Bonjour,
Puisque je viens de m'inscrire et que c'est l'usage, je me présente.
LeBulluc, mi zèbre, mi phoenix.
Ecorché par plusieurs vies qui m'ont appris ce qui est important. J'essaie depuis d'en rester là.
Photographe du spleen.
Inadapté à un environnement futile et dénué de sens qui me consterne et m'use, j'espère trouver ici une altérité saine et profonde, une émulation intellectuelle revitalisante et le partage de moments simples, justes, et vrais avec d'autres gens rayés et curieux de plein de choses, comme moi !
Bienvenue @LeBulluc,et je souhaite la même chose que toi, que tu te sentes à l'aise ici.
N'hésite pas à participer,et au plaisir de te découvrir ici
Merci @zozotte ! Je découvre le site ; j'ai encore un peu de mal à trouver mes marques et prendre des repères, mais le fait est que si je trouve un sujet sur lequel j'estime pouvoir faire avancer le questionnement, je n'hésiterai pas !
hello. Du fond de mon lit de malade, je te souhaite la bienvenue. 🙂
Pour aujoud hui, ca sera tout. Mais ne t inquiete pas. D habitude je suis bien plus bavard 😋 ... et surtout, deconneur. 😜
a plus tard
hine.
Salut ! Je ne suis pas ici depuis très longtemps et j'ai eu un moment de doute au début mais là je suis sûr que tu es au bon endroit pour trouver ce que tu cherches. Bienvenu!
"Les gens se sentent seuls parce qu'ils bâtissent des murs plutôt que des ponts." Kathleen Norris
Bonjour @leberger, et merci !
Merci pour cet accueil. Merci pour cette citation tout à fait pertinente, que je ne connaissais pas et que j'ajoute à ma "collection" !
Solitaire, je le suis. Je le sais. C'est quelque-chose dont je sais avoir profondément besoin et que j'ai depuis longtemps apprivoisé.
Du moins avant de réaliser que d'une solitude tantôt assumée, tantôt subie, j'avais incidieusement sombré depuis des années dans un réel isolement. Isolement qui est très différent de la seule solitude et dont la souffrance (conjuguée aux autres) est terriblement plus pernicieuse profonde et déleterre.
"La solitude, c'est être seul ; l'isolement, c'est se trouver seul au monde quand on est seul." Diane de BEAUSARCQ
Salut. 🙂
Salut, je la fais courte [pour une fois 😋] parce que pas encore suffisamment en forme... et ayant justement vécu à la fois sotilude subie (longue convalescence suite à accident avec très mauvais relationnel environnant) et voulue (parce que j'avais décidé de prendre la tengante), bah je confirme bien le dicton ci-dessous. 👍
citation :
"La solitude, c'est être seul ; l'isolement, c'est se trouver seul au monde quand on est seul."
Et bref, la sagacité du grand Sage du haut de la montagne (comme dans les fables chinoises 😄) ne serait-elle pas, finalement, de trouver un juste milieu entre ces deux états de la solitude, justement?
Hiné.
---
PS: Houlàlà, on voit que je ne suis clairement pas en forme. D'habitude, je n'écris pas autant comme un cochon.
Mais bon, je laisse quand-même les choses en l'état.
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Et rePS
citation :
Merci @-Hinenao, et bon rétablissement à vous !
T'inquiète, tu peux dire "tu". 🙂
"Je nous souhaite d'aimer.
Je nous souhaite de croire
que le monde peut être transformé,
c'est à dire plus juste et plus fraternel."
Jean Ristat
Moi j'y crois @leberger,et je suis content que tu sois aussi à l'aise ici du coup.🙂
Merci @sweetdream !
@Hinenao, sur le fond, on est d'accord. Juste milieu ou barycentre, selon les cas et le poids des élement en présence, la clé demeure la gestion de l'équilibre. Mais la clé n'est pas le moyen et plus les paramètres sont nombreux et/ou pesants parce qu'on les a consciemment ou non, occulté, plus l'équilibre est difficile à retrouver quand on trébuche.
@leberger, c'est à réfléchir, mais si je suis très respectueux des croyance et autres espoirs, chez les autres, un petit excès de rationnalité dans un esprit ouvert, mais d'obédiance plutôt scientifique, avant de croire ou ne pas croire, je pèse mes raisons de croire ou ne pas croire. Et j'avoue que pour transformer LE monde, j'ai du mal à croire en un espoir ; pour transformer MON monde, j'ai des pistes, j'y travaille, mais pour le coup, la chose ne dépend pas que de moi.
Mais votre citation m'aura rappelé une prière qui malgré son caractère religieux (disons qu'ici chacun remplacera "mon Dieu" par ce ou qui il veut) me semble porter une dimension universelle et juste :
"Mon Dieu, accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer,
La sérénité d'accepter celles que je ne peux changer
Et la sagesse d'en connaître la différence
Mais, mon Dieu, accordez-moi le courage de ne pas renier ce que je crois être bien, même si je pense que c'est sans espoir."
citation :
pour transformer MON monde, j'ai des pistes, j'y travaille, mais pour le coup, la chose ne dépend pas que de moi.
Et peut être que,au final,si?
Oui @zozotte ! Et ce n'est pas une question de croyance. Très simplement, l'espoir fait vivre. Mais on peut le voir d'une façon péjorative. Ce n'est plus mon cas, ce pourquoi j'emploie volontiers cette expression, et je te prie de me croire @LeBulluc . (Avec humour bien sûr)
Ce n'est ni l'espoir ni la croyance qui fait vivre au final.
Vivre fait vivre.
La croyance aide, l'espoir aussi.
Le final n'appartient qu'à nous.
J'ai beaucoup écrit sur ce forum, j'en ai presque fait le tour,me reste deux trois choses.
Croyez, espérez oui,pour vivre au final.
