Philosophie et spiritualité

Un lieu qui appartient à la Déesse

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Un lieu qui appartient à la Déesse
Julienle 20 juin 2019 à 13:22

Il me semble que cette thématique soit reliée à la question de la douance, car si la déesse existe, cela signifie qu'elle est différente du dieu, sinon ils ne seraient qu'un, comme Shiva sous sa forme Ardhanarishvara :

"Ardhanarishvara (sanskrit IAST : ardhan?r??vara ; le « seigneur androgyne ») : est dans l'hindouisme, une épithète de Shiva représenté sous la forme de Shiva du côté droit et Parvati du côté gauche d'un même corps. Cette image symbolise l'ambivalence de la nature divine, féminine et masculine à la fois, ni homme ni femme, car à l'origine de toute chose, transcendant les distinctions de genre." (wikipe)

Il existe une infinité de représentations de ce dieu androgyne, mais la plus classique et religieuse est celle-ci :
https://www.reddit.com/r/hinduism/comments/a4bgu7/ardhanarishvara/

Ainsi, la Déesse doit avoir un regard différent sur le monde, puisqu'elle existe séparément, indépendamment du Dieu. Et du coup, la Déesse aurait-elle une intelligence différente aussi ? Son propre type de douance ? A-ton au moins juste commencé, à réellement s'y intéresser ?

C'est pourquoi j'ai voulu créer un espace d'expression sur la Déesse, car finalement il n'y a encore que très peu de lieux d'expression pour le dieu femelle et femme et féminin, dans la plupart (voire peut-être la quasi totalité) des cultures du monde, à ma connaissance.

Les hindous, eux, vénèrent la Déesse, sous tous ces visages, ils la craignent même. Ils se prosternent devant des statues de pierre à l'effigie de la Déesse, mais en rentrant à la maison ils tabassent leur femme, excusez la brutalité soudaine. Il semblerait donc que la Déesse soit incomprise (enfin, c'est ma conclusion personnelle :)

Il semblerait que la Déesse refuse de se faire adorer via des effigies, de pierre ou de bois ou d'écritures ou d'images, et qu'elle n'accepte que de se faire vénérer dans la chair. Ou au moins : par la chair, d'abord. (conclusions personnelles du moment :)

La Déesse, parmi tant d'autres choses, voudrait qu'on danse, pour accéder à Elle. La danse serait-elle une forme d'intelligence supérieure ?

Enfin voilà quoi : juste un lieu de partages sur les Déesses du monde...

PS : j'aimerais privilégier ici les échanges écrits et pas tant les vidéos, qui prennent beaucoup d'espace et cassent les fils de discussion, au moins visuellement. Merci de votre attention :)

Merlinle 20 juin 2019 à 13:46  •   13247

Côté paganisme occidental, le culte est très présent à Glastonbury, où il a un temple actif dans la vie locale. On devrait d'ailleurs dire le temple DES déesses car plusieurs d'entre elles y sont adorées en ce lieu.

https://goddesstemple.co.uk/

Julienle 20 juin 2019 à 13:55  •   13248

Bah du coup, ma ville natale, Paris, peut-être autrefois appelée Parisis en honneur de la déesse Isis ?

"Paris, par Isis ? : (...) Rien qu'en France, par exemple, la majorité des Eglises sont construites sur des lieux d'anciens cultes païens... Ainsi la cathédrale Notre Dame de Paris est bâtie sur un ancien temple dédié à... Isis ! Oui, la déesse égyptienne fut importée en Gaule par les Romains, qui annexaient les divinités des pays conquis. La déesse Isis a-t-elle été jusqu'à donner son nom à Paris : par Isis ?"

https://www.franceinter.fr/emissions/les-routes-de-la-musique/les-routes-de-la-musique-04-fevrier-2017

« Je suis la mère de la nature entière, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des mânes, première entre les habitants du ciel, type unique des dieux et des déesses. Les sommets lumineux du ciel, les souffles salutaires de la mer, les silences désolés des enfers, c'est moi qui gouverne tout au gré de ma volonté. » « Puissance unique, le monde entier me révère sous des formes nombreuses, par des rites divers, sous des noms multiples... Les uns m'appellent Junon, les autres Bellone, ceux-ci Hécate, ceux-là Rhamnusie. Mais les peuples des deux Éthiopies et les Égyptiens, puissants par leur antique savoir, m'honorent du culte qui m'est propre, et m'appellent de mon vrai nom: la reine Isis. »

http://www.egypte-antique.com/page-egypte-ancienne-isis

Merlinle 20 juin 2019 à 14:01  •   13249

Hm... Le mythe du "par Isis" est bien démonté dans l'article Wikipedia sur la tribu des Parisii :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parisii

Julienle 20 juin 2019 à 14:08  •   13250

Merde, alors c'est vrai ?
Du coup, vivre à Paris redevient un peu magique !

Julienle 20 juin 2019 à 14:32  •   13251

Autre suggestion : la Déesse Niké.

"Dans la mythologie grecque, Nikè, est la déesse de la victoire. Elle apparaît portant un rameau ou une couronne, ou associée à Hermès comme messagère de la victoire. Nikè est parfois dépeinte érigeant un trophée, ou, plus souvent, planant, ailes déployées, au-dessus du vainqueur d'une compétition ; ses fonctions réfèrent en effet au succès à la guerre mais aussi dans toutes les autres entreprises. Nikè fut ainsi progressivement reconnue comme une sorte de médiatrice du succès entre les dieux et les hommes."

J'en suis venu à connaître cette déesse en lisant un article qui n'avait rien à voir, sur l'actualité du basket américain en l'occurrence (j'admets ici que c'est un de mes principaux centres d'intérêt :) et cet article révèle que la marque Nike "s'appelait à l'origine Blue Ribbon Sports. C'est Jeff Johnson, premier employé de la marque, qui a proposé de changer le nom pour celui de la déesse Niké"

Plus loin l'article révèle aussi que le logo de Nike, la virgule, représente une des ailes de la déesse. Ce logo "est issu des crayons de Carolyn Davidson. C'est elle, étudiante en graphisme à l'Université de Portland, qui a donné un sacré coup de pouce à Phil Knight alors qu'elle cherchait à arrondir ses fins de mois. Le futur fondateur de Nike bosse avec elles sur certains projets moyennant deux dollars de l'heure en 1969. Deux ans plus tard, alors que la marque vient d'être créée, Knight refait appel aux services de la jeune femme pour créer rapidement un logo, n'ayant pas les moyens de se payer une agence de communication pour ce taf. Trente-cinq dollars plus tard, le Swoosh, qui représente une des ailes de la déesse Niké, appartient à Nike."

