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- Rétrocausalité, où en sommes nous ?
Connaissons nous toutes les informations sur la rétrocausalité ?
Un gouvernement ne l'utiliserait-il pas en cachette (genre "Minority Report" top secret ?)
Un ordinateur quantique ne fonctionne-t-il pas sur le principe de rétrocausalité ???
Salut, non seulement je ne connais pas ces informations mais j´ignorais, jusqu´ici, le concept, qui est ainsi expliqué (Wikipédia):
citation :
La causalité inversée (ou rétrocausalité) est une hypothèse discutée en philosophie, en particulier depuis les années 1950, et en physique (en particulier à l'échelle quantique et avec les spéculations, dans les années 1960 et 70, sur les tachyons, qui se déplaceraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière)1.Il s'agit de disjoindre la causalité du sens ordinaire du temps, et donc d'affirmer la possibilité qu'une cause future ait un effet au passé, ou en d'autres termes de remettre en cause l'axiome selon lequel toute cause précède temporellement son effet. Il s'agit d'un problème proche, mais distinct, des spéculations sur le voyage dans le temps1. La discussion philosophique du problème diffère de sa discussion en physique : le philosophe danois Jan Faye a notamment montré que les arguments à l'encontre de la causalité inversée à l'échelle macroscopique ne valaient pas nécessairement à l'échelle quantique2.
D´ailleurs, étymologiquement, j´ai pensé en lisant le titre de ton sujet, qu´il s´agit des causes dans le passé (rétro....), ce qui m´est très cher et avec quoi je compte dans ma pensée, mais pas du tout, donc je m´arrete là, faute de connaissances dans ce domaine. 🙂
A priori la rétrocausalité n'existe pas.
Et on ne peut pas retourner au delà d'un point à partir duquel on a pas "anticipé"/(déjà crée la rétrocausalité).
Il faut d'abord pratiquer la rétrocausalité pour pouvoir ensuite l'appliquer.
Pas si sur, comme concept, cela me séduit et comme croyante, cela me semble plausible à condition que c´est réalisé avec beaucoup d´amour pour les gens que cela concerne, de plus, cela rejoint mon idée que Dieu n´arretera pas avant que tous ne soient heureux.... (je donne un exemple simple - par principe, pas d´esclaves de nos jours /ok, y a des exceptions, mais ce n´est plus dans la législation etc./). Mais j´aimerais passer le flambeau à quelqu´un qui en a déjà connaissance et pourra te répondre de manière plus substantielle. 🙂
"la possibilité qu'une cause future ait un effet au passé, ou en d'autres termes de remettre en cause l'axiome selon lequel toute cause précède temporellement son effet."
Est-ce que ça revient au même que "qu'un fait futur soit nécessairement précédé d'un fait donné passé - pour le futur, mais futur pour l'observateur-" ?
Indépendamment de ça, je vois au moins 2 exemples où on pourrait évoquer la rétrocausalité:
- les synchronicités.
après je ne sais pas trop ce qu'il faut entendre par "marquant" - dans le sens où l'occurrence de la synchronicité serait sensée être "marquante" provoquer un choc, un changement. le simple fait que l'on remarque l'occurence qualifie-t-elle l'occurrence en tant que synchronicité-, et dans quelle mesure on peut qualifier de synchronicité 2 événements rapprochés qui se font écho (sans pour autant que ça soit littéralement simultané).
- (au moins une partie des) mouvements boursiers, et plus généralement des mouvements dynamiques ( prix, vente, pression etc).
pour schématiser: on est en A. On va en C ( la question ne se pose pas du "si" on va en C. On y va. Peut importe que l'observateur se pose lui la question de "Où va-t-on ?". Compte-tenu de la discrétion de l'évolution de A vers C et des contraintes que le fait d'aller en B venant de A impose, on passera par B.
En pratique, sachant que le fait d'être en A dépend aussi de qu'il y a eu avant A, on peut simplifier en disant que l'on est en A que parce que l'on va en B.
J'avais mis ça en termes mathématiques il y a quelques années, c'était un (des) axiome(s) et théorèmes qui en découlaient, mais évidemment à la base il y avait un axiome.