@zozotte "et peut-être qu'au final, si!" Vous marquez un point ! J'en mérite un demi quand-même parce que même si bien que le sachant, je ne m'étais pas formulé la chose avec autant de simplicité et de pertinence. Mais tout est dans le "peut-être". Les rares, meilleures et donc plus précieuses rencontres que j'ai faites ont toujours été le fruit du hasard. Hasard auquel je n'ai jamais cru. C'est exactement comme pour ma pratique de la photo. Il est des jours où je suis en mesure de "voir" mais où il n'y a rien à voir (trop de boulot, pas de sortie, ou alors dans des endroits que je connais trop) et de longs moments où je ne suis pas capable de voir et où je rate sans doute des tas d'images, faute de savoir les recevoir. Il faut savoir que des photos, j'en fais beaucoup, mais n'en garde que très peu.
Pour les rencontres (parce que c'est de ça dont il est question), je pense avoir une meilleure capacité à "voir" que pour la photo. Mais infiniment moins d'occasion d'éventuellement en profiter du fait de ma vie (boulot usant toujours avec les mêmes têtes, timidité maladive frisant le handicap social, vie à PARIS à une époque p où on ne peut pas demander l'heure à une femme sans qu'elle parte en courant de peur qu'on lui pique son portable, si ce n'est pire...) Et comme il faut être au moins deux pour rentrer en relation, c'est en cela que je disais (mais sans prétendre avoir raison) que je pense que cela ne dépend pas que de moi. Mais il ne dépendait que de moi de m'inscrire ici et de me donner une chance d'y trouver ce que j'aimerais y trouver. C'est pour cela que je l'ai fait.
Après, je suis tenté de dire que "le final n'appartient qu'à nous" est une idée qui me gêne. Là non plus, je ne prétends pas avoir raison, mais en forçant le trait et déformant votre (dans le seul but d'essayer de me faire comprendre), j'entends "quand on veut, on peut". Et donc la culpabilisation de celui (ou celle) qui a beau vouloir, ne peut pas ; ou du moins ne réussit pas et qui en souffre déjà assez pour ne pas s'entendre dire qu'il en est 100% responsable. Je ne doute pas que ce genre de phrase soit parfois vrai et sans doute exprimée avec bienveillance, mais la simple expérience d'une insomnie l'invalide. Ou montre au moins qu'il existe des cas où ce n'est pas si simple. On a beau vouloir s'endormir on n'y arrive pas. C'est la définition même de l'insomnie. Et même les plus grands éveillés, les gens les plus apaisés, philosophes et équilibrés qui soient, même quand ils ont voulu et ont pu se donner les moyens et ont travaillé pour en arriver à cette sérénité et cet équilibre (et dont on peut dire qu'ils ont voulu et pu), il leur arrive de faire des insomnies.
En substance, je ne pense pas que le final n'appartient qu'à nous, mais je vais dans votre sens car on a une certaine responsabilité dans ce final. Mais pas toute la responsabilité.
@zozotte et @leberger, l'espoir. Fait-il vivre ? Aide-t-il ? J'ai tellement entendu que oui que longtemps je l'ai pris pour acquis sans jamais questionner la chose. Au fond de moi, je sais qu'une forme d'espoir m'a, je crois, permis de survivre à certains moments de ma vie. Je connais aussi des gens à qui des croyance et des espoirs que je ne partage pas, mais respecte ont donné une force et une résistance inattendus lors de drames terribles. En cela, j'aurais tendance à être d'accord avec vous a priori (même si je suis allergique aux a priori) ET pour une part au moins, d'expérience.
Mais très récemment (c'est pourquoi je l'évoque avec prudence car je n'ai pas de recul sur la chose), j'ai découvert "Le gai désespoir" d'André Comte-Sponville qui, lui, apparente, si j'ai bien compris, l'espoir à une attente dont on ignore si elle sera assouvie et dont les effets sont délétères quand elle ne l'est pas. Attente par rapport aux choses, attente par rapport aux gens, attente par rapport aux situations.
Il définit (me semble-t-il, mais c'est à approfondir) le désespoir non pas dans le sens commun, mais comme l'absence d'attentes par rapport aux gens, aux choses et aux situations qui sont alors abordées pour ce qu'elles sont, dans leur réalité et sans illusions, donc, sans désillusions. L'Homme ainsi désespéré au sens où il n'a plus à craindre la désillusion, la déception etc. est selon cette philosophie apaisé, sinon heureux.
Pour le coup, en relisant certains moments de ma vie à l'aune de cette philosophie, j'ai clairement trouvé des exemples où la connaître plus tôt m'aurait évité pas mal d'écoeils plus ou moins graves. Et j'ai aussi réalisé qu'intuitivement en essayant d'être aussi objectif que possible sans espérer ni encore moins attendre que certaines choses ou personnes ne changent, je ne me portais que mieux ; beaucoup moins en colère qu'elles ne changent pas (je pense ici sutrtout à des personnes). Donc ma pemière lecture du livre a eu un vrai echo chez moi. A voir avec l'approfondissement et le recul...
Mais je pense vraiment que ça vaut le coup de creuser le sujet qui s'apparente, je crois, à celui de prendre les choses telles qu'elles sont et non pas telles qu'on aimerait qu'elles soient . A titre personnel, c'est un principe qui me séduit davantage et me paraît plus réaliste et sain que d'autres, plus consensuelles, galvaudées ou d'origine religieuse (ce que je respecte), mais qui ne résistent pas toujours très bien à l'expérience du réel et / ou n'aident pas l'Homme à y résister sans rajouter encore à sa souffrance ni sans le bercer d'illusions prétendument rassurantes...
Salut et fraternité @LeBulluc et @zozotte. L'espoir n'est pas fait que d'illusions, ni de croyances. De même que reconnaître sa propre tristesse n'empêche pas d'être heureux. Révolution ne signifie pas tourner en rond mais aller de l'avant.
"J'ai perdu mes illusions, pas mes idéaux. " Coluche
Que la journée vous soit douce...
@LeBulluc
citation :
Pour le coup, en relisant certains moments de ma vie à l'aune de cette philosophie, j'ai clairement trouvé des exemples où la connaître plus tôt m'aurait évité pas mal d'écoeils plus ou moins graves.
Tu as raison tu sais,et tu sais,le "peut être" dans ma question est peut être de trop.🙂
Il était la surtout pour laisser la question ouverte,pour te laisser t'interroger.