Donc on peut penser que l'une des plus grandes firmes mondiales doit son succès à deux Déesses, Niké, et Carolyn Davidson. Mais enfin trente cinq dollars, c'est insultant. Et philosophiquement, Nike a perverti la nature de la Déesse Niké, en transformant la Victoire, en Domination, voire en Humiliation. Ces deux Déesses n'ont certainement pas eu la reconnaissance qu'elles méritent... Elles n'ont eu de reconnaissance aucune, d'ailleurs !

TomPhallosle 20 juin 2019 à 15:45  •   13253

😀

(c'est pas une vidéo)

Julienle 20 juin 2019 à 17:48  •   13255

@Merlin
Hey man, si tu pouvais nous trouver un p'tit article sur la déesse de Glastonbury, en français, ce serait top :)

Merlinle 20 juin 2019 à 19:11  •   13259

I'm afraid I can't :)

Marienle 20 juin 2019 à 19:54  •   13260

"Si le tantrisme devait battre monnaie, l'avers en serait la Shakti, la puissance créatrice féminine, et le revers Shiva, son aspect mâle..."
La Shakti est perçue comme "dynamisme organisateur et créateur universel", un bouillonnement d'énergie vitale dans lequel "chaque arbre, chaque brin d'herbe, chaque être vivant est un champ de forces extraordinaire, un tourbillon d'énergie pure et intelligente dans l'océan infini de la vie où toutes les frontières se dissolvent" (Van Lysebeth)
Shakti nous apprend à tous que notre propre corps est lui aussi cette énergie primordiale.
Énergie et sagesse, et intelligence. Shakti, la Nature créatrice.

II y a aussi Kali, la déesse noire, "vêtue d'espace".

Carolle 24 juin 2019 à 15:45  •   13395

@Julien hello! à l'époque j'avais fait un gros travail de recherche sur les Déesses, justement. J'avais rédigé un petit article que je te transmets ici. Pour les "anciens", les déesses mères étaient l'expression de la force agissante dans toutes les formes de vie et les dieux mâles l'essence de cette force; Moi personnellement, après recherches et réflexions, je n'aime plus séparer ces deux principes de vie vivant, à mon avis, en chacun de nous....cela crée je crois un conflit.
" Depuis l'Atlantide se sont pratiqués partout autour du bassin méditerranéen des cultes en l'honneur de déesses-mères": Astarté chez les Cananéens, Ishtar chez les Babyloniens, Europe chez les Phéniciens,, Rhéa, Cybèle, Déméter et Héra chez les Grecs et les Romains, Tanit Pénébaal chez les Carthaginois, Marie chez les gnostiques ( Cathares, Templiers, Bogomiles, Valentiniens, troubadours leurs chants "d'amour" leur étaient dédiés). La déesse-mère est la protectrice de la génération vouée à son culte et assure la fertilité ( fertilité d'esprit aussi, les intelligences) au sein des règnes.
Pour le culte d'Ishtar, des gardiens et gardiennes étaient préposés à l'entretien et la garde de troupeaux d'animaux sacrés. Ce fut également le cas pour le temple d'Hierapolis( en Syrie) consacré à Héra. Il y paissait des boeufs, chevaux, aigles, ours et lions. Ils ne faisaient aucun mal aux hommes ( car l'homme était moins hostile à la nature, vue comme création divine). L'étang attenant au temple comptait nombre de poissons sacrés et apprivoisés auxquels on donnait des noms. Certains d'entre eux portaient des bijoux en or..."

Maintenant je dirais que ce qu'on cherche à sacraliser chez ces formes féminines, c'est tout simplement la Vie.
Je crois aussi que de déifier ce principe, par l'esprit dogmatique inévitable que ça enclenche, entraîne la peur et donc les conflits et la violence.

Et je pense que le non-respect du principe féminin est un crime contre la Vie. Je dirais même un manque de sensibilité, un rideau tiré devant la réalité.

Siryackle 24 juin 2019 à 23:33  •   13440

Alors... Tiens ! J'avais la même info que toi Julien sur l'origine du nom Paris -Par Isis- Enfin pseudo-info puisque ça a été démonté par le biais de notre sage Merlin... 😉 M'enfin je suis un peu déçu par cette magie cassée. Je l'aimais bien moi cette explication -par Isis- de Paris. C'était... poétique, spirituel. 😄
Donc c'est simplement, pragmatiquement une tribu qui a donné naissance au nom de Paris. 😭 😂
M'enfin je ne réagis pas juste pour dire des balivernes.
Je me souviens avoir lu -d'ailleurs ça rejoins en parti ce que dit Carol- je ne sais plus où ni comment qu'en fait les premières divinités adorés par les hommes étaient les déesses fécondes représentant la Terre, la culture agricole, la naissance... Bon là rien de très original. Cependant, ce qui m'a interpellé, c'est que le gars expliquait qu'il y a eu une prise de pouvoir, un renversement culturel... fait par les hommes à un moment donné (le néolithique je suppose) !! On serait donc passer d'une forme de matriarcat à une phallocratie que l'on connait encore maintenant.
Carol, pourrais-tu confirmer ou infirmer cela ?!

Merlinle 25 juin 2019 à 06:22  •   13445

Les déesses sont souvent liées aux cycles naturels, du coup elles sont bien plus en harmonie avec l'univers que les dieux. Un bel exemple, les mystères d'Eleusis, développés autour de Demeter et Persephone : le cycle des saisons, le renouvellement, la vie et la mort...