Je vais prendre un exemple que tout le monde comprendra:
on est à 6.1% d'inflation. Pourquoi? Parce qu'on monte et qu'on vient de 3%? Oui, mais surtout parce qu'on n'est pas venu de "x%" n'importe comment, et que ça implique qu'on va à "y%" ( avec y>6.1). On va à "y" pas tant parce qu'on est à 6.1 maintenant, que parce qu'on était à "z" à un moment, et d'une certaine manière.Et on était à "z" pour pouvoir aller à y.
Non.
La rétrocausalité implique une cause future pour un effet passé. Ensuite il peut y avoir une boucle très "touffue".
Mais il est vrai que le passé peut difficilement savoir ce que le futur va lui envoyer (car il ne connaît pas son futur). Donc c'est le futur qui sait.
Le principe d'incertitude est capital pour une rétrocausalité entremêlée avec le cours du temps.
Au final, une fois l'incertitude disparue c'est le principe de Novikov qui s'impose.
Pour les synchronicités, il s'agit de correspondances temporaires de fréquences différentes.
Pour les mouvements boursiers, c'est du feedback et de l'anticipation. (Mais si l'anticipation disparait, le feedback aussi. La rétrocausalité est plus fataliste, l'anticipation n'en est pas une.)
"une cause future pour un effet passé" autrement dit un événement futur a une influence sur un événement qui lui antérieur.
C'est donc bien du même ordre que "qu'un fait futur soit nécessairement précédé d'un fait donné passé - pour le futur, mais futur pour l'observateur-".
La nécessité tenant dans le fait que le "fait donné passé" n'est tel qui'l est que par l'existence du "fait futur". Il y a bien un effet de cause à effet.
"correspondances temporaires de fréquences différentes." c.a.d ?
Pour les mouvements boursiers, je ne sais pas ce que tu appelles feedback.
Mais il y a bien des cotations qui ont lieu parce que ce ne sont que des étapes ( obligées par le terme - même si momentané -) du chemin qui mène à la zone terminale.
Encore plus vrai quand on a affaire à des mouvements pseudo fractal. Puisque la pattern même impose l'évolution tendancielle. On a quelques liberté sur les évolutions correctives. Mais uniquement sur la nature, ie soit même pattern et même retracement à tous les degrés sur les corrections, au coefficient amplificateur/ réducteur près, soit alternance de retracements - si 61.8% de retracement sur un degré de correction le suivant sera de 38% -.
Je ne vais (et ne sais) évidemment pas le prouver, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une forme de mécanique de la dynamique qui obéit à des règles ( des contraintes) qui ne correspondent pas à ce qu'on peut voir en mécanique plus traditionnelle, en tout cas ça n'apparaît pas de manière transparente. Ce qui fait par exemple qu'il est normalement possible de distinguer un graphique basé sur de vraies données d'un graphique généré de manière aléatoire.
Hello, 🙂
Tu réfléchis en boucle et forcément la causalité va dans les deux sens et donc tes phrases correspondent, mais imagine un simple message "le futur vous salue". Ce fait passé ne va engendrer aucun fait futur.
Ta seconde phrase est une conséquence inévitable de la flèche du temps, pas de la rétrocausalité.
Mais il est vrai qu'on peut entendre la rétrocausalité comme une boucle (puisque la flèche du temps est inévitable).
- "Un fait futur est précédé d'un fait passé." (flèche du temps)
- "Un fait passé est précédé d'un fait futur." (rétrocausalité/inversion de la flèche du temps)
Les synchronicités sont des coincidences. Et cette impression qu'elles arrivent en même temps est due à de nombreuses fréquences d'événements qui se répètent, car nous vivons dans des sociétés de plus en plus cadancées. Quand ces événements de différentes fréquences arrivent pile au même moment, il y a synchronicité.
Feedback entendu comme ordre créant une boucle. Enlève les ordres de la bourse et plus rien n'est anticipé.
En bref, il ne faut pas confondre fatalité avec rétrocausalité. (La rétrocausalité est fatale, mais la fatalité n'est pas forcément rétrocausale.)
Pour résumer, on peut se poser la question si la rétrocausalité implique nécessairement une inversion de la flèche du temps ? (Selon moi, c'est le cas. Du moins, une inversion qui anihile la flèche du temps. Car à dire vrai, présent et futur sont concommitent avec une rétrocausalité.)
La question de la réversibilité de la causalité ne peut pas être envisagée sans comprendre ce qu'est le temps, et là, même les physiciens de top niveau ont des doutes. Ce que je trouve intéressant, c'est la réversibilité de la flèche du temps à l'échelle quantique... alors qu'elle semble n'aller que dans un sens (celui de l'entropie ?) à l'échelle macroscopique, la nôtre.