Tu sais je ne fais pas ça d'habitude,je trouve que ça fait hautain, mais là je vais faire une exception.
https://www.apie-people.com/forum/loisirs-passions-et-hobbies/philosophie-et-spiritualite/tome-iii-de-la-philo-pour-les-nuls-action-reflexion-recherche-de-soi-liberte-102404
Ce n'est pas si on veut on peut, c'est plus compliqué que ça bien sur,mais le final est bien la quand même, ça prend du temps,on est là pour ça hein.🙂
A propos d'espoir...
D'abord je pense que mon inconscient en avait pour sortir du coma. Et que si il n'en avait pas eu, sans savoir lequel exactement, je ne serais plus là pour en parler. Plus tard, je suis allé à la falaise, haut lieu du suicide local, juste à côté de chez moi et un de mes parcours avec mon troupeau. Mais j'ai pensé que quelque chose de bien pouvait encore arriver. "Quelque chose arrive" dit André Dhôtel. J'avais encore cet espoir. Je n'ai pas sauté. Cet espoir m'a fait vivre. CQFD @LeBulluc
@zozotte : "Il était la surtout pour laisser la question ouverte,pour te laisser t'interroger."
C'est en cela que je l'estime pertinent. Par surexposition à la doxa, aux dogmes, aux certitudes et aux injonctions, j'y suis devenu très allergique, cela me brusque et je me braque. Il n'y a justement qu'avec des questions ouvertes qui me laissent m'interroger qu'on a une chance (on dans le sens les autres et moi) que le message passe et que mon point de vue ou mon être, évolue.
Merci pour le lien ! Pour ma part, je vois ce partage comme l'exposition d'un point de vue et je n'y vois rien d'hautain. J'ai plus que des lacunes en philo "classique" à peine quelques notions de philo "concrète" et suis assez curieux de la chose sur laquelle je vais aller m'interroger dès que possible. Il me faudra certainement du temps pour assimiler car en plus des lacunes j'ai une tendance assez pragmatique d'obédiance vaguement scientifique ou tout du moins concrète. Certes, je ne suis pas le dernier à échaffauder de grandes théories sur les choses (et j'aime ça), mais je ne vis pas en théorie, je vis en pratique et comme on le sait "la différence entre la théorie et la pratique est toujours plus grande en pratique qu'en théorie" 😉
@leberger : je vous prie de bien vouloir m'excuser. J'ai peur de vous avoir blessé avec ma réflexion (entendu ici dans le sens "action de réfléchir, de s'interroger") si tel est bien le cas, croyez bien que c'est par pure maladresse. Je ne prétends en aucun cas avoir raison ; je ne prétends pas non plus qu'André Comte-Sponville a raison et je ne méprise pas l'espoir. Je ne nie pas son pouvoir, je l'ai moi aussi ressenti et vécu à plusieurs reprises dans des conditions dramatiques. Pas plus que je ne juge et encore moins méprise les croyances. Mais j'ai une petite voix "hyperrationnelle" qui me fait très (trop ?) souvent m'interroger sur les raisons qui me poussent à croire, ne pas croire ou suspendre mon jugement. C'est mon expérience, mon témoignage, mon histoire, mes biais, rien de plus. Je ne prêche pas, je documente et m'interroge.
J'ai pu par le passé avoir une sorte de foi a priori. Une fois ou une confiance, je ne saurai dire. J'ai encore aujourd'hui, sans le moindre doute, des croyances, limitantes ou pas qui ne sont pas toujours rationnelles ou "justifiées" (à mes yeux, du moins). Mais j'en ai de moins en moins. C'est un constat que je fais, sans le juger, sans savoir si c'est "bien" ou "mal", un peu des deux à la fois ou ni l'un ni l'autre. Je m'interroge.
Je m'interroge et quand la vie m'invite à la relecture de certains événements, il m'arrive assez souvent de me dire que j'ai peut-être et dans certains cas assurément trop facilement cru ou fait confiance a priori. Et que souvent aussi j'ai espéré. Cela m'a parfois sauvé, littéralement, mais cela m'a aussi parfois dévasté. J'essaie donc de me mesurer sans trop me réduire le champ des possibles car idéaliste que je suis, la confrontation au réel m'a souvent fait déchanter (et c'est un sacré euphémiste...). J'ai sans doute quelque part un peu peur d'espérer car j'ai trous souvent souffert d'espérer, mais je pense qu'au fond de moi, j'ai un solide espoir que cela change et ce, même si bien des aspects du réel me désespèrent.
des biais on en a tous mais on n a pas toujours les mêmes capacités à pouvoir les identifier
Les biais @Marvina il faut bien (double sens j'assume) les choisir quand on conduit un troupeau. Et les drailles (chemins), on les invente. J'aime bien tes questionnements donc @LeBulluc, j'ai peu de certitudes, et j'ai toujours préféré le doute (donc je suis). Et pas de soucis je ne suis ni vexé ni blessé, mon parcours m'a permis poser mon "sac". Et d'être plus léger du coup ! Et tu peux me tutoyer, car
"je dis tu à tous ceux que j'aime, même si je les connais pas. " Jacques Prévert
@Minerva : "des biais on en a tous mais on n a pas toujours les mêmes capacités à pouvoir les identifier"
Nous sommes d'accord, mais au delà d'en avoir tous, nous en avons tous, beaucoup en commun. La chose a déjà intéressé la Science et la Philosophie et je pense (et espère !) qu'on a tous la capacité de s'y intéresser, de se renseigner, d'apprendre de ceux qui se sont déjà penchés sur la question et donc de faire une succession de pas plus ou moins grands vers la reconnaissance des nôtre, la prise de leur conscience profonde et à défaut de pouvoir les éliminer, j'espère qu'en connaître et reconnaître au moins quelques-un peu nous conduire a minima à une certaine prudence, un certain relativisme et, soyons fous, un tout petit petit pas vers la sagesse.
