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- Que vous inpire les nombres univers ???
Un nombre univers est un nombre réel dans les décimales duquel on peut trouver n'importe quelle succession de chiffres de longueur finie.
Si vous donnez une suite quelconque de 1000 chiffres, vous êtes certain de la trouver dans la partie décimale d'un nombre univers. De même pour une suite de 1 million de chiffres ou de 1 milliard de chiffres
Les nombres univers existent bien, on sait en construire.
Par contre il y certains nombres pour lesquels on a pas encore su démontrer si ils étaient univers ou pas (ex : on suppose qu le nombre PI est un nombre univers mais cela n'a pas encore été démontré)
Maintenant Imaginons un codage du type
A = 0001, B = 0002, ..., Z = 0026, a = 0101, bB = 0102, ..., c = 0026, ... (On étend avec les minuscules, les caractèrés accentués, les caractères spéciaux, les caracteres de ponctuation ...)
Alors dans la partie décimale d'un nombre univers on trouve toute la littérature produite jusqu'à maintenant mais aussi toute la littérature qui sera produite dans le futur
Sachant que tout ce qui est musique, image, video peut également être codé de manière numérique, la même chose est valable pour ces domaines
En somme, on trouve toute les créations qui existent déjà ... mais aussi qui n'existent pas encore dans la partie décimale d'un nombre univers.
Surprenant, n'est-il pas ?
Oui, surement si on a tout compris @timide02,et ce n'est pas encore mon cas.😄
Merci pour ce fil,mais comment on fait pour trouver la littérature futur si elle n'est pas encore écrite ?
Et ça sert à quoi?
Ça fait partie des éléments qui font que j'adore les mathématiques, qu'ils contiennent une espèce de magie, un art abstrait se rattachant parfois de manière totalement inattendue au monde réel.
@zozotte, ça n'a pas d'utiliser concrète, on ne peut extraire d'un nombre univers un livre pas encore écrit, car pour le trouver il faudrait déjà en connaître son contenu.
Mais cette simple propriété que tout l'univers écrit et encodable soit contenu dans un seul nombre, à quelque chose de "divin" bien que je sois parfaitement athée.
Une sorte de beauté mystique qui nous dépasse et qu'on ne peut qu'effleurer de l'esprit 😉
Ça me rappelle que Borges a un jour imaginé La bibliothèque de Babel et qu'un informaticien l'a mis en algorithme. Toutes les phrases prononcées et à venir y sont inscrites perdues au milieu de toutes les probabilités de suite de lettres, espaces, points et virgules. Vertigineux !
voir la vidéo
Pour moi c'est du même acabit que l'expérience mathématique qui prouve qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B : il faut un certain temps pour parcourir la moitié de la distance qui les sépare, puis un certain temps pour faire la moitié de la distance restante, puis à nouveau un certain temps pour faire la moitié de la nouvelle distance restante, etc, etc ... de fait, on ne peut, mathématiquement jamais arriver au point B puisqu'il restera toujours un certain temps pour faire la moitié de la distance restante ...
Mais physiquement c'est possible.
C'est toute la magie, la complexité et le référentiel des mathématiques. En théorie c'est possible.... reste à savoir si on tient à le prouver d'un point de vue d'un autre référentiel...
@Fropop
citation :
ça n'a pas d'utiliser concrète, on ne peut extraire d'un nombre univers un livre pas encore écrit, car pour le trouver il faudrait déjà en connaître son contenu.
Je mettrais juste un bémol. Si je me positionne au hazard quelque part dans la partie décimale du nombre, la probabilité que je tombe sur un livre pas encore écrit est quasi nulle mais elle n'est pas totalement nulle. Il faudrait juste que j'ai un extraordinaire coup de chanc.
Mais dans l'univers lui même n'y a-t-il pas toute une série de phénomènes pour lesquels la probabilité qu'il se produisent est quasi nulle mai malgré tout pas totalement nulle !!!
@JustMyselfe c'est le paradoxe de Zénon, ou paradoxe de la dichotomie
Et il s'explique bien mathématiquement,
Il s'assimile à la série (ou somme infinie) des (1/2)^n autrement dit 1/2 +1/4+1/8+1/16+...
qui est égale à 1 soit la distance totale à parcourir
Ce qui pourrait prouver par la l'existence de l'infini qui permet de passer d'un monde discret ou par point successif au monde continue dans lequel nous vivons.
@JustMyselfe
citation :
Pour moi c'est du même acabit que l'expérience mathématique qui prouve qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B
"L'expérience mathématique" ne dit prouve pas "qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B", elle prouve "qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B en décidant de faire la moitié du chemin restant chaque jour"
En gros on trouve des chiffres et on essaye de les faire correspondre avec quelque chose d'existant?
Et avec un peu de chance ces chiffres peuvent correspondre avec quelque chose qui n'existe pas encore ?
Ça peut nous aider à créer, ou a mieux comprendre le monde tout ça ?
@paradox merci pour la vidéo , @Timide02 merci pour le sujet , j'adore même si cela reste très abstrait pour moi !
Ce qui m'a toujours impressionné c'est l'importance des mots dans les maths . Ce week end j'ai vu mon neveu doctorant en maths et je lui demandais en quoi consistait son mémoire , trouver une équation qui valide les découvertes des physiciens et son outil de travail un PC .
Là où mon fils doctorant en physique quantique a besoin d'azote liquide , d'une table optique , et de tout un bazar pour travailler .
J'ai cette chance de les voir évoluer dans cet autre monde et je me questionne toujours sur le fonctionnement de leur cerveau ...
Non parce que penser à une bibliothèque hexagonale de livres de 410 pages .... c est pas ce à quoi on pense en général ....
@zozotte,
Il faut se poitionner au bon endroit dans la partie décimale. Et il faut un sacré coup de chance pour tomber au bon endroit (la probabilité et beaucoup beaucoup beaucoup plus faible que celle de gagner le gros lot au LOTO)
@Sandcoeur
Il a quelque chose d'assez magique avec ces nombres univers. Cela fait dire à certains que l'univers ne serait qu'un immense ordinateur quantique. J'aime bien cette image, car qui dit ordinateur, dit ausi BUG ... et quand on voit toutes les M----- auxquelles on peut être confrontées ....