Sur le sujet, j'avais déjà parlé sur un autre fil de "Now, the Physics of Time" de Richard Muller, qui tente de déterminer à quoi correspond ce "maintenant" perçu de manière subjective par la conscience humaine. Je suggére également une très bonne lecture (et en français celle-là), le livre de Carlo Rovelli "l'Ordre du Temps".
Pour ceux qui aiment apprendre par l'intermédiaire de vidéos, il y a cette (longue) série de la BBC avec Michio Kaku, un physicien qui s'est beaucoup intéressé à la problématique du voyage dans le temps.
voir la vidéo
De même que Hawking, d'ailleurs :
voir la vidéo
salut,
"mais imagine un simple message "le futur vous salue". Ce fait passé ne va engendrer aucun fait futur."
c'est clair, maisil est aussi clair que je n'évoque ou n'envisage pas la rétrocausalité comme quelque chose de systématique, mais comme quelque chose qui peut / pourrait arriver, dans certains cas.
"Ta seconde phrase est une conséquence inévitable de la flèche du temps, pas de la rétrocausalité." laquelle ? 😄
"Mais il est vrai qu'on peut entendre la rétrocausalité comme une boucle (puisque la flèche du temps est inévitable).
- "Un fait futur est précédé d'un fait passé." (flèche du temps)
- "Un fait passé est précédé d'un fait futur." (rétrocausalité/inversion de la flèche du temps)"
ok. cf TENET
"Les synchronicités sont des coincidences."
au sens où Jung les définit, on peut effectivement les voir comme cela.
Si on prend le sens que j'ai explicité plus haut, il y a quand même des cas très troublants, au-delà du côté marquant qu'ils puissent représenter en eux-mêmes.
Ou se pose la question de la réalité d'une simple coïncidence. Et que ce que ça symbolise, signifie ou ce dont c'est l'expression, si ce n'est pas qu'une simple coïncidence. Je vais prendre 2 exemples:
Le premier, survenu il y a quelques jours.
Je prévois de voir un film donné. Puis je regarde une pastille sur un autre film, "Share"( contenant extrait du film et ITW très brèves de la réalisatrice Pippa Bianco et de l'actrice principale), car je voudrais voir 2 films mais ne peut en voir qu1.
La pastille me donne suffisamment envie pour choisir "Share". J'avais très envie de voir l'autre film - pour la petite histoire, c'était 'Un baiser s'il vous plaît" d'Emmanuel Mouret, a priori pas du tout dans le même esprit - laissé de côté mais je me dis que j'aurais peut-être plus l'opportunité de le voir plus tard que le premier.
A un moment du film, lors d'un échange de messages via smartphones vient une expression anglaise que je ne connais absolument pas et jamais rencontrée auparavant: "dim sum".
Plus tard, je choisis de voir un autre film "Jamais entre amis".
Les 2 protagonistes principaux, discutent au sortir d'un pot dans un café avec le meilleur ami du mec. Et là au détour du dialogue, Alison Brie, à moins que ça ne soit Jason Sudeikis, nous sort elle aussi un "dim sum". Sur le moment j'ai peut-être pigé le sens, mais retrouver cette expression jamais vue auparavant, 2 fois en l'espace de quelques heures
Au passage, si quelqu'un peut m'éclairer, comme @Merlin ou @Abderian par exemple, je vous remercie d'avance. J'ai peut-être, sans doute pas bien cherché ensuite, mais je ne connais toujours pas le sens ni doù ça vient. Je suis pas convaincu, que dans le contexte, pas plus que dans l'autre film ça désigne des raviolis japonais à proprement parler, ça pourrait être plutôt de l'argot à connotation /évocation sexuelle ?
Enfin, le générique.
Et dans les remerciements de la réalisatrice, en tête de liste: Pippa Bianco.
Alors je veux bien qu'on me parle de coïncidences ( déjà ça en fait 2 pour le même contexte global) mais là j'ai quand même un peu de mal. Même si j'ai au moins autant de mal à envisager "Quoi?" sinon.
Deuxième exemple il y a quelques temps, toujours sur des flms.
Je viens de voir "Last Night in Soho" quelques jours plus tôt au ciné.
