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Bonjour, je suis à la recherche d'une compagne de vie, de rires et de larmes (pour les larmes, faudra m'apprendre, j'ai une insuffisance lacrymale depuis que j'ai voulu ressembler à Joss Randall, tout petit. Mais j'ai entrepris des travaux importants de réaménagement des bassins versants (sensibilisation, désobstructions, etc). Au fait, que pensez-vous des parenthèses qui deviennent plus longue que la phrase de départ ? ).
Spirituel, en recherche depuis longtemps sur les sens et contresens de la vie, mais plus que le sens, je recherche la direction. Mon mentor est actuellement le Christ, mais aussi Marie, parité oblige.
Harg, je viens de perdre la moitié agnostique et/ou athée de mon hypothétique auditoire.... "Non, mesdames, ne partez pas..." La décomposition de son visage traduisait nettement le fait que son seul intérêt dans la vie n'était pas la spiritualité et que sa dé Jossrandallisation était effective. Il tomba à genoux devant l'espace désertique laissé par son auditoire féminin fantôme (ou fantomette selon les traductions) , le scénariste étant un classique, un vieux papier voltigea un moment dans l'air en suspension. Il eut cet air un peu triste des tapisseries vintage déchirée, sa tête d'abord pendante, (mais pas sa langue (de cocker) - précision dans le script), se releva doucement en un effort pitoyable, une douceur transparue alors dans son regard. La vieille complice de ses défaites, compassion inouïe, surgit à point nommé pour accompagner un élan vers le ciel et des perspectives lointaines où tout le sens de sa vie ne se réduisait pas à cet instant tragique.
Là, normalement, l'héroïne entre en scène...
Mais la pellicule est soudain voilée, la silhouette est floue, le casting maladroit et imprécis...
Aidez-moi, s'il vous plait. Entrez en scène, on improvisera. On peut réécrire pas mal de choses surement.
Franchement, la page n'est pas vierge, elle est un peu froissée, notre monde et cabossé, mais il doit y avoir une traverse, un biais d'écriture, peut-être une licence poétique qui de pliures en averses, saura redéfinir ce qui de nous deux fera, un amour à ne pas fuir.
Salut. 🙂
Pas "celle" que tu attendais, j'en suis d'avance sûr"e". Mais d'autres viendront.
citation :
Au fait, que pensez-vous des parenthèses qui deviennent plus longue que la phrase de départ ?
Ce que j'en pense, personnellement... 🤔 (Mais faut-il que j'en pense quelque chose ou bien, puis-je juste introduire la modeste idée que penser à penser d'en penser quelque chose mérite en soi une parenthèse? Ou alors ça serait-il plus simple éventuellement de dire que finalement, ostensiblement, parallèlement, plausiblement, intrinsèquement peut-être même, et sincèrement, - écrit là tuot de suiet à toute viteess, avec dse mots qui se défornemt et sans y réchéflir - que cela soit en soit un trait qui va de soi à qui soit, passe le test de QI, ou bien soit ne le passe pas, mais de soi, est assez marqué naturellement par sa pensée en arborescence en son esprit pour finalement avoir besoin de placer là ou pas, quelque parenthèse longue que ce soit... Ouaip, je crois que je vais donc plutôt dire un truc comme ça. 🤔)
... Donc, bah oui, les longues parenthèses, l'ami, c'est cool. 😄
citation :
Harg, je viens de perdre la moitié agnostique et/ou athée de mon hypothétique auditoire...
Pas même! Détrompe toi. Car on peut être authentiquement fâché contre dieu - tout comme moi - et ne pas être du tout contre ceux/celles qui l'aiment et l'adorent, bien au contraire. Après tout, n'aurait-on pas le droit de croire déjà simplement en l'humain?
citation :
Aidez-moi, s'il vous plait. Entrez en scène, on improvisera. On peut réécrire pas mal de choses surement.