@zozotte
citation :
Ça peut nous aider à créer, ou a mieux comprendre le monde tout ça ?
Hum pas tellement sauf si tu as une chance exceptionnelle (en des proportion dépassant notre imagination habituelle). Tu pourrais découvrir un livre entier d'une nouvelle philosophie qui ne sera écrite que pars toi ou quelqu'un d'autre dans plusieurs décennie. Mais avec une chance si faible qu'il est illusoire de t'y essayer 😉
Je ne m'y essaierai pas alors !
Ou peut être que si ?😄
Mais concrètement,ils sont ou ces chiffres ?
Sur le net, dans les ordinateurs, n'importe qui peut en découvrir en calculant ?
Comment on fait pour les voir?
Il manque un détail dans l'exposé, la base. Par exemple, un nombre univers en base 10, en base 50 etc.
Pour le fun, je cite Wikipédia, un extrait de l'article sur les nombre univers 😂 :
citation :
Bien qu'on ne connaisse pas de nombre univers en toute base, on sait que leur ensemble "remplit" l'ensemble des réels, à la fois au sens de la mesure de Lebesgue et au sens de Baire. En effet, son complémentaire est ?-poreux, donc à la fois négligeable et maigre.On obtient donc le paradoxe suivant : presque tout nombre réel est un nombre univers en toute base, mais on n'en connait aucun, si l'on ne tient pas compte de nombres « aléatoires » comme le nombre Oméga de Chaitin (qu'on peut définir rigoureusement, mais qu'on ne peut pas calculer).
@zozotte
Il existe une infinité de nombres univers.
Le plus simple à construire est probablement celui qui est appelé la constante de Champernowne
il concatène après la virgule, la suite croissante des entiers naturels : 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9 , 10, 11 etc
ce qui donne le nombre : 0,123456789101112131415161718192021...
L'ensemble des nombres univers est infini
Donc, en complément de la remarque de @Kobayashi. On dit que l'ensemble de tous les nombres univers est dense dans l'esnemble de tous les nombres réels.
Cela veut dire que si je prends deux nombres réels, aussi proches soient-il l'un de l'autre, je suis sur qu'il existe un nombre univers entre les deux.
@zozotte - si tu veux trouver, dans un nombre univers, une oeuvre qui n'existe pas, il va fallour que tu commences par choisir le nombre univers que tu vas utiliser (... Et là tu a le choix 🙂 )
citation :
Que vous inpire Les nombres univers ???
Salut. Question d'introduction que je prends au sérieux.
Vraiment, ce que ça m'inspire moi, ce sont des dessins parfaits. (sans déconner). Bien évidemment, je ne pars pas d'une équation de cahier pour penser ainsi. Mais par contre l'abstraction, puis l'ordonnement de l'univer vu à travers ces chiffres, effectivement cela a des effets sur les dessins que je peux imaginer. Un jour, il faudra qu'on parle proportions exactes, perspectives en point de fuite, silhouette humaine à huit canons, ondes lumineuses et quotas de radiosité, élégance des courbes de 1 à 1/2 ... et là très vite, on s'aperçoit que c'est la beauté des maths - même sans les maîtriser - qui donne principalement son élégance à un dessin d'Art (figuratif comme abstrait). Car un crayon, un pinceau, un stylet, même un pot de peinture jeté dans l'espace, quoi qu'il arrive est soumis à tout un tas de règles physiques. Que cela soit directement sur la feuille ou bien par la retraduction de l'oeil et du cerveau. Bref, il n'y a pas que les matheux qui découvrent des trucs "divins" sur leurs tablettes d'équations, il y a aussi les artistes qui parfois s'aperçoivent que quelque chose les a forcé à dessiner "ce truc" malgré eux/elles, et qu'ils ne sont en fait que dans une sorte d'ornière de représentation qui est plus forte qu'eux/elles, plus forte même que leur volonté. Et quand tu mesures le résultat final, c'est là que tout devient visible. Te saute même parfois au visage. Tout ton travail t'apparait alors autrement...
Bonne soirée.
Hiné.
Merci @Hinenao -
Savais-tu que dans l'antiquité, la muique était conidérée comme une discipline des mathématiques, au même titre que l'algebre par exemple
@Timide02
citation :
"L'expérience mathématique" ne dit prouve pas "qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B", elle prouve "qu'on ne peut pas aller d'un point A à un point B en décidant de faire la moitié du chemin restant chaque jour"
Je ne comprends pas en quoi décider de faire le restant "chaque jour " change quoi que ce soit ? 🤔
@JustMyselfe
Dans un temps fini, limité, au jour le jour tu ne parcourera qu'une portion incomplète du chemin, aussi proche de la fin soit-elle. Mais à l'infini (qui n'est pas atteignable pas à pas ou jour à jour, mais qui l'est dans le continum de notre monde, nos mouvement n'étant pas une succession de photo, ou alors une succession infinie de photo) tu atteint effectivement le point B, et ce en un temps fini, même si il provient d'une somme infinie de temps qui tendent à etre infiniment petit.
@JustMyselfe
En complément de la réponse de @Fropop.
Si je décide de faire 1/4 du chemin chaque jour, j'atteins le point B en 4 jours sans aucun problème
Si je décide de faire 1/1000000000000 du chemin chaque jour, j'atteins le point B en 1000000000000 jours sans aucun problème
@timide02
oui effectivement je le savais. ^^
(25 ans de pratique dont 12 ans de solfege. Donc des maths)
Merci tous pour tout ça.🙂
Mais donc,une fois qu'on a trouvé nos chiffres, comment on fait pour le faire correspondre avec une oeuvre ?
@zozotte
Pour une oeuvre qui n'exite pas encore, tu ne peux pas tu ne peux pas faire correspondre puisque te ne sais pas à quoi tu dois faire correspondre
Pour une oeuvre existante, il faudrait que tu aies une base de données avec toutes les oeuvres existantes encodées. Tu peux alors imaginer un algorythme qui balaye la partie décimale du nombre et qui compare avec le contenu de cette base de données. Il faudrait un ordinateur d'une incroyable puissance (pour ne pas dire d'une puissance infinie), ce qui et matériellement irréalisable aujourd'hui.