Je peux revoir "The Witch", que j'avais beaucoup aimé (et que j'avais prévu de soir ce jour-là, et pas un autre, depuis au moins 2 semaines sans savoir que je serais allé voir LNIS entre-temps). Sans savoir si l'opportunité me sera redonnée prochainement.
Mais Anya Taylor-Joy y est aussi ( comme dans LNIS) l'interprête principale.
Pour ne pas polluer le souvenir de LNIS en revoyant un film avec A T-J aussi vite, et pour ne pas impacter non plus le revisionnage de "The Wtich", je choisis de laisser tomber ce dernier. Du coup, je regarde "Radioactive".
Sauf que, qui surgit au bout d'un moment dans le film ? Anya Taylor-Joy !
Petit rôle, voire insignifiant, mais tout de même. J'avais pas vu la B.A. avant, pas plus la liste complète du casting, donc absolument aucune idée qu'elle était dedans.
Coïncidence encore ? C'est pas comme si elle avait une filmo de 10 pages.
"Feedback entendu comme ordre créant une boucle. Enlève les ordres de la bourse et plus rien n'est anticipé."
t'es bien obligé d'avoir un ordre.
Mais il y a une différence entre imaginer que pour aller de Marseille à Lille on passe par Lyon et imaginer que pour arriver à Lille on devra nécessairement passer par Annecy en chemin ( et que ça vient du fait qu'on va à Lille).
Et pour la bourse, il ne s'agit pas d'anticipation. La dynamique ou / et la structure impose qu'on aille à C. Mais ça va imposer que l'on aille à B en venant de A. Le C "appelle" un B qui ne vient pas forcément naturellement de soit, voire ne doit pas être visité, si l'on ne va pas en C. Il n'y a pas d'inversion de la flèche du temps, mais une influence du terme du chemin sur la nature du chemin.
@Merlin:
"Ce que je trouve intéressant, c'est la réversibilité de la flèche du temps à l'échelle quantique... alors qu'elle semble n'aller que dans un sens (celui de l'entropie ?) à l'échelle macroscopique, la nôtre."
c'est assez voisin j'ai l'impresion de ce qui se passe dans le contexte de
"C'est étonnant - ou pas ? - d'ailleurs, dans le deuxième lien ce qu'il décrit correspond à peu de choses près à ma façon de voir la dégradation ultime de (l'information) d'un mouvement pseudo-fractal en bourse." ( cf https://www.apie-people.com/forum/loisirs-passions-et-hobbies/sciences-et-techniques/a-y-est-le-telescope-james-webb-va-etre-lance-72175#84080 ).
C'est un mélange de plusieurs choses. Avec au milieu ( façon de parler) une sorte moment suspendu où on passe à la fois de l'échelle macro à l'échelle micro ou inversement, tout en annulant la flèche du temps avant de la recréer en gardant la mémoire de ce qu'il y a eu avant le moment suspendu mais avec une information latente ( et en quelque sorte une énergie) modifiée de façon à ce que l'on ait changé de contexte ( on reproduit le mouvement pré moment suspendu mais l'information étant dégradée modifiée, on sait qu'on est en fait passé à autre chose et que ça précède un mouvement d'une autre nature que la séquence qui a lieu entre le pré-moment suspendu et la suite immédiate post moment suspendu où on reproduit en mode dégradé).
Merci pour les vidéos et la référence à la file. Pas vue encore, j'irai lire.
@Roth les dim sum, c'est de la nourriture chinoise, en général un mélange de beignets frits et d'autres cuits à la vapeur, mais ça peut varier. Manger des dim sum dans un restaurant chinois, c'est le même trip que d'aller manger des tapas à Barcelone...
@Gloomycetol, l'informatique quantique est basée sur l'intriquation quantique, qui exploite des lois de probabilités. En un sens on pourrait dire que cela immobilise le temps, ces phénomènes se déroulant tous en même temps, ou presque. Mais point de rétro-causalité là-dedans.
C'est lié à la notion d'entropie. En gros, plus le temps s'écoule et plus nous perdons de l'énergie. On ne peut pas renverser ce processus dans la physique de ce monde. Dans d'autres peut-être... qui sait ? 😜
@Merlin euh oui, merci pour la correction; chinois pas japonais !!
J'ai revu l'extrait du 2ième film, il y a pas d'allusion particulière ( même si dans le contexte du film ça reste tendancieux de faire allusion à l'appétit de l'autre).