Mais ça n'est pas parce que je le pense, l'espère et essaie d'y travailler que rien dans le réel n'invalide ma théorie... Je pense aussi qu'au delà des biais que je dirai "universels" (pour simplifier...), il est en effet nombre de biais personnels, conscients ou inconscients sur lesquels je rejoins votre remarque. D'où, selon moi, le besoin permanent d'un constant travail sur soi qui n'est possible que dans l'altérité.
@leberger : belle citation. Je reconnais que je n'ai pas le tutoiment facile car pour destas de raisons, la chose ne m'est pas naturelle. Je sais que ça fait un peu old scool ou que ça peut passer pour de la distance alors que ça n'en est pas, c'est une forme (desuette, j'en conviens) de respect. J'essaie, je fais l'effort de tutoyer quand on m'y invite, mais le naturel revient souvent. Peut-être plus encore "en ligne" que dans la "vraie vie". Je dois subir un biais quand aux rapports humains via la technologie moderne (ce qui si je suis honnête n'est qu'une demi-plaisanterie et est donc un demi-vrai sujet pour moi 😉.
@zozotte le 16 août 2024 à 01:05 o 118097
citation :
Ce n'est.[...] au final.
ce qui pourrait apparaître ici comme une succession de truismes n'en est même pas, ça reste de la pure réflexion décorrélée de la réalité.
L'espoir ne fait pas vivre. A contrario, son absence peut finir par mettre un terme à la vie.
Tu ne peux absolument pas non plus nous faire pour ainsi dire endosser la (l'entière) responsabilité du vécu.
En particulier quand tu n'as aucune prise sur les contingences, ou que la seule prise est de (totalement éventuellement) changer d'environnement (sens large: que ce soit comportement, manière de penser, de voir les choses, de vivre les choses, l'activitié professionnelle, le lieu où tu vis, les gens que tu côtoies etc).
Bref, je déteste la philosophie, ou apparentée, quand elle se noie dans la pure réflexion abstraite de la réalité possible. Pour finir par asséner des contre-vérités ou des banalités hors-sol.
@Roth : merci !
Pour la blague et faire suite à certains points de la conversation, je dirais que je suis peut-petre victime d'un biais de confirmation, mais le fait est que je suis d'accord avec vous et que vous résumez mieux que je n'aurais pu le faire le sentiment que j'ai eu en tentant une première lecture (avec pourtant l'honnête intention d'aller plus loin) du sujet qu'a suggéré @zozotte un peu plus tôt dans lequel j'ai eu du mal à plonger et dans lequel je me suis noyé. Donc je vous en remercie.
Mais votre dernière phrase à laquelle j'adhère intuitivement, je crois depuis toujours sans avoir jamais réussi à la formuler aussi simplement et efficacement m'a comme "allumé une lumière" ! Il me paraît aujourd'hui évident qu'il en va de la philosophie comme des mathématiques ; il y a la philosophie théorique et la philosophie appliquée. La philosophie théorique n'est pas inintéressante en soi mais comme toute théorie qui se confronte ou que l'on confronte au réel, il arrive qu'en observant les faits, on invalide la théorie. Et/ou qu'on doive la revoir, la modérer. Comme toute science, elle doit être en constante évolution, remise en question, réétudiée et on ne peut que se réjouir que des philosophes ayant étudié, compris, assimilé, réalisé et mis à l'épreuve du réel la philosophie que j'appellerai théorique aient encore le courage, l'audace, la bienveillance et l'intelligence de partager les résultats, les "protocoles" (c'est ici un bien grand mot) et les sources. La Science doit éprouver ses théories par l'expérience des faits. La philosophie (ni la science, d'ailleurs...) ne devrait pas malmener des faits pour qu'ils collent à une théorie. Du moins c'est comme ça que pour ma part, je l'envisage essaie de la pratiquer et en ai tiré déjà pas mal de bénéfices. Mais ça n'est qu'un témoignage ; il n'engage que moi, c'est juste un avis que je ne force personne à partager, mais que j'invite tout le monde à discuter car moi-même, je le questionne.
J'ai lu un peu les écrits de gens comme Charles Pépin, Fabrice Midal (mais il y en a bien d'autres) qui, forts d'une solide culture et d'un certain recul sur les écrits et pensées de leur prédécésseurs (dont certains étaient quand-même loin d'être des bras cassés, même à l'époque antique) arrivent à en sortir des analyses pratiques, à l'épreuve du réel contemporain et surtout bourrés d'exemples concrèts car ils ont compris (contrairement à d'autres, peut-être) que ça n'est pas avec un discours théorique, abstrait, parfois faux et souvent soporifique qu'il est le plus facile d'éveiller les consciences.
@LeBulluc
citation :
la différence entre la théorie et la pratique est toujours plus grande en pratique qu'en théorie
Je ne peux m'empécher de rappeler la réponse d'Albert Einstein à la question : "Quelle est la différence entre la théorie et la pratique?"
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi. - Albert Einstein"
Notre époque d'aujourd'hui ne serait-elle pas le résutat d'une fusion de la théorie et de la pratique ?
Pardon. @Roth mais va te faire voire chez les grecs. Tu es bien triste comme personne. Je préfère @Timide03 qui est bien plus humain. Tu n'as pas d'espoir? Dommage pour toi.
"Le monde doit être romantisme. En donnant un sens élevé à ce qui est ordinaire, une apparence mystérieuse à ce qui est commun, la dignité de l'inconnu à ce qui est connu, un halo à ce qui est fini, je romantise" Novalis
@Roth,enfin je te cite mais c'est général peut être.
Ce que j'écris ici est le fruit de ma vie.
C'est écrit oui, c'est avec de la lecture que j'ai amélioré ma pratique,et je la retranscris ici en écrit.
Théorie et pratique sont liés,il faut les deux.
Il n'y a rien de hors sol,ne pas y croire est une chose, juger en est une autre.
D'ailleurs ne pas y croire est surement une protection que l'on se met,mais c'est peut être un autre débat,ou peut être pas.
Je souhaite juste partager, ça m'aide aussi de partager, ça a un côté égoïste du coup.