Mais le plus drôle dans tout cela, c'est que pour certains nombres univers, une oeuvre donnée apparait une infinité de fois dans la partie décimale du nombre univers.
On pourrait résumer de la manière suivante pour les oeuvres qui n'ont pas encore été crées par l'homme:
- Il existe une infinité de nombres univers dans lesquels ces oeuvres sont présentes.
- Parmi cette infinité de nombre univers, il y a un sous ensemble infini de ces nombres univers, dans lesquels ces oeuvres sont présentes une infinité de fois.
- Mais on est incapable de les trouver
@zozotte
Comme l'a dit @Kobayashi un nombre est univers par rapport à une base, la base dans laquelle il est écrit.
Les nombres usuels que l'on manipule depuis tout petit et que l'on côtoie au quotidien sont les nombres en base 10, donc s'écrivant avec les 10 chiffres usuels de 0 à 9.
Mais on peut convertir un nombre écrit dans une base en son écriture dans une autre base.
Par exemple en binaire (base 2, avec seulement les chiffres 0 et 1) le nombre 13 (qui est en base 10 donc) s'écrit 1101.
Ainsi si tu considères par exemple la base 29, tu pourrais avoir comme "chiffres" (au sens de symbole élémentaire ou caractère) toutes les lettres de 'a' à 'z' soit 26 et y ajouter l'espace ' ', la virgule ',' et le point '.'. Autrement dit tu as tous les "chiffres" te permettant de produire un texte écrit en alphabet latin.
En parcourant les "décimales" (ou ce qui suit la virgule) d'un nombre univers en base 29 tu pourrais tomber sur "banane" sur "les maths sont élégantes." Ou plus vraisemblablement sur une suite inintelligible de lettre genre "gdke.ysool,gasdde"
Et donc avec une chance infime, sur l'intégralité de ce fil de discussion, avec même les messages qui seront ajouté par toi ou n'importe qui😉. Ce fil de discussion existe quelque part au sein de l'infini d'un nombre univers en base 29 (en oubliant majuscule, accent et autre symbole non utilisé)
Merci, j'essaye de suivre alors !😀
Donc il faut se mettre d'accord sur la base que l'on utilise déjà, pour avoir des suites de caractères différents.
Et ces suites de caractères vont probablement correspondre avec un texte quelque part dans le monde.
Mais finalement,et se sera surement une question à mille euros qui ne vaut pas un sous, mais vu que les chiffres sont infinis,c'est peut être normal à un moment que ça corresponde à quelque chose quelque part non?
En effet,il peut sembler logique de finir par tomber sur un truc qui a du sens dans cet infini mais ce n'est aucunement garantie, tu pourait tout à fais avoir un nombre Infini qui ne te donne aucun texte intéressant comme par exemple 1/3 qui n'est que 0,3333.... à l'infini donc sans la moindre diversité.
De façon générale un nombre rationnel donc qui peut s'écrire comme une fraction de deux entiers, va avoir une suite de chiffre périodique après la virgule donc une quantité "d'information" limité.
Là où il y a quelque chose de magique avec un nombre univers, c'est qu'en quelque sorte il contient tous les possibles dans ses "chiffres" donc par exemple en reprenant notre nombre constitué de lettre, il contient quelque part tout les fil de ce forum, tout les SMS que quiconque à envoyé, tout les poésies et thèses qui n'ont pas encore été écrite. Et pour chaque, on peut même les trouver un nombre infini de fois, mais ces infinis infinis sont perdu dans l'infini de ses "décimales".
Et on sait en construire quelques uns, sauf qu'on ne peut jamais pleinement les exprimer, les parcourirs car nous n'avons aucun support de capacité "infini" pour l'ecrire ou le stocker.
Et il faudrait un temps déraisonnable pour y trouver ce que l'on y cherche.
Donc ça n'a clairement pas d'utilité concrète dans nos vies de tout les jours, mais je trouve cela magnifique qu'il existe de tels nombres avec suffisamment d'information pour décrire l'univers dans son intégralité, même si l'on s'en limite à la considération théorique.
@Timide02 une question qui me vient a l'esprit , comment peut on être sûr qu'un nombre soit un nombre univers qui peut dire qu'une séquence ne se répète au bout de la nième décimale ?
@zozotte faut déjà comprendre les bases et savoir convertir un nombre de la base 10 à la base 6 par exemple . Perso il y a une période où ça m'a amusé de convertir un nombre en différente bases mais c'était pour m'amuser ... et ça a attisé ma curiosité , mais c'est de la curiosité parce que dans la vie de tous les jours on est en base 10 et en informatique basé 2.... Les heures sont en base 60 si je ne me trompe pas et faut voir déjà le nombre de personnes qui ont des difficultés à convertir les heures en base 10 ...
en base 10 on parle de décimales mais dans les autres bases ce ne sont plus des décimales ? ( ce message n'apparaîtra jamais puisque le point d'interrogation ne fait pas parti des 29 sigles ...donc j'en déduis qu'il n'y a pas de questionnement dans la bibliothèque de Borges .... )
@Sandcoeur
Dans un nombre univers, une séquence donnée peut se répéter une infinité de fois (c'est pourquoi, avec le codage, on peut trouver une infinité de fois la même ouvre), mais cela ne se répète pas de manière cyclique comme dans un nombre décimal.
Exemples de nombre décimaux, ou là la séquence se répète de manière cyclique :
1/3 = 0, 3333333333333333333333333333333 ...
22/7 = 3, 142857 142857 142857 142857 142857 ...
@sandcoeur
Par définition d'un nombre univers, on peut y trouver n'importe quelle séquence finie de chiffre. Si il était cyclique, alors tu ne pourrait pas y trouver n'importe quelle séquence de chiffre d'une longueur supérieure à celle du cycle, seulement celle qui commence par le cycle en rajoutant un début de répétition du cycle. Il ne serait donc pas univers.
@timide02 et @Fropop ça y est vous me perdez ... pour moi un nombre qui a des séquences qui se répètent n'est pas un nombre décimal
...va falloir que j'aille rechercher dans ma caboche ... mais pas ce soir !
