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Salut à toutes et tous ;)
Y'a t'il parmi vous des passionnés de mémoire ? Je lis tout ce que je trouve sur le sujet, c'est passionnant et j'aimerais progresser encore et encore
Salut !
Science Etonnante vient de sortir une vidéo sur la mémorisation :
voir la vidéo
J'espère que ça répond à certaines de tes questions 🙂
Je suis en plein dans le sujet ! Même si moi c'est à un niveau thérapeutique car ma mémoire me lâche pour cause de fatigue.
Mais les réponses m'apporteront peut être des solutions 😉
Et si ce n'est pas le cas au moins j'apprendrais des choses ! 😀
Je suis ravie que tu aies proposé ce sujet @danyonline !
@Elliot je vais de ce pas regarder la vidéo
Merci à vous deux pour vos réponses :) je vais voir cette vidéo.
Edit : Ahah mais je l'ai vu l'autre jour justement, j'aime beaucoup ce youtubeur, vidéo intéressante mais il ne développe pas tout, je crois qu'il n'a pas parlé par exemple de l'intérêt des associations, c'est essentiel quand on s'intéresse à la mémoire. Sinon c'est très bien fait, ce qui est dit est bien dit, sans fausse note.
Bonjour,
Nouveau sur ce site, je découvre ton questionnement.
J'ai visionné le début de la video, mais mon expérience m'a enseigné autre chose.
J'ai passé 8 ans après mon Bac (le fameu "Brevet d'Aptitude des Collèges"!) à tenter de remplir mon cerveau... en dilétante*...
Et quand je lis que dans l'échelle du savoir vers le savoir-faire, la mémorisation est mise au premier plan hiérarchique,
cette vision ne correspond nullement à mon experience personnelle...
J'ai en mémoire mes examens de Droit Public, qui nous imposait de citer le nom des "arrêts de jurisprudence", afin d'étayer un raisonnement, parfois créatif.
J'avais passé un deal avec quelques collègues:
je leur confiais la trame du raisonnment,
et en retour, il me "rappelaient" le nom des arrêts concernés.
Et j'obtenais la meilleure note...
Aujourd'hui, le travail de "mémoire" occupe mon cerveau une partie de mon temps, et me permet d'aller craquer des codes sources linguistiques.
Si j'utilise autant mes oreilles que mes yeux pour faciliter mes investigations,dans une démarche parfois abductive, peu de mes cours de latin me viennent en aide.
Mais découvrir récemment la logique de l'Hébreu m'est beaucoup plus précieux.
Je butte encore devant la langue basque, que je sais chanter, mais sans rien y comprendre.
Et apprendre, sans comprendre, permet juste de faire écho dans une chapelle,
mais résonner n'est pas raisonner.
Au plaisir d'autres échanges
Cordialement
Laurent
NB: Puis-je te demander si tu as résolu ton problème, et sinon, quelle en sont les enjeux?
* "diletante " ... associé à "stèle" est un parcours de mémoire intéressant, pour qui a le temps...😉
citation :
Y'a t'il parmi vous des passionnés de mémoire ? @danyonline
Je ne m'en souviens pas !!!
... pardon, c'était trop tentant.
Pour revenir à ton sujet initial: certains point m'intéressent tout particulièrement. Mais je n'ai absolument pas lu ou fait de recherches dessus.
Puisque tu sembles avoir éclusé le domaine, tu pourras peut-être m'éclairer ou me guider.
Je pense à la situation où on (ça m'arrive régulièrement) se retrouve limité dans la recherche, l'évocation, de noms, de références.
ça peut-être des noms de films, d'acteurs, des morceaux de musique ou tout autre type de référencement très précis.
Normalement tout est fluide et les noms ou références viennent sans vraiment d'effort.
Et puis il y a des jours où au contraire on a l'impression que ça reste toujours sur le bord de la langue / du cerveau, qu'on n'a pas accès à l'information, quel que soit l'angle d'attaqie qu'on prend, les associations ne se font plus ou butent sur l'élément recherché précisément. On peut avoir l'idée parcellaire en tête, mais le nom exact ne sort pas.
Est-ce que ça te parle ?
Sais-tu avec quel pan cognitif ça a à voir ?
Tout ce que j'ai pu constater c'est que ça n'est pas lié à de la fatigue ou du stress. Et que ça n'est pas ponctuel. C'est-à-dire que si ça vient à se manifester au cours de la journée, tu en prends pour la journée.
C'est comme s'il y avait un bug.
Je pense que c'est une forme de dissonance qui se rapproche du fait que l'on confond parfois deux personnes (du même sexe quand même, faut pas pousser), en identifiant l'une à l'autre et vice-versa, sans qu'il y ait pour autant forcément (voire pas du tout) de quelconque ressemblance.