Pour un aperçu d'ensemble :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Myst%C3%A8res_d%27%C3%89leusis

Julienle 25 juin 2019 à 07:24  •   13448

@Siryack
Je n'avais pas compris que @ Merlin avait démonté la thèse de Par-Isis, au contraire, sur sa suggestion d'article on peut lire, concernant l'origine du nom Paris : "Le libraire et écrivain Gilles Corrozet (1510-1568) avance trois hypothèses sur l'origine de Paris et des Parisiens. Selon la première, la capitale tire son nom du prince Troyen Pâris, fils de Romus XVII, roi des GauloisNote. La deuxième, rattache les Parisiens au peuple des Parrasiens, arrivés avec Hercule d'un pays de Grèce du côté de l'Asie. La troisième, qui associe les Parisii à la déesse égyptienne Isis est, selon lui, de loin la plus convaincante puisqu'elle est basée sur une preuve tangible, une statue de la déesse retrouvée à l'église Saint-Germain-des-Prés. Par la suite, le commissaire Nicolas de La Mare (1639-1723) concrétise la relation entre Paris et la déesse Isis et d'autres encore lui emboitent le pas."

Siryackle 25 juin 2019 à 07:40  •   13449

Oups ! Désolé Julien. C'est mon erreur. J'ai lu trop vite et juste le début. J'avais mal interprété l'intention de Merlin qui -je croyais- voulait démonter le mythe de Paris par Isis. Mea culpa. 😶 Et finallement ça me rassure ! 😄

Julienle 25 juin 2019 à 07:45  •   13450

nan mais t'inquiète, ça m'a permis de vérifier aussi car j'avais un doute :)

bonne journée

Merlinle 25 juin 2019 à 08:18  •   13453

Heu, non. @Siryack a raison, je donnais le lien Wikipedia pour montrer que le mythe n'était que ça, un mythe. @Julien tu m'as mal compris. J'ai bien écrit "démonté" pas "démontré"... En lisant l'article jusqu'au bout, on voit bien que "par-isis" n'a aucune base sérieuse si ce n'est des conjectures idéalisées et des liens inexistants entre langues sans rapports les unes avec les autres. Sorry :)

Siryackle 25 juin 2019 à 08:24  •   13456

On va finir par se comprendre dans ce dialogue de sourds ?! 😄
Ah bah mince ! Du coup la vision poétique que j'avais de Paris s'effondre une nouvelle fois !! 😭 😭 😄

TomPhallosle 25 juin 2019 à 08:43  •   13459

La cathédrale de Notre dame de Paris, selon Maurice de Sully en 1160, est la demeure de la déesse.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_primitive_Notre-Dame_de_Paris

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lucot%C3%A8ce

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pilier_des_Nautes

« TIB CAESARE
AVG IOVI OPTVMO
MAXSVMO
NAVTAE PARISIACI
PVBLICE POSIERVNT »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9esse_m%C3%A8re déesse mère

Ces figures féminines recouvrent divers aspects : terrestre, aquatique, tellurique, agricole, éolien et ce, à travers le monde. Astarté-Ishtar (déesse sémitique), Isis (déesse funéraire de l'Égypte antique), Mari (déesse basque), Atargatis (déesse syrienne), Cybèle ou Magna Mater (divinité d'origine anatolienne et hourrite), Marica (déesse latine, région de Garigliano), Anaïtis (Anahit) (déesse adorée jadis par les Lydiens, les Arméniens et les Perses), Aphrodite, Rhéa, Gê ou Gaïa (grecque), ou encore Déméter (déesse grecque de l'agriculture et des moissons), Myriam ou Shing-Moo (sainte Mère des Chinois).

TomPhallosle 25 juin 2019 à 09:24  •   13460

Un soir de tempête, Katell, une vieille et miséreuse femme vint frapper à la porte de Saïg Le Quéré, un cordonnier père de cinq enfants, afin de requérir son hospitalité. Katell, après maints essais infructueux auprès des divers foyers alentour, la vieille femme en guenille est enfin accueillie. Ce dernier et sa femme lui offrent le gîte et le couvert pour la nuit ; et le lendemain, en guise de remerciement, Katell fait don à Saïg d'une clé et d'un anneau. La clé afin de pénétrer dans un dolmen dénommé le Trou des Korrigans, lequel abrite un fabuleux trésor ; l'anneau quant à lui dotant son possesseur du pouvoir d'invisibilité. Ce faisant, Saïg s'en va quérir cette manne. Suivant les instructions de la vieille femme, ce dernier parvient à s'approprier le plus possible de richesses à l'insu des Korrigans et de leur roi. Cependant, de retour au sein de son foyer, Saïg décide de retourner une seconde fois dans le lieu de légende. À nouveau muni de sa bougie, celui-ci entreprend lors de cette nouvelle occasion d'effectuer un tri exhaustif dans le trésor Korrigan. La bougie s'éteint et le cordonnier, demeuré trop longtemps absorbé redevient visible. Le roi Korrigan prononce son châtiment pour cet outrage fait à son peuple : Saïg sera noyé sous un monceau d'or. Katell, soudainement apparue sous sa forme de jeune femme le sauve néanmoins de la sentence de son époux royal en récompense de l'hospitalité reçue ; celui-ci repart sans richesse mais sauf.

Julienle 25 juin 2019 à 09:36  •   13463

Précisions toutes salutaires, merci !

@ Siryak
Rien ne nous empêche d'y croire, ou de croire simplement en cette possibilité, parmi tant d'autres... de laisser cette potentialité ouverte !

Siryackle 25 juin 2019 à 09:40  •   13464

oui oui c'est vrai ! 😉

TomPhallosle 25 juin 2019 à 10:05  •   13466

Bien sûr. Et c'est Casimir qui fonda Casablanca, Albert le dernier mousquetaire fonda Alger et Pikachou la ville de Pise....

Julienle 25 juin 2019 à 10:28  •   13469

Tu m'interdis donc ici d'accorder quelque crédibilité à une théorie d'explication du passé qui ne fait pas autorité parmi les humains mâles aux savoirs hyper-spécialisés, Tom Phallus.

Et quand on m'interdit de faire une chose dont j'ai envie (et qui ne fait de mal à personne en l'occurrence), je deviens, à juste titre, agressif : va bien t'faire foutre, espèce d'enfoiré de phallocrate. Autoritariste, autocrate de mes deux.

Mais quel mauvais, quel médiocre professeur, pédagogue, transmetteur, passeur, tu as dû être ! Je plains les élèves qui sont tombés sur toi ! Le genre de prof qui te dégoûte, à VIE, de la matière qu'il enseigne. Il t'arrive de rencontrer certains de tes anciens élèves ? Je suis vraiment curieux à ce sujet.