L'échange alors qu'ils sortent d'un restaurant chinois était quelque chose comme:
- I feel hungry again.
- Already? You know, that's dim sum for you.
Donc quand tu connais pas le nom de ces assortiments, pas moyen de comprendre la phrase.
@Roth dans ce contexte, c'est un peu comme quand on va au McDo et qu'on a encore faim après et que l'autre répond "normal, c'est du fast food". Comme les dim sum sont plutôt des en-cas que des repas complets, je verrais ça du style :
- J'ai encore faim
- Déjà ? C'est ça, les dim sum, tu sais...
.
Le passé recomposé via le passé composé permet d'accéder au futur antérieur via l'instant présent.
Et la rétro-causalité part du futur pour se connecter en boucle au futur antérieur via le principe précédent dans l'instant présent.
Les synchronicités confirment alors ce rétro contrôle évolutif.
On peut schématiser en disant que le futur influence le présent et tout autant le passé dans un équilibre créatif sans fin.
Philippe Guillemant a très clairement exposé ce principe quantique essentiel mais il a du mal à s'en convaincre lui-même, car sinon sa recherche se terminerait, ce qui est totalement inconcevable car elle est totalement vitale pour un chercheur passionné...
😇
@Surderien, je ne vois pas dans son CV de travaux sur la mécanique quantique. Admettons la réflexion philosophique, certe créatrice.
Par contre du point de vue physique et sauf à changer le modèle standard qui unifie les forces et leurs effets, dont tous ont été observés, la causalité du temps est irréversible, cf. l'entropie.
Après, on peut imaginer de déterminer toutes les variables initiales et de recalculer plus vite que le temps leurs effets. C'est tout simplement pas réalisable en l'état actuel de nos moyens et de nos connaissances.
En supposant que l'on parvienne à un tel modèle et sa simulation, on aura peut-être le prédiction ad vitam eternam de la météorologie, mais sûrement pas de chose plus particulières telles que les réactions chimiques dans un corps humain pour des milliards de milliards d'êtres vivants.
Alors d'un point de vue entropique, le temps n'est pas irréversible mais disons que les probabilités que la flèche change de sens sont treeeeeeeees faibles.
Mais d'un point de vue quantique le temps n'est pas irréversible.
Il n'y a pas de retrocausalite d'ailleurs. Ni même de causalité tout court.
Une particule subatomique peut très bien changer son "passé" une fois qu'on tente de mesurer quoi que ce soit à son propos.
Il y a même des expériences de manipulation de l'intrication quantique afin de modifier l'état "zéro" à partir de son état "un".
D'ailleurs c'est toi @gloomycetol qui avait lancé un sujet sur ça il me semble, il y a 1an ou 2.
C'est un sujet passionnant qui mêle physique et philosophie.
C'est bien résumé dans l'article ci-dessous :
Causalité et physique quantique
Ou encore ici : L'ordre des événements
@Amar, ok pour "l'incertitude" créé par les états quantiques, pouvant faire espérer une rétrocausalité. En fait, il n'y a pas changement d'état, mais instantiation d'état : il est déterminé par la mesure. Le système ne revient pas à un état antérieur, il parvient à un état fixe.
Après, quand on passe tout ça au niveau macroscopique, toutes les bizarries quantiques sont nivellées par la masse d'atomes en présence. La portée réelle est donc extrèmement faible.
La bataille dans la recherche quantique porte principalement sur deux axes : la correction d'erreur (ou son absence) et le chiffrage quantique, qui repose sur des paires de particules intriquées. C'est très spécifique et dévoué à des applications qui échappent au grand public.
Personne ne travaille sur une boucle temporelle ?
Personne ne sait si on utilise déjà un moyen de se transmettre un message dans le passé ?
Et si oui, depuis quand ???
(Je pense avoir lancé un sujet sur la téléportation qui était permise grâce justement à la rétrocausalité, car elle permet de créer les corrélations nécessaires à la téléportation avant la matérialisation.)
Ah je ne sais pas mais j'ai tendance à suivre le paradoxe de Fermi.
Si les boucles temporelles, ou alors les manipulations du passé existaient, on les aurait déjà vu passer non ?
Non, les boucles rétrocausales informatiques nécessitent d'être crées pour pouvoir y revenir. (C'est comme un point de sauvegarde.)