@timide02 . 0,333 ..3333 n'est pour moi pas un nombre décimal car n'a pas de fin
@Fropop tu dis doit avoir une séquence finie donc si une séquence est de longueur 50 456 chiffres il ne sera pas univers mais comment le savoir ?
En effet un nombre décimal a un nombre fini de chiffre après la virgule, c'est un sous ensemble des nombre rationnels qui eux peuvent avoir un nombre de chiffre après la virgule infini.
Par définition d'un nombre univers, tu peux en extraire de sa suite de chiffre après la virgule n'importe quelle (toutes) suites de chiffres aussi longue longue soit elle du moment qu'elle soit fini donc si le nombre que l'on considère, se répète au bout de disons 50 456 chiffres, donc tu ne peux pas par exemple en extraire la suite de 50 456 fois le même chiffre consécutif "3" par exemple, car si tu le pouvais c'est qu'en fait ton nombre est 0,3333... donc pas univers. Et si tu ne peux pas en extraire cette suite particulière, alors par définition ton nombre n'est pas univers, or c'était notre hypothèse de départ, on a donc une contradiction donc par l'absurde, notre autre hypothèse à savoir qu'il est cyclique sur 50456 chiffres est absurde.
Ce raisonnement étant valable arbitrairement pour n'importe quelle nombre au bout duquel il cycle, on en déduit qu'un nombre univers ne peut cycler quel que soit la taille du cycle.
@Sandcoeur
Toute mes excuses, dans mon précédent post, je voulais dire nombre rationnel et non pas nombre décimal
Les nombre rationnels sont ceux qui peuvent s'écrire sous la forme d'une fraction p/q ou p et q ont des nombres entiers (positifs ou negatifs)
les nombres rationnels (comme les 2 exemples que je t'a donné ci dessus
Le développement décimal illimité d'un nombre rationnel est périodique (cyclique) et, réciproquement, un nombre à développement décimal périodique est toujours rationnel.
L'ensemble des nombres décimaux est un sous enemble des nombres rationnels (le cycle est la répétition à l"infini de 0 après le dernier chiffre significatif)
L'ensemble des nombres réels peut être divisé en 2 :
- les nombres rationnels.
- les nombres irrationnels (nombre réel qui n'est pas rationnel)
un nombre univers est forcément un nombre irrationnel.
L'ensemble des nombres rationnels est dense dans l'ensemble de nombres réels. Si je prends 2 nombres réels quelconques, aussi proches soient-ils l'un de l'autre, tu es sur de trouver un nombre rationnel entre les deux.
Enfin l'ensemble des nombres irrationnels est également dense dans l'ensemble de nombres réels. Si je prends 2 nombres réels quelconques, aussi proches soient-ils l'un de l'autre, tu es sur de trouver un nombre irrationnel entre les deux.
-L'ensemble des entiers naturels est noté N : N={0;1;2;3;...}.
-L'ensemble des entiers relatifs est noté Z={...;-3;-2;-1;0;1;2;3;...}.
-L'ensemble des nombres décimaux est noté D. Un nombre décimal est le quotient d'un entier relatif par une puissance de 10, a/10n, par exemple 32/100, mais aussi 3/5=6/10. Les nombres décimaux sont ceux qui ont une écriture décimale finie.
- L'ensemble des rationnels est noté Q. . Un nombre rationnel est le quotient a/b d'un entier relatif a par un entier naturel non nul b. Les nombres rationnels sont ceux qui ont une écriture décimale périodique.
-L'ensemble des réel est noté R. c'est l'ensemble de tous les nombres usuels. Les nombres réels qui ne sont pas rationnels sont appelés irrationnels. Parmi eux, on trouve les nomlbres univers.
On en finira là pour ce soir - Demain si j'ai l'énergie je vous parlerez des infinis dénombrables et des infinis non dénombrables. Notre cerveau a parfois de mal à appréhender l'infini
@zozotte, c'est comme une catégorisation en philo, avec des règles de calculs en plus.
@zozotte
Et pour le moment, on ne parle pas de
- L'ensemble de nombres complexes. L'ensemble des nombres réels est un sous-ensemble de l'ensemble des nombres complexes
-L'ensemble de nombres quaternions.Les quaternions englobent les nombres réels et complexes dans un système de nombres plus vastes. on parle souvent de nombres hypercomplexes.
Ha oui hypercomplexes ils portent bien leurs noms cela!
Il va falloir que je m'y mette sérieusement alors !
@timide02 y a pas de souci , c ´est juste que je suis dyslexique et parfois je me trompe ou je confonds et ça me fait des noeuds au cerveau ... c est bête mais ta réponse me rassure j ai quelques restes pas trop erronés .
Merci pour tes explications et merci aussi à @Fropop .
@zozotte t inquiète avec un peu d exercice on arrive à comprendre ( oui mais pas trop non plus ...) au lycée je ne m'intéressais qu'aux maths et à la physique et pas du tout au français et à la philo , je découvre la magie du français et de la philo que depuis 4-5 ans et j'en apprends tous les jours , et c est génial d'apprendre ! Peut être qu'un jour je m'intéresserais à l'histoire mais pas encore !!!!
C'est génial d'apprendre @sandcoeur je suis bien d'accord !🙂
En ce moment moi c'est l'anthropologie qui me fait de l'oeil, encore un monde nouveau qui s'ouvre !
Oui, bon c'est bien joli les nombres hypercomplexes, mais c'est surtout de l'histoire des maths du 19ème siècles, les prémisses des maths dits modernes.
Aujourd'hui on reste dans les termes de l'algèbre linéaire, avec les espaces vectoriels et le calcul matriciel, etc. Ca se code directement en informatique.
Historiquement, ces prémisses ont permis des théories majeures, comme la physique quantique. On dérive un peu là...
Nous allons commencer par rappeler ce qu'est une bijection.
Une application f : E -> F entre deux ensembles est une bijection si, pour tout y de F, l'?équation f (x) = y possède une et une seule solution x dans E.