J'en ai eu des comme toi, et une flopée ! C'est des gens comme toi, qui tuent l'école.

L'école est morte.

Vive la VIE !

Julienle 25 juin 2019 à 10:30  •   13470

Ce site est infesté de misogynes sous couvert de féministes scientistes rationalistes. C'est très usant, de leur tenir tête (ils visent systématiquement la tête, car ils ne fonctionnent que dans leur tête).

Je n'y arrive plus, je cède la place.

Bon courage aux femmes de ce site. On lâche rien. On aboie, à défaut de pouvoir mordre.

Julienle 25 juin 2019 à 10:35  •   13471

J'y crois pas, @TomPhallos, t'es même venu polluer le lieu dédié à la Déesse.

Tu peux pas t'en empêcher hein. Même sans tes putains d'vidéos compulsives, t'y es arrivé.

Bravo.

Dans la vraie vie je t'aurais interdit l'entrée, et crois moi que tu ne serais pas rentré dans ce temple. Mais en virtuel tu rentres où tu veux. J'me barre.

Bienvenue chez toi, TomPhallus !

TomPhallosle 25 juin 2019 à 10:38  •   13472

Je te trouve tellement divertissant Juju. Et tu me confirme, à l'inverse de ce que tu écris, que l'instruction et l'école n'ont jamais été si important qu'aujourd'hui.

Carolle 25 juin 2019 à 11:19  •   13474

Il y a @Julien que si tu crèes avec tout ton coeur un lieu dédié à la Déesse, tu es suceptible d'attirer sur ce lieu, toute la clique de misogynes camouflés qui espèrent d'une part te discréditer devant la jante féminine ( tu leur fais peur LOOOOL), et d'autre part cueillir cette fragilité perdue en eux.

Ces hommes misogynes ont vécu une grande blessure avec leur mère, ils ont manqué de cette douceur, de cet Amour. Inconsciemment, ils ont besoin de détruire cette image pour pouvoir continuer à aimer en secret cette mère perdue, abîmée.

Le sentiment que toi tu possèdes envers la femme, ils ne le connaissent pas, ils sont démunis.

Le patriarcat est en train de tomber en désuétude, tous ces mâles sont aux abois. Avec ce voile levé ils ne sont plus rien.

Continue à embellir ce lieu, Julien, on en a besoin. Tiens au fait, tu connais l'Empereur Julien, descendant d'adorateurs des dieux, son oncle chrétien a abattu toute sa famille devant lui ( l'Empereur Constance), et sans le faire exprès, comme par magie, tout s'est mis en place au cours de sa vie, pour qu'il restaure en peu de temps les anciens cultes paganistes dans toute l'Europe). Aussitôt mort, cette religion patriarcale a anéanti son travail en quelques années.


@Siryack, les premiers Dieux des hommes ont été des dieux animaux, ni mâles ni femelles, plus proche de androgynie. Après effectivement, la terre a connu des époques de matriarcat, notamment en Egypte. C'était pas mieux. Platon explique de façon allégorique la séparation des sexes au cours de l'histoire. Dans le mythe l'être humain aurait d'abord été androgyne,avant d'être séparé en deux, depuis il ne cesse de chercher cette partie manquante en lui-même à l'extérieur de lui, ce qui ne fait qu'en rajouter à sa souffrance. L'homophobie et la misogynie, sont l'expression de cette souffrance et la démonstration du fait que cela n'a pas été résolu....

TomPhallosle 25 juin 2019 à 12:11  •   13480

Le Julien
Julien doit son surnom d'« apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme dans l'Empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (plus précisément dans l'arianisme, sous la direction des évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Il a produit des écrits critiques contre le christianisme qui, avec le Discours véritable de Celse, sont un précieux témoignage de l'opposition païenne au christianisme.
À partir de 357, Julien prend ses quartiers d'hiver à Lutèce (Paris). Cette cité est plus modeste que Sens ou Reims. Mais l'importance de la cité des Parisiens n'est plus négligeable depuis l'amoindrissement, la dégradation ou la disparition des centres urbains au IIIe siècle. Centre de rassemblement de légions, relativement proche des frontières du Rhin, le site est facile à défendre grâce à la Seine qui l'entoure comme un rempart naturel. Ces considérations emportent le choix de Julien après la mésaventure de Sens. Julien apprécie l'île de la Cité et y passe les hivers suivants.

Le Platon
Une théorie des âmes soeurs peut être trouvée dans Le Banquet de Platon : les êtres humains, à l'origine, auraient été constitués de quatre bras, quatre jambes et d'une seule tête à deux visages. Zeus, qui aurait craint leur pouvoir, les aurait coupés en deux, les condamnant à passer le reste de leur existence à rechercher la part manquante.
https://www.philolog.fr/le-mythe-de-landrogyne-texte-de-platon/


L'égyptienne
Dans l'état actuel de nos connaissances, il semble que la femme égyptienne soit l'égale de l'homme au regard de la loi (contrairement aux femmes gréco-romaines). C'est ainsi qu'elle peut gérer son propre patrimoine ou même se trouver à la tête d'une « entreprise » (comme la dame Nénofèr au Nouvel Empire) ; elle peut aussi être médecin comme la dame Pésèshèt à la IVe dynastie. Elle peut divorcer, intenter un procès pour récupérer les biens du ménage et gagner ce procès, ce qui ne l'empêche pas de se remarier, ainsi que le montrent les papyrus araméens d'Éléphantine.

« Si tu es sage, garde ta maison, aime ta femme sans mélange, nourris-la convenablement, habille-la bien. Caresse-la et remplis ses désirs. Ne sois pas brutal, tu obtiendras bien plus d'elle par les égards que par la violence. Si tu la repousses, ton ménage va à vau-l'eau. Ouvre-lui tes bras, appelle-la ; témoigne-lui ton amour. » ..... mouais.....