Mais rien de hors sol non,loin de la, juste du partage, à chacun d'y prendre ce qu'il souhaite,ou pas.
Euh... Pardon @leberger, mais envoyer @Roth se faire voir chez les grecs sous prétexte qu'il vous paraît triste ou en l'espèce qu'il a dit quelque-chose qui vous choque par son ton un peu péremptoir ou vous blesse alors que le propos ne vous est pas directement adressé ne me paraît pas très constructif. Compréhensible, si ledit propos vous a blessé, mais pas très constructif. Sauf à ce que je me sois fourvoyé, on partage ici des interrogations, des arguments, je ne crois pas qu'il soit question de convaincre, mais de débattre. Ni l'un ni l'autre n'a raison ou tort ; vous avez certainement tous deux des vécus et des passifs différents qui font qui vous êtes, vous pousent à penser ce que vous pensez et ressentir ce que vous ressentez et qui est respectable pour l'un comme pour l'autre. Quitte à jouer les petits cons donneurs de leçon, je vous encourage à essayer d'admettre que vous pouvez ne pas partager certains points de vue sur des sujets manifestement sensibles sans pour autant que ce soit une "attaque personnelle". Les 4 accords toltèques et lommunication non violente sont très critiquables, mais ça ne mange pas de pain de se pencher un peu sur le sujet ; il y a des enseignements à en tirer...
Je me suis inscrit récemment sur ce forum pour son caractère atypique, je suis un peu triste moi aussi d'y voir des engueulades et des insultes comme sur n'importe quel autre. Mais j'ai l'espoir (sans aucune pointe d'ironie) que ce soit juste un coup de mou comme on en a tous sur un sujet sensible, comme on en a tous. Sinon, je finirai par vraiment m'en attrister et partir de moi-même en Grêce ou ailleurs (plutôt ailleurs, en fait. J'irais bien en Mogolie ou en Islande...).
Désolé pour ce petit recadrage formel, mais croyez bien que c'est avec respect, compréhension et bienveillance que je le fais ; j'aimerais ne pas douter que ce sont des valeurs que nous partageons.
Incident clos ; retour au dialogue et à la réflexion 😉
@zozotte, là, je ne vous suis plus...
Si vos écrits sont issus de vos lectures, vos expériences et votre vie, c'est un témoignage, une expérience. Pas une philosophie, ou alors c'est votre philosophie (parfaitement respectable, la question n'est pas là !).
Si après vous estimez que l'on n'y "croit" pas pas par stratégie de défence, on quitte la philosophie (à laquelle on adhère ou pas) pour la croyance, tout aussi respectable à laquelle on croit ou pas (ce qui, là aussi est toujours aussi respectable).
Mais attention à ne pas glisser dans la prétention d'avoir la vérité à laquelle les autres ne croient pas parce qu'ils ont des mécanismes de défense qui les retiennent car la frontière avec le dogmatisme et le prosélitisme n'est pas loin. Je doute que ce soit votre intention, mais vous abordez des sujets complexes qui nécessitent la maîtrise de concepts que tout le monde n'a pas et des prérequis et/ou postulats que vous ne contextualisez pas.
Je pense très sincèrement que nous avons à apprendre de vos recherches mais que faute d'une vraie pédagogie et peut-être aussi par manque de recul et maladresse, le propose n'est ni limpide ni didactique et peut en effet paraître "hors sol" sans pour autant l'être.
Je me permets de dire ça car j'ai personnellement connu ces écueils ; journaliste en presse spécialisée pendant près de 10 ans, fomateur et prof en BTS pendant 4, je pensais avoir quelques bases, mais je peux vous garantir que la pédagogie, l'organisation des idées et le "faire savoir", je ne les ai vraiment acquis qu'en écrivant des livres qui seraient restés absconds et invendables sans tout ce que m'ont appris mes éditrices !
Ne dit-on pas qu'un philosophe redoute davantage d'expliquer un concept à un enfant qu'à un confrère car l'enfant, lui, pose les bonnes questions ?
@LeBulluc le 16 août 2024 à 19:19 o 118129
déjà: bienvenue. ( tu peux dire "tu", sauf si ça te gêne vraiment; il faudra bien que je m'y fasse).
Mon message est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe, pas terrible d'intervenir comme ça sans même t'avoir salué avant.
J'ai répondu totalement hors contexte ou presque, sans avoir lu les messages après ceux d'Hinenao (ni le sien d'ailleurs), si ce n'est celui de @zozotte, auquel j'ai eu une réaction épidermique.
Je n'avais pas pour but de mettre le bazar.
J'ai pu (surtout par le passé) avancer, en les défendant, des arguments que je ne soutenais absolument pas, juste pour jouer le jeu de la thèse / antithèse / synthèse. Donc de manière purement académique. Tout en m'efforçant de faire en sorte je pense que ça puisse coller à une certaine réalité, même si ça n'était pas la mienne.
Je ne renie pas ce que j'ai écrit cette après-midi, même si c'est clairement plus mon cerveau que moi qui était à l'oeuvre. D'où peut-être un côté froid et désincarné comme semble le suggérer @leberger.
Même si sa lecture n'est probalement pas juste, et va au-delà de ce qui était écrit (clairement: j'ai écrit ça vite, sous le coup d'une réaction épidermique, et suis allé apparemment au plus synthétique possible, ce qui a pas dû arranger le côté désincarné; mais à côté de ça, il y a a priori pas d'interprétation possible, tant qu'on s'en tient à ce qui est dit).
Tout comme la mienne est sur certains points allée au-delà de ce qui était exprimé par zozotte.
edit:
pas de malaise avec @zozotte ou @leberger, pas de souci.
Perso je ne vois ni insulte, ni irrespect, et quand bien même, pas grave.
@LeBulluc,je te tutoies comme je tutoies tout le monde,tu peux donc me tutoyer c'est comme tu veux.🙂
D'abord un mot sur ton message sur l'échange entre @Roth @leberger et moi donc.
C'est sûrement un coup de mou oui,Apie est un forum qui se veut, et qui est respectueux de tout un chacun.