Un fan de stand-up! Perso, faut pas m'en vendre autant pour me voir déjà monter sur scène et improviser tout aussi... 'llons-y!
citation :
Franchement, la page n'est pas vierge, elle est un peu froissée, notre monde et cabossé, mais il doit y avoir une traverse, un biais d'écriture, peut-être une licence poétique qui de pliures en averses, saura redéfinir ce qui de nous deux fera, un amour à ne pas fuir.
En tous les cas, ta license prosodique est belle. Bienvenue à toi, poête. 😉
Hiné.
Merci, c'est gentil. C'est en même temps agréable et déconcertant d'être soudains entouré d'autant de savants des mots et d'instinctifs rebonds. Mais il y a du coeur aussi et ça réchauffe. Oui, j'ai boudé Dieu longtemps tout en respectant et même parfois jalousant des personnes "croyantes". Je comprends trés bien en fait et mon scénario était un peu provocateur sans intention, par facilité simplement.
Petite expérience du moment : j'ai cru avoir à faire à une femme, à cause de la "photo de profil", de l'ambiguité de l'intro et de mes préférences. J'ai commencé à répondre, suis allé voir le profil... et là...Bah vous savez...Une certaine émulsion est retombée. Le Christ (le mien en tous les cas) voyait en chacun une âme et aimait sans autre considération et m'appelle à le vivre. Un petit passage de la navette de la réalité crue de mes conditionnements dans la trame de mon existence et de mes éspérances. 😉
Bonne journée à vous Hiné et d'autres qui nous liraient.
Sincérement,
Denis
Bienvenue à toi héros de ta vie !
Comme le dis Hiné, d'autres plus féminines y entreront certainement.
Longue vie ici !
Salut. 🙂
Mes dernières 48 heures ont été très occupées. Cependant, j'eus suivi sans problème, évidemment, la dernière intervention de ce fil de présentation. 😉
citation :
Oui, j'ai boudé Dieu longtemps tout en respectant et même parfois jalousant des personnes "croyantes".
Merci pour ce partage. 😉 Alors, en simple échange d'expérience de vie réciproque: Perso, il y a vingt et quelques années, j'aurais sans doute pu devenir croyant. C'est même passé à "ça" (fait-il dans l'air avec ses doigts pour tenter de mimer un fin espace entre le pouce et l'index) que je m'engage avec confiance sur le même chemin qu'une autre personne inspirante - emplie, elle, de sincère croyance - m'avait montré, durant sa courte existence. C'est à dire, croire pour croire, mais pas croire pour l'Eglise.
Du coup, aujourd'hui dépositaire des reliquats de sa foi et du souvenir vivant de ce qui persiste d'elle (car je peux comprendre moi aussi tout le processus intime et profond qui existe dans la révélation de la Foi véritable), cela a toutefois plutôt produit in fine l'effet inverse et, à présent, dans mon cheminement intime je vois bien davantage dieu comme une grosse nuisance que comme une source d'amour et d'harmonie.
Bref, je ne sais pas... Je vis comme ça dans cet entre-deux où j'ai réussi à produire mes propres codes et mon propre équilibre, en allant notamment toujours de l'avant. Mais un jour - le dernier, fatalement! 😅 -, si j'ai à monter là-haut, dieu va devoir très probablement me fournir des p*tains d'explications sérieuses sur les raisons de ses quelques chemins supposément impénétrables qui ontmalgré touttraversé ma vie de façon brutale et négative, comme un chien se précipitant follement sur une nationale 7 chargée, au moment d'une forte transhumance. Et donc oui, je risque d'y être trop peu content de le voir, voire même carrément en colère 😡 d'avoir dû peut-être passer toute une existence sans réponse au sujet d'une personne de mon entourage qui a été "sacrifiée" pour rien... Absolument rien! 😭
Bref, à titre individuel, peu m'importe mon sort final, en vérité. Enfer, purgatoire, paradis ou même désert blanc, je m'en tape. (et quelque soit la forme de la suite, de toutes les façons, je prends! 🤘 Car, même incroyant, je ne rêve pourtant pas de néant, non non.) Mais, dans quelque forme d'après que ce soit, j'aimerais bien toutefois LES réponses sur qui d'autre que moi n'a pas eu le droit légitime à la vie. Et de ça, ça fait plus de vingt ans que je n'en démords toujours pas...