Le misogyne
La misogynie (du grec ancien « haine » ; et du préfixe gyno-, « femme, femelle ») est un terme désignant un sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des femmes motivé par leur sexe biologique. Dans certains cas, elle peut se manifester par des comportements violents de nature verbale, physique ou sexuelle, pouvant dans des cas extrêmes aller jusqu'au meurtre. La misogynie peut se manifester au sein des deux genres (hommes et femmes).
Le terme est sémantiquement antonymique à celui de misandrie (sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard d'un ou des hommes).
Dans son Dictionnaire de philosophie, Christian Godin donne deux sens au mot misogynie :
1 :« Détestation des femmes qui va de l'aversion pour leur corps au mépris pour leur comportement et leur personnalité » ;
2 :« Point de vue de celui qui se refuse à admettre l'égalité entre les hommes et les femmes »

La misandrie (du grec ancien (« haine ») et (« homme ») est un terme désignant un sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des hommes motivé par leur sexe biologique. La misandrie peut se manifester au sein des deux genres (hommes et femmes). Le terme est sémantiquement antonymique à celui de misogynie (sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard d'une ou des femmes). Tout comme la misogynie, la misandrie est une forme de sexisme.

Dans certaines analyses féministes, la misogynie s'inscrirait dans un contexte d'oppression systémique et patriarcal.

Métis (en grec ancien littéralement « le conseil, la ruse ») est, dans la mythologie grecque archaïque, une Océanide, fille d'Océan et de Téthys. Elle est la personnification de la sagesse et de la ruse. Métis est souvent représentée comme un petit personnage caché, par exemple sous le siège de Zeus. Dans l'iconographie antique, elle porte deux visages.

Janus est le dieu romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes. Il est bifrons (« à deux têtes ») et représenté avec une face tournée vers le passé, l'autre sur l'avenir. Il est fêté le 1er janvier. Son mois, Januarius (« janvier »), marque le commencement de la fin de l'année dans le calendrier romain.
(antique pas archaïque)


Des sculptures préhistoriques évoquent aussi des formes phalliques ou de sexe féminin, de même que des gravures ou dessins dont l'interprétation est souvent incertaine, pour les formes les plus stylisées.
Comme plusieurs divinités phalliques, Priape tire son origine du Feu divin dont le phallus est l'image principale. Ceci en raison du fait que la flamme se dresse et de la sexualisation de la production du feu par frottement dans laquelle l'un des deux morceaux de bois est assimilé au sexe masculin et l'autre au sexe féminin
https://fr.wikipedia.org/wiki/Phallus

voir la vidéo

Qui vous dit que Tom Phallos n'est pas une femme ?

Carolle 25 juin 2019 à 12:31  •   13481

@TomPhallos, tu as raison, je me suis trompée j'ai écrit "homophobie"... qu'importe, c'est l'intention qui compte, et vous l'avez comprise.

Tiens toi qui connais si bien la mythologie, tu devrais connaître Loki (mythologie nordique, les Eddas), le grand illusionniste, toujours à faire des farces, on ne connaît pas très bien son rôle et son utilité, mais tu vas peut-être pouvoir nous l'expliquer...

TomPhallosle 25 juin 2019 à 13:09  •   13485

Loki (aussi appelé Loptr et Hveorungr) est le dieu de la discorde dans la mythologie nordique. Il est le fils du géant Farbauti et de Laufey. Loki est le père de plusieurs monstres : le serpent Jormungand, le loup Fenrir et la déesse du monde des morts Hel. Il est également le parent du cheval d'Odin à huit jambes Sleipnir. Malgré ses origines, il est accueilli dans le panthéon divin des Ases par Odin.

Une autre origine possible serait le verbe du germanique commun lukijan, désignant l'action de fermer un anneau. Hypothèse à laquelle se rattache Haudry en 2016 : issu du nom d'agent en -an- du verbe luk-a « fermer », Loki signifierait gardien au sens de « Feu gardien ». Cette forme serait issue de l'abréviation du composé Utgaroa-Loki « verrou du domaine extérieur »

Loki est capable de métamorphose ; il est aussi impulsif et irresponsable que malin et rusé. Les Ases ont souvent recours à lui pour régler des problèmes dont il est bien souvent lui-même la cause. De nature fondamentalement négative et traître, sa jalousie l'amène à causer la mort du dieu Baldr. Furieux, les Ases le punissent en l'attachant avec les entrailles d'un de ses fils sous un serpent dont le venin goutte sur son visage. Il en sera ainsi jusqu'à la fin prophétique du monde, le Ragnarök, où Loki se libèrera et mènera les géants à l'assaut contre les dieux et les hommes. Loki et son dieu opposé, Heimdall, s'entretueront pendant la bataille.

Heimdall (de Heimdallr en vieux norrois qui signifie peut-être « pôle du monde ») est un dieu ase de la mythologie nordique. Il est le gardien du pont Bifröst (l'arc-en-ciel qui sépare Ásgard des mondes inférieurs) et a pour charge de souffler dans Gjallarhorn lorsque viendra le Ragnarök. Pendant le Ragnarök, Heimdall est destiné à tuer Loki et à être tué par lui. Il est également le dieu de la lumière et de la lune, fils des neuf mères appelées les vierges ou filles de Geirrendour ou d'Ægir.



Selon Hésiode, Eris est la fille de Nyx (la Nuit) et donne naissance seule, comme sa mère, à de nombreux enfants, tous méchants et malfaisants : Ponos (la Peine), Léthé (l'Oubli), Limos (la Faim), Phonoi et Makhai (les Meurtres et les Combats), Dysnomie et Até (l'Anarchie et le Désastre), Algea (les Douleurs), Hysminai (les Mêlées), Androktasiai (les Tueries), Neikea (les Querelles), Amphillogiai (les Disputes), Pseudologoi (les Mensonges) et Horkos (le Serment) qui veille sans cesse sur les serments qu'il sanctionne, comme il punit sans pitié le parjure volontaire.

Son nom Promêtheús s'interprète comme un doublet en -eús de l'adjectif promêthês « prévoyant », nom assez paradoxal pour un personnage qui par ses ruses imprudentes provoque une brouille entre Zeus et les hommes, ce qui lui vaut un châtiment exemplaire.

Dans la mythologie grecque, Pandore ou Pandora (en grec ancien Pandora, « ornée de tous les dons ») est la première femme humaine, façonnée dans l'argile par Héphaïstos et animée par la déesse Athéna. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » -- en fait, une jarre.