Ensuite je crois que ça titille Roth depuis un moment ces histoires, alors c'est bien qu'il s'exprime ici, même si du coup il n'y va peut être pas de main morte,mais sans insultes non plus bien sur.
Mais Leberger est aussi nouveau ici,et ça demande du temps d'arriver à échanger à l'écrit avec un minimum de recul,ce n'est pas toujours facile.
Donc oui un coup de mou,tu peux rester Lebulluc.🙂
Ensuite tu ne me suis plus je le comprends tout à fait,et il faudrait pas mal de ligne pour m'expliquer je crois.
Tu as raison et je le dis,on peut tout à fait ne pas me croire,ce,ce n'est pas un problème et ne me dérange pas.
Ne pas croire et juger sont deux choses différentes,et j'ai quand même sentie du jugement dans les propos de Roth,mais je sais que nous ne sommes jamais d'accord, tout en ne nous empêchant pas d'arriver à discuter.
Alors ça va pas de soucis peut être finalement,et encore une fois c'est bien que tu t'exprimes Roth,et moi aussi et leberger aussi.
Pour revenir sur les propos auquels tu ne me suis plus donc Lebulluc, ça part de philosophie oui, puis ça se mélange avec mes expériences,mes ressentis,et mes avancées dans ma vie.
Il y a donc un mélange oui.
Ça n'a aucune valeur de vérité, ça a juste la valeur de vouloir partager sur un forum pour aider parce qu'on m'y a beaucoup aidé.
Peut être que je vais trop loin,que je suis trop flou, qu'il faudrait plus de pédagogie,etc etc...
Mais encore une fois aucune vérité,juste du partage.
C'est la vérité pour moi,a chacun de trouver sa recette,et il y a surement autant de recettes que d'êtres humains.
EDIT : @Roth,je viens de lire ton message,nos messages se sont croisés,et je crois que nous nous sommes compris,pas de soucis.😉
... interlude ... 😅
Bienvenu @LeBulluc,
Moi aussi j'aspire à trouver du monde sur la fréquence décrite dans ton profil public.
Alors ... reste encore un peu ... donne-toi une chance de le trouver, donne-nous une chance d'y prêter l'oreille ...
(Même s'il est vrai que la Mongolie et l'Islande sont bien tententes 😅)
Bien l'bonjour!
Je n'sais jamais si je suis ennuyé par trop de mots par simple jalousie d'un qui bits d'un pouce handicapé( alors que pour une fois j'suis au clavier!) où bien parce que je pense que souvent il vaudrais mieux remplacer quelque chose par rien.
Roth @ parler de truismes avant d'écrire une phrase contradictoire sur l'espoir qui serai inutile à la vie mais dont l'absence pourrait tuer???
Ensuite Leberger l'a invité à émmigrer en Grèce, ce qui m'apparait comme homo et xénophobe.
J'y décèle comme de la peur de quek chose!? De la frustraphobie peut être?
Il est certes difficile de vivre sans désir d'être.
Je compattie mais je reste opposé à la colonisation de la Grèce , de l'Islande, de la Mongolie ainsi qu'aux tourisme en général fusse t'il sexuel.
À quoi bon citer de grandes pensées passées et finir par polluer nos présents de petites?
Aller, nous n'existons que par dons et bien venir veux mieux.
Il faut de pas, que je n'fait pas là, que je marche vers le marché.
Je vais y vendre mes salades assaisoné de mots.
Puissé-je ne pas en dire plus que je n'saurai suivres.
Trops de mots entrainerai trop de maux.
À nos fertiles réflexions...
Bonjour et pardon pour les grecs. C'est une expression idiote, c'est vrai. Maintenant je rappelle qu'on peut aussi dire disputer pour discuter, bien que ce soit un peu désuet. Le conflit je suis pour. Le macronisme je suis contre. Se positionner me parait nécessaire, après... on parle!
Mais je préfère l'amour à la guerre quand même. Quand au pédagogue, celui qui marche à côté, j'imagine que vous savez que c'était l'esclave qui emmenait les enfants à l'école.
"Plus je fais l'amour, plus j'ai envie de faire la révolution. Plus je fais la révolution plus j'ai envie de faire l'amour. "
Un des enragés, sorbonne
Merci @leberger pour la dissipation du message malentendu. "discuter / discuter" étant moi-même grand pratiquant de la faute de fratte et du lapsus, j'imaginais sans trop de mal que la forme ne reflétait que maladroitement et partiellement le fond.
Merci @MaisEncore qui, dans cette MaisEntente, a su dire tellement en si peu de mots ; interlude léger pourtant lourd de sens.
Enfin, merci @Zompo car moi-même grand amateur de petits aphorismes, grandes citations et autres "punchlines" bien placées, je trouve votre
"À quoi bon citer de grandes pensées passées et finir par polluer nos présents de petites ?" d'une pertinence et une impertinence absolument délectables.
On dirait donc que malgré le bruit de fond, ça capte...
Et ça fait du bien. Merci.
PS : je ne connais pas la Mongolie, mais des grandes steppes, j'ai le fantasme de l'immensité, du calme, de la sérénité et de l'apaisement... Une sorte d'image mentale ressource, idéalisée, utopique, incidieuse dans laquelle j'ai souvent (trop peut-être, et pas assez non plus, sans doute) tendance à me réfugier pour aller y élever des rennes. J'ai d'ailleurs été réellement à un cheveu de tout plaquer et d'aller vivre mon Into the Wilde à moi en 2012... Mais connaissant la fin du film, inconsciemment, j'ai du préférer faire un burn-out. Et comme à l'époque je faisais les choses bien ou ne les faisais pas, je me suis littéralement tué à la tâche. Un bon choix, finalement car contrairement à la fin du film, là, c'était réversible. La Mogolie sera mon dernier voyage. J'y pense de plus en plus, je suis de moins en moins pressé de partir.