Pour les non initiés, cela veut dire que à chaque élément de l'ensemble E, on associe un et un seul élément de l'ensemble F et qu'avec ces associations on atteint tous les éléments de F
Lorsque les ensembles E et F sont des ensembles finis (ils contiennent un nombre fini d'éléments), on ne peut définir une bijection entre les 2 ensembles que si ils ont exactement le même nombre d'éléments
Mais cela n'est pas vrai pour les ensemble infinis. On défini alors deux types d'ensembles infinis :
- Les ensembles infinis dénombrables. Un ensemble infini est dit dénombrable si il est possible de définir une bijection entre cet ensemble et l'ensemble des entiers naturels ( N={0;1;2;3;...} )
- Les ensembles infinis non dénombrables. Un ensemble infini est dit NON dénombrable si il n'est pas possible de définir une bijection entre cet ensemble et l'ensemble des entiers naturels.
On dit souvent qu'un ensemble infini dénombrable correspond au "plus petit infini"
Prenons l'ensemble des entiers relatifs Z={...;-3;-2;-1;0;1;2;3;...}.
Bien que Z contienne 2 fois plus d'éléments (les entiers négatifs et les entiers positifs), Z est un ensemble infini dénombrable.
Ci dessus un exemple de bijection entre Z et N
Z -> N
0 -> 0
-1 -> 1
1 -> 2
-2 -> 3
2 -> 4
-3 -> 5
3 -> 6
etc ... jusqu'à l'infini
- On peut démontrer que l'ensemble Q des nombres rationnels (bien que dense dans l'ensemble des nombre réels) est aussi un ensemble infini dénombrable
- Par contre l'ensemble des nombres irrationnels est un ensemble infini NON dénombrable
- De même l'ensemble des nombres univers (un sous ensemble de l'enemble des nombres irrationnels) est un ensemble infini NON dénombrable
Pour imager, on peut dire qu'il y a infiniment beaucoup plus de nombres univers que de nombres entier naturels
@zozotte
Tu vois, tu as le choix si tu veux tenter de trouver dans un nombre univers, une oeuvre qui n'existe pas encore
Oui @timide02, j'ai donc le choix entre plusieurs nombres infinis non denombrables.
Et il y a des infinis plus petits que d'autres infinis.
C'est simple oui.😄
😱 🥴
Spoiler (cliquer pour lire)
Petit passage en coup de vent ( je ne peux pas résister ...) j'sais pas c'est quoi une bijonction mais j'sais c'est quoi une injonction , celle que je n'arrête pas d entendre en ce moment c ´ est " faut payer !!!!" ...bah c est pas très rationnel quand l'éducation nationale a oublié de te payer depuis 3 mois ...et surtout de mettre ton dossier à jour . Quand les bourses sont vides t'as le Q par terre c'est naturel , ils vont me bouffer tout entier , j'ai beau faire la demonstration 0/n = 0 , sont quand même infiniment cons dans l'administration .
@Sandcoeur
Ben tu vois tu as tout compris 😄
Et ce que tu as écrit est présent une infinité de fois dans une infinité (non denombrable) de nombres univers
Si tu savais toutes les m____ auxquelles j'ai du faire face avec les services publics.
L'effondrement de notre société est en cours ... mais ça c'est une autre histoire
La question qui se pose n'est elle pas celle de l'infini? Statisquement, apres x expériences,nous trouverons les textes mathématiques dans les chiffres.
On passe des maths à la philo.
@Venussmith
L'infini n'est-il pas juste un objet abstrait créer par l'homme pour tenter de se representer le monde réel.
Une question toujours ouverte chez lez astrophysiciens est de savoir si l'univers est infini, et sl il est infini est-ce que cet infini est borné ou pas (eg. est-ce que l'univers a une enveloppe qui le limite.)
Mais un infini non borné ne peut-il pas être la même chose qu'un infini borné ?
Si je prend les intervalles de nombres ] 0 , 1 ] et [ 1 , +oo[ :
- lL premier intervalle est borné
- Le second intervalle n'est pas borné
- Mais il existe une bijection très simple entre les deux : A tout x de ] 0 , 1 ] j'associe 1/x dans [ 1 , +oo[
C'est donc c omme si nous avions exactement le même infini dans chacun de ces deux intervalles.
D'ailleurs la courbe qui représente l'hyperbole de la fonction f(x)=1/x a pour axe de symétrie la droite diagonale qui a pour équation y=x. Si on fait pliage en suivant cette diagonale il y a une parfaite superposition de la partie de l'yperbole pour x dans l'intervalle ] 0 , 1 ] et la partie de l'hyperbole pour x dans l'intervalle [ 1 , +oo[
Et c'est là qu'on se rend compte que les bacs C ont une date de péremption < à 43 ans ! 🤡
Purée, ça fait presque envie de revenir vers une pensée mathématique, mais.... y'a plus les bases pour...😥
Pourtant o0o ressemble beaucoup à +oo 😂
Pour ma part, je trouve les réflexions sur les nombres univers assez jolies. Mais à part ça, je vois pas bien ce qu'on peut en faire dans la vie de tous les jours 😅
J'avais lancé un sujet sur l'infini, car c'est une notion qui revient fréquemmment dans les sciences, math, physique, etc.
Le constat est que plus on connait et moins on trouve d'infini, même dans l'espace.
D'un point de vue épistémologique, ll est intréessant d'imaginer l'infini dans R et celui dans [0,1] dans R. Si l'infini est infini, c'est le même, mais la tortue de Zénon pourrait avoir un avis différent 😂
Bonjour bonjour :) c'est ma première contribution sur le forum, tellement ce sujet est un style de prise de tête auquel je ne peux pas résister !
Je ne connaissais pas la notion de nombre-univers, mais je m'y frotte souvent en pensée à travers l'idée qui a été évoquée par un participant, du singe qui aurait l'éternité devant lui pour taper n'importe quoi à la machine et finirait immanquablement par réécrire tout Shakespeare par hasard.
Je comprend que la production théorique de ce singe est donc un nombre-univers.
Je ne savais pas qu'il y avait des constructions mathématiques là dessus. J'ai parcouru rapidement le wiki pour y voir plus clair :)
Ce que ça m'inspire, d'entrée de jeu et à la lecture de beaucoup de contributions :
- j'ai toujours été très intrigué par la dichotomie entre le "sens" (sémantique) qu'on est censé pouvoir trouver dans l'objet "nombre univers" et la nature mathématique de cet l'objet.