ça me fait aussi penser aux phénomènes cognitifs qui semblement entrer en jeu dans au moins une partie des problèmes liés à la dyslexie.
@Roth
Quand j'ai ces problèmes d'appel à ma mémoire et qu'elle ne répond pas, ou alors trop tard, on me répond que c'est l'âge (comme si déclin cognitif et âge était corélé : non, mais allo quoi ! 🤡 ).
Moi, j'ai plutôt l'impression que le bug vient du fait qu'au même moment, j'ai un autre centre d'intérêt qui cogite en fond, en catimini, et qui capte du capital "attention" au centre d'intérêt censé être au premier plan. Une distraction "inside" difficile à interrompre.
@Myette000
un déclin cognitif qui se manifesterait toujours de la même façon depus plus de 40 ans, j'y crois moyen pour ma part ;)
Ou alors il y a un problème de cablage initial, ça, pourquoi pas.
Possible pour le centre d'attention dans ton cas, de mon côté c'est absolument pas mon ressenti dans ces moments-là.
C'est plus arriver près de la case au choper l'info, mais ne pas arriver à entrer dans la case, quelle que soit la façon dont on attaque le truc.
J'y ai pensé en rédigeant l'autre message, mais j'ai zappé en cours de route:
le phénomène du Dupond et Dupont me fait penser à une sorte de dyslexie visuo-spatiale (ça n'existe sûrement pas, ou ça ne s'appelle pas comme ça, c'est juste pour imager la chose et la rendre facilement compréhensible), un peu du même type que confondre b et p ou n et m, mais sur un élément visuel complexe (un visage).
Si tout ces bugs de mémoire ont bien un lien avec la dyslexie, ça va être dur de trouver une explication:
parce que, et je l'ai appris il n'y a pas longtemps, on n'a pas d'explication à la dyslexie.
Par contre ça pourrait peut-être un éclairage différent sur la dyslexie et vice-versa.
Si c'est un problème de dyslexie, "l'avoir sur le bout de la langue" ne serait donc pas un problème de mémoire. C'est intéressant, ça...
J'espère que d'autres y penseront pour explorer cette piste.
Vos remarques me font penser aux travaux sur les différentes aphasies, lorsque, suite a un accident vasculaire ou bien un choc traumatique (accident de voiture, choc cérébral, agression physique) une partie bien précise du cerveau est endommagée.
La personne blessée peut se retrouver incapable "d'ouvrir certaines portes", comme décrit par Roth. Le mot est là, sur le bout de la langue mais la connexion n'est pas complète. Le résultat "ressemble" alors à Alzeihmer avec l'impossibilité de retrouver un mot, comme s'il était oublié, mais ça n'a rien à voir.
Ce sont en fait des connexions qui ne se font pas a cause d'une aire endommagée. Le patient fait alors le tour du mot pour décrire l'objet dont le nom lui manque : ce qui sert à piquer les pâtes dans mon assiette, pour fourchette. Mais comme c'est perturbant, intense, et souvent associé à d'autres problèmes, la honte d'être diminué entraîne du stress et c'est un cercle vicieux qui grossit encore plus le trait.
Pour les sortir de là, si le cerveau n'est pas trop endommagé, on propose de longs et surtout répétés exercices de réhabilitation des connexions.
C'est donc bien une histoire de réseau neuronal avec une ligne qui bifurque dans la mauvaise direction pour cause de dégradation plus ou moins importante d'une des intersections, comme une mauvaise lecture du signal (mélanger p et q par exemple).
@Roth
Pardon pour la réponse tardive...
Ce phénomène n'est pas nécessairement lié à la fatigue ou au stress, comme tu l'as remarqué. Il peut survenir de façon imprévisible. Des facteurs comme le contexte, l'environnement, ou des "interférences" internes peuvent provoquer cette situation. Et puis souvent, on passe à autre chose, et soudain un détail parfois même sans rapport évident nous fera remonter le fil jusqu'au souvenir que l'on croyait perdu... Tout est question de liens, de contexte. On retrouve ce phénomène dans une situation que l'on connaît tous : on est par exemple dans la cuisine en train de chercher une recette dans un bouquin, et on s'aperçoit qu'on a oublié ses lunettes. On file les chercher dans la chambre, et le temps d'arriver on ne sait déjà plus pourquoi on est là... (contexte différent).. On revient alors dans la cuisine, et hop, livre, recette, lunettes ! Les liens se font et l'information nous revient.
Quant à la dyslexie, ça sort du domaine de mes compétences, je pense que les mécanismes sont différents.
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