En revanche, je connais un peu l'Islande. Après des années à en avoir rêvé, 'ai eu la chance de pouvoir y voyager un tout petit peu il y a une petite vingtaine d'années. Je m'y suis instantanément senti chez moi, comme si je l'habitais, ou qu'elle m'habitait depuis toujours. Singulière, d'une incroyable diversité, tantôt aride, tantôt luxuriante, mais pleine de ressources, pas toujours visibles en surface. Intense, changeante, soufflant à la fois le chaud et le froid, éprouvante pour celui qui la traverse ou y séjourne mais moins que pour celui ou celle qui l'habite. Glaciale, par endroits et qui peut vous offrir les 4 saisons dans la même journée et parfois même des éruptions volcaniques capables de mettre le cirque bien au delà de son territoire. L'islande est nature, l'Islande est merveilleuse. Même sur les coulées de lave volcaniques arides, il pousse des lupins. On ne sait pas trop, ni pourquoi, ni comment, mais ils y poussent. Mais il n'y a pas d'arbre. Peu d'ombre. Dans ses terres et plus encore dans ses tréfonds, assurer sa survie seul et isolé est on ne peut plus difficile car du fait de sa singularité les techniques "classiques" de survie n'y sont pas adaptées. L'instinct, l'espoir poussent à se raccrocher à l'imagination, la débrouille et la créativité, mais la survie n'a qu'un temps et y vivre seul de façon pérenne est impossible. On ne peut que s'y débattre jusqu'à y épuiser. C'est sans doute pour ça que les rares habitants se sont rassemblés et fédérés. Est-ce pour toutes ces raisons que "l'indice de bonheur" y est parmi les plus élevés du monde ? Je le pense que c'en est le socle, mais qu'il est encore une infinité de raison(s) à découvrir... Car je le sais, je le sens, je le vis, l'Islande, c'est l'île zèbre.
@LeBulluc, comme quoi nous avons des choix dans la vie.🙂
Je n'ai pas répondu à ta question plus haut : "Ne dit-on pas qu'un philosophe redoute davantage d'expliquer un concept à un enfant qu'à un confrère car l'enfant, lui, pose les bonnes questions ?"
Non, je préfère cent fois répondre à un enfant qui est interressé,curieux et passionné qu'à un "confrère".
Et ça devrait être la base de la philosophie d'ailleurs.
@zozotte, bien sur que nous avons des choix dans la vie. Je ne crois pas avoir jamais prétendu le contraire. Je ne cesse d'ailleurs de dire qu'on a TOUJOURS le choix quand j'entends des gens prétendre qu'il n'ont "pas le choix". Mais je sais, vois, vis que selon la vie que l'on a, selon celle que l'on a eu et celle qu'on nous a menée, nous n'avons pas TOUS les choix, encore moins toutes les options. Ni à un instant t ni même à plus long terme.
Coluche disait dans un sketch sur la Création de l'Homme (qu'on me pardonne si le texte n'est pas juste à la virgule près, c'est de mémoire...) qu'"il y aura des petits, des grands, des beaux, des moches, des gros, des blancs, des haunes, des noirs ; qu'ils vivront ensemble et seraient tous égaux... Mais y'en a qui s'ront plus égaux que les autr'." Ce que je ne comprends pas, en fait, c'est comment on peut nier cet état de fait pour dire que tout ne dépend que des choix de l'individu. Et encore, je ne parle même pas des situations dramatiques et autres trauma subis dont bien des victimes souffrent souvent pendant de longues années, parfois même sans être en mesure de peser toutes les conséquences pourtant indéniables et incapacitantes que tel ou tel drame ou traumatisme peut avoir sur le déroulé de leur vie et auxquelles on voudrait (si je comprends bien), rajouter le poids de la responsabilité de tout.
Vraiment, je ne comprends pas.
Pour ma question "poil à gratter", rassurez-vous rien de personnel. C'est juste que je n'ai pas pu résister à une petite taquinerie qui me semblait à propos, ni méchante. D'ailleurs, même si j'ai un peu de mal à suivre le propos de la théorie, je salue la réflexion, le partage et l'intention. Peut-être que je ne suis pas encore prêt et que j'y reviendrai plus tard ; ça m'est arrivé sur des tas de choses... J'ai des limites et des biais, comme tout le monde et je pense que même si leur domaine n'est pas la philo, je suis confonté professionnellement à trop de prétendus sachants formatés (si ce n'est lobotomisés) à l'université, pratiquant l'entresoi snob et méprisant des beaux quartiers de la capitale et totalement déconnectés du réel. Ils agressent tellement mon système immunitaire cérébral que je me demande parfois si je n'ai pas développé une maladie auto-immune. A moins que ce ne soit ce qu'on appelait naguère le "bon sens paysan". Les paysans sont ceux qui nous nourrissent. Littéralement. Mais je pense que le bon sens que leur prête le diction a pas mal été éprouvé avant qu'on panique et improvise maladroitement le plan Marshal avant que de géniaux ingénieurs comme dirait Boris VIAN inventent la "culture hors sol". Littéralement. Quand on mesure le poids des mots, ça fait peur, une "culture hors sol" ; manquerait plus qu'on finisse avec une politique hors sol, une philosophie hors sol 😉
Il faut a minima questionner ces choses. Pour ma part, je pense qu'il est largement temps de revenir sur Terre. A la Terre. Et à des nourritures (physiques, psychiques) de bon sens. Et si possible un peu gras aussi, parce que le gras, c'est la vie 😉
Tu sais @LeBulluc,nous sommes d'accord en fait,il faut juste du temps pour s'en rendre compte.🙂
L'égalité n'existe pas non,le déterminisme de naissance existe bien oui,et la liberté aussi.
Tout cela est vrai,et c'est difficile sur un forum en quelques lignes.
Bien à toi Lebelluc et encore bienvenue ici.
Je ne passe pas souvent mais j'ai apprécié les échanges (et l'interlude) ou comment une MaisEntente fait entrer en discussion autre que la pluie et le beau même si la météo fait le milieu et la "médiance" sans doute les cultures (cf. Watsuji), les choix aussi et les maladies auto-immunes pour certains (oh comme je te rejoins sur bien des points abordés @LeBulluc.
Bienvenue sur le forum.