Je dis 'sens" parce ce qu'il est question d'y trouver "n'importe quelle oeuvre écrite ou à venir". Une oeuvre est censée être porteuse au mieux d'un sens, au minimum d'une intention. Elle est censée être contenue dans un référentiel culturel.
Est-ce que le nombre univers est censé contenir aussi l'intégralité des oeuvres écrites par des civilisations non-humaines, peut-on y trouver trace de toutes les études qui démontrent l'existence de la vie extra-terrestre et puis de toutes les oeuvres produites par ces vies extra-terrestres?
Si ce n'est pas le cas et qu'on postule que le nombre univers ne va contenir que l'intégralité des oeuvres humaines, qu'est ce que cela nous dit sur la nature mathématique du nombre-univers et sur la nature des mathématiques utilisés par l'humanité?
-toujours dans l'idée de sens, pourquoi n'y trouverait-on uniquement que des oeuvres "réalistes". Je suppose qu'on peut y trouver aussi l'intégralité de ces mêmes oeuvres écrites à l'envers? si je prend une chanson par exemple et que j'inverse toutes les lettres, ou simplement les mots; je produis une oeuvre qui doit donc pouvoir se retrouver elle aussi dans le nombre-univers.
L'idée pour moi est bel et bien que le nombre-univers porte non pas toutes les oeuvres mais statistiquement la probabilité 1 d'apparition de n'importe quelle oeuvre dans le nombre. A ce titre, la question de la sémantique ne se pose pas tellement. L'apparition d'une oeuvre dans le nombre-univers est à priori tout aussi probable que l'apparition de l'inverse de l'oeuvre dans ce même nombre; ou encore de n'importe quel charabia de la même longueur que l'oeuvre.
Aussi, on peut trouver une oeuvre mais on peut bien sûr trouver n'importe quelle oeuvre qui dira l'exact opposé de la précédente. On peut trouver toutes les versions non corrigées de l'oeuvre; et toutes les versions alternatives imaginables.
En revanche, si on imagine que les probabilités ne sont pas équivalentes pour telle ou telle oeuvre, on commence à causer sémantique ou intention !
- du coup je ne vois pas bien en quoi la question de la base est importante ..? La base n'impacte pas a priori la nature du nombre-univers. Il s'agit simplement d'un codage, le nombre pouvant être exprimé dans n'importe quel codage imaginable.
L'oeuvre est forcément aussi considérée comme codée : en attribuant un code numérique à chaque lettre par exemple.
Donc c'est clair que si on utilise la base 26, on peut facilement avoir 1 chiffre qui code directement une lettre. Et la si on code notre nombre univers en base 26, on va par exemple trouver le mot "bonjour" a une certaine position.
Si maintenant on code le même nombre en base 10, on va chercher une lettre par paire de caractère de 00 a 25 et forcément on ne trouvera plus "bonjour" au même endroit. Mais à mon avis ça ne devrait pas remettre en cause la nature du nombre-univers selon la base? Par nature il devrait toujours contenir l'intégratlité des oeuvres et donc notre "bonjour" finirait par arriver quelque part.
Une autre façon de le voir serait de ce dire qu"on peut coder notre oeuvre dans la base qu'on veut; et on obtiendra comme résultat une nouvelle oeuvre qui sera donc forcément trouvable dans notre nombre-univers de cette base là. Sachant que l'oeuvre est de toute façon codée au départ; on ne change rien au niveau sémantique.
Alors ok, on ne trouvera pas l'oeuvre à la même position... Mais on ne devrait pas perdre des oeuvres au passage, elles restent toutes trouvables !
Pour aller un peu plus loin; j'me dis que :
- il y a des choses captivantes dans la notion de "sens" en mathématique. Chui pas mathématicien du tout mais je conseille à toutes celles et ceux que ça intéresse les vidéos des conférences d'Alain Connes.
J'y ai découvert la notion d'algèbre non commutative, c'est un petit voile qui s'est levé pour moi à propos de la "lecture" mathématique du monde et l'apparition de notions comme l'information puis la sémantique :)
- les idées de probabilité et d'infini, ça m'a toujours un peu fasciné.
J'ai fini par me faire une représentation de l'univers comme une espèce de machine à calculer. J'ai vu passer une idée de ce genre dans une contribution :)
C'est assez vertigineux de s'imaginer toutes les fluctuations, toutes les réactions, tout ce qui se passe dans l'univers à tout moment.
Nous on a nos pauvres outils mathématiques qui, petit à petit, nous permettent d'anticiper des choses. Pendant ce temps là, toutes ces choses se jouent pour de vrai. Donc je me dis que l'univers est tout le train de mettre des probabilités à 1 : tout ce se passe dans l'univers est le résultat de toute ce qui se passe dans l'univers, toute probabilité 1 se vérifie à tout moment. Et ça a l'échelle de l'infini de l'univers !
Ca se rapproche aussi d'autres idées comme notamment une physique qui n'utiliserait pas la notion de temps.
- plus largement, quid justement des probabilités de survenue de telle ou telle oeuvre dans un nombre-univers? On sait que l'univers, lui, est régi par certaines loi et qu'il y a des probabilité nulles que certaines situations se produisent.
Est-ce que dans les nombres univers il existe aussi des probabilités nulles que certains types d'oeuvre apparaîssent? Qu'est ce qui permettrait de calculer ces probabilités afin de comprendre quels genre d'oeuvres on peut trouver dans le nombre-univers?
Ca renvoie un peu à la notion de "toute oeuvre écrite ou à écrire" au sens sémantique; y a t'il un lien entre la probabilité d'apparition de l'oeuvre dans l'univers et la probabilité qu'elle se retrouve dans le nombre-univers? Si je cherche par exemple une version "ses Misérables" ou tous les personnages sont des girafes, est-ce qu'elle y serait forcément? Ou bien si elle n'y est pas ça signifie que personne ne l'écrira jamais?
- ce qui nous conduit à la complexité de chercher une oeuvre donnée dans l'infini bazar du nombre-univers...