Le nom de Médée est issu du verbe grec mêdomai (« méditer »), issu de la racine d'origine peut-être médique « med » : comprendre, concevoir.
Ce nom révèle peut-être le savoir ou la capacité à raisonner de ce personnage.

Judas Iscariote (ou Iscariot, ou Iscarioth) est, selon la tradition chrétienne, l'un des douze apôtres de Jésus de Nazareth. Selon les évangiles canoniques, Judas a facilité l'arrestation de Jésus par les grands prêtres de Jérusalem, qui le menèrent ensuite devant Ponce Pilate.
Son nom pourrait être la forme sémitisée de l'épithète latine Sicarius, en considérant que le « i » a été placé devant le surnom pour lui donner une forme sémitique. En latin, le mot sicarius signifie le porteur de dague. Dans la Peshitta, version araméenne des évangiles, il est appelé Judas sikariot. Sicaire étant probablement un nom péjoratif pour désigner les Juifs révoltés contre le pouvoir romain comme les Zélotes, les Galiléens et autres « brigands » ou « bandits »


«Dans les républiques de la Grèce et notamment à Athènes, on nourrissait aux frais de l'Etat quelques hommes vils et inutiles. Arrivait-il une peste, une famine, ou une autre calamité ? on allait prendre deux de ces victimes et on les immolait pour purifier la ville et la délivrer. Ces victimes s'appelaient Demosioi, nourris par le peuple ; Pharmakoi, purificateurs ; Katharmata, expiateurs.
«Il était d'usage d'en immoler deux à la fois : un pour les hommes, et un pour les femmes, sans doute afin de rendre plus complète la parodie des deux boucs émissaires.
Afin que tout le monde pût jouir de la fête, on choisissait un lieu commode pour le sacrifice. Un des archontes, ou principaux magistrats, était chargé d'en soigner tous les préparatifs et d'en surveiller tous les détails.
«Le cortège se mettait en marche, accompagné de choeurs de musiciens, exercés de longue main et superbement organisés. Pendant le trajet, on frappait sept fois les victimes avec des branches de figuier et des oignons sauvages, en disant : Sois notre expiation et notre rachat.
«Arrivés au lieu du sacrifice, les expiateurs étaient brûlés sur un bûcher de bois sauvage et leurs cendres jetées au vent dans la mer, pour la purification de la ville malade.

Le pharmakos (en grec ancien « celui qu'on immole en expiation des fautes d'un autre ») est la victime expiatoire dans un rite de purification largement utilisé dans les sociétés primitives et dans la Grèce antique. Le mot a fini par prendre en grec, à l'époque classique, la signification de malfaiteur. Afin de combattre une calamité ou de chasser une force mauvaise et menaçante, une personne, parfois revêtue de vêtements sacrés, ou un animal était choisi et traîné hors de la cité, où il était parfois mis à mort. Cette victime sacrificielle, innocente en elle-même, était censée, comme le bouc émissaire hébreu, se charger de tous les maux de la cité. Son expulsion devait permettre de purger la cité du mal qui la touchait, d'où l'ambiguïté du terme grec qui, au neutre (pharmakon), pouvait signifier aussi bien « remède », « drogue », « philtre », que « poison » ou « venin ».
http://christroi.over-blog.com/article-les-sacrifices-humains-en-grece-et-a-rome-118365503.html

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La catharsis est un rapport à l'égard des passions, un moyen de les convertir, selon la philosophie aristotélicienne en rhétorique, esthétique, politique.
À l'ère contemporaine, en psychanalyse, à la suite de Sigmund Freud, la catharsis est tout autant une remémoration affective qu'une libération de la parole, elle peut mener à la sublimation des pulsions. En ce sens, elle est l'une des explications données au rapport d'un public à un spectacle, en particulier au théâtre.

Normalement 13e constellation du zodiaque, le Serpentaire est une constellation ancienne. Elle fut répertoriée par Aratos de Soles, puis avec 47 autres constellations par Ptolémée dans son Almageste et était parfois appelée Serpentarius, le serpentaire.
La constellation représente un homme portant un serpent autour de lui ; le Serpentaire divise justement la constellation du Serpent en deux parties. Elle représenterait Asclépios, élève de Chiron, médecin qui selon la mythologie grecque, aurait tué un serpent et aurait eu la surprise de voir un autre serpent le ranimer avec des herbes. Le savoir médical d'Asclépios aurait été tel qu'il était capable de ressusciter les morts. Ceci inquiéta Hadès, dieu des Enfers, qui craignit de ne plus recevoir d'âmes. Aussi convainquit-il son frère Zeus de foudroyer Asclépios, et de décréter que tous les mortels doivent mourir un jour. Afin d'honorer ses talents de guérisseur, Zeus l'a placé avec son serpent dans les cieux.


Baldr se mit à faire des rêves sinistres sur sa propre mort, ce qui effraya les Ases. Odin se rendit dans le Niflheim, interroger l'âme d'une prophétesse défunte (ce que raconte le poème eddique Baldrs draumar), qui lui révéla le sort de son fils. Frigg fit alors jurer tous les éléments, les minéraux, les végétaux, les animaux de la création qu'ils ne feront jamais de mal à Baldr, qui devint de ce fait invulnérable.
Les Ases s'amusèrent de jeter toutes sortes de projectiles vers Baldr et de le frapper avec toutes sortes d'objets, et de le voir toujours indemne.
Cependant Loki en conçut du ressentiment, et, prenant l'apparence d'une femme, obtint de Frigg l'aveu qu'elle avait oublié de demander au gui de prêter serment, tant cette plante avait l'air frêle et jeune. Loki prit un bâton de gui, le donna à Höd, le dieu aveugle, et guida son bras pour qu'il le jette sur Baldr, qui fut transpercé et mourut aussitôt.
Le désarroi parmi les Ases fut grand, et Hermod (frère de Baldr) se porta volontaire pour se rendre au royaume de Hel afin d'obtenir le retour de Baldr contre une rançon. Hermod monta Sleipnir et se mit en route.