@zozotte "Tu sais, nous sommes d'accord, en fait, il faut juste du temps pour qu'on s'en rende compte." : je me contenterai d'un sourire énigmatique tinté d'apaisement méditatif en guise de réaction. Parce que sinon, je vais partir pour une dissert de 4 heures tant, au delà du petit côté cocasse de l'expression, la chose est profonde, de portée autrement plus vaste qu'elle en a l'air et me semble d'une grande sagesse. Merci.
@Hatsa, merci ! La MaisEntente m'aura aussi fait entrer en discussion avac moi-même ! J'ai été ferme, j'espère avoir été juste, mais j'ai été dur avec @leberger qui, lui, s'est montré plus sage. cette nuit j'ai repansé à une amie qui avait dit de moi que j'étais moitié sniper, moitié diplômate. Sur le coup, j'avais trouvé ça amusant, plutôt pertinent, mais "à moitié diplomate", ça veut bien dire ce que ça veut dire, mais j'ai mis un moment à vraiment le mesurer. Là dessus aussi, il me reste beaucoup de progrès à faire, mais cette MaisEntente m'aura appris. La colère de @leberger était juste, je n'ai pas su/pu le voir sur le coup, mais si @zozotte me permet de le paraphraser, je dirais à @leberger que nous étions d'accord, mais qu'il me fallait du temps pour m'en rendre compte...
Mais oui @LeBulluc, bien sûr que nous étions raccord. Moi aussi j'ai bien été obligé de réfléchir. Et c'est pour ça que j'aime ce site. Et c'est pour ça que je suis là. J'y suis, j'y reste.
"La droite et la gauche,
Voilà les deux choses
Que nous sauveront.
J'ai terminé.
A vous la parole.
Je redeviens muet."
Maiakovski
Je suis touchée par tant de sagesse. Vous lire m'a été fort agréable (si je fais abstraction à la sensation actuelle d'implosion de mon crâne).
Donc merci à tous et surtout bienvenue à toi @LeBulluc
Merci de votre accueil, @Etoile.
J'ignore s'il y a dans ces écrits tant de sagesse, mais je sens qu'à l'évidence, la quête d'une certaine sagesse en est le propos collectif. S'il y a sensation d'un résultat ici, il ne peut être que collectif ; illustrant que le résultat peut savérer supérieur à la somme des parties. A moins que ce ne soit l'illustration cumulative d'intérêts composés. Mais qu'importe si une graine est là et que le terreau est fertile, ça s'arrose.
Bienvenue LeBulluc!
Et bienvenue aux autres nouveaux arrivants. Ca fait du bien de voir ce forum vivant...🙂
Bonjour @LeBulluc et bienvenue sur le forum.
Merci pour ce passage qui me parle tout particulièrement.
citation :
j'ai découvert "Le gai désespoir" d'André Comte-Sponville qui, lui, apparente, si j'ai bien compris, l'espoir à une attente dont on ignore si elle sera assouvie et dont les effets sont délétères quand elle ne l'est pas. Attente par rapport aux choses, attente par rapport aux gens, attente par rapport aux situations.Il définit (me semble-t-il, mais c'est à approfondir) le désespoir non pas dans le sens commun, mais comme l'absence d'attentes par rapport aux gens, aux choses et aux situations qui sont alors abordées pour ce qu'elles sont, dans leur réalité et sans illusions, donc, sans désillusions. L'Homme ainsi désespéré au sens où il n'a plus à craindre la désillusion, la déception etc. est selon cette philosophie apaisé, sinon heureux.
Je ne savais pas que ACS avait écrit là-dessus. Depuis près d'un an, je "vis" cette philosophie sans savoir que cela en était une, l'absence d'attentes, comme le seul chemin qui me permet de continuer à avancer. Un moyen pour moi de ne pas tomber dans le nihilisme. Je n'avais pas pensé qu'on pouvait appeler ça le gai désespoir. Dés-espoir est finalement une bien belle expression vue sous cet angle. Je n'ai pas encore atteint l'apaisement pérenne [qu'il ne faut du coup pas même attendre ^^] mais c'est une voie qui me convient comme aucune autre jusqu'à présent. Prendre conscience que nos attentes peuvent être nos propres poisons a été puissamment libérateur. À suivre... J'imagine bien une conversation à la mode Apiephilo sur ce thème.
Bonne route sur Apie !
Merci @Myette002 Je pratique aussi le "Prépare-toi au pire, espère le meilleur et prends ce qui vient". J'y ajoute volontier "dans la gueule", aussi. Mais préparé au "pire", ça "passe moins mal". J'ignore cependant si c'est une "philosophie", mon "mode de fonctionnement" ou "une absolue connerie" ! Mais le fait est que j'ai depuis des années éprouvé la chose. Littéralement. Ca marche, mais est-ce sain ? Suis-je capable de faire autrement ? Autant de sujets dont j'imagine bien moi aussi des conversations ici car si le "modèle" a montré efficacité et cohérence, j'imagine qu'on peut faire aussi efficace, plus simple et moins coûteux !
Je n'ai en revanche pas de recul sur le "gai désespoir". J'ai la sensation de le pratiquer ou de l'avoir pratiqué comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose, mais sans vraiment encore savoir si je n'ai pas "simplement" essayé de me libérer non pas de mes espoirs quand j'y pense vraiment (encore que c'est quand je n'y pense pas vraiment que je réalise le miex les choses...), mais à coup sûr de beaucoup de mes attentes. Ce que comme vous, j'ai senti comme puissamment libérateur, presque addictif. Sans (re ?)tomber dans mon espèce de "no future" nihiliste d'adolescent désabusé mais créatif (pléonasme, euphémisme, antiphrase(s) si j'avais su faire ça à l'école...) MAIS en gardant quand-même un petit fond de punk ou a minima rock n roll.
Choisir ses combats me semble précisue aussi. Ca semble une édivence, mais quel mal j'ai eu à commencer à l'entrevoir... Et "bien" les choisir, c'est du boulot aussi, mais ça, j'ai, je crois, eu la chance qu'on m'apprenne dès tout petit et qu'on continue quand ça aurais pu tourner beaucoup plus mal...
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