En pratique, ça peut prendre une infinité de temps pour trouver les Misérables version girafes. Donc j'aurais aussi vite fait de l'écrire moi-même. Donc elle y serait forcément. Sauf si je ne parviens pas à l'écrire ! Sauf si quelqu'un prend le relais....
Voila voila, c'est bel et bien le genre de prise de tête qui me parle :D
Je m'arrête là :)
Au plaisir de continuer à vous lire sur le sujet !!
@Caz
Beaucoup de choses dans ton post 😅
Je suis pas expert du sujet mais je dirai que plus un texte est court plus vite on devrait le trouver dans le nombre univers (statistiquement parlant).
Et effectivement, peu importe quel encodage des lettres tu utilises, je pense que ça ne change pas les probabilités d'occurence en soi 😉
Tu pourras trouver dans le nombre univers une infinité des Misérables avec des girafes. A toi de choisir l'histoire qui te plaira parmi cette infinité 😉
@Kobayashi
citation :
Le constat est que plus on connait et moins on trouve d'infini, même dans l'espace.
Albert Einstein n'a-t-il pas dit : "Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue."
Pour la bêtise humaine, les connaissances les plus récentes ne me semblent pas contredire Einstein. 😄
@Caz le premier livre auquel j' avais pensé en lisant le sujet est " la disparition" de Perec , un livre ( que je n'ai pas lu) qui comporte 300 pages sans une fois la lettre " e" , je ne sais pas le nombre de caractères que comporte ce livre mais la probabilite que ce livre apparaisse est encore moins probable que les autres . Il faudrait code correspondant au " e" ne soit pas utilisé pendant un certain temps .
@Caz bienvenue
Pour ta question relative au sens et aux nombre univers, pour moi un "sens" que l'on donne à quelque chose est nécessairement dépendant de celui qui reçois ou interprète l'information initiale. Pour moi le nombre univers n'a pas de sens en lui même, il n'est qu'une suite particulière de chiffres, avec la propriété de contenir en quelque sortes toutes les combinaisons possible au sein de sa base.
C'est nous à sa lecture qui allons par un changement de base ou des encodage de caractère avec les chiffres, en extraire des sous-suite particulière qui aurons sens à nos yeux. Mais le nombre n'a aucune intention, il pourra te faire l'apologie du nazisme, te parler d'animaux préhistorique ou te dire que les extraterrestre existe. Rien de ce qu'il "dit" n'est une réalité, seul nous en attribuons une valeur, un sens et une possible vérité à ce que l'on en extrait.
C'est en cela qu'il est univers, il contient tout ce que l'on peut imaginer tant que c'est encodable dans sa base. Donc éventuellement des écrits d'extraterrestres, à supposer qu'il en existe😉
@timide02. J'entends bien ta proposition d'infini borné ou non borné. Ça a aussi un sens philosophique, mais ça mérite une explication.
Le sujet est intéressant. Qu'est-ce qu'un infini borné?
@Venussmith
citation :
J'entends bien ta proposition d'infini borné ou non borné. Ça a aussi un sens philosophique, mais ça mérite une explication.Le sujet est intéressant. Qu'est-ce qu'un infini borné?
L'infini est un objet mathématique abstrait. Cet objet permet de garder une cohérence logique dans de nombreux domaines des mathématiques , mais il ne correspond peut-être à rien de réel.
Il faudrait (re)lire les travaux d'Henri Poincaré pour creuser en profondeur le sujet. Henri poincaré est un des plus grands mathématiciens français de la fin du 19eme, début du 20eme. Il était mathématicien, mais aussi physicien et philosophe des sciences. il est considéré comme un précurseur majeur (avant Einstein) de la théorie de la relativité restreinte. Il a travaillé sur le domaine de la topologie générale qui est une branche des mathématiques qui traite des questions de limite, de continuité, et de voisinage.
La question de la finitude de l'univers est toujours une question ouverte.
Pour se représenter l'univers les astrophysiciens utilisent un espace mathématique non euclidien (Pour se représenter un espace NON euclidien il faut un peu lutter contre son cerveau). Il 'agit d'un espace courbé:
- Si la courbure de cette espace est positive (on parle d'espace sphérique) alors cet espace est fini
- si la courbure de cet espace est négative (on parle d'espace hyperbolique) la finitude/infinitude de l'espace dépend de la topologie utilisée (mais dans la plus part des cas l'espace est infini).
Pour l'univers, si on néglige les aspects topologie, la courbure de l'univers (et donc le caractère fini/infini) ne dépend plus que de la densité moyenne de matière : selon qu'elle est supérieure ou inférieure à une certaine "valeur critique" de 10^(-29) g/cm^3, la courbure est positive ou négative, et l'espace fini ou infini. Or il existe toujours une grande incertitude sur la densité moyenne de matière. Un certain nombre d'astrophysiciens pensent qu'il existe de grandes quantités de matière cachée !!!
Il y a quelques années déjà (trop vieux aujourd'hui) je m'intéressais aux fonctions mathématiques continues partout et dérivables nulle part. La fonction de Weierstrass est la première fonction de ce type découverte en 1872par Karl Weierstrass (mathématicien allemand de la fin du 19eme) . A l'époque on ne savait pas à quoi pourrait servir ce type de fonctions bizarres.
Aujourd'hui ces fonctions continues partout et dérivables nulle part sont considérées pour étudier
- Le mouvement brownien d'un gaz.
- Les sismogrammes produits par les sismographes
- Les courbes des cours bousiers
IL est amusant de voir ce que disait Henri Poincaré en 1908 de ces fonctions (alors qu'il ne trouvait rien de "bizarre" aux espaces non Euclidien et leurs topologies)
Citation de Henri Poincaré (1908)
citation :
« La logique parfois engendre des monstres. On vit surgir toute une foule de fonctions bizarres qui semblaient s'efforcer de ressembler aussi peu que possible aux honnêtes fonctions qui servent à quelque chose. Plus de continuité, ou bien de la continuité, mais pas de dérivées[...]. Autrefois, quand on inventait une fonction nouvelle, c'était en vue de quelque but pratique ; aujourd'hui, on les invente tout exprès pour mettre en défaut les raisonnements de nos pères, et on n'en tirera jamais que cela. »
@Timide02
Je n'ai pas les compétences pour intervenir mais je trouve ça très interessant et instructif !