Bref, voilà pourquoi je ne suis pas béat devant toutes les évocations déiques ou christiques.
citation :
Petite expérience du moment : j'ai cru avoir à faire à une femme, à cause de la "photo de profil", de l'ambiguité de l'intro et de mes préférences.
(En supposant que tu évoques bien là mon pseudo) Pourtant, le "celle" était entre guillemets et le "e" de "sure" était sciemment détaché. 😄 Pour genrer le plus possible comme il faut. 😉
citation :
J'ai commencé à répondre, suis allé voir le profil... et là...Bah vous savez...Une certaine émulsion est retombée.
(...Toujours supposément en pensant que tu parles de moi) Et si, arrivé au bout de la rédaction de ton message, tu m'avais malgré tout posté l'ensemble de tes mots? A ton avis, que ce serait-il passé?
... Bah, il se serait passé ce qui est déjà arrivé au moins deux ou trois fois en messagerie, sur Apie, c'est à dire la réception d'un propos qui aurait été assurément à côté de la plaque, vis-à-vis de la "cible", mais qui n'aurait été aucunement moqué.
Et ouais, déjà en premier, c'est des choses qui peuvent arriver! Car, quand on s'affiche féminin en image, et qu'en plus on cumule avec un pseudo* qui l'est tout autant, rien de bien d'étonnant sur un quasi Meetic de haut-potentiels de recevoir des messages invitant clairement à une rencontre. Et auquel cas, on ne peut et on ne doit pas se vexer.
Et deuxièmement, malgré tous les égarement possibles, rien n'empêche que ça soit touchant, finalement. Touchant dans le sens où l'autre peut se livrer à soi dans ce premier contact, s'ouvrir spontanément aussi sur ses intentions et pouvoir aller jusqu'à raconter même un peu de son parcours pour donner envie, créer la réciproque et ensuite, pourquoi pas, chercher à motiver une réponse. Bref, les deux trois fois où ça m'est concrètement arrivé ici, jamais je n'ai pris de haut ce qui m'a été pareillement partagé dans l'intimité de la messagerie, et jamais conséquemment je ne me suis gaussé des élans du coeur de celui qui aurait pu m'envisager comme une "elle". Bien au contraire.
* Après reste à comprendre un truc subtil. Mais pourquoi se pseudonimiser au féminin quand on est un homme? 🤔 Et clairement hétéro, de plus! Cela ne serait-il pas paradoxal?... Trompeur? 🤔 Bah, ça ne l'est pas quand on sait que hinenao est un motif précis de tatouage et également un mot marquisien de langue courante (qui, dans les deux cas, veut tout simplement dire "Mon amour, ma femme, mon petit amour, ma petite femme" [Rha! 😅 Le nombre de fois où je l'ai déjà dit sur ce forum! C'est fou. 😄], le tout exprimé d'ailleurs dans le sens moral d'un vrai sentiment de bienveillance profond envers l'être aimé). Mais, il s'avère que c'est aussi un prénom féminin encore couramment porté, même si tombant un peu en désuétude, depuis les années 2000.
Bref, partant du mot ordinaire, j'ai migré ensuite vers le prénom, et j'y ai donné par là-même un visage tout simplement, à l'ocasion du renouvellement de mon avatar. Ainsi, en conséquence, je porte tout simplement l'avatar d'Hinenao (allégorie féminine hors de moi, même si dessinée complètement de ma main, et assumée) tout comme les timbres de nos lettres ordinaires portent le visage de Marianne. Et pourtant, pratiquement chacun et chacune sait que, en collant le dit-timbre sur l'enveloppe, la postière n'a pas forcément vocation à se prénommer Marianne, et ce n'est pas non plus une supposée Marianne qui est à l'origine de la création de la Poste française. ^^ Bref, historiquement et culturellement le symbole républicain est passé au format timbre, et à présent, notre première pensée lorsqu'on s'évoque mentalement à soi-même la Poste française sur le coin en haut à droite d'une lettre, c'est pourtant souvent un portrait de femme...