Cela attend d'être inventé. Donc le jour où on maîtrise ce principe, les résultats risquent d'être surprenants.
@Gloomycetol, il y a des tentatives, mais comme pas mal de proofs of concept quantiques, elle se heurte à l'élimination des bruits de fonds / erreurs.
C'est un problème majeur. Dans les QPU les plus avancés, on estime qu'il faut 1000 fois plus de qbit pour avoir une correction d'erreur efficace. Ca restreint fortement les algorithmes "quantisables".
Et effectivement il n'y a pas de boucles possibles dans les programmes quantiques (pas de "go to")., du moins avec les machines connues ou qui fonctionnent déjà. On ne peut pas non plus faire de copies A = B. C'est très particulier.
Salut. 🙂
@Gloomycetol
citation :
Personne ne sait si on utilise déjà un moyen de se transmettre un message dans le passé ? Et si oui, depuis quand ???
😄
J'émets un petit cas pratique, assez marrant à vrai dire. Peut-être même que je ne suis pas le seul à utiliser ce type de "voyage rétro-temporel", dans mon travail sur ordi. (et désolé par avance, je n'ai pas le talent de Gael pour mettre une kholle en formulations mathématiques, il va falloir donc se contenter de simples mots.)
Donc, je prends ce simple exemple développé ci-dessous, mais en premier, je me dis que que ça pourrais tout à fait s'appliquer à autre chose que les arts graphiques numériques. Car, vraisemblablement, tout ce qui est programme n'a pas besoin d'être de l'image pour fonctionner en ayant du sens tel que exposé.
Développement:
Ainsi donc, même si je suis un dessinateur de papier avant tout, une fois passé complètement dans la partie dessin/retouche par informatique, il m'arrive de faire ce que j'appelle intimement des "Ushiro" [roulade arrière*], terme totalement impropre je vous l'accorde par abus de sens esthétique, mais bien pratique pour y donner un nom.
- Je suis donc en train de maquetter une parcelle de dessin à l'aide d'un programme.
- Prenons l'exemple où je nécessite de générer un effet de twist sur l'image (que ce soit du vectoriel ou de matriciel, n'y change rien. A ne pas prendre en compte la nature numérique même du dessin)
- Je vais cependant me servir - en toute conscience - d'une rétro-action qui va me permettre d'adjoindre un effet dans le futur afin de générer une conjugaison. C'est même quelque chose que j'ai souvent l'habitude de faire, car dans ma tête, j'ai parfois deux à trois étapes d'avance sur mon dessin retouché/modifié/créé par ordinateur.
- Mise en pratique: Je sélectionne donc une zone, j'applique un effet de twist [qu'importe l'effet d'ailleurs, ça pourrait être autre chose]. Je re-sélectionne mon ensemble, une fois twisté. Je le copie [Ctrl+C]. Je l'efface avec la touche suppr (ou bien une fonction Undo selon le logiciel), Je sauvegarde. J'applique ensuite un autre effet sur la même sélection. Une fois produit, je colle mon effet premier (le fameux twist) [Ctrl+V], et je fusionne les deux effets en écrasant une image l'une dans l'autre, (comme je superposerai métaphoriquement deux feuilles A4 ayant chacune un motif tout à fait différent et en décidant - car la physique me le permettrait - que ces feuilles deviennent une et indivisible. Puis enfin, je sauvegarde une dernière fois.
- Ok, vous allez me dire: C'est bien Hiné! C'est apparemment de la maîtrise technique liée probablement, à une habitude certaine à le faire. Tu sais donc projeter ce que tu entreprends. 👍"
- Oui, mais, par expérience, je sais que cela ne produit pas in fine le même résultat que si j'accomplis deux effets séparés sur deux documents semble-t-il identiques, avec chacun sa sauvegarde et qu'ensuite je charge l'un dans l'autre pour fusionner enfin les éléments. (twist inverse, blur, boite de déformation etc...) Bien souvent, entre deux, il va manquer une sélection ou une dé-sélection qui ne prendra pas tous les mêmes pixels, les mêmes surfaces, ou les mêmes vectis. Et pour peu que je rajoute inconsciemment un mini effet, entre deux, sur l'un des deux documents, alors là je m'éloigne encore un peu plus...