Ce n'est que de la comparaison mythologique

Loki (to lock) serait le 13ème signe qui met fin à la petite et à la grande année, permettant ainsi pendant une période particulière (carnaval) de recalculer la différence entre calendrier solaire et lunaire. Dans un cromlech, il serait la pierre centrale, tout comme la 13ème chaise périlleuse de la table ronde.

12 couples de dieux et un dernier solitaire...


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonctions_tripartites_indo-européennes

TomPhallosle 25 juin 2019 à 13:39  •   13486

Gui

Les Grecs associaient le gui à Hermès, grand messager de l'Olympe.

Du temps des Gaulois, les druides allaient en forêt pour couper le gui sacré, le sixième jour de l'année celtique. Buisson toujours vert sur un arbre apparemment mort en hiver, il symbolisait la vie perpétuelle. Plante sacrée, les druides lui attribuaient des vertus médicinales et même miraculeuses. Le gui était un talisman qui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps, neutralisait les poisons, assurait la fécondité des troupeaux, permettait même de voir les fantômes et de les faire parler. Les Gaulois le nommaient "celui qui guérit tout".

C'était le gui cueilli sur le chêne -- chose rare -- qui était recherché. Le chêne était l'arbre du soleil qui symbolisait la force et la puissance. Le gui était l'arbuste de la lune. On le cueillait dans une grande cérémonie religieuse, le sixième jour de la lune avec une faucille d'or.

Héléna Blavatsky, fondatrice de la Société théosophique, propose, à titre d'explication religieuse, la suggestion d'Hislop, à savoir que le gui étant une branche qui se développe depuis un arbre-Mère était adoré comme Branche Divine sortie d'un Arbre Terrestre, union de la divinité et de l'humanité.

Un des plus célèbres mythes de la mythologie nordique implique le gui. D'après l'Edda de Snorri, le dieu Baldr, fils d'Odin, est rendu invincible par sa mère Frigg qui a fait jurer à toutes choses, plantes, pierres et êtres vivants, de ne pas faire du mal à son fils. Cependant le dieu malin Loki lui fait avouer qu'elle n'a pas fait jurer à une pousse de gui, tellement elle lui paraissait inoffensive. Alors Loki, jaloux de la popularité de Baldr, taille le gui et incite traîtreusement le dieu Höd de le lancer vers Baldr, ce qui le tue tragiquement.

En Europe du Nord (y compris en France), il est d'usage de s'embrasser sous une branche de gui et de choisir une baie de la gerbe, symbole de prospérité et de longue vie au moment des fêtes de Noël et du jour de l'an (à minuit précisément), la gerbe de gui étant accrochée au plafond ou au-dessus de la porte d'entrée. Cette tradition du baiser fait partie de tout un rituel du mariage lors des fêtes grecques des Saturnales.
Une fête à Morlaix, appelée « guignannée », correspondait à des étrennes le dernier jour de l'an, les riches offrant des présents aux pauvres à leur porte. Cette fête remonte au culte du gui du nouvel an chez les druides

Le gui est le symbole de l'immortalité parce qu'elle est toujours verte et reste vivante quand l'arbre qui la porte paraît mort. Dès l'époque gauloise, on a exploité les propriétés thérapeutiques de cette plante atypique, suspendue entre ciel et terre.

Le gui ne sait pas extraire du sol les substances nutritives. En décembre, ses graines sont absorbées par la fauvette ou encore la grive. Restées intactes dans la fiente grâce à la glu blanche qui les protège, elles peuvent germer sur de nouvelles branches où elles se sont collées. Elles enfoncent alors un suçoir sous l'écorce de l'hôte et s'en nourrit pour développer la boule de gui repérable à des kilomètres.

Le gui était appelé « plante qui guérit tous les maux » par les druides. Ce parasite « extra-terrestre » (du chêne en particulier) était alors cueilli avec une serpe d'or. Les druides le déposaient dans un linge pour qu'il ne touche pas le sol, afin de respecter sa vocation aérienne. Tout cela se passait lors de cérémonies accompagnées de chants incantatoires.

On l'utilisait alors surtout pour ses propriétés antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie. Son emploi thérapeutique s'est ensuite perdu et l'on n'en trouve plus trace dans les traités médicaux du Moyen-Âge.

Le gui ralentit le processus cancéreux

C'est sans doute cette particularité qui a donné l'idée à Rudolph Steiner, fondateur de l'antroposophie, d'utiliser le gui pour aspirer les substances nutritives que contiennent les cellules tumorales de l'homme. Cette intuition géniale a sorti le gui de l'oubli et en a fait la base d'un traitement qui a permis de mettre au point la « viscumthérapie » et le célèbre Iscador (produit issu de la fermentation bactérienne du gui) aujourd'hui couramment employé en Allemagne et en Suisse dans le traitement des cancers.

https://www.plantes-et-sante.fr/articles/plantes-medicinales/1709-le-gui-un-poison-qui-guerit

Carolle 25 juin 2019 à 14:01  •   13487

@ TomPhallos toutes ces connaissances sorties des livres ne nous expliquent quand même pas le rôle et l'utilité, de ce " Dieu". Qu'apporte-t-il à l'humanité? en quoi son existence est-elle légitime ? Serait-il ce débris qui vient toujours s'intercaler entre l'intériorité de l'homme et la lumière ?

Je trouve que d'associer, ce rôle, ce Dieu, cette"force" au treizième archonte, la treizième chaise de la table ronde est plutôt grotesque, puisque ce treizième maillon manquant est symbolisé à mon avis par l'Amour ( appellé aussi le graal). Faire un amalgame entre Prométhée, Pandore, Loki montre de toute évidence que les auteurs des sources que tu mentionnes n'ont pas bien compris le sens allégorique de ces mythes.

Mais c'est évident, pour cela , il faut penser avec le coeur.

Ce qui est intérressant dans ces mythes ( créés par la pensée), c'est de voir justement ce que cela reflète en l'humanité....

Et pendant ce temps, notre déesse pleure encore
😨 😭 😭

TomPhallosle 25 juin 2019 à 14:14  •   13488

Je ne peux que débattre de "toutes ces connaissances sorties des livres" et non pas de croyances qui me plaisent et me correspondent. C'est la différence entre "savoirs" et "croyances".

Loki est la transfiguration de la femme dans la trilogie Père, Mère, Fils des fonctions sociales indo-européennes que l'on retrouve dans l'ancien régime sous la forme noblesse, clergé et tiers états. L'Amour si tu préfères l'hyperbole.