(et peut-être qu'ainsi, avec cette menue explication, il y en a qui vont comprendre peut-être mieux à présent pourquoi je signe Hiné, et non pas Hinenao. Ou alors, très très rarement des fois. Car Hiné, c'est moi. Et Hinenao, c'est elle. Ma chère allégorie personnelle du "petit amour précieux".)
Bonne journée, @Ergonio. 🙂
A plus tard.
Hiné.
Bonsoir Hiné, En fait, je n'ai rien effacé de mon message en réalisant la supercherie ou plutôt que de super chérie il n'y avait pas. Supercherie non-intentionnelle, je l'ai bien compris. C'est Dieu qui m'a joué un tour, encore... 😉
De mon point de vue, ce qui se passe sur terre est injuste, frustrant, à cours ou moyen terme, désespérant, déshumanisant, je n'ai trouvé la paix qu'en allant à la rencontre de Dieu. L'alcool, ça l'a fait la première fois, le shit, ça l'a fait un certain temps, mais les deux étaient de vaines tentatives de contournement et ce n'est pas la raison, mais mon corps qui m'a sorti de là parce qu'à un moment il a dit non, plutôt gentiment, sans cancer ni autre violence, juste NON. Le succès dans certains domaines (y compris amoureux) a aussi un temps masqué mes souffrances plus primales.
Dieu a été comme un pari, et je ne dirais pas que ma vie est devenue idéale, plutôt que comme un spéléo égaré, j'ai rampé jusqu'à ressentir un courant d'air, et qu'en creusant là, j'ai fini par voir un peu de lumière. Rien que d'entre-apercevoir la lumière valait le coup et si au bout de ma veine, il n'y avait ni or ni dehors (Je citerais là (c'est l'occasion ou jamais) Spip dans "Des haricots partout" : "Tout ce qui brille n'est pas dehors")...
En l'écrivant je réalise que j'ai finalement un peu de foi parce que ce "si" ne fait plus vraiment le poids : Je suis issu de l'amour, pas de la guerre, je suis issu de l'amour et j'y retournerai un jour. Il y a un autre fil à ma vie que celui de mes pérégrinations terrestres, ses malheurs, ses injustices, ses victoires et ses gloires, ses douceurs relatives et ses tendresses, un fil juste et aimant que je perds parfois mais lui ne me perd pas, chaque fois que je reviens à lui, il est là. Et mon cerveau peut jouer à dire que rien ne me prouve que je me cours pas après seul en mordant la queue de mes illusions, "mon âme sait que je ne suis pas seul, que je suis aimé et que je peux avoir une perspective plus large" (La formule n'est pas de moi). Hm, ça fait du bien de l'écrire, je l'oublie trop souvent. Mais je ne me dirais pas plus heureux qu'un autre ni même plus juste ou aimant, de mon point de vue chacun fait la même chose essentielle que moi, quel que soient ses moyens, la conscience qu'il en a et ce qui se passe à la surface de sa vie.
La souffrance et la colère font parties de la vie de toute évidence, mais elles appellent aussi à l'amour, je l'ai parfois ressenti profondément. Je veux dire que parfois (en un seul mot comme en deux), en creusant dans leur direction, au lieu de m'enfoncer, j'ai entraperçu la lumière.
Après avoir été un pari, Dieu a été un postulat : Dieu est amour, il est bienfaisant, je suis un fils bien aimé pour lui et l'expérience a apporté "en mon fore intérieur"*, des preuves non reproductives (ou ibles ?) que le postulat était bon. Mais je ne dirais même pas à quelqu'un "essaies, tu verras bien". Peut-être un jour si ma foi a grandi, mais pour le moment elle me pousserait plutôt à l'humilité.
Bonne soirée, frère Hiné, c'est mieux que Pére.... qui renverrait à la question du genre, mais il semblerait que les deux sexes en ont un. Pure digression calambouresque, rien d'offensant j'espère bien.
*Terme qui fait partie du code pénal et qui permet théoriquement de légitimement défendre un acte sans être en mesure d'en donner les raisons. Si j'ai bien compris.
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