- Pour arriver véritablement au même résultat, il faudrait donc que je le fasse au moins une première fois, de la première manière expliquée, que je ne sauvegarde ensuite rien, et que je refasse le même travail immédiatement selon la seconde méthode pour tenter de refaire - intégralement de mémoire - le visuel recherché. Et donc, il faudrait au moins que mon esprit soit nourri d'un premier résultat expérimental pour finalement être en mesure de reproduire, dans un second temps, la tache demandée au logiciel, sur la base du souvenir du premier jet non sauvegardé. Je serais donc influencé par les causes d'une production entérinée.
Avis à vos esprits tous éclairés: Qu'est-ce alors? De la rétro-correction? de la rétro-causalité comme exprimé sur le dit-sujet de ce topic? De l'anticipation? De la rétro-anticipation (est-même possible, lol)? De la fausse anticipation? Ou juste même un caca nerveux, car j'ai finalement rien compris à ce qui se passe dans ma tête et dans mon logiciel?...
Bref, ça fait bientôt 20 ans que j'utilise cette aptitude plusieurs fois par mois, sans calculer par avance quand j'en aurait besoin, et eu égard aussi à l'époque où les logiciels graphiques ne permettaient pas de disposer des outils de calques comme à présent. Je me suis très bien fait à cette méthode intimes des "Ushiros", mais finalement, est-ce-que je ne pré-influence pas mon travail en accomplissant des bonds techniques "en arrière" pour provoquer une redondance technique?
Et quelqu'un va me dire, "Hey, tu connais la technique des masques? C'est quoi à ton avis? 😄
En tous les cas, la rétro-causalité, si ça ne concerne pas ce que j'ai exposé là (et que j'espère que vous avez tous / toutes compris sans être nécessairement graphiste) est quand-même un sujet très intéressant. 😉
*Aïkido
Ushiro ukemi (roulade arrière)
Mae ukemi (roulade avant)
Ici, un ushiro ukemi
A plus tard.
Hiné.
@Hinenao, je trouve ta technique marrante, cela ne m'est jamais venu à l'idée. J'ai déjà fait des oeuvres génératives par recombinaisons, mais toujours en sauvegardant les intermédiaires, plutôt sous forme de calques. Ca permet d'en avoir plusieurs, autant que l'on veut, d'annuler et de commencer.
Du point de vue informatique, je vois cela comme un registre, même si techniquement le copié/collé utilise un buffer.
Du point de vue quantique, c'est deux branches (ou fils), avec des relations (opérateurs) entre les deux. Il n'y a pas de 'rétro'. C'est plutôt soit une temporisation, soit une recombinaison. Après la difficulté est de savoir ce que l'on veut faire avec les quanta... pour trouver le bon parcours (opérateurs sur et entre les fils).
Mais comment vous expliquez qu'on puisse corréler un lien dans le passé avant de l'avoir lié dans le futur (calculer une action avant que cette action n'aie été réalisée) ? Ce n'est pas une inversion de la flèche du temps ?
.
La conception même d'un changement, d'une remodélisation sur l'échelle du temps va faire intervenir des modifications cognitives en feed back chez l'opérateur qui vont alors modifier son propre fonctionnement cognitif de par l'évolution de son système cognitif...
Cela ouvre la porte aux erreurs d'interprétations et un mélange "remodélisation de mémoire" et aux "faux souvenirs".
Partir en franc tireur dans le quantique est excitant mais on peut s'y perdre (et se retrouver avec une étiquette de délirant ou de sckizo)
D'où la nécessité de travailler en équipe scientifique suffisamment large d'esprit mais pas trop...
On risque toujours de trop rester attaché au réel et de bloquer sa progression. Il est ainsi compliqué d'explorer " l'au-delà " du référentiel codifié normatif sans passer pour un quantico-pété...
Trop de connaissances fait peur...
Donc ne pas trop en parler mais le vivre...
😇
@Gloomycetol, c'est un peu plus compliqué que cela. J'insiste déjà sur un point : les phénomènes quantiques (infiniment petit 1 nm, 1 ns), ne se transposent pas au niveau macroscopique (mm et plus, ms et plus). C'est un point très important qui évite la plus part des discussions sur la rétrocausalité et ses hypothétiques implications, tels que voyage dans le temps, etc.
Concrètement, la rétrocausalité vient d'un ajout dans le modèle, des temps négatifs, signifiant que -t permet de "revenir" en arrière.
Le constat a été fait que dans certains systèmes, on aurait besoin de -t pour simplifier le système et parvenir à un résultat.