J'écoute parfois quelques podcasts mais je pige pas tout. Je me rends compte qu'on manque trop de culture mathématique. Je n'ai pas envie de me remettre aux math mais cette culture là est intéressante. C'est dommage qu'on ne nous la donne pas avant de nous faire ingurgiter les formules. Ça a peut être changé mais moi, je ne l'ai pas reçue.
@o0o.1
De mon point de vue (mais ça n'engage que moi) en France nous avons un enseignement des mathématiques très/trop élitiste.
Nous avons un enseignement fait pour produire des mathématiciens de très très haut niveau, mais pas un enseignement fait pour le plus grand nombre.
NB : Nous sommes le deuxième pays au monde, derrière les USA, pour le nombre de médailles Fields (équivalent du prix Nobel pour les mathématiques), Treize médailles Fields pour les USA, onze pour la France ... mais il y a cinq fois plus d'habitants aux USA
Je crois que nous devrions initier (de manière ludique ) les tout-petits (dés la maternelle) aux mathématiques. Les enfants qui sont en contact avec les mathématiques durant la petite enfance ont plus de facilité à l'école dans cette discipline, mais aussi en lecture, en écriture, etc ...
Je crois enfin qu'il serait utile également d'enseigner l'histoire des mathématiques ... c'est très très instructif
@Timide02 : tu aurais des références de bouquins sur l'histoire des mathématiques ? J'aurais très envie d'en connaître plus. J'avais acheté pour mon fils quelques numéros d'une collection éditée par l'institut Poincaré mais ça me semble trop pointu encore pour moi. Quand je lui ai donné le volume sur le nombre d'or, il a répondu : "réveillons le" et n'a jamais ouvert le bouquin... pffff...
D'accord avec Venussmith sur le point essentiel : c'est juste "l'infini", donc à force de chercher, on trouve n'importe quoi
D'accord avec Caz & Fropop sur le sens que l'on donne aux nombres, et surtout de la probabilité qui réellement fait le lien entre l'objet mathématique et notre intérêt d'humain.
Ce qui me fait penser que les nombres et les lettres peuvent refléter infiniment de choses, mais pourtant pas "tout" : les sensations, les sentiments, les odeurs etc. (à part une description littéraire voire mathématique des phénomènes, ce qui renvoie à la notion de codage/décodage).
Timide02 a bien expliqué la bijection et la comparaison des infinis. Je connaissais via l'expérience de pensée de "l'hôtel" (hôtel de Hilbert sur wikipedia, mais on peut trouver des descriptions plus poussées avec juste "hôtel des infinis").
Les nombres univers m'inspirent, comme souvent, la poésie des mathématiques. Ce n'est pas tant l'infini (présent dans d'autres concepts), ou la possibilité de coder le passé et l'avenir, mais que cela tienne dans un simple nombre, une expression élégante, courte à écrire. Un peu comme le symbole qui est devenu banal, mais est difficile à visualiser.
@o0o.1
Je ne l'ai pas lu, mais juste feuilleté chez un ami : Le beau livre des Maths (Clifford A. Pickover - 2010)
Cela m'avait paru très intéressant. Tu trouveras quelques extraits ici : http://medias.dunod.com/document/9782100546404/Feuilletage.pdf
Sinon cet ami m'avait également recommandé de lire "Le grand roman des maths" de Mickaël Launay
L'auteur présnte ce livre dans la video suivante sur youtube :
voir la vidéo
A propos de l'univers. Ci dessous une petite video (15 minutes) que je trouve très interressante à propos de la géométrie de l'espace temps et donc de la théorie de la relativité. Je pense que le contenu est accessible au plus grand nombre. On peut voir également la contribution de plusieurs mahématiciens (Galillée, Lorentz, Poincaré et Minkowski)
.voir la vidéo
citation :
Sinon cet ami m'avait également recommandé de lire "Le grand roman des maths" de Mickaël Launay
@Timide02 ah oui je te le conseille fortement !! Il est génial et à la portée de tous ! Passionnant 😍 Il explique l'histoire des mathématiques à travers l'Histoire avec un grand H. C'est génial de voir comment tous les concepts que nous utilisons tous les jours ont été pensés. Les nombres négatifs n'ont pas toujours existés. Ça paraît improbable aujourd'hui 😅 D'où vient le zéro ? Pareil, au début il n'existait pas... pourquoi une base 10 pour compter ? Etc, etc ..... je passe des fois un temps infini sur un chapitre car je reviens en arrière pour être sûre d'avoir bien tout compris 😄
@JustMyselfe
Ce matin, je passais à côté de la FNAC de Clermont. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le petit détour pour acheter le bouquin. J'en ai déjà lu la moitié et je confirme ton point de vue : Génial, Passionant.
Je connaissais déjà un ceratin nombre de choses, mais j'en apprends énormément de nouvelles ... (j'ai fait des études scientifques avec beaucoup de Maths. Mes premiers jobs étaient dans des centres de recherches ou je faisais des maths appliquées),
Mickaël Launay est captivant (Le début du livre sur les fresques se trouvant sur les amphores de l'antiquité est stupéfiant)
@o0o.1
Je te le recommande très vivement : 8€60 à la FNAC
@Timide02 : 7€56 sur vinted ! 😉
Je finis celui de Christophe Galfard sur l'Univers, j'arrête de lire apie et j'attaque ! J'en ai pour 4 semaines à trainer dans mon canap, je vais en profiter pour lire.
@Juliette
A ce prix là, je suis prêt à en acheter 2 ou 3 exemplaires pour la bibliothèque de notre Tanganyika café.
Par contre je ne sais pas trop comment est gérée cette bibliothèque pour les entrées et les sorties de livres.
@zozotte ou @paradox le savent peut-être !
Gérée pour les entrées et sorties de livres ? Je ne comprends pas la question @Timide02...
C'est @gilde qui avait mis en place une bibliothèque il me semble non?
Il faudra lui demander !🙂
Et il va falloir qu'on dépoussière surement d'ailleurs !
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