Après, si tu penses être mieux renseignée que les auteurs classiques ayant vécus ces transformations sociales, tout ce que je peux écrire et retranscrire dans les rubriques mythologies comparées n'aura bien évidement aucune incidence sur toi et tes croyances. C'est un choix.

Quant à NOTRE déesse, elle n'est, selon moi, qu'une ironie de plus pour bien marquer la différence sexuelle qui, je suis d'accord avec toi, fait peur à de nombreuses personnes.


voir la vidéo

Certains mouvements panthéistes, néopaganistes, féministes, présentent la Déesse Mère comme une divinité précédant historiquement les dieux masculins des religions abrahamiques.

Le culte de la Déesse Mère est revenu sur le devant de la scène au XXe siècle, dans le cadre du mouvement néopaganiste institué par Gerald Gardner, qui en a fait un des piliers de la nouvelle religion qu'il élabora et présenta comme la continuation de ce qu'il dénomme l'« Ancienne Religion » : la Wicca.

Elle représente alors la Terre et le principe de vie et d'amour entre toutes les formes de vie. Ce culte soutient généralement des revendications écologistes et féministes. La résurgence contemporaine de ce culte a principalement eu lieu en Amérique du Nord, avec l'objectif de restaurer l'aspect féminin du divin.

Les théories Gaïa provenant de l'hypothèse Gaïa proposée par James Lovelock proposent l'idée que la planète est une conscience non pensante qui a su se réguler à travers les âges géologiques, afin de permettre l'apparition puis le maintien de la vie.

Le second aspect de la critique d'Alain Testart concerne l'analyse des mythes. Dans de nombreuses régions du globe, on constate que dans les mythes de groupes patriarcaux les femmes avaient à l'origine un rôle prépondérant.
Les tenants de l'hypothèse de la Déesse Mère, dont Marija Gimbutas, y ont vu un argument essentiel pour affirmer que durant la Préhistoire le matriarcat était prédominant, voire généralisé.
Cependant, cette idée ne tient pas compte de la nature et du rôle des mythes dans chaque société. Ces derniers, avant de décrire le passé, servent avant tout à justifier l'organisation sociale présente.
Or, ces mythes ont pour point commun d'évoquer non seulement une domination féminine originelle, mais aussi de montrer que cette domination était désastreuse. Ils permettent donc de justifier la domination actuelle des hommes dans ces sociétés.

Selon Varron, Cécrops demande aux habitants d'Athènes (les femmes comprises) de choisir eux-mêmes leur protecteur. Les hommes préfèrent le cheval, susceptible de leur apporter la victoire dans la bataille. Les femmes quant à elles préfèrent l'olivier.
Les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna. Furieux, Poséidon submerge l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens doivent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auront plus le droit de vote ; aucun enfant ne portera le nom de sa mère ; et, enfin, elles ne seront plus appelées Athéniennes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Déesse_mère
https://fr.wikipedia.org/wiki/Athéna

Carolle 25 juin 2019 à 19:40  •   13501

Personnellement, je n'ai aucune croyance. Je crois juste en le mouvement de la vie, mais je crois que c'est plus du vécu qu'une croyance 🙂n'est-ce pas ?

@Tom Phallos, je te laisse le choix des interprétations, nommer à tour de bras toutes ces images que l'on se crèe dans la tête.

en attendant je trouve que ce lieu créé par Julien est devenu une souillure, remplie de vidéos, c'est nul, il n'y a pas le partage qu'il proposait...
Ce serait bien que le dicton "ma liberté s'arrête où celle de l'autre commence" soit observé..

TomPhallosle 25 juin 2019 à 19:54  •   13502

C'est pas faux. Je suis une vraie petite souillonne, une pure nullité. Je n'ai pas respecté la règle de non vidéo (j'avais oublié en fait) que Julien avait pourtant stipulé ouvertement en présentation de ce forum. Que je suis distraite !
Autant pour moi, je n'ai plus qu'à "va bien t'faire foutre, espèce d'enfoiré de phallocrate. Autoritariste, autocrate de mes deux" moi aussi.

Bisous bisous de la petite mère.

Julienle 18 août 2019 à 08:48  •   16872

Un rapide retour sur les forums (bonjour à tous :) pour poster un message en rapport avec ce fil de discussion, histoire de le libérer des énergies nuisibles de certains contributeurs qui parasitent compulsivement tout espace disponible.

Ainsi : Découvrons la Tara Verte.

"Archétype de la féminité, Tara a pu être acceptée en tant que bouddha féminin grâce à l'apparition du tantrisme. Son culte s'est développé au Tibet au 11ème siècle, sous l'influence d'Atisha, fondateur de l'ordre Kadam, précurseur des Gelugpas. Mais déja au 8ème siècle, Guru Padmasambhava, père du bouddhisme tibétain aurait dit "qu'il faut un corps humain pour atteindre l'illumination. Homme ou femme, il n' y a guère de différence. Mais pour celle qui est résolue à développer l'esprit d'éveil, un corps de femme est plus favorable."

L'énergie de Tara est depuis longtemps sur notre planète, mais maintenant elle fait surface dans notre conscience pour nous aider avec les changements qui doivent survenir. Son nom veut dire " étoile " en Sanskrit, ce qui indique son origine stellaire. Mais son nom peut également signifier " pont " ou " passage " ce qui indique maintenant son rôle de pont ou de passage pour l'Énergie Féminine qui arrive actuellement sur la Nouvelle Terre.

http://www.wicca-life.com/tara-verte.html

Merlinle 18 août 2019 à 10:13  •   16873

J'ai longtemps cru que la colline de Tara, là où les Hauts Rois d'Irlande étaient sacrés, était dédiée à la déesse. J'ai été déçu quand j'ai appris que ça venait tout simplement de "O'Hara"... :)

Danakianle 18 août 2019 à 12:18  •   16890

Coucou Juju. Le compulsif est toujours là. Je te lis avec la plus grande attention. Toujours intéressé par le principe de la terre mère je vois. Cool.

Julienle 18 août 2019 à 18:28  •   16930

Ah ! Les retrouvailles des anciens ! loool


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