Cependant, cela reste une hypothèse dans le modèle de calcul qui simule ce système. Il n'y a pas d'horloge qui recule ou ce genre de chose.
Pire, l'ajout de -t provoque l'apparition d'autres problèmes à résoudre, potentiellement encore plus complexes.
Il y a eu toute une mythologie autour de la rétro-causalité, dans la veine de l'âge d'or de la science-fiction aux USA.
On peut aborder la question différemment.
Supposons que la rétro causalité existe. Alors elle existe depuis la formation du big-bang. Il en découle que notre monde s'est formé et a évolué avec ce phénomène pour donner le monde que l'on connait. Même si nous découvrions une telle loi physique, il nous faudra alors comprendre pourquoi nos observations et nos modèles jsuqu'alors n'ont pas besoin de la rétro-causalité. En particulier, nous n'avons pas de phénomène astronomique ou d'application qui nécessite cette loi.
En première approche, on peut prévoir que ce serait une curiosité de la physique, un peu comme le boson de Higgs. C'est utile pour la communauté scientifique, mais il y a zéro application du phénomène, en dehors de la physique fondamentale.
.
Si on remonte avant le big bang, c'est là la clef.
Certains considèrent que les trous noirs ont échappé au big bang, et la conscience universelle aussi,
La plupart des scientifiques restent bloqués sur ce big bang qui les met en bug mental, incapables alors d'explorer l'infini de leur infinitude...
Dejà présente antérieurement...
Tant pis.
🙄
@Surderien, ahah, on en revient à l'infini et aux questions big bang et trous noirs, cf. le fil que j'avais lancé sur "l'infini existe-t-il ?" Là on bute sur un os, on n'a pas d'expérience pour tester les hypothèses...
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L'infini est sans fin...
Et on s'épuiserait, à chercher à le démontrer...
Ce mystère est le moteur vital de l'homo infinitus porté dans son infinitude...
L'infini m'a donné la chance d'être un experienceur bercé dans de multiples synchronicités. Mais d'expérience, cela m'a forgé à n'en parler qu'au minimum tout en en vivant au maximum.
Quelques collègues vivent avec cette même chance et avec cette même expérience à protéger ce mystère...
De l'infini des possibles...
C'est une histoire sans fin...
🤔
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La retrocausalité selon Philippe Guillemant permet de retrouver l'harmonie de l'infini et de la réagencer encore et encore, tout en se ré agençant soi-même, et ensemble à l'infini...
Et être happies, et amis à l'infini...
Quitte à être happé par sa propre peur, qui est le moteur de tout çà et de cette happy end...
et qui n'a plus aucune raison d'être, finalement...
😍 😍 😍
Bonjour. Sujet très intéressant. J'ai lu la plpart des billets de ce post. Mais pas dans le détail.
Un moyen d'en savoir datantage sur la rétrocausalité résiderait en l'étude des symétries des équations d'évolution permettant de décrire un tel phénomène, et de voir pour commencer si les équations de la théorie quantique des champs par exemple (l'intégrale de chemin me semble un cadre appropriée) vérifient de telles symétries, à défaut s'il existe une théorie lagrangienne de champs capable de supporter une telle symétrie - s'il en existe une.
Je tiens à préciser que je ne me base absolument sur rien en disant cela - ce n'est qu'au feeling que j'appréhende le problème. Si ça se trouve, je fais erreur. Si ça se trouve, il existe déjà des développements dans ce sens. A creuser, donc.
Cordialement,
@Gael, sisi, on trouve ça dans la théorie des champs relativites quantiques et QED (électrodynamique quantique), par exemple ici ou là.
Personnellement, je trouvais les Russes très à jour en 2001 en terme de relativité (qui permet un antitéléphone), de lutte électromagnétique et d'antitéléphone tachyonique (qui est faux).
Et leur technologie n'a pas évolué depuis.
Un laboratoire secret post-soviétique dissimulé quelque part dans le monde ?
"Tenet" = fuite de la CIA ?
@Gloomycetol, hum, je dirais plutôt du marketing pseudo-scientifique et vraiment politique, comme l'on été les joueurs d'échecs et les artistes pendant la guerre froide...
@Kobayashi
Je pense que les Occidentaux (et ses services secrets) sont à la ramasse (et complètement enfumés par une propagande russe qui a l'aide du futur). Et que nan, nan, c'est possible !
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