradox dixit :
" Il n'y a pas d'amour sans haine, il n'y a pas de haine sans amour."
Aïe aïe aïe ...tous les poils qui me restent de hérissent à la lecture de cette formule choc ... voir du niveau ( ne m'en veux pas cher Paradox) ... d'un short sur Tik- tok 😭
Quid du sentiment d'un parent pour ses enfants ?
Quid du regard d'un chien pout son maître ?
Quid des meditations journalières de compassion du Dalaï Lama e surtout t de l'agapé ...?
P.s.: j'ai, chevillée au corps, comme intégrée à mon ADN, cette. phrase que m'avait lue, et analysée , enfant, mon père ... dont le quotidien concrétisait sous mes yeux a notion qu'elle illustre :
" Les phrases toutes faites sont des phrases mal faites ...Les idées toutes faites sont des idées mal faites .
///////////////////////////////
Paradoxe...ma réaction épidermique n' enleve rien à la réelle estime que je te porte .😄
@gilde Oui, c'est une phrase toute faite, j'avoue un peu facile. Je n'avais pas trop envie de développer, juste relativiser, faire un peu ma provoc pour faire un peu redescendre le nuage de bisounours.
L'amour et la haine sont une graduation d'un même thème, d'un même sentiment, tout comme l'estime et le mépris, le respect et la crainte, ils ne sont pas opposés. Pas de mépris sans estime, pas de respect sans crainte.
En fait, ça a tendance aussi parfois à me hérisser le poil cette mise en avant de l'amour comme sauveur de l'humanité. D'après Edgar Morin dans L'humanité de l'humanité, l'amour tue autant que la haine, donc je crois que l'on passe à côté de la complexité des sentiments humains, de l'immense fatras qu'est l'affectivité humaine, avec ce genre d'assersion.
"Quid du sentiment d'un parent pour ses enfants ?"
Un parent peut fort bien haïr son enfant parce qu'il le prive de liberté, ou son ado parce qu'il ne le reconnait plus et lui désobéït, et même le frapper comme ça arrive si souvent, une haine d'amour.
"Quid du regard d'un chien pout son maître ?"
Je parlais de la complexté humaine.
"Quid des méditations journalières de compassion du Dalaï Lama e surtout t de l'agapé ...?"
La méditation aide entre autre à se contenir, à maîtriser sa haine.
Et les moines bouddhistes ont participé aux massacres des Rohingas.
@paradox,et moi ça m'irrite les poils quand on dis que l'on est trop Bisounours !
Attention hein tu n'as jamais vu un Bisounours en colère !😄
Et puis tu sais tu as raison quand tu dis que l'on peut passer à côté de la complexité des sentiments humains, c'est tout à fait vrai.
Mais c'est justement ce que tu fais la tu sais.
Oui tu le sais j'en suis sûr !😉
@zozotte : tu dis que tu veux nous faire perdre nos certitudes. Je ne vois ici que des gens qui doutent et entrent en réflexion (réfléchir comme un miroir) avec ce que tu amènes.
Spoiler (cliquer pour lire)
J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer
J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire :
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
"Merci d'avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu"
Hop hop hop ! Orgasme, amour, haine, liberté... sauver le monde... pfiu comme vous y allez...
J'ai pas d'idées pour faire jouer tout ça dans la même cour. Ne sont-ce les ingrédients qui déjà foutent le bordel ?
Je pense que dans l'enclos de l'incarnation, nous n'avons que la liberté de moduler nos fréquences.
Il n'y à pas de bonnes et de mauvaise notes, seul comptent les accords.
Qui attèle un ours blanc ne choisi pas la direction.
Nous sommes les instruments et tous corps de même tonalités vibrent à l'unissons.
Le véritable enjeux est la conscience de l'exercice.
La seule rentabilité des médias que les milliardaires ont acheter est la conduite de la conscience.
Chaque mot, chaque étiquette, chaque catégorisation sert à diviser pour asservir.
J'aimerai dire, J'espère et il mentent, mais ce faisant je mentirai.
Exprimer une vérité, c'est déjà la travestir.
Le sabre n'est jamais beau que dans son fourreaux.
Tout petit déjà, je servais de nourriture à de futures et monstrueuses sommes d'algorytmes.
Avant de mourrir une fois de plus je taguai: Réglementer pour la liberté, s'enrichir sur l'égalité et vendre des armes pour la fraternité.
Aujourd'hui, je me répète.
Quel manque d'imagination!
Je vais encore mourrir...
Ça devient monotone...
Vive nos Frances...
@zompo, c'est loin d'être monotone tu sais.🙂
@o0o.1
citation :
Je ne vois ici que des gens qui doutent et entrent en réflexion (réfléchir comme un miroir) avec ce que tu amènes.
J'en suis très heureux alors, c'est le but de ce fil bien sûr, entrer en réflexion.
Et ce n'est pas incompatible avec perdre nos certitudes, bien au contraire.
Peut être que le mot "perdre" est un peu fort d'ailleurs.
Les certitudes et les opinions sont le nid des conflits oui.
Mais je ne me permettrais pas de dire "perdez vos certitudes",mais plutôt "n'hésitez pas à les remettre en question."
Comparez,questionnez, pourquoi ces certitudes ci et pas une autre ?
Qu'est ce que ça change au final ?
La liberté est la,au bout, et peu importe le monde vous savez.
Le monde ne nous a pas attendu et ne nous attendra pas,et d'ailleurs,ce n'est pas lui qui a besoin d'être sauvé, c'est plutôt l'humain.
Alors une fois que l'on a bien compris tout ça,on fait quoi ?
On partage,on oublie ce que c'est que le jugement, où l'on continue de se mettre des oeillères devant les yeux?
Nous sommes libres de nos actions oui,peu importe le monde et peu importe les autres.
Je suis libre de taper sur mon clavier,libre de partir en courant pour me battre contre tous mes voisins,ou libre de tout ce que je veux.
Je connais les conséquences de mes actes et je les assumes.
Je ne parle pas de sauver le monde non,je parle de comprendre que je suis libre,et moins je m'en prend aux autres plus je le suis.
Ce n'est pas sauver le monde, c'est expliquer que la liberté est la, partout, tout le temps.
Je peux choisir de détester tout le monde, mais je serais vite limité tout seul dans mon coin à détester tout le monde.
Plus je m'ouvre,plus mes possibilités grandissent,et plus je suis libre.
Ça fait encore beaucoup de choses du coup, j'espère être clair.🙂
...Oh la , @paradox ...mon message à peut près du toucher un point sensible chez toi ...pour que tu utilise des arguments ... franchement irrecevables, si on les décortiquer
@zozotte, 👍 👍
Sache que je confirme, co- vibre et co-vis tes dires!
Oh là oh là, @paradox ...mon message a sans doute dû toucher un point sensible chez toi ...pour que tu utilises des arguments ... franchement irrecevables, si on les extrapole :
Toute la musique classique allemande dont Wagner , beurck et à bannir.... parceque Hitler et les camps d'extermination ....
Nina Hagen parceque la bande à Bader
(Non ! Cet exemple n'est pas pris au hasard)
Il y a les mots que nous utilisons ici, les concepts évoqués ...ok.
1) Nous avons chacun notre propre dictionnaire, grille de lecture de chaque mot abstrait ,.... Ce qui inclut. nos projections, croyances, Etc
2)Ces mots sont présents dans les lectures et citations que nous évoquons , les faisant notres ...alors qu'un second niveau d'interprétation s'impose, le dictionnaire de l'auteur.
3) Mais, très concrètement,, personnellement, je me contre tape de ces mots et de ces concepts abstraits.
L'important pour moi, à 2 h 30 du matin, avant de m'endormir est de faire le bilan de ma journée ;..:
Quand, auprès de qui et dans quelles circonstances ai je " manifesté " de l'amour ?
Ai je exprimé la meilleure version de moi même ?
C'était quoi les moments de " bémols "?
Le reste? ..
Des mots ..du vent ....
J'ai vu passer l'idée de jugement.
Vu de mes présents de monstre changeant, j'ai fini par la trouver toxique.
Un peu comme les barbelés du paradis...
Je trouve que sa finalité est de faire de nous des cons damnés se morfondant dans une boucle spatio temporel.
En y greffant le A , on peut observer sans juger et laisser libre d'apprendre, soi et les autres.
Ainsi, le passé peut s'appaiser, le futur se libère et le présent peut se dilater.
D'où l'équation:
Jauger toujours, juger jamais.
Ça n'empêche pas de s'entretuer ou de se fustiger, quand l'enclos nous emmerde et que nos leurres deviennent lourds, mais ça empêche d'en faire une vocation...
@gilde et @zompo 🤘 🤘
Edit et @paradox et @o0o.1 et tous ceux qui ont participés à ce fil et tous ceux qui lisent aussi.😄
Petite main qui s'agite pour faire coucou. Oui, je vous lis. Ça part dans tous les sens. C'est bon!
Ça part dans tous les sens mais ça va bien tout dans le même but.😄
citation :
Jauger toujours. Juger jamais.
Merci Zompo pour cette habile nuance.
@zozotte
La liberté contient dans ses entrailles la nécessité nécessaire de s'interroger elle même sans cesse sinon elle ne peut être. Chercher ses limites et ses non-limites, c'est comme ça qu'elle existe, s'essouffle, retrouve son élan... comme toute vie humaine.
citation :
La liberté contient dans ses entrailles la nécessité nécessaire de s'interroger elle même sans cesse sinon elle ne peut être.
La liberté contient dans ses entrailles la nécessité de s'interroger oui, sinon elle ne peut être oui,mais c'est le "sans cesse" que je ne comprends pas.
Pourquoi "sans cesse"?
citation :
Chercher ses limites et ses non-limites, c'est comme ça qu'elle existe, s'essouffle, retrouve son élan... comme toute vie humaine.
La aussi je ne comprends pas le "s'essouffle".
Non encore une fois tu sais la seule limite de notre liberté, c'est elle même ou la mort.
Elle ne s'essouffle donc pas,pas de notre vivant en tout cas.
L'idée générale de ce que je voulais dire c'est qu'on court le risque de s'enfermer en définissant la liberté, s'enfermer dans un dogme. C'est pour ça qu'il faut l'interroger sans cesse car on peut se libérer d'un bareau et ne pas voir ceux qui restent et ceux à venir.
Je ne partage pas tout à fait ton opinion comme quoi seule la mort serait une limite. La mort est certes une limite, la limite de la vie telle que nous la connaissons et de tout ce qui se présente à nous, mais ce n'est pas elle la limite à la liberté. La, les, limite-s c'est tout ce qui fait notre condition humaine. C'est notre corps limité, cerveau y compris, notre environnement, etc. Je reste sur cette idée que la liberté est un précieux outil pour vivre plus intensément, dans une plus grande plénitude mais je peine à faire mien l'enthousiasme que tu as pour la liberté.
L'actualité ne m'y aide pas.
Je me demande aujourd'hui en quoi la liberté pourrait montrer la voie de la paix. Je miserai plutôt sur la fraternité d'abord et l'égalité ensuite. Mais c'est un autre débat... ou pas. Je ne sais pas. À quoi sert notre liberté face à tant d'horreurs ?
Merci pour ton message @o0o.1 je comprends.
Ça rejoint la dualité entre déterminisme et liberté.
Notre déterminisme c'est notre corps et notre environnement.
Nous n'y pouvons rien si nous naissons dans un pays en guerre,et nous n'y pouvons rien s'il y a des horreurs dans ce monde.
Ça ne veut pas dire qu'il faut fermer les yeux non,ni qu'il ne faut rien faire.
Et quand tu demandes "À quoi sert notre liberté face à tant d'horreurs ?"
Elle sert à continuer à vivre déjà,et à faire comprendre que l'on a le droit de continuer à vivre.
Une fois que l'on a dis ça on a pas dis grand chose oui, mais tout est là pourtant,et c'est comme cela que l'on montre la voix de la paix.
Fraternité, égalité, liberté.
Tiens, ça rappelle quelque chose.
Tout est lié tu sais.
Il ne peut pas y avoir l'un sans l'autre.
Ma liberté ne vaut pas plus que celle du voisin, mais pas moins non plus.
Et dès que quelqu'un se sent menacé dans sa liberté,il va se renfermer sur lui même.
C'est cela qu'il faut comprendre.
La liberté est la même pour tous,et dès que quelqu'un se sent menacé,il va essayer de faire valoir sa liberté,par plusieurs méthodes,dont la force.
Alors que personne ne devrait faire valoir sa liberté,car tout le monde possède la même.
Tout est lié,la recherche de liberté ne doit pas être un empiétement sur les autres, ça devrait être une mise à plat pour tous et toutes.
J'ai ma liberté,mon voisin à la sienne.Et soit nous les mettons en commun, soit c'est chacun de son côté, d'un commun accord.
Mais la confrontation ne mène à rien.
La je parle à l'échelle d'un voisin mais ça marche avec toutes les échelles.
C'est soit la mise en commun soit chacun de son côté.
Liberté égalité fraternité.
Chacun décide en son âme et conscience, mais personne n'a de liberté supérieure,tout le monde a la même.
Tout est lié oui,et toutes les horreurs de ce monde partent de ce problème,les gens recherchent leur propre liberté,et se sentent menacés par celle des autres.
Je m'sentai conscerné mais je suis consterné.
Par quoi somme nous cerné?
Trop de mots pour mes monts et pour finir la soif.
La soldatesque règne sur des pensées au garde à vous.
Des milliars de codes barres asservent le vivant.
Mon frère est un mouton, castré comme il se doit, et des pasteurs pervers élèvent des meutes de chiens...
Bon! 🙂
Vraie réponse, aujourd'hui. 😋
Alors on reprend...
citation :
Paradox a dit: "question : que fait-on quand on se retrouve face à deux libertés incompatibles ?"
Bah déjà, rien que sur ce postulat, tu as au minimum deux positions. Soit le compromis, soit la guerre. Sachant que chacun peut intégrer indépendamment plusieurs degrés intérieurs. La guerre, ça peut tout à fait être une révolte molle qui s'éternise sans résultat probant, ou alors la pire et la plus radicales des Saint-Barthélemy. Du rapide du cash et du saignant. Comme un soudain coup de tonnerre. Et, sans discernement.
Je ne vais pas utiliser là des terminologie pholisophico-savantes, mot-valise en "isme" bien souvent qui laissent à la porte tous ceux/celles qui n'ont pas lu préalablement leurs auteur(e)s, mais on pourrait dire qu'on est là sur les voies mêmes de ce qui a toujours forgé l'humanité - par le fer et la force, bien plus que par la négo - et a construit progressivement toute notre Histoire civilisationnelle. La liberté de conquérir de nouveaux territoires semblant vides au premier abord vs la préservation des libertés des autochtones millénaires. La liberté d'entreprendre en mécanisant à la folie les chaînes de production dantesques vs les droits fondamentaux et inaliénables des ouvriers/ères défendus par les syndicats. La liberté des comédiens d'antan d'écrire des satires croustillantes sur les moeurs des gens de culte vs ces mêmes coreligionnaires capables d'excommunier durablement, pour des siècles, ces dits-artistes de l'Eglise. Le fait de pouvoir rouler presque sans limite sur l'île de Man vs les zones 30 obligatoires, même dans les hameaux vides français où deux corbeaux se battent à loisir toute la journée pour arriver à piquer du bec une limace malheureusement égarée sur un bord de trottoir. Jamais personne pour les déranger. ( <<< je parle de chez moi, là. 😅 Donc, j'ai un bon visuel bien cohérent.) Pouvoir pratiquer la polygamie, la sodomie, et d'autres trucs de fesses en "ie" vs là où ailleurs, pour un seul de ces faits, produit une fois, (pour expérimenter?) tu as droit irrémédiablement à la corde mortelle autour du cou. Ou la kalach. Le fait de savoir exactement et scientifiquement que la Terre est ronde, où limite patatoïde, vs le fait d'avoir le droit de s'auto-persuader qu'elle est entièrement plate, quand bien même le/la croyant(e) utiliserait la fonction GPS pour se déplacer tous les jours d'un point plat A à un point plat B, mais du haut de son avion... etc...
Bref les libertés acquises, stabilisées, construites et entretenues ne sont que le fait bien souvent de luttes sous-jascentes - titanesques - où un intérêt a finit par l'emporter sur l'autre. Même si celui-ci n'est pas forcément le plus logique! Le plus adéquat! Le plus morale! Et c'est donc en ce plaçant dans chaque bulle de "logique locale" qu'on peu comprendre ce qui a amené une liberté à prendre le pas sur une autre. (et à quel moment, quelle époque, quel temps.)
citation :
Il a dit aussi: "Par exemple, la liberté de pouvoir changer son smartphone et sa voiture tous les deux ans versus la liberté de pouvoir respirer un air respirable et ne pas griller tous les étés ?"
Plouf, plongeons dans cette bulle là. [de la taille d'un planète mondialisée, en vérité, et se superposant possiblement sur d'autres bulles, évidemment.] Si on prend la position de l'individu consumériste qui se lasse vite de ses voitures et téléphones, faudrait se demander déjà jusqu'où va justement son propre déterminisme à les changer. Est-il même sous le coup d'une injonction qui lui impose de renouveler? Risquant des représailles en cas de désobéissance. Est-il pris dans l'engrenage d'une addiction mentale incontrôlable, bien que consciemment, il sait tout à fait que son choix est mauvais? Est-il même simplement conscient déjà, qu'ailleurs, une alternative viable puisse exister à ce modèle de vie et de consommation? bref, pour ça, il faudrait déjà étalonner le niveau de son libre-arbitre. ... Ensuite, du côté de l'individu surchauffé dans sa ville-prison, le constat est presque le même. Connaît-il la présence de campagne? De quelle ville parle-t-il? Mexico, Tasiilaq ou Villeneuve d'Ascq? Et même supporte-t-il naturellement la dite-chaleur sans clim? Parce que dans ce cas là, même le ressenti physiologique ne forge pas nécessairement l'opinion de la même manière. (Et là dessus, je suis bien placé pour le savoir. Dans mon entourage, je suis 'réputé' pour tenir facilement les 40°c avec plusieurs épaisseurs. Une ville chaude, vraiment chaude, on peut donc dire que je ne sais pas ce que c'est...)
Sans compte qu'il va falloir prendre en compte le fait, également, que la ville ne va pas se partager spontanément entre deux sortes d'individus. Les pros et les antis. Ce serait totalement "utopique". On pourrait même dire que dans les deux clans, on trouverait à la fois des fans "surchauffés" de voitures et de téléphones neuves, et à l'inverse des "acclimatés" qui n'ont pas besoin d'être dans la souffrance du chaud pour déjà penser au-delà d'eux-mêmes et savoir comment moins consommer pour sortir de la sur-production, ainsi moins nuire à l'environnement qui va alors moins se 'venger', en conséquence, en cramant moins les villes comme du beurre fondu.
... C'est là un peu le problème avec les assos ou les fondations extrémistes, de même qu'avec les holdings qui font sans cesse du $$$ avec le renouvellement de produits toujours plus ou moins identiques. Si demain, dystopiquement, chacun et chacune sur Terre devait choisir immédiatement un camp et s'y tenir, ça serait la paralysie totale! En un jour. 😱 Car la liberté de chacun ou du groupe n'est qu'un aménagement temporaire avec la liberté de l'autre, ou du groupe distant. Il suffit alors que quelques niveaux bougent et les limites se réalignes automatiquement.
Mais de choix à faire entre [bloc1] et [bloc 2], c'est très rarement possible. A l'observation de chaque cas de nos vies quotidiennes, ce n'est qu'une affaire de compromis. Et quand ça ne passe pas bien. La lutte commence. C'est la fameuse "guerre".[personnellement, je commence à me battre sur le plan local contre les ZFE, car la Constitution Française me permet la libre circulation sans entrave, normalement. Ce que je ne parviens plus à faire, hélas. Et pourtant, en plus des voitures et des vaisseau spatiaux*, j'adore aussi les deux-roues, les vélos et même les chevaux. Bref, tous les machins, en équilibre, avec une selle.]
* oui, ça n'existe pas. Mais oui, le rêve technologique est aussi ce qui tend à pousser la technologie vers l'avant. Sans utopie technique, sans rêve, sans fantasme, pas d'amélioration du quotidien. Or, à part les premiers humains - qui ont essuyé grave les plâtres - on a toujours bénéficié des progrès accomplis auparavant de Nous. Ainsi le vaisseau spatial et sa petite "gamine" concrète qu'est l'automobile sont liés. C'est le même désir émancipateur des espaces et des distances, dans l'esprit humain, qui en est la forge. Entre d'eux, glissons le navire. Ça, les inventeur/trices du passé et les auteur(e)s de SF l'on bien compris. 😉
citation :
Il a dit également: "J'aurais pu préciser "neuf" après smartphone et "SUV de luxe".
Pour l'instant, on peut effectivement préciser que les smartphones peuvent être neufs, et les SUV de luxe. Puis un jour, ça passera tout à fait naturellement. Le fait d'avoir - par exemple - encore un minitel neuf ne permet plus de classer pourtant cela dans la case de "l'exclusivité sociale", tout comme le fait que le SUV est une mode automobile, mais PAS l'automobile en soit. A la bagnole, qu'elle soit en bois, à moteur thermique classique, à l'électrique, ou même en suspension élégante sur un lit de vide [je vous ai déjà parlé de la relation entre vaisseaux spatiaux et voitures? Mouais, je crois... 😄], je lui souhaite de sortir au plus vite de ce "costume" rattaché seulement à une époque. La nôtre. L'actuelle. Après tout, on l'a bien fait nous-même en nous extirpant de nos flamboyantes chemises en col pelle-à-tarte et de nos cools pantalons à pattes d'eph' des années 70. Donc, je ne vois pas pourquoi la mode faux-baroudeur en plastique à grandes roues et les ceintures de caisses hautes ne pourrait pas s'éteindre, avec raison, par elle-même. (ce qui ne peut pas dire que les vrais "trucks" de franchissement ne doivent pas continuer d'exister si le besoin est là, concrètement, de traverser des chaînes de montagnes ou des plaines volcaniques. Sur les galets noirs et glissants d'Islande, on n'aura jamais besoin d'une petite éco-citadine courte sur pattes. Même mignonne comme jamais. Même "voiture de l'année". Pas de sa faute, mais pas sa place, quoi. Les "restants" de SUV ou de vrais 4x4 sont plutôt de mise.)
citation :
Et enfin, il a dit encore: "J'aurais pu aussi dire "entre la liberté de circulation et la liberté de virer les arabes".
Je pense que tu fais là la liaison en creux avec les flux migratoires remontants du Maghreb vers l'Europe? 🤔 [Si je me trompe, tu peux me le dire, je ne me vexerais pas. Je pense que tu commences à me connaître. 😄] Alors, qu'est ce qu'on fait? On laisse librement l'arabe se balader dans la zone européenne, voire française, si on veut faire un focus. Ou bien, on le boute hors des rives nord de la Méditerranée...
Déjà, faut se dire que "l'arabe" est là depuis bien plus longtemps qu'on pourrait le croire. Et "il" n'a pas attendu la politique moderne fielleuse, les réseaux sociaux emplis de haineux/euses sous anonymat, la montée inexorables des extrêmes, le fichage en S, pour parcourir les plaines franchouillardes et aller jusqu'aux côtes Anglaises et Saxonnes. ( -- Buzz l'Eclair: "Voire plus avant et au-delà!!!..."...) Déjà dans l'Antiquité, et même le Moyen-Age, le sarrasin était de mise à la cour et aux marchés, tout comme dans les enluminures et les manuscrits scientifiques et mathématiques. Idem un peu plus tard pour le Mahométan, jusqu'au bord de l'époque moderne. Même pas besoin d'être diplômé(e) d'Histoire pour le savoir.
Ainsi, techniquement parlant prendre la liberté de virer les arabes est impossible, même pour le plus ignare des cons. Programme inaccomplissable sans finir, à un moment, par basculer dans de l'injustice flagrante. Car ceux/celles qui seraient "éliminables" - vraiment de chez vraiment - ça ne serait que même pas 1% de tous ceux/celles à qui on pourrait coller gratuitement une étiquette rebeu sur le front, comme une autre étoile juive cousue sur la poitrine [gros drame du siècle passé. Horrible. 😥] Et donc, prendre cette liberté ne résoudrait rien. Même pas la peur de l'envahissement. (comme si les arabes avaient que ça à foutre. Envahir pour envahir. Gros lol ^^. Z'ont pas déjà assez de la difficulté avec la vie quotidienne?! Les factures, les gosses, le taf, le frigo, toussa. En plus, tous et toutes, il faudrait qu'ils fomentent sur leur temps libre... Folie que de penser ça!)
Bref, pour conclure sur ce point proto-philosophe qui empeste le souffre - oui, les questions de régulation de flux ethniques m'horripilent. Mais, tu ne pouvais pas le savoir, donc j'ai joué le jeu quand-même, rien que pour toi et tes "beaux yeux", Paradox 😄 - Je dirais bien que, en prenant sciemment une minute la position fictive du politicien en capacité de décider pour une nation, le mieux serait encore de leur donner plutôt l'envie de ne pas partir. (voir de nous inviter.) Leur apporter sans doute l'aide technique ou diplomatique nécessaire, hors de toutes nostalgies colonialistes, pour ne pas avoir le foutu désir de traverser la Méditerranée, surtout sur des embarcations indignes et alimentant un business crade et cynique au possible de passeurs abjects, qui eux, ne partent pas. Et c'est ce qu'est en train de faire précisément un certain Godfrey Nzamujo, qui est pour le renouvellement autonome de l'Afrique par la libre circulation massive et la transmission du savoir agronomique. (Afrique/Maghreb, de toutes les façons pour quelqu'un qui veut virer les migrants, c'est les mêmes gens, tout ça. ^^) En effet, Songhai, le mouvement de Godfrey, a aussi pour ambition fondamentale de faire rester les natifs et les natives au pays afin de refonder une terre africaine qui pourrait bien complètement se passer de tous les pays de l'Europe, bientôt. Fin "idéalisable" de la migration de masse pour rendre aux 'endémiques' toute leur dignité.
Cependant, de France, je ne vois pas le Z à grandes zoreilles et la Marie-Caroline se jeter à son chevet pour lui demander: "Alors Godfrey, comment qu'on pourrait faire pour arriver à limiter les arabes franchement plus bas que Poitiers, idem pour tout ce qui est noir comme du cirage**, qui peut parler dans des dialectes impossibles, manger notre nourriture, et qui a des jambes, le tout sans que ça ne soit dommageable pour personne?" ... Non au lieu de ça, on confronte droits des locaux et droits des migrants, comme si, encore une fois [et je boucle enfin là mon rond sur le sujet des libertés contradictoires, ouf!... Pas trop tôt 😅] une liberté devrait absorber une autre pour ne pas périr. Compromis vs guerre. Lois vs choix. Tradition vs cooptation. Libre-circuler sans restriction en masse, mais en paix. Libre-circuler en masse, et en conflit. Libre-circuler en masse, et sur un sol Nord-Africain ou Centre-Africain en plein redéploiement? 🤔 Quelle est l'option la plus confortable, et humainement convenable, qu'on veut accoler comme une tête de boggie de train à l'autre pan de lutte, c'est à dire cette idée obsédante de virer une population considérée comme invasive? :reflechit 🤔 Dans la bouches des politiques-stars de France et de Navarre, situés de la ps-droite à l'x-droite, pour l'instant j'ai encore rien entendu de tranché. Juste: "moi, j'ai le droit. Et toi aussi. Mais, ton droit, je ne te le reconnais pas."
Bon alors, c'est quand qu'on commence le compromis, puisque beaucoup veulent déjà la guerre? 😄
** Important: A toute personne "de couleur" qui me lit et que la mise en propos a déséquilibré. Observez bien, ce n'est pas de vous dont je me moque. Ce sont bien les deux autres zozos dialogués dont je caricature les manières et les paroles peu empathiques. Oui, c'était sarcastique, railleur, mais c'était volontaire. ^^
A plus tard.
Bises à Para' à qui la réponse était full dédiée, aujourd'hui. (demain, un autre... ^^)
Bises à tous/tes.
Hiné.
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Edit:
Petit ajout pour ceux/celles qui auront du temps de cerveau libre et un abonnement "Flexnit". ("Flexnit", "Netflix"?? 🤔 Débrouillez-vous! Légal ou pas légal, je veux pas savoir comment vous pourrez regarder ça. 😅)
voir la vidéo
Mini série de 6 épisodes, je crois, de mémoire. Show terminé. Doublé en français, évidemment. -- Le personnage d'Emma Thompson est parfait en tant que "non-solution". La question des conflits de libertés, elle ne se la pose même pas. Et ça fait froid dans le dos... 😱 Mais c'est une possible réalité à laquelle on est seulement qu'à deux pas aujourd'hui... Demain nous le dire.
Je reste sur ma soif de philosophie au moins digne d'henry levi
Digne d'être libre ?
Merci pardon et par dons
Je me refuse à converser sur un forum avec quelqu' un en particulier.
Je n'ai pas besoin de me battre pour un quelqu'onque pouvoir, il est ici, tout entier, à l'empire tamagoshique.
Je n'ai besoin que de tendresse et d'attention.
D'autant plus, que je suis un méchant manant...
Non, mon amour propre veux que je converse avec le sujet, considérant chaque contribution comme la note d'une partition de pensées.
Je n'ai jamais connu la paix et ce devient bonheur, quand tyranies s'éfondre et qu'au lieu d'être soldat, on est resté guerrier.
Sachant le pouvoir aux mots, j'essaie de les trier pour pas en abuser.
L'égalité est une foutaise où l'équilibre est une synthèse.
Les lois commerciales internationnales sont un crimes contre les équilibres vitaux et
Je trouve que les émoticônes sont à la philosophie, ce que l'environnement est à nos natures.
Tout ce que je dit ici est complètement faux et ce n'est qu'une chanson.
L'usage et l'amour d'une liberté.
La zone franche d'une langue de France.?
Si le diable n'existai pas, les humains n'aurai pas le courage d'exister.
Trouver une fois par jour, quelque chose qui nous fait chier, est un signe de bonne santé.
Il n'y a pas pires assassins, que ceux qu'ont les mains propres
Tsoin, tsoin...
À nos bonnes heures...
Purée, j'ai encore rien compris. 🤔
(ce doit être parce que j'ai re-faim... L'heure du miam approche. 😅)
citation :
L'égalité est une foutaise où l'équilibre est une synthèse.
mon tamagochi déconne mais c est un bon sujet de chanson...
Spoiler (cliquer pour lire)
"La bamba triste 2", le retour.
... ou
"Rajoute de l'huile", La suite éventuelle de "Vis ta vinaigrette"...
😋
Méditez sur chaque mots et chaque phrases, et vous comprendrez.🙂
Vous savez,il y a d'autres choses dont on a pas encore parlés,et d'autres pas assez en profondeur.
Déjà, l'ego.
L'ego, c'est impressionnant comme il s'accroche à l'être humain, à chacun d'entre nous.
Il s'accroche fort oui,et c'est difficile de s'en déloger.
Ensuite,je voudrais revenir vite fait sur la contingence, notre contingence.
Nous l'avons bien saisi et bien comprise,et c'est très bien.
Reste à faire ceci, que je n'ai pas assez dis.
Cette contingence,faite en une passion,une joie,un plaisir.
Un plaisir de tous les instants,une découverte de tous les instants.
Une découverte de vous même et du monde, à chaque instant de votre vie.
C'est une renaissance,la vie devient passion, passion que vous découvrez au fil de votre existence.
Alors à vous de jouer,reprenez votre contingence à votre compte.
citation :
Méditez sur chaque mots et chaque phrases, et vous comprendrez. 🙂
Spoiler (cliquer pour lire)
Pour ça, pas de problème. Mais c'est ensuite pour relier les phrases entre-elles. Là, on fait comment?
Honnètement, j'ai connu des plans de montage de meubles Ikéa qui étaient plus simples, même écrits tout en suédois.
Spoiler: j aime bien la poésie de la citation mais j arrivais pas à sortir de la "boucle-citation apienne". D où l énervement contre mon tamagochi .qui ferait du coup un autre sujet de chanson...
Edit: j ai hâte de savoir de quoi tu n as pas encore parlé @zozotte
Nous n'avons pas à nous excuser d'être libre, nous ne devons rien aux autres et les autres ne nous doivent rien non plus.
Comment faire comprendre ça aux gens, car chacun a sa propre pensée.
La vie n'est pas toute rose, mais savoir s'en sortir par nos propres moyens, c'est ça,la vie.
Je n'ai pas le talent de @zompo et ne l'aurais peut être jamais,mais en quelques mots,il fait passer énormément de choses.
C'est normal qu'un meuble Ikéa ne comprenne pas un meuble ancien, parfois il faut savoir prendre le temps de monter des meubles plus costaud.
C'est plus difficile, mais ça résiste mieux au temps qui passe.😉
@marvina pour le bouton citation il faut bien séparer les paragraphes sinon ça prend tout en compte et ça mélange tout !🙂
Édit @marvina, c'est le l'ego dont je n'avais pas encore parlé.😄
A suivre peut être encore plus ?
ahhh... je dois pas oser prendre assez de recul avec le tamagochi sans doute...
AAAHHH... l ego... Génial !
Oui génial 😄
Ou pas,je ne sais pas, ça peut être plus dur que la contingence, tout le monde n'est peut être pas prêt à entendre (ou à lire.🙂 )
Et @Hinenao tu sais je me suis permis cette comparaison meuble Ikea meuble ancien parce que je sais que tu ne te vexe pas trop,ou que tu comprendras, ou que bon,tu as tendu la perche aussi hein,et elle était grosse.😄
Bon, voilà,pas de boudage hein attention !
@zozotte je passe simplement , je parle pas vu que je n'ai pas tout et que je ne lirai pas tout .
j'voulais juste dire merci à @zompo !
@sandcoeur j'ai dis pas de boudages hein.🙂
Tu comprends ce que je veux dire je pense,le sujet est complexe,je comprends que tu ne veuilles pas tout lire, c'est dommage, petit à petit peut être ?
C'est comme tu veux bien sur, mais ce sont des choses complexes oui, c'est pour cela que je t'invitais à tous lire avant d'en dire plus.
Mais si tu boudes,je boude,Na.😋
Il y a des mots que j'arrive pas à faire rentrer dans mon lexique et "contingence" en fait partie. J'ai lu déjà des explications, des définitions mais y'a blocage. Quand ça veut pas, ça veut pas. Et j'en ai même pas honte...
Tu as bien raison de ne pas avoir honte @o0o.1.👍
Le problème n'est pas la en plus, enfin le problème c'est les blocages oui, pourquoi des blocages ?
Ça nous ramène droit à l'ego oui,l'ego nous bloque.
Mais je ne sais pas si je ne devrais pas faire une pause forum pour ne pas aller plus loin, parce que je suis en train de toucher à vos égos justement.
L'égo nous bloque,et,je ne peux pas briser vos blocages non, c'est à vous de jouer la.
Edit : le problème n'est pas d'avoir tord ou raison bien sûr,le problème c'est que cet égo nous empêche de nous libérer de nous-mêmes,et de nous libérer de ce que vont bien penser les autres.
@zozotte
Tu sais, je me méfie terriblement de toutes les pensées qui voudraient mettre en cause nos égos. Non pas parce que ce n'est pas interessant de regarder l'ego mais parce que nombre de gourous mettent à mal des egos fragilisés par la vie, les destructurent un peu plus qu'ils ne sont afin d'avoir une emprise sur des personnes en mal-être.
J'ai besoin d'exprimer cette mise en garde pour participer à des conversations sur l'ego tant j'ai vu des "maîtres" spirituels dévoyer les courants de philosophie qui interroge l'ego.
Bref, je ne joue pas aux l'ego avec n'importe qui.
L'ego quand il va bien, il est un facteur de liberté. Souvent on en parle comme un mauvais gars, orgueilleux, imbu de sa personne, avide de pouvoir, de domination. Je le vois comme une colonne vertébrale du psychisme, un facteur d'équilibre, de solidité intérieure, de confiance en soi.
La dernière fois que j'ai écrit ça sur le net, c'était il y a 10 ans et j'en ai pris plein la tronche. Je me suis dit qu'il valait mieux que je remballe mon esprit de contr-addiction.
La paix vaut mieux que mes idées.
Voilà, je crois que j'ai résumé l'essentiel de ce que je pense sur lego.
(Quand on donne son sang, on ne sait pas à qui il va. Ça peut être un gros connard. Mais ça fait grossir les ressources, et bonifie peut-être le connard par le biais d'une gratitude...)
Super slogan ! "Le don de sang bonifie les connards." 😂 😂 😂
Genre publicité dans la rue : "Vous avez donné votre sang, Hitler est devenu reconnaissant..."
(Je me viderais de mon sang si je pouvais, manque de pot : médocs => refusé. 😭 La vie est cruelle.)
Ce n'est pas l'ego qu'il faut éliminer. C'est apprendre à le connaître, savoir quand c'est lui qui nous commande. Comme un chien qui tirerait sur la laisse et vous promène. Il faut reprendre le contrôle et lui faire comprendre que c'est nous qui tenons la laisse. Sans ego, nous sommes des paillassons et avec trop d'ego nous sommes imbuvable.
@zozotte pas de boudage pour moi , je ne suis pas susceptible à ce point ... juste que je bloque sur contingence depuis le début ,je l'ai déjà dit ça ne rentre pas , pourtant j'ai essayé , j'ai lu diverses définitions ça veut pas ... mais je suspecte aussi mon cerveau cabochard qui fait des raccourcis sûrement hors sujets , comme " va dire à un gosse battu qu'il est libre de partir " , beaucoup de personnes se croient libres ou se disent libre alors que nous sommes tous sous une influence quelqconque . Je ne sais pas ce qui va se dire sur l'ego , mais sommes nous "un " ? Pour moi nous sommes le résultat de conséquences diverses , d'influences diverses , une conséquence de choix que nous avons faits en pensant les avoir faits en toute liberté . Il y a pour moi des degrés dans ce que l'on nomme liberté mais la liberté en tant que telle n'existe pas . Après quelque part je suis libre de penser cela , en plus ma pensée m'appartient et ne nuit pas donc je m'octroie le droit à cette pensée , est elle fermée ? Non parce que ce que je pense aujourd'hui est différent de ce que je pensais hier et sera peut être différent demain ... c'est l'évolution . A quoi est dû cette évolution ? A tout ce que j' ai vécu , je vis et vivrai .
J'en suis arrivé à observer l'égo et le mental comme un sabre à double tranchant.
L'inévitable et formidable outil de nos contingences de chaires.
Évidemment, quand les lois de nos échanges et de nos commerces sont guidé par la manipulation, le paraître, la séduction, l'organisation de la pénurie et le mensonge, ça pose quelques soucis fraternels.
C'esr pas aimable!
Dans son fourreau, le sabre est beau mais faut bien l'sortir de temps en temps pour obéir au vivant.
Si l'on use pas sur nous de modulations de fréquences, on fait courrir aux autres le risque d'une overdose de pouvoir.
D'ailleur, à force de cultivé l'ignorance et la soumission, les militaires deviennent des fous dangereux.
Quand on imagine que ce sont les parrains de nos technologie de communications ainsi que de nos choix énergétiques ça donne une idée de l'ampleur de nos erreurs.
Pourtant, à des fins, de destruction de l'ennemis qu'ils fantasment à l'extérieur d'eux mêmes, il savent très bien user de connaissance et de sagesses.
Un commando avance toujours à la vitesse du plus lent.
La fraternité, la solidarité, le courage, l'émulation, la confiance en soi.
Tout n'est pas à jeter et un soldat peu devenir un guerrier.
Malheureusement, il peux aussi devenir un robot sans égo ni mental.
Certains poursuivent ce but.
Le champ de bataille est là, à l'intérieur de chacun de nous et je le trouve crucial.
La guerre et la paix sont deux choses relatives.
Heureusement que tout le vivant vibre à l'unisson pour la fertilité et l'abondance.
À nos accords majeurs...
@o0o.1,tu sais,le jour où je t'en met plein la tête,tu me tire une balle dans la tête d'accord ?
Comme ça ça lui apprendra à mon égo.😄
Non sérieusement il y a beaucoup à dire la, mais vous savez,je ne suis qu'un gourou qui vous montre que vous pouvez être libre de vous même.Et surtout pas avec moi non!
@hatchepsout reprendre le contrôle sur notre égo c'est bien vrai oui,mais sommes nous un paillasson sans lui je ne sais pas,pas si sûr.🤔
Je m'interroge la dessus je reviendrai alors.🙂
@sandcoeur tu ne boudes pas et j'en suis bien content,moi non plus alors !
Et tu sais,tu le dis oui,ta liberté c'est de ne pas croire à la liberté.🙂
Bon, ça à l'air d'aller,je ne fais pas de pauses forum alors,vous assurez.👍
Rhaaa ! Désolée Zozotte mais si tu me pousses au meurtre, tu ne seras pas sur la liste de mes cibles !
Ouf 😄
Allez je vous propose une pause musicale, ça faisait longtemps !
voir la vidéo
Et une autre,et c'est très sérieux, c'est vous qui savez.
voir la vidéo%3D%3D
mince, mince. je suisvsur smartphone... 😱 Mettre des liens youtube, ici, c est plus dur que sur pc. Comment que je vais faire pour placer FREEDOM de GEORGE MICHAEL? Rhaaa... Jepepaaaaa...😭
> 🤡 <
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"Pour ceux qui recherchent obstinément la liberté, il ne peut y avoir tâche plus importante que d'arriver à comprendre les mécanismes et les méthodes de l'endoctrinement. Ce sont des choses faciles à saisir dans les sociétés totalitaires, mais elles le sont beaucoup moins dans le "système de lavage de cerveau sous régime de liberté" auquel nous sommes soumis et dont nous nous servons trop souvent en tant qu'instrument consentant ou inconscient".
Noam Chomsky
C'est la conclusion de ce résumé d'un aspect de la pensée de Chomsky. (au passage, je me venge parce qu'on avait y a pas longtemps dit du mal de mon chouchou 😇). 16 min.
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T'inquiètes pas @paradox je l'aime beaucoup aussi Chomsky.🙂
Elle est chouette cette pause musicale !😄
Et quand même @Hinenao pour te répondre plus sérieusement sur l'opposition d'une liberté contre une autre, qui fait toute l'histoire de l'homme tu as raison la.
Pour Marx par exemple ça s'explique par la lutte des classes, pour Hegel (en très gros) c'est l'homme dans sa constante recherche de reconnaissance fait une opposition maître/esclave.
Et pour Sartre (et moi donc 😄 ),la seule chose qui mettra fin à ce cycle infernal c'est que l'homme comprenne qu'il doit voir en chacun une liberté.
On ne doit plus voir l'autre comme noir blanc chrétien musulman ou autre,mais comme libre.
Chacun est libre,et l'est encore plus avec l'autre.
Et s'en prendre à l'autre, c'est s'en prendre à notre propre liberté.
Voila, quand tout le monde aura compris ça,se sera la fin du cycle Infernal.
Passe le message à ton voisin,il avait déjà tout compris tonton David.🙂
Je ne crois pas à la fin du cycle infernal, contrairement @paradox et @zozotte, mais je valide toutes les tentatives qui peuvent nous faire tendre vers.
J'aime beaucoup l'idee de voir en l'autre la liberté.
Pour ça, faut effectivement voir ses propres enchainements mais ce n'est qu'avec humilité qu'on peut prétendre s'en défaire et s'aider mutuellement à le faire.
@o0o.1 Moi non plus je ne crois pas à la fin du cycle infernal. Il y a bien longtemps que j'ai compris qu'une société idéale n'existe(ra) pas. Je construis ma liberté autour de moi, avec humilité certes et en aidant, en partageant, en cherchant des compromis satisfaisants. En prenant conscience des chaînes que l'on m'a mises mais surtout, première étape indispensable, se défaire de ses propres processus de dominance. Quelle légitimité pourrais-je avoir à pointer et à combattre toutes formes de dominations si je ne balaie pas d'abord devant ma porte ?
.
La fin du cycle infernal pour les nuls...
Le concept de samsara me convient.
On a tous de quoi s'éveiller et savourer son existence au delà de la dualité,
de cette vision bloquante qu'on s'est inventé de la réalité, et qu'on nous force à accepter nationalement.
Au delà de la réalité.
On en vient de notre naissance, on y va et on en revient...
Mais on y est hors du cycle.
Tout en y étant pleinement.
Électron libre...
En ricpas permanent...
Mais si on aggrave son karma on ne sortira pas du cycle.
Pauvres extrémistes qui pensent imposer leur paradis alors qu'ils entretiennent l'enfer en s'y enfermant.
Liberté, je te chéris.
🥰
Et bien on avance bien 👍
D'ailleurs @o0o.1 tu dis
citation :
Pour ça, faut effectivement voir ses propres enchainements mais ce n'est qu'avec humilité qu'on peut prétendre s'en défaire et s'aider mutuellement à le faire.
Exactement,ai je dis le contraire ?
Et aussi,si on le fait et qu'on n'y croit pas, à quoi ça sert ?
M'enfin encore une fois les croyances hein.🙂
En tous les cas je vous le dis, ça change la vie oui,la nôtre et celle de nos proches.
Et plus on est nombreux, plus l'échelle s'agrandit.
Et la ce n'est plus du domaine de la croyance, mais bien du domaine du concret.
Je crois que y croire ou ne pas y croire, c'est toujours croire.
"Tendre vers", c'est avancer et ça donne un peu de sens à la vie, ça évite de stagner dans l'aquoibonisme.
" "Tendre vers", c'est avancer et ça donne un peu de sens à la vie"
Ça abonde dans mon idée du sens de la vie, où "sens" n'est pas signification mais direction.
@Marvina Oui, pourquoi pas ? Mais pour ma part, j'ai arrêté de chercher à donner une signification à mon existence, genre à la Camus et sa philosophie de l'absurde. Ce qui ne m'empêche pas de tendre vers.
Tendre vers,avancer,croire ou ne pas croire.
Il faut croire pour avancer, mais si ne pas croire et croire c'est la même chose,alors à quoi bon croire?
Comment être sûr que ce en quoi je crois est la bonne chose ?
"Sens" est il direction ou signification ou les deux ?
Et qui le décide ?
Ne pas tendre vers "l'aquabontisme" oui.
Alors autant que ce soit nous même qui décidons le a quoi bon, nous même qui décidons du sens,et si c'est une direction ou une signification,ou les deux.
"Tendre vers" oui, jusqu'à quand,et jusqu'où ?
Le savoir est infini,le monde est infini.
La vie l'est moins, mais elle défile, constamment.
Et nous sommes donc aux commandes,ici et maintenant.
Et les croyances,les opinions,les certitudes,les sens à la vie, ça nous appartient désormais.
La vie c'est ça, savoir infini, richesses infini, partage infini.
Ou tout le contraire, c'est comme on veut.
Tendre vers quoi ?
C'est à nous d'en décider,et vous le faites très bien !
citation :
,et vous le faites très bien !
Dit-il. Foi de Zozotte! 😋
Foi de Zozotte @Hinenao,foi de Zozotte oui.😄
Sinon oOo.1 nous laisse, c'est triste à chaque fois,mais sûrement un retour bientôt je l'espère.
En tous les cas vous savez, j'ai mis beaucoup de choses dans ce fil,je ne pourrais pas m'investir plus, c'est au delà du raisonnable après.
(Pour vous comme pour moi !😄 )
Je voudrais quand même revenir sur cette histoire d'ego,@hatchepsout tu m'as fait beaucoup réfléchir tu sais, avec cette histoire que sans égo nous sommes un paillasson.
J'y ai beaucoup réfléchi,et je me dis que tu as peut être bien raison,mais j'y met une nuance,qui m'appartient bien sûr.
Je pense que parfois c'est bon de comprendre que l'on s'en fiche d'être un paillasson justement.
Si les autres nous prennent pour un paillasson grand bien leur fasse, qu'est ce que ça me change, à moi?
Moi je sais ce que je vaut,et même si ce n'est pas grand chose,au moins c'est à moi, ça m'appartient, alors paillasson ou pas,peu importe.
Alors l'ego dans tout ça,il est ou ?
Ben peut être qu'il est quand même bien quelque part oui,il est bien là pour me fixer des limites,des limites dont je ne souhaite pas que l'autre dépasse.
Qu'il me traite de paillasson très bien, je m'en fiche,mais peut être que je ne vais pas m'en ficher de tout non plus,et c'est bien normal.
J'ai des limites après tout,et ces limites c'est peut être bien mon égo qui me les fixe,et surement qu'il a bien raison.
Alors après,sûrement que je ne rentrerais pas dans une lutte non, ça j'ai passé le cap.
Je donne mon point de vue,et merci, circulez il n'y a rien à voir.
Mais voila,je crois que tu as raison Hatchepsout,il faut garder un peu d'ego en soi.
Mais un peu hein,juste un peu.
Parce que l'ego sinon,il nous fait passer à côté de beaucoup de choses, pour ne pas dire de tout.
J'aime l'idée que d'avoir trop d'ego ou pas assez (voire le faire taire) est tout autant un problème.
Montrer un ego démesuré : je vous fais pas un dessin, c'est pénible pour les autres. Mais le contraire, je trouve aussi que ce n'est pas bon. Et que la recherche d'équilibre (encore et toujours ce putain d'équilibre à trouver pour chacun) entre trop et pas assez peut être salvatrice.
Savoir mettre son ego de côté, c'est important aussi dans la relation, dans certains cas, pour l'écoute et la remise en question. Mais ça ne veut pas dire qu'on le renie, c'est une partie importante de ce que l'on est. Je n'ai pas à me laisser rabaisser, à laisser mon ego étouffer sous le poid de l'autre.
Moi aussi j'ai cru pendant longtemps que seul l'ego démesuré était néfaste. Mais à force qu'on me dise que j'avais un problème d'ego inverse, que je ne m'affirmais pas assez, que je pouvais m'écraser par fainéantise ou j'm'enfoutisme, j'ai compris et retrouvé la force d'être moi et une certaine confiance en ce que je suis. Je suis passé (vite fait) par la phase trop de confiance en moi et c'est pas malin non plus, encore une question d'équilibre.
.
L'ego c'est comme la libido, si on n'en a trop, c'est pas beau,et si on n'en a pas assez, c'est ballot.
Trouver le juste milieu, ce serait le mieux?
🙄
Au miyeu...
J'ai imaginé pdt 1/4 de seconde Paradox votant pour Bayrou... 🤡
Pas taper ! Je sors...
@o0o1 😄
Bon, ça digresse, ça digresse. Soit !
@zozotte Puisque tu ne peux plus t'investir, espèce de raisonnable, va ! 😋 😅 je te propose d'écouter une magnifique analyse de la philosophie qui se cache dans les chansons de Brassens. J'ai franchement particulièrement apprécié.
voir la vidéo
Moi aussi j'aime beaucoup @paradox,merci pour ça !
Et souvent on va chercher loin des choses que l'on a sous notre nez finalement vous savez.
Aussi pour l'ego,ne visez pas le juste milieu non, mais plutôt le moins possible.
Le moins possible d'égo oui,parce qu'il nous alourdi inutilement.
Pour chipoter, je ne parlais pas de juste milieu mais de trouver son équilibre.
Raaah il faut toujours que tu chipotes @paradox!😂
Bon d'accord, à chacun son équilibre, mais n'empêche,plus il y a de l'égo dans l'équilibre,plus il est lourd cet équilibre !😋
C'est quand même plus facile de trouver l'équilibre avec des legos qu'avec des mikados. Mais c'est tellement fort de défaire l'équilbre du chaos de la poignee de mikados sans tout faire s'écrouler.
Peut être qu'il ne joue pas aux dés mais au mikado... Quel enfoiré qd même, ce couillon d'archi de l'univers, il aurait pu nous laisser quelques consignes... Là, ça sent l'escape game foireux.
Edit : peut etre que personne ne se souvient du jeu mikado... et je me sens tout d'un coup dinosaure...
@o0o1
Si si t'inquiète je connais les mikado, ces délicieux bâton de chocolat 🤡 😂
Plus sérieusement je connaîs aussi le jeu et il est vrai que faire de l'équilibre avec semble impossible
Gourmand !
arf : je ne peux plus modifier. Donc petite précision quand je dis : là ça sent l'escape game blabla... je veux dire la situation mondiale, l'actualité, pas le fil de philo de zozotte.
Et elle jura un peu tard, de tourner 7 fois ses doigts au dessus du clavier avant de publier. 🥴
@o0o1 la reine des pseudos,tu as eu raison de poster.😄
Et oui je connais les Mikado, j'y ai même déjà joué avec mon fils.
Bon il a tenu trois minutes montre en main c'est déjà pas si mal !
Et tu as eu raison de poster,parce l'escape game c'est pas bête du tout.
L'univers ne nous a pas laissé de consignes non, alors c'est à nous de nous débrouiller oui.
Mais tu sais, c'est justement la qu'est la liberté.
S'il y avait des consignes il n'y aurait pas de liberté,et chacun ferait la même chose.
Est ce une chose souhaitable ?
Je ne le crois pas.Et c'est donc à nous de trouver notre notice,et c'est une nouvelle preuve de la liberté que tu apporte tu sais.
Je te citerais quand j'aurai mon prix Nobel !😂
C'est donc à chacun d'entre nous de sortir de cet escape game oui,ce n'est pas facile non, mais c'est bien ça la liberté.
Et je reviens sur l'égo,vous savez je ne veux pas me fâcher avec @paradox, mais ce n'est pas un équilibre non
L'ego,il faut s'en débarrasser,et le plus vite possible sera le mieux.
Jetez le par la fenêtre, découpez le en morceaux, faîte le exploser,mais débarrassez vous en, il n'apporte que des problèmes.
Il en restera toujours un peu,une infime partie, comme @hatchepsout l'a démontré.
Une petite partie,ce n'est pas un équilibre.
Comme ça les Mikado ne s'écroulerons pas,et ils pourront lutter contre vents et marées,et vous avec.
@zozotte
T'inquièt', on va pas se fâcher. Je ne suis pas d'accord avec cette histoire d'ego à foutre à la poubelle mais bon. Il y a déjà eu un (ou plus) fil qui parlait de ça et on s'est même évertué à tenter une définition de l'ego satisfaisante pour tout le monde sans y arriver. En regardant dans le dico, il y a une définition psychologique, les différentes définitions de chaque religion, chez les new-age, dans le développement personnel et en philo il y a différentes approches selon les philosophes.
Et ensuite chacun avait la sienne et sa façon de l'aborder, donc bon...
Moi j'utilise l'ego de la psycho : "le fondement de la personnalité". Donc il me parait évident qu'il est hors de question que je mette ça de côté.
Du coup, pour mieux expliciter ta position, peut-être devrais-tu déjà donner la définition que tu emploies.
"Le fondement de personnalité."
Beaucoup de choses la dedans oui, difficile de s'y accorder aussi.
Difficile de s'accorder sur l'ego, alors je vais faire comme ça,je vais lister ce qu'il faut balancer par la fenêtre,et on voit ce qui nous accorde ou non.
-ce que pense ou va penser l'autre de moi.
-ma fierté (je ne suis pas parfait, personne ne l'est, alors la fierté,elle passe par la fenêtre.)
-chercher à être aimé,ou a plaire (si je dois plaire c'est avec ma personnalité, ça ne doit pas être une recherche, ça se fait ou ça ne se fait pas, mais personne n'y peut rien et c'est très bien comme ça.)
-L'ambitiion (la je suis sur qu'il va y avoir débat, mais voilà, l'ambition nous met des oeillères devant les yeux.)
Cette liste est non exhaustive et va sûrement s'agrandir, allons y doucement mais sûrement.
@zozotte : Pour moi l'ego ce serait l'équivalent d'un roseau intérieur, il plie mais ne rompt pas. C'est avoir une stabilité intérieure suffisante qui fait que effectivement ce qui se joue à l'extérieur de moi ne vient pas saper les fondations de mon humanité. C'est mettre des limites à ceux qui ne respectent pas mon intégrité psychique ou physique, qui me prendrait pour le défouloir de leur frustrations par exemple.
Je me permet des nuances dans tout ça :
-ce que pense ou va penser l'autre de moi.
Ça, ça va, j'ai appris à m'en foutre.
Sauf les gens en qui j'ai confiance et qui peuvent se permettre de se moquer de moi pour de bonnes raisons.
-ma fierté (je ne suis pas parfait, personne ne l'est, alors la fierté,elle passe par la fenêtre.)
Je ne suis pas spécialement fier de moi en général mais je peux parfois être fier de ce que j'ai accompli. Cela remplit mon ego dans le sens où cela donne une assise à ma confiance en moi.
-chercher à être aimé,ou a plaire (si je dois plaire c'est avec ma personnalité, ça ne doit pas être une recherche, ça se fait ou ça ne se fait pas, mais personne n'y peut rien et c'est très bien comme ça.)
Ça je suis d'accord et j'ai eu du mal à m'en défaire (peut-être pas encore complètement d'ailleurs).
-L'ambition (là je suis sur qu'il va y avoir débat, mais voilà, l'ambition nous met des oeillères devant les yeux.)
Alors là, ça, c'est vraiment pas mon truc et c'est même un reproche que l'on m'a souvent fait. J'avoue que le débat peut être intéressant.
Un jour j'ai fait un bilan de compétences et j'ai eu zéro en ambition... la psy, elle avait jamais vu ça. Je peux pas laisser tomber ce que j'ai pas... 🤡
La description que fait Hatchepsout correspond de très près à l'idée que j'ai de l'ego.
@hatchepsout,je partage complètement, l'ego nous permet de définir nos propres limites,et ce qui se passe à l'extérieur n'influe en rien les fondements de notre humanité.
C'est très joliment dit j'adore.👍
Et le roseau pliant j'ai hésité à en parler, alors merci de l'avoir mis ici.
Et c'est tout ce à quoi doit nous servir l'ego, et ça se joue entre nous et nous même.
@paradox ben mince,nous sommes presque d'accord alors, ça va être dur pour le débat !😄
Avoir du mal à se défaire de chercher à être aimé ou à plaire, c'est peut être le plus dur oui,mais finalement, c'est peut être ce qui nous libère le plus.
La fierté on peut être fiers de quelque chose que l'on a accompli c'est vrai,et ça peut nous apporter une satisfaction intérieure oui.
Je ne sais pas trop comment expliquer ce que je veut dire.Je crois que le truc tu sais, c'est d'aller au dela de ça.
C'est de comprendre nos capacités,les faiblesses comme les forces,et de bien les connaître pour les exploiter au mieux.
Et du coup,la fierté,elle passe au second plan.Je ne sais pas si je suis clair ?
La fierté n'a plus sa place,ou en tout cas elle passe au second plan,car nous connaissons nos capacités,forces comme faiblesses.
@o0o1 on ne peut pas laisser tomber ce que l'on a pas non,et tu as déjà tout compris pour l'ambition alors !😄
Sinon moi aussi j'ai fait un test il n'y a pas longtemps, pour le travail,et ça disait que je ne me laissais pas emporter par la colère,je savais garder la tête et les idées claires,et c'était même rare à ce point la.J'ai demandé si c'était une bonne chose ou pas, ils m'ont répondu qu'il ne fallait surtout pas changer ça.
Alors voila,je peut maintenant agrandir notre liste si vous le voulez bien,en commençant par ça,ne cédez pas à la colère, elle ne mène à rien.
Un roseau ça plie, ça ne s'énerve pas.
Et surtout,on en parle plus haut je crois,on comprend les autres, alors on ne juge pas les autres,et du coup,on ne s'énerve plus.
Ou alors si,mais selon notre bon vouloir,et ça, ça change tout.
Bon, ça fait juste un nouveau point dans la liste alors pour l'instant.🙂
Zozotte dixit : "C'est d'aller au delà de ça"
Yep ! Ne pas se fixer sur ces ressentis, les vivre, les écouter, les laisser passer et aller au delà. Ça me fait penser à ce que j'ai lu sur la nouvelle génération des TCC : "défusionner" des ressentis, émotions et aller au delà en suivant nos valeurs. C'est ce que proposent les thérapies ACT.
Pour l'ambition, ne pas en avoir, c'est pas nécessairement un bon point pour avoir une vie socio-professionnelle. 😒
Et tu sais,la liberté, elle s'en fiche pas mal d'avoir une vie socio professionnelle ou non.
Ce qui compte pour elle, c'est de prendre du plaisir dans ce qu'elle fait.
Je suis salarié,je prend du plaisir dans mon travail, j'aime m'appliquer.
Mon ambition c'est d'être en phase avec moi même, c'est ma seule ambition,et je me débrouille pas trop mal, alors ça va.
Ça devrait être notre seule ambition, être en phase avec nous même.
Ah mais je suis entièrement d'accord !
Si les ôtres pouvaient juste éviter leur jugement de valeurs sur nos choix.
Et oui.🙂
Mais les ôtres ne savent pas qu'ils sont libres justement, alors ils n'apprécient pas forcément ceux qui le sont,parce qu'ils ne comprennent pas.
Être libre pour eux,c'est comme faire offense à leur croyances, alors que non, c'est tout le contraire, c'est comprendre que chacun a ses propres croyances,et que chacune se valent.
Et si les ôtres comprennent ça,ils arrêteront de juger,et comprendront la liberté.
Allez concluons donc ce fil.
Tout du long j'ai dis qu'on pouvait aller plus loin encore,plus profondément au fond des choses et de nous même, pour atteindre cette liberté.
On a étés loin, à chaque fois un peu plus.
Et la nous allons arriver au bout, parce qu'une fois qu'on est libre il n'y a rien d'autre,le reste ne devient que surplus et bénéfice.
Tout devient bon à prendre, tout devient du plus,du meilleur, mais rien ne se rajoute à la liberté.
Une fois que tout ça est bien compris, c'est notre liberté qui rentre en jeu,et rien d'autre.
C'est ce qui arrive aux accidentés ou à ceux qui survivent à un évènement tragique,vous avez sûrement déjà entendu ce genre de témoignages.
Et bien tout cela est possible sans avoir à subir les inconvénients de ces traumatismes.
Le tout est de bien saisir tout ça,ce fil de discussion est la pour ça, après c'est à vous de jouer.
Il nous reste deux choses à voir,le sentiment de redevabilité,dont on parle avec @Merlin dans "billet d'humeur".
Ca a été un plaisir d'ailleurs de pouvoir te relire Merlin!
Et ensuite,les limites de nos connaissances.
Je reviendrai vite sur ces deux points, faut bien que je vous fasse mariner un peu.
😡
J'ai pas envie de voir cette conversation se conclure... #jefaisPépédansAsterixenHispanie
😄
Ben tu sais @o0o1,on ne sera jamais été aussi loin sans toi, alors sait on jamais !
Allez, partons donc sur ce fameux sentiment de recevabilité,je vais faire le fainéant la je reprends ce que l'on dit déjà dans "billet d'humeur."
Je ne met pas tout,il y a du d'autres messages bien sûr, mais voilà comment j'explique mon problème, ce qui bloque encore ma liberté,et ça concerne donc le forum :
"Bon vous le savez déjà parce que je l'ai dis et redis ici,ce forum m'a beaucoup apporté.
Beaucoup beaucoup même.
Alors du coup,je lui été redevable à ce forum, j'y ai donc passé beaucoup de temps à essayer de rendre ce qu'on m'avait donné.
C'est normal,un renvoi d'ascenseur quoi.
Mais bon,je vais le renvoyer combien de temps cet ascenseur ?
Il y a bien un moment où ça s'arrête non?
Ben on en sait rien finalement, c'est bête des fois la vie.
Enfin voilà, ça nous emmène directement à cette fameuse humeur.
J'ai fini de renvoyer l'ascenseur, et c'est pour ça, je me retrouve un peu bête à essayer de comprendre tout ça.
Donc je vous le dis, c'est une bonne humeur, très bonne même.
Parce que vous savez, pour Sartre,et je crois bien qu'il a raison, l'esclavage a du commencer dans l'histoire humaine avec un sentiment de redevabilité.
Le mot esclave est fort ici bien sur, mais l'idée est bien la."
Ensuite,il y a la très belle réponse de @Merlin:
Le sentiment que tu as décrit de "redevabilité", pour moi, il s'agit d'une réaction saine dans une société saine. Nous avons tellement transformé les rapports sociaux que l'on se retrouve avec des discours sur les "droits et devoirs", des obligations plus ou moins imposées par la force (ou la force de l'habitude) alors que dans une société équilibrée, chacun prend et apporte aux autres selon ses besoins et ses possibilités, sans qu'il n'y ait de gêne des deux côtés, et encore moins de sentiments de supériorité de la part de celui qui va donner à un instant T. Parce qu'au cours d'une vie, chacun va donner et recevoir, et personne ne va faire les comptes. Tout le monde est installé dans de sains rapports sociaux d'entraide mutuelle.
Hélas, cet équilibre-là, on est loin de l'avoir atteint aujourd'hui (tout est devenu une question d'argent), sauf peut-être dans des sociétés dites "primitives"... Et peut-être un peu sur Apie grâce à un groupe de belles personnes ? ;)"
Et pour finir je donne une autre réponse :
"Merlin, tu as raison oui,et même sans parler d'argent on peut se sentir redevable à quelqu'un alors que nous ne le sommes pas plus que ça, comme moi je me suis senti redevable.
Mais le problème c'est de se demander quel rôle joue ce sentiment dans nos vies,quels actes faisons nous dans la vie par rapport à ce sentiment ?
Est ce forcé, fait avec plaisir,est ce normal ?
Quel est mon rôle,ai je raison de vouloir renvoyer l'ascenseur,ai je le droit de ne pas le renvoyer ?
C'est parfois difficile de s'y retrouver, j'ai eu du mal.
Ce sentiment peut être puissant,et pas toujours à bon escient.
C'est vrai que dans une société équilibré on ne devrait pas se poser ce genre de questions,ou parfois,on arrive à se faire du mal tout seul aussi.
Donner sans rien attendre en retour c'est vrai oui,mais celui qui reçoit se sent obligé de rendre quelque chose, même si l'autre dit clairement qu'il ne souhaite rien.
D'où l'idée de Sartre sur l'esclavage, poussé à l'extrême, mais il y a du vrai la dedans."
Voila donc où nous en sommes avec ce sentiment de recevabilité qui peu faire des dégâts, n'hésitez pas à réagir si vous le souhaitez, c'est comme ça qu'on avance.
Et ensuite,il restera donc le dernier point,les limites de nos connaissances.
Hoé!
J'ai lu Sade pour ne plus être sadique.
Devrais je lire Sartre pour ne plus être sartrique?
À qui doit on quoi?
Le respect?
Les belles philosophies citadines ne s'érigent t'elles pas sur l'étouffement des sols?
Sans faire exprès bien sur, il ne s'agit pas de jeter la pierre.
M'enfin quand même, le formatage scolaire à bien réussit dans son mépris du non administrable.
La vie nourrit la vie mais l'hors sols la détruit.
Quand la théorie règne, la pratique transpire...
Peut on philosopher sans cité les classiques qui excluent, indigènes, cul terreux et autre buissoniers du droit de cité?
Je me sens redevable a l'esprit du vivant, d'exprimer à la bien pensance lettré, qu'en temps de guerre totale aux équilibres vitaux, je la trouve coupable de non insurrection.
Que devons nous à une culture subventionné par le capitalisme coloniale?
Le pouvoir est plus important que l'argent.
Le culte de l'argent est une corruption donc nous sommes redevable à notre soummission.
Il est maléfique et pro-fanatiques.
Par le vocabulaire, la presse véhicule son culte.
Nous lui devons l'eau sale de nos ruisseaux...
À nos maux, nos mots...
Avec toute ma sincère et respectueuse attention d'emmerdeur emmerdé.
Merci d'être...
@zompo, l'emmerdeur emmerdé.
Tu ne m'emmerde pas non,et qui serai je pour t'emmerder ?🙂
citation :
Nous sommes redevables à notre soumission.
C'est puissant ça !
J'ai donc décidé de ne plus être redevable, sauf à ceux que j'aurais choisi moi même.
citation :
Quand la théorie règne, la pratique transpire...
L'équilibre est la encore difficile.Je dirais pour ma part qu'il faut les deux.
La théorie m'aide dans la pratique,et la pratique affine ma théorie,qui affine ma pratique,les deux sont liés,et primordiales.Je ne dénigre donc ni l'une ni l'autre.
Le contraire serait une erreur je crois, pour ma part en tout cas, pour ma part.
Ma phrase était maladroite avec en plus une faute d'ortographe:
Donc au lieu de dont.
Ce qui du coup fait une faute de grammaire.
Je dirais plûtôt que le culte de l'argent est une corruption( phylosophique) que nous devons à notre soumission.
C'est à dire, le non exercice de notre pouvoir discrétionnaire...
Ne nous prenons pas au sérieux, on vaut bien plus que ça...
Que nous gratte la gratitude...
Je reste choquée depuis que je l'ai lu par le lien que fait Sartre entre redevabilité et esclavage. Mais je ne suis pas sûre d'avoir compris donc je ne sais pas qu'en dire.
Moi je le sens bien, que la redevabilité nous rend esclave, et plus acteur. Plus créateur en tous cas. Mais il faut bien sûr entendre "redevabilité" autrement qu'en pensant à ce sentiment d'amitié ou d'empathie qui nous pousse, tout naturellement, à donner sans compter, qu'on nous aie donné ou pas d'ailleurs. La redevabilité sonne comme un devoir, une obligation. Ca peut même finir par écorcher l'amour. Forcément, s'il n'y a plus d'envie...
L'esclave a été violemment asservi.
Comment peut-on considérer qu'il s'agit là du résultat d'une redevabilité ?
Je trouve ce point de vue proprement scandaleux.
On ne peut pas comparer un assujettissement névrotique tel qu'il en est question de la redevabilité à la situation de l'esclavage !
Être esclave d'une relation névrotique n'a rien à voir avec l'esclavage. Je trouve ce parallèle indécent. Si indécent que j'espère avoir mal compris.
Euh, il est où ce texte de Sartre? Parce que moi je n'ai lu que vos contributions en diagonale, et j'ai rebondi sur le terme "se rendre esclave de quelque chose", et pas sur l'esclavage d'hommes par d'autres hommes...
(Ah, comme c'est dangereux de communiquer de cette façon... 🙄
Ou, au moins, très chronophage et énergivore... Ça fait si longtemps que je me dis qu'il faut que j'arrête...)
Ah oui, ça y est, j'ai lu ce qui pose problème. Ben, là, je suis un peu éberluée moi aussi...
@o0o1 ce n'est pas que tu as mal compris non, c'est plutôt que c'est plus compliqué que ça, plus nuancé.
Ce que décrit @Juliette. est tout à fait vrai,la redevabilité peut nous rendre esclaves.
Ça ne veut pas dire que l'esclavage ne s'explique que par cela, c'est plus compliqué oui.
Sartre développe cette idée sur plusieurs centaines de pages,alors en quelques lignes c'est compliqué oui c'est sur.
C'est dans "cahiers pour une morale" qu'il développe cela.
Il s'appuie sur l'antropologisme aussi, et s'interroge sur comment l'homme a bien put créer l'esclavage, comment ça à put être possible, c'est tout un développement dans l'histoire de l'Homme.
Bien sûr qu'il y a la force la dedans oui, mais il peut y avoir une forme plus nuancé la dedans, plus diffuse.
Et c'est le don,le don peu avoir un double tranchant.
Une civilisation fait un don à une autre civilisation.
Que se passe-t-il ?
La civilisation qui reçoit avait elle besoin de ce don,et comment va t'elle pouvoir rendre ce qu'elle a reçu ?
Ce pourrait il être le début d'un échange tronqué ?
C'est tout un développement,ce qu'il faut arriver à comprendre, c'est surtout ce que dit Juliette,et que le sentiment de redevabilité peut être à double tranchant.
Est-ce plus clair oOo1,ou mieux expliqué,ou pas du tout ?
Et c'est ce qui se passe aussi aujourd'hui quand le FMI "prête" de l'argent à des pays pauvres avec des taux d'intérêt ou de l'ingérence dans les lois économique du pays.
C'est ce qui se passe aussi aujourd'hui quand un politique explique que nous devons être reconnaissant envers de grands patrons ou de grands groupes qui créent de l'emploi, même s'ils ne payent pas d'impôts.
Etc etc.
Mais ça ce n'est pas Sartre qui le dit hein, c'est moi.
Mais bon,il ne faudrait pas qu'on s'éloigne trop de notre sujet initial, notre liberté, qui est plus grande avec l'autre,et surtout plus grande quand on l'a bien comprise.
Bon, oui, je comprends mais je trouve cette proposition intellectuelle infecte malgré toutes les nuances qu'on peut y apporter car c'est faire porter aux dominés une part de responsabilité alors que c'est la violence et la cruauté qui leur a mis des chaines et a minima les propagandes manipulatrices, une autre forme de domination. Et que de tout temps, ce sont les dominants qui se sont enrichis grâce à l'esclavage. Le sentiment de redevabilité devrait être inversé.
On peut entendre le lien de soumission névrotique lié à la redevabilité dans une relation quand ce n'est pas la violence (ou la manipulation éhontée, genre trump) qui contraint à cette relation.
C'est à cette limite pour moi que se heurte la liberté telle que tu la chéris. Car dans le monde dans lequel on vit, si t'as pas envie de dominer, tu as de forte chance d'être exploité. Et ce n'est pas le sentiment de redevabilité qui domine mais la peur, la peur d'être battu, la peur d'avoir faim.
Bon, bref, je crois que Sartre et moi... y'aura pas d'atomes crochus intellectuels.
Pour ce qui est du sentiment de redevabilité plus banal et que probablement nous portons tous à des degrés différents, je crois que ça doit faire partie du ciment relationnel car nous existons tous grâce au regard de l'autre. C'est sûrement une question d'intensité comme le mot lien (lien qui attache, lien qui libère). Une juste mesure qui permet de vivre et d'échanger sans être prisonniers les uns des autres.
Equi-libre...
citation :
Le sentiment de redevabilite devrait être inversé.
C'est tout à fait vrai oui, mais ce n'est malheureusement pas gagné.
Ensuite, quand tu dis
citation :
si t'as pas envie de dominer, tu as de forte chance d'être exploité
Tu as entièrement raison oui, tout est la.
Mais il existe un juste milieu,et c'est justement la liberté,la vrai.
Et d'ailleurs,tu la touche tous les jours sans t'en rendre compte tu sais.
Car finalement,te fais tu exploiter dans la vie @o0o1?
A te lire,tu as su te délivrer de cela,et n'est ce pas une liberté de s'en libérer justement ?
C'est quoi sinon ?
Et ensuite,tu dis très justement
citation :
Une juste mesure qui permet de vivre et d'échanger sans être prisonniers les uns des autres.Equi-libre...
Équilibre oui, mais tu n'as pas besoin d'attendre les autres pour ne pas être prisonnière et avoir ton équilibre.
Laisse ceux qui s'en moque,et rapproche toi de ceux qui ont déjà cet équilibre, c'est ta liberté,les autres ont la leur,et toi la tienne.
Tout est là tu sais.
Édit :
Et tu sais,Sartre ne dit pas tout ça pour dénigrer les dominés, bien au contraire.
C'est surtout pour faire comprendre pourquoi ils le sont,car c'est en comprenant pourquoi et comment nous sommes dominés qu'on peu en sortir.
Oui, je comprends bien et accepte le travail de recherche pour comprendre nos "emprisonnements" psychiques mais je rejette avec force cette thèse en ce qui concerne l'esclavagisme.
Je n'ai pas vraiment de problèmes en ce qui concerne ma quête de liberté personnelle. Je ne me plains pas de ça.
Je comprends @o0o1,et c'est aussi ta liberté de rejeter cette thèse.🙂
Après, encore une fois, j'en dis que quelques lignes,et c'est un long développement.
Mais l'important ici c'est de comprendre qu'il faut faire attention à ce fameux sentiment de redevabilité, qui est puissant.
Et encore une chose que l'on dit plus haut que je rappelle, entre le dominant et le dominé,aucun des deux n'est libre,car le dominant a besoin du dominé pour être libre.
Bon, sinon je crois qu'on a fait le tour sur ce point, sauf si quelqu'un souhaite encore réagir bien sur.
Mais bientôt le dernier point donc,les limites de nos connaissances,et la boucle sera bouclée.
Oui, qqs réactions que j'hésite à poser... mais tu n'es pas obligé de réagir à mes réactions si tu veux avancer vers la clôture de cette conversation. 😜
À mon humble avis, les dominants, ils s'en foutent de la liberté puisqu'ils ont le pouvoir. Par ce pouvoir ils vivent dans une illusion de liberté et ça leur va bien.
Et une dernière question : pour toi, la quête de liberté semble être une source de bonheur. Mais crois-tu que ce soit évident que liberté et bonheur soient liés ?
Quand j'étais plus jeune, je disais souvent que je préférais de loin la liberté au bonheur.
@paradox
Et quand tu seras plus vieux ? Tu crois que tu penseras pareil ? 🤡
Un jour j'ai écrit une connerie du genre "je suis prisonnière de ma quête de liberté". Je crois que je pressentais maladroitement que cette quête me faisait perdre de vue d'autres aspects de ma vie qui pouvaient être tout aussi importants....
@o0o1 Héhé ! Oui, c'est bien possible, j'ai jamais vraiment cru au bonheur.
Laborit le définit ainsi : un but (un désir), un effort et un aboutissement (une réalisation) permet le bien-être. Le bonheur, ce serait ça en boucle. Pourquoi pas ?
Mais ça peut aussi être une modalité de la liberté (y en a tellement) : la liberté d'aboutir à ses désirs.
Du coup; il y aurait un lien.
"Je suis prisonnière de ma quête de liberté".
J'adore ce genre de paradoxe.
@o0o1 c'est très pertinent ce que tu dis tu sais, alors bien sûr que je vais y répondre !
D'abord, liberté et bonheur sont y liés ?
Je dirais pour faire court,oui!
Pour connaître le bonheur il faut faire quelque chose qui nous plaît,et pour faire quelque chose qui nous plaît il faut bien se servir de notre liberté.
Et si pour notre bonheur nous avons besoin d'être enchaînés, alors c'est notre liberté de vouloir rester emprisonnés.🙂
Quant à la quête de liberté qui nous enchaîne c'est vrai oui,et on en parle plus haut d'ailleurs.
La liberté est une quête,il y a beaucoup de choses à comprendre, à assimiler, à connaître et à vivre.
Si nous en sommes enchaînés à cette quête, c'est que nous ne sommes pas encore allés au bout.Ce n'est qu'en arrivant au bout que cette quête de liberté ne devient plus aliénante,et comprendre ça est primordial.
Ensuite, pour les dominés qui vivent dans une illusion de liberté c'est tout à fait vrai oui.
Ils ne le savent pas, mais ne sont pas entièrement libre, surement que quelque chose leur manque, mais ils ne savent pas quoi.
Mais nous, nous le savons,et c'est bien ça le plus important.
@paradox nos messages se sont croisés,et donc oui,il y a bien un lien entre bonheur et liberté.🙂
J'aime bien observer à quel point il y en à des qui sont pas comme il y en a des qui sont!
Je ne connais de liberté que celle de choisir ce que je sert et comme bonheur que d'aimer ce que j'ai.
Heureusement que de tendres sagesses informelles et changeantes m'appaisent quand mes certitudes logiques m'étouffent.
.
Sagesse n'est pas logique.
Heureusement pour elle.
😘
citation :
Sagesse n'est pas logique.
🤔
Ça me fait réfléchir ça @Surderien, merci.🙂
Qu'est elle donc alors ?
Plénitude, sérénité, apaisement, accord avec soi même ?
Un peu de tout ça à la fois ?
Surement que sagesse, c'est aussi lui trouver notre propre définition.Et nous retrouvons donc ici notre liberté.
Liberté est lié avec le bonheur,et aussi avec la sagesse.
C'est fou non?
Je vais bientôt aller plus loin dans ce fil,au bout du bout,car comme j'ai dis plus haut,rien ne peut aller plus loin que la liberté.
Doucement, mais surement.👍
.
Au bout du bout, on retrouve l'infini ?
Et son infinie infinitude ?
En éternelle sagesse ?
Quel bonheur ce serait...
🤔
Oui @Surderien,tu y es.🙂
Quel bonheur se serait oui,et tu as déjà un pied dedans n'est ce pas d'ailleurs ?
On ira peut être chercher un peu chez Pascal pour cela, entre autres.
Tou doucement.
Allez, allons y donc au bout du bout,la sagesse éternelle, c'est bien dit pour cela.
Et pour cela,on en parle déjà plus haut,il ne faut pas avoir peur de la mort.
Non,la mort ne nous concerne pas.
Car vivant elle n'est pas la,et quand nous mourrons nous ne sommes plus.
La mort ne nous concerne pas,il ne nous reste que la vie, entière et pleine, à vivre et à savourer.
Nous savons que nous allons mourir, c'est inévitable, mais nous ne savons pas ni quand ni comment.
Je vais faire appel à Montaigne ici,qui explique tout ça mieux que moi:
"Puisque nous sommes menacés de tant de sortes de morts, n'y a t'il pas plus de mal à les craindre toutes qu'à en soutenir une ?
Qu'importe quand se soit, plus qu'elle est inévitable ?
Quelle sottis de nous mettre en peine,sur le point du passage,de nous voir exempt de toute peine !
De même que la naissance nous apporta la naissance de toutes choses,de même aussi notre mort de toutes choses sera la mort.
Par quoi c'est pareille folie de pleurer parce que nous ne vivons pas cent ans que de pleurer parce que nous ne vivions pas il y a cent ans.
Est ce raison de craindre si longtemps une chose de si brève durée ?
Le longtemps vivre et le vivre peu de temps sont rendus tout un par la mort.Car de long et de court il n'est point pour les choses qui ne sont plus.
Aristote dit qu'il y a de petites bêtes sur la rivière Hypanis qui ne vivent qu'un jour.
Celle qui meurt à huit heures du matin,elle meurt dans sa jeunesse : celle qui meurt à cinq heures du soir meurt dans sa décrépitude.
Qui de nous ne se moque d'aller considérer l'heur ou le malheur dans ce point de durée ?
Le plus et le moins dans la nôtre,si nous la comparons à l'éternité,ou encore à la durée des montagnes,des rivières,des étoiles, des arbres et même de certains animaux, n'est pas moins ridicule."
Et un autre extrait :
"Il est incertain où la mort nous attende : attendons la partout.La préméditation de la mort est premiditation de la liberté.Qui a appris à mourir,il a desappris à servir.
Il n'y a rien de mal dans la vie pour celui qui a bien compris que la privation de la vie n'est pas un mal.
Le savoir mourir nous affranchis de toute sujétion et contrainte."
Un dernier extrait :
"Je veux qu'on agisse et qu'on allonge les actions de la vie autant qu'on peut et que la mort me trouve plantant mes choux mais insoucieux d'elle,et plus encore de mon jardin inachevé."
Voilà,il ne faut pas craindre la mort,il faut vivre la vie.
Nous sommes donc presque au bout, l'éternel sagesse est ici.
Il restera à comprendre les limites de nos connaissances.
.
@zozotte
Les limites de nos connaissances, c'est nous-mêmes qui nous les fixons inconsciemment.
Protections qui deviennent carcan pour ne plus en sortir et ne plus accéder à l'extérieur des limites fixées...
Fruit de notre formatage familial, éducatif, social, religieux...
L'expérience est toute autre, si on ose garder accès à sa liberté et ses capacités d'imaginer le présent et le futur dans la relecture de son passé pour le remodeliser et voir autrement le monde.
Tu parlais de la mort et en tant qu'expérienceur NDE j'ai été plusieurs fois au delà de la vie et de la mort et c'est structurant pour comprendre la finalité de notre humanité, même si elle n'est qu'un maillon de la chaine d'éternité...de notre infinité...
Mais faut toujours savoir garder du grain à moudre pour mieux savourer la suite...
🥰
Savourer oui,le mot est trouvé.
Chaque instant de la vie devient savourable,car unique.
.
" Maintenant que j'ai fait plusieurs fois le tour du monde, le plus important pour moi, ce sont les banalités "
😉
Allez je vais (enfin?) conclure ce fil, j'y ai beaucoup mis vous savez,du temps et de la sueur, même si ça ne se voit pas !😄
Et @Surderien,tu as raison oui,les limites de nos connaissances, nous nous les fixons inconsciemment.
Mais le truc est plus profond que ça.
Que faire de nos connaissances ?
A quoi ça sert ?
Les connaissances du monde sont bien plus grandes que ce que l'on pourra emmagasiner en une seule vie.
Sciences,religions, géo politique, histoire etc etc.
Une seule vie ne suffit pour tout apprendre.
Alors il faut savoir faire des choix,allez vers ce qui nous plaît le mieux.
Mais pendant ce temps là,le temps passe,et ne passe t'on pas à côté de quelque chose pendant ce temps la ?
Nous allons chercher des réponses à nos mal être ici ou la,mais la clé de tout ça vous savez, c'est vous qui l'avez.
Il ne sert à rien de se dire que les autres nous empêche d'être libre, car ils n'y peuvent rien les autres.
Et la vie non plus d'ailleurs elle n'y peut rien.
Non,et c'est à nous de nous prendre en main,et d'exploiter comme bon nous semble notre propre vie.
Et c'est ici et maintenant.
Personne ne tombera d'accord sur une définition de la sagesse,ni sur quoi faire de notre liberté,ni sur rien de tout ça.
Alors c'est à vous qu'il appartient d'apporter des réponses,vos réponses.
J'ai envie de mettre une citation de Pascal ici, qui me plaît bien et qui résume bien tout ça :
"Le monde juge bien des choses, car il est dans l'ignorance naturelle,qui est le vrai siège de l'homme.
Les sciences ont deux extrémités qui se touchent.La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant.
L'autre extrémité est celle ou arrivent les grandes âmes, qui,ayant parcourus tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien,et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis ; mais c'est une ignorance savante qui se connait.
Ceux d'entre deux,qui sont sortis de l'ignorance naturelle,et n'ont pu arriver à l'autre,ont quelques teintures de cette science suffisante,et font les entendus.
Ceux la troubles le monde,et jugent mal de tout.Le peuple et les habiles composent le train du monde ; ceux là le méprisent et sont méprisés.
Ils jugent mal de toutes choses,et le mal en juge bien."
Voila donc sur quoi je voulais conclure.
Faîtes vous confiance, écoutez vous,suivez votre route.
Vous êtes de grandes âmes,il faut juste vous en rendre compte.
Aussi,les autres et la vie ne sont pas des obstacles,mais des alliés,si on sait les écouter et savoir où l'on souhaite aller.
Alors à vous de jouer désormais,la balle est dans votre camp.
Je me fais plaisir dites,je souhaite conclure en musique,je l'ai déjà mise sur le forum celle là mais tant pis.
C'est pour vous remercier Apien et Apienne, j'ai renvoyé l'ascenseur,me voilà libre.
Bien à vous tous et toutes,que vos rires et sourires éclairent ce monde,et que vos pleurs futur ne soient que plus de force pour vous et vos proches, c'est tout ce que je vous souhaite.
Kiss.
voir la vidéo
C'est étrange comme expression "renvoyer l'ascenceur." Ils disaient quoi avant l'avènement de la technologie ?
Bon, c'est bien que tu te sois libéré !
C'est la philo sur la liberté ou le saut en parachute qui t'a permis ce nouvel élan libertiphile ? Déso pour le néologisme mais je trouve que ça te va bien. Tu appartiens à un nouveau genre humain : le homo sapiens libertiphilus ! 🤡
Tu continueras à nous causer un peu ? Juste par envie, par plaisir et sans te sentir redevable ?
citation :
le homo sapiens libertiphilus!
C'est bien trouvé ça !👍
Et l'homme n'aurait jamais du en sortir d'ailleurs,il faut maintenant qu'il y retourne !
Je ne fais que du retour aux sources finalement.😄
citation :
C'est la philo sur la liberté ou le saut en parachute qui t'a permis ce nouvel élan?
C'est un long travail,qui se conclut par ce saut et par ce fil.
Quand je disais que la théorie et la pratique vont de paire!
citation :
Tu continueras à nous causer un peu ? Juste par envie, par plaisir et sans te sentir redevable ?
C'est exactement ça,je continuerai à vous causer par plaisir,parce que j'en prend du plaisir !
Ce sera peut être par intermittence je ne sais pas, mais toujours avec plaisir.
Comme dans la vie,le plaisir avant tout désormais !
Liberté est lié avec plaisir,ne l'oubliez pas.😉
Y'a un aspect de la liberté que j'aurais aimé aborder mais ça plomberait l'ambiance illico presto.
Liberté de mourir en douceur.
Bon, je crois que j'irai causer de ça sur un forum avec des Belges parce qu'en France, ça crée des crispations ! 🤡
Hier, j'ai entendu un débat sur les vieux (28' sur Arte), ça donne pas envie de vieillir en France !
.
D'abord chapeau @zozotte pour ton tonus à tenir la plume et rallumer la flamme encore et encore.
@o0o1 liberté de mourir en douceur...
Déjà avoir la liberté de vivre en douceur dans ce monde de folie actuelle...
et pour çà zozotte entretient douce conversation dans ce fil feel oh! so feel !
🥰
Escusez moi, mais en tant que déjà mort, je ne suis absolument par d'accord.
Je pense que la responsabilité est la vraie condition de la liberté.
De faciles dépendances m'apporte souvent plus de plaisir que ma responsabilité d'insurgé.
Cultiver le plaisir comme vocation me semble immature et dangereux.
Je trouve que ce genre de philosophie contre initiatique ont favorisé un monde où les machines ont pris la direction et corrompus nos eaux...
Le plaisir des uns est de cultiver les désirs des autres pour les asservir.
Leurs libertés empoisonne le vivant...
C'est devoir que d'aimer et non pas liberté...
Au plaisirs des accords de nos vents contraires...
citation :
Le plaisir des uns est de cultiver les désirs des autres pour les asservir.
@zompo,si tu m'as bien lu,tu devrais savoir que je suis entièrement d'accord avec ça.
Je parle de plaisir,et dans plaisir je met partage.
Tu dis que c'est un devoir,je dis que c'est un plaisir, à chacun sa nuance oui.
@Surderien,je te renvoi ton chapeau, comme ça pas de redevabilité entre nous !😄
@o0o1,la liberté de mourir en douceur oui,mais avec une loi,pas si sur.
Une loi pourrait être le commencement de culpabilité pour les personnes qui sont dépendantes sans pour autant vouloir mourrir.
Attention avec les lois, toujours.
Spoiler (cliquer pour lire)
Écoutez ce podcast :
Barbituriques et vieilles dentelles
On en ressort une fois de plus abasourdie par l'attitude des pouvoirs politiques...
C'est vrais que je lit mal quand il y a trop de mots. J'aime les résumés efficaces..
Je trouve qu'il y a trop de maux pour trop d'impostures.
Merci pour ces passages d'auteurs que je ne lirais peut être jamais: Aristote, Pascal...
Mon cousin, me les citait souvent quand on passait des heures à philosopher.
A mes délires de déserteur il répondait: C'est ce que disait Niechtche, ça c'est du Montaigne, Platon ext... J'était flaté, ça m'rassurais un peu sur ma santé mentale. Il connaissait tout les grand classique et les relisait souvent. C'était mon encyclopédie littéraire.
Lui, "éduc spé" avait accepté la toxicomanie légale et son diagnostique de bipolaire. Moi, buissonier, Je lui disait que c'était des conneries de ventre plein qui lui permettait de se défoncer à volonté. Aucun phshychiatre n'était assez intelligent pour lui. Il les manipulait tous pour avoir toute les drogues qu'il voulait.
Ainsi les hautes potentialités humaines se mordent souvent la queue...
Il m'avait conseillé de lire Don quichote, le conte de Monte Christo et d'autre moins connu comme Hupton Sinclair sur l'empire américain.
C'était un génie mon cousin, il est mort dans son sommeil grace aux opioides des pharmaciens... À 45 ans...
Le dealer qui l'a tué exerce toujours impunément et l'imposture continu. Ça marche bien les anti douleurs. Le lithium aussi ainsi qu'une série infernale de produit de synthèse dont la finalité est tout sauf la santé.
Rien n'est plus salutaire qu'une crise de nerf quand la direction est mauvaise.
Sa femme est veuve et ses deux filles en bas âge sont orphelines. Depuis deux ans , j'ai jamais pu leur reparler. La Haute Savoie est devenu une planète lointaine pour moi.
Les doux leurres de mes brouettes de fumiers supportent mal les voyages...
Ce post est du compost sans fil. Pardonnez lui, il sait très bien ce que je fait.
Maintenant, vous êtes un peu mes cousins.
Paix à nos âmes, mortes où vives.
@zompo, désolé pour ton cousin, c'est sincère.
Je te conseillerais bien d'y retourner en Haute-Savoie,et les revoirs cette femme et ces deux filles.
Pour pleurer ensemble,ou pour gueuler,ou pour se plaindre,ou pour rien dire.
Mais qui serais je pour te conseiller ?
Garder le positif apporté par nos proches, c'est ce qu'on peut faire de mieux.
Et ça rejoint aussi ce que dit Pascal sur le savoir.
Ça ne sert pas à faire les imposteurs ou les "m'as tu vu"?
Non, ça sert à se construire,à se forger.
Ton cousin t'y a aidé,gardes en une force,du positif,et pas de regrets non.
Dites je reviens vite fait ici.
@o0o1 tu parles de liberté de mourir et de tabous.
Nous parlons pas mal de la mort dans ce fil quand même,mais il faut peut être rajouter cela : la liberté de mourir, c'est encore une preuve,et peut être la plus grande,de notre propre liberté.
C'est une preuve de liberté,et aussi de contingence de la vie, s'il en fallait encore.
Ainsi la boucle est bouclée,profitez bien de la vie,ici et maintenant et jusqu'à la mort,car vous êtes libres de la vivre comme bon vous semble cette vie.
Ah ben oui mais si je veux acter ma liberté de mourir en douceur, va falloir que je corrompe un toubib ou un pharmacien, ou que j'aille faire un tour dans le marché illégal. Je franchirais donc les limites de la légalité et de la morale fixées par le pays dans lequel je vis.
Quid donc de la Liberté et la légalité ?
"Mieux vaut vivre dans l'inégalité que de survivre dans la légalité". L'abbé Pierre.
On pourrait rajouter : mieux vaut mourrir dans l'inégalité que de souffrir dans la légalité.
citation :
Quid donc de la Liberté et la légalité ?
La liberté passe avant la légalité, évidemment.
La légalité change selon les époques,pas la liberté.
Aussi,la légalité devrait être au service de la liberté,mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement.
Car comme expliqué plus haut,une partie de la population sera toujours en désaccord avec une autre partie.
Donc,la liberté avant tout,rien ne nous empêche de suivre ou non la légalité,ce qui change, c'est les conséquences.
Et ça,c'est à nous d'en décider,nos choix,nos libertés.
@paradox, bien trouvé L'abbé Pierre.👍
Pour rappel, l'ordonnance interdisant le port du pantalon aux femmes en France aurait été en vigueur jusqu'au 31 janvier 2013...
Pour moi la dynamique républicaine ne tient que par la tension entre liberté, égalité et fraternité. Car la liberté est en soi incompatible avec l'égalité, elle même incompatible avec la fraternité, qui à son tour...
Et c'est par la gestion entre ces tensions que devrait se faire le cheminement démocratique, via concrètement le législatif comme l'exécutif comme le judiciaire.
Vous attaquez fort en début de semaine, j'essaie modestement de suivre et de me mettre presque au niveau.
Vous m'avez perdue avec l'égalité, légalité, liberté...
Si vous avez pris le temps d'écouter barbituriques et vieilles dentelles, le podcast frznce culture ou france inter, vous comprendrez mieux ce à quoi je fais référence. Darmanin a envoyé la maréchzussée dès 6h du mat chez des personnes d'un certain âge et en pleine forme qui voulaient pouvoir finir en douceur leur vie. Elles avaient commandé leur cocktail lytique au Mexique. Elles ont fini au commissariat 🥴 . Il est cro fort notre ministre !
Erratum : l'illégalité , pas l'inégalité. Déso !
@Alcedo Un penseur, je sais plus lequel, préconisait de retourner la formule : Fraternité, égalité, liberté. La fraternité permet l'égalité qui permet la liberté partagée. J'aime bien.
La liberté partagée oui, c'est ce qu'on explique ici, notre liberté est encore plus grande avec l'autre.
@o0o1 c'est simple tu sais,la légalité n'entame en rien la liberté.
Si quelqu'un souhaite mourrir,il peut,Darmanin ou non.
On autorise pas quelqu'un à être libre,la liberté ne s'autorise pas,elle se prend.
Une liberté autorisé n'est déjà plus une liberté, c'est simple tu sais.
Et donc vous savez,si on peut choisir la mort,on peut aussi choisir la vie,quoi qu'il arrive.
Liberté ultime,reprenez votre destin en main.
.
Prenez votre destin en main...
Osez réinitialiser votre vie...
en chaque instant...
quoi qu'il arrive...
voir la vidéo
Continuez de faire vivre ce fil, c'est la liberté 🙂
https://www.philomag.com/articles/ce-qui-sera-depend-de-notre-liberte
Quelle connection !!
@Marvina c'est drôle que tu fasses remonter ce fil car j'ai justement passé une bonne partie de ma nuit à le lire.
@Etoile si tout va bien à la fin de la lecture de ce fil tu devrais être libre !😉
Heu..... bin alors je vais revenir le relire plus tard 😉....
Nan sans blaguer, il y a beaucoup beaucoup de choses, par moment (la fatigue aidant) je n'ai que survolé certains posts mais j'avoue que ces sujets m'intéressent beaucoup et que lire des points de vus aussi éclectiques sur des sujets qui nous touchent tous peut être très intéressant.
C'est quand même étonnant pour ma part, moi qui en ce moment même étant dans une situation qui empêche mon cerveau de rester concentré le temps de voir un film ou pour lire quelques pages d'un livre et là j'ai passé plusieurs heures (quand même !!) à lire (bon d'accord.. ) à survoler vos échanges de points de vue.
Bon, va me falloir du temps maintenant pour tout bien relire. C'est quand même un vrai Tome là !!!
Un vrai tome oui.
C'est vrai que j'y tiens à ce tome,peut être un peu trop,ou pas je ne sais pas.
Mais peu importe,je suis content qu'il te plaise c'est chouette.
C'est aussi dommage que 007 ne soit plus la,et je prends comme un cadeau le fait qu'elle m'ait permis d'aller au bout de ce tôme avant de partir.
C est marrant mais j ai passé une partie de ma nuit à lire " au revoir à ceux qui sont partis "
😉
Un petit retour sur ce fil. Avec Nietzsche et son éternel retour. Carpe diem, libre arbitre, ici et maintenant, se débarrasser des regrets et des espoirs pour vivre l'instant présent.
Ça fait du bien. (25 min)
voir la vidéo
Ah ben m.... alors ! 🤩 🤩
Ça va faire mon après midi ça !
25 ' c'est un excellent format pour faire passer des idées aussi puissantes. Assez long pour qu'on soit bien imprégné par la thématique, pas trop long pour ne pas nous lâcher ! Je ne savais pas que toute la thématique de la philosophie de Nietzsche était bâtie contre le christianisme...
@paradox : C'est qui qui fait ça ?
@Myette C'est la chaîne Paroles de philosophes, elle a moins d'un an. Je conseille vivement, le gars est clair, didactique et aborde les sujets d'une façon personnelle qui me parle. C'est lui aussi qui avait fait celle sur la philosophie des chansons de Brassens que j'ai posté plus haut ici.
Paroles de philosophes
Allez, pour le plaisir, La Boétie :
voir la vidéo
Edit : franchement, celle-ci, je vous le recommande chaudement, n'y a-t-il pas plus beau texte qui nous pousse à être libre ?
@Myette Je n'ai rien trouvé sur le gars qui vulgarise si bien la philo. Il est trop fort. Je n'écoute plus Le Précepteur, j'ai changé de prof.
Je ne sais pas si tu as eu le temps d'écouter celle sur La Boétie plus haut, où il soutient avec justesse l'idée que La servitude volontaire est le premier livre libertaire et nous enjoint à cet autre oxymore La libre obéissance. J'adore.
Mais du coup il enchaîne avec une sur la philosophie de Freud.
Et tu as vu @Hinenao, un philosophe qui réfute aussi le commentaire qui prétend que Freud n'est pas philosophe, il s'applique à différencier la médecine de Freud (et son efficacité) et sa philosophie. Son apport sur l'inconscient dans l'histoire de la pensée.
Toujours aussi plaisant à écouter.
voir la vidéo
@paradox
Merci. 🙂
Et content qu'en préambule, la personne dise tout de suite: "On ne va pas faire le procès de Freud, ce n'est pas notre affaire." Au moins, cela augure d'une réflexion posée, unidirectionnelle et linéaire sur le fait que le dit-homme fût philosophe, ou pas. On va pas s'égarer... Mais, je vais quand-même faire passer Edgar Morin avant. Le pauvre, depuis le temps qu'il patiente à mon guichet, avec son foutu ticket... 😄 Bref, donc, vidéo téléchargée directement à partir de Youtube et sur mon espace disque, à présent. Je m'en fais un jalon-marquetapage. Et, je vois ça un peu plus tard. 😉
@paradox : non, je n'ai pas encore écouté d'autres épisodes mais la chaine est tombée dans mes favoris et maintenant que je suis reviendue dans ma bulle, je vais me laver l'inside de ma tête avec du shampooing philosophique.
Merci @paradox, je suis anti-vidéo mais par contre j'apprecie de temps en temps un peu d'audio quand c'est sobre, concis et bien construit (type FQ et pas type YT), et là j'ai écouté (aucune idée des images) deux fois celui sur l'Eternel retour avec prise de notes sur une ou deux phrases pour être certaine de les avoir bien comprises (puisqu'il est question d'un contre-sens commun). Ensuite je suis allée lire plusieurs petits textes pour compléter et me faire ma propre idée. Au final une expérience personnelle très instructive et bénéfique, donc merci.
@zozotte :
Ne rate pas l'épisode de de La Boétie comme le propose Paradox. Ou si tu préfères lire, reprends le discours de la servitude volontaire.
C'est puissant !!! Et émouvant....
Rhoooo la vache !...!
Je suis en ce moment sur Montaigne, grand monsieur aussi,et grand ami de la Boétie.
Je compterai donc bien m'y mettre avec plaisir oui.
Sur de La Boétie :
Ça a réveillé en moi, le même sentiment que ci-dessus déjà exprimé par o0o1 sur l'esclavage. Il y ajoute de la nuance mais je me méfie de ce genre d'argumentation car s'il peut nous faire comprendre la part de notre responsabilité dans l'asservissement, il peut déculpabiliser "l'asservisseur" genre : "de toute façon, ils le veulent, ils le cherchent, ils s'y complaisent". Je trouve que la ligne de crête est vraiment très très étroite pour que cette pensée ait un impact aussi fort que ce qu'elle voudrait montrer, même si je la trouve passionnante à décortiquer. Je la trouve aussi très dangereuse surtout dans les sociétés aussi binaires que les nôtres, qui ne savent plus évoluer dans la nuance, qui ne savent plus dialoguer avec l'incertitude.
C'est aussi assez terrifiant de constater que ce serait sur ça que repose l'organisation de nos sociétés. Peut-on comparer le respect des règles à un asservissement ?
J'aime cependant bien l'idée d'obéissance volontaire. Y'a un truc qui m'est tout personnel mais je trouve parfois qu'obéir permet d'aller au delà du problème, de s'en libérer, de passer à autre chose. On fait tous des trucs "serviles" parce "qu'il le faut bien", mais une fois fait, on peut aller causer avec notre liberté.
Grâce à lui, j'ai aussi mieux compris toutes les difficultés que j'avais à vivre mes engagements via un engagement partisan. J'arrive pas à m'inclure dans des associations qui défendent des causes que j'aimerais aussi défendre. J'arrive pas à adhérer à des groupes, j'étouffe dans le jeu de miroir qu'il explique très bien. C'est un problème aussi pour moi quand je dois choisir un bulletin de vote. J'aimerais pouvoir voter "pour" mais je ne fais que voter "contre" depuis mes 18 ans. Son passage sur le vote est très éclairant mais effrayant aussi. Je ne sais pas si un jour j'arriverai à m'abstenir (ce qui serait la vraie liberté si aucun candidat ne me convient) en prenant le risque de voir le pire arriver au pouvoir. C'est flippant !!!
Il me tarde d'avoir la lecture de @zozotte là dessus.... mais y'a pas de pression sur le comptoir ! ni le feu au lac !
Freud : j'ai hésité à écouter car... c'est un sujet qui n'en est plus un pour moi depuis bien longtemps... ben, comme d'hab quand on parle de Freud, ça m'énerve... Au début, j'étais contente qu'il sépare le côté médical du côté philosophique. Mais à la fin, il adhère aux interprétations psychanalytiques de tonton Freud. Il accorde du sens aux lapsus, aux actes manqués/réussis. Pourquoi ? Ça c'est pas de la philo, c'est adhérer à des croyances. Pourquoi accorder du sens à des erreurs et ne pas les considérer comme des erreurs. Point. Pourquoi prêter une intention à une erreur ?
C'est je trouve le problème avec Freud en particulier et la psychanalyse en général, c'est le mélange des genres. J'ai toujours trouvé les bouquins de Freud intéressants. Je crois que j'aimais voir sa pensée s'écrire. S'il avait été un auteur de fiction, je crois que j'aurais été fan. Mais je n'ai jamais compris pourquoi cet homme avait eu un tel impact sur la psychologie, la psychiatrie. Comment a-t-il fait pour que des mouvements adhèrent à sa pensée avec cette force là au point qu'encore plus de 100 ans après, ça fonctionne ? Ça c'est un vrai mystère pour moi. Bref... je remets Freud dans le rayon des sujets à oublier.
@Myette je fais remonter la lecture de la Boétie dans ma liste si tu veux.
Mais pour la servitude volontaire,si c'est volontaire c'est une liberté tu sais.
Pascal en parle,Montaigne aussi et sûrement d'autres.
Je m'en sers tous les jours de cette liberté.
Je suis salarié et ça me convient très bien, c'est un échange de compromis entre moi et mon patron.
Il est intelligent,je l'ai bien compris et il m'a bien compris aussi.
Alors on sait très bien se retrouver quand on le souhaite.
C'est donnant donnant et gagnant gagnant,et jamais le contraire, pour tous les deux.
La servitude volontaire est une liberté,notre liberté.
Respecter les règles nous apporte confort et tranquillité,et si les règles nous déplaît trop, c'est à nous de les contourner.
La liberté n'est pas folle à foncer tête baissée, c'est du long terme, du réfléchit,du jour après jour.
Je ne sais pas si ça t'aide ou non, n'hésite pas.
Pour Freud pourquoi a t'il percé et pas d'autres?
Un contexte,un savoir,des normes qui se mettent en place à un moment donné...
C'est tout un système qui choisi son camp,et il a choisi Freud,pour plusieurs raisons oui.
Médecine, psychiatrie, c'est tout un pouvoir qui se met en place à un moment donné,et c'est étudié par Foucault tout ça,et c'est passionnant.
@zozotte Ce que tu expliques vis-à-vis de ton patron, c'est n'est justement pas la servitude volontaire mais la libre obéissance. La Boétie nous aide à comprendre la différence et à passer de l'une à l'autre.
D'accord @paradox, tant que nous passons de l'une à l'autre en toute liberté ça me va alors.🙂
Merci pour ton retour @zozotte
À poursuivre... je vais les prendre par ordre chronologique. Je me régale à écouter ça... Merci de nous avoir fait découvrir ça @paradox
Y'a une autre chaine que je suis aussi (philoxime).
@Myette Oui, moi aussi je suis Philoxime, il est vraiment pertinent.
(Je dis ça pour ceux qui ne connaissent pas ) il traite surtout de sujets actuels (propriété intellectuelle, changement climatique et société taxe carbone et partage des efforts), droit des animaux, l'éthique de la voiture électrique, etc). Mais il s'écoute moins comme un podcast car il propose chiffres et graphiques, illustrations pertinentes et extrait de vidéos, etc.
Pour le plaisir, un peu de désobéissance civile :
voir la vidéo
D'ailleurs, à ce propos :
[CCL] 10h30 Formation à la désobéissance civile non-violente
Organisée par l'Association des Amis de la Terre - Nord.
samedi 16 mars 2024 (10 h 30)
Le déroulé :
Un peu de contexte, d'histoire et les principes de la désobéissance civile
Comment fonctionne une action /la mettre en place (grosse partie :))
Un peu d'exercice pratique
Face à la répression (arrestation, GAV, procès, casier judiciaire, on vous dit tout ou presque)
On a ouvert un helloasso pour le suivi des inscriptions à la formation, mais tu peux venir à la dernière minute sans nous prévenir.
Elle est gratuite ou à prix libre : la totalité de la somme sera reversée au CCL.
Voici le lien pour t'inscrire : https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-la-terre-nord/evenements/formation-a-la-desobeissance-civile-non-violente-1
Décidément, ce mec assure. Aujourd'hui, Camus et sa philosophie de l'absurde. Je préfère tellement Camus à Sartre.
"Pour Albert Camus, la question philosophique fondamentale est: quelle est la valeur de la vie ? Cette question traduit l'angoisse existentielle dans laquelle l'humanité est plongée. Dans ses deux essais "Le Mythe de Sisyphe" et "L'Homme révolté", Camus propose une issue : la prise de conscience de l'absurdité de l'existence doit provoquer une révolte qui donne un sens à notre vie."
voir la vidéo
Camus et Sartre sont au moins tous les deux d'accord sur l'angoisse existentielle qu'il faut savoir dépasser.😉
@paradox
Oui, il est vraiment très intéressant.
Aujourd'hui j'ai écouté celui sur l'obsolesence de l'homme...
+ @zozotte
Je suis en train de découvrir un philosophe français contemporain vraiment interessant. Je déguste ses écrits et si j'ai l'inspiration, je viendrais en causer.
@zozotte C'est vrai ! Mais un truc chez Sartre m'a toujours un peu énervé sans vraiment savoir le décrire. Alors que Camus, j'ai bu ses écrits avec délectations.
Sartre est énervant parce qu'il est libre.😄
(Ou était en tout cas !)
@Myette se sera un plaisir de te lire alors !
@zozotte Ouh, tu me taquines, là ! 😅
C'est quand même pas moi que la liberté des autres énerve.
Nan, chez Sartre, c'est plus politique, un truc passe pas. Mais je ne saurais pas développer, pas grave. Par contre, à une époque j'avais lu toutes ses pièces de théâtre et j'avais vraiment bien aimé.
Pour être libre il faut aussi et surtout accepter que l'autre aussi soit libre.
C'était ma pensée du matin,je voulais la poser la.
Encore un cours magistral de Paroles de philosophe.
Hannah Arendt, l'homme moderne et la politique, la sphère privée conditionnée à l'économie, le techno-totalitarisme, la construction du bien commun sans déléguer notre pouvoir aux politiques.
voir la vidéo
Hannah Arendt, elle fait partie de ceux dont j'ai vraiment envie de creuser,merci @paradox.🙂
Allez, je reviens ici avec du gros niveau, tiens ! j'ai même dû visionner deux fois tellement c'est ardu.
(D'habitude, j'évite de poster des vidéos avec un sponsor mais ici, c'est un salon du livre à Ales, donc je me permets cette entorse).
voir la vidéo
Chomsky Foucault !
Top @paradox il y a du lourd la oui!
Mon téléphone iphone de pacotille a planté avant le milieu de la vidéo, mais je ne vais pas me laisser faire je relancerai !😄
Mais j'en profite aussi du coup pour emmener autre chose dans ce fil sur la liberté.
Je voulais au départ créer un nouveau fil, mais je crois que se sera mieux ici finalement.
Vous savez, dans la vie rien n'est inéluctable,rien n'est écrit ni jamais figé.
Et c'est valable pour les bonnes comme pour les mauvaises choses.
Parfois on nous colle des étiquettes sur le dos ou sur le front,ou parfois nous nous les collons nous mêmes.
Ça nous rassure, nous réconforte,et c'est normal.
Mais voilà,rien n'est figé ni fixe,tout peut s'apprendre ou se désapprendre,s'inculquer,se changer.
Une étiquette est une base,pas une fatalité.
Elle ne doit pas être prise comme un frein ou un boulet,mais plutôt comme une chance.
Une chance de pouvoir se connaître,se comparer,se comprendre.
Mais aussi, et c'est tout aussi important, comprendre les autres.
Une étiquette n'est pas une limite, c'est un commencement,un point de départ,pour un renouveau.
On peut s'appuyer dessus,mais jamais en faire un frein,ce n'est pas un frein, c'est un moyen de se connaître,et donc une chance.
Nous sommes libres, étiquettes ou non,et cela dépend surtout de nous.
C'est du travail bien sur, ça s'apprend jour après jour,mais rien n'est figé, jamais.
@zozotte
J'ai trouvé une étiquette qui m'allait bien, du coup.... je la garde tant qu'elle me gratte pas la nuque !
Jusqu'à ce que je la trouve je n'aimais pas les étiquettes car en fait aucune ne me correspondait.
Mais je n'ai encore rencontré personne qui disait s'y coller...
Je l'ai trouvé dans les longues conversations entre Elisabeth Feytit et Chayka sur les transgenres. 9h à écouter. Le temps de tricoter un bonnet.
Sinon, j'ai écouté les Paroles de philosophes et été particulièrement touchée (entre autre) par ce qu'il raconte de Brassens et l'anecdote sur la chanson les copains d'abord. Il vivait apparement bien loin de ce texte qui lui avait été commandé...
@emytte 007,, l'étiquette que tu te forges toi sera celle que tu auras toi-même créé.
Ce sera donc ta création,ton choix,ta liberté.
Ce ne sera pas une étiquette formé d'avance par d'autres,et c'est cela qui change tout.
Et bien sur,bon retour parmis nous aussi.🙂
Hi hi... suis pas d'accord sur ce coup @zozotte.
L'étiquette, c'est pas moi qui l'ai créee. Ma créativité ne va pas aussi loin. Je l'ai endossée parce que d'autres l'ont créee. Sinon, je ne l'aurais pas vue. Ma seule liberté aura été le choix de l'étiquette parmi les existantes. J'ai mis 61 ans à trouver un condensé qui me représente le mieux sur mon rapport au corps tout autant qu'à ces pensées qui émergent d'un cerveau hébergé par ce corps.
Je sais combien tu es attaché à une liberté quasi absolue. Moi, j'ai du mal à y adhérer parce que je crois que nous sommes construits par les autres, avec les autres, et que les étiquettes font partie de ces outils de reconnaissance qui nous permettent de faire du lien et que sans lien nous ne sommes plus rien. Notre autonomie n'est qu'une part infime d'un processus de construction/déconstruction au milieu d'une forte hétéronomie, comme la nomme Ch. Pépin, qui fait ce que nous sommes, ce que nous devenons, au milieu des autres.
J'ai cru être libre de mes choix et effectivement, j'ai agi mes choix de vie mais je n'avais pas conscience de combien j'allais souffrir du regard des autres, ces autres qui étaient mes amis, ma famille. Souffrir au point que j'ai rompu la plupart de ces liens qui m'étaient chers.
Avoir une étiquette qui me sied me permettra peut être de reconnaître des gens qui me ressemblent un peu plus que la moyenne et grace auxquels je pourrais peut être exprimer un peu plus celle que je suis, ou plutôt avec un peu plus de légèreté, sans plus avoir à craindre ce regard dévalorisant que les "valeurs actuelles" font peser sur ceux qui ne suivent pas la route tracée.
@emytte tu as entièrement raison,et moi aussi.🙂
Je ne sais pas si je développe ou si je te laisse méditer un peu la dessus d'abord.
😜
Je voulais rebondir sur un autre fil où quelqu'un exprimait sa grande souffrance face à une forme de solitude. Finalement, je vais le faire ici pour ne pas personnaliser la réponse de tout ce que ça a réveillé en moi.
On est si nombreux à se sentir seuls, isolés, même entourés que je pense qu'il faut parler de tout ça et du rapport à la liberté.
Sans caricaturer à outrance, on pourrait dire que soit tu t'armes d'un faux self et tu passes en société sans trop de problème et tu n'as pas à traverser l'épreuve de l'isolement. Soit tu es toi-même et tu déranges le groupe et est peu à peu ostracisé et ton isolement devient solitude. J'ai l'impression que le fameux connais-toi toi-même, puis le processus tant à la mode de l'individuation (à la sauce jungienne) nous a fait perdre de vue un peu trop l'autre, et l'importance qu'il a pour notre épanouissement personnel et vice versa. L'autre à travers des pseudos concepts à la mode est devenu celui à abattre car vécu comme un obstacle à un épanouissement. Je ne nommerai pas ces concepts qui courent sur les forums aussi vite que le platisme, je ne leur ferais pas de pub en les nommant, mais je les trouve bien plus toxiques que les toxicités qu'ils veulent dénoncer. Je crois de mon côté que si aujourd'hui on a beaucoup d'outils pour se connaître soi-même et faire vivre nos singularités, on en a perdu de vue la connaissance de ce qui nous unit, de nos socles communs, de nos besoins communs.
@zozotte : Je sais que tu es d'accord avec ce que je dis. J'ai l'impression que je ré-invente le fil à couper le beurre mais je me dis qu'il y a là, la clé pour faire tomber ce qui nous emprisonne sous ces concepts foireux de nos politiques actuelles, de cette économie ultralibérale qui détruit nos liens en nous faisant croire que le bonheur est de posséder, que la puissance c'est l'argent. Toutes les petites tentatives que je vois de ci de là pour échapper au "système" sont le témoin de ces besoins essentiels que sont les liens et non les biens. Mais elles sont vaines car nos attentions sont sans cesse déporter vers les "valeurs actuelles", le camp du bien, le camp du mal, les méchants, les gentils, les puissants et leurs argenteries, les pauvres et la famine. Les actualités regorgent de conflits ad nauséam et nous font croire que c'est une fatalité. Je suis tombée aussi dans ce piège de la désespérance dans laquelle l'état du monde nous enfonce, le drame à venir du changement climatique. Ma liberté de croire en un monde meilleur est atteinte au plus profond parce qu'"on" me fait perdre de vue ce qui est essentiel pour moi.
Sois-toi-même ! est l'injonction du dev per, de la psychologie. Sois-toi-même, mais pas trop quand même sinon, on verra ta peau noire sous ta pâleur. Sois-toi-même ! et reste comme nous pour pas qu'on te perde de vue... injonctions paradoxales qui nous abrutissent, nous font perdre pied, nous font perdre nos forces.
J'en ai marre du sois-toi-même qui m'éloigne de mes semblables chaque jour un peu plus. J'en ai marre de la liberté qui me rend malheureuse. J'en ai marre de voir tant de gens qui souffrent de solitude, alors que nous sommes 8 milliards sur terre.
J'en ai marre qu'on me montre des routes toutes tracées alors que je ne vois qu'une planète piétinée de partout.
J'ai envie de buldozers pour faire table rase, faire un reset géant.
Épicétou. ^^
Ne sois pas toi même mais suis tes routes toutes tracés, crée toi même tes routes mais ne sois pas seule,ne sois pas libre mais sois libre quand même.
Tu demontre ici tous les noeuds paradoxales qui existent oui.
Et la liberté c'est de faire ce que tu souhaites avec ces noeuds,de les garder de les enlever, de les renforcer de les déchirer ,d'en créer d'autres etc etc.
C'est simple en fait.
Tu n'invente pas le fil à couper le beurre,tu le découvre,et tu vas découvrir que tu peux t'en servir,tu n'es pas la première ni la dernière.
Le système est ce qu'il est,tu ne le changera pas toute seule,ni moi,ni toi plus moi,mais tu peux te changer toi.
Et plus on sera nombreux meilleur le système se portera
Tu parles de mon "JE" mais présentement, c'est pas le sujet, si j'ose dire.
"Je" n'existe pas.
Alors pourquoi TU en as marres et pourquoi TU souhaites un bulldozer ?😛
Ton Je compte,le mien compte aussi,et celui du voisin aussi.
Quand tout le monde aura compris ça le système se portera bien mieux.
Ce"je" n'est qu'un cri qui libère un esprit. Il n'est plus lorsque le silence est revenu.
"Je" n'est que miettes du jeu de la vie.
😋
007 je me suis connecté exprès ce matin pour te dire que je me suis trompé tu sais,la liberté ce n'est pas de faire ce que l'on souhaite avec ces noeuds, c'est plutôt et surtout de les jeter par la fenêtre.
Et c'est ce que tu es en train de faire avec tes cris et tes bonnets 🙂
A bientôt alors.
Un proverbe Maya suivie d'un Perse :
citation :
Celui qui croît,créé,celui qui crée,fait, celui qui fait se transforme lui même et la société dans laquelle il vit.
citation :
Jouis, voilà la sagesse, fais jouir, voilà la vertu.
Et je vous dit aussi à bientôt pour le quatrième Tome de la philo pour les nuls